Quand Jean Marie Le Pen prend la defense d'Israel et des reseaux terroristes de la France-Israel sarkozystes en relayant ouvertement les craintes des israeliens de la DCRI au sujet d'un soulevement pacifique des Musulmans en occident, a Washington le 4 Juillet 2011, devant l'Elysée le 14 Juillet 2011...
Jean Marie Le Pen expriment ouvertement les craintes des israeliens de France, alors en mission commandée ? ' "Savez-vous qu'il y a des villes en France qui sont déjà majoritairement étrangères ? Roubaix, 60 % d'immigrés maghrébins ! Si vous attendez le jour où ça brûle pour en prendre conscience, il sera un peu tard. Vous avez vu les foules en Egypte, en Tunisie, en Syrie ? Le jour où vous avez une foule comme ça qui descendra les Champs-Elysées ! Ce n'est rien, pour eux, à la limite, d'avoir 300.000 personnes. Qui les arrêtera ? Et s'ils descendent les Champs-Elysées, ce ne sera pas pour faire joujou. Par exemple, ils veulent sodomiser le Président. Ils se donnent ça comme objectif : arriver jusqu'à la grille du Coq, l'enfoncer, et ensuite " le " sabrer ? Je répète : qui les arrêtera ?"'
Quand le clergé juif sioniste franc maconnique francais demande a tous ces pantins, dont Jean Marie Le Pen, de sortir defendre 'le systeme' et non pas la France et defendre l'israelien Sarkozy dont la chute et l'eviction sont prevues cet été. Les Musulmans dans les pays ou Israel a le control total, en Angleterre, Etats-Unis, France, Allemagne organisent et organiseront en 2011 des manifestation monstres pacifiques (entre 500 000 a Paris, 1 millions aux Etats-Unis, 2 millions marchront vers la Palestine occupée depuis le Liban, l'Egypte, la Jordanie pour recuperer leurs terres volées des le 15 Mai 2011) pour denoncer le racisme des politiques et gouvernants de confession israelite en occident, qui travaillent ouvertement a la guerre civile comme Sarkozy sur ordre du CRIF le fait. Des soulevements generalisés en occident du type de ceux se deroulant dans les pays Arabes sont le pire des cauchemards pour les israeliens, car mettant a nu la dictature juive sioniste en occident.... et les meilleurs outils pour declencher de veritables revolutions partout en occident. La France-Israel etant en pleine deconfiture face aux Musulmans qui pour le moment n'ont pas encore reagit aux provocations israeliennes en France...
Les Musulmans disposent de fonds, de reseaux et d'une puissance inegalée que toute la droite et la gauche dite nationaliste en France envient et le lobby qui n'existe pas disparait sous le poids de ses propres actions. Les Musulmans posent probleme car ils ne voient l'avenir que sans lobby israelien d'ou l'islamophobie et la haine. Jean Marie Le Pen expose ouvertement les craintes des israeliens de France et de ce fait soutient tacitement le systeme du CRIFISTAN et le terrorisme israelien de Sarkozy et son programme politique: la guerre civile en France.
Alors qu'il devrait etre le premier a se rejouir de la chute du CRIF et le communautarisme d'Israel en France... C'est Le probleme francais!
Et pourtant Le Pen etait le premier politique francais a avoir denoncé les attentats de 1995 a Paris comme une manipulation des reseaux sefarades franco-algeriens. En fait, la montée en puissance des reseaux Musulmans en France empechent Bouteflika et les generaux de la DST-DRS et les services francais d'operer normalement, c'est ce qui met en rogne toute la classe politique francaise, les Musulmans empechent directement le financement occulte des principaux politiques francais et donc remettent en cause les elections de 2012 en France. Le 'systeme' envoit le FN au casse pipe, lui meme etant a la recherche d'argent aimerait des financements etrangers (essentiellement africains) ou locaux (CRIF), donc on peut comprendre que si Israel ne met pas la main a la poche le FN disparaitra avant 2012. Or si Israel met la main a la poche c'est pour que le FN soit l'outil de declenchement de la guerre civile en France...
Les Musulmans eux disposent de fonds et bloquent les candidatures de Chevenements, DSK, Montebourg par exemple et d'autres bien sur, la perte de controle au Maghreb indispose 'le systeme' d'ou la HAINE ouverte de toute la classe politique... De la a dire que les Musulmans veulent le pouvoir, c'est totalement faux! Les Musulmans veulent faire juger les criminels de guerres francais. Une fois le Maghreb libre, puis la France et le reste du sud de l'Europe, les Musulmans retourneront sur la terre de leurs ancetres pour une grande majorité, ce qui fera le malheur des nostalgiques et melancoliques de l'empire colonial francais, et provoquera la mise sous tutelle de la France...
Ce n'est pas de la faute des immigrés, ni des Africains, ni des Maghrebins, ni des Musulmans... n'estce pas Zemmour et consorts
Un million de Musulmans devant le Capitol le 4 Juillet 2011, un million de Musulmans devant l'Elysée pour demander le depart du terroriste raciste Sarkozy, voila ce qui decontenance la France-Israel et ses bras armés terroristes a Paris...
Faites votre aliyah criminels de guerres sionistes ou faites vous sauter dans les metros et bus, avions, ce que vous voulez, votre reigne dictatorial tire a sa fin!
La declaration de Le Pen n'est pas un derapage ni une provocation, juste une sortie 'sur demande du systeme' prouvant aux francais que les israeliens de France sont en mode panique totale et que les Musulmans ont su dejouer tous les plans du systeme jusqu'a ce jour, et que le coup de la Obamania en 2007 ne prendra pas avec Marine Le Pen et les Musulmans. Ca n'a rien avoir avec de 'la petite cuisine anti-sioniste', la strategie etant elaborée a long terme et les Musulmans ayant confirmés qu'ils ne participeraient pas au jeu sioniste de la guerre civile en France. Cela veut dire que ni DSK ni Sarkozy ne pourront etre elus ou re-elus dans 'des conditions normales'... Sans argent, Marine Le Pen ne peut rien, en fait le FN est confiné comme tous les autres partis d'extremes droites occidentaux a la lutte pour la defense des interets israeliens en occident, en aidant au demantelement de l'Europe en sous-regions, et en se servant de l'islamophobie comme fond de commerce electoral dont le but principal est de legaliser les croisades, occupations et pillages en terres d'Islaam. Obama a été financé par les sionistes de JP Morgan en 2007, qui financera le FN, sinon le CRIF ?
L'Islaam interdit la corruption meme pour faire le bien, alors israeliens de France et autres pantins du systeme, puisque vous etes si malins, trouvez-vous une autre solution mais l'argent volé aux Musulmans pour vos soirées d'orgies maconniques electorales, et le simulacre de la democratie, c'est fini !
Abu Suleyman
Islamic Intelligence
Jean Marie Le Pen expriment ouvertement les craintes des israeliens de France, alors en mission commandée ? ' "Savez-vous qu'il y a des villes en France qui sont déjà majoritairement étrangères ? Roubaix, 60 % d'immigrés maghrébins ! Si vous attendez le jour où ça brûle pour en prendre conscience, il sera un peu tard. Vous avez vu les foules en Egypte, en Tunisie, en Syrie ? Le jour où vous avez une foule comme ça qui descendra les Champs-Elysées ! Ce n'est rien, pour eux, à la limite, d'avoir 300.000 personnes. Qui les arrêtera ? Et s'ils descendent les Champs-Elysées, ce ne sera pas pour faire joujou. Par exemple, ils veulent sodomiser le Président. Ils se donnent ça comme objectif : arriver jusqu'à la grille du Coq, l'enfoncer, et ensuite " le " sabrer ? Je répète : qui les arrêtera ?"'
Quand le clergé juif sioniste franc maconnique francais demande a tous ces pantins, dont Jean Marie Le Pen, de sortir defendre 'le systeme' et non pas la France et defendre l'israelien Sarkozy dont la chute et l'eviction sont prevues cet été. Les Musulmans dans les pays ou Israel a le control total, en Angleterre, Etats-Unis, France, Allemagne organisent et organiseront en 2011 des manifestation monstres pacifiques (entre 500 000 a Paris, 1 millions aux Etats-Unis, 2 millions marchront vers la Palestine occupée depuis le Liban, l'Egypte, la Jordanie pour recuperer leurs terres volées des le 15 Mai 2011) pour denoncer le racisme des politiques et gouvernants de confession israelite en occident, qui travaillent ouvertement a la guerre civile comme Sarkozy sur ordre du CRIF le fait. Des soulevements generalisés en occident du type de ceux se deroulant dans les pays Arabes sont le pire des cauchemards pour les israeliens, car mettant a nu la dictature juive sioniste en occident.... et les meilleurs outils pour declencher de veritables revolutions partout en occident. La France-Israel etant en pleine deconfiture face aux Musulmans qui pour le moment n'ont pas encore reagit aux provocations israeliennes en France...
Les Musulmans disposent de fonds, de reseaux et d'une puissance inegalée que toute la droite et la gauche dite nationaliste en France envient et le lobby qui n'existe pas disparait sous le poids de ses propres actions. Les Musulmans posent probleme car ils ne voient l'avenir que sans lobby israelien d'ou l'islamophobie et la haine. Jean Marie Le Pen expose ouvertement les craintes des israeliens de France et de ce fait soutient tacitement le systeme du CRIFISTAN et le terrorisme israelien de Sarkozy et son programme politique: la guerre civile en France.
Alors qu'il devrait etre le premier a se rejouir de la chute du CRIF et le communautarisme d'Israel en France... C'est Le probleme francais!
Et pourtant Le Pen etait le premier politique francais a avoir denoncé les attentats de 1995 a Paris comme une manipulation des reseaux sefarades franco-algeriens. En fait, la montée en puissance des reseaux Musulmans en France empechent Bouteflika et les generaux de la DST-DRS et les services francais d'operer normalement, c'est ce qui met en rogne toute la classe politique francaise, les Musulmans empechent directement le financement occulte des principaux politiques francais et donc remettent en cause les elections de 2012 en France. Le 'systeme' envoit le FN au casse pipe, lui meme etant a la recherche d'argent aimerait des financements etrangers (essentiellement africains) ou locaux (CRIF), donc on peut comprendre que si Israel ne met pas la main a la poche le FN disparaitra avant 2012. Or si Israel met la main a la poche c'est pour que le FN soit l'outil de declenchement de la guerre civile en France...
Les Musulmans eux disposent de fonds et bloquent les candidatures de Chevenements, DSK, Montebourg par exemple et d'autres bien sur, la perte de controle au Maghreb indispose 'le systeme' d'ou la HAINE ouverte de toute la classe politique... De la a dire que les Musulmans veulent le pouvoir, c'est totalement faux! Les Musulmans veulent faire juger les criminels de guerres francais. Une fois le Maghreb libre, puis la France et le reste du sud de l'Europe, les Musulmans retourneront sur la terre de leurs ancetres pour une grande majorité, ce qui fera le malheur des nostalgiques et melancoliques de l'empire colonial francais, et provoquera la mise sous tutelle de la France...
Alors qu'il devrait etre le premier a se rejouir de la chute du CRIF et le communautarisme d'Israel en France... C'est Le probleme francais!
Et pourtant Le Pen etait le premier politique francais a avoir denoncé les attentats de 1995 a Paris comme une manipulation des reseaux sefarades franco-algeriens. En fait, la montée en puissance des reseaux Musulmans en France empechent Bouteflika et les generaux de la DST-DRS et les services francais d'operer normalement, c'est ce qui met en rogne toute la classe politique francaise, les Musulmans empechent directement le financement occulte des principaux politiques francais et donc remettent en cause les elections de 2012 en France. Le 'systeme' envoit le FN au casse pipe, lui meme etant a la recherche d'argent aimerait des financements etrangers (essentiellement africains) ou locaux (CRIF), donc on peut comprendre que si Israel ne met pas la main a la poche le FN disparaitra avant 2012. Or si Israel met la main a la poche c'est pour que le FN soit l'outil de declenchement de la guerre civile en France...
Les Musulmans eux disposent de fonds et bloquent les candidatures de Chevenements, DSK, Montebourg par exemple et d'autres bien sur, la perte de controle au Maghreb indispose 'le systeme' d'ou la HAINE ouverte de toute la classe politique... De la a dire que les Musulmans veulent le pouvoir, c'est totalement faux! Les Musulmans veulent faire juger les criminels de guerres francais. Une fois le Maghreb libre, puis la France et le reste du sud de l'Europe, les Musulmans retourneront sur la terre de leurs ancetres pour une grande majorité, ce qui fera le malheur des nostalgiques et melancoliques de l'empire colonial francais, et provoquera la mise sous tutelle de la France...
Ce n'est pas de la faute des immigrés, ni des Africains, ni des Maghrebins, ni des Musulmans... n'estce pas Zemmour et consorts
Un million de Musulmans devant le Capitol le 4 Juillet 2011, un million de Musulmans devant l'Elysée pour demander le depart du terroriste raciste Sarkozy, voila ce qui decontenance la France-Israel et ses bras armés terroristes a Paris...
Faites votre aliyah criminels de guerres sionistes ou faites vous sauter dans les metros et bus, avions, ce que vous voulez, votre reigne dictatorial tire a sa fin!
La declaration de Le Pen n'est pas un derapage ni une provocation, juste une sortie 'sur demande du systeme' prouvant aux francais que les israeliens de France sont en mode panique totale et que les Musulmans ont su dejouer tous les plans du systeme jusqu'a ce jour, et que le coup de la Obamania en 2007 ne prendra pas avec Marine Le Pen et les Musulmans. Ca n'a rien avoir avec de 'la petite cuisine anti-sioniste', la strategie etant elaborée a long terme et les Musulmans ayant confirmés qu'ils ne participeraient pas au jeu sioniste de la guerre civile en France. Cela veut dire que ni DSK ni Sarkozy ne pourront etre elus ou re-elus dans 'des conditions normales'... Sans argent, Marine Le Pen ne peut rien, en fait le FN est confiné comme tous les autres partis d'extremes droites occidentaux a la lutte pour la defense des interets israeliens en occident, en aidant au demantelement de l'Europe en sous-regions, et en se servant de l'islamophobie comme fond de commerce electoral dont le but principal est de legaliser les croisades, occupations et pillages en terres d'Islaam. Obama a été financé par les sionistes de JP Morgan en 2007, qui financera le FN, sinon le CRIF ?
L'Islaam interdit la corruption meme pour faire le bien, alors israeliens de France et autres pantins du systeme, puisque vous etes si malins, trouvez-vous une autre solution mais l'argent volé aux Musulmans pour vos soirées d'orgies maconniques electorales, et le simulacre de la democratie, c'est fini !
L'Islaam interdit la corruption meme pour faire le bien, alors israeliens de France et autres pantins du systeme, puisque vous etes si malins, trouvez-vous une autre solution mais l'argent volé aux Musulmans pour vos soirées d'orgies maconniques electorales, et le simulacre de la democratie, c'est fini !
Abu Suleyman
Islamic Intelligence
Le retour de l'énième nouveau dérapage de Jean-Marie Le Pen
Alors que sa fille Marine s'emploie à "dédiaboliser" le Front National, son père en remet une couche dans une interview apparemment anodine...
Jean-Marie Le Pen, habitué des dérapages | Montage Le Post
Ca se passe en page 4 de France Soir, qui consacre un dossier aux enfants Le Pen. Caroline, qui a pris ses distances avec son père, Yann, l'artiste de la famille, et Marine, qui en plus d'avoir repris le flambeau familial, a failli être oubliée sur une plage quand elle avait 4 ans.Interrogé dans le quotidien, Jean-Marie Le Pen, 82 ans, devenu président d'honneur du parti, commence par raconter l'ambiance à la maison, le lissage de l'image du FN par Marine, qui est moins chahutée par la presse que lui... Quand soudain, la question" condamnez-vous le communautarisme?" tombe.
Et la réponse qui suit.
"Savez-vous qu'il y a des villes en France qui sont déjà majoritairement étrangères ? Roubaix, 60 % d'immigrés maghrébins ! Si vous attendez le jour où ça brûle pour en prendre conscience, il sera un peu tard. Vous avez vu les foules en Egypte, en Tunisie, en Syrie ? Le jour où vous avez une foule comme ça qui descendra les Champs-Elysées ! Ce n'est rien, pour eux, à la limite, d'avoir 300.000 personnes. Qui les arrêtera ? Et s'ils descendent les Champs-Elysées, ce ne sera pas pour faire joujou. Par exemple, ils veulent sodomiser le Président. Ils se donnent ça comme objectif : arriver jusqu'à la grille du Coq, l'enfoncer, et ensuite " le " sabrer ? Je répète : qui les arrêtera ?"
Une provocation de plus pour l'ancien président du parti d'extrême-droite, qui a pris du champ au sein du FN. Une provocation qui s'ajoute à une longue liste, qui, contrairement à une idée reçue, n'a jamais vraiment cessé. Derniers exemples en date:
- en août 2010, on déterre un documentaire de Public Sénat où Jean-Marie Le Pen déclare: "j'ai acheté une maison de campagne pour permettre à mes enfants qui habitaient le XVe arrondissement de voir des vaches, au lieu des Arabes."
- en août 2010, il estime que "feindre de croire que le maréchal Pétain était responsable de la persécution des juifs pendant la guerre était une pensée scandaleuse"
- en janvier 2011, il déclare, après qu'un journaliste juif de France 24 a été "molesté" par le service d'ordre du parti: "il a dit que c'était parce qu'il était juif qu'il avait été expulsé. Ça ne se voyait ni sur sa carte de presse, ni sur son nez, si j'ose dire."
http://www.lepost.fr/article/2011/04/18/2469501_le-retour-de-l-enieme-nouveau-derapage-de-jean-marie-le-pen.html#xtor=AL-235
Le Maghreb sous control des reseaux racistes dictatoriaux des sefarades sionistes: Apres André Azoulay a Rabat, Larbi Belkheir-BHL en Algerie, Ben Ali le sefarade de Hammam Soussah, voici 'sa femme' du mossad... Le Maghreb est une dictature sefarade sioniste ultra-raciste dirigée par les reseaux juifs sionistes francais depuis Paris
Abu-Suleyman9:32 AMNo comments
VIDEO : Temoignage. Leila Trabelsi était un agent du mossad qui pillait la Tunisie et finançait Tsahal (comme tout le reste des dirigeants du Maghreb de la Mauritanie a l'Egypte)
Un ancien garde du corps du Président tunisien déchu, a dévoilé dans une vidéo publiée sur Facebook depuis quelques jours, que Leïla Trabelsi épouse Ben Ali est un agent du Mossad Israélien depuis 1990...
La même source a affirmé que l’ancienne « Première dame de la Tunisie » avait des liens étroits avec les opérations d’assassinat des leaders palestiniens à Tunis au début des années 90.
L’ancien garde du corps de Ben Ali a insisté dans son témoignage que l’arrestation de « Mohamed Ali Mahjoubi », ancien ministre de l’Intérieur tunisien, sous prétexte d’espionnage pour le compte d’Israël, n’était qu’un acte de fiction, qui œuvrait essentiellement à calmer l’opinion publique tunisienne et internationale.
Il a ajouté, entre autres, que Leïla Trabelsi a recruté en 1991, deux agents de l’Intelligence Tunisienne pour assassiner l’homme d’affaires, Kamel Eltaief, qui était à l’époque, un ami proche de Ben Ali, en raison de son désaccord sur le mariage du Président de la République avec elle. Selon le garde du corps « Le plus surprenant dans cette affaire, fut la réaction de Ben Ali, qui était en relation avec Leila depuis 1984. Ce dernier n’a demandé à Leïla que de se calmer et de ne pas se précipiter en assassinant son ami »
TUNISCOPE, publié le 13/04/2011
Vidéo : L’ex-garde du corps de Ben Ali dévoile : « Leïla Trabelsi est un agent du Mossad israélien »
Un ancien garde du corps du Président tunisien déchu, a dévoilé dans une deuxième vidéo qu’il a publié après la révolution du 14 janvier, que Leïla Trabelsi épouse Ben Ali est un agent du Mossad Israélien depuis 1990.
La même source a affirmé que l’ancienne « Première dame de la Tunisie » avait des liens étroits avec les opérations d’assassinat des leaders palestiniens à Tunis au début des années 90.
L’ancien garde du corps de Ben Ali a relaté dans son témoignage que l’arrestation de « Mohamed Ali Mahjoubi », ancien ministre de l’Intérieur tunisien, sous prétexte d’espionnage pour le compte d’Israël, n’était qu’un acte de fiction, qui œuvrait essentiellement à calmer l’opinion publique tunisienne et internationale.
Il a ajouté, entre autres, que Leïla Trabelsi a recruté en 1991, deux agents de l’Intelligence Tunisienne pour assassiner l’homme d’affaires, Kamel Eltaief, qui était à l’époque, un ami proche de Ben Ali, en raison de son désaccord sur le mariage du Président de la République avec elle. Le plus surprenant dans cette affaire, fut la réaction de Ben Ali, qui était en relation avec Leila depuis 1984. Ce dernier n’a demandé à Leïla que de se calmer et de ne pas se précipiter en assassinant son ami.
Plus de détails dans cette vidéo:
Interview by: Kourosh Ziabari
- According to Salem News, In July 2004 he rashly rejected a plum post-doc at the University of California because it was funded by the 9/11-disinformation-sponsoring CIA-linked Ford Foundation. “In the summer of 2006, Republican state legislators and Fox newscasters demanded that Barrett be fired from his job teaching an introductory Islam class at the University of Wisconsin-Madison, but the University refused to buckle, and Barrett got high marks from his students.”In fall 2006 Barrett began hosting an Internet talk show weekly on Republic Broadcasting Network titled “Truth Jihad Radio.” Twice a week he had another Internet talk show on the Genesis Communications Network called “The Dynamic Duo.”Dr. Barrett is internationally renowned for his well-substantiated researches on the 9/11 which he describes as a false-flag operation and inside job that took place with the foreknowledge of the high-ranking personalities inside the U.S. executive structure.He wrote three articles for the Madison’s Capital Times newspaper in which he tried to reveal the truth behind the 9/11 attacks; however, the newspaper was shortly closed after running his articles.Kevin Barrett kindly accepted my interview request and joined me in an in-depth conversation, answering my questions regarding the 9/11 attacks and the influence of Israeli lobby over the U.S. policymakers. What follows is the complete text of my interview with Dr. Kevin Barrett, journalist, writer and university lecturer.Kourosh Ziabari: You have selected the title “Truth Jihad” for your personal website. Although being functionally and semantically a sublime and precious concept in Islamic thought, Jihad has been constantly vilified and denigrated by the extremist neo-cons and Zionists who want to portray a distorted and black image of Islam. They claim that Jihad is tantamount to terrorism and Muslims who follow the principle of Jihad are terrorists as well; however, the reality is that Jihad is a mobilized, logically sustained and concerted confrontation with those who want to plunder your values and treasures and violate your rights. Although you’re a Muslim convert, you are a Western citizen; however, you have selected an Islamic name for your website. Would you please explain about this selection for me and my readers?Kevin Barrett: Being a Western citizen and a convert does not make me any less of a Muslim. Islam, after all is a deen, a religion and a way of life, not a race or ethnicity.In any case, jihad is a noble religious concept. As you know, the word means “effort” or “striving.” In one sense, jihad is the complement of “Islam” whose root meaning is “surrender” to God. So jihad means to exert effort in the cause of God.One very intense form of effort, exertion or striving in the cause of God is armed struggle in defense of the community. Those who wage this form of jihad risk everything in an all-out struggle in service to the community and to God.Today, Islam as a deen, and the world Muslim community, is under attack. 9/11 was a mass human sacrifice designed to ritually inaugurate a New World Order of global government by satanists and atheists. With Christianity and the other big religions co-opted or neutered, only Islam stands between the perpetrators of 9/11 and their goal of a New World Order. Under these circumstances, is incumbent upon Muslims to wage effective jihad in self-defense and in defense of our religion, and in defense of all of our fellow human beings and our planet, fi sabili llah [in the way of God].After thinking things through, I have concluded that the most effective way that I can wage jihad is by wielding the weapon of truth — especially the truth about 9/11. The 9/11 perpetrators seem to have made several big mistakes and left unmistakable evidence incriminating themselves. Their single biggest mistake, apparently, was failing to demolish World Trade Center Building 7 on the morning of 9/11; presumably due to some logistical problem, they had to wait to demolish it until late that afternoon. Anyone who spends a few minutes informing themselves about WTC-7 must either choose intellectual dishonesty, or admit that 9/11 was an inside job. See: http://www.youtube.com/watch?v=MxmdYOorqs0When Americans and Westerners face the fact that 9/11 was an inside job, their attitude toward Islam, and the New World Order’s war on Islam, changes radically. They realize that they, and Muslims, share a common enemy. They become deserters from the war on Islam, and join the oppressed peoples of the world, and the bearers of the scriptures, in a common struggle for justice.While I am very serious about waging this “truth jihad,” I realize that Western culture fears and loathes the word “jihad.” So I use a technique common in certain forms of comic literature — for example, the novel Don Quixote — of being simultaneously serious and humorous. I make fun of myself by using hyperbole (exaggeration) in order to play the role of the “crazy radical jihadi for truth.” What is most hilarious, and most deeply serious, is that this “crazy radical jihadi” character I’m playing, like King Lear’s fool, is the only sane character in the play, the only one who understands and tells the whole, painful truth. The humor makes my uncompromisingly honest message palatable for Western audiences. As the saying goes, “If you tell the truth, make it funny or they’ll kill you.”By accepting this role, which Allah’s qadr seems to have prepared for me, I am straddling the boundary between Islamic and Western culture, between seriousness and humor, between reality and imagination, in a unique way. As an American Muslim literary scholar with an odd Irish sense of humor, and a whole lot of outrage about 9/11 and the 9/11 wars, this is my way of waging jihad fi sabili llah.KZ: What’s your precise stance on the 9/11 attacks? Do you believe that the U.S. officials had foreknowledge of the incident? Do you think that it was an inside job or a false flag operation? Have you traced any sign of the Israel’s involvement in the attacks?KB: To know means to believe based on sufficient evidence. So I know, not just believe, that 9/11 was a false-flag attack, that many individuals at or near the top of the US Executive Branch, military, and intelligence apparatus were complicit in the attack, and that the state of Israel and its American agents were heavily involved. This is the inescapable conclusion of anyone who reads David Ray Griffin’s books on the subject, alongside Bollyn’s Solving 9/11, with an open mind.KZ: Your publication “Bin Laden’s Dead, the Tape is Phony” is considered to be the first pro-9/110-truth op-ed ever written and published in a mainstream media outlet. You have written three such op-eds in “Capital Times” of Madison. Why don’t the mainstream media publish op-eds and articles revealing the truth of 9/11 attack? Why do they shun the publication of materials which are critical of the mainstream interpretation of the attacks?KB: The American mainstream media are owned by just a few huge corporations, and thoroughly penetrated by the CIA. Google “Operation Mockingbird”. The owners and key decision-makers of these outlets are disproportionately Jewish and pro-Zionist (see Philip Weiss’s “Do Jews Dominate in American Media? And So What if We Do?”). Deep down inside, a great many of these Zionists suspect the truth about 9/11, and are terrified that if revealed it could trigger an anti-Jewish pogram and/or the destruction of Israel. Additionally, many Americans, Jewish and otherwise, who are not Zionists, feel threatened by the possibility that the truth about 9/11 would reveal them as fools, and perhaps even annihilate their whole world-view. It is difficult for journalists who are trained to believe that America is an exceptional nation, and that America’s leaders always have good intentions, to believe that their own leaders would conspire in the ritual slaughter of thousands of their own people. The few who are cynical enough to realize how evil their leaders are, are also cynical enough to know on which side their bread is buttered. Everyone in the media knows that breathing a word of truth about 9/11 will kill your career. It may not be coincidental that shortly after publishing my three 9/11 truth op-eds, the Capital Times was closed down by the company that owned it, leaving Madison with only one newspaper: The lying, corrupt Wisconsin State Journal.KZ: In October 2004, the 9/11 hero William Rodriguez filed a lawsuit against the then President George W. Bush and 155 other parties and accused them of complicity in the 9/11 attacks. He claimed that the Twin Towers were devastated by means of “controlled demolitions” which the members of New York fire department were ordered on instructions of the CIA. Is it true that FDNY conspired with Larry Silverstein under the patronage of CIA to deliberately destroy the Twin Towers?KB: The short answer is “yes.” But it should be noted that the NY Fire Department was not complicit as a whole department. Rather, its leadership is penetrated by the CIA and perhaps Mossad, in the same way that state governments, state and local police departments, the FBI and other agencies are penetrated by the CIA and other intelligence agencies. According to Jesse Ventura, upon his inauguration as Governor of Minnesota, a group of state government officials who were also undercover CIA officers summoned him to a briefing in which it was made clear who was really running the State of Minnesota. The FDNY is undoubtedly infiltrated as well. Larry Silverstein’s hesitation in mentioning the “er…Fire Department Commander” who decided to “pull” WTC-7 suggests that this “FDNY Commander” was actually a high level intelligence operative whose job may have included a cover position in FDNY.KZ: Physicist Dr. Crockett Grabbe has pointed out in a 2007 article that the NIST account of the 9/11 attacks has been thoroughly erroneous, unrealistic and fallacious. He has pointed out that “the rapidly expanding huge concrete dust clouds from the towers, the very-quick appearance of multiple squibs on all 3 collapsing buildings, and the destruction of hundreds of autos for several blocks around the World Trade Center from these squibs” indicate that the Twin Towers did not simply collapse as a result of the planes crashing into the towers, but due to explosive materials. Jim Hoffman’s article also attests to the same fact and admits the presence of unignited aluminothermic explosives in dust samples from the Twin Towers, whose chemical signature matches previously documented aluminothermic residues found in the same dust samples. What does this fact signify? Who should be held accountable if we admit that the explosive materials brought down the Twin Towers?KB: Everyone who is lying about it and who should know better — meaning the entire GW Bush Administration, the top levels of the military and intelligence command, all of the NIST people responsible for the scientific fraud represented by NIST’s reports on the WTC, and a great many others (see www.whodidit.org/) should be immediately arrested and aggressively interrogated, with relatively leniency offered in exchange for the whole truth delivered in a timely manner. If our judicial system cannot do this, citizens, including honest police and military, should arm themselves in preparation to make citizens arrests in what will amount to a second American revolution. Likewise, foreign nations ought to demand the truth about 9/11, and to cut off all relations with the USA until war crimes prosecutions reveal the full truth about 9/11 and the 9/11 wars.KZ: You are a founding member of the Muslim-Jewish-Christina Alliance which is aimed at improving interfaith dialogue, coexistence and understanding in light of the 9/11 events. It’s a very fantastic goal to bring together the followers of divine religion and improve mutual understanding and peaceful coexistence between them; however, there are people who don’t tolerate this religious convergence and want to sow the seeds of incompatibility, dissention and strife between the Muslims, Jews and Christians. They are extremist and radical conservatives who follow the Marx’s viewpoint that religion is the “opium of masses”, hence downgrading interfaith dialogue and undermining it. How is it possible to realize an all-out, all-encompassing interfaith dialogue while the media moguls, hawkish statesmen and warmongering politicians want to bring about conflict and disagreement between the followers of divine religions?KB: That is a very good question! I am disappointed at the slow progress of 9/11 truth in the Jewish and Christian communities, and by the failure of the global Muslim community to offer its full support to the 9/11 truth movement. The New World Order atheists and satanists have cleverly pitted the revealed religions against each other, while fostering an atmosphere of hopelessness and despondency that prevents many from taking action. Since Muslims by and large are better acquainted with the facts, both about 9/11, and about the brother- and sisterhood between good followers of the revealed religions, I think Muslims need to take the initiative in reaching out to those Christians and Jews who will listen. An excellent resource is the work of Mark Siljander, a conservative Christian who has come to understand the considerable similarities between Islam and Christianity. http://www.marksiljander.com/KZ: The United States and its European allies invaded two Muslim countries following the 9/11 attacks under the pretext of eradicating terrorism and combating religious fundamentalism in these countries. They branded Iran as a part of the so-called Axis of Evil and threatened Tehran of a military strike several times during the years since 9/11 attacks. Who is, in your view, the real terrorist? Who has spread violence and unrest in the Middle East? Does the United States have enough credibility and reputation among the nations of the region to assert that it looks for their well-being and safety? Who has murdered 1 million Iraqis in 8 years and displaced thousands of others? Who turned Afghanistan into the world’s number one smuggler of narcotics and drugs? Overall, what’s your estimation of the military expedition of the United States to the region and its consequences?KB: The question answers itself! Seriously, the US completely lacks credibility and moral authority, and has no business threatening anybody, or even offering anybody advice, until it solves its internal problems, starting with the crime of 9/11. The US and its psychopathic settler colony, Israel, should leave the Middle East and prepare to pay trillions in reparations to the people of that ravaged region. So who will fill the vacuum? Iran and Turkey are the two countries in the region that have developed a degree of moral authority and leadership, and their respective forms of Islamic democracy will be the obvious models as the US-puppet Arab dictators fall. I hope these two great Islamic democracies will engage in close cooperation rather than competition, perhaps leading to the restoration of the caliphate in the form of a loose federation that would eventually expand to include all of the Muslim-majority countries.KZ: What’s your estimation of the plight of Palestinian people under the Israeli occupation? We already know that both sides of the Israeli-Palestinian conflict claim that the Land of Israel historically belongs to them and that they are the genuine inhabitants of the Land and should be allowed unrestricted freedom to live in a state which they’ve been endowed with by the Almighty God. Who says the truth? Who is righteous in this conflict? Do the Israelis have the right to occupy the Palestinian lands under the pretext that six million Jews were massacred by the Nazi regime in the Second World War? What’s your take on that?KB: Clearly, whatever the Germans did to the Jews cannot possibly justify the theft of even one square foot of Palestinian land. Those struggling against Zionism, including the real Jews of Naturei Karta, are the righteous ones in this conflict. I believe that Zionism’s days are numbered, and that the Palestinians will reclaim their land within my lifetime or my children’s, God willing.KZ: Please tell us a little about the situation of press freedom in the West. We are usually told that the American media are unrestrictedly free to publish materials critical of the government and propagate ideas which the regime is not content with. Is it true that the United States, as proclaimed by former President Bush, is a “beacon of freedom” with equal rights for the minorities, political dissidents and non-conformist thinkers?KB: Here in the USA, those of us in the genuinely alternative media are remarkably free to express ourselves. I can say nearly anything I want to say on my radio shows and in my blog posts. But the “genuinely alternative media” is kept very small and under-funded. When someone from the genuinely alternative media develops a broad audience, like Alex Jones, he will be pressured to tone it down — especially by the Zionists. It’s no accident that the one line Alex Jones will not cross is the borderline of anti-Zionism. Because he has such a large audience, if Alex Jones were to try to steer his audience toward anti-Zionism, something bad would probably happen to end his career, and perhaps his life.It does seem strange that the biggest limit on press freedom here concerns speaking out against Zionist interests. Helen Thomas and others have found that out the hard way. In today’s USA, it is much easier to criticize American interests and get away with it than to criticize Zionism. Apparently the Zionists have the USA in a stranglehold, a real death-grip, thanks primarily to the 9/11 coup d’état. And they are doing their best to force the US into a war against Iran. Such a war would serve Israeli interests, but badly damage American interests, and the interests of humanity. So far, the American leadership has refused to take this suicidal step. By helping educate the American people about 9/11 and other Zionist false-flag attacks, and by helping them free themselves from Zionist control and Zionist conditioning, we can help save both the Iranian and American people from a lot of unnecessary suffering.______________________
- Kevin Barrett is a renowned American journalist, writer and former university lecturer. He has taught English, French, Arabic, American Civilization, Humanities, African Literature, Folklore, and Islam at colleges and universities in the San Francisco Bay area, Paris, and Madison, Wisconsin. Being a Muslim convert, Dr. Barrett is a founding member of the Muslim-Jewish-Christian Alliance (MUJCA) and member of the Scientific Panel for the Investigation of 9/11 (SPINE).
EVOLVING STORY: Israeli Ambassador Leaves Cairo Amid Speculations of Opening Egypt’s Border with Gaza Soon
“Egypt doesn’t need investment from the enemy” says Egypt’s minister of finance.
“Egypt’s peace treaty with Israel should not be taken for granted” says Egypt’s foreign minister.
Dr. Ashraf Ezzat
Ousting Mubarak should not be viewed as only an end to decades of corruption and autocratic domestic Egyptian policy but also to the equally corrupt foreign policy. A considerable share of this has-to-change policy is the Egyptian-Israeli’s.Peace treaty misinterpreted
Signing a peace treaty with Israel doesn’t mean that Egypt should keep silent about the Israeli aggression and the ongoing daily grab of the Arab land in Palestine. It doesn’t mean watching a big Arab country like Iraq shamefully dismantled without moving a finger.It doesn’t mean approving of the ethnic cleansing of Palestinians and tightening the inhuman blockade on Gaza. It doesn’t mean turning a blind eye to the hostile wars of Israel in Lebanon and Gaza. And it certainly doesn’t mean that the only comment any Egyptian foreign secretary could make concerning Israel’s wrongdoings is, “see no evil, hear no evil”.Changing tones
Why did a relatively poor country like Egypt deprive it’s people of critically needed foreign exchange, for the benefit of a country that could afford to have one of the largest weapons of mass destruction stockpiles?
On Friday April 8, Thousands of angry Egyptians, on hearing the Israeli news of the latest military attacks on Gaza, marched to the Israeli embassy in Cairo and practically besieged the building with protesters. They not only denounced the Israeli attacks but also demanded the Israeli ambassador to be expelled and the instant freeze of the supply of Egypt’s natural gas to Israel.For more articles by Dr. Ashraf Ezzat visit his websiteRelated Posts:- BREAKING NEWS: Israeli Embassy in Cairo Under Siege
http://www.veteranstoday.com/2011/04/19/evolving-story-israeli-ambassador-leaves-cairo-amid-speculations-of-opening-egypt%E2%80%99s-border-with-gaza-soon/
The invasion of Libya will provoke the fall of the french-israeli terrorist networks in North Africa, the destitution of Tantawi in Egypt, the destruction of the Algerian army and the destabilisation of Sarkozy in France this summer
UK Sends In Troops As Ground Invasion Of Libya Accelerates
Pretext for deeper intervention required as globalist Al-Qaeda-backed rebels being soundly trounced by Gaddafi forces
Paul Joseph Watson
Prison Planet.com
Tuesday, April 19, 2011
Unleashing yet another deft salvo of Orwellian doublespeak, the British government announced today that it would be sending in military forces to “help” Libyan rebels while still insisting that it is not sending in military forces, as the EU gears up to dispatch a further 1,000 troops, also under the dubious pretense of preventing humanitarian suffering.
Now that the globalists’ Al-Qaeda backed rebel forces are getting soundly trounced by Gaddafi’s army, western powers have embarked on a propaganda crusade to create a pretext for a ground invasion, despite the fact that it directly violates their own UN resolution. By sending in scout parties of troops, the globalists are desperately trying to goad Gaddafi into attacking so-called “peacekeepers” so that a case for wider intervention can be concocted.
Following the EU’s announcement that it is seeking UN authorization to dispatch 1,000 troops into the country whose job it will be to “secure sea and land corridors inside the country,” the British government announced today that special military officers will be sent into Benghazi to “help the fight against Colonel Muammar Gaddafi.”
“The extra personnel will add to a UK diplomatic team that is already liasing with rebel leaders in the eastern city,” reports Sky News.
Conservative MP John Baron said that the latest decision “tantamounts to regime change,” and slammed Foreign Secretary William Hague for not holding a second debate in Parliament.
Of course, the fact that British Special Forces, along with American and French troops, were already on the ground in February in Libya training rebel forces before the “no fly zone” was even voted on last month has been completely overlooked.
(ARTICLE CONTINUES BELOW)
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Despite dubious claims that the role of British military assets will be to teach rebels “how not to get killed,” as we have documented, the entire “humanitarian” ruse that has been used to sell the aggressive act of war is a complete fabrication. The EU has made it clear that if their forces are impeded in any way from taking over entire regions of the country, they will attack Gaddafi’s troops.
Figures provided by Human Rights Watch prove that Gaddafi has not embarked on a deliberate policy to massacre innocent people. After two months of warfare, just 257 people in Misurata, a city with a population of 400,000, have been killed. Of the 949 wounded, just 22 are women, less than 3 per cent.
As University of Texas Professor Alan J. Kuperman writes in the Boston Globe, “If Khadafy were indiscriminately targeting civilians, women would comprise about half the casualties.”
In addition, a mission by the British Civilians For Peace in Libya organization found “no evidence” that Colonel Gaddafi’s forces had attacked, bombed or killed any civilians in western Libya, after the group spent a week touring Tripoli and other areas in the country.
“In their interim findings, the campaign group claimed they had been able to “corroborate civilian casualties and fatalities due to Nato bombing” but “could find no evidence that three areas of Tripoli cited in UN resolution 1973 had been subjected to government forces bombardment,” reports Sky News.
Globalist forces are now fully committed to a ground invasion and destabilization campaign in Africa’s richest oil country, and they will not stop at manufacturing any pretext to oversee regime change in Libya. A staged attack on western interests either domestically or abroad will be blamed on Gaddafi, or a new humanitarian hoax in a similar vein to Kuwaiti incubator babies or Serbian death camps will be invented as a means of securing a second UN resolution to completely ransack the country and overthrow Gaddafi.
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Paul Joseph Watson is the editor and writer for Prison Planet.com. He is the author of Order Out Of Chaos. Watson is also a regular fill-in host for The Alex Jones Show.
http://www.prisonplanet.com/uk-sends-in-troops-as-ground-invasion-of-libya-accelerates.htmlGuerre civile en France : guerre totale entre mafia nationalo-gaulliste et mafia atlanto- sioniste implantée par les reseaux americano-israeliens
La guerre secrète en France
par Daniele Ganser*S’il est un secret bien gardé en France, c’est celui de la sanglante guerre que les services secrets anglo-saxons ont conduit durant soixante ans à Paris pour maîtriser la vie politique nationale. En révélant les péripéties de cet affrontement historique, l’historien suisse Danièle Ganser souligne le rôle du gaullisme dans le projet national français : d’abord soutenu par la CIA pour revenir au pouvoir, Charles De Gaulle parvient à un consensus politique avec ses anciens camarades résistants communistes à propos de la décolonisation, puis chasse l’OTAN. Il s’ensuit un conflit interne dans les structures secrètes de l’État ; conflit qui se poursuit encore.Les temps ont changé : Nicolas Sarkozy et Alain Bauer. M. Sarkozy est le beau-petit-fils de Franck Wisner, fondateur du Gladio.
Cet article fait suite à :
1. « Quand le juge Felice Casson a dévoilé le Gladio… »
2. « Quand le Gladio fut découvert dans les États européens… »
3. « Gladio : Pourquoi l’OTAN, la CIA et le MI6 continuent de nier »
4. « Les égouts de Sa Majesté »
5. « La guerre secrète, activité centrale de la politique étrangère de Washington »
6. « La guerre secrète en Italie »
L’invasion et l’occupation de son territoire par l’armée allemande pendant la seconde guerre mondiale demeure le plus grand traumatisme de l’histoire moderne de la France. Le 14 juin 1940, Paris tombait entre les mains des nazis. Tandis que les sympathisants de l’extrême droite au sein de l’armée et des élites politiques, partisans du maréchal Philippe Pétain, pactisaient avec l’occupant et installaient un gouvernement de collaboration à Vichy, le général Charles de Gaulle se réfugia à Londres et déclara aux Français qu’il représentait l’unique gouvernement légitime de la France. De Gaulle insista pour que continue la guerre contre l’occupant. Afin de collecter des renseignements, d’assurer la liaison avec les mouvements de résistance locaux et d’organiser des opérations de sabotage en territoire ennemi, il fonda à Londres le Bureau Central de Renseignement et d’Action. Les agents du BCRA étaient parachutés au-dessus de la France pour effectuer leurs missions clandestines au prix de nombreuses vies. Dans ses missions, son entraînement et son équipement, le BCRA, qui fut dissous avant la fin de la guerre, préfigurait l’armée secrète française à laquelle il donna de nombreux combattants. Après le débarquement allié de Normandie le 6 juin 1944 et la libération de la France par les Américains, le général de Gaulle fit une entrée triomphale dans Paris et prit la tête de l’État. Le maréchal Pétain qui avait collaboré avec Hitler fut condamné à mort avant d’être gracié et emprisonné à vie.Avec la fin de la seconde guerre mondiale naquit la IVe République Française (1946-1958), caractérisée par une instabilité politique et militaire et par les luttes d’influence entre les différents partis. [1] À gauche, le parti communiste français (PCF) jouissait d’une grande popularité, due notamment à son rôle dans la Résistance sous le régime de Vichy : « Le PCF avait acquis un prestige immense et une sorte d’autorité morale pour avoir été le fer de lance de la Résistance (...) son patriotisme était incontesté ». [2] À droite, les collaborateurs de Vichy au sein de l’armée et des milieux industriels et d’affaires ne supportaient pas l’idée de voir la France tomber sous la coupe du communisme, que ce soit par un coup d’État ou par une victoire du PCF lors d’élections démocratiques. Mais surtout, les États-Unis et la Grande-Bretagne étaient fermement opposés au PCF qu’ils considéraient comme inféodé à Moscou. C’est pourquoi, à l’instar de ce qui arriva en Italie, une guerre secrète fut aussi menée en France après 1945, opposant les membres du PCF et des syndicats de gauche d’une part et la CIA et des éléments des appareils politique, militaire et policier français d’autre part.« Tout d’abord, ils [la CIA] cherchent à empêcher la gauche d’accéder au pouvoir et surtout à éviter que les communistes entrent au gouvernement. Pour la CIA c’est évidemment la priorité des priorités, et cela vaut pour tous les pays de l’Alliance Atlantique », expliqua un jour l’ancien agent de la CIA Philip Agee. [3] En effet, dans aucun pays d’Europe, à l’exception de l’Italie, les communistes n’étaient aussi influents que dans la France d’après-guerre. Washington redoutait que Moscou n’ordonne au PCF de s’emparer du pouvoir par un coup d’État. Toutefois, Staline n’encourageait pas les communistes français dans cette voie et, bien que parmi les plus jeunes, d’entre eux certains rêvaient d’un destin plus épique, l’ancienne et institutionnelle direction du PCF n’envisageait pas de prendre le pouvoir par la force. Ses membres devinaient à raison qu’ils perdraient ainsi leur légitimité, s’ils n’étaient pas tout simplement balayés par l’armée états-unienne, qui était encore stationnée en France au lendemain de la libération. Le PCF avait plus à gagner à se conformer aux procédures démocratiques.De Gaulle avait nommé deux ministres communistes dans son nouveau gouvernement et était parvenu dans le même temps, en novembre 1944, à convaincre les mouvements de résistance communistes de rendre les armes en échange de la promesse d’élections démocratiques et équitables. Les municipales du printemps 1945 se soldèrent par une victoire du PCF qui s’assura 30 % des voix. Les deux autres partis en course, le nouvellement fondé Mouvement Républicain Populaire et les socialistes français arrivèrent deuxième et troisième, recueillant respectivement 15 et 11 % des suffrages. Cette tendance se confirma lors des premières élections nationales du 21 octobre 1945 où, avec 26 %, le PCF obtint 160 sièges à l’Assemblée Constituante, contre 142 pour les socialistes (24 %), le MRP arrivait dernier avec 23,6 %. Ensemble, les deux partis de gauche détenaient une courte majorité.Malgré la victoire sans appel du PCF et les promesses qu’il avait faites, de Gaulle refusa de confier les ministères-clés de son gouvernement aux communistes. Ceux-ci protestèrent vigoureusement en ne se voyant attribuer que 4 portefeuilles : l’Économie, l’Armement, l’Industrie et le Travail, le secrétaire général du PCF Maurice Thorez étant nommé ministre d’État. Les communistes usèrent de leur tribune au Parlement pour dénoncer la guerre que menait alors la France pour reconquérir l’ancienne colonie d’Indochine. Lors d’un débat à l’Assemblée nationale, la parlementaire Jeannette Vermeersch affirma que, dans les villages embrasés du Vietnam, les soldats français « se rendaient coupables des mêmes atrocités » que les nazis quelques années seulement auparavant. Cette remarque provoqua un tollé dans l’hémicycle et le Président lui répondit en ces mots : « Madame, je vous le dis poliment (...) c’est une injure intolérable que vous faites à cette Assemblée et à la Nation ! » Comme Vermeersch insistait, il lui déclara : « Madame, je n’aurais jamais cru qu’une femme fût capable d’une telle haine ». Ce à quoi Vermeersch répliqua :« Oui, je ressens de la haine quand je pense aux millions de travailleurs que vous exploitez. Oui, je hais la majorité de cette Assemblée ! » [4].Les membres conservateurs de la société française furent très inquiets du radicalisme du PCF et outrés lorsque les communistes, en réaction à leur faible représentation au sein du gouvernement, firent deux propositions de lois, l’une visant à limiter les pouvoirs de l’exécutif, l’autre à réduire le budget de la Défense de 20 %. L’adoption de ces deux lois par le Parlement à majorité communiste conduisit de Gaulle à présenter solennellement sa démission, le 20 janvier 1946. Mais la lutte pour le pouvoir se poursuivit, le PCF proposant un partage des ministères entre communistes et socialistes, ce qui n’aurait été qu’une juste conséquence de l’opinion exprimée démocratiquement par les Français dans les urnes. Cependant les socialistes s’y refusèrent. Ils comprenaient clairement que la France, à l’instar de l’Italie, ne jouissait à l’époque que d’une souveraineté limitée, et que les USA n’auraient pas accordé à un régime gauchiste le Plan Marshall de relance économique dont le pays avait tellement besoin.La position de la Maison-Blanche s’opposait de plus en plus avec la volonté exprimée démocratiquement par le peuple français qui plébiscita une fois de plus le PCF lors des élections nationales de 1946, lui offrant le meilleur score de son histoire, 29 %, tandis que le MRP et les socialistes accusaient, eux, un léger recul. La tentation et l’influence du communisme en France demeuraient une réalité. En termes d’importance, le PCF n’avait qu’un seul équivalent dans toute l’Europe de l’Ouest : le puissant PCI en Italie. En Suisse, le parti communiste avait été déclaré illégal, son homologue britannique n’était qu’une petite cellule placée sous la domination du parti travailliste tandis qu’en Belgique, si les communistes étaient comparativement plus influents ils n’occupaient que des postes mineurs au gouvernement. Le PCF, quant à lui, revendiquait près d’un million de membres. Son organe central, L’Humanité, était, avec son édition Ce Soir, le journal le plus lu en France, et le parti contrôlait les principales organisations de la jeunesse (y compris l’« Union des Jeunesses Républicaines ») ainsi que les plus grands syndicats de travailleurs (notamment la Confédération Générale du Travail, CGT).L’ambassadeur états-unien à Paris, Jefferson Caffery, un anticommuniste fervent, envoyait, semaine après semaine, des rapports toujours plus alarmant au Président Truman. Washington et les services secrets étaient convaincus de la nécessité de livrer une guerre secrète afin de défaire le PCF. Le 26 novembre 1946, le général Hoyt Vandenberg, directeur du CIG (future CIA), adressa à Truman un mémorandum l’avertissant que sa puissance permettrait au PCF de prendre le pouvoir dès qu’il le déciderait : « En excluant la possibilité qu’un gouvernement puisse être formé sans la participation des communistes, l’ambassadeur Caffery soutient (...) que les communistes ont acquis assez de poids pour s’emparer du pouvoir quand ils jugeront opportun de le faire ». Vandenberg soulignait que, d’après les services de renseignement états-uniens, le PCF n’avait toutefois pas l’intention d’accéder au pouvoir par un coup d’État. « Leur renoncement à s’emparer du pouvoir par ce moyen s’explique par le fait (1) qu’ils préfèrent y parvenir par des moyens légaux et (2) que ce serait contraire à la politique actuelle du Kremlin. » [5]Le Plan Bleu
À l’initiative des Forces Spéciales états-uniennes et des SAS britanniques, une armée secrète fut bâtie en France sous le nom de code « Plan Bleu », avec pour mission d’empêcher clandestinement le PCF d’accéder au pouvoir. En d’autres termes, le Plan Bleu devait contrer la Menace Rouge. Victor Vergnes, un vétéran de cette armée secrète, se souvient que l’impulsion était venue des Britanniques au lendemain de la guerre. « Je vivais alors à Sète, dans la maison du commandant Benet, un officier du DGER qui avait effectué des missions en Inde. De nombreuses réunions se tenaient dans cette maison à l’époque. » Les SAS, spécialistes des guerres secrètes, prirent contact avec le jeune service de renseignement français, la Direction Générale des Études et Recherches (DGER), et convint avec lui de l’installation d’une armée secrète dans le nord-ouest de la France, en Bretagne. « Un jour », se souvient Vergnes, « après avoir reçu la visite du lieutenant Earl Jellicoe des SAS, il me dit : “On est en train de bâtir une armée secrète, surtout dans la région de Bretagne” ». [6]Les cellules de cette armée secrète essaimèrent bientôt à l’ensemble du territoire. Elle comptait dans ses rangs de nombreux agents et officiers de la DGER. Il faut signaler que la DGER employa, sous la direction d’André Devawrin, des anciens membres de la Résistance communiste. Aux yeux des agents les plus conservateurs et surtout des États-uniens, leur présence constituait un risque évident pour la sécurité, surtout lorsqu’il s’agissait de missions top secrètes visant les communistes français, comme l’Opération Plan Bleu. La DGER fut donc démantelée en 1946 et remplacée par un nouveau service secret militaire, farouchement anticommuniste celui-là, le SDECE, dirigé par Henri Alexis Ribière. Avec le remplacement de la DGER par le SDECE, c’est une bataille importante de la guerre secrète qui fut perdue par les communistes qui héritèrent d’un adversaire bien plus dangereux. Des anticommunistes formés en Grèce lors de la guerre civile furent recrutés par le SDECE qui marqua ainsi un net virage à droite. « Les Anglo-Américains étaient en contact étroit avec les conspirateurs, surtout avec Earl Jellicoe, qui venait de rentrer d’une campagne anticommuniste en Grèce. » [7].Pendant que la France était paralysée par des grèves massives à l’initiative des communistes, les agents du Plan Bleu récoltaient secrètement des fonds auprès des riches industriels afin de financer leur guerre secrète. « J’ai rencontré les frères Peugeot dans leurs bureaux », raconte Vergnes sur ses contacts avec l’industrie automobile. « Nous discutions de ce qu’il conviendrait de faire en cas de grèves et d’occupations généralisées des usines. Nous avons travaillé pendant deux mois à l’élaboration d’un plan d’action détaillé. Nous étions divisés en sections et disposions de voitures, de garages et d’hôtels. » [8] Quand eut lieu une grève importante soutenue par le PCF et la CGT aux usines Renault, la tension redoubla dans le pays. Le Premier ministre socialiste Paul Ramadier ordonna un gel des salaires en totale contradiction avec les revendications des travailleurs qui réclamaient de meilleures rémunérations. La situation tournait au bras de fer. Les communistes votèrent contre le gel des salaires proposé par Ramadier tandis que les socialistes tentaient de le dissuader de démissionner, sur quoi, le 4 mai 1947, dans une manœuvre surprenante, il renvoya, en sa qualité de Premier ministre, tous les communistes de son gouvernement. Stupéfaits, ceux-ci prirent la nouvelle sans broncher et acceptèrent ce départ, convaincus qu’il ne pouvait être que temporaire. Cependant, les communistes ne devaient pas réintégrer le Conseil des ministres avant plus de 30 ans. Ce n’est que plus tard que l’on découvrit que Washington était impliqué dans cette manœuvre. « Le général Revers, chef d’état-major, révéla que le gouvernement américain avait fait pression sur Ramadier pour que celui-ci renvoie les ministres du PCF. » En outre, « les socialistes discutaient de la question au préalable avec l’ambassadeur Caffery » qui fit clairement comprendre aux socialistes français que l’aide économique des États-Unis ne serait pas fournie tant que les communistes resteraient au gouvernement. [9]Un mois après avoir démis les ministres du PCF de leurs fonctions, les socialistes français s’en prirent à la droite et à la CIA et exposèrent au grand jour l’existence de l’armée secrète Plan Bleu. Le 30 juin 1947, le ministre de l’Intérieur socialiste Édouard Depreux leva le secret et annonça à la stupeur générale qu’une armée clandestine de paramilitaires de droite avait été bâtie en France à l’insu de la classe politique et avec pour mission de déstabiliser le gouvernement français. « Vers la fin de l’année 1946, nous avons appris l’existence d’un réseau de résistance brune, composé de combattants d’extrême droite, de collaborateurs de Vichy et de monarchistes », expliqua Depreux. « Ils avaient un plan d’action secret baptisé “Plan Bleu”, qui devait être appliqué vers la fin du mois de juillet ou le 6 août [1947]. » [10].Selon les déclarations lourdes d’implications du ministre de l’Intérieur, la CIA et le MI6 avaient projeté, en collaboration avec des paramilitaires français, un coup d’État pour l’été 1947. Ces révélations entraînèrent une série d’arrestations et d’investigations. Parmi les conspirateurs interpellés figurait le comte Edmé de Vulpian. Sa propriété de « La Forêt », près de Lamballe, en Bretagne, avait servi de quartier général pour les derniers préparatifs du putsch. Le commissaire chargé de l’enquête, Ange Antonini, y découvrit « des armes lourdes, des ordres de bataille et des plans d’opérations ». Ces documents permirent d’établir que, dans le cadre du Plan Bleu, les conspirateurs, qui cherchaient à détériorer le climat politique déjà tendu en France, avaient planifié des actes de terrorisme dont ils prévoyaient d’accuser la gauche afin de créer les conditions favorables à leur coup d’État, une « stratégie de la tension » déjà pratiquée en Grèce, en Italie et en Turquie. « Ils avaient même prévu d’assassiner de Gaulle afin d’exacerber le mécontentement public », ajoute Roger Faligot, un spécialiste français des services secrets. [11]Si elles admettent qu’une guerre secrète avait bel et bien été financée en France au lendemain de la guerre, d’autres sources nient formellement la thèse du coup d’État de 1947. « En révélant l’existence du Plan Bleu, Depreux cherchait à atteindre la droite, après avoir déjà porté un coup à la gauche », déclara Luc Robet, qui fut lui-même personnellement impliqué dans la conspiration, en faisant référence au renvoi des ministres communistes du gouvernement le mois précédent. « En outre, c’était une tentative pour affaiblir l’armée française, qui avait tendance à agir de son propre chef. » [12] Étonnamment, l’enquête sur l’implication du SDECE fut confiée au directeur du SDECE lui-même, Henri Ribière. Il conclut que la culpabilité incombait à la CIA et au MI6 qui avaient promu le Plan Bleu, bien qu’ils n’aient apparemment jamais projeté de renverser le régime en place. « Les armes découvertes dans tout le pays avaient été payées par Londres et Washington. Cependant elles avaient été fournies dans le but de résister aux communistes, et non de fomenter un coup d’État », conclurent les enquêteurs. [13]Sur une suggestion de l’ambassadeur Jefferson Caffery, qui supervisait étroitement la guerre secrète contre le communisme en France, la CIA, suite aux manœuvres qui avaient conduit au départ des communistes du gouvernement fin 1947, visa ensuite la CGT, la colonne vertébrale du communisme français. Dans son mémorandum adressé au Président Truman, le général états-unien Vandenberg soulignait à juste titre que les « moyens d’action [des communistes] par la force ou la pression économique à travers la CGT, comme l’indique l’ambassadeur Caffery, les garantissent principalement contre une exclusion du gouvernement ». [14] La CIA parvint à créer un schisme au sein de la CGT dominée par les communistes, en écartant les modérés de Force Ouvrière, qu’elle finançait, au début des années cinquante, à hauteur de plus d’un million de dollars par an. [15] Cette opération affaiblit considérablement le PCF.Dernière cible dans cette guerre secrète et non des moindres, la police française subit elle aussi les attaques de la CIA. Après que les ministres communistes eurent quitté le gouvernement, l’ensemble de l’administration fut purgée de ses éléments d’extrême gauche, tandis que des anticommunistes fervents étaient promus au sein des forces de police. Parmi eux, le commissaire Jean Dides, qui avait collaboré avec l’OSS pendant la seconde guerre mondiale, fut nommé à la tête d’une police secrète anticommuniste formée de paramilitaires et dépendant du ministre de l’Intérieur Jules Moch. L’ambassade des États-Unis se réjouit des progrès réalisés et, début 1949, câbla au département d’État qu’afin de « combattre la menace communiste, la France a organisé des cellules de policiers peu nombreux mais efficaces (...) L’Italie est également en train de mettre en place des escadrons de police anticommuniste sous le contrôle du ministre de l’Intérieur Mario Scelba, en faisant appel aux cadres de l’ancienne police fasciste. » [16]Paix et Liberté
Avec d’autres dirigeants des forces de police anticommunistes engagées dans la guerre secrète en Europe de l’Ouest, Dides participa régulièrement aux réunions de « Paix et Liberté », une structure contrôlée en sous-main par la CIA et conduite par l’anticommuniste français Jean-Paul David. [17] L’historien états-unien Christopher Simpson estime que les unités d’action clandestines telles que « Paix et Liberté » furent fondées et financées par la CIA pendant la guerre froide à raison de « facilement plus d’un milliard de dollars chaque année ». [18] Avec des ramifications dans plusieurs pays européens, « Paix et Liberté » se chargeait de mener les opérations de guerre psychologique en Europe de l’Ouest conçues par la CIA et de répandre les idées anticommunistes en imprimant des affiches, en finançant une émission de radio, en diffusant des tracts et en organisant des manifestations ponctuelles. La branche italienne baptisée « Pace e Liberta » était dirigée Edgardo Sogno et avait son quartier général à Milan. En 1995, l’enquête sur le réseau Gladio permit de découvrir que Paix et Liberté avait agi sous les ordres directs de l’OTAN. Le ministre des Affaires étrangères français Georges Bidault aurait suggéré en 1953, lors d’une réunion du Conseil Atlantique de l’OTAN, que Paix et Liberté procède à une réorganisation des services de renseignement de l’OTAN et serve de base et de moteur à la coordination des actions internationales menées contre le Kominform. [19] Dans son histoire de l’influence des USA sur la France d’après-guerre, Irwin Wall considéra que, aux côtés de Force Ouvrière, « Paix et Liberté représentait le principal exemple d’une organisation anticommuniste populaire promue par la CIA dans la France des années cinquante ». [20]Rose des Vents
La révélation de l’existence du Plan Bleu et son interruption en 1947 ne mit pas un terme à la guerre secrète contre le communisme. Bien au contraire, le Premier ministre socialiste Paul Ramadier fit en sorte que ses loyaux dirigeants au sein des services secrets militaires ne soient pas éclaboussés par le scandale. Quand la tempête fut passée, fin 1947, il ordonna à Henri Ribière, le directeur du SDECE, et à Pierre Fourcaud, son adjoint, de mettre en place une nouvelle armée anticommuniste secrète sous le nom de code « Rose des Vents », en référence à l’étoile symbole de l’OTAN. Le nom était plutôt bien trouvé car, quand l’OTAN fut établie à Paris en 1949, le SDECE mena sa guerre secrète en étroite collaboration avec l’Alliance Atlantique. [21] Les combattants de l’ombre comprenaient tous que, dans le contexte maritime, la rose des vents est le repère que l’on place sous l’aiguille du compas qui indique le cap et en fonction duquel on effectue les corrections nécessaires si le navire menace de dévier de sa trajectoire.La coopération secrète s’intensifiant avec les USA, le SDECE ouvrit, en 1951, une antenne à Washington. [22] D’après le plan d’ensemble de lutte contre le communisme en Europe de l’Ouest adopté par la CIA et l’OTAN, l’armée dite Rose des Vents avait pour mission, au sein du SDECE, de localiser et de combattre les éléments communistes subversifs à l’intérieur de la IVe République. De surcroît, elle devait planifier des mesures d’évacuation et fournir une base de repli convenable à l’étranger. Ses hommes étaient formés pour des opérations de sabotage, de guérilla et de collecte de renseignements sous occupation ennemie. Le territoire français était divisé en nombreuses zones géographiques stay-behind où étaient affectées des cellules clandestines, chaque zone étant placée sous le contrôle d’un officier du SDECE. Une base de repli pour un gouvernement français en exil fut installée au Maroc et le SDECE envoya une partie de ses archives microfilmées à Dakar, au Sénégal. [23]- François de Grossouvre (1918-1994) et François Mitterrand (1916-1996)
Le plus célèbre des combattants de la Rose des Vents est peut-être François de Grossouvre, qui devint le conseiller pour les opérations spéciales du Président socialiste François Mitterrand en 1981. Pendant la seconde guerre mondiale, de Grossouvre s’était engagé dans la milice de Vichy qu’il prétendit par la suite avoir infiltrée pour le compte de la Résistance. Après 1945, les services secrets l’enrôlèrent dans les rangs de la Rose des Vents. L’agent du SDECE Louis Mouchon, qui recruta lui-même bon nombre de soldats de l’ombre, raconta un jour comment de Grossouvre avait été contacté : « Notre homme à Lyon, Gilbert Union, qui pendant la guerre avait effectué des missions pour le BCRA et qui était un passionné d’automobiles, venait de se tuer dans un accident de la route. Pour le remplacer le SDECE recruta François de Grossouvre en 1950. » Mouchin précisa que l’homme n’avait pas été recruté uniquement pour son expérience de la guerre mais également pour ses contacts : « Son entreprise, les sucres Berger & Cie, nous offrait une très bonne couverture. Il avait vraiment d’excellents contacts. » [24]En tant que conseiller spécial du Président Mitterrand, de Grossouvre joua un rôle considérable dans la guerre clandestine en France au début des années 1980, mais, en 1985, il fut dessaisi de ses principales fonctions après que son goût du secret ait fini par exaspérer les collaborateurs plus vertueux de Mitterrand. Il semble que les deux hommes aient cependant continué à entretenir de bonnes relations puisque, quand, suite aux révélations sur la dimension européenne de Gladio, Mitterrand se trouva au cœur du scandale et dut démanteler le réseau français, « il consulta d’abord son “éminence grise” François de Grossouvre ». [25] Au moment de sa mort, la participation de de Gossouvre à la guerre secrète ne faisait plus l’ombre d’un doute. « Il a été recruté par les services d’espionnage français et a contribué à bâtir le Gladio, un plan soutenu par les Américains visant à créer un mouvement de résistance armée à une invasion de l’Europe de l’Ouest par les Soviétiques », put-on lire dans la rubrique nécrologique de The Economist après que de Grossouvre, alors âgé de 76 ans se soit suicidé au Palais de l’Élysée, le 7 avril 1994. [26]L’ancien agent de la CIA Edward Barnes servit comme officier de liaison avec le réseau stay-behind Rose des Vents jusqu’en 1956. Après les révélations de 1990 sur les armées secrètes, il rappela comment non seulement Washington mais également les Français redoutaient une prise de pouvoir par les communistes. « De très nombreux Français souhaitaient être prêts à intervenir si quelque chose se produisait. » D’après Barnes, la résistance à une invasion soviétique était la motivation première du Gladio français alors que promouvoir des activités politiques anticommunistes en France « aurait pu être un objectif secondaire ». [27] Toujours selon l’ex-agent de la CIA, le programme stay-behind français consistait en « quelques dizaines » d’hommes recrutés individuellement par la CIA afin que chacun crée à son tour son propre petit réseau. Si, selon ce qu’on a pu observer dans d’autres pays, chaque Gladiateur recrutait et entraînait 10 autres hommes, on peut déduire des assertions de Barnes que le Gladio français comptait environ 500 soldats.Il est très difficile de déterminer le nombre exact des participants à cette guerre secrète contre le communisme. L’Intelligence Newsletter basée à Paris a indiqué suite à la découverte des armées secrètes de la CIA qu’« un directeur de service de renseignement français de l’époque avait offert de mettre à la disposition de la CIA quelques 10 000 “patriotes” entraînés et armés sélectionnés parmi les effectifs des forces armées françaises » et formés pour intervenir « dans l’hypothèse où un gouvernement communiste arriverait au pouvoir ». Barnes prétendit que la CIA « n’avait aucune idée du nombre d’hommes qui surgiraient d’un peu partout. Il n’y avait aucun moyen de le calculer. Parmi ceux que j’ai rencontrés se trouvaient aussi bien des paysans, des citadins ou des commerçants. » La plupart n’avaient pas besoin de beaucoup d’entraînement puisqu’ils s’étaient déjà battus pendant la seconde guerre mondiale et avaient effectué des opérations spéciales derrière les lignes ennemies pour le compte du BCRA. [28]Afin de garantir l’indépendance matérielle des soldats de l’ombre, la CIA et le SDECE avaient disséminé des caches d’armes secrètes à travers tout le pays. « Des tas de trucs en tout genre étaient planqués dans des endroits reculés, pratiquement tout ce dont on peut avoir besoin », y compris des armes, des explosifs, des pièces d’or ou des bicyclettes ; les transmetteurs radio et les codes constituaient la première des priorités. Afin de préserver la clandestinité du réseau, la règle était de ne divulguer les informations qu’aux personnes strictement concernées. Barnes précisa que lui-même n’était autorisé à rencontrer qu’une dizaine de recrues de la CIA « de peur que je les grille ou qu’ils me grillent. Vous ne pouviez pas simplement demander à un type “Déterre-moi ça, Untel”. Il y a sûrement eu pas mal de cafouillages. Certains de ces gars enterraient le matériel quelque part et ils vous indiquaient un autre endroit. » [29]Opération Demagnetize
Le ministre de la Défense italien savait que le SDECE et la CIA étaient en train de lever une armée secrète pour combattre les communistes. En octobre 1951, dans une lettre adressée au ministre de la Défense Marras, le général Umberto Broccoli indiquait que des armées de ce type existaient aux Pays-Bas, en Belgique, en Norvège, au Danemark et que « la France avait déjà monté de telles opérations en Allemagne et en Autriche ainsi que sur son propre territoire, jusqu’aux Pyrénées ». [30] Jusqu’où s’étendait ce réseau français dans l’Autriche et l’Allemagne occupées après la défaite, nous l’ignorons mais il semblerait qu’il ait existé des zones contrôlées par les troupes françaises jusqu’à ce que les Alliés se retirent des deux pays. Dans son rapport intitulé « Un SID parallèle - Le cas Gladio », le Premier ministre italien Giulio Andreotti confirmait que les armées secrètes anticommunistes étaient en liaison permanente avec l’OTAN et que « des réseaux de résistance avaient été mis en place par la Grande-Bretagne en France, aux Pays-Bas, en Belgique et vraisemblablement aussi au Danemark et en Norvège. Les Français se sont chargés des secteurs de l’Allemagne et de l’Autriche placés sous leur contrôle ainsi que de leur propre territoire, jusqu’aux Pyrénées. » [31]Un mémorandum top secret du Joint Chiefs of Staff, le Conseil de l’État-major interarmes états-unien, daté du 14 mai 1952 et intitulé « Opération Demagnetize » expliquait dans le détail comment « des opérations politiques, paramilitaires et psychologiques » devaient être mises en oeuvre afin de « réduire l’influence du parti communiste en Italie et (...) en France ». [32] « L’objectif final de ce plan est de réduire le pouvoir des partis communistes, leurs ressources matérielles, leur influence au sein des gouvernements italien et français et particulièrement sur les syndicats », précisait la note confidentielle du Pentagone, « ce, dans le but de limiter autant que possible les risques que le communisme gagne de l’ampleur et menace les intérêts des États-Unis dans les deux pays ». Les armées secrètes levées par la CIA et commandées par le SDECE étaient formées et entraînées dans ce contexte stratégique car, comme le spécifiait le document, « limiter l’influence des communistes en Italie et en France est un objectif prioritaire. Il doit être atteint par tous les moyens ». La guerre devait être menée dans le plus grand secret et il n’était pas « indispensable que les gouvernements italiens et français soient informés du plan “Demagnetize” car celui-ci [aurait pu] être perçu comme une violation de leur souveraineté nationale ». [33]L’entraînement des soldats secrets de la Rose des Vents se déroulait sur plusieurs sites en France et à l’étranger, en étroite collaboration avec les Forces Spéciales françaises, et notamment la 11e Demi-Brigade Parachutiste de Choc, ou 11e Choc, des commandos spécialistes des opérations spéciales. Les deux corps entretenaient des relations étroites et, à plusieurs reprises, des officiers du 11e Choc intégrèrent la Rose des Vents. De même que les SAS effectuaient les opérations secrètes et les coups tordus pour le compte du MI6, le 11e Choc servit de bras armé au SDECE après la seconde guerre mondiale. Selon le spécialiste du Gladio français Brozzu-Gentile, « les instructeurs du réseau stay-behind français étaient tous membres ou proches du SDECE ». [34] En 1990, la presse française révéla que les Gladiateurs français avaient été formés au maniement des armes, à l’utilisation des explosifs et de transmetteurs radio au Centre d’Entraînement des Réserves Parachutistes (CERP) du 11e Choc à Cercottes, près d’Orléans ainsi que sur deux autres sites d’entraînement du 11e, l’un dans les Pyrénées, près de la frontière espagnole, l’autre à Calvi, en Corse, non loin du quartier général sarde du Gladio italien. [35]En tant qu’unité d’élite spécialisée dans la guerre secrète et les coups tordus, le 11e Choc opérait surtout en Indochine et en Afrique où la France d’après-guerre tentait désespérément de garder ses colonies du Vietnam et d’Algérie. « L’unité chargée des sales besognes, le fer de lance des opérations clandestines pendant la guerre d’Algérie de 1954 à 1962 était clairement le 11e Bataillon de Parachutistes de Choc », indiqua le spécialiste des services secrets Roger Faligot. [36] En 1954, 300 hommes de cette force spéciale furent déployés en Algérie. La plupart d’entre eux avaient une bonne expérience des missions clandestines et de la contre-guérilla puisqu’ils venaient directement du Vietnam où la France avait dû renoncer à ses colonies la même année après la défaite de Dien Bien Phu. L’un des plus fameux membres du 11e fut Yves Guérain-Sérac, un célèbre soldat de l’ombre qui avait servi en Corée et au Vietnam et qui fut plus tard directement impliqué dans les opérations de l’armée anticommuniste secrète portugaise. Depuis sa cellule, le soldat du Gladio italien et terroriste d’extrême droite Vincenzo Vinciguerra avoua son admiration pour la personnalité fascinante et les compétences inégalées de stratège de la terreur de Guérain-Sérac. [37]Opération Résurrection
À mesure que s’intensifiaient la guerre secrète contre les communistes en France et celle contre le Front de Libération Nationale en Algérie, cette stratégie révéla ses limites lorsque les politiciens à Paris perdirent le contrôle des combattants de l’ombre, ce qui provoqua dans le pays une grave crise qui précipita la fin de la IVe République. En mai 1958 débuta véritablement la lutte pour l’indépendance de l’Algérie. Le gouvernement affaibli de la IVe République ne savait trop comment réagir tandis que les services secrets et les militaires français étaient fermement décidés à tout faire pour que l’Algérie demeure une colonie française. Dans les rangs du SDECE et de l’armée, nombreux étaient ceux qui jugeaient les responsables politiques de la IVe comme « faibles, corrompus ou corruptibles, une catégorie d’hommes pusillanimes et prêts à abandonner et à fuir l’Algérie ». [38] Lorsque les premiers prisonniers français furent exécutés par le FLN, les stratèges de la guerre secrète au sein des services secrets français et de l’armée entreprirent de fomenter un coup d’État pour remplacer le gouvernement de Paris par un autre régime.Le 11e Choc joua alors un rôle majeur des deux côtés de la ligne de front. Le 24 mai 1958, des soldats basés à Calvi, sur la côte nord de la Corse, déclenchèrent la première phase de l’opération en déployant des commandos de parachutistes sur toute l’île. Le bruit courut bientôt que les soldats de l’ombre comptaient renverser le gouvernement légitime et remettre au pouvoir le général de Gaulle. D’autres membres du 11e qui désapprouvaient cette guerre antidémocratique contre Paris, quittèrent leur base de Cercottes le même jour et se rassemblèrent afin de défendre les cibles visées par les comploteurs gaullistes et les unités paramilitaires qui les soutenaient. [39] L’une de ces cibles était le chef du SDECE en personne, le général Paul Grossing. Quand ce dernier eut connaissance du plan, il fit immédiatement protéger le siège du SDECE, boulevard Mortier, par des éléments du 11e qui lui étaient restés fidèles.En ce mois de mai 1958, la France bascula dans le chaos. Le patron de la DST (Direction de la Surveillance du Territoire) Roger Wybot était sur le point d’activer un plan secret anticommuniste baptisé « Opération Résurrection ». Ce plan, qui incluait notamment le parachutage de troupes du 11e Choc, visait à contrôler en très peu de temps les centres vitaux de Paris : le ministère de l’Intérieur, le siège de la police, les immeubles de la télévision et de la radio, les centrales électriques et d’autres endroits stratégiques de la capitale. « Le plan prévoyait également l’arrestation d’un certain nombre de personnalités politiques parmi lesquelles : François Mitterrand, Pierre Mendès France, Edgar Faure, Jules Moch ainsi que l’ensemble des cadres du parti communiste. » [40]Mais le 27 mai, « quelques heures à peine avant le déclenchement de l’Opération Résurrection sur la capitale française », de Gaulle annonça qu’il avait « entamé la procédure régulière nécessaire à l’établissement d’un gouvernement républicain ». [41] Se succédèrent ensuite une foule d’actions rapides et capitales qui scellèrent le sort de la IVe République. Le 28 mai, le Premier ministre Pierre Pflimlin donna sa démission. Le lendemain matin, le Président de la République René Coty déclara qu’il avait appelé de Gaulle à former un gouvernement. À peine 24 heures plus tard, le général se présenta devant l’Assemblée nationale et sollicita les pleins pouvoirs pour gouverner par décrets pendant les 6 mois à venir, imposa 4 mois de « vacances » aux députés et demanda la possibilité de soumettre lui-même un projet de nouvelle Constitution. Ses propositions furent votées à 329 voix contre 224. « La IVe République préféra se suicider plutôt que de se faire assassiner par (...) l’armée et ses services de sécurité. » [42]Parmi les militaires et les membres des services secrets qui avaient soutenu le coup de force de de Gaulle, bon nombre espéraient que le général ferait le choix ferme de l’« Algérie française », c’est-à-dire qu’il ferait tout pour qu’elle reste sous la tutelle coloniale de la France. À leur grand étonnement, de Gaulle, avec le soutien de nombreux hommes politiques de la IVe République, proclama le droit des Algériens à l’autodétermination, ce qui conduisit à l’indépendance du pays en 1962. Les soldats de l’ombre étaient furieux. « Suivant l’exemple du général de Gaulle, les Présidents de la Ve République se détournèrent progressivement de leurs services secrets jusqu’à les considérer non plus comme un atout mais comme une charge. » [43] Les combattants des armées secrètes étaient divisés : fallait-il suivre les ordres de de Gaulle et se retirer d’Algérie ou lutter contre le gouvernement français ? L’ultime trahison du 11e Choc eut lieu en 1961, quand la plupart de ses membres choisirent l’Algérie française et, afin de promouvoir leur politique, fondèrent avec des officiers de l’armée Française l’Organisation de l’Armée Secrète. Les deux buts déclarés de l’OAS étaient : garder le contrôle de l’Algérie coloniale, ce qui impliquait de continuer le combat contre le FLN par tous les moyens, quels que soient les ordres de Paris ; ensuite, renverser la Ve République du Président de Gaulle et la remplacer par un État autoritaire et résolument anticommuniste.Le coup d’État des généraux
L’OAS passa à l’action le 22 avril 1961, quand 4 généraux de l’armée française emmenés par le général Challe s’emparèrent du pouvoir en Algérie dans l’espoir de la maintenir sous le contrôle français. Il semble que des soldats de l’armée stay-behind de l’OTAN soutenue par la CIA et qui avaient rejoint les rangs de l’OAS aient été impliqués dans ce coup d’État. Les combattants de l’ombre « rallièrent un groupe de généraux qui résistaient, parfois par la violence, aux tentatives de de Gaulle de négocier l’indépendance de l’Algérie et la fin de la guerre », écrivit l’auteur états-unien Jonathan Kwitny dans son article sur les armées secrètes d’Europe de l’Ouest. [44] Il serait nécessaire d’enquêter plus à fond sur cette implication du réseau stay-behind français dans le coup d’État de 1961 qui constitue l’un des pans les plus délicats de l’histoire de la guerre clandestine en France. Les preuves dont nous disposons aujourd’hui indiquent que les armées stay-behind jouèrent un rôle dans les putschs de 1967 en Grèce, de 1980 en Turquie et dans celui qui échoua à renverser le gouvernement français en 1961. [45]Tout porte à croire que ce coup d’État fomenté contre de Gaulle avait reçu l’approbation de la CIA et de son directeur Allen Dulles ainsi que des partisans de la guerre secrète au sein de l’OTAN et du Pentagone à Washington. Immédiatement après la tentative de putsch, « des porte-parole de l’Élysée » avaient laissé « entendre que le complot ourdi par les généraux avait bénéficié du soutien des responsables les plus farouchement anticommunistes de l’armée et du gouvernement américains », put-on lire dans le Washington Star. « À Paris comme à Washington, les faits sont maintenant avérés, même s’ils ne seront jamais reconnus publiquement », écrivit Claude Krief, dès mai 1961, dans les colonnes de l’hebdomadaire L’Express. « Les plus hauts personnages de l’État français l’admettent volontiers en privé : la CIA a joué un rôle direct dans le coup d’État d’Alger, et elle est certainement pour beaucoup dans la décision du général Challe de déclencher ce putsch. » Peu avant les faits, Challe avait occupé les fonctions de commandant en chef des Forces Alliées en Europe Centrale, ce qui impliquait des liens étroits, non seulement avec le Pentagone et des représentants des États-Unis mais aussi avec le réseau stay-behind de l’OTAN, ainsi que des contacts quotidiens avec des officiers de l’armée états-unienne. Challe avait donc, concluait Krief, agi sous les ordres directs de la CIA : « Tous ceux qui le connaissent bien sont profondément convaincus que la CIA l’a encouragé à poursuivre dans cette voie ». [46]Au moment où Krief publia son article sur le coup d’État fomenté contre le général de Gaulle avec l’appui de la CIA, l’existence des armées secrètes stay-behind n’avait pas encore été révélée. Mais en se penchant sur la guerre clandestine internationale, Krief indiquait que 10 jours avant le coup, le 12 avril 1961, une réunion secrète s’était tenue à Madrid, en présence de « nombreux agents représentant différents pays, parmi lesquels plusieurs des conspirateurs d’Alger qui firent part de leurs plans aux agents de la CIA également présents ». Au cours de cette réunion, les États-uniens auraient déclaré avec colère que la politique menée par de Gaulle « paralysait l’OTAN et rendait impossible la défense de l’Europe », et auraient assuré aux généraux putschistes, dont Challe, que si eux ou leurs successeurs réussissaient, Washington reconnaîtrait le nouveau gouvernement algérien dans les 48 heures. [47] De Gaulle, qui tentait par diverses manœuvres et tactiques de rendre la France et l’Europe moins dépendantes des USA et de l’OTAN, fut furieux de la fourberie de la CIA. On ignore si le Président Kennedy, qui préparait alors le débarquement de la baie des Cochons du 15 avril devant permettre de renverser Fidel Castro, avait été informé du putsch d’Alger. On sait simplement qu’il fut furieux de l’échec de la CIA à Cuba et que Washington ne s’empressa pas de reconnaître le régime instauré à Alger par les généraux. Celui-ci tint 4 jours avant de s’effondrer. Le premier quotidien français, Le Monde, résuma ainsi l’affaire : « Le comportement des États-Unis pendant la récente crise ne fut pas particulièrement adroit. Il semble établi que des agents américains ont plus ou moins encouragé Challe » tandis que « bien entendu, Kennedy ignorait tout de la situation ». [48]L’Organisation de l’armée secrète (OAS)
Après l’échec du coup d’État, les soldats de l’ombre devinrent totalement incontrôlables. L’OAS se livra rapidement à des assassinats de représentants du gouvernement algérien, à des massacres arbitraires de civils musulmans et à des braquages de banques. [49] En novembre 1961, les combattants de l’OAS opéraient sans retenue dans les rues d’Alger, perpétrant d’innombrables crimes dans l’espoir de saboter le début de processus de paix qui devait conduire à l’indépendance de l’Algérie. Les militaires et policiers français eurent beaucoup de mal à lutter contre l’OAS car nombre d’entre eux le faisaient à contrecœur et échouaient même délibérément tant ils approuvaient les buts politiques poursuivis par l’Organisation. Alors que la violence redoublait, l’OAS porta le combat sur le sol français et assassina le maire d’Évian où se tenaient les pourparlers entre les représentants du gouvernement et ceux du FLN. Elle s’en prit même au gouvernement de Paris et de Gaulle échappa de peu, le 8 septembre, à une tentative d’assassinat à Pont-sur-Seine. Les services français rendirent coup pour coup : en novembre 1961, six cafés d’Alger connus pour être fréquentés par des sympathisants de l’OAS furent éventrés par des explosions.En dehors de la France, les soldats de l’armée secrète menaient aussi des opérations dans d’autres pays d’Europe tels que l’Espagne, la Suisse et l’Allemagne où des escadrons spéciaux du 11e Choc organisèrent l’assassinat de leaders du FLN, de leurs soutiens financiers et de leurs fournisseurs d’armes. [50] En Allemagne, les soldats de l’ombre auraient coopéré avec les membres du réseau stay-behind local et les services secrets allemands, le BND. Les Allemands mirent à la disposition du 11e Choc leur centre d’entraînement pour parachutistes d’Altenstadt, en Bavière, qui servit de base arrière pour leurs missions dirigées contre le FLN. « Des membres de Gladio et de nombreux agents du BND y furent également recrutés en vue d’autres opérations spéciales », souligne le spécialiste des services secrets allemands Erich Schmidt Eenboom. Les Français qui se livrèrent à ces assassinats d’activistes du FLN en Allemagne ne furent jamais pris. « La police semblait incapable d’attraper les auteurs de ces attaques éclair », écrit Eenboom. [51]La guerre secrète fit sombrer la France dans un cauchemar de violence, les deux camps faisant preuve d’une brutalité croissante. Au plus fort des tensions, Maurice Papon, alors préfet de police de Paris, imposa le couvre-feu suite à la mort de 11 de ses agents. Le FLN, qui avait perpétré ces attaques, y répondit en organisant, dans la capitale, une marche de protestation à laquelle participèrent près de 40 000 Algériens, le 17 octobre 1961. Papon, reconnu coupable depuis d’avoir été impliqué dans la déportation de plus de 1 500 Juifs sous l’occupation allemande, donna l’ordre à ses services de réprimer brutalement la manifestation ; s’ensuivit un véritable massacre. [52] D’après le témoignage de Constantin Melnik daté de 1988, au moins 200 personnes - et vraisemblablement plus près de 300 - furent abattues par des policiers désirant se venger après la mort de leurs collègues. [53] Melnik fut le conseiller à la sécurité du gouvernement du général de Gaulle et le grand patron des services secrets entre 1959 et 1962. Lorsqu’on l’interrogea sur le réseau stay-behind, il insista sur la menace que représente toute armée secrète : « N’importe quel groupe d’hommes avec le matériel radio et l’entraînement nécessaires constituerait un réel danger pour la sécurité de la France ». [54] « J’ai vu des gens s’écrouler dans des mares de sang. Certains étaient battus à mort. Les corps étaient entassés dans des bennes avant d’être jetés à la Seine depuis le pont de la Concorde », témoigna Saad Ouazene, un ouvrier métallurgiste de 29 ans sympathisant du FLN. « Si je n’avais pas eu ma force pour moi, je n’en serais jamais sorti vivant », ajouta l’homme qui s’en était tiré avec une fracture du crâne. « Dès que les Algériens sortaient des bus à la porte de Versailles, ils recevaient des coups à la tête », se souvint le policier français Joseph Gommenginger, en service cette nuit-là. « Ceux qui menaient ces ratonnades m’ont même menacé. Ils avaient enlevé le matricule de leur uniforme. J’étais révolté. Je n’aurais jamais cru la police capable de ça. » Dans les jours qui suivirent le massacre, on repêcha des dizaines de corps dans la Seine, y compris jusqu’à Rouen. [55] Aucune enquête officielle n’ayant été ouverte, le magazine Les Temps Modernes de Jean-Paul Sartre qualifia cet épisode de véritable pogrom. [56]La guerre secrète conduite par l’OAS avec le renfort de combattants des réseaux stay-behind de l’OTAN ne parvint ni à renverser de Gaulle, ni à empêcher l’Algérie de devenir indépendante. Les accords mettant un terme aux hostilités et proclamant l’indépendance du pays furent finalement signés entre le FLN et le gouvernement français à Évian en mars 1962, entraînant l’effondrement de l’OAS qui déclara la trêve le 17 juin 1962, environ un an après sa création. Seule une fraction d’irréductibles de l’Organisation, avec à leur tête le colonel Jean-Marie Bastien-Thiry, refusèrent de déposer les armes et fomentèrent un autre attentat contre le général de Gaulle, au Petit Clamart, le 22 août 1962. De Gaulle, faisant, comme à son habitude, peu de cas de sa propre sécurité, fut scandalisé qu’on ait pu ainsi l’attaquer alors qu’il se trouvait en compagnie de sa femme et en fit une affaire personnelle. En septembre, les hommes de l’OAS impliqués dans la tentative d’attentat furent arrêtés à Paris. Ils furent tous condamnés à mort, mais seul Bastien-Thiry fut finalement exécuté. [57] La majorité des soldats du 11e Choc, dont beaucoup avaient rejoint les rangs de l’OAS, virent leur carrière interrompue. Les autres furent placé sous étroite surveillance par les autorités gaullistes.La rupture avec l’OTAN
L’armée secrète formée par la CIA et destinée par l’OTAN à combattre le communisme avait donc, dans le contexte de chaos et de violence de la crise algérienne, été impliquée dans des activités internes que ne venait justifier aucune invasion soviétique. Le danger de la guerre secrète résidait, dans ce cas, dans l’absence totale de contrôle exercé par les institutions et, parfois même, par le gouvernement sur les combattants clandestins. En 1990, l’amiral Pierre Lacoste, directeur des services secrets militaires français de 1982 à 1985, confirma que « des actions terroristes » contre le général de Gaulle et le processus de paix algérien avaient été menées par des groupes « d’un petit nombre d’hommes » du réseau stay-behind français. Cependant, l’amiral souligna que ces opérations antigaullistes furent les seuls actes commis par le Gladio français à l’intérieur des frontières nationales et précisa que, durant le temps qu’il avait passé à la tête des services secrets, il avait lui aussi partagé la conviction que les plans de réserve d’invasion conçus par les Soviétiques justifiaient pleinement le programme stay-behind. [58]Charles de Gaulle eut plus que quiconque le temps de connaître les rouages de la guerre secrète qui se livra en France, avant de laisser sa place à Georges Pompidou en avril 1969 et de mourir un an plus tard, à l’âge de 80 ans, en regardant, paraît-il, une série télévisée sentimentale. Le général avait commandé la Résistance contre l’occupant allemand, il avait eu recours à des manœuvres clandestines pour accéder au pouvoir à la fin de la IVe République et, sous la Ve, il avait été la cible de coups d’État et de tentatives d’assassinat. Bien avant que ne soient révélée publiquement l’existence des armées secrètes de l’OTAN, de Gaulle avait envié les États-Unis en considérant sa position isolée en Europe de l’Ouest et avait dans le même temps cultivé une certaine méfiance à l’égard de la CIA qu’il soupçonnait de recourir à la manipulation et à des opérations de guerre clandestines. En accédant au pouvoir, le général avait affirmé son intention de faire appliquer sa politique étrangère uniquement par ses diplomates et non par des « services secrets irresponsables », qui avaient d’ailleurs reçu l’ordre de couper les ponts avec la CIA de laquelle dépendait une bonne partie de leurs activités de renseignement. [59] Pour lui, « l’État français était assailli par des forces occultes. Qui en était responsable ? Sûrement la CIA, pensait-il ». [60]Quand l’OTAN fut créée en 1949, son quartier général, abritant notamment les bureaux du SHAPE, fut construit en France. Celle-ci se trouvait donc particulièrement exposée aux opérations secrètes de l’OTAN et de la CIA, ce que déplorait de Gaulle, car le CPC, le comité directeur du réseau secret Gladio, était lui aussi situé à Paris, comme le révéla un document italien daté de juin 1959 et intitulé : « Les Forces Spéciales du SIFAR et l’Opération Gladio » : « (…) En ce qui concerne l’OTAN, il faut signaler les activités suivantes : 1. L’activité du CPC (Clandestine Planning Committee) de Paris rattaché au SHAPE ». [61] En outre, l’autre organe de commandement de Gladio, l’ACC se réunissait lui aussi régulièrement à Paris. Ce fut donc un véritable choc à Washington lorsqu’en février 1966, et pour des raisons stratégiques et personnelles qui font toujours débat parmi les historiens, de Gaulle décida de défier la suprématie de Washington et ordonna à l’OTAN et aux USA soit de placer leurs bases militaires présentes sur le territoire français sous le contrôle de Paris, soit de les démanteler. Les États-Unis et l’Alliance Atlantique ne répondirent pas à cet ultimatum, sur quoi le général prit la décision historique de faire sortir la France de l’organisation militaire de l’OTAN le 7 mars 1966 et d’expulser l’ensemble de ses structures et de ses agents du territoire français. À la grande colère de Washington et du Pentagone, le quartier général européen de l’OTAN dut donc être transféré en Belgique. À Bruxelles, Mons et Casteau furent construits les nouveaux bâtiments qui abritent encore aujourd’hui le siège de l’OTAN en Europe. C’est ce que confirma par la suite l’enquête parlementaire belge sur Gladio et les opérations de guerre clandestine : « En 1968, le siège du CPC déménagea à Bruxelles ». [62] Les recherches effectuées en Belgique révélèrent également que la dernière réunion internationale de l’ACC, le centre de commandement des opérations de guerre clandestine, à Bruxelles eut lieu les 23 et 24 octobre 1990. [63]L’auteur belge spécialiste du Gladio Jan Willems souligna que, quand de Gaulle retira l’armée française du commandement militaire intégré de l’OTAN, cela entraîna l’annulation de certains accords secrets passés entre la France et les États-Unis. « C’est à cette occasion que fut révélée l’existence de protocoles secrets portant sur la lutte contre la subversion communiste, signés bilatéralement par les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN. » [64] De Gaulle dénonça ces protocoles comme une violation de la souveraineté nationale. On découvrit des clauses secrètes similaires dans d’autres pays membres de l’Alliance. Giuseppe de Lutiis découvrit qu’au moment d’intégrer l’OTAN en 1949, l’Italie avait signé, outre le Pacte Atlantique, toute une série de protocoles secrets prévoyant la création d’une organisation non officielle « chargée de garantir l’alignement de la politique intérieure italienne sur celle du bloc de l’Ouest par tous les moyens nécessaires, même si la population devait manifester une inclination divergente ». [65] Dans un article consacré à Gladio, le journaliste américain Arthur Rowse écrivit qu’une « clause secrète du traité initial de l’OTAN de 1949 stipulait que tout pays candidat à l’adhésion devait avoir établi au préalable une autorité de Sécurité nationale de lutte contre le communisme basée sur des groupes clandestins de citoyens ». [66]Cela a de quoi surprendre, mais même après les épisodes douloureux de la crise algérienne, les unités secrètes stay-behind ne furent pas définitivement dissoutes en France, elles firent l’objet d’une simple restructuration. En 1998, le spécialiste des services secrets Jacques Baud observa à juste titre que « bien que les preuves manquent, certains experts ont laissé entendre que les activités du réseau stay-behind français ont été menées sous couvert du Service d’Action Civique ». [67] Après la dissolution de l’OAS, de Gaulle aurait fait en sorte d’affaiblir le réseau Rose des Vents tout en renforçant son « Service d’Action Civique », ou SAC. Le SAC était une sorte de garde prétorienne gaulliste, un sanctuaire de gaullisme à l’état pur reflétant la méfiance du général à l’égard de tous les partis politiques, fut-ce le sien. La mission dont s’étaient eux-mêmes investis ces hommes était de soutenir l’action du général de Gaulle. [68] Fondé au lendemain de la guerre, le SAC était le bras armé du RPF, le Rassemblement du Peuple Français, qui tentait en vain de constituer une opposition aux communistes et aux socialistes français. Fondé officiellement comme un service d’ordre, le SAC était en réalité la section anticommuniste du RPF chargée des sales besognes. Ses unités menaient des opérations clandestines contre les ouvriers grévistes ou contre les militants communistes qui s’étaient fait une spécialité de perturber par leurs cris les discours lors des meetings gaullistes. Les hommes du SAC étaient également chargés de la protection des politiciens et des groupes de colleurs d’affiches du RPF. [69]Mais, malgré les agissements de son bras armé le SAC, le RPF ne parvint pas à remporter d’élections sous la IVe République ; il fut donc dissous en 1954. Cependant ses éléments les plus loyaux restèrent apparemment en contact puisqu’ils prirent part au coup de 1958 qui mit fin à la IVe République et remit de Gaulle au pouvoir. Jacques Foccart, le directeur et idéologue du SAC, en bon guerrier de l’ombre et partisan du général, prit en charge la coordination des opérations, grâce à ses relations au sein des services secrets, de l’armée et parmi les anciens résistants, pour organiser, le 24 mai 1958, l’occupation de la Corse par les soldats du 11e Choc basés à Calvi. [70] C’est ce qui amena l’expert en services secrets Porch à conclure que le SAC et Foccart ont véritablement « accouché du retour de de Gaulle au pouvoir en 1958 ». [71]- Jacques Foccart (1913-1997) et Charles De Gaulle (1890-1970)
Le Service d’action civique, garde prétorienne du gaullisme
Le rôle joué par Foccart dans la guerre secrète qui se livra en France reste flou. « L’étendue des pouvoirs dont dispose Foccart est aussi mystérieuse que la manière dont il les a acquis à l’origine. » [72] Natif de Guadeloupe, l’homme fut mobilisé au début de la seconde guerre mondiale en 1939 mais parvint à s’échapper lors de la capitulation de la France. Il collabora ensuite avec l’armée allemande, mais vers la fin de la guerre, changea une nouvelle fois de camp et rejoignit la Résistance en Normandie. Il reçut même la médaille de la Liberté de l’armée états-unienne. [73] Après l’armistice, Foccart entra dans l’entourage proche du général de Gaulle et créa le SAC. Le centre d’entraînement pour les opérations spéciales qu’il fonda à Cercottes, près d’Orléans, « devint un lieu de pèlerinage pour les membres du SAC dans les années cinquante ». [74] Dans les années d’après-guerre, le service comptait près de 8 000 « réservistes », parmi lesquels des membres actifs du Service Action du SDECE et de son unité d’élite, le 11e Choc. Tous s’entraînaient à Cercottes et, après les révélations de 1990, le centre fut considéré comme l’un des principaux sites de formation des Gladiateurs français. [75]En l’absence d’enquête officielle sur l’histoire de l’armée secrète française, il est pour l’heure difficile pour les chercheurs de distinguer les différences entre le réseau stay-behind Rose des Vents et le SAC, cela mériterait de faire l’objet d’études approfondies. Il semble cependant que le SAC se soit lui aussi livré à des opérations anticommunistes secrètes. Il aura fallu attendre l’arrivée au pouvoir des socialistes en 1981 pour que soit ouverte une enquête parlementaire. Quand en juillet 1981, à Marseille, un ancien chef du SAC, l’inspecteur de police Jacques Massié, fut retrouvé mort avec toute sa famille, les députés communistes exigèrent une enquête sur le Service d’Action Civique. En décembre de la même année, après six mois d’auditions, la commission parlementaire rendit un rapport volumineux dans lequel elle concluait que les activités des agents du SDECE, du SAC et de l’OAS en Afrique étaient « intimement liées ». Les députés découvrirent que le financement du SAC avait des origines troubles et provenait notamment des fonds du SDECE et du trafic de stupéfiants. [76]« Les émeutes étudiantes de mai 1968 constituaient le champ d’action typique d’un réseau “Gladio” », commenta l’Intelligence Newsletter après les révélations de 1990. [77] La commission parlementaire réunie pour enquêter sur le SAC avait en effet découvert que le Service avait enregistré des effectifs records durant les troubles de mai 68, avec pas moins de 30 000 membres. Il est donc envisageable qu’il soit intervenu pendant les émeutes. En 1981, le SAC comptait toujours 10 000 adhérents. « On estime que 10 à 15 % d’entre eux étaient des policiers. Mais il comptait également dans ses rangs des opportunistes, des gangsters et des partisans de l’extrême droite. » [78] La commission dénonça le SAC comme une dangereuse armée secrète, qui avait servi de police parallèle, avait infiltré des organisations publiques afin d’influer sur leurs décisions et avait commis des actes de violence. En conclusion de ce qui constituait alors l’enquête parlementaire la plus approfondie jamais menée sur un réseau secret en France, les députés jugèrent l’existence du SAC « incompatible avec les lois de la République », sur quoi le gouvernement de François Mitterrand ordonna son démantèlement en juillet 1982. [79]Un nettoyage toujours annoncé, jamais réalisé
Le gouvernement Mitterrand, de plus en plus préoccupé par le rôle joué par les services secrets dans les démocraties modernes, s’en prit aux services secrets militaires français qui se trouvaient depuis des années au coeur des opérations clandestines menées en France. Une enquête parlementaire diligentée en 1982 sur les agissements des services de renseignement et conduite par le député socialiste Jean-Michel Bellorgey conclut que des agents du renseignement agissant sous l’emprise de la paranoïa typique de la guerre froide et obsédés par « l’ennemi interne » avaient enfreint la loi à plusieurs reprises tandis que les services secrets accumulaient « échecs, scandales et opérations douteuses ». [80] À la lecture de cette conclusion édifiante, Mitterrand appuya la requête des communistes, qui, avec le soutien d’un groupe de socialistes, demandaient depuis longtemps la dissolution pure et simple du SDECE.Mais cette décision lourde de conséquences ne fut finalement pas prise et le SDECE ne fut pas démantelé mais tout juste réformé. Son nom fut changé en Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE) à la tête de laquelle fut nommé l’amiral Pierre Lacoste. En collaboration avec l’OTAN, celui-ci continua à diriger l’armée secrète placée sous sa responsabilité et, en 1990, suite aux révélations sur Gladio, il défendit sa conviction selon laquelle les plans de réserve d’invasion conçus par les Soviétiques justifiaient pleinement le programme stay-behind. [81] L’« Opération Satanique » au cours de laquelle le 10 juillet 1985 des agents de la DGSE firent exploser le Rainbow Warrior, le navire de Greenpeace qui protestait pacifiquement contre les essais nucléaires français en Polynésie, mit un terme à la carrière de l’amiral Lacoste. En effet, quand fut découverte son implication dans l’affaire ainsi que celle du ministre de la Défense Charles Hernu et du président Mitterrand lui-même, Lacoste n’eut d’autre choix que de démissionner.En mars 1986, la droite remporta les élections législatives, instaurant un régime de cohabitation entre le président socialiste Mitterrand et son Premier ministre gaulliste Jacques Chirac. En 1990, quand se multiplièrent les révélations sur les armées secrètes en Europe, Chirac ne fut pas véritablement enthousiaste à l’idée de voir révélée au grand jour toute l’histoire de l’armée secrète française. Une telle investigation aurait pu ruiner la si brillante carrière politique de celui qui deviendrait un jour président de la République, d’autant plus qu’en 1975, Chirac avait lui-même présidé le Service d’Action Civique.La France eut ainsi beaucoup de mal à assumer l’histoire de son combat secret contre le communisme. Il n’y eut aucune enquête officielle. Les représentants du gouvernement tentèrent de minimiser les dégâts par des mensonges et demi-vérités. Le 12 novembre 1990, le ministre de la Défense Jean-Pierre Chevènement reconnut à regret devant la presse qu’« il [était] exact qu’une structure [avait] existé, bâtie au début des années cinquante et destinée à assurer la liaison avec un gouvernement forcé de se réfugier à l’étranger dans l’hypothèse d’une occupation », suite à quoi le ministre mentit en affirmant : « Cette structure a été dissoute sur ordre du Président de la République. Pour autant que je sache, elle n’a eu qu’un rôle de réseau dormant et de liaison ». [82] Le lendemain, le président Mitterrand dut affronter les questions de la presse. « Quand je suis arrivé au pouvoir », prétendit-il, « il n’y avait plus grand chose à dissoudre. Il ne restait plus que quelques rares éléments dont j’ai été surpris d’apprendre l’existence puisque tout le monde les avait oubliés. » [83] Le Premier ministre Chirac refusa de s’exprimer sur le sujet. Mais son homologue italien Giulio Andreotti n’apprécia pas de voir le gouvernement français minimiser ainsi sa responsabilité dans l’affaire Gladio et remettre en cause ses propres affirmations selon lesquelles Gladio avait existé dans la plupart des pays d’Europe de l’Ouest. Andreotti déclara donc à la presse que, loin d’être dissoute depuis longtemps, l’armée secrète française avait même envoyé ses représentants à la réunion de l’ACC qui s’était tenue les 23 et 24 octobre 1990 à Bruxelles, provoquant ainsi un embarras considérable en France.- Les temps ont changé : Nicolas Sarkozy et Alain Bauer. M. Sarkozy est le beau-petit-fils de Franck Wisner, fondateur du Gladio.
(À suivre…)
http://www.voltairenet.org/article169477.htmlDaniele Ganser
Historien suisse, spécialiste des relations internationales contemporaines. Il est enseignant à l’Université de BâleCet article constitue le septième chapitre des Armées secrètes de l’OTAN
© Version française : éditions Demi-lune (2007).
[1] La Première République Française fut proclamée au lendemain de la Révolution de 1789, elle dura de 1792 à 1799. Naissant suite aux révolutions européennes, la Seconde République dura, elle, de 1848 à 1852. La Troisième, proclamée en 1871, prit fin avec la défaite de 1940.
[2] Edward Rice-Maximin, Accommodation and Resistance : The French Left, Indochina and the Cold War 1944–1954 (Greenwood Press, New York, 1986), p.12.
[3] Philip Agee et Louis Wolf Louis, Dirty Work : The CIA in Western Europe (Lyle Stuart Inc., Secaucus, 1978), p.182.
[4] Extrait de Rice-Maximin, Resistance, p.95. Le discours fut prononcé le 28 janvier 1950.
[5] Hoyt S. Vandenberg, Memorandum for the President Harry S. Truman. Central Intelligence Group, Washington, 26 novembre 1946. D’abord classé top-secret, il peut aujourd’hui être consulté à la Bibliothèque Harry Truman.
[6] Roger Faligot et Pascal Krop, La Piscine. Les Services Secrets Francais 1944–1984 (Editions du Seuil, Paris, 1985), p.84.
[7] Roger Faligot et Rémi Kaufer, Les Maîtres Espions. Histoire Mondiale du Renseignement. Tome 2. De la Guerre Froide à nos jours (Editions Laffont, Paris, 1994), p.56.
[8] Faligot et Krop, Piscine, p.85.
[9] Rice-Maximin, Resistance, p.53.
[10] Faligot et Krop, Piscine, p.85.
[11] Ibid., p.86.
[12] Faligot et Kaufer, Espions, p.56.
[13] Faligot et Krop, Piscine, p.86.
[14] Hoyt S. Vandenberg, Memorandum for the President Harry S. Truman.
[15] Trevor Barnes, « The Secret Cold War : The CIA and American Foreign Policy in Europe, 1946–1956 » dans The Historical Journal, Vol.24, N°2, 1981, p.413.
[16] Extrait de Jan de Willems, Gladio (Editions EPO, Bruxelles, 1991), p.35.
[17] Jean-Francois Brozzu-Gentile, L’Affaire Gladio (Editions Albin Michel, Paris, 1994), p.190.
[18] Christopher Simpson, Blowback : America’s Recruitment of Nazis and its Effects on the Cold War (Weidenfeld and Nicolson, Londres, 1988), p.127.
[19] Senato della Repubblica. Commissione parlamentare d’inchiesta sul terrorismo in Italia e sulle cause della mancata individuazione dei responsabiliy delle stragi : Il terrorismo, le stragi ed il contesto storico politico. Redatta dal presidente della Commissione, sénateur Giovanni Pellegrino. Rome 1995, p.36.
Document téléchargeable au bas de la page de Voltairenet.org reproduisant le chapitre 6 du présent livre.
[20] Irwin Wall, The United States and the Making of Postwar France, 1945–1954 (Cambridge University Press, Cambridge, 1991), p.150.
[21] Faligot et Krop, Piscine, p.88. Et Jacques Baud : Encyclopédie du renseignement et des services secrets (Lavauzelle, Paris, 1997), p.546.
[22] Aucun auteur spécifié, « Spotlight : Western Europe : Stay-Behind » dans le périodique français Intelligence Newsletter. Le Monde du Renseignement du 5 décembre 1990.
[23] Faligot et Krop, Piscine, p.90.
[24] Ibid., leur entretien avec Louis Mouchon. Ibid., Piscine, p.89.
[25] Faligot et Kaufer, Espions, p.57.
[26] Hebdomadaire britannique The Economist, 16 avril 1994.
[27] Jonathan Kwitny, « The CIA’s Secret Armies in Europe : An International Story » dans The Nation du 6 avril 1992, p.446 et 447.
[28] Ibid.
[29] Ibid.
[30] Périodique italien Europeo du 18 janvier 1991.
[31] Le quotidien italien L’Unita publia une version italienne du document dans son édition spéciale du 14 novembre 1990. Un fac similé et une version française sont disponibles sur le site du Réseau Voltaire.
[32] Il est fait référence au document dans Roberto Faenza, Il malaffare. Dall’America di Kennedy all’Italia, a Cuba, al Vietnam (Editore Arnoldo Mondadori, Milan, 1978), p.313.
[33] Faenza, Malaffare, p.313.
[34] Gentile, Gladio, p.144.
[35] Quotidien français Le Monde du 16 novembre 1990. Et Pietro Cedomi : « Service secrets, guerre froide et ‘stay-behind. 2è Partie’ : La mise en place des réseaux » dans le périodique belge Fire ! Le Magazine de l’Homme d’Action, septembre/octobre 1991, p.74–80.
[36] Faligot et Krop : Piscine, p.165.
[37] Quotidien français Le Monde du 12 janvier 1998.
[38] Douglas Porch : The French Secret Services : From the Dreyfus Affair to the Gulf War (Farrar, Straus and Giroux, New York, 1995), p.395.
[39] Porch, Secret Services, p.395.
[40] Il s’agit de la description de l’opération Ressurection que donne Ph. Bernert dans son livre : Roger Wybot et la bataille pour la DST. Cité dans Gentile, Gladio, p.286.
[41] Porch, Secret Service, p.396.
[42] Ibid.
[43] Ibid., p.408.
[44] Jonathan Kwitny, « The CIA’s Secret Armies in Europe : An International Story » dans The Nation du 6 avril 1992, p.446 and 447.
[45] Thierry Meyssan, « Quand le stay-behind portait De Gaulle au pouvoir » et « Quand le stay-behind voulait remplacer De Gaulle », Réseau Voltaire, 27 août et 10 septembre 2001.
[46] William Blum, Killing Hope : US Military and CIA interventions since World War II (Common Courage Press, Maine, 1995), p.149. Version française, publiée sous le titre Les Guerres scélérates par Parangon, 2004.
[47] Ibid.
[48] Ibid.
[49] Porch, Secret Services, p.398.
[50] Révélé par exemple par l’ancien officier supérieur de la 11e Demi-Brigade du Choc Erwan Bergot dans ses mémoires : Le Dossier Rouge. Services Secrets Contre FLN (Grasset, Paris, 1976)
[51] Erich Schmidt Eenboom écrivit dans les années 1990 un essai non publié de neuf pages sur Gladio et les opérations terroristes menées par les services secrets français intitulé Die ‘Graue’ und die ‘Rote’ Hand. Geheimdienste in Altenstadt. Les deux citations en sont extraites (p.3 and 7). Les opérations terroriste françaises menées contre le FLN en Allemagne comprenaient : l’assassinat à l’arme automatique du secrétaire général du FLN Ait Acéne à Bonn le 5 novembre 1958, l’assassinat d’une seule balle à bout portant du membre du FLN Abd el Solvalar dans une gare de Sarrebrück le 19 janvier 1959 et l’assassinat de Lorenzen, un ami du fabriquant d’armes de Hambourg Otto Schlüter dans l’explosion d’une bombe dans un entrepôt de Shlüter le 28 septembre 1956. Le 3 juin 1957, Schlüter lui-même échappa à une tentative d’assassinat, mais sa mère fut tuée dans l’opération. (ibid.).
[52] Quotidien britannique Sunday Times du 12 octobre 1997. Et le quotidien français Le Monde du 17 octobre 1996.
[53] Jean-Luc Einaudi, La Bataille de Paris (Seuil, Paris, 1991).
[54] Hebdomadaire suisse Wochenzeitung, du 14 décembre 1990.
[55] Quotidien britannique Sunday Times du 12 octobre 1997. Et le quotidien français Le Monde du 17 octobre 1996.
[56] Ibid.
[57] Jeffrey M. Bale, « Right wing Terrorists and the Extraparliamentary Left in Post World War 2 Europe : Collusion or Manipulation ? » Dans Lobster Magazine (UK), n°2, octobre 1989, p.6.
[58] Jonathan Kwitny, « The CIA’s Secret Armies in Europe : An International Story » dans The Nation du 6 avril 1992, p.446 et 447.
[59] Porch, Secret Services, p.409.
[60] Ibid., p.419.
[61] Document téléchargeable au bas de la page de Voltairenet.org reproduisant le chapitre 6 du présent livre.
[62] Commission d’enquête parlementaire belge sur Gladio, résumé dans le périodique britanique Statewatch, janvier/février 1992.
[63] Jan de Willems, Gladio (Editions EPO, Bruxelles, 1991), p.24.
[64] Willems, Gladio, p.81.
[65] Extrait de Willan, op. cit., p.27.
[66] Arthur Rowse, Gladio. « The Secret US War to subvert Italian Democracy » dans Covert Action Quarterly, N°49, été 1994, p.3.
[67] Baud, Encyclopedie, p.546.
[68] Porch, Secret Services, p.439.
[69] Ibid., p.438.
[70] Ibid., p.395.
[71] Ibid., p.439.
[72] Ibid., p.437.
[73] Ibid., p.438, basé sur la biographie de Foccart par Pierre Péant.
[74] Ibid., p.439.
[75] Baud, Encyclopedie, p.546 et le quotidien français Le Monde du 16 novembre 1990.
[76] Porch, Secret Services, p.446. Le rapport de la commission d’enquête parlementaire française sur le SAC est intitulé : Rapport de la commission d’enquête sur les activités du Service d’Action Civique, Assemblée Nationale. Seconde session ordinaire de 1981–1982, N°955, Alain Moreau, Paris 1982.
[77] Intelligence Newsletter, 21 novembre 1990.
[78] Porch, Secret Service, p.590.
[79] Ibid., p.446.
[80] Ibid., p.404.
[81] Jonathan Kwitny, p.446 et 447.
[82] Quotidien français Le Monde du 14 novembre 1990. Agence de presse internationale Reuters, 12 novembre 1990. Quotidien britannique The Guardian du 14 novembre 1990.
[83] Extrait de Gentile, Gladio, p.141. Également relevé par l’agence Associated Press, le 13 novembre 1990.Netanyahu in the US to supervise a terror operation : False Flag Passover Peril, April 19 – 22
By Captain Eric H. May, GT COHOUSTON, 4/19/11 — A cascade of indicators argue that a false flag terror attack, probably nuclear, is impending, perhaps imminent, during the Jewish Passover, which begins today:- Two weeks ago, New York City conducted a huge dirty bomb drill.
- On Saturday, two Virginia nuclear reactors went off-line during a freak tornado storm, in an eerie echo of Fukushima.
- U.S. top law enforcement just returned from a week-long homeland security trip to Israel, and The Chicago Tribune, which reported it, has sabotaged the story link.
- The U.S. credit rating was put in jeopardy yesterday, in what may be a globalist move to force a false flag.
- The European Parliament is demanding answers about reports that the U.S. is using its ultra-secret HAARP weather weapon to affect global climate, and perhaps induce earthquakes.
- Barack Obama’s approval rating is down to 41%, and his U.S. citizenship is being called into question.
The three top targets I identified then seem equally valid now, so I’ll play the same cards, hoping that they will again amount to a winning hand.CHICAGO, NEW YORK, HOUSTON2009 Top 9/11-2B Targets
Intelligence Editor
The Lone Star Iconoclast
July 17, 2009Publisher’s PrologueAmbassador Chase Untermeyer, the former chaplain of Ghost Troop, receives a long awaited reply from the cyber-intelligence unit’s commander, former Army officer Captain Eric H. May. It is full of the geostrategic insight and political unorthodoxy that the two friends, from opposite ends of the political spectrum, have exchanged since the beginning of the Iraq War. Their correspondence is an underground classic, a frank and sometimes fierce history of the new millennium.Chaplain ChaseDear Chase:I’m always heartened by your e-mail and letters. Please indulge me as I mix the pleasure of responding to you with the duty of updating CNN and the FBI on Ghost Troop’s latest 9/11-2B research, which confirms Chicago, New York City and Houston as the top three U.S. terror targets for the remainder of 2009:On Tue, 4/14/09, Chase Untermeyer wrote:
There, now that you have introduced yourself as my friend, I will introduce you further with some highlights from your curious cursus vitae:
Dear Eric:
I think about you and wonder how you are doing. I’m sorry I haven’t been in touch more frequently. Please let me know when might be a good time to speak on the phone or come see you.
Diana and I will return to Qatar next week for the wedding of a young sheik friend of ours. Then in early May I’ll make a trip to Israel with some retired general officers. (They’re letting ex-Lt Untermeyer tag along.) We ought to see the top political and military leaders. The only problem is there’s a fellow from Rome who’ll be visiting at the same time, name of Benedict. My military education this spring will be completed by a week-long national security seminar at the Army War College in Carlisle Barracks, Pa. I’ll give you a complete report on all the above.
All the best to the lovely Gretchen and of course to you from Diana, Elly, and CHASE.- You were Ronald Reagan’s Assistant Secretary of the Navy.
- You were GHWB’s transition team leader when he replaced Reagan.
- You were GWB’s Texas Board of Education Chairman
- You were my intro to NBC (which hired me) and Team Bush (which didn’t).
- You were the best man at my wedding in 2002.
- You were a volunteer Ghost Troop officer from 2003 to 2006.
- You were US Ambassador to Qatar from 2004 to 2007
Censored CNN
The story Ahlers wrote, alas, showed the low state of mainstream media “journalism,” in which the “reporter” is nothing more or less than a half-deaf stenographer. He dutifully hears, then dully writes, establishment drivel, while “misunderstanding” anyone saying anything that contradicts the establishment line. The awful Ahlers dissed my executive officer, Major William Fox, by failing to identify him as a former Marine Corps officer and, like you, a Harvard Business School graduate. He presented me as a mere conspiracy theorist, neatly forgetting my background in military intelligence, and my publications everywhere from Military Intelligence Magazine to The Wall Street Journal. He even omitted the fact that you were one of my Ghost Troop officers for three years — the last two of them while concurrently serving as the U.S. Ambassador to Qatar!
In short, he failed to write anything that was positive, and little that was accurate, about Ghost Troop. He contented himself with innuendo against Major Fox and me, and fawned over the FBI mouthpiece and the Israeli ambassador. He regurgitated the rancid official story about how the 88-year-old von Brunn morphed into an agile Terminator at the Holocaust Museum in Washington, D.C. I leave it to you to read his hit piece against Ghost Troop: Some suspect conspiracy in Holocaust Museum case.Holocaust Chutzpah
The indicator is something that I discovered as a result of my Holocaust Museum research: The dates on which several of the museums were dedicated where advanced notice of so-called “terror” attacks. The most conspicuous example was New York City’s Museum of Jewish Heritage. If you look at virtually any information source on the Internet and you will find the assertion that it opened on September 15, 1997. This is carefully crafted misinformation, though. The actual date on which it opened, its dedication date, is September 11, 1997: Archives of Rudolph W. Giuliani.
You and I both remember the dedication of the Houston Holocaust Museum on March 3, 1996. I wrote an NBC editorial about it: Holocaust Museum — NBC Editorial.
In those days I didn’t question the memory or motives of the Jews, whom I had learned to pity from reading Holocaust novels like Elie Wiesel’s Night. It never would have occurred to me that the museum dedication date code 3/3 was a code signal for a terror attempt against Texas City, Texas on 3/30 in 2004, in which you and I both played prominent roles. I never would have imagined that 3/3 and 3/30 both decoded to the “supreme” occult number of 33. In those days I was equally ignorant both of the Illuminati and the Kabbalists.
I couldn’t have imagined people so nefariously evil that they would establish — through the dedication of a death shrine — a coded signal for a premeditated mass murder of Americans citizens, or that they would be so brazen as to carry out a parallel pattern in their attacks:- Oklahoma City, Oklahoma — 4/19
- New York City, New York — 9/11
- Texas City, Texas — 3/30
- The “66″ year anniversary resonates with the 60606 (666) zip code of Sears Tower.
- Yesterday, the government reported a total of 666 U.S. deaths in the Afghan War.
- Yesterday Sears Tower was renamed Willis Tower.
- Today there was a building conflagration and collapse in Chicago.
- Today there was an “Al Qaeda” attack abroad.
Prayerful PatriotismBriefly stated, Chaplain Chase, I think that a false flag attack — like those carried out by the Israelis against the King David Hotel and the USS Liberty — is soon to be carried out against one of the three coded cities of Chicago, New York and Houston. As usual, it will be blamed on the Jews’ perennial enemy, the Arabs. The real terrorists, though, will be the Jews, aided and abetted by Gentile traitors. Several months ago Ghost Troop published a false flag time frame of 3/11/09 to 9/9/09. It seems as valid now as when we issued it.
It is my earnest prayer, as a loyal Christian officer on a mission of conscience, that the American People soon discover the conspiracy and its participants. It is my earnest exhortation that those tried and convicted for treason, under Article 3, Section 3 of the U.S. Constitution, be hanged as traitors without exception.
Bad apples in the Jewish community — commonly referred to as Zionists — have utterly betrayed “America-first” citizens, like you and me and the vast majority of our compatriots. I know that for pointing out the facts that Ghost Troop has discovered I will be assailed as anti-Semitic. I’m fortunate that you, with your Jewish roots, have upheld our unique friendship. Most of what I know about your people comes from knowing you.
Gratefully, EricReferences- GORDON DUFF: NYC DIRTY BOMB “DRILL”
- US tornadoes force shutdown of two nuclear reactors in Virginia
- Milw. Co. Sheriff Clarke on Israel homeland security study trip
- US stocks plunge as US debt rating gets cut
- European Parliament Issues Warnings On HAARP
- CPT MAY: The Birther Nation of Ghost Troop
- Texas City Exposes BP Explosions
- Some suspect conspiracy in Holocaust Museum case
- Archives of Rudolph W. Giuliani
- Holocaust Museum — NBC Editorial
- Time To Investigate Houston Is Now
- Chicago’s Nuclear Obama– False Flag Unfurled
- Article 3, Section 3 of the U.S. Constitution
Faisant suites aux menaces de Al Qaeddafi sur le financement occulte de Sarkozy en 2007, les services francais et leur filiale DRS ont livré massivement du material militaire, couverture aerienne et mercenaires pour la protection d'Al Qaeddafi et sa famille, la France-Israel tablant sur la division de la Libye et espere maintenir Al Qaeddafi en Tripolitaine, et controler totalement les agents de la DGSE a Benghazi. Raffarin a echoué dans sa mission de financement de la campagne electorale de Sarkozy 2012 en creant de faux contrats entre sociétés francaises et les pantins harkis d'Alger. La classe politique israelite en France totalement sevrée de l'argent volé aux peuples maghrebins, premiere etape cruciale avant la destruction ordonnée et programmée de la France-Israel.
Communiqué concernant la propagande du régime algérien sur la Libye
En réponse à cette escalade propagandiste, le mouvement Rachad apporte les précisions suivantes:
1. Il est du droit, et même du devoir, de Rachad de suivre tous les développements liés à la sécurité et l'avenir de l'Algérie, car Rachad considère que le régime algérien actuel ne jouit pas de la légitimité nécessaire pour défendre les intérêts supérieurs de l'Algérie ;
2. Rachad suit avec intérêt les développements dans le monde arabe, et en Afrique du Nord en particulier, et exprime sa satisfaction et sa fierté vis-à-vis du mouvement historique de changement que mènent les peuples frères du monde arabe pour se libérer des régimes despotiques et corrompus;
3. Notre mouvement soutient le droit des peuples à l'autodétermination et condamne toute politique répressive visant à les priver de ce droit ;
4. Rachad suit attentivement les évènements en Libye et sympathise avec la souffrance du peuple libyen causée par les actes criminels des sbires de Kadhafi ;
5. Notre mouvement condamne l'opportunisme des gouvernements occidentaux et rejette toute intervention étrangère en Libye. Il appelle la résistance libyenne à la prudence pour déjouer les visées des puissances occidentales (Etats-Unis et Europe) pour s'approprier les ressources du peuple libyen et sa décision politique, sous quelque prétexte que ce soit;
6. Rachad a déjà publié un communiqué, le 25 février 2011, dénonçant le soutien complice du régime algérien aux actes criminels du régime de Kadhafi qu'il considère son allié naturel sur les plans militaire, politique et diplomatique. Ces actes de complicité à des crimes d'Etat ont été corroborés par plusieurs sources d'information, diplomatiques et sécuritaires. Les démentis de la diplomatie algérienne, rodée pendant plus d'une décennie à occulter les crimes contre l'humanité commis chez nous par la tyrannie au pouvoir, ne peuvent se prévaloir d'une quelconque crédibilité;
7. Notre mouvement considère que celui qui a terni, et qui continue de ternir, l'image de l'Algérie est le régime tyrannique qui a noyé le pays dans le sang et la corruption, et qui a hypothéqué la souveraineté de l'Algérie par ses alliances avec les ennemis de la nation et par son hébergement de bases militaires étrangères sur notre propre sol;
8. Rachad déplore le mercenariat de certains médias algériens devenus les porte-voix des parrains autoproclamés de «l'image de l'Algérie » alors que s'accumulent les preuves sur leur trahison à la patrie. Notre mouvement ne ménagera aucun effort pour les démasquer ainsi que pour contribuer au changement radical qui mettra un terme à ceux qui violent les droits et détruisent les espoirs de notre peuple.
Secrétariat de Rachad
19 avril 2011
http://rachad.org/index.php?option=com_content&view=article&id=693:communique-concernant-la-propagande-du-regime-algerien-sur-la-libye&catid=68:editoriauxfr&Itemid=99Excellente analyse sur la manipulation des criminels de guerre de la republique raciste sioniste franc maconnique du CRIFISTAN a Paris
La France islamophobe à l’intérieur, peut-elle être « islamophile » à l’extérieur ?
par Mohamed Tahar Bensaada -publié le jeudi 21 avril 2011
Alain Juppé prend-il les musulmans pour des cons ? La question mérite d’être posée après sa récente sortie médiatique arguant que la France est prête à travailler avec les islamistes dans le monde arabe ! Après les déclarations sulfureuses de son collègue de l’intérieur, Claude Guéant, sur le nombre des musulmans en France, la déclaration de Juppé mérite que l’on s’y attarde. Pour essayer de comprendre. En effet, à l’heure du national-sarkozysme triomphant, pareille déclaration, qui aurait été la bienvenue dans un autre contexte, a de quoi laisser perplexe.Il ne s’agit pas de faire un quelconque procès d’intention à Alain Juppé. Ce dernier fait partie des rares personnalités de la droite française dont on ne peut ignorer ni l’intelligence politique ni l’esprit de mesure même si dans le dossier sensible des relations franco-arabes, sa marge de manœuvres ne peut qu’être limitée par le poids des lobbies qui squattent les institutions de la République.La récente « ouverture » diplomatique aux islamistes dans le monde arabe, si elle apparaît anachronique au regard des campagnes islamophobes dont la droite française semble avoir commencé à en faire son cheval de bataille favori pour les prochaines échéances électorales, correspond bien à des tendances internationales lourdes autrement plus sérieuses.Redorer le blason terni de la RépubliqueLa sortie médiatique de Juppé pourrait faire partie d’une opération de marketing politique et diplomatique visant à redorer le blason terni d’une République française qui ne cesse d’essuyer depuis quelques semaines les critiques des médias alliés tant en Amérique qu’en Europe qui n’hésitent plus à assimiler le républicanisme et le laïcisme français aux campagnes nationalistes de l’extrême-droite. En témoigne le dernier article consacré par le célèbre quotidien américain the New York Times dénonçant la campagne islamophobe du gouvernement français.Dans cette opération de communication, Claude Guéant a même cherché à faire passer le soutien français au « Musulman » Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire comme une « preuve d’ouverture » ! Ce faisant, en croyant se débarrasser de l’image raciste qui lui colle à la peau, le gouvernement français montre le peu de considération qu’il a pour la communauté musulmane de France. Cette dernière ne serait capable de prendre une position politique que sur base d’appartenance religieuse. Si elle soutient le peuple palestinien, ce n’est parce qu’il subit une occupation et une oppression coloniale mais c’est uniquement parce qu’il est « musulman » !Il ne s’agit pas de nier les interférences géopolitiques de ce qui se passe au Moyen Orient avec le climat d’incompréhension et de méfiance qui existe en France à l’endroit des Musulmans et que certaines forces politiques cherchent à transformer en climat de tension intercommunautaire dans le cadre d’une stratégie politicienne et électoraliste à défaut de proposer aux Français un programme sérieux de sortie de crise économique et sociale. Il est normal que la communauté musulmane soit sensible aux injustices et aux souffrances des peuples du Moyen Orient qui paient très cher le prix de la guerre économique que livre l’Empire américain et ses alliés européens contre la montée en puissance de la Chine rivale qui risque de compromettre le monde unipolaire actuel.Mais ce n’est pas en se déclarant « ouvert » aux islamistes dans le monde arabe et en soutenant un « Musulman » comme Ouattara que le gouvernement français va faire oublier aux musulmans de France la politique de discrimination et de stigmatisation qu’il leur fait subir au quotidien. En effet, le soutien français à Ouattara, loin d’exprimer une quelconque sympathie pour l’islam, ne fait que refléter la politique néocoloniale française dans le droit fil du discours méprisant de Sarkozy à Dakar. Ouattara est avant tout connu pour ses relations familiales avec des représentants de la bourgeoisie compradore ivoirienne complice des multinationales dans le pillage du cacao et pour sa servilité attestée à l’égard du FMI, principal instigateur du programme d’ajustement structurel qui a contribué à étrangler l’économie et la société ivoiriennes !Prendre le train américain en marcheMais la dernière sortie médiatique de Juppé pourrait également se comprendre dans le nouveau contexte géostratégique qui voit l’Empire américain s’adapter au vent du changement qui souffle sur le monde arabe s’il ne l’a pas un peu provoqué. En Tunisie, en Egypte, en Libye, en Syrie, en Jordanie, au Yémen, s’il y a un point commun aux tendances lourdes qui travaillent la société, mise à part la révolte populaire contre l’autoritarisme et la corruption, c’est bien le rôle incontournable des islamistes dans la nouvelle reconfiguration politique régionale.Si l’argent n’a pas d’odeur, l’Empire ne connaît pas d’autre couleur que celle de ses intérêts économiques et stratégiques. Si la stabilité d’une région aussi vitale que le Moyen Orient passe par un arrangement avec les islamistes qu’à cela ne tienne ! Ce n’est pas un hasard que Barak Obama a été élu aux Etats-Unis. A chaque étape, ses tâches et ses hommes. L’heure n’est plus au « choc des civilisations » appliqué scolairement par l’Administration Bush. L’heure est au nouveau « containment » stratégique et idéologique comme l’a si bien illustré le discours d’Obama au Caire dans lequel il a appelé le monde arabe et musulman au dialogue et à la lutte commune « contre le terrorisme » et « pour la démocratie et la prospérité économique ».Grâce aux pétrodollars de l’émirat vassal du Qatar, le Conseil mondial des Oulémas musulmans, dirigé par le vénérable Cheikh Youssef Al Qaradhaoui, peut distinguer solennellement entre le « bon musulman » et le « mauvais musulman ». Le réactionnaire cheikh Al Khalifa de l’émirat vassal du Bahreïn fait partie des « bons musulmans » alliés du monde libre et le fou Kadhafi fait partie des « mauvais musulmans » ! Le premier peut réprimer son peuple dans une impunité internationale totale puisque c’est pour la bonne cause. Le second se voit accusé de tous les péchés d’Israël dans la mesure où les Occidentaux ont cru trouver dans les « insurgés » de Benghazi » des alliés musulmans autrement plus fréquentables depuis que le « nouveau philosophe » Bernard-Henri Lévy les a rencontrés et adoubés !Que ce soit dans le cadre d’une république libyenne « libre » ou d’un nouvel émirat vassal dans les limites de l’ancienne Cyrénaïque, les islamistes libyens risquent d’être incontournables aux côtés des agents de la CIA et du MI5 et MI6. Si la France veut avoir une part du futur gâteau libyen, il faut bien qu’elle s’adapte au nouveau contexte stratégique et idéologique. L’adaptation est d’autant plus urgente que la tendance ne semble pas s’arrêter aux frontières de la Libye. Les nouvelles qui parviennent d’Egypte vont dans le même sens. Les Frères musulmans font déjà partie de la nouvelle équation politique égyptienne et les futures échéances électorales ne feront que confirmer la donne.Il faut se rappeler que la France n’est pas à son coup d’essai avec sa « politique islamique ». Lors de la crise algérienne durant la décennie sanglante des années 90, la France s’est distinguée par un double jeu diplomatique très subtile. Une partie de la classe politique et de l’intelligentsia française ( le clan Pasqua avec la DST et les intellectuels islamophobes comme BHL et Glucksman) a soutenu les éradicateurs algériens dans leur guerre contre les islamistes pendant qu’une autre partie a soutenu de fait les réseaux de l’ex-FIS (les socialistes et leurs amis anti-militaires) . Ce faisant, comme tout investisseur prudent, la France a parié sur deux chevaux pour être sûre de sortir gagnante à tous les coups.Faux calculs diplomatiquesReste à savoir si cette « ouverture » diplomatique française à l’égard des islamistes suffira à donner à ce pays la place qu’il convoite dans le nouvel échiquier moyen oriental. Rien n’est moins sûr. D’abord, sur cette question, Américains et Britanniques garderont une longueur d’avance sur la France pour des raisons historiques évidentes mais aussi grâce à leur culture politique plus ouverte que la culture républicaine française.Ensuite, les islamistes arabes en général suivent de près ce qui se passe en France, et particulièrement les campagnes islamophobes visant les musulmans, et rien ne dit qu’ils n’en tireront pas les enseignements politiques à l’heure des choix diplomatiques décisifs. Mais outre le sabotage dont pourrait pâtir cette « ouverture » diplomatique de la part du lobby pro-israélien fort actif à Paris, il y a une question fondamentale que l’opération marketing du Quai d’Orsay ne saurait prendre en charge correctement quelles que soient les bonnes intentions des lobbies « islamophiles » qui cherchent à limiter les dégâts d’une politique (anti) arabe ravageuse. L’Islam comme religion, civilisation et culture est trop grand pour être contenu dans des stratégies hégémoniques et policières redondantes.Pas plus qu’il n’y a un Occident abstrait, il ne saurait y avoir un Islam abstrait des conditions de vie des centaines de millions de musulmans qui vivent aujourd’hui à l’échelle planétaire l’exploitation, l’oppression et l’humiliation. Les puissances occidentales otages d’une civilisation capitaliste indifférente au sort de la terre et de l’homme malgré tous les discours « écologiques » et « humanistes » ne sauraient contenir à long terme le désir de justice et de dignité que les musulmans cherchent à atteindre à travers leur religion et leur culture même si dans cette recherche symbolique légitime des errements idéologiques sont à déplorer et demandent à être corrigés pour rencontrer dans la paix et la réconciliation la figure de l’Autre.Tout ce qui brille n’est pas or. Loin des simplismes des « orientalistes » de pacotille, les islamistes dans le monde arabe constituent une mouvance idéologique et politique plurielle. Un pluralisme qui renvoie à une nature de classes et à une insertion dans la division internationale du travail fort complexes. S’ils se revendiquent tous de l’islam, ils sont loin de partager les mêmes analyses politiques et stratégiques ni les mêmes programmes. Si certains semblent bien s’accommoder d’arrangements douteux avec des puissances occidentales voraces pourvu qu’elles les aident à prendre le pouvoir, d’autres, et ils sont plus nombreux, ne sont pas dupes du nouveau cours « islamophile » de Washington, Londres et Paris…Egypte : A la croisée des chemins, 54 ans apres les propos de Sayed Qutb raisonnent comme d'actualité dans le monde Musulman
Traduction www.riposte-islamique.org«Jalons sur la route»Quelques extraits du livre : «Jalons sur la route», écrit par le martyr Sayed Qotb (Que Dieu lui accorde Sa miséricorde)…Poète, essayiste, critique littéraire et militant «islamiste» égyptien, membre des Frères Musulmans, Sayed Qotb (1906-1966) est un géant du vingtième siècle. Son livre «Jalons sur la route de l’Islam» fut rédigé en prison en 1964 en pleine répression nassérienne. Il fut arrêté en 1954 suite à une tentative d’assassinat de Nasser. Il subit toute sorte de torture jusqu’à sa condamnation à mort le 30 août 1965 avec plusieurs autres militants islamistes. Après le verdict, Qotb dit : «Louange à Dieu, depuis 15 ans, je travaille pour gagner le martyr». Le régime nationaliste du Caire tenta plusieurs fois de convaincre Qotb via des intermédiaires, de revenir sur ses écrits et son appel à un Etat Islamique, afin de bénéficier d’une grâce présidentielle immédiate. En particulier, on envoya sa soeur Hamida Qotb le convaincre d’avouer qu’il avait tort quant à ce qu’il a dit et rédigé, mais sa réponse était : «Ils ne peuvent me faire ni du mal ni du bien, et la vie des créatures, c’est Dieu, leur Créateur, qui en dispose. Eux, ne peuvent absolument rien pour moi ni contre moi». La dernière tentative était juste avant l’exécution au moment de monter à l’échafaud, le bourreau lui demanda de s’excuser auprès de Nasser pour son appel à appliquer la Charia pour avoir une grâce, il répondit : «Je ne m’excuserai jamais d’avoir travaillé pour Dieu», il dit : «Sachez que cet index qui témoigne de l’unicité de Dieu à chaque prière, refuse d’écrire un seul mot pour plaire à unTâghout (tyran)». Ensuite, on lui dit : si tu refuse de t’excuser, alors demandes la grâce auprès du président ! il répondit : «pourquoi demanderai-je la grâce ? Si j’ai été condamné pour une raison, moi je me contente de ce verdict, sinon, je suis plus grand pour demander pardon auprès de celui qui m’a condamné pour ce [crime]». Après l’échec de toutes ces tentatives, on a demandé à Sayed Qotb de prononcer la chahada avant sa mise à mort, il répondit : «Toi aussi, tu viens pour finir la scène théâtrale ici. Mon frère, vous, vous mangez du pain avec [la ilaha illa Allah], et nous, on nous exécute pour [la ilaha illa Allah]»… Que Dieu accorde Sa Miséricorde au martyr de l’Islam Sayed Qotb, que le Paradis soit sa demeure éternelle avec les prophètes, les justes, les martyr et les saints. Et quels excellents compagnons que ceux-là !Chapitre : la lutte dans le sentier de DieuL’Imam Ibn al-Qayyim a résumé dans un chapitre intitulé «Lutte menée par le Prophète contre les incroyants et les faux croyants» dans son livre Zâd El-Ma’âd, évoquant ainsi la lutte pour implanter l’Islam, a écrit ce qui suit :(La première révélation de Dieu qui fut révélé au Prophète (PBSL) était Iqrâ : «lis». C’était le commencement de prophétie. Dieu a commandé au Prophète d’imposer ceci d’abord à son coeur. Le commandement de prêcher n’était pas encore révélé. Alors Dieu a revelé : «Oh! Prophète, relève toi et mets les gens en garde».Ainsi, la révélation «Iqrâ» était sa nomination à la Prophétie, alors que «relève toi et mets les gens en garde» était sa nomination en tant que Messager. Dieu a inspiré le Prophète d’avertir d’abord ses parents proches, puis sa tribu, puis les Arabes qui étaient de son entourage, puis de toute l’Arabie et finalement le monde entier. Ainsi pendant treize années après le commencement de la révélation, il a appelé les gens à Dieu par la prédication, sans combattre ou demandé de Jizyah [l’impôt prélevé par les Musulmans aux incroyants]. Alors lors de cette période il lui a été recommandé de se retenir et de pratiquer la patience et la mansuétude.Dieu lui a commandé alors d’émigrer et ainsi prendre le chemin de l’exile, puis la permission de combattre. Alors il lui a été enjoint de lutter contre ceux qui l’ont combattu, et de ne pas livrer bataille à ceux qui ne lui font pas fait la guerre. Puis plus tard il lui a été ordonné de combattre les polythéistes jusqu’à ce que la religion de Dieu ait été entièrement établie.Après que le commandement du Djihad fut révélé, les non-croyants se divisèrent en trois catégories, ceux avec qui il était en paix, le peuple avec qui les musulmans étaient en guerre et pour finir les Dhimmis. [Littéralement cela signifie «responsabilité», Dhimmis se rapporte aux peuples non Musulmans résidant dans un état Islamique pour lequel la protection était donné suite à certains accords et dont le gouvernement Musulman était responsable].On lui a commandé de respecter les non-croyants avec qui il avait un traité de paix et qui honoraient leurs engagements, il devait mettre en application les articles du traité. Mais si ils rompaient ce traité, alors il devait donner la notification du rejet de se pacte et devait les combattre. Quand la Sourate «le Repentir» fut révélé c’était pour expliqué et décrire les détails du traitement qui devait être appliqué à ces trois catégories de non-croyants. On lui a également ordonné que la guerre devrait être déclarée contre les «Gens du Livre» [chrétiens et juifs] qui déclarent leur hostilité de manière ouverte, jusqu’à ce qu’ils acceptent de payer la Jizyah ou d’accepter l’Islam.Pour ce qui concerne les polythéistes et les hypocrites, le Djihad devait être déclaré contre eux et ils devaient être traités de manière impitoyable. Le Prophète a combattus les infidèles par le sabre. Comme le Djihad fut portée contre les polythéistes par le combat, il fut porté contre les hypocrites par la prédication et l’argument.Une autre classe avec qui un pacte temporaire fut signé. À cet égard, les personnes avec qui il y avait des traités ont été divisées en trois catégories, la première, sont ceux qui ont rompus les accords, il les a donc combattus et fut victorieux. La seconde était ceux avec qui le traité a été fait pour une limite de temps indiquée, ont respectés le traité et n’ont apportés aucunes aides à ceux qui combattaient le Prophète. Pour ce qui les concerne, Dieu a commandé que leur pacte soit accompli jusqu’à son terme.La troisième et dernière catégorie fut celle de ceux avec qui le Prophète n’avait pas d’accords et avec qui il n’était pas en conflit [ou ceux avec qui aucune limite d’expiration de pacte n’a été annoncée]. Pour ce qui concerne ces derniers, on lui a commandé que leur soient données le préavis de quatre mois, à terme ils seraient considérées comme des ennemis et devaient être combattues. Dieu ordonna au Prophète d’honorer celui qui respecte l’alliance pendant la période prescrite. Les gens de cette classe sont qualifiés de «Dhimmis» ou de protégés de l’Islam. Dieu imposa la capitation « Jizyah » à tous ceux qui embrassaient l’Islam avant l’échéance du pacte.Ainsi, après la révélation de la Sourate «le Repentir», la situation avec les incroyants à l’égard de l’Islam était claire. Ils étaient divisés là aussi en trois catégories, les adversaires dans la guerre, les personnes avec traités et les Dhimmis. Les personnes avec qui il y eu des traités sont par la suite devenues Musulmans et le Prophètes n’eu plus affaire qu’aux ennemis directe et à ses alliés. Le Prophète était très craint par ses ennemis. Les personnes soumises par le Djihad sont celles qui étaient le plus effrayés.Donc (dans l’évolution des choses) les personnes qui se sont dressés contre le Prophète étaient de trois sortes :- Les musulmans qui ont cru en lui et en sa mission (hypocrites).- Ceux avec qui il y eu un pacte de paix et soumis par les armes.- Les adversaires qui ont continué à le combattre.En ce qui concerne les hypocrites, Dieu a commandé le Prophète d’accepter leur conversion et de laisser la sincérité de leurs intentions à Dieu, et de continuer le Djihad contre eux par arguments et persuasions. Il a été obligé au Prophète, d’autre part, de ne pas prier sur leurs tombes et s’il lui arrive de demander pardon à Dieu pour leurs péchés, Dieu ne le fera pas, car leur affaire était avec Lui. Ainsi était la conduite, en quelque sorte, du Prophète à l’égard de ses ennemis parmi les «non-croyants et les hypocrites».Dans cette description nous trouvons un résumé des étapes concernant le Djihad présentées d’une excellente façon. Et nous y trouvons aussi toutes les caractéristiques distinctives et de grande ampleur du mouvement actif de la vraie religion. C’est une voie qui mérite une longue médiation, mais au sujet de laquelle nous ne pouvons faire ici que quelques remarques.D’abord, la méthode de cette religion est très pratique et procède un sérieux réalisme. Ce mouvement fait face à la réalité humaine, et emploie les ressources qui sont conformes aux conditions de la réalité de l’existence. Ce mouvement se dresse en conflit avec la Jâhiliyyah et l’idolâtrie, sur laquelle se tient une réglementation réaliste et une pratique de l’autorité politique soutenue par le pouvoir des forces matérielles. Ce mouvement Islamique a dû produire des moyens adéquats pour affronter les obstacles de la Jahiliyyah. Tantôt par l’Appel à l’Islam et l’explication de la foi et des conceptions de cette croyance. Tantôt par l’emploi de la force physique, c’est-à-dire du Djihad pour supprimer les organismes et les autorités du système de la Jâhiliyyah qui empêchent les personnes de se reformer dans leurs idées et leurs croyances, mais surtout afin d’abattre les régimes et détruire les forces qui les soutiennent en empêchant les gens de voir clair et de ne plus être soumis aux hommes mais à Dieu Tout Puissant. L’Islam était un mouvement qui ne se contentait pas seulement de pratiquer le dialogue et la dialectique avec le pouvoir matérialiste et n’employait pas la force matérialiste pour conquérir les coeurs et les individus.Ces deux principes sont également importants dans la méthode de cette religion. Son but est de libérer les gens qui souhaitaient être délivrés de l’asservissement aux hommes de sorte qu’ils puissent servir seulement Dieu.Le deuxième aspect de la religion Islamique est que c’est un mouvement pratique qui progresse petit à petit, et à chaque étape elle fournit des ressources selon les besoins pratiques de la situation et prépare le monde à sa prochaine progression. Elle ne fait pas face à des problèmes pratiques avec des théories abstraites, ni ne confronte ces diverses étapes par des moyens rigides.Ceux qui exhibent les textes Coraniques comme des preuves contre le Djihad en Islam (l’Islam dans sa lutte) ne tiennent pas compte de ses aspects et ne distingue ni sont caractère, ni ne comprennent la nature des diverses étapes par lesquelles ce mouvement (l’Islam) se développe. Ainsi, quand ils parlent au sujet du Djihad, ils parlent maladroitement et se mélangent et s’induisent ainsi en erreur. Ils prêtent un sens erroné aux textes, aux principes et aux règles définitives du concept théorique du Djihad, déviant ainsi ces dits principes. C’est parce qu’ils considèrent chaque versets du Coran comme si c’étaient le principe final de cette religion. Ce groupe de penseurs (d’exégètes), qui ne sont qu’un produit de l’état corrompu d’une branche musulmane, n’ont rien de musulmans mais possèdent seulement l’étiquette de l’Islam et disent avec l’amer défaitisme dans l’âme et le coeur, aux jeunes générations, qui quant à elles aujourd’hui, ne conservent de cette religion que le titre : «L’Islam ne lutte que pour assurer sa défense!».Ils croient lui rendre service en lui ôtant ainsi son propre rôle qui est l’abolition de toutes les dictatures de la surface de la terre. L’Islam ne force pas les personnes à accepter sa croyance, mais il veut fournir un environnement libre dans lequel elles auront le choix de croyances. Tout cela après l’abolition des régimes politiques ou après les avoir soumis à la rançon (Jizyah) et à l’engagement solennel de permettre à leurs propres citoyens de décider librement si ils accepteront l’Islam ou pas.Le troisième aspect de cette religion est les nouvelles ressources ou méthodes qu’elle emploie dans son mouvement progressif. Dès le premier jour de sa révélation, cette religion qui s’adressait aux proches du Prophète, à la Tribu Quraish, à tout les Arabes ou au monde entier, tenait le même propos dans son appel. Elle les a appelés à la soumission à un Dieu Unique et au rejet de la domination (seigneurie) d’autres hommes. Selon ce principe il n’y a aucun compromis ni aucune flexibilité. Pour atteindre ce but, le Prophète procéda selon un plan bien déterminé suivant des étapes précises et chaque étape avait ses nouvelles méthodes, comme nous l’avons décrit dans le chapitre précédent.Un quatrième aspect est que l’Islam fournit une base juridique dans le rapport entre la communauté Musulmane et d’autres groupes cela a bien été défini par le magistral résumé qui se trouve dans le livre «Zâd Al-Ma’âd». Cette définition est basée sur le principe que l’Islam [c’est-à-dire, la soumission à Dieu] est un message universel se fait de Dieu, Qui est à l’origine du monde et de l’humanité. Idée avec laquelle la totalité de l’humanité devrait se mettre en accord et accepter. On doit Lui obéir, ou à la rigueur ne pas lui manifesté d’hostilité à Son égard, par le moyen d’un système ou d’une puissance politique, ou même par des forces matériels mis en places pour faire obstacles au droit de prêcher l’Islam et permettant chaque individus du libre chois pour accepter ou rejeter l’obéissance qui Lui est dus. Si quelqu’un fait cela et manifeste son hostilité, alors c’est le devoir de l’Islam de le combattre jusqu’à ce qu’il tombe ou soit tué, ou jusqu’à ce qu’il déclare sa soumission et dépose les armes.Quand les défaitistes écrivent au sujet du Djihad en Islam pour réfuter ces accusations, ils confondent volontairement comme un prétexte pour embrasser la foi, avec le reste des autres directives Islamiques, «Il n’y a aucune contrainte en religion».1 C’est-à-dire alors la destruction des forces politiques matérialistes qui empêchent les gens de s’affranchir librement et qui les soumettent à un joug oppresseur et leur interdisent de reconnaître le Pouvoir suprême de Dieu [que d’autre part ils essayent d’annihiler par toutes ces puissances politiques et matérielles qu’ils détiennent]. Il y a là deux données distinctes, qui ne souffrent pas de confusions.1 Sourate al-Baqarah (la Vache), verset 256Néanmoins les défaitistes essayent de mélanger les deux aspects et de vouloir confiner et limiter le Jehad à ce qui aujourd’hui s’appelle « la guerre défensive ». Or, le Jehad Islamique n’a aucun rapport avec la guerre moderne et contemporaine, dans ses causes ou dans la manière dont elle est conduite.Les causes de ce Jehad devraient être cherchées dans la nature même de l’Islam et de son rôle dans le monde, dans ses principes élevés qui lui ont été donnés par Dieu et pour la réalisation de ce que Dieu Lui-même a ordonné au Prophète en tant que messager et que sa mission soit la conclusion final et avoué de toutes les missions Prophétiques précédentes.Cette religion est vraiment une déclaration universelle de la libération de l’homme de son asservissement par d’autres hommes, mais aussi de la servitude à ses propres désirs, qui est également une forme d’esclavage humain. C’est une déclaration qui ne se reconnaît que dans la souveraineté du Pouvoir unique et absolue de Dieu, Le Très-Haut.Reconnaître l’Unicité divine absolue est un défi à tous les genres et toutes les formes de systèmes qui sont basés sur le concept de la souveraineté de l’homme par l’homme. En d’autres termes, il déclare la guerre la où l’homme a usurpé l’attribut divin. N’importe quel système dans lequel les décisions finales ont été appropriées par l’être humain pour ses besoins personnels et non dans l’autorité divine. Il est le rejet de toutes situations dominées par le pouvoir sur d’autres humains, sous quelques formes que ce soit, sur la terre. Cette reconnaissance signifie la méconnaissance et la spoliation du Pouvoir de Dieu, spolié, au lieu de le rendre à Dieu. On chasse les usurpateurs qui dominent les gens par des législations qu’ils ont conçues pour eux-mêmes. En se prenant pour des dieux, ils considèrent leurs prochains comme des esclaves… En d’autres termes, cela signifie la négation totale de la souveraineté humaine sur les hommes et son remplacement par le règne de Dieu sur terre.«C’est lui qui est Dieu dans et Dieu sur terre ; et c’est Lui le Sage, l’Omniscient!».22 Sourate az-Zukhruf (l’Ornement), verset 843 Sourate Joesph, verset 40«Le pouvoir n’appartient qu’à Dieu. Il vous a commandé de n’adorer que Lui. Telle est la religion droite; mais la plupart des gens ne savent pas».3Le principe de l’établissement du règne de Dieu sur terre n’est pas la reprise des pouvoirs par quelques religieux [les prêtres ou le shiisme], comme cela a été fait sous le règne de l’église, ni de la détention du pouvoir par ceux qui disent parlé au nom de Dieu Tout-Puissant et deviennent gouverneurs, de même que dans le cas d’une «théocratie». Établir la règle de Dieu signifie que ses lois soient imposées par l’authentique Pouvoir de Dieu à Qui la décision finale de toutes les affaires instaurés selon les règles qu’Il a conçues d’avance.L’établissement de la domination de Dieu sur terre, la suppression du pouvoir humain, extraire la souveraineté de ceux qui l’on usurper pour le rendre à Dieu Seul en faisant valoir la suprême Autorité de la Loi divine (Charia) et de l’abolition des lois synthétiques que les hommes ont imposé, mais cela ne peut pas être réalisés uniquement par la révélation et la prédication car ils ne s’en dessaisiront pas. Ceux qui ont usurpé l’autorité de Dieu et oppriment les créatures de Dieu ne vont pas renoncer à leur puissance simplement par le prêche, si il avait été ainsi, la tache des Prophètes de Dieu aurait été facile. Au contraire l’histoire des Prophètes abonde de difficultés évidentes, ainsi que l’histoire de la lutte pour la religion vraie avant de se propager à travers les générations.Cette déclaration universelle de la libération de l’homme de toute autre autorité sur terre, sauf celle de Dieu, et la déclaration de la souveraineté du Dieu Unique le Seigneur de l’univers, n’est pas simplement une proclamation théorique, philosophique et passive. C’est un message positif, pratique et dynamique en vue de provoquer l’exécution de la Charia de Dieu et les soustraire a toute autre domination que celle de Dieu, Celui qui n’a pas d’égale. Ceci ne peut pas être atteint à moins que l’Islam adopte le caractère d’un mouvement en coexistence avec son caractère persuasif. C’est pour qu’il puisse traiter la réalité humaine sous tous les angles et par des moyens appropriés qui seront nécessaires à chaque situation rencontrée.Puisque cette religion proclame la liberté de l’homme sur la terre sur toute autre autorité sauf celle de Dieu, elle est confrontée à chaque période de son histoire à l’obstacle des croyances et des concepts, des puissances physique et des structures politiques, sociales, économiques, raciales et de classe. En outre, la croyance et les superstitions corrompues se mêlent avec cette religion, fonctionnant côte à côte avec elle et prenant racine aux coeurs des peuples.Si la persuasion par la prédication est habilitée à traiter des croyances et des conceptions, le mouvement quant a lui se charge de son côté, du reste des obstacles matériel. En premier lieu celui du pouvoir politique qui repose sur des éléments, des mythes du racisme, de la lutte des classes sociales et économiques très compliqués. Ainsi ces deux concepts — prédication et le mouvement – lorsqu’ils sont unis se confrontent et se dressent contre ces aspects de «la situation humaine» avec toutes les méthodes et les moyens nécessaires, conformes à ses composants. Pour l’accomplissement de la libération de l’homme soumis aux hommes [de toute l’humanité aussi] il est nécessaire que ces deux méthodes devraient fonctionner côte à côte. C’est un point très important sur lequel il est nécessaire de mettre l’accent.Cette religion n’est pas simplement une déclaration de la liberté des Arabes en tant que tel. Il n’est pas non plus une mission réservée aux Arabes seulement. Il s’adresse à la totalité de l’humanité, et son champ d’action est la terre entière. Car Dieu, Le Très Haut, n’est pas le Dieu des Arabes uniquement et Sa souveraineté n’est pas exclusivement à ceux qui croient en l’Islam. Dieu est le Dieu de l’humanité.Cette religion veut rapprocher l’humanité toute entière à son Dieu et la libérer de la servitude d’autres créatures et de l’idolâtrie. Dans la conception Islamique, la pire des subordinations est celle qui consiste à obéir à des lois conçues par les hommes en vue de subjuguer d’autres hommes. Il ressemble à l’adoration qui est l’apanage du Droit Divin. Tous ceux qui y adhèrent tournent le dos à la religion de Dieu. Bien qu’ils puissent prétendre que les salutations et les bénédictions soient sur Lui.Le prophète (PBSL) a clairement fait allusion selon la Charia, de l’inobservance de la religion. Cela équivaux à concevoir l’adoration conformément aux juifs et aux chrétientés incroyants, qui ont désobéi aux ordres reçues : de n’adorer que Dieu Seul.L’Imam at-Tirmidhî a rapporté sous l’autorité du tenant Adey Ibn Hâtim : «Ayant entendu l’Appel du Prophète à l’Islam, Adey s’est enfui et s’est réfugié en Syrie (il avait accepté le christianisme avant le temps du prophète), mais, sa soeur et certaines personnes de sa tribu furent fait prisonniers de guerre. Le prophète (PBSL) a traité sa soeur avec respect et lui offrit des présents. Elle alla trouver son frère et l’invita à rejoindre l’Islam et lui conseilla de rendre visite au prophète paix sur lui. Alors, Adey fini par accepter. Les gens étaient très impatientes de le voir revenir à Medina. Il se rendit donc chez le Prophète avec autour de son cou une croix d’argent.En entrant chez le Prophète (PBSL), il le trouva en train de lire le verset : «Ils (les gens du livre) ont pris leurs rabbins et leurs prêtres comme seigneurs à la place de Dieu!».4 Adey lui dit alors : «nous n’adorons pas nos prêtres». Le Messager de Dieu répondit, «Lorsque leurs prêtres et rabbins disent qu’une chose est permis, alors ils l’acceptent comme permise et lorsqu’ils déclarent une chose comme interdite, ils la considèrent comme interdit, c’est ainsi qu’ils les adorent».4 Sourate at-Tawbah (le Repentir), verset 31L’explication du Prophète (PBSL) a clairement indiqué que l’obéissance aux lois et aux jugements des hommes est une sorte de culte et celui qui fait cela est considéré comme hors de l’Islam. En d’autres termes c’est prendre d’autres hommes comme divinités et l’Islam lutte contre se genre de pratique pour libérer l’homme sur terre de toute autre sujétion que celle du Dieu Unique.Ainsi la nécessité de diffusion pour l’Islam s’est-elle faite sentir pour enrayer une situation contraire à la déclaration générale, par le moyen de la persuasion et de l’action concomitante. C’est pour mieux assener les coups contre les forces politiques qui instaurent d’autres règnes que celui de Dieu. C’est-à-dire que ces règnes administrent les gens avec d’autres lois que celles de Dieu pour les hommes et qui empêchent les êtres convaincus et de s’adonner librement à la foi sans rencontrer d’obstacles de la part du pouvoir. La nécessité se fit donc sentir pour l’Islam d’instaurer un régime social, économique et politique permettant au mouvement de libération de se dégager effectivement après la chute de la force dominante. La force dominante étant à caractère purement politique ou empreinte de racisme, ou de lutte des classes au sein d’une même race.Ce n’est pas l’intention de I’slam d’attirer les gens par la force, mais l’Islam n’est pas simplement une «croyance». Comme nous l’avons déjà précisé, l’Islam est une déclaration universelle de la libération de l’homme de toute servitude à d’autres hommes.Ainsi son but était d’abord d’abolir les régimes et les gouvernements qui exercent l’exploitation de l’homme par son prochain. Ensuite l’Islam désire la libération effective des individus de cette oppression politique pour qu’ils puissent choisir librement la croyance qui leur convenait. Après l’énoncé de la vérité des choses. Cette liberté ne signifie nullement que les hommes doivent être les esclaves de leurs propres désirs, qu’ils acceptent d’être esclaves de leurs prochains ou qu’ils prennent les uns et les autres pour dieux en dehors du Dieu authentique !Les bases du régime qui régit les êtres sur terre doivent nécessairement reposer sur l’adoration de Dieu Seul et l’acceptation exclusive des lois qu’Il a conçues pour les êtres. Ensuite et dans cette atmosphère du libre choix, chacun peut décider de la foi qu’il avait à choisir§ Et ainsi la religion relève de Dieu Seul avec tout ce qui s’y rattache du point de vue soumission, obéissance et adoration.Étymologiquement, la notion de religion est certes plus étendue que la notion de foi. La religion, en faite, est la voie et l’organisation qui régissent la vie et elles reposent en Islam sur la foi. Mais la religion est plus étendue dans ses généralités que la foi. Il est possible en Islam que des généraux, qui reposent sur l’adoration du Dieu unique, même si ces groupements ne sont pas convertis à l’Islam.Celui qui comprend le caractère particulier de cette religion comprendra également la nécessité de l’action par l’usage des armes en concomitance avec la persuasion par les idées, comprendra qu’il s’agit là d’une action défensive au sens stricte du terme actuel guerre préventive ou offensive. Alors que les défaitistes présentent l’Islam dans sa lutte autrement, sous couvert de la situation actuelle d’une part et les perfides attaques des orientalistes contre l’Islam d’autre part. C’était un mouvement de progrès dans l’élimination de la tyrannie et la libération de l’homme sur terre avec des moyens appropriés à la situation humaine lors d’étapes définies, qui ont utilisés des moyens proprement renouvelés.Si il est toutefois in dispensable de qualifié l’Islam dans son mouvement de lutte par le terme «d’action défensive», il faut alors prendre en considération qu’il s’agit là d’une défense de l’être humain même contre tous ces facteurs qui limitent sa liberté et freinent son action. Ces éléments prennent la forme de croyance et de concepts. Aussi bien que ces systèmes politiques se basent sur des distinctions économiques, raciales ou de classe. Lorsque l’Islam fut révélé, le monde était plein de tels systèmes et aujourd’hui des séquelles demeurent au sein de nos sociétés et l’idolâtrie est encore présente de nos jours!Avec l’extension du mot défense, nous pouvons saisir les mobiles profonds de la pénétration de l’Islam dans le monde par la lutte et comprendre la nature même de l’Islam par la lutte et comprendre la nature même l’Islam. L’Islam est un serment solennel pour la libération de l’être humain du joug de son prochain et son pouvoir sur le monde. Il est la fin du règne du vice de l’arrogance et de l’égoïsme de l’homme et le triomphe de la Charia ici bas.Quant à la recherche d’une justification au Djihad, au sens strict du mot, par l’emploi contemporain du terme défensif, il n’y a là qu’une tentative dénotant la méconnaissance de la nature même de cette religion et du rôle qui lui échoit dans ce monde [Considérant la péninsule Arabe comme étant la seule patrie de l’Islam]. Le même sens vaut quant à la tentative de vouloir prouver que la lutte pour la foi islamique ne limitait qu’à repousser l’agression des forces coalisées et des puissances voisines. Cette tentative accepte, volontairement, la défaite, devant la pression des événements actuels, et la perfide attaque des orientalistes contre le Djihad en Islam.Supposons qu’Abu Bakr, ‘Omar ou ‘Othman (que la paix soient sur eux) étant convaincus de l’impossibilité d’une attaque de la part des puissances romaines et persanes sur la péninsule Arabique, s’étaient abstenus, malgré cela, de promouvoir le message de l’Islam qui c’est propagé dans le monde entier? Comment le message de l’Islam pourrait-il avoir été propager si ils auraient agi alors contre des barrières matérielles dressées par le régime de l’état, le système socio-économique et par des structures raciales soutenue par la puissance matérielle et militaire du gouvernement? Barrières instaurées pour empêcher la progression de la nouvelle religion.Il serait fallacieux de supposer qu’un appel lancé pour libérer l’humanité, quel qu’il soit sois stoppé par ces obstacles, en leur livrant de pure rhétorique! L’usage du langage et de la persuasion n’est valable que lorsqu’on lui permet de pénétrer la masse ou les masses pour les éclairer que lorsqu’ il y a liberté de communication et que les gens sont libres de toutes influences. Dans ce cas, il est juste de dire qu’il n’y a pas de contraintes en religion. Mais quand il n’y a pas de tels obstacles et de pareilles influences matérielles dressés, il est indispensable de les éliminer par la force, pour pouvoir dialoguer directement avec les coeurs et les âmes sans aucune entrave limitant leurs libertés et leurs actions.Puisque l’objectif du message de l’Islam est une déclaration décisive de la liberté de l’homme, pas simplement par un survole philosophique mais également selon les conditions de la vie réels, il doit alors utiliser le Djihad. Peu important si la patrie de l’Islam [le sens véritable est Dar Ul- Islam] soit en état de paix ou si elle est menacée par ses voisins.Lorsque l’Islam recherche la paix, son objectif n’est pas cette paix superficielle et précaire consistant à garantir la paix uniquement à l’intérieur du territoire, où vivent ceux qui ont embrasser la foi musulmane. Mais il cherche la paix qui implique que toute religion est l’apanage de Dieu et non le commencement et ensuite le développement de l’Appel à l’Islam. Ces étapes ont fini, comme l’a indiqué l’Imam d’Ibn al-Qayyim, dans la relation que nous avons dépeint dans ce chapitre, au classement des incroyants en trois catégories bien distinctes [les adversaires dans la guerre, les personnes avec qui il y avait des traités et les Dhimmies]. Ce sont des attitudes logiques de la quintessence de l’Islam et de ses buts, non pas les allégations frauduleuses des défaitistes face à la situation actuelle et devant les attaques sournoises des orientalistes!«Dieu épargna aux Musulmans de faire la guerre à la Mecque ainsi que durant la première période après l’émigration vers Médine. Il leur fut dit : «Pas d’hostilité accomplissez la prière et pratiquez la charité (Zakat)».5 Puis la permission de combattre fut donné par Dieu : «Autorisation est donné aux victimes d’agressions de se défendre, car elles sont vraiment lésées et Dieu est certes Capable de les secourir».65 Sourate an-Nissâ (les Femmes), verset 776 Sourate al-Hajj (le Pèlerinage), verset 397 Sourate al-Hajj (le Pèlerinage), verset 408 Sourate al-Hajj (le Pèlerinage), verset 419 Sourate al-Baqarah (la Vache), verset 19010 Sourate at-Tawbah (le Repentir), verset 3611 Sourate at-Tawbah (le Repentir), verset 29«Elle fut donnée à ceux qui ont été expulsés injustement de leurs foyers pour avoir simplement dit : « Notre seigneur est Dieu ! » Si Dieu ne repoussait pas les hommes les uns aux autres, les ermitages seraient démolis ainsi que les synagogues, les oratoires (églises) et les mosquées, où le nom de Dieu est fréquemment invoqué. Certes Dieu secoure ceux qui aident au triomphe de sa cause, car Dieu est en vérité, Fort et Puissant».7«Elle est accordée à ceux qui, si nous consolidions leur pouvoir sur terre, accompliraient la prière, s’acquitteraient de l’aumône légale, ordonneraient toute bonnes actions et dénonceraient toutes actions répréhensibles. A Dieu appartient en dernier, l’issue de toute chose».8 Ensuite, il fut ordonné de combattre leurs belligérants et d’épargner le reste : «Combattez pour la cause de Dieu ceux qui vous combattent…».9 Puis il leur fut ordonné de combattre tous les infidèles : «Combattez tous les polythéistes comme ils vous combattent».10Il leur fut dit aussi : «Combattez ceux qui ne croient ni en Dieu, ni au jour dernier et ne s’interdisent pas ce que Dieu et Son envoyé ont prohibé. Combattez également ceux parmi les gens du Livre, qui ne professent pas la religion de la vérité, à moins qu’ils ne versent la capitation directement (Jizyah) et ce en toute humilité».11Ainsi, selon l’explication par Imam Ibn al-qayyim, les musulmans ont été gardés de combattre au début puis l’autorisation divine leur fut donnée. Après, il ordonné de lutter contre les agresseurs et finalement elle fut commandée de lutter contre tous les polythéistes.La haute valeur des versets coranique concernant le Djihad, l’importance des Hadiths Prophétiques qui incitent à entreprendre cette guerre et le sérieux des événements rendant nécessaire cette lutte, survenus au début de l’Islam et tout au long de son histoire, tous ces éléments ne nous permettent pas de nous laisser duper. Les défaitistes pourraient, nous induire en erreur, par des interprétations erronées devant les impératifs de la situation actuelle et devant les attaques sournoises des orientalistes au sujet du combat que mène l’Islam.Quel genre d’homme peut être celui qui, après avoir écouté le commandement de Dieu et les traditions du Prophète (PBSL), après avoir pris connaissance des événements qui ont déclenché la lutte Islamique, pense toujours que c’est une injonction provisoire liée à des conditions passagères et qu’elles ne concernent seulement que la défense des frontières ?Dieu en déclarant aux croyants dans les premiers versets de Coran qu’il les autorisés à entreprendre le combat sous certaines conditions, les a informés des buts la lutte, menée ici bas : et ainsi remédié aux méfaits commis sur terre.Ainsi, cette lutte n’est pas une phase provisoire mais un état éternel [un état éternel, comme la vérité et le mensonge ne peuvent coexister sur cette terre]. L’islam s’est engagé solennellement à faire triompher le Pouvoir unique de Dieu sur terre et de délivrer l’homme de la dépendance d’autrui et de délivrer les hommes de la servitude de ceux qui ont usurpé l’autorité divine sur terre. Pourtant ceux qui s’étaient attribué le pouvoir de Dieu, ne pouvaient rester les bras croisés à l’égard de l’Islam. Quant à lui, il s’acharnera de son coté afin de délivrer les hommes du pouvoir usurpé par une poigné de charlatans. La lutte éternelle pour la liberté de l’homme continuera jusqu’à ce que la religion soit entièrement vouée à Dieu.La fin de la guerre à la Mecque n’était qu’une étape de la longue stratégie. Le début de l’exode «Hijra» à Médine en fut une autre. Les raisons qui ont incité les groupements Musulmans de Médine, après la première période, à combattre, n’ont rien à faire avec la garantie de paix accordée à la ville. Puisque la garantie de paix en faveur de la ville est un premier résultat des étapes suivis par le mouvement et non pas le résultat final. Ce résultat, en effet, le déclenchement du processus en garantissant la base de départ : départ vers la libertin de l’homme et l’élimination des obstacles qui l’empêchaient de s’y libérer de ses propres handicaps.La recommandation faite aux croyants d’arrêter les combats à la Mecque est claire, car la liberté d’expression était possible, au dirigeant du mouvement, le Prophète Mohamed, de faire appel à sa tribu, les Béni Hâchim, pour le soutenir dans sa mission. Ainsi il pouvait s’adresser directement aux coeurs et à l’âme des gens. Il n’y avait plus, à ce moment, d’autorité politique organisée qui aurait empêché de faire entendre sa voix, ou qui aurait interdit aux gens de l’écouter ! Il n’était donc plus nécessaire, à cette époque, de faire usage de la force, que pour d’autres impératifs qui existaient à cette époque, et dont j’ai donné un aperçu dans l’étude (Tafseer) «A l’ombre du Coran» dans l’explicatif du verset : «As-tu remarqué le comportement de ceux à qui naguère, il fut dit: « Pas d’hostilité, accomplissez la Salat et donnez la Zakat».1212 Sourate an-Nissâ (les Femmes), verset 77 la est motivé, peut-être, par le fait que la période Mecquoise est une période d’éducation et de préparation, préparation dans un environnement particulier et pour un milieu bien déterminé, destinée à certaines gens. Les buts poursuivis par l’éducation étaient la préparation d’un tel milieu. C’est-à-dire habituer l’Arabe à la patiente envers l’oppression et supporté l’injustice infligées à sa personne ou à ceux qui se trouvent sous son autorité pour qu’il puisse se libérer par lui-même. Enfin libérer sa personne et celle de ses subordonnés qui ne seront plus pour lui le pôle d’attraction et le promoteur essentiel de sa vie. On l’habituait, à cette époque, à savoir se dominer, en freinant ses penchants, et sa propre nature. On l’habituait à vivre au sein d’une société organisée, qui a une direction à laquelle il doit se référer au sujet de tous se qui touche sa vie. Il doit se conformer aux directives de cette direction quelles qu’elles soient, même si elles contraient sa nature et ses habitudes.C’était là, la base sur laquelle reposait la personnalité de l’individu arabe, la construction de la société Musulmane soumise à une direction dirigée, une société civilisée progressiste, une société détachée de l’anarchie et du tribalisme sauvages qui régnait.Il se peut aussi, qu’étant dicté par un appel pacifique, cela a plus d’effet et d’efficacité dans un milieu comme celui de Quraïsh, connu pour son ferme attachement à ses origines et son recours facile aux armes. En gager le combat avec Quraïsh, dans une pareille époque aiderait à rehausser le ton, et à provoquer une série de représailles et de vengeances comme celle qui a déclenché les guerres de Dahesse, El-Ghabraâ et El-Bassous. Ces guerres ont duré de longues années, au cours desquelles des tribus entières furent décimées. Des nouvelles vendettas seraient toujours liées, dans l’esprit et les souvenirs à l’Islam et ne pourraient jamais prendre fin L’Islam, au lieu d’être la révélation d’une religion, serait alors une série de représailles vindicatives et se détournerait de sa vocation essentielle, alors qu’il n’est qu’à son début. Cela risquerait de le vouer à l’immobilisme pour toujours !Une autre raison aussi que l’on voulait éviter de semer la graine de la discorde en déclenchant des luttes sanglantes au sein de chaque maison. En effet, s’il n’y avait pas d’autorité publique, qui se chargerait de punir et corriger les convertis. Cette tâche reviendrait à ce moment-là aux chefs de chaque famille qui devaient martyriser et corriger ceux qui veulent abandonner le cadre de l’autorité familiale. Dans ces circonstances, la permission de combattre signifierai une le début d’une ère de discorde et chaque maison seraient devenue un champ de bataille. Le peuple aurait dit «Voilà ce que signifie l’Islam!». On a même dit cela au sujet de l’Islam, alors que le combat n’était pas encor autorisé !Quraïsh a, en effet, mené une campagne de dénigrement contre le Prophète. Au sein des délégations des tribus arabes venues pour le pèlerinage ou pour le commerce, on a prétendu que Mohamed sème la discorde entre le père et son fils, en plus de la discorde qu’il a semé au sein de son peuple et de sa propre famille ! Comment serait devenue la situation alors, si cela aurait été le cas et si il avait donné aux fils de devenir des parricides? Au tuteur de tuer son pupille, au sein de chaque maison ?Cela résultait aussi, peut être par le fait que Dieu savait que certains contradicteurs, au début de l’Islam empêchaient les croyants d’observer leur religion, après les avoirs combattus et martyrisés. Dieu savait peut être que ces contradicteurs finiraient donc par renforcer les rangs de l’armée des convertis et se classer parmi ses dirigeants, comme ce fut de Omar Ibn al-Khattâb !C’était aussi, à cause du courage et de la noblesse du caractère arabe au sein du milieu tribal. Les arabes avaient tendance à se porter au secours de toute victime d’injustice qui supporterait son infortune avec stoïcisme, surtout lorsque la victime est noble. De nombreux faits on, en effet, prouvé l’authenticité de cette thèse. Ibn Dagnah, par exemple, n’a pas accepté de laissé Abu Baker de quitter le Mecque et de s’exiler. Il avait considéré sa décision comme une honte pour les Arabes, et il lui a même proposé sa protection. La dernière marque de ce processus est l’abolition de l’acte du boycottage des Béni Hâchim, dressé contre la tribu d’Abî Tâleb, très longtemps assiégée à tel point qu’elle faillit périr de faim. Dans un autre milieu de l’ancienne civilisation s’il avait refusé la soumission, l’acceptation de l’injustice serait de nature à provoquer l’humiliation et le mépris du milieu et un sentiment de vénération envers l’injustice et l’oppresseur!Cela était, peut être, à cause du petit nombre de musulmans à cette époque et de leur concentration à la Mecque, car la nouvelle religion ne s’était pas encore propagée sur toute la péninsule arabique. Même si elle s’était répandue c’était par brides d’informations vagues et sans continuité. Les tribus arabes s’étaient tenues à l’écart d’une bataille qu’ils considéraient comme limitée, entre les Quraïsh et quelques uns de leurs fils. Elles attendaient, avant d’agir, de connaître l’aboutissement de la situation. En pareilles circonstances, il est possible que la bataille ait un terme et me querelle domestique du Quraish. Dans ces circonstances, si on avait permis le combat, cette guerre limitée aurait eu comme conséquence l’annihilation complète des musulmans et ce même si ils auraient tué un grand nombre de leurs adversaires. L’idolâtrie aurait continué et l’aube de la naissance d’un système musulman ne se serait jamais produite et n’aurait jamais atteint son zénith, alors que l’Islam est indiqué pour être un message universel destiné au monde.Pendant la période Médinoise le combat n’était pas encor prescrit là aussi, car le Prophète (PBSL) avait signé un pacte avec les juifs de Medina et avec les Arabes incroyants (ainsi que ceux des environs de Médine), une action qui était nécessaire à ce stade de la révélation.D’abord, parce qu’il y avait une occasion ouverte pour la prédication utile à la propagation de l’Islam. Il n’y avait aucune force politique qui entravait cette possibilité et la liberté des populations a accepté les préceptes Islamiques. Tout le monde avait reconnus l’existence du nouvel état Musulman et l’autorité de son chef, le Prophète Dieu, Mohamed paix et salut sur lui, pour ce qui concernait les affaires politique de cet état. Il a été convenue par tous les parties, dans la convention signée, que personnes ne feraient de traité de paix ou déclaration de guerre ou même établiraient des relations avec l’étranger sans permission exprès et l’accord préalable du Prophète (PBSL). Ainsi, la vraie puissance de Medina était aux mains de l’idéologie politique islamique. Les portes étaient également grande ouvertes à la prédication et il y avait une grande liberté de croyance.Ensuite, à ce stade la Prophète (PBSL) a voulu conserver tous ses efforts dans le combat contre Quraïsh, dont l’opposition implacable était un grand obstacle dans la propagation de l’Islam de au sein d’autres tribus qui attendaient pour voir les résultats finals de la lutte. C’est pourquoi le Prophète (PBSL) s’est empressé d’envoyer des groupes de prédicateurs et de combattants pour libéré les zones influencées par Quraïsh. Le premier régiment était celui commandé par Hamza Ben Abdel Mouttaleb, partit au mois du Ramadhan, sept mois seulement après l’exode (Hijra).Puis, les contingents se succédèrent, neuf mois a peine après l’exode, en suivirent d’autres au treizième, puis au seizième et enfin au dix-septième mois. Le régiment commandé par Jahash d’Abdullah fut le premier à affronter l’armé ennemi qui avait lancé une expédition contre eux. Ceci s’est produit pendant le mois de Rajab, qui a été considéré un mois sacré. A ce sujet Dieu fit descendre le verset de la Sourate La Vache suivant«Ils vous interrogent au sujet du combat en mois sacrés. Dis : Y combattre est un péché grave, mais il est plus grave encore auprès de Dieu de faire obstacle au sentier de Dieu, d’être impie envers Dieu et la Mosquée sacrée, et d’en expulser ses habitants. L’association est plus grave que le meurtre».1313 Sourate al-Baqarah (la Vache), verset 21714 Sourate an-Nissâ (les Femmes), verset 7415 Sourate an-Nissâ (les Femmes), verset 75Pendant le Ramadan de la même année, la bataille de Badr eu lieu et la Sourate al-Anfâl fut révélée pour relater cette bataille. L’Etude approfondie des circonstances qui ont engendré cette situation ne permet pas d’affirmer si oui ou non le mouvement islamique repose sur la notion de défense dans le sens stricte du terme, comme veulent le faire croire les défaitistes en face de la situation actuelle, et devant les sournoises attaques de la part des orientalistes!Ceux qui ont tendance à rechercher de vagues raisons défensives nécessaires à caractère défensif dans l’histoire du d’expansion Islamique, ne résisteraient pas un instant à l’attaque des orientalistes, au moment où les musulmans ne disposaient plus de forces matérielles, et n’avaient même pas la foi. Sauf ceux que Dieu a voulu sauvegarder et qui persistaient à observer le serment solennel de l’Islam par la libération de l’être humain sur terre de toute domination autre que celle de Dieu. Ceux là cherchaient des justifications littéraires à lutte menée par l’IslamMais le mouvement islamique n’a besoin d’aucun argument pris des littératures autres que ceux contenues dans les versets coraniques :«Qu’ils combattent donc sur le sentier de Dieu, ceux qui troquent la vie présente contre la vie future. Et quiconque combat dans le sentier de Dieu, tué ou vainqueur, Nous lui donnerons bientôt une énorme récompense».14«Et qu’avez vous à ne pas combattre dans le sentier de Dieu, et pour la cause des faibles: hommes, femmes et enfants qui sont opprimés et qui appellent “Seigneur ! Faites-nous sortir hors de cet cité dont les personnes sont des oppresseurs, et assigne nous de Ta part un allié, et assigne nous de Ta part un secoureur».15«Ceux qui croient combattent pour la cause de Dieu, tandis que ceux qui ne croient pas le combattent pour la cause du Taghût (tyrannie). Eh bien, combattez les alliés de Satan. En effet, la ruse du Diable est faible».1616 Sourate an-Nissâ (les Femmes), verset 7617 Sourate al-Anfâl (le Butin), verset 3818 Sourate al-Anfâl (le Butin), verset 3919 Sourate al-Anfâl (le Butin), verset 4020 Sourate at-Tawbah (le Repentir), verset 2921 Sourate at-Tawbah (le Repentir), verset 3022 Sourate at-Tawbah (le Repentir), verset 3123 Sourate at-Tawbah (le Repentir), verset 32«Dis à ceux qui ne croient pas que, si ils cessent, on leur pardonnera ce qui c’est passé. Et s’ils récidivent, (ils seront châtiés); à l’exemple de ceux qui les ont précédés».17«Et combattez les jusqu’à ce qu’il ne subsiste plus d’association, et que la religion (la foi) soit entièrement (dédiée) à Dieu. Puis, s’ils cessent (ils seront pardonnés car) Dieu vois ce qu’ils font».18«Et s’ils tournent le dos, sachez alors que Dieu est votre Maître. Quel exellent Maître et quel exellent Protecteur!».19«Luttez contre ceux qui ne croient pas en Dieu et au Jour dernier, qui n’interdisent pas ce que Dieu et Son messager ont interdit, et que ne professent pas la véritable religion, parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu’à ce qu’ils payent la Jizyah de leurs propres mains et soient soumis».20«Les juifs disent : «Uzayr est le fils de Dieu», et les chrétiens disent : «Le Messie est le fils de Dieu». Tel est leur parole provenant de leurs bouches». Ils imitent les dires des mécréants qui les ont précédées. Que Dieu les anéantisse ! Comment se sont-ils pervertis!».21«Ils ont pris leurs rabbins et leurs prêtres, ainsi que le Messie fils de Marie comme seigneur en dehors de Dieu, alors qu’on ne leur a commandé que d’adoré un Dieu unique. Pas de divinité à part lui ! Gloire à lui ! Il est au dessus de ce qu’ils [Lui] associent».22«Ils veulent éteindre avec leurs bouches la lumière de Dieu, alors que Dieu ne veut que parachever Sa lumière, quelque répulsion qu’en aient les mécréants».23Les raisonnements concernant le Djihad qui ont été décrits dans les versets ci-dessus sont d’établir l’autorité de Dieu, de bannir les pratiques méchantes et diaboliques, d’abolir du règne des individus qui consistait à dominer leurs semblables, alors qu’ils devraient tous se soumettre au pouvoir Divin de Dieu le Très Haut. Cela est largement suffisant pour confirmer le principe «pas de contrainte en religion». C’est-à-dire pas de contrainte pour la foi et la conversion à une religion quelconque après l’affranchissement de l’esclavage. Et pour confirmer le principe du Pouvoir unique de Dieu.Le Djihad en Islam est justifié dans le but d’une libération complète de chaque homme dans le monde de la servitude vis-à-vis d’autres êtres humains de sorte qu’ils ne puissent servir que Dieu l’Unique sans lui accorder aucun associé. C’est en soi une raison suffisante qui existait déjà dans le coeur des musulmans lorsqu’ils entreprirent leurs conquêtes. Toutes les fois où on leur posait la question : «pourquoi combattez-vous?» aucun ne répondait : «mon pays est en danger et ce combats pour sa défense» ou que «les Persans et le Romains nous ont envahis» ou pour finir «nous voulons instauré notre domination et voulons faire tombé les corrompus».Les musulmans répondaient plutôt qu’ils voulaient suivre les exemples de Rab’î Ibn Amer, de Hudayfa Ibn Mohsen et de Moghîra Ibn Châaba, lorsqu’ils répondaient à Rostom le chef de l’armée Persane. Qui lors de la bataille de Qâdisiyyah, s’est enquit auprès d’eux trois jours durant sur les raisons qui les poussaient à combattre. Ils répondaient «Dieu nous à envoyé pour épargner ceux qui le désirent, de l’adoration de leurs semblables et leur permettre de ne vénérer que Dieu, de les libérer d’une vie limitée pour une vie plus large, de l’injustice des croyances à la justice de l’Islam. Pour cette raison, Dieu a chargé son Envoyé de révéler Sa religion aux gens. Ceux qui accepteront la religion de Dieu, auront la vie sauve, garderont leurs terres et leurs biens, mais ceux qui refuseront la religion de Dieu subiront la guerre. Nous ne mettrons fin à cette guerre que lorsque nous soyons victorieux ou Martyres».Ce sont les raisons inhérentes à la nature même de cette religion. De même, que le message universel d’une libération. Sa manière pratique de combattre et de faire face à la situation et aux conditions humaines par des méthodes appropriées et perpétuellement renouvelées. Cette auto justification a existé dés le début même de l’Islam, alors qu’aucune attaque contre la terre d’Islam et aucune menace contre les Musulmans n’existait. C’est une justification qui réside dans la nature même de la méthode du message et dans son réalisme, face aux obstacles effectifs dressé par les groupements humains. Et non pour des raisons défensives limitées dans l’espace et le temps ! Il suffit que le Musulman entreprenne le combat avec toutes ses forces et tous ses biens pour faire triompher le règne de Dieu et ces hautes valeurs dont il ne tire aucun profit personnel. Aucun profit personnel ne l’aurait incité à entreprendre un pareil combat.Le Musulman, avant d’entreprendre la lutte par les armes avait certainement mené le grand combat contre lui-même, Satan, ses propres désirs et ambitions. Contre ses intérêts personnels, de sa famille ou de sa nation, contre tout ce qui est contraire à l’Islam. Et contre tous les obstacles qui barrent le chemin à l’adoration de Dieu et à l’exécution de Son autorité sur terre, bannissant ainsi le pouvoir des dictateurs qui se sont attribués le pouvoir divin.Ceux qui disent que le Djihad en Islam n’est que «défense de la patrie de l’Islam», diminuent la grandeur de la façon de vivre la religion islamique et la considèrent moins importante que leur «patrie». Ceci n’est pas le point de vue islamique et est complètement étrangère à la conscience de la religion islamique.Il y a là, en effet, un nouveau point de vue, étranger à la nature de l’Islam. La foi et la méthode représentent cette nature et la société régie par cette méthode, sont les seuls aspects de la nature de la religion Musulmane. Quant à la terre et la patrie n’a en soi aucune valeur ou poids ! Du point de vue islamique, la seule valeur que la terre peut avoir provient du seul fait que Dieu y exerce sa Souveraineté. Elle n’a de valeur que si elle considéré de la sorte. La terre pouvait être le bastion et la maison de l’Islam, mais aussi le point de départ pour la libération des hommes.Naturellement, dans ce cas la défense de la «patrie de l’Islam» constitue en quelque sorte la défense de la foi islamique, de cette religion et de la communauté qui la compose. Cependant, sa défense n’est pas l’objectif final du mouvement islamique dans le Djihad. Car la défense de «la maison de l’Islam» est un facteur pour faire triomphé le règne de Dieu et considéré cette défense comme point de départ pour transmettre le message a toute l’humanité. Car le genre humain est l’objet de la religion Musulmane, la terre entière étant son champ d’action !Comme nous l’avons décrit précédemment, il y a beaucoup d’obstacles pratiques pour l’établissant des règles de Dieu sur terre, telle que la puissance matériels de l’état, des organismes et des milieux sociaux. L’Islam emploie la force seulement pour anéantir ces obstacles. De sorte qu’aucune entrave ne se dresse pour l’empêcher d’adresser son message aux foules et ainsi touché leurs coeurs et leurs âmes en leurs laissant la liberté de choisir.Nous ne devons pas être trompés ou effrayés par les idées véhiculées par les attaques des orientalistes sur les origines du Djihad. Il ne faut non plus perdre confiance et faire notre propre autocritique face aux pressions des grandes puissances du monde, et que nous nous mettions à essayé de trouvé des justifications sur les raisons du Djihad. D’ailleurs ce genre de justifications est contraire et étranger aux règles de la nature même de la religion Islamique. Elles revêtent des formes défensives provisoires. La lutte Islamique frayera son chemin décisif, avec ou sans justifications!En considérant les événements historiques, nous ne devrions pas négliger les considérations particulières de la nature de l’Islam, de son message universel et surtout de sa méthode réaliste. Nous ne devons pas confondre ces derniers avec les impératifs de sa défense provisoires.Aucun doute cette religion ne doit se défendre que contre des agresseurs. Puisque le fait de défendre le Pouvoir de Dieu et la libération de l’homme, des dominations autres que celle de Dieu, peut détenir le pouvoir absolu et suprême, et représenter tout cela dans un mouvement d’action de celle de l’idolâtrie, et la naissance d’une société indépendante et distincte que renie le pouvoir des créatures et croit que Dieu, Seul, est l’existence d’une pareille religion sous cette forme est de nature à inciter les sociétés idolâtres qui entourent la société musulmane à l’anéantir et garantir ainsi la défense de leur propre existence, et la société musulmane ne peut à son tour que réagir et se défendre.Cette situation était inévitable. Elle a débuté avec la naissance de l’Islam même. Cette bataille fut imposée à l’Islam, donc il n’y avait pas de choix. Il y là une lutte naturelle entre deux sociétés qui ne peuvent coexister indéfiniment. Tout cela est donc vrai. A partir de ce point de vue, il est indispensable pour l’Islam de se défendre, et de livrer une bataille défensive. Il peut se produire que les ennemis de l’Islam s’accordent des moments de répit à l’égard de l’Islam et si celle-ci les laisseraient à l’abri derrière leurs frontières géographiques pour que certains hommes continuent leur assouvissement sur d’autres et ne s’insurgerai pas en prolongeant pas son message et sa déclaration universelle de liberté à l’intérieur de leur domaine!Mais l’Islam ne peut pas être d’accord sur ce point à moins qu’ils ne se soumettent à son autorité en payant la Jizyah, qui fera office de garantie que leurs portes sont ouvertes à la prédication de l’Islam sans entraves matérielles ou politique de la part des autorités. Ceci est la vraie nature de cette religion et de sa mission, car c’est une déclaration solennelle de la souveraineté de Dieu sur toute la création et de la liberation de l’homme à l’idolâtrie.Il y a une grande différence entre ce concept de l’Islam et l’autre, qui le considèrent confiné aux limites géographiques et raciales, et ne prend des mesures uniquement dans le but de se défendre, que lorsqu’il subi une agression. Dans ce dernier cas, tout son dynamisme inhérent est perdu. Pour comprendre le dynamisme de l’Islam avec la clarté et la profondeur, il est nécessaire de se rappeler que l’Islam est une façon de vivre pour l’homme prescrit par Dieu. Ce n’est pas un système synthétique, ni une idéologie d’un groupe de personnes donné a une race particulière.Nous ne pouvons pas justifier les raisons externes du Djihad que dans le cas où nous ne pouvons plus posséder dans notre nature cette vérité irréfutable. En sachant que la question fondamentale qui se pose ici est la souveraineté de Dieu et de l’obéissance de ses créatures a Son unicité, il est impossible qu’une personne se rappelle cette grande vérité et recherche encore des justifications à la lutte Islamique.L’Islam fut contraint d’engager une bataille inévitable pour sauvegarder son existence, alors que les autres sociétés idolâtres devaient nécessairement l’attaquer. L’Islam devait progresser dès le début et engager la bataille.Aux premières étapes du mouvement islamique il est difficile de distinguer entre ces deux concepts, parce que dans l’un ou l’autre cas l’Islam devait engager la bataille. Cependant, aux étapes finales, quand les batailles initiales furent gagnées, la distance et la différence entre les deux concepts furent grands, elles changeraient les sentiments et les conceptions du but et de la signification du message Islamique. Et c’est ici que se trouve le danger.Il y a également une grande différence dans l’idée d’Islam en tant que Voie divine et dans l’idée que c’est un système géographiquement délimité. Selon la première idée, l’Islam a hérité de ce monde pour établir les règles de Dieu sur terre, inviter toutes les personnes vers le culte de Dieu, et pour faire une réalité concrète de son message sous forme de communauté islamique dans laquelle les individus sont libres de la servitude des hommes et sont soumis ensemble à Dieu, pour ne suivre seulement que la Charia de Dieu. Cet Islam a un droit et est tenus de faire disparaître tous les obstacles qui lui barrent la route pour s’adresser aux coeurs et aux âmes des êtres, sans l’interférence et l’opposition artificielles des régimes politiques des états. Dans une seconde idée, l’Islam est un système national dans un territoire bien déterminé qui ne prend sont droit de se défendre que lorsqu’il est attaqué ! Certes, dans ces deux conceptions bien distinctes, l’Islam doit oeuvrer et lutter. Mais ses buts et ses résultats sont entièrement différents, que ce soit dans le concept ou dans la pratique.En effet, l’Islam a le droit de prendre des initiatives et progresser. Ce n’est pas l’héritage d’un pays particulier, c’est la religion de Dieu et elle est destinée au monde entier. Elle a le droit d’évoluer et de détruire tous les obstacles sous forme d’ordre établis et de traditions qui limitent la liberté de l’homme d’avoir le choix. Elle ne s’attaque pas aux individus gratuitement ni ne les force à accepter cette croyance. Par contre elle s’oppose par la force aux régimes et aux traditions pour libérer les êtres humains de ces influences néfastes entravent l’homme dans sa liberté de choix.C’est le droit de l’Islam de libérer l’humanité de la servitude à une minorité d’êtres humains de sorte qu’elle puisse se mettre qu’au service de Dieu seul. Ainsi il réalise son serment solennel qui consiste à faire respecter le règne de Dieu. Ce règne ne peut être valable que sous l’égide d’un régime Islamique établi par Dieu à l’intention de tout les homme qu’ils soient gouverneurs ou gouvernés, noirs ou blancs, riches ou pauvres, ignorants ou instruits. Sa loi est homogène pour tous, et tous les êtres humains en sont également responsables. Dans tout autre système, les êtres humains obéissent à d’autres êtres humains et suivent des lois synthétiques. La législation n’incombe qu’à Dieu Seul, tout homme qui s’octroie le privilège de décréter des législations pour se rendre maître d’autrui, se serait considéré comme Dieu dans les prérogatives et dans pratique, que ces intentions soient révélées ou cachées.L’Islam n’est pas simplement une croyance, restreinte uniquement à la prédication et au prêche, mais c’est une voie représentée par un mouvement d’action qui agit en vue de libéré l’humanité, c’est une façon de vivre. Les autres sociétés ne lui donnent aucune occasion d’organiser la vie de leurs administrés selon sa propre méthode. Par conséquent c’est le devoir de l’Islam de détruire de tels systèmes, car se sont des obstacles à la liberté universelle et à faire régner le pouvoir de Dieu sur terre.Les exégètes musulmans contemporains se sont allés au défaitisme étant soumis à la pression de la situation actuelle et aux attaques sournoises des orientalistes, ils sont génés lorsqu’il s’agit de reconnaître cette vérité. Les orientalistes ont dépeint un tableau de l’Islam comme mouvement violent et oppresseur qui a imposé sa croyance aux gens par l’épée. Or ils savent que cela est totalement faux et savent très bien que l’Islam est loin de conception, ce.n’est qu’une manière machiavélique de porté atteinte aux mobiles réels de la lutte islamique. Mais nos savants musulmans, ces défaites, ne font que se justifié et n’argumentent que par des propos défensifs ! Ils sont ignorants de la vraie nature de l’Islam.Ils omettent ainsi le tempérament et la fonction authentiques de l’Islam et son droit d’oeuvrer, dés le début, pour la libération des hommes. Ces savants contemporains et défaitistes ont adopté la conception occidentale de la « religion » Islamique. L’interprétation occidentale soutient que la religion Islamique n’a aucun rapport avec l’organisation politique de la vie pratique, de sorte a faire croire que la lutte Islamique est déclenchée pour imposer cette religion aux gens ! Mais ce n’est pas le cas, car l’Islam est une façon de vivre ordonnée par Dieu pour toute l’humanité. Elle consiste à ne se soumettre à aucune autre conception qu’à la souveraineté de Dieu. Le Djihad en Islam a été instauré pour rendre cette manière de vivre dominante dans le monde. En ce qui concerne la croyance, elle dépend clairement de l’opinion personnelle, sous la protection d’un système général dans lequel tous les obstacles à la liberté de croyance personnelle ont été supprimés. C’est une question entièrement différente et elle jette une lumière complètement nouvelle sur la lutte Islamique.Dès le moment où une société islamique voit le jour et reflète la Voie Divine, Dieu lui concède le droit d’action pour prendre le pouvoir et instauré une autorité politique propre à elle. Ce qui se fait en écartant la question de la foi pour la confier au domaine émotionnel et à la liberté de conviction individuelle. Si Dieu a dispensé les musulmans de combattre pendant une certaine période, c’était une question de stratégie plutôt que de principe, c’était une question de méthodes et non de principe, une question soulevée par les exigences du combat et non de la foi. C’est à lumière de cette explication que nous pouvons comprendre les versets du Saint Coran qui concernant les diverses étapes de ce mouvement. En lisant ces versets, nous devrions toujours maintenir à l’esprit qu’une de leurs significations est liée aux étapes particulières du développement de l’Islam, alors qu’il y a une autre signification générale qui est liée au message inchangeable et éternel de l’Islam. Nous ne devrions pas confondre ces deux aspects.Chapitre : la nationalité du croyant, c’est sa foiL’Islam est venu à l’humanité par l’intermédiaire d’une nouvelle conception qui concerne les relations et les sentiments, le jour même où l’Islam a voulu traiter le fond même des principes et des considérations, et celui d’où on recueille ces mêmes principes et ces mêmes considérations. L’Islam est venu pour ramener l’être humain à son Créateur et pour faire valoir le seul pouvoir du Créateur sur toute la terre, cette terre à laquelle il retournera par ses liens, ses sentiments; il est sorti d’elle et c’est à elle qu’il retournera. L’homme est venu ici-bas pour décider par la volonté de Dieu qu’il y a un lien entre lui et son Créateur; si ce lien était brisé, il n’y aurait ni amour ni continuation.«Tu n’en trouveras pas, parmi les gens qui croient en Dieu et au Jour dernier, qui prennent pour amis ceux qui s’opposent à Dieu et à Son Messager, fussent-ils leur pères, leurs fils, leurs frères ou les gens de leur tribu».2424 Sourate al-Mujadalah (la Discussion), verset 2225 Sourate An-Nissâ (les Femmes), verset 7626 Sourate al-An’am (les Bestiaux), verset 15327 Sourate al-Mâida (la Table Servie), verset 5028 Sourate al-Jathia (l’Agenouillée), verset 1829 Sourate Jonas, verset 32Il n’y a en effet qu’un seul parti et c’est celui de Dieu le très haut; il est unique; tous les autres partis appartiennent au diable et au tâghoût (rebelle) : «Les croyants combattent dans le sentier de Dieu, et ceux qui ne croient pas combattent dans le sentier du Taghoût. Eh bien, combattez les alliés du Diable, car la ruse du Diable est certes, faible».25 D’autre part il n’y a qu’une seule voie qui mène à Dieu le très haut; quant aux autres voies, elles mènent toutes, ailleurs et jamais à Dieu : «Et voilà Mon chemin dans toute sa rectitude, suivez-le donc; et ne suivez pas les sentiers qui vous écartent de Sa voie. Voilà ce qu’Il vous enjoint. Ainsi atteindrez-vous la piété».26Il n’y a qu’une seule organisation, qui est l’organisation islamique, les autres organisations ne mènent qu’à l’idolâtrie. «Est-ce donc le jugement du temps de l’Ignorance qu’ils cherchent? Qu’y a-t-il de meilleur que Dieu, en matière de jugement pour des gens qui ont une foi ferme?».27 Il n’y a qu’une seule et unique institution, c’est la religion de Dieu le très haut; toutes autres institutions ne sont en réalité que purs mensonges. «Puis, au sujet du Commandement, nous t’avons mis sur un grand chemin. Suis-le donc et ne suis pas les passions de ceux qui ne savent pas».28Il n’y a qu’un seul droit qui ne se multiplie pas; tout autre droit n’est qu’usurpation: «Au delà de la vérité qu’y a-t-il donc sinon l’égarement? Comment alors pouvez-vous, vous détourner?».29Il n’y a qu’une seule maison; c’est celle de l’Islam dans laquelle se tient un Etat musulman, où règne la religion de Dieu dont les règles y sont de cours et où les musulmans veillent les uns sur les autres. Toute autre maison n’est qu’hostilité pour le musulman et son rapport avec elle ne devrait être que la guerre ou un armistice lié à des conditions; elle ne peut guère être considérée comme la maison de l’Islam et la bonne entente n’existera point entre ses habitants et les musulmans :«Ceux qui ont cru, émigré et lutté de leurs biens et de leurs personnes dans le sentier de Dieu, ainsi que ceux qui leur ont donné refuge et secours, ceux- là sont alliés les uns des autres. Quant à ceux qui ont cru et n’ont pas émigré, vous ne serez pas liés à eux, jusqu’à ce qu’ils émigrent. Et s’ils vous demandent secours au nom de la religion, à vous alors de leur porter secours, mais pas contre un peuple auquel vous êtes liés par un pacte. Et Dieu observe bien ce que vous oeuvrez. Et ceux qui n’ont pas cru sont alliés les uns des autres. Si vous n’agissez pas ainsi [en rompant les liens avec les infidèles], il y aura discorde sur terre et grand désordre. Et ceux qui ont cru, émigré et lutté dans le sentier de Dieu, ainsi que ceux qui leur ont donné refuge et porté secours, ceux-là sont les vrais croyants: à eux, le pardon et une récompense généreuse. Et ceux qui après cela ont cru, émigré et lutté en votre compagnie, ceux-là sont des vôtres».3030 Sourate al-Anfâl (le Butin), versets 72-7531 Sourate An-nissâ (les Femmes), verset 1C’est avec cette parfaite clarté et cette irréfutable efficacité que l’Islam est venu ; pour relever l’homme et le libérer des attaches qui le tient à la terre et à l’argile et qui le lient à la chair et au sang qui sont eux-mêmes des attaches à la terre et l’argile. Le musulman ne peut avoir donc de patrie que celle où règne la religion de Dieu; les liens qui le lieront aux autres citoyens seront basés sur les liens qui le lient à Dieu. Le musulman d’autre part ne peut avoir de nationalité que celle de sa foi qui fait de lui un membre de la (nation musulmane) dans la (maison de l’Islam).L’unique parenté que peut avoir le musulman est celle qui émane de sa foi en Dieu et qui le lie aux autres musulmans qui partagent sa foi… Donc la parenté pour un musulman n’est pas celle qui le lie à son père, à sa mère, à son frère et à son épouse, si la première parenté qui le lie à Dieu n’est pas réalisée.«Ô hommes! Craignez votre Seigneur qui vous a créé d’un seul être, et a créé de celui-ci son épouse, et qui de ces deux là a fait répandre (sur la terre) beaucoup d’hommes et de femmes. Craignez Dieu au nom duquel vous vous implorez les uns les autres, et craignez de rompre les liens du sang. Certes Dieu vous observe parfaitement».31Cela n’empêche pas de traiter les parents avec égard s’ils ont une foi différente, à condition que cette foi n’aille pas à l’encontre de la voie musulmane, dans ce dernier cas on ne doit tenir compte ni de parenté ni faire preuve d’égard, et l’exemple d’Abdallah Ibn Abdallah illustre avec précision ce cas : On relate que Jérir a raconté d’après Ziad que le Messager de Dieu le très haut a appelé une fois Abdallah ben Abdallah ben Abi (que Dieu soit satisfait de lui) et lui a dit : (As-tu entendu ce que dit ton père?) -. L’autre répondit : (que dit-il?) -. Le Prophète lui a dit : (Ton père raconte qu’au cas où nous serions de retour à Médine, le supérieur chassera de la ville l’inférieur). Abdallah répondit : (Oui, en effet, il a raison, vous êtes le supérieur; il est l’inférieur, et sachez bien Ô Messager de Dieu qu’étant à Médine j’étais l’être le plus attaché à ses parents et si Dieu et son Prophète veulent que Je leur apporte la tête de mon père, je n’hésiterai pas une minute à le faire). Le Prophète lui conseilla de ne pas agir ainsi et une fois que tout le monde est arrivé à Médine, Abdallah sorti son sabre, alla voir son père et lui dit: (N’est-ce pas toi qui as dit que le supérieur allait chasser de la ville l’inférieur? Par Dieu, je vais vous prouver lequel entre vous deux, le Prophète et toi, est le supérieur; vous n’allez rester à Médine qu’avec l’autorisation de Dieu et de Son Prophète). Le père d’Abdallah répondit : (Quel malheur, mon propre fils me chasse de ma maison !). Les gens allèrent trouver Abdallah qui leur dit que son père ne pouvait rester en ville qu’avec l’autorisation du Prophète; alors les gens se dépêchèrent et mirent le Prophète au courant de la situation; il leur répondit : (Allez trouver Abdallah et dites-lui qu’il n’empêche pas son père de rentrer chez lui) Ce qu’ils firent. Et Abdallah dit : (Si telle est la volonté du Prophète, qu’il en soit ainsi).Il est clair donc, que si le lien de foi existe entre les musulmans, ils ne peuvent être que des frères, même s’il n’y a ni parenté, ni alliances qui les lient, car (tous les musulmans sont des frères). «Ceux qui ont cru, émigrer et lutter de leurs biens et de leurs personnes dans le sentier de Dieu, ainsi que ceux qui leur ont donné refuge et secours, ceux-là sont alliés les uns des autres».3232 Sourate al-Anfâl (le Butin), verset 7233 Sourate al-Hashr (l’Exode), versets 9-10C’est une parenté qui va au-delà de la seule génération et se transmet d’une génération à une autre; elle lie les tout premiers membres de cette nation aux tout derniers par le lien de l’amour, de l’amitié, de la bonne considération et des meilleurs sentiments. «Il [appartient également] à ceux qui, avant eux, se sont installés dans le pays et dans la foi, qui aiment ceux qui émigrent vers eux, et ne ressentent dans leurs coeurs aucune envie pour ce que [ces immigrés] ont reçu, et qui [les] préfèrent à eux-mêmes, même s’il y a pénurie chez eux. Quiconque se prémunit contre sa propre avarice, ceux-là sont ceux qui réussissent. Et [il appartient également] à ceux qui sont venus après eux en disant: Seigneur, pardonnes-nous, ainsi qu’à nos frères qui nous ont précédés dans la foi; et ne mets dans nos coeurs aucune rancoeur pour ceux qui ont cru. Seigneur, Tu es Compatissant et Très Miséricordieux».33Dieu donne l’exemple aux musulmans par le cortège de la foi qui a marqué tous les temps, cortège composé par les méritants de ces Prophètes qui les ont devancés.«Et Noé invoqua son Seigneur et dit : Ô mon Seigneur, certes mon fils est de ma famille et Ta promesse est vérité. Tu es le plus juste des juges. Il dit : Ô Noé, il n’est pas de ta famille car il a commis un acte infâme. Ne me demandes pas ce dont tu n’as aucune connaissance. Je t’exhorte afin que tu ne sois pas au nombre des ignorants. Alors Noé dit : Seigneur, je cherche Ta protection contre toute demande de ce dont je n’ai aucune connaissance. Et si Tu ne me pardonnes pas et ne me fais pas miséricorde, je serai au nombre des perdants».3434 Sourate Houd, versets 45-4735 Sourate al-Baqarah (la Vache), verset 12636 Sourate Maryam (Marie), verset 4837 Sourate al-Mumtahana (l’éprouvée), verset 438 Sourate al-Kahf (la Grotte), versets 13-16«[Et rappelles-toi,] quand ton Seigneur eut éprouvé Abraham par certains commandements, et qu’il les eut accomplis, le Seigneur lui dit: Je vais faire de toi un exemple à suivre pour les gens. - Et parmi ma descendance ? demanda-t-il. - Mon engagement, dit Dieu, ne s’applique pas aux injustes―[Sourate Al-Baqarah 1 : 124] ―Et quand Abraham supplia : Ô mon Seigneur, fais de cette cité un lieu de sécurité, et fais attribution des fruits à ceux qui parmi ses habitants auront cru en Dieu et au Jour dernier, le Seigneur dit : Et quiconque n’y aura pas cru, alors Je lui concéderai une courte jouissance [ici-bas], puis Je le contraindrai au châtiment du Feu [dans l’au-delà]. Et quelle mauvaise destination !».35«Abraham se sépare de son père et de ses familiers lorsqu’il les voit persister dans l’ignorance : Je me sépare de vous, ainsi que de ce que vous invoquez, en dehors de Dieu, et j’invoquerai mon Seigneur. J’espère ne pas être malheureux dans mon appel à mon Seigneur».36Dieu donne Abraham comme bon modèle et un exemple à suivre : «Certes, vous avez eu un bel exemple [à suivre] en Abraham et en ceux qui étaient avec lui, quand ils dirent à leur peuple : Nous vous désavouons, vous et ce que vous adorez en dehors de Dieu. Nous vous renions. Entre vous et nous, l’inimitié et la haine sont à jamais déclarées jusqu’à ce que vous croyiez en Dieu, seul».37Et les jeunes gens de la Grotte qui se sont séparés de leurs familles et leurs parents et ont quitté leurs terres pour se consacrer à la foi de leur Dieu et Lui vouant leur entière fidélité. Lorsqu’ils ne purent pratiquer cette foi au milieu des leurs.«Nous allons te raconter leur récit en toute vérité. Ce sont des jeunes gens qui croyaient en leur Seigneur; et Nous leurs avons accordé les plus grands moyens de se diriger [dans la bonne voie]. Nous avons fortifié leurs coeurs lorsqu’ils s’étaient levés pour dire : Notre Seigneur est le Seigneur des cieux et de la terre: jamais nous n’invoquerons de divinité en dehors de Lui, sans quoi, nous transgresserions dans nos paroles. Voilà que nos concitoyens ont adopté en dehors de Lui des divinités. Que n’apportent-ils sur elles une preuve évidente? Quel pire injuste, donc que celui qui invente un mensonge contre Dieu? Et quand vous vous serez séparés d’eux et de ce qu’ils adorent en dehors de Dieu, réfugiez-vous donc dans la caverne: votre Seigneur répandra de Sa miséricorde sur vous et disposera pour vous un adoucissement à votre sort».38 L’exemple de la femme de Noé et celui de la femme de Loth illustrent pour ceux qui mécroient comment Dieu les a séparées de leurs époux lorsqu’elles n’ont pas partagé leur foi.«Dieu a cité en parabole pour ceux qui ont mécru la femme de Noé et la femme de Lot. Elles étaient sous l’autorité de deux vertueux de Nos serviteurs. Toutes deux les trahirent et ils ne furent d’aucune aide pour [ces deux femmes] vis-à-vis de Dieu. Et il [leur] fut dit: Entrez au Feu toutes les deux, avec ceux qui y entrent».3939 Sourate at-Tahrîm (l’Interdiction), verset 1040 Sourate at-Tahrîm (l’Interdiction), verset 1141 Sourate al-Mujâdalah (la Discussion), verset 22Quant à l’exemple de la femme de Pharaon, il illustre la foi en Dieu : «et Dieu a cité en parabole pour ceux qui croient, la femme de Pharaon, quand elle dit Seigneur, construis-moi auprès de Toi une maison dans le Paradis, et sauves-moi de Pharaon et de son oeuvre; et sauves-moi des gens injustes».40Ainsi nous avons divers exemples sur toutes les natures de parentés et de liens; l’exemple de Noé illustre le lien des parents; l’exemple d’Abraham Paix sur lui illustre le lien filial, et de la patrie; l’exemple des jeunes gens de la Grotte illustre à la fois le lien de la famille et celui de la patrie; les exemples des épouses de Noé, de Loth et celle de Pharaon illustrent le lien matrimonial. Et le cortège magnanime continu à concevoir l’authenticité des liens et des parentés jusqu’au moment où la nation du juste milieu arrive, trouve ce patrimoine d’exemples, de modèles et d’expériences et suit la voie divine de la nation croyante.Le même peuple peut se disperser et le même foyer peut se disloquer lorsque la foi diffère. Dieu qualifie la caractéristique des musulmans par les justes termes suivants :«Tu n’en trouveras pas, parmi les gens qui croient en Dieu et au Jour dernier, qui prennent pour amis ceux qui s’opposent à Dieu et à Son Messager, fussent-ils leur pères, leur fils, leurs frères ou les gens de leur tribu. Il a prescrit la foi dans leurs coeurs et Il les a aidés de Son secours. Il les fera entrer dans des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, où ils demeureront éternellement. Dieu les agrée et ils L’agréent. Ceux-là sont le parti de Dieu. Le parti de Dieu est celui de ceux qui réussissent».41On connaît le lien de parenté entre Mohammed et son oncle Abou Lahab et son cousin Amr Ibn Hicham (Abou Jahl); on sait aussi que les exilés ont été acculés à combattre leurs familles, leurs proches parents et qu’ils les ont même tués le jour de Badr… Alors que le lien de foi ne faisait que raffermir les relations entre les exilés et les gens de Médine qui les ont soutenus; ce qui a fini par les rendre parents et frères. Les liens de foi entre les musulmans arabes et leurs frères non arabes, tels que Souhaib Erroumi, Bilal l’Ethiopien et Soulayman le Persan, ont fait éloigner d’eux le sentiment tribal, le sentiment de racisme et l’appartenance à une patrie quelconque. Le Messager de Dieu a dit en effet : «Bannissez le racisme car il est crasseux». Dans d’autres cas il leur a dit : «Nous n’avons pas de gens qui appellent au racisme et nous n’avons pas de gens qui combattent pour le racisme et nous ne perdons jamais de gens qui luttent en faveur du racisme».Le Prophète (Paix et Bénédiction sur Lui) a mis ainsi un terme à cette tendance crasseuse qui n’a pas eu de lendemain et à partir de ce jour la patrie du musulman n’était plus la terre, mais (la maison de l’Islam). La maison qui est soumise à sa foi et sur laquelle règne l’unique législation de Dieu; la maison dans laquelle il s’abrite et qu’il défend et pour laquelle il meurt; c’est là réellement (la maison de l’Islam) qui est la maison de tous ceux qui croient à la religion de Dieu et ceux qui se soumettent aux institutions islamiques. La terre sur laquelle ne règne pas l’Islam et qui n’est pas soumise à ses institutions est considérée par le musulman comme une maison ennemie à laquelle il doit livrer combat même si cette terre est son pays natal et dans laquelle se trouvent des parents de sang et d’alliance et même s’il possède sur cette terre des biens et des intérêts.C’est ainsi que Mohammed, (Paix et Bénédiction sur Lui), a livré la guerre à la Mecque qui est sa ville natale et dans laquelle se trouvent sa famille et ses proches, comme sa maison et les maisons de ses amis et leurs biens. Il n’a considéré la Mecque comme une terre d’Islam qu’à partir du moment où elle fut soumise à l’Islam et qu’elle appliqua sa religion.C’est cela l’Islam; il n’est ni un vain mot qu’on prononce sur le bout de la langue, ni une naissance sur la terre qui porte une banderole et un titre Islamiques! Ni l’héritage d’une naissance dans une maison aux parents musulmans : «Non!… Par ton Seigneur! Ils ne seront pas croyants aussi longtemps qu’ils ne t’auront demandé de juger de leurs disputes et qu’ils n’auront éprouvé nulle angoisse pour ce que tu auras décidé, et qu’ils se soumettent complètement [à ta sentence]».4242 Sourate an-Nissâ (les Femmes), verset 6543 Sourate an-Nasr (la Vixtoire), versets 1-3L’Islam consiste uniquement en cela et il ne s’agit là que de (la maison de l’Islam) seule. Il ne s’agit ni de la terre, ni de la race, ni de liens de parenté, ni d’alliances, ni de tribu, ni de proches. L’Islam a libéré l’homme de son lien avec l’argile pour aspirer au ciel; il l’a libéré du lien du sang qui n’est autre qu’un lien animal pour l’élever à un niveau supérieur. La patrie à laquelle aspire le musulman et qu’il défend, n’est guère une parcelle de terre. La nationalité par laquelle on détermine le musulman n’est pas la nationalité d’un pouvoir; la famille à laquelle le musulman appartient et qu’il défend ne se caractérise pas par un lien de sang, et la bannière qui fait l’honneur du musulman et pour laquelle il se sacrifie n’est pas celle d’une tribu, et la victoire pour laquelle vibre le musulman et pour laquelle il loue son Dieu n’est pas celle d’une armée mais elle se résume dans les propos dans lesquels Dieu a dit :«Lorsque vient le secours de Dieu ainsi que la victoire, et que tu vois les gens entrer en foule dans la religion de Dieu, alors, par la louange, célèbres la gloire de ton Seigneur et implores Son pardon. Car c’est Lui le grand Accueillant au repentir».43C’est une victoire remportée exclusivement sous l’unique bannière de la foi et c’est une lutte menée pour le secours de la religion de Dieu et Sa législation et non pour un quelconque autre but que ce soit, elle est entreprise pour la défense de (la maison de l’Islam) avec les définitions auxquelles nous avons fait allusion et non pour la défense d’aucune autre maison. Elle est armée par la foi en Dieu et non par un quelconque espoir de bénéfice ou de réputation. Elle n’est pas menée pour défendre la terre, la famille, les enfants si ce n’est pour les éloigner de l’égarement: Abou Moussa, que Dieu lui pardonne ses péchés, relate qu’une fois une personne est venue demander au Prophète (Paix et Bénédiction sur Lui) : «Qui a plus de mérite? L’homme qui combat avec courage, celui qui combat par appartenance ou celui qui combat par pure flatterie». Le Prophète répondit «Celui qui a plus de mérite est l’homme qui combat pour faire régner la loi de Dieu».La «Chahada» (le martyr) est uniquement dans ce cas elle ne peut être que lorsque la guerre est faite pour servir Dieu.Toute terre qui combat la foi du musulman, l’empêche de se vouer à sa religion et détériore l’action de sa législation ne peut être qu’une maison ennemie, même si elle abrite sa famille, ses proches, ses familiers, ses biens et son commerce. Et toute terre qui abrite sa foi et dans laquelle règne sa législation peut être considérée comme une maison de l’Islam même si le musulman n’y a ni famille, ni proches et même s’il n’y possède ni biens, ni commerce. La patrie est une maison que commande une foi, une méthode de vie et une législation instituée par Dieu; c’est là la patrie digne de l’homme. Quant à la nationalité, elle est aussi une foi et une méthode de vie et c’est la conception digne des êtres humains. L’appartenance qu’elle soit tribale, raciste, de couleur, ou même à la terre est une appartenance de petite proportion et sous-développée.C’est une appartenance idolâtre que l’humanité a conçue pendant les périodes les plus basses de son histoire spirituelle; et que l’Envoyé- Messager de Dieu a qualifié d’appartenance crasseuse, qualification qui dégage le dédain et le refus. Lorsque les Juifs ont prétendu être le peuple privilégié et choisi par Dieu, le Créateur a démenti leur mensonge et a soumis l’échelle des valeurs à la notion de foi uniquement, en passant par toutes les générations et sans considérations ni de peuples, ni de races, ni de patries.«Ils ont dit : Soyez Juifs ou Chrétiens, vous serez donc sur la bonne voie. - Dis: Non, mais suivons la religion d’Abraham, le modèle même de la droiture et qui ne fut point parmi les Associateurs. Dites : Nous croyons en Dieu et en ce qu’on nous a révélé, et en ce qu’on n’a fait descendre vers Abraham et Ismaël et Isaac et Jacob et les Tribus, et en ce qui a été donné à Moïse et à Jésus, et en ce qui a été donné aux prophètes, venant de leur Seigneur: nous ne faisons aucune distinction entre eux. Et à Lui nous sommes Soumis. Alors, s’ils croient à cela même à quoi vous croyez, ils seront certainement sur la bonne voie. Et s’ils s’en détournent, ils seront certes dans le schisme! Alors Dieu te suffira contre eux. Il est l’Audient, l’Omniscient».44 Quant au peuple réellement privilégié de Dieu, c’est la nation musulmane qui arbore la bannière de Dieu, avec toutes ses différentes races, ses peuples, ses couleurs et ses patries : «Vous êtes la meilleure communauté qu’on ait fait surgir pour les hommes, vous44 Sourate al-Baqarah (la Vache), versets 136-137ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Dieu. Si les gens du Livre croyaient, ce serait meilleur pour eux, il y en a qui ont la foi, mais la plupart d’entre eux sont des pervers».4545 Sourate Âl ‘imran (la Famille d’Imrane), versets 11046 Sourate at-Tawbah (le Repentir), verset 24La nation dont ont fait partie du premier groupe qui la composait : Abou-Bakr l’Arabe; Bilal l’Ethiopéen; Souhaib le Romain; et Soulayman le Persan et d’autres encore parmi leurs valeureux frères et dont les différentes générations ont merveilleusement pris la relève; sa nationalité est sa seule foi, et sa patrie est la maison de l’Islam, et Celui qui la commande est Dieu, et sa constitution est le Coran.Cette haute conception de la maison, de la nationalité et de la parenté est la seule qui doive valoir dans les coeurs des partisans de l’Appel à la religion de Dieu et elle doit être nette au point de ne pas admettre la confusion avec les conceptions idolâtres intruses, ni permettre aux images athées de s’y infiltrer: l’athéisme de la terre, celui de la race, celui du peuple, celui de la parenté et celui des petits intérêts urgents, toutes ces formes d’athéisme que Dieu place dans un plateau de la balance et place dans l’autre plateau la foi et ses exigences et laisse aux gens le libre choix :«Dis: Si vos pères, vos enfants, vos frères, vos épouses, vos clans, les biens que vous gagnez, le négoce dont vous craignez le déclin et les demeures qui vous sont agréables, vous sont plus chers que Dieu, Son messager et la lutte dans le sentier de Dieu, alors attendez que Dieu fasse venir Son ordre. Et Dieu ne guide pas les gens pervers».46Pareillement, il n’est pas permis que les doutes superficiels au sujet de la véracité de l’idolâtrie et de l’Islam, au sujet de la qualité de la maison ennemie ou celle de l’Islam puissent s’infiltrer jusqu’aux âmes des partisans de l’Appel à l’Islam… Il est certain qu’il n’y a pas d’Islam dans une terre qui ne commande pas l’Islam et cette terre ne peut avoir de religion ni de (maison musulmane) si elle n’applique pas les règles et la méthode islamiques et il n’y a derrière la foi que l’esprit, et il n’y a d’opposé à l’Islam que l’idolâtrie et là où n’est pas la vérité, c’est l’égarement.Le Plan Américain pour Corrompre l’Islam
Ceci est un résumé partiel du rapport RAND de l’année 2005 rédigé par Cheryl Bernard, intitulé “Islam Démocratique Citoyen. Partenaires, Ressources et Stratégies». Il montre les mécanismes pour soumettre (corrompre) l’Islam et créer à sa place un « Islam Américain d’Occident ».Allah (swt) dit dans la Sourate al-Baqara, verset 120: “ Tu ne seras agréé ni des juifs ni des chrétiens que lorsque tu auras suivi leur confession.”L’Amérique essaie de subdiviser l’Oummah musulmane en divers camps. Bush a initié ce plan après le 11 septembre lorsqu’il a clairement annoncé : « soit vous êtes avec nous soit alors avec les terroristes. » Le rapport de RAND divise l’Oummah en quatre camps :1.les fondamentalistes,
2.les traditionalistes,
3.les modernistes,
4.les séculiers.
En dépit de cela, nous devons nous rappeler que l’Oummah musulmane est un seul corps et nous nous devons de nous opposer à ce genre de divisions. Le seul camp dans lequel on se trouve est celui des Croyants.
Les musulmans de toutes les catégories sociales au sein du monde musulman doivent s’assurer qu’ils œuvrent à l’avancée de la cause de l’Islam et des musulmans et qu’ils ne soutiennent pas le plan colonial occidental. Nous devons toujours nous rappeler que malgré les plans et les stratagèmes des mécréants colonisateurs, Allah est le meilleur planificateur.Allah (swt) dit dans la Sourate al-Anfal, veset 30: “Ainsi complotaient-ils ; mais Dieu déjoua tous leurs complots, car Dieu maîtrise tous les stratagèmes.”Résumé du Rapport: Civil Democratic Islam. Partners Resources and Strategies, Cheryl Bernard, RAND Corporation.Il ne fait aucun doute que l’Islam contemporain est dans un état instable, engagé dans une lutte interne et externe au sujet des ses valeurs, son identité et de la place qu’il doit tenir dans le monde. Des versions rivales s’affrontent pour la domination spirituelle et politique. Ces conflits ont des coûts et des répercussions économiques, sociales, politiques sérieuses et des implications sécuritaires pour le reste du monde. En conséquence, l’Occident fait des efforts croissants pour parvenir à des accords, comprendre et influencer l’issue de cette lutte.Clairement, les Etats-Unis, le monde moderne industrialisé, et bien sur la communauté internationale dans son ensemble, préféreraient un monde Islamique qui est compatible avec le reste du système : démocratique, économiquement viable, politiquement stable, socialement progressiste, et qui suivent les règles et les normes de conduites internationales. Ils veulent aussi empêcher un « choc des civilisations » sous toutes ses formes, des troubles locaux causés par les conflits entre les minorités musulmanes et les populations natives en Occident jusqu’à l’augmentation du militantisme à travers le monde musulman et ses conséquences, l’instabilité et le terrorisme.
Il semble, par conséquent, judicieux d’encourager, au sein de ce mélange islamique, des éléments qui sont les plus compatibles avec la paix globale et la communauté internationale et qui sont amicaux envers la démocratie et la modernité. Toutefois, identifier correctement ces éléments et trouver les meilleures façons pour coopérer avec eux n’est pas toujours facile.
La crise actuelle de l’Islam a deux composantes : un échec à devenir prospère et la perte de connexion avec le courant dominant mondial. Le monde islamique a été marqué par une longue période d’arriération et d’impuissance tout autant ; plusieurs solutions différentes, telles que le nationalisme, le panarabisme, le socialisme arabe, et la révolution islamique ont été tentés sans succès, et ceci a mené à la frustration et à la colère. En même temps, le monde islamique a raté le coche avec la culture mondiale contemporaine, c’est une situation inconfortable pour les deux. Les musulmans sont en désaccord sur la solution à envisager, et sont en désaccord sur ce à quoi leur société devrait ressembler. Nous pouvons distinguer quatre positions principales :- Les fondamentalistes rejettent les valeurs démocratiques et la culture occidentale contemporaine. Ils veulent un état autoritaire, puritain qui implémentera leur vision extrême de la loi et de la morale islamiques. Ils veulent utiliser les innovations et la technologie moderne pour atteindre ce but.
- Les traditionalistes veulent une société conservatrice. Ils sont suspicieux envers la modernité, l’innovation et le changement.
- Les modernistes veulent que le monde islamique devienne une partie de la modernité mondiale. Ils veulent moderniser et réformer l’Islam pour l’emmener au niveau de notre époque.
- Les séculiers veulent que le monde islamique accepte la séparation de l’église et de l’état à la manière des démocraties industrielles occidentales, avec la religion reléguée à la sphère privée.
Ces groupes ont des positions complètement différentes sur des questions essentielles devenues source de litiges dans le monde islamique d’aujourd’hui, et incluant la liberté politique et individuelle, l’éducation, le statut des femmes, la justice pénale, la légitimité de la reforme et du changement, et l’attitude vis-à-vis de l’Occident.
Les fondamentalistes sont hostiles à l’Occident et aux Etats-Unis en particulier, et ont l’intention, à des degrés variés, d’endommager et de détruire la modernité démocratique. Les soutenir n’est pas envisageable, excepté pour des considérations tactiques transitoires. Les traditionalistes ont généralement des visions plus modérées, mais il existe des différences significatives entre différents groupes traditionalistes. Certains sont proches des fondamentalistes. Aucun n’accepte de plein gré la démocratie moderne, la culture et les valeurs de la modernité. Une paix difficilement négociable peut être le meilleur cas rencontré parmi ce groupe.
Les modernistes et les laïques sont plus proches de l'Occident en termes de valeurs et de politiques. Toutefois, ils sont généralement dans une position plus faible que les autres groupes, en raison d’un manque de soutien du pouvoir, d’un manque de ressources financières, d’un manque d’infrastructure efficace, et d’une plate-forme publique. Les laïcs, en plus d'être parfois inacceptables comme des alliés sur la base de leur affiliation idéologique libérale, ont également des difficultés à faire face au secteur traditionnaliste islamique.
L’Islam orthodoxe traditionnel contient des éléments démocratiques qui peuvent être utilisés pour contrer l’Islam répressif et autoritaire des fondamentalistes, mais il n’est pas adapté pour être le premier vecteur de l’Islam démocratique. Ce rôle revient aux islamistes modernistes dont l’efficacité, cependant, a été limitée par un nombre de contraintes, que ce rapport va explorer.
Pour encourager le changement positif dans le monde islamique vers une plus grande démocratie, une plus grande modernité, et une meilleure compatibilité avec le nouvel ordre international contemporain, les Etats-Unis et l’Occident ont besoin de considérer chaque élément avec beaucoup d’attention :
-les tendances et les forces internes à l’Islam qu’ils entendent renforcer ;
-quels sont vraiment les buts et les valeurs de leurs divers alliés potentiels et protégés ;
-quelles vont être les conséquences plus larges dans l’avancement de leurs projets respectifs.
Une approche complexe composée des éléments qui suivent, pourrait être l’approche la plus efficace :1. Supporter les modernistes:
- Publier et distribuer leurs travaux à prix réduits.
- Les encourager à écrire pour l’audience de masse et la jeunesse.
- Intégrer leurs visions dans les curricula d’éducation islamique.
- Leur donner accès aux plateformes publiques.
- Faire que leurs opinions et jugements sur des questions fondamentales d’interprétations religieuses soit accessibles aux audiences massives en compétition avec celles des fondamentalistes et des traditionalistes ; qui ont des sites web, des maisons d’éditions, écoles, instituts, et beaucoup d’autres vecteurs pour disséminer leurs visions.
- Mettre en place le sécularisme et le modernisme comme une alternative de « contreculture » pour une jeunesse islamique désintéressée.
- Faciliter et encourager l’éveil à leur histoire et à leur culture pré- et non-islamique, dans les médias et les curricula des pays concernés.
- Assister au développement d’organisations citoyennes indépendantes, pour promouvoir la culture citoyenne et fournir un espace pour des citoyens ordinaires pour s’éduquer sur les processus politique et articuler leurs opinions
2. Supporter les traditionalistes contre les fondamentalistes:
- Publier la critique traditionaliste sur la violence et l’extrémisme des fondamentalistes; encourager les désaccords entre les traditionalistes et les fondamentalistes.
Décourager les alliances entre les traditionalistes et les fondamentalistes. - Encourager la coopération entre les modernistes et les traditionalistes qui sont plus proche des modernistes en bout de spectre.
La ou cela est requis, éduquer les traditionalistes pour mieux les armer pour les débats contre les fondamentalistes. Les fondamentalistes sont souvent supérieurs sur le plan rhétorique, tandis que les traditionalistes pratiquent un « Islam folklorique » politiquement inarticulé. Dans certains lieux tels l’Asie centrale, ils ont besoin d’être instruits et formés dans l’Islam orthodoxe pour être capable de tenir sur leur position. - Augmenter la présence et les profiles de modernistes dans les institutions traditionalistes.
- Créer une discrimination entre les différents secteurs du traditionalisme. Encourager ceux avec une plus grande affinité avec le modernisme, telle que l’école Hanafite, contre les autres. Les encourager à émettre des opinions religieuses et les rendre populaires pour affaiblir l’autorité des règles religieuses arriérées d’inspiration Wahhabite. Ceci est en lien avec le financement : l’argent Wahhabite supporte l’école conservatrice Hanbalite. Les parties les plus arriérées du monde musulman ne sont pas au courant des avances dans l’application et l’interprétation de la loi Islamique.
- Encourager la popularité et l’acceptation du soufisme
3. Confronter et s’opposer aux fondamentalistes:
- Défier leur interprétation de l’Islam et exposer leurs inexactitudes.
- Révéler leur lien avec des groupes et des activités illégaux.
- Rendre public les conséquences de leur actes violents.
- Démonter leur incapacité à diriger, à atteindre un développement positif de leur pays et de leur communautés.
- Adresser ce message spécialement aux jeunes gens, les populations traditionalistes pieuses, aux minorités musulmanes en Occident, et aux femmes.
- Eviter de montrer du respect ou de l’admiration pour les faits d’armes violents des fondamentalistes extrémistes et terroristes.
- Encourager les journalistes à enquêter sur des questions de corruption, d’hypocrisie, et d’immoralité dans les cercles fondamentalistes et terroristes.
- Encourager la division entre les fondamentalistes.
4. Porter assistance aux laïcs de manière sélective:
- Encourager la définition du fondamentalisme comme l’ennemi commun, décourager les séculiers à faire alliance avec des forces anti-U.S. sur des bases telles que le nationalisme et l’idéologie gauchiste.
- Assister l’idée que la religion et l’état puissent être séparés en Islam aussi et que cela ne met pas en danger la foi mais, en fait, qu’elle la renforce.
Quelque soit l’approche ou le panel d’approches choisis, nous recommandons une manière de faire avec une délibération minutieuse, tenant compte :
- du poids symbolique de certaines questions;
- du sens qui sera donné à la ligne de conduite prise par les décideurs US ;
- de leurs prises de position particulières sur ces questions ;
- les conséquences de cette conduite pour les autres acteurs islamiques, incluant le risque de mettre en danger ou discréditer les personnes que nous cherchons à aider ; les coûts occasionnés et les conséquences fortuites d’affiliations et de postures qui pourraient sembler appropriées sur le court terme.
Source de l'article :Traduction de l'article du site khilafah.com réalisée par Abou Moussa pour Islamotion.tv.Israel and the new 9/11: GADDAFI – BRIBERY, BLACKMAIL AND BLUSTER
ON EVERY SIDE AND YET NO SIDE, EVERYONE’S FRIEND AND ENEMY
“WMD” STOCKS NEVER DESTROYED, LIBYA AN “ARSENAL OF LIQUID DEATH”
By Gordon Duff,
www.veteranstoday.com
When Egypt’s Mubarak felt his grip on Egypt loosening, he called his friends in Tel Aviv. Three planeloads of riot gear and ‘other materials’ arrived almost immediately. When Gaddafi felt his grip on Libya loosening, he called his friends in Tel Aviv. Unlike Mubarak, publicly friendly with Israel, Gaddafi has publicly bashed Israel for decades.
In fact, Gaddafi is the only world leader than publicly threatens Israel but maintained, until recently, a very warm relationship with the United States. Saddam was removed because of far more moderate statements than Gaddafi makes daily. Iran faces “nuclear castration” for threatening to see “Zionism erased from the sands of time.”
So, when it was reported that African mercenaries, hired by Israel’s CST Global began unloading in Libya, a relationship long hidden reared its ugly head. More reinforcements came in from Belarus, joining the hundreds of “foreign technical advisors” that run anything in Libya with “knobs and blinking lights” and even more from Georgia. The initial UN attacks on Libya’s air defenses decimated Gaddafi’s air defense system, including killing its staff, all from Belarus.
CRYING “WOLF”
Gaddafi’s credibility with the world nosedived the moment he began crying out about “Al Qaeda” forces “embedded” with the rebels, a disorganized “ragtag” of students, military deserters and members of tribes hostile to Gaddafi’s rule. Suspiciously, Gaddafi’s unfounded Al Qaeda claims picked up backing in the US, among “right wing” pundits, Fox News in particular and, most telling of all, Wikileaks.
It gets better.
As early as August 2009, Wikileaks had been tied to Israel. By December, Zbigniew Brzezinski had labeled it as part of an intelligence operation. In response, Julian Assange promised damaging information on Israel. Though cables are said to have been released, none have been published, but rather “withheld” by news sources said to be “sensitive” to Israeli interests.
WIKILEAKS ROLE
On March 18, Wikileaks released reports that rebels in Libya were backed by Al Qaeda, according to this in the UK Telegraph:WikiLeaks cables, independent analysts and reporters have all identified supporters of Islamist causes among the opposition to Col Gaddafi’s regime, particularly in the towns of Benghazi and Dernah.
The WikiLeaks cables, initially revealed by The Daily Telegraph and dating from 2008, identified Dernah in particular as a breeding ground for fighters in a number of causes, including Afghanistan and Iraq.
“The unemployed, disfranchised young men of eastern Libya have nothing to lose and are therefore willing to sacrifice themselves for something greater than themselves by engaging in extremism in the name of religion,” the cables quoted a Dernah businessman as saying.Col Gaddafi has pinpointed the rebels in Dernah as being led by an al-Qaeda cell that has declared the town an Islamic emirate.
Wikileaks now states that it was the CIA all along that had trained and backed the rebels. This is done through the release of cables, carried in a story in the Washington Post, that “proved” the CIA was behind all the “Arab Spring” revolutions.The cables, provided by the anti-secrecy Web site WikiLeaks, show that U.S. Embassy officials in Damascus became worried in 2009 when they learned that Syrian intelligence agents were raising questions about U.S. programs.
Syrian authorities “would undoubtedly view any U.S. funds going to illegal political groups as tantamount to supporting regime change,” read an April 2009 cable signed by the top-ranking U.S. diplomat in Damascus at the time. “A reassessment of current U.S.-sponsored programming that supports anti-[government] factions, both inside and outside Syria, may prove productive,” the cable said.
It is unclear whether the State Department is still funding Syrian opposition groups, but the cables indicate money was set aside at least through September 2010. While some of that money has also supported programs and dissidents inside Syria, The Washington Post is withholding certain names and program details at the request of the State Department, which said disclosure could endanger the recipients’ personal safety.
In February 2006, when relations with Damascus were at a nadir, the Bush administration announced that it would award $5 million in grants to “accelerate the work of reformers in Syria.”
But, wait a minute, this is where it gets really good;But no dissidents inside Syria were willing to take the money, for fear it would lead to their arrest or execution for treason, according to a 2006 cable from the U.S. Embassy, which reported that “no bona fide opposition member will be courageous enough to accept funding.”
Around the same time, Syrian exiles in Europe founded the Movement for Justice and Development. The group, which is banned in Syria, openly advocates for Assad’s removal. U.S. cables describe its leaders as “liberal, moderate Islamists” who are former members of the Muslim Brotherhood.
Though the story itself is about Syria and there is no mention of the CIA, the references in these Wikileak cables are considered “documented proof” of years of CIA preparations, arming and training rebels, to overthrow Gaddafi.No explanation is made for how the CIA pulled this off, arming and training tens of thousands of rebels over a period of years in the middle of a police state.
LIBYA’S “PING PONG” POLITICS
Colonel Gaddafi is known for many things, flamboyance, brutality, even charm…but he is also both pragmatic and a survivor. His sights have been on one goal only, that of achieving power for himself and Libya, a starring role on the world stage.
Libya’s population of 6 million has shown an increase of 300% in two decades but is still insignificant when compared to Egypt’s of well over 80 million. To compensate for this, Libya, with the 6th largest oil reserves in the world, has “shopped” the region for partners to provide manpower for Colonel Gaddafi’s dreams of empire. Through the 70′s and 80′s, Libya suggested joining with Algeria, Tunisia, Egypt, Syria, Yemen and even Iran.
Libya turned to the US in the early 70s, CIA Director Richard Helms established an operations center for Southern Europe and North Africa and, under the cover of “rogue operations,” infiltrated terrorist groups across Europe from Red Brigades to the IRA.
Israel played a prominent role in this relationship at a time when Libya was publicly supporting a broad front be established against Israel. This covert ‘back-channel’ relationship with Gaddafi, playing on his love of conspiracy and his desire for leverage against other Arab leaders, rarely surfaces. The current revolt in Libya is one of those times.
By 1978, however, Gaddafi felt spurned by Sadat of Egypt who sought a conciliatory relationship with Israel and the United States. The “spat” began when Sadat called for a cease fire after the Israel’s successful counter-offensive in the Sinai, during the 1973 War:He (Gaddafi) accused the Egyptian leader of cowardice and of purposely sabotaging the federation. In response, Sadat revealed that he had intervened in 1973 to prevent a planned Libyan submarine attack on the S.S. Queen Elizabeth II while the British liner was carrying a Jewish tourist group in the Mediterranean.
Gaddafi turned to the Soviet Bloc and sought to position himself as the conduit for Russian ambitions in Africa. During this period, the race for weapons of mass destruction (WMD’s), nuclear, biological and chemical warfare developments promoted unusual relationships.
The most advanced programs were in Israel and the Soviet Union along with Czechoslovakia and East Germany. The three, working in concert, established an advanced program in South Africa. Simultaneously, Israel joined with South Africa to develop nuclear weapons at Armscorp’s Pelandaba Nuclear Research Facility.During the 1970s, Israel and South Africa joined in a program to develop, not only nuclear weapons but biological and chemical weapons as well. Working closely with them were the following countries: Iran, Libya, East Germany, Czechoslovakia, the Soviet Union and North Korea.
We know for certain that ten nuclear weapons were built in South Africa, six of which were dismantled, one tested on September 22, 1979.Though South Africa says it dumped the chemical weapons it developed with Israel into the ocean, weapons that had been used in Angola against civilians, sources indicate that 3 barrels of VX gas were transferred to Libya. As late as 2004, Israeli Johan Meyer was arrested in South Africa for selling weapons grade nuclear centrifuges to Libya. Meyer eluded custody and currently resides in Israel.By 2004, Libya was said to have ended all nuclear, biological and chemical programs, though they were spared the rigorous inspections to which Iraq had been subjected. However, last month, the British reported that Libya’s program had not been “mothballed” as indicated:Despite a promise in 2003 to give up weapons of mass destruction, Gaddafi is thought to have retained as much as 14 tons of the chemicals required to create mustard gas.
Sources in the UK tell us that though the article says “mustard gas,” we should be reading VX, a far more potent and threatening chemical.
The stocks are said to be stored in secret secure facilities in the Libyan desert. The chemicals would need to be mixed and loaded into shells before they could be used as weapons, but are “still a concern,” said a senior British government source. “We want to make sure they’re destroyed.”
MISPLACED WIKILEAKS CABLE SAYS LIBYA ARMED “TO THE TEETH” WITH WMD’S
In fact, Libya had agreed, in 2003, to destroy all chemical weapons. However, in this Wikileaks cable, one not made public in the United States, we learn that as late as 2011, Libya maintains its stocks of chemical weapons. Gaddafi had been allowed extensions year after year claiming he had no money. (A Wikileaks “double secret,” kept secret from US by our government and again by Wikileaks)Header: VZCZCXRO1980PP RUEHTRODE RUEHTRO #0795/01 2781540ZNY SSSSS ZZHP 051540Z OCT 09FM AMEMBASSY TRIPOLITO RUEHC/SECSTATE WASHDC PRIORITY 5334INFO RUEHTC/AMEMBASSY THE HAGUE PRIORITY 0088RUEHLO/AMEMBASSY LONDON PRIORITY 1173RUEHFR/AMEMBASSY PARIS PRIORITY 0844RUEHRO/AMEMBASSY ROME PRIORITY 0624RHEFDIA/DIA WASHINGTON DCRUEAIIA/CIA WASHINGTON DCRHEHAAA/NSC WASHINGTON DCRUEHTRO/AMEMBASSY TRIPOLI 5881
Tags: PARM,PREL,PGOV,CWC,OPCW,LY
S E C R E T SECTION 01 OF 02 TRIPOLI 000795 NOFORN SIPDIS DEPT FOR NEA/MAG AND ISN/CBC (FERGUSON); NSC FOR MCDERMOTT E.O. 12958: DECL: 10/5/2019 TAGS: PARM, PREL, PGOV, CWC, OPCW, LY SUBJECT: LIBYA’S CHEMICAL WEAPONS DESTRUCTION CHIEF DEFENDS EXTENSION REQUEST REF: A) STATE 100809; B) TRIPOLI 490 CLASSIFIED BY: Joan Polaschik, CDA, U.S. Embassy Tripoli, U.S. Department of State. REASON: 1.4 (b), (d)
1.(S/NF) Summary: Dr. Ahmed Hesnawy, head of Libya’s chemical weapons destruction program, defended Libya’s Chemical Weapons Convention (CWC) extension request….
HESNAWY JUSTIFIES EXTENSION REQUEST2.(S) During a September 30 meeting, Pol/Econ Chief jointly delivered ref a demarche with French DCM to the head of the chemical weapons destruction program at Libya’s National Chemical Weapons (CW) Authority, Dr. Ahmed Hesnawy. During the meeting, Hesnawy also provided a detailed briefing on his progress toward meeting Libya’s Chemical Weapons Convention (CWC) commitments.
3. (S) Hesnawy gave a long explanation of the reasons for the extension request, including resistance from the local community when construction work began at the building site…..
3.(S/NF) Hesnawy then explained that the next problem he confronted was with the “civil defense people,” who…..
UK EMBASSY WARNS OF HESNAWY’S CONFIDENCE9.(S) In a separate meeting, xxxxxxxxxxxx told P/E Chief that while the MFA IO officer Tajouri Shiradi had made the same request for support for Libya’s CWC requests, he did not provide as much detail on the progress of the Libyan program. xxxxxxxxxxxx expressed surprise that Hesnawy had met with us, relating that he was an elusive character….10.(S/NF) Bio info: Hesnawy is a charismatic and gregarious character, who spoke fluent American English. He used American expressions and slang with ease and was clearly trying to endear himself to P/E Chief. He said that he has been head of Libya’s Chemical Weapons Program for the last 12 years and was intimately aware of every technical detail relating to that program. According to xxxxxxxxxxxx, Hesnawy may be working with National Security Advisor, Muatassim al-Qadhafi, on missile purchase requests.
Again we note, when mustard gas is mentioned, VX and other weapons are not as the classification of any document mentioning weapons of the magnitude, VX or, for-instance nuclear weapons would make it unsuitable for “leaking.”
Thus, such weapons may well exist and we are told they do only they are not a subject for albeit revealing but “soft” chatter.
HOW DOES GADDAFI GET AWAY WITH THIS?
Though a common theme among many in the world of “alternative journalism” has Libya’s Gaddafi as the victim of CIA and oil company conspiracies tied to the Bush/Blair/Cheney war on terror, such beliefs vary from reality by miles and miles.
In the video below, former Prime Minister Tony Blair discusses the role he says he never had in negotiations with Libya:
One day, Libya was a rogue nation with a nuclear program, poisoned gas and bio-weapons development and defying American/Israeli power. At the height of his belligerence, the entire population of Libya was less than the Denver metropolitan area, with 90% living within a few miles of the Mediterranean, ringed with American bases and home to a massive US fleet.
For some unknown reason, Colonel Gaddafi could be accused of mass murder in Africa, blowing up American troops in Germany and even downing an airliner over Scotland and retain his rule for 42 years.
General Noriega and Saddam Hussein, whose offenses, against America at least, were minor in comparison, suffered a different fate. There is no way of getting around it, Gaddafi isn’t now nor has he ever been anything but a very slippery character.
SECRET TOUR OF ILLEGAL WEAPONS SITES BY US AND UK
Nine years after Gaddafi promised Bush and Blair his weapons programs would be dismantled, four years after his “final deadline,” American planes are bombing Libya and his weapons are exactly where they were.
We have learned that officials of both the Bush and Blair administrations were aware that Gaddafi was actively violating weapons accords during the period they were informing the world that Libya had totally disarmed.
In fact, the Daily Telegraph reported a few days ago:Scientists from Britain and
America visited the chemical weapons facility as it was being built in August 2006.
The cable, a copy of which was leaked to the WikiLeaks website and seen by The Daily Telegraph, detailed a visit by the scientists to a military facility in Tajura, on the outskirts of Tripoli.The communique reports: “US and UK experts were both told that a lab under construction at the facility would be for chemical weapons defensive purposes.”
Andy Oppenheimer, editor of Chemical and Biological Warfare Review, said the facility described in the cable was “quite clearly” being used to develop chemical and biological weapons agents.“The Libyans may well claim that this facility is for defence, but that’s a very thin argument because in order to defend against chemical weapons you have to build them and test them first,” he said.
He continued: “Libya clearly did develop chemical weapons. There was a load of mustard gas and blistering agent that that was being destroyed under the terms of the Chemical Weapons Convention, but there are now fears that the Libyans are lying and that they have stocks which haven’t been declared.
Why would Libya not only be allowed to keep its WMD’s, all the while the American people were assured they had been destroyed, but build new facilities as well?
Libya is estimated to have 13.6 metric tonnes of sulphur mustard and 556 metric tonnes of CW precursor chemicals by the OPCW.
Why would Israel agree to keep silent about this if they perceive Libya as a potential enemy?
Were the millions in oil and weapons deals with Shell, BP, Haliburton and BAE Systems blinding some?
Did Libya’s American lobbyist, a former mayor of New York City, help Gaddafi scam the United States out of $35 billion in bail out money?
How much imagination does it require to believe that Gaddafi, perhaps the consummate Washington insider of all, perhaps the last real survivor of the Bush era “neocons” has been plotted against by the CIA, oil companies and banks?
Perhaps Gaddafi is just too slippery for all of us.
http://www.veteranstoday.com/2011/04/21/gordon-duff-gaddafi-bribery-blackmail-and-bluster/Avec la chute des reseaux juifs sionistes franc maconniques du Maghreb, la DST-DCRI et ses filiales locales abandonnent des centres de tortures secrets en Mauritanie, Maroc, Algerie et Libye
Entrevue avec Khaled Ben Mustafa, ex-détenu français de Guantanamo
Interview par www.cageprisoners.com
Musulman fervent, le jeune Français khaled Ben Mustafa rêvait de s’établir en terre d’islam. C’est pour cette raison qu’en août 2001, juste un mois avant le 11 septembre, il émigre dans l’emirat islamique d’afghanistan. quelques mois plus tard il est arrêté par l’armée pakistanaise et livré aux forces américaines. ce sera le début d’un long cauchemar. Qui en France se soucie de l’invraisemblable persécution dont ont été et sont toujours ces jeunes gens, totalement innocents, déportés et torturés par la « démocratie » américaine, avec la complicité de la France ?Cageprisoners: Pourriez-vous s’il vous plaît vous présenter à nos lecteurs?Khaled Ben Mustapha: Mon nom est Khaled Ben Mustapha. Je suis un homme de 40 ans de nationalité française.CP: Vous avez été arrêté à la frontière afghane. Lors de votre procès, vous avez déclaré que vous n’étiez «ni un touriste, ni un terroriste ». Qu’est-ce qui vous a conduit en Afghanistan?KBM: J’ai décidé d’aller en Afghanistan afin de vivre sous la charia. A cette époque, j’ai jugé que le régime des Talibans représentait le modèle d’un état islamique. Mon approche était de voir de mes propres yeux ce qu’était un Etat islamique, en sachant que je suis convaincu que les musulmans doivent vivre selon les préceptes islamiques, la loi de Dieu.CP: Ce que vous avez trouvé correspondait-il à vos attentes?KBM: Je suis arrivé en Afghanistan en août 2001, juste un mois avant le 11 septembre. Louanges à Dieu, ce pays était complètement différent de ce qui était montré à la télévision, entendu à la radio ou lu dans les journaux. C’était certes un pays pauvre mais les gens n’étaient pas les malheureuses créatures qu’on nous décrivait. J’ai découvert une agréable atmosphère musulmane. Les habitants nous ont accueillis avec respect. Ils ont l’habitude d’honorer les Arabes parce qu’ils savent que nous avons fait la démarche d’émigrer vers eux. L’accueil a été agréable, tout comme leur comportement. Il n’y avait pas de problème. Je suis allé à Jalalabad. J’ai fait le tour. Je suis allé à Kaboul et à Kandahar. Puis, les attaques du 11 septembre sont survenues.CP: Vous avez été arrêté peu de temps après. Pourriez-vous nous décrire les circonstances de votre arrestation?KBM: J’ai été arrêté en Décembre 2001, pas en Afghanistan mais au Pakistan. Nous avons quitté l’Afghanistan pour entrer au Pakistan et finalement rentrer à la maison parce que nous ne pouvions pas rester davantage dans le pays. Nous avons été arrêtés par l’armée pakistanaise. Ils nous ont d’abord dit: « nous allons nous contenter de vérifier votre identité ». Mais ils nous ont jetés en prison, menottés et enchaînés. Ils ont contacté les Américains pour nous interroger. Nous avons été torturés au Pakistan.CP: Vous avez été torturé par les Américains ou par l’armée pakistanaise?
KBM: Au Pakistan, c’était par les Pakistanais sous supervision américaine. Ils étaient présents. Je suis resté là pendant une semaine. Puis, j’ai été emmené à l’aéroport et livré aux Américains. Nous avons été mis dans un avion et emmené à la base américaine de Kandahar.CP: Est-ce à ce moment que vous avez été vendus aux Américains par les
Pakistanais?KBM: Oui. Les Pakistanais nous ont vendu. Quand je dis «vendu», je signifie littéralement «vendu». Il y avait une transaction financière. Beaucoup d’entre nous ont vu de l’argent en espèces versé par les Américains aux Pakistanais. Chaque fois qu’ils ont mis la main sur une personne, la contrepartie était de l’argent .
CP: Alors, vous avez été transférés à Guantanamo?
KBM: Je suis resté un mois et demi dans le camp de Kandahar. Nous avons été torturés pendant un mois et demi. Personnellement, j’ai été transféré à Guantanamo à la mi-février 2002.CP: Quelles étaient les conditions de ce transfert?KBM: Très dures. Nous étions dans l’avion, enchaînés, les yeux bandés avec des masques sur la bouche et des casques anti-bruit. Notre vol doit avoir duré 20 heures de l’Afghanistan à Cuba. Nous nous sommes arrêtés quelque part, mais nous ne savons pas où nous étions. Durant tout le trajet, nous avons été battus. Nous avons reçu des coups de pied et des coups de matraque…CP: Saviez-vous le camp de Guantanamo était votre destination à ce moment?
KBM: Nous savions que nous étions emmenés sur l’île de Cuba. La Croix-Rouge nous l’avait dit juste avant notre départ. Nous savions que nous ne serions pas là juste pour une semaine ou deux. Nous savions que ce serait long et difficile. À Cuba, l’accueil a été … La torture était pratiquée de manière régulière, et c’est probablement encore le cas pour ceux qui sont toujours là-bas.CP: Avez-vous eu des contacts avec votre famille?KBM: Pas de contact. Le seul «contact» que nous avions était à travers des lettres qui nous ont été transmises par la Croix-Rouge. Toutefois, ces lettres ont été expurgées. De nombreux paragraphes ont été censurés. Nous n’avions presque aucune information. Nous ne savions pas ce qui se passait.CP: Qu’est-ce que les américains vous posaient comme questions ?KBM: Les Américains voulaient absolument nous faire dire que nous étions des terroristes, que nous étions membres d’Al-Qaïda et que nous connaissions Oussama Ben Laden. «Où est Ben Laden? » Les questions étaient toujours les mêmes … Chaque fois que les réponses n’étaient pas satisfaisantes pour eux, ils nous torturaient …CP: Avez-vous été accusé de quoi que ce soit en particulier?KBM: Non aucune accusation précise. Certaines questions étaient vagues. « Que faisions-nous là bas ? » Je leur ai répondu que je souhaitais vivre sous la charia, que les Talibans ne me dérangeaient pas et qu’ils ne m’ont jamais nui de quelque manière que ce soit. Il faut savoir que les Américains ont contacté les services secrets de tous les coins du monde pour interroger les détenus de Guantanamo. Au cours des quatre années que j’ai passées là-bas, plusieurs services secrets de pays différents sont venus interroger à peu près tout le monde. Nous pouvions être interrogés par n’importe qui. Bien sûr, j’ai été interrogé par des Américains. J’ai également été interrogé par des Français. Les Français sont venus plusieurs fois afin de nous interroger, et ceci sous la torture exercée par des américains. Ils voulaient que nous dénoncions des personnes en France.
Des Britanniques sont venus pour interroger les Britanniques, mais ils ont aussi interrogé les détenus d’autres nationalités. J’ai également été interrogé par des gens avec un accent. Ce n’était ni un accent anglais ni américain. Tous les services pouvaient interroger qui ils voulaient. Pour sûr, le Mossad a fait partie de la délégation.CP: Avez-vous été interrogé par les services tunisiens?KBM: Ils sont venus et ont interrogé tous les ressortissants tunisiens, les menaçant de la torture quand ils seraient de retour en Tunisie. C’était à l’époque du tyran Ben Ali.CP: Pour résumer, vous avez été interrogé par les Américains, les Français …KBM: Et bien d’autres interrogateurs avec des accents différents en anglais. Mais je n’ai pas de moyen de savoir de quelle nationalité ils étaient exactement. C’est simple. J’ai passé quatre années d’interrogatoires. C’est ce qui compte. Quatre années d’interrogatoires non-stop. Quatre ans …CP: Quelles étaient les conditions de ces interrogatoires?KBM: Cela dépendait des gens … S’ils n’étaient pas satisfaits des réponses, ils nous torturaient de différentes manières. Il y avait la torture physique. Ils pratiquaient aussi la torture psychologique : ils ne nous permettaient pas de dormir, les chambres étaient climatisées à puissance maximale. Il faisait très froid. Ils remplissaient la chambre de bruit avec de grands haut-parleurs. Le volume de la musique était extrêmement élevé. Nous avons été privés de beaucoup de choses. Nous n’avions presque rien à nous mettre. La seule chose que j’avais à porter était un « short ». J’ai été mis dans une chambre pendant des mois avec un short pour seul vêtement. Rien d’autre. Pas de couverture, pas de serviette. Il n’y avait aucune hygiène. La torture a été très sévère.CP: Vous avez à peu près répondu à ma question suivante qui a été la suivante: Vous êtes le premier français ex-détenu de Guantanamo à déposer une plainte pour « tortures et actes de barbarie ». Quel genre d’abus vous a amené à prendre cette mesure? Quel est le résultat de cette action?KBM: Nous avons déposé une plainte en France pour « enlèvement, torture et actes de barbarie ». Au début ils ont refusé notre action. Nous avons insisté, et la plainte a été acceptée. Une procédure judiciaire contre X a été ouverte. L’enquête se déroule. Nous comprenons que ce sera très long…CP: Pensez-vous que l’enquête sera menée de manière objective?KBM: Il serait très difficile pour le juge de faire autrement … Tous les éléments qu’il a pointent dans la même direction. Il y a les rapports d’Amnesty International, d’autres émanant des organisations de défense des droits de l’homme de tous les coins du monde, des rapports de l’ONU et nos déclarations. Il est difficile de nier les faits énoncés.CP: En dépit de la tentative de vous déshumaniser, pensez-vous que votre expérience vous a aidé à devenir une meilleure personne?KBM: Louange à Dieu en toutes circonstances. J’ai toujours su que j’étais sur le droit chemin. Je n’ai fais de mal à personne. On n’a rien à me reprocher, ni en France ni aux États-Unis. Louange à Dieu, nous n’avons menacé personne ni mis la vie d’autrui en danger. Ce qu’on nous reproche c’est notre idéologie. Ce qu’on nous reproche c’est d’aimer l’Islam et d’être prêts à vivre sous des lois islamiques. Louange à Dieu, il m’a fortifié. Je suis convaincu que nous avons besoin de vivre sous la charia, dans le pays dans lequel nous voulons vivre, librement. J’en suis sorti très affaibli, ce qui est normal, mais beaucoup plus convaincu que j’étais sur le droit chemin et que ceux en face de moi ne m’inspiraient pas confiance.CP: Quel rapport avez-vous avec «l’humanité» ? Avez-vous été dégoûté?KBM: Pas du tout, un musulman est objectif et clair. Nous n’avons jamais eu de haine envers qui que ce soit, musulmans ou non musulmans. Cela n’a pas affecté ma vie quotidienne. J’ai un emploi; j’ai toujours les mêmes voisins. Cependant, cela m’a renforcé dans mes convictions et dans ma religion. Je sais que la guerre est déclarée contre l’islam et non contre nous en particulier.CP: Quelle a été l’attitude du gouvernement français envers vous alors que vous étiez incarcéré à Guantanamo?KBM: Les Français ont été les complices des Américains, comme les autres Etats. Ils ont profité de ce système pour nous interroger. Ils ont profité de l’anarchie dans cette partie du monde. Ils en profitent encore. Dix ans plus tard, ils sont encore en train de nous accuser et de nous juger. Ils nous ont poursuivis plusieurs fois mais ils ont perdu très souvent. Jusqu’à aujourd’hui, il n’existe toujours pas d’accusations claires. Mais ils continuent à nous traiter de «terroristes». La preuve qu’ils ne disent pas la vérité, c’est que nous sommes libres. Nous travaillons, nous avons une famille … Nous vivons comme tout le monde. Si nous étions des terroristes, ils ne nous laisseraient pas en liberté.CP: Les français ont-ils été témoins des tortures dont vous avez été victime?KBM: Les enquêteurs français sont venus nous interroger sous la torture exercée par les américains. Ils ont été témoins et complices.CP: Ensuite, vous avez été libéré par les autorités américaines. Qu’est-ce qui vous est arrivé alors?KBM: Ils ont conclu un arrangement avec les autorités françaises afin qu’elles puissent venir nous rapatrier et un avion militaire français est venu nous récupérer. Dès que nous sommes arrivés en France, nous avons été emprisonnés, immédiatement.CP: Avez-vous été placés sous un régime spécial en prison?KBM: Pas du tout. Nous étions avec les prisonniers ordinaires. Nous avons été respectés. Il n’y avait pas de problème. Nous avons eu beaucoup de marque de respect de la part des autres détenus.CP: En 2007, vous avez été condamné pour «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ». Vous avez été condamné à un an d’emprisonnement. Toutefois, cette période a été couverte par le temps que vous avait déjà passé en prison en attente de votre procès et vous avez donc quitté le tribunal librement. Pourquoi avez-vous fait appel de cette décision?KBM: Nous avons fait appel de la décision simplement parce que nous sommes en désaccord avec le fait d’être jugés comme des terroristes alors que nous n’en sommes pas. Il est inacceptable d’être étiquetés comme terroristes alors qu’on ne nous reproche aucun acte terroriste. Nous avons été condamnés pour la forme. Même un enfant de cinq ans pourrait le comprendre. Nous avons été condamnés à un an de prison. Un terroriste n’est pas condamné à un an de prison. Il est condamné à 20 ans. Il n’y a pas de « demi-mesure ». Soit vous êtes un terroriste et vous restez en prison, ou vous n’êtes pas un terroriste et vous sortez libre. Par conséquent, nous avons fait appel et nous avons gagné. Ils ont réalisé qu’il y avait beaucoup d’erreurs qui nous ont causé du tort, donc on nous a donné raison.CP: C’était en 2009.Le Cour d’appel a confirmé vos allégations et a affirmé que vos droits à la défense ont été violés. Pourriez-vous nous expliquer ceci plus en détail?KBM: Il y a eu une violation de notre droit à la défense en ce sens que les enquêteurs français ont profité d’un système de non-droit à Guantanamo pour nous interroger, ce qui est interdit par le droit français. Ils n’avaient pas le droit de nous interroger en dehors d’une procédure judiciaire. Il n’y avait pas de procédure légale contre nous quand nous avons été interrogés. Ils ont profité de la situation qui régnait à Guantanamo pour recueillir autant de bribes d’information que possible en vertu de cette pratique américaine de la torture. Ils ont ensuite secrètement introduit ces éléments d’information dans le dossier afin de les utiliser plus tard, lorsque l’enquête aurait été ouverte. Cela représente une violation de nos droits. Mais le gouvernement français est très orgueilleux. Ils ont décidé de porter l’affaire devant une juridiction supérieure (la Cour de cassation).CP: Très récemment, Wikileaks a publié plusieurs câbles diplomatiques français en relation avec des ex-détenus de Guantanamo. Dans l’un d’eux, l’un des conseiller du ministre d’Etat a avoué que la législation française de lutte contre le terrorisme doit principalement se baser sur des allégations plutôt que sur des preuves. Quelle est votre réaction?KBM: On le savait parce que nous étions au cœur même de la procédure. Nous savons ce qui s’est passé. Nous étions face au juge d’instruction. Il n’y avait aucune preuve. Dans les médias, nous étions considérés comme des terroristes, mais le plus choquant est que le juge anti-terroriste Jean-Louis Bruguière et son complice Jean-François Ricard ont triché. Ils sont allés secrètement à l’ambassade américaine pour collecter des éléments d’information à notre sujet. Il est dit clairement dans les câbles Wikileaks qu’il n’y avait aucune preuve contre nous. Ils n’avaient rien contre nous. C’est la raison pour laquelle nous avons été condamnés à un an et non pas dix ans.CP: Pensez-vous qu’il y a une volonté de vous condamner à tout prix?KBM: Oui! C’est clair depuis le début. Il y a un acharnement évident pour nous condamner. Mais nous ne resterons pas passifs. Nous allons nous défendre autant que nous le pouvons.CP: Pourquoi cela?KBM: C’est très simple. En France, tout est condamné. Le hijab est condamné, le niqab est condamné, les gens qui prient à l’extérieur en raison du manque d’espace sont condamnés, la nourriture halal est condamnée. En France, tout ce qui est musulman est condamné. Ce n’est pas simplement le terrorisme. Il suffit de regarder la télévision pour voir que, dans toute la France, ce qui est lié à l’islam est condamné.CP: Récemment, la Cour de cassation a annulé cette décision et vous allez être jugé à nouveau. Pourquoi cela et à quelle peine pourriez-vous faire face?KBM: Nous avons été jugé une troisième fois devant une Cour d’appel. Nous attendons le verdict en Mars, si Dieu le veut. Nous ne risquons pas beaucoup. Ils peuvent confirmer la peine d’un an que nous avons déjà effectuée. En réalité, les Français ont compris qu’ils ont commis une grave erreur. Ils veulent trouver un arrangement pour sauver la face. Ils disent: « nous ne vous renvoyons pas en prison, mais nous disons que l’année vous y avez passé est justifiée ». Mais ça ne marche pas avec nous. Nous n’allons pas nous déshonorer pour leur faire plaisir.CP: Est-ce ce que cela vous a été dit explicitement?KBM: C’était implicite, mais puisque nous ne sommes pas d’accord, ils persistent. Mais nous n’abandonnerons pas, si Dieu le veut. S’ils nous condamnent, nous irons devant la Cour de cassation. Si nous perdons, nous irons devant la Cour européenne des droits de l’homme, si Dieu le veut. L’histoire n’est pas encore terminée, si Dieu le veut, même si elle doit prendre dix ans.CP: Pensez-vous que le concept de justice est abandonné en France?KBM: La justice française est connue. Lorsque la «machine judiciaire » fait une erreur, elle ne fait pas marche arrière. C’est une caractéristique connue. C’est de l’arrogance. Celui qui dit qu’il y a une justice en France le dit parce qu’il n’a pas encore goûté à l’injustice. Notre affaire est une injustice pure.CP: Quel genre de vie vivez-vous maintenant?KBM: Louange à Dieu, je vis avec ma famille, j’ai des enfants, je travaille comme tout le monde. Je participe à la vie économique, professionnelle et sociale quotidiennement. Louange à Dieu, ma vie n’a pas changé. La vie continue.CP: Comment êtes-vous traité par les gens en général?KBM: Les réactions sont mitigées. Certaines personnes comprennent que nous avons été victimes d’une injustice. D’autres sont choquées et croient ce qui est dit à la télévision. C’est mélangé. Beaucoup parmi les musulmans ont également cessé de croire aux mensonges américains. Nous l’avons vu avec l’Irak et l’Afghanistan. Ils ne peuvent plus mentir aux gens, nous connaissons parfaitement la vérité.CP: Pensez-vous que l’éveil est en cours?KBM: Bien sûr. En tant que catégorie spécifique de personnes constamment ciblées, à savoir la communauté musulmane, à un certain point, même les gens qui ne font pas attention se rendent compte qu’ils disent des mensonges.CP: Quel message souhaitez-vous adresser à nos lecteurs?KBM: Je leur demande de ne pas oublier ceux qui sont encore là-bas. Nous sommes passés par là et nous en sommes sortis, et nous avons commencé à retrouver une vie normale. Nous devrions vraiment nous inquiéter pour ceux qui sont toujours là bas. Nous ne devons pas les oublier dans nos invocations. Nous ne devons absolument pas arrêter les actions entreprises, qui seront couronnées de succès si Dieu le veut, et qui aboutiront à la fermeture du camp de Guantanamo. Nous devons nous rappeler que Guantanamo n’est pas seulement à Cuba. Il ya des camps de Guantanamo dans le monde entier. En Irak, il y a Guantanamo. En Afghanistan, il y a des camps comme Guantanamo. Au Pakistan, il y a des camps comme Guantanamo. Guantanamo est partout. Il existe des prisons secrètes américaines. Nous savons tous que des musulmans sont dedans. Nous ne devons pas les oublier dans nos invocations, ni dans les actions que vous entreprenez pour dénoncer cette injustice. Nous devons faire tout notre possible pour libérer nos frères à Guantanamo. Nous ne voulons pas pour eux une «prison de substitution», comme ils essaient de le suggérer. Ils ont besoin de rentrer à la maison. Il ya des gens qui ont été libérés il ya trois ans, mais ils n’ont toujours pas vu leurs familles. Ils les ont envoyé à des milliers de kilomètres de chez eux et ils n’ont toujours pas vu leurs enfants, leurs mères et leurs pères. Est-ce cela la liberté? Tout le monde est innocent à Guantanamo, c’est connu. Guantanamo a été créé pour faire croire aux gens que nous étions coupables. Finalement, louanges à Dieu, nous sommes tous innocents.CP: C’était ma dernière question.KBM: Qu’Allah vous récompense pour votre travail.Source : cageprisonners.com
Ndt : Le 18 mars 2011, Khaled ben Mustapha, Mourad Benchellali, Nizar Sassi, Redouane Khalid et Brahim Yadel ont été condamnés pour terrorisme à une peine d’un an de prison ferme par la cour d’appel de Paris. Elle couvre la détention provisoire déjà effectuée après leur retour de Guantanamo. Me William Bourdon, un des avocats de la défense, a cependant annoncé qu’il allait saisir la Cour de cassation.Israel, le terroriste Sarkozy et le tortionnaire genocidaire Andre Merguez Azoulay mis a l'index au Maroc
Conférence de presse du Sheykh Muhammad al-Fizzâzî après sa libération
THIRD PALESTINIAN INTIFADA: All Arabs to March on Israel on May 15th
“With those powerful political storms rolling up the Middle East, and with this unstoppable and unpredictable domino effect of popular uprisings, how long before we watch the Israeli domino piece fall down”
“And if dictatorships are not tolerated in the Arab world anymore, why the Israeli quasi-dictatorship over the Palestinians should be any exception”
Dr. Ashraf Ezzat / My Catbird Seat
All of The popular uprisings that swept through the Arab world have been preplanned and officially launched on facebook pages weeks in advance.
Pro-Israel lobbying. An Israeli Cabinet minister, the Anti-Defamation League (ADL) and a massive American-Zionist campaign have succeeded in pressuring Facebook into removing the “third Intifada” page, which clearly calls for an all-Arab uprising against Israel.
According to the facebook “cause” page, the plan for the intifada would go as follows;Friday, May 13th
In Egypt, the epicenter of the Arab world, the biggest Arab country and from Tahrir square at the heart of Cairo where the whole Arab spring has sprung and gained fervent momentum, this massive Arab intifada will be launched.
Millions will gather once again in Tahrir square at the heart of Cairo but this time to call for all Arab-march toward Israel.
This mass protest will come two days prior to the actual march, as a clear message to Israel and the rest of the world that liberating Palestine is the core cause for every Arab in the Middle East. And that restoring Jerusalem is all Arab’s sacred mission
Sunday, May 15th
To commemorate the Palestinian exodus day 1948 ( Nakba) when well over 750000 Palestinians were forcibly expelled out of their home land by Israel, similar number of Thousands angry Arab protesters from Egypt, Jordan, Syria, Lebanon along with their Palestinian brothers from Gaza and the occupied west bank will advance toward Israel in what they call, the third intifadaProfile photo of the third Intifada on facebookIn their march they will be denouncing the ongoing Zionist occupation of the Arabic land of Palestine and calling for internationally recognized independent Palestinian state over its legitimate pre-1967 borders with Eastern Jerusalem as its capital.Those fair Palestinian demands have been begged for by all ways known to diplomacy over the last 60 years. But since diplomacy has utterly failed the Arabs of Palestine and since politicians have granted them nothing except despair and Diaspora, they thought it was time they put their life into their own hands. And what could be more timely than this Arab spring, which a lot of Arabs could not see or rather imagine approaching its full bloom without Palestine included.This revolutionary plan that has been publicly posted on a facebook “cause” page and given the daring title “the third Palestinian Intifada” as there has been two Palestinian Intifada- uprisings- before. The first was sparked in 1987 and the second or what is known as the Aq’sa intifada in 2000, during both uprisings, Israel had to live through years of domestic unrest and worldwide condemnation of its apartheid and oppressive policy toward the Palestinians.But as this “cause” page managed to attract almost 300,000 fans and incredibly growing number of visitors in just few days Israel grew restlessly nervous about it. And nervously restless Israel acted in response.What was worrying Tel Aviv is the fact that, so far, all Arab uprisings have been kicked off on facebook pages. So, under the boiling situation in the Arab world this facebook call couldn’t be underrated nor neglected.Bullying facebook
With the unbelievably growing traffic to the facebook page and the spread of the call for a third intifada Israel couldn’t just stand watching underneath its big sign that reads “The only democracy in the Middle East”
Quickly switching signs, Israel grabbed the “Israel-hating and anti-Semitism” sign and put on its despotic mask, and before the administrators of the third intifada knew it, Yuli Edelstein, Israel’s Minister of Diplomacy and Diaspora Affairs, on the last week of March wrote to Mark Zuckerberg, Facebook co-founder and told him ..“the social network site has great potential to rally the masses around good causes, and we are all thankful for that. However, such potential comes hand in hand with the ability to cause great harm, such as in the case of the wild incitement displayed on the Third Palestinian Intifada page”
A facebook statement said on Monday of the first week of April that while the “third Intifada” page “may be upsetting for someone, criticism of a certain culture, country, religion, lifestyle, or political ideology, for example — that alone is not a reason to remove the discussion.”
At that point it was clear to Israel that this Zuckerberg is not getting the message, Israel didn’t not seek his eloquent definition of the site’s terms for freedom of speech, “removing the page” thats what Israel wanted. So Israel, with its Zionist lobbies and pro-Israel campaigns began to pull some strings and show some muscles and it did not take long before Mr. Mark Zuckerberg came to his senses and re-evaluated the page as inciting violence against Israel.And to make sure this will always be a lesson, learned the hard way, less than a week after facebook removed the intifada page; Zuckerberg was hit by a law suit seeking more than $ 1 billion in damages, for doing too little too late. The law suit has been filed by one of the American Zionist puppets- let off the leash- by the name of Larry Klayman.After the page was no longer available on Tuesday, ADL director Abraham Foxman commented“By taking this action, Facebook has now recognized an important standard to be applied when evaluating issues of non-compliance with its terms of service involving distinctions between incitement to violence and legitimate calls for collective expressions of opinion and action. We hope that they will continue to vigilantly monitor their pages for other groups that call for violence or terrorism against Jews and Israel.”
But that will be mission impossible, for how could facebook go after thousands of Arab users who replaced their profile photos with the poster photo of the third intifada. Will facebook be able to pull down the other pages that began to play the same intifada tune?
Why can’t Israel face the truth, it is crystal clear, it needs no terrorizing of Zuckerberg or Goldstone. Arabs will never accept Israel as a neighbor state as long as Palestine is being systematically wiped off the map by the Zionist military dictatorship.Israel could intimidate facebook but not the millions of awakening Arabs.
If facebook has to block any page or any account that speaks unfavorably of Israel that will mean that Mr. Zuckergerg is going to sacrifice the hundreds of millions of Arabs and Muslims who are already using facebook worldwide.Could facebook, contrary to its previous boosting role to the Arab uprisings, save the Israeli domino piece from falling?That is yet to be seen.Dr Ashraf Ezzat is a medical doctor by profession. In his spare time he writes about ancient Egyptian history, Ancient Near Eastern history, comparative religion and politics especially the Arab- Israeli conflict. He is founder and board member of the bibliotheca Alexandrina friends society. For more articles by Dr. Ashraf Ezzat visit his website
http://mycatbirdseat.com/2011/04/third-palestinian-intifada-all-arabs-to-march-on-israel-on-may-15th/Le messager d'Allah swt Jesus fils de Marie ('Issa ibn Maryam) que la paix d'Allah soit sur eux
Allah swt a envoyé 124 000 messagers aux hommes dont 315 prophetes, tel que expliqué et decrit dans le Noble Quran. Les trois derniers furent de veritables révolutionnaires Moise et son frere Aaron, Jesus, et Muhammad saws le Sceau des prophetes, que la paix d'Allah swt soit sur eux.
1 comments:- yassine said...
- Ce qu'il faudrait dire c'est "124 000 prophetes (anbia2) aux hommes dont 315 messagers (rossul)"
- 9:07 PM
Many U.S. officials see the events in Bahrain as part of the chess game with Iran: Robert Naiman
Interview by Kourosh Ziabari / STAFF WRITERRobert Naiman is Policy Director at Just Foreign Policy. Mr. Naiman edits the Just Foreign Policy daily news summary and writes on U.S. foreign policy at Huffington Post. Naiman has worked as a policy analyst and researcher at the Center for Economic and Policy Research and Public Citizen’s Global Trade Watch. He is president of the board of Truthout. He has masters degrees in economics and mathematics from the University of Illinois and has studied and worked in the Middle East.
Mr. Naiman joined me in an exclusive interview to discuss the latest developments in the Middle East and the future of revolutions and anti-government protests in Egypt, Tunisia, Libya, Bahrain and Saudi Arabia. What follows is my interview with Mr. Robert Naiman, political commentator and Policy Director at Just Foreign Policy, an independent and non-partisan membership organization dedicated to reforming U.S. foreign policy by mobilizing and organizing the broad majority of Americans who want a foreign policy based on diplomacy, law and cooperation.
Robert Naiman: One group of Libyans took up arms. Certainly, I think the protests in Libya started as part of the Arab uprisings. But then events took a different turn; it’s the only country where people took up arms, although protesters in other countries, like Bahrain, have experience severe repression. What was the motivation of the people who made this choice? I think part of the story is that there was longstanding regional cleavage in Libyan society, the authority of the central government collapsed in the east, and this emboldened some people to think that they could easily topple the central government with an armed insurrection. I think there was also some encouragement from France, and a belief – a correct belief, as it turned out – that an armed uprising could get Western military support. Also, there was an armed Jihadi tradition in eastern Libya.KZ: Do you agree with a military intervention in Libya in order to find an answer for the crisis which is taking place there? The United States and its NATO allies have dispatched their troops to Libya to fulfill the scopes of the UNSC resolution 1973 and enforce the no-fly zone over the African country. What are the consequences of this military expedition? Will the NATO troops succeed in protecting the Libyan civilians from the air-strikes of Gaddafi’s mercenaries?
According to Libyan health ministry, so far 114 people have been killed as a result of the NATO air strikes on different parts of Libya. What’s your prediction for the future of NATO’s military presence in Libya?RN: No, I do not agree with the military intervention. What has taken place – and further military escalation is now being proposed – goes well beyond a “no fly zone” and also goes well beyond what the UN Security Council approved. The UN never approved a military campaign for regime change, but that is what France, Britain, and the U.S. are conducting, under the pretense of “protecting civilians.” The thing that would do the most to protect civilians would be an immediate cease-fire followed by political negotiations. But the armed rebels and the Western military powers have rejected that; in particular, they rejected a proposal from the African Union for that.KZ: You may admit that the Arab world burst into clamor quite suddenly and unexpected. The self-immolation of an unassuming street vendor underpinned the emergence of two revolutions – in Tunisia and Egypt – which toppled the U.S.-backed governments of Ben Ali and Mubarak. In my view, the wave of protests and upheaval which is encompassing the whole Arab world is a result of the pan-Arabist sentiments of the Arab nations who believe that they should communally support each other in the time of crisis. What’s your opinion in this regard?RN: I think that what you may call “pan-Arabist sentiments,” or simply Arab sentiments – clearly played a role. Obviously, there are different grievances in different countries, as well as some grievances which are the same: corruption, poverty, unemployment, lack of democratic elections, repression of criticism of the government, lack of free speech. But the way that the protests spread from Tunisia to Egypt, for example, clearly reflected the affinity and identification and empathy between Egyptians and Tunisians. You have a group of people who share a common language, common culture, common history; who watch some of the same media, see some of the same movies, listen to and sing some of the same songs. That helped the protests spread.KZ: The Arab countries of the Middle East have an immensely black human rights record. For example, in Bahrain, extrajudicial incarceration of human rights activists and journalists and torturing them with inhumane methods is a conventional routine. Human rights organizations in Bahrain have reported several cases of the abuse of journalists and political activists by the mercenaries of the government. For instance, we can allude to the case of Nabeel Rajab, the head of the Bahrain Centre for Human Rights, who was abducted from his home on March 20 by about 40 individuals who threatened him and beat him before finally releasing him several hours later. The same goes with Libya. The regime of Gaddafi has posted several bounties for the critics of the Libyan government around the world. The teaching of foreign languages is forbidden in the schools of Libya. Political activists who criticize government are usually executed and their execution is always rebroadcast on the state television. Why have the United States and its allies turned a blind eye on these abuses of human rights while exaggerating certain events and incidents in Iran and other countries which they’re opposed to?RN: The stated concerns of the U.S. and its allies about human rights have two sources: one, their domestic populations expect them to advocate for human rights. Two, they see human rights criticisms as a stick to beat hostile governments with. So, criticizing abuses in Iran serves two functions: one, these governments can portray themselves to their populations as supporting human rights, while two, they can use the issue to put diplomatic pressure on countries like Iran. But putting pressure on Bahrain or Saudi Arabia would only fulfill one of these functions, while, it is believed, running the risk of destabilizing, undermining, or alienating governments which are U.S. allies. In the case of Bahrain, U.S. officials say they are concerned about alienating Saudi Arabia. Also, many U.S. officials see the events in Bahrain as part of the chess game with Iran; a successful democracy movement there might bring to power a government that would be less hostile to Iran and less friendly to the United States. Even Egypt, under its new government, is moving to thaw relations with Iran. Many in Washington are concerned about this.KZ: With the transformation of the governments of Tunisia and Egypt, the United States lost two of its strategic allies in the Middle East and now awaits the future of political developments in the region. Yemen, Bahrain, Saudi Arabia and Libya, all of which are somewhat allies of the United States are also experiencing similar changes and witnessing developments which may destabilize the safety of the dictators in these countries. The Iranian President has recently predicted that a new Middle East will be shaped without the presence of Israel, the United States and their allies. What’s your idea about this? Do you agree with the idea of the emergence of a new Middle East?RN: I think the likely reality will be in-between: the new government in Egypt, for example, will maintain good relations with the U.S., but will be more independent, in particular on issues related to Iran, and especially on issues related to Israel and the Palestinians. I do not think, for example, the blockade of Gaza can survive a democratically-elected government in Egypt. I think Egypt will pursue a different policy towards Hamas. I think the prospects for Palestinian reconciliation will improve, and this new opportunity for unity will help the Palestinian resistance against the Israeli occupation.RN: I don’t think the actual physical security of the Israeli state will be seriously challenged from outside. What will be challenged is the more expansive notion of “security” that we saw in the 2006 Israeli invasion of Lebanon and the 2008 Israeli invasion of Gaza. There will be more diplomatic pressure on Israel to compromise with the Palestinians and less room politically for Israeli military aggression against its neighbors.KZ: What’s your prediction for the prospect of Egyptian revolution? Will the freedom fighters in Cairo finally find their dream of having a democratic government realized? Does Mohammed Elbaradei have the sufficient potentials to become the symbol of Egypt’s revolutionary movement? What will be the fate of Hosni Mubarak? Does the international community have enough backbone to put Mubarak on trial for the crimes he has committed during his three decades of government?RN: I do expect that a year from now Egypt will have a democratically-elected government that will be more responsive to public opinion than any Egyptian government in the last 30 years.
Whether Elbaradei can win the election depends on whether he can convert himself to be a popular campaigner – this is a big change for him. There are competitors, like Amr Moussa. But in any event, whoever wins the election will have to respond to Egyptian public opinion in a way that Egyptian presidents have not had to do for decades.I don’t see any reason at this point for the “international community” to put Mubarak on trial. He should face justice in Egypt. How they want to balance demands for justice for Mubarak’s victims against other priorities is something for the Egyptian people to decide.KZ: Several nations around the world have been inspired by the Arab world uprising of the late 2010 and early 2011. Mass media reported cases of massive protests by the angry demonstrators in Angola, Cameroon, Ivory Coast, Albania, Azerbaijan and China who took to the streets in protest at the socioeconomic policies of their governments. What’s your viewpoint regarding the impact of Arab world revolutions on the international developments and global affairs? In what ways do these revolutions impact the international equations?RN: Even in the United States, there were echoes of the protests in Tunisia and Egypt during the protests in Wisconsin against the governor there and his anti-worker laws. Still, because of the cultural ties, the primary impact will be felt in the Arab world. Other places are more likely to move more according to their own pre-existing dynamics.
Kourosh Ziabari is an Iranian journalist and media correspondent. Read more about him here
http://www.veteranstoday.com/2011/04/24/many-u-s-officials-see-the-events-in-bahrain-as-part-of-the-chess-game-with-iran-robert-naiman/Eric Holder: The Zionist Agent & the "Mastermind of 9/11"
ZIONIST AGENT AND U.S. ATTORNEY GENERAL Eric H. Holder shut down the federal prosecution of the "Mastermind of 9/11" effectively blocking any chance for an open trial for the men accused of planning the terror attacks that changed America. Holder was also instrumental in getting Bill Clinton's last minute pardon of the Israeli Mossadnik Marc Rich. Both actions were done to protect the Zionist terror network behind 9/11.By Chris Bollyn,Updated - April 21, 2011
Added material on 9/11 detainee Ramzi Binalshibh's insanity on "psychotropic drugs"Quis custodiet ipsos custodes?
(Who will guard the guards themselves?)
- Plato, Republic (ca. 380 B.C.)
THE SHOW MUST GO ON - The man said to be Khalid Sheikh Mohammed, the "Mastermind of 9/11" and many other terror attacks and murders, will be processed in a closed military tribunal at the "Gulag of Gitmo". An American professor who taught the real Khalid Sheikh Mohammed told me that he had never seen the face of the man the government says is KSM.
No photographs accompanied the release of the KSM confession and there are very few photos of the person who is accused of being the terrorist mastermind of our time. To see if the disheveled, hairy, and overweight person said to be Khalid Sheikh Mohammed resembled the mechanical engineering student that studied in Greensboro in the 1980s, I contacted the engineering faculty of North Carolina Agricultural and Technical University. David E. Klett, a retired professor of thermodynamics, had the real KSM in several of his classes. Asked about the photos of the person said to be the terror mastermind, Klett said, "I did not recognize that person. I never saw that face before." (Source: "The Real Reason for Delaying the 9-11 Trial")
A sketch of the Gitmo process on 19 January 2009, "a hearing at the U.S. Military Commissions court for war crimes" with KSM and other 9/11 scapegoats, by courtroom artist Janet Hamlin. From top to bottom, they are Khalid Sheikh Mohammed, Waleed Bin Attash, Ramzi Binalshibh, Ali Abdul Aziz Ali, and Mustafa Ahmad al Hawsawi.9/11 TERROR SUSPECTS "ON UNDISCLOSED PSYCHOTROPIC DRUGS"The terror suspects that are being processed in closed military tribunals have been medicated on "undisclosed psychotropic drugs". This is a very important fact to keep in mind because these drugs are used to create false memories and other madness. The Plain Dealer reported two years ago, in January 2009, that Ramzi Binalshibh was already insane:GUANTANAMO BAY NAVY BASE, Cuba -- Guards shackled Sept. 11 terror suspect Ramzi bin al-Shibh to the courtroom floor and suspect Khalid Sheik Mohammed again said he welcomed death Monday as the U.S. government sought to press ahead with its showcase war crimes trial on the eve of Barack Obama's inauguration. Throughout it all Judge Stephen Henley, an Army colonel, handled procedural issues in the case for which the Pentagon seeks military execution.
"I really don't care whether I'm shackled or not," declared bin al-Shibh, a Yemeni whose U.S. appointed lawyers argue he may be mentally unfit to stand trial in the mass murder of nearly 3,000 on Sept. 11, 2001. Court records show that prison camp doctors have bin al-Shibh on undisclosed psychotropic drugs.Source: "Terror suspect is defiant at Guantanamo hearing, confesses pride in 9/11, is on psychotropic drugs", by Bill Meyer, The Plain Dealer, 19 January 2009
http://www.cleveland.com/world/index.ssf/2009/01/terror_suspect_on_psychotropic.html
Guantanamo, of course, is the signal emblem of Obama's unfulfilled promises. In the first week of his presidency, he signed an executive order calling for the closure of the notorious detention center within a year. He said he wanted to restore "the standards of due process and the core constitutional values that have made this country great even in the midst of war, even in dealing with terrorism." Yet Guantanamo remains open, and indeed will be the setting for Mohammed's trial.
- "Obama administration's anti-terror architecture: Too much like Bush", Los Angeles Times, 10 April 2011
So is there a difference between Democrats and Republicans? Sure. The Democrats say one thing ("Save the planet!") and then do another - quietly holding hands behind the scenes with the bastards who make this world a dirtier, meaner place. The Republicans just come right out and give the bastards a corner office in the West Wing. That's the difference.
- Michael Moore, "Democrats, DOA", Stupid White MenOn 22 January 2009 President Barack Obama signed an executive order calling for the closure of the detention facility of Guantanamo within one year. He also promised that the 9/11 detainees would be tried in civilian courts in the United States. Today, more than two years later, the Gitmo Gulag is still in operation and the Obama administration has decided to process the detainee said to be the "Mastermind of 9/11" in a closed military tribunal. Understanding why Obama caved on his promise to close "Gitmo" and try the 9/11 suspects in civilian courts requires knowing a few important facts about Khalid Sheikh Mohammed and the 9/11 deception that you will not find in the pages of the controlled press.
One might wonder how Michael Moore, the film producer who made millions on Fahrenheit 9/11, feels about Obama's decision to try the 9/11 suspects in closed military tribunals in Cuba. Moore and his wife donated generously to the Obama campaign, and he has insider access to the Obama White House. His agent in Hollywood is the Israeli, Ariel Emanuel (left), brother of Rahm Emanuel, Obama's Chief of Staff (and "enforcer" of the Clinton White House) prior to becoming the mayor of Chicago.
No wonder Moore's deceptive film about 9/11 (which grossed over $222 million) did not even mention the many documented Israeli connections to the false-flag terror attacks. The Israeli sons of Ben Emanuel (a former member of the terrorist Stern Gang/LEHI) profited from their controlled interpretation of the terror attacks. Moore later wrote an open letter to Obama offering to be next Chief of Staff -- along with Ari Emanuel. It should be noted that Rahm Emanuel was the driving force behind the passage of the disastrous NAFTA bill (under Clinton) that devastated the U.S. manufacturing sector, one of Moore's pet peeves, yet Emanuel's brother Ari is Moore's Hollywood agent. So, who was behind controlling the message in Moore's 9/11 film? Or were they in it together? Look at the photo of Ari and Mike hugging and smiling and judge for yourself.
WHO'S THAT BEHIND THOSE FOSTER GRANTS? - The detainee the military says is Khalid Sheikh Mohammed (top, wearing sunglasses) and co-defendants Walid Bin Attash, and Ramzi Bin al Shibh, left, at a pretrial session in December 2008 at Guantánamo Bay. The question is serious as the real Khalid Sheikh Mohammed (KSM) was reported to have been killed in Pakistan one year after 9/11. Reading the court transcript from 10 March 2007 it is odd that the detainee said to be KSM is not asked to identify himself and does not speak English very well. The real KSM earned a degree in engineering in North Carolina.ERIC HOLDER - AGENT OF THE ZIONIST NETWORK BEHIND 9/11
April 4, 2011 - U.S. Attorney General Eric H. Holder announces that the alleged "Mastermind of 9/11" and four other terrorists will not face open trial in the United States -- but closed military tribunals in Cuba. Who benefits from this decision?
Holder, a Zionist agent who served as deputy attorney general during the second Clinton administration, was instrumental in getting a presidential pardon for the Israeli mega-criminal Marc Rich. What Holder did not say about the KSM decision is that the U.S. had dropped its case against the men accused of carrying out 9/11. Could it be that the real reason Holder dropped the charges against the alleged "Mastermind of 9/11" is that the real KSM died - on September 11, 2002 - and they can't risk having the 9/11 hoax exposed in an open court in the United States?Watching Eric Holder announce that Khalid Sheikh Mohammed will not be tried in an open court I was immediately struck by the way Holder looks like he is lying. One gets the same impression when watching Holder on "Face the Nation" in Aspen in July 2010. This man is not telling the truth about why KSM will not be tried in the United States.
It should be remembered that Eric Holder was Bill Clinton's deputy attorney general, and Holder played a key insider role in the pardon of the Zionist mega-criminal and Mossadnik Marc Rich. When asked by the White House what he thought about a pardon for Rich, Holder replied, "Neutral, leaning towards favorable."
Of the 71 people who signed letters of support submitted with the Israeli Marc Rich's pardon application, 48 were prominent Israelis (67.6 percent). Another eight were leading American Jews, such as Abraham H. Foxman, national director of the Anti-Defamation League, and Rabbi Irving Greenberg, chairman of the board of the U.S. Holocaust Memorial Museum. In a March 2001 article entitled "Pardon Us", the Jerusalem Post wrote: "Topping a list of dozens said to have recommended that Rich be pardoned are [Ehud] Barak, Jerusalem Mayor Ehud Olmert, former Mossad head Ya'acov [Shabtai] Shavit, and directors of museums, hospitals and other institutions." Shimon Peres also personally pressed Clinton to pardon Marc Rich.A PARDON FOR THE MOSSAD
In February 2001, Jodi Enda of Knight Ridder News reported that the Mossad had been behind the pardon for Marc Rich: "The petition asking Clinton to pardon Rich also contained a number of letters from the heads of Israeli philanthropic organizations, whose support was solicited by Avner Azulay, executive director of the Rich Foundation, a charitable entity that Rich established in Tel Aviv in 1988. Azulay is a former Mossad agent, according to a House of Representatives investigator who has been researching the pardon and who asked not to be identified. Rich's bodyguards also are former Israeli intelligence agents, the investigator said."As Richard Cohen of the Washington Post wrote in his December 2008 article on Eric Holder, "Pardon My Exception":The Rich pardon request had power written all over it -- the patronage of important Democratic fundraisers, for instance. Holder also said he was "really struck" by the backing of Rich by Israeli Prime Minister Ehud Barak and the possibility of "foreign policy benefits that would be reaped by granting the pardon." This is an odd standard for American justice, but more than that, what was Holder thinking? That U.S.-Israeli relations would suffer? Holder does not sound naive. He sounds disingenuous.Eric Holder serves as an agent for the Zionist criminal network that controls the Obama administration and that ran the Clinton White House. As I pointed out in my article, "Why the 'Mastermind of 9-11' is Kept Secluded":Eric Holder not only studied with Jews, his family vacationed with the most elite Jewish Zionist families in the United States. ... Eric Holder's relationship with highest-level Zionists explains his appointment to serve as U.S. Attorney General.As a high level Zionist agent at the Department of Justice, Eric Holder has been instrumental in protecting the Zionist criminal network behind 9/11. In 2001, Holder was a key insider in obtaining a presidential pardon for Marc Rich, the Israeli Mossadnik who in 1999 set up the global trading division at Hugo Neu, the Jersey City junkyard that disposed of most of the steel evidence from the World Trade Center by sending it to Asian smelters to prevent it from being used as evidence. In 2011, Holder, as U.S. Attorney General, shut down the U.S. prosecution of the alleged 9/11 terrorists and prevented an open trial for the accused "Mastermind of 9/11". Both of these actions were taken to protect the real criminals behind the terror attacks that changed America."NEWS OF THE DEATH OF KSM WAS INTENTIONALLY SUPPRESSED"
Key extracts from "A chilling inheritance of terror" by Syed Saleem Shahzad, Asia Times, 30 October 2002:KARACHI - Ever since the frenzied shootout last month on September 11 in Karachi there have been doubts over whether Khalid Shaikh Mohammed, the self-proclaimed head of al-Qaeda's military committee, died in the police raid on his apartment. ...
Now it has emerged that Kuwaiti national Khalid Shaikh Mohammed did indeed perish in the raid, but his wife and child were taken from the apartment and handed over to the Federal Bureau of Investigation (FBI), in whose hands they remain. ...
After this suicide attack, the FBI were onto Shaikh Mohammed in a big way, and, no doubt not entirely without coincidence, on September 11 they decided on a showdown at the apartment of Shaikh Mohammed, his wife and child, in the Defense Housing Authority near Korangi Road. A number of Arabs were also living in the apartment at the time.
Initially, the joint ISI-FBI plan was to take Shaikh Mohammed alive so that he could be grilled, especially as he was believed to have knowledge of other al-Qaeda cells in Afghanistan, Somalia, Sudan, Yemen and elsewhere. However, as a plainclothed officer climbed the stairs toward the third-floor apartment, a hand grenade was thrown, and he retreated. Reinforcements then arrived, and for the next few hours a fierce gun battle blazed.
The FBI, still keen to take Shaikh Mohammed alive, teargassed the area, and a number of people were captured. However, despite instructions to the contrary, a few Pakistan Rangers entered the flat, where they found Shaikh Mohammed and another man, allegedly with their hands up. The Rangers nevertheless opened fire on the pair.
Later, the Pakistani press carried pictures of a message scrawled in blood on the wall of the flat, proclaiming the Muslim refrain of Kalma, in Arabic: "There is no God except Allah, Mohammed is his messenger". An official who was present in the flat at the time of the shooting has told Asia Times Online that the message was written by Shaikh Mohammed with his own blood as his life drained from him. ...
The widow subsequently underwent exhaustive interrogation in the custody of FBI officials, during which she revealed details of people who visited her husband, and of his other contacts and plans. News of the death of Khalid Shaikh Mohammed was intentionally suppressed so that officials could play on the power of his name to follow up leads and contacts.So, we don't know whether KSM is dead or alive, but the Mayor of New York City certainly does not want to have an open trial for the "Mastermind of 9/11". It would cost too much, he says. Might there be another reason the mayor, who is very close to the criminal gang running the State of Israel, does not want a 9/11 trial in New York?
PARTNERS IN 9/11 AND OTHER CRIMES - Israeli Defense Minister Ehud Barak (r) with New York City Mayor Michael Bloomberg in Barak's office in Tel Aviv on January 4, 2009 during Barak's criminal military assault, which included using white phosphorus bombs on the defenseless population of Gaza. Some 1,400 Palestinian civilians were killed during the Israeli operation named "Cast Lead", which Bloomberg supported."I happen to think that it's probably more appropriate to do it in a secure area with a military tribunal. While we would have provided the security if we had to here in New York City, you know — being spared the expense is good for us."
- Michael Bloomberg, mayor of New York City, on U.S. decision to have the accused "Mastermind of 9/11", Khalid Sheikh Mohammed and four alleged henchmen face a military commission in Guantanamo rather than an open trial in a U.S. court.
Aaron with the scapegoat and the Levites
And Aaron shall lay both his hands upon the head of the live goat, and confess over him all the iniquities of the children of Israel, and all their transgressions in all their sins, putting them upon the head of the goat, and shall send him away by the hand of a fit man into the wilderness.
- Leviticus 16:21
The Scapegoat (1854-6) by William Holman Hunt
The Scapegoat of 9/11 (2003-11) by U.S. Government"I NEVER SAW THAT FACE BEFORE."
David E. Klett, a retired professor of thermodynamics, had the real Khalid Sheikh Mohammed as a student in several of his classes. When I asked the professor about the person in the photo (above) said to be the terror mastermind of 9/11 and other crimes, Klett said, "I did not recognize that person. I never saw that face before." So who is this person they tell us is the "Mastermind of 9/11" and why won't they put him on trial in the United States? Is he simply a scapegoat upon whose head they have laid their sins? Do Americans care enough to end a decade of deception and war?MASTERMIND OR SCAPEGOAT?
It is now being reported that Khalid Sheikh Mohammed (KSM), the alleged "Mastermind of 9/11", will not stand trial in an open court in the United States but will face a military commission at Guantanamo, where he was tortured 183 times in 2003. This is a complete travesty of justice, but the Zionist-controlled Obama administration has very good reasons for not letting KSM face trial in an open court. Putting KSM and the other "terrorists" on trial would expose the pack of lies behind 9/11 and the "War on Terror", which is something their Zionist masters will not let happen.
NOLLE PROSEQUI - U.S. CHARGES DROPPED
The Blog of the Legal Times (BLT) has a webpage entitled "In Moving KSM Trial, DOJ Blames Congress" with clickable links to the 5-page nolle prosequi statement with which the U.S. Department of Justice dropped its charges and prosecution against KSM and 4 other "terrorists", and the 81-page unsealed indictment.
Nolle prosequi is a Latin legal term which means "we shall no longer prosecute." This is a declaration made to the judge by a prosecutor in a criminal case either before or during trial, meaning the case against the defendant is being dropped. The "nolle prosequi" statement is an admission that the charges cannot be proved, that evidence has demonstrated either innocence or a fatal flaw in the prosecution's claim, or the district attorney has become convinced the accused is innocent. This is how the United States of America dropped its charges against the alleged "Mastermind of 9/11", Khalid Sheikh Mohammed, and four other accused terrorists: Walid Bin Attash, Ramzi Bin Al-Shibh, Ali Abdul Aziz Ali and Mustafa Al- Hawsawi.NO AIRFARE = NO TRIALThe only reason given in the nolle prosequi statement for dismissing the U.S. indictment and prosecution of the alleged "Mastermind of 9/11" and four other terror suspects is simply ludicrous: the U.S. is dropping its prosecution of the accused terrorists behind 9/11 because Congress will not pay their airfare from Cuba to the United States!
The statement says that the U.S. cannot put the accused terrorists on trial because Section 1032 of the Ike Skelton National Defense Authorization Act for Fiscal Year 2011 (H.R.6523) "bars the use of funds authorized to be appropriated by the Act to transfer the defendants from the United States Naval Station, Guantanamo Bay, Cuba, to the United States, even for prosecution."Let's look at exactly what Section 1032 says:
SEC. 1032. PROHIBITION ON THE USE OF FUNDS FOR THE TRANSFER OR RELEASE OF INDIVIDUALS DETAINED AT UNITED STATES NAVAL STATION, GUANTANAMO BAY, CUBA.
None of the funds authorized to be appropriated by this Act for fiscal year 2011 may be used to transfer, release, or assist in the transfer or release to or within the United States, its territories, or possessions of Khalid Sheikh Mohammed or any other detainee who--
(1) is not a United States citizen or a member of the Armed Forces of the United States; and
(2) is or was held on or after January 20, 2009, at United States Naval Station, Guantanamo Bay, Cuba, by the Department of Defense.This is the only reason given in the nolle prosequi statement for dropping the U.S. indictment of the men accused of 9/11: "In light of this opposition by Congress to a federal criminal prosecution, the Government does not believe there is any reasonable likelihood that the defendants will be tried in the near future," the statement says. This is clearly not the real reason the U.S. dropped the charges against the "Mastermind of 9/11".
"Because a timely prosecution in federal court does not appear feasible, the Attorney General intends to refer this matter to the Department of Defense to proceed in military commissions," the nolle prosequi statement concludes.
U.S. Attorney General Eric Holder claims that the Department of Justice is unable to bring these terror suspects to trial in the United States. This is an utterly false argument that is being presented to the public as a plausible excuse to explain why the alleged "Mastermind of 9/11" will not be tried in an open court to find out what he did and how he did it. This is because the real masterminds behind 9/11 want a closed military tribunal to be the final chapter in their evil deception. This is meant to be the conclusion of the 9/11 saga in which the perpetrators kill a scapegoat for the false-flag terror atrocity that changed America and the world.NO 9/11 TRIAL - EVER
The New York Times broke the news with an article entitled "In Reversal, 9/11 Plotter to Be Tried by Military Panel", saying:In a major reversal, the Obama administration has decided to try Khalid Sheikh Mohammed for his role in the attacks of Sept. 11 before a military commission at Guantánamo Bay, Cuba, and not in a civilian courtroom.What this means is that there will be NO 9/11 trial, ever. There will be no trial for the relatives who lost loved ones nor will there be a trial for the man who is accused of being the "mastermind" behind the 9/11 terror atrocity -- and many other acts of terror and mass murder. The following are some of the crimes that the BBC Profile on Khalid Sheikh Mohammed says he had admitted to having planned and carried out:The organisation, planning, follow-up and execution of the 9/11 operation;
Responsibility for the 1993 attack on the World Trade Center in New York;
The bombing of nightclubs in Bali in 2002 and a Kenyan hotel in the same year;
Responsibility for the failed attempt by the so-called shoe bomber, Richard Reid, to bring down an American plane;
Plots to attack Heathrow Airport, Canary Wharf and Big Ben in London, to hit targets in Israel, and to blow up the Panama Canal;
A plot to hit towers in the US cities of Los Angeles, Seattle, Chicago and the Empire State Building in New York, and to attack US nuclear power stations;
Plots to assassinate the late Pope John Paul II and former US President Bill Clinton;
He said he had used his own "blessed right hand" to behead Daniel Pearl, according to Pentagon papers.
Official documents have shown that Mr Mohammed was subjected to waterboarding - or simulated drowning - 183 times in 2003, before this interrogation technique was banned.BBC ASKS: "DOES AMERICA CARE?"Having reported that the man said to KSM has "confessed" to all of the above crimes and is ready to plead guilty and die a martyr, the BBC News aired a two-minute video piece entitled, "9/11 accused to be tried at Guantanamo Bay", that reported the decision with this commentary by Steve Kingstone:With the tenth anniversary of 9/11 approaching, the Obama administration seems to have decided that military justice is better than no justice... But does the rest of America care? ... Polls suggest that most voters can live with the military option.As I have explained for years, in articles like "Why the 'Mastermind of 9-11' is Kept Secluded", there is one reason the U.S. government can never hold a 9/11 trial for the man they call Khalid Sheikh Mohammed:The basic reason that there will be no trial for the so-called "Mastermind of 9/11" is because the suspect being held at Guantánamo is neither Khalid Sheikh Mohammed nor the "Mastermind of 9/11", and the U.S. government and military are well aware of that.To understand the real reason for the Obama administration's about-face on its decision to try the "Mastermind of 9/11" in an open court in the United States, read my articles about the identity fraud concerning the real KSM. The man they call Khalid Sheikh Mohammed and the "Mastermind of 9/11" and many other terror crimes and mass murder is nothing but a scapegoat. There can be no judicial process for him or anyone else blamed for 9/11 because it would expose the whole pack of lies behind the deception that changed America.Sources and Recommended Reading:BBC News, "9/11 accused to be tried at Guantanamo Bay", 5 April 2011
http://www.bbc.co.uk/news/world-us-canada-12967742
BBC News, "Profile: Khalid Sheikh Mohammed - al-Qaeda 'kingpin'", 4 April 2011
http://www.bbc.co.uk/news/world-12964158
BLT - Blog of the Legal Times, "In Moving KSM Trial, DOJ Blames Congress", 4 April 2011
http://legaltimes.typepad.com/blt/2011/04/in-moving-ksm-trial-doj-blames-congress.htmlBollyn, Christopher, "Why the "Mastermind of 9-11" is Kept Secluded", 9 October 2010
http://www.bollyn.com/why-the-mastermind-of-9-11-is-kept-secluded
Bollyn, "Terror Mastermind KSM is an Imposter - The Confession is Fake", 16 March 2007
http://www.bollyn.com/terror-mastermind-ksm-is-an-imposter-the-confession-is-fakeBollyn, "Gitmo Gulag Fraud and Chaos", 16 July 2009
http://www.bollyn.com/gitmo-gulag-chaos
Bollyn, "Was Khalid Sheikh Mohammed Captured?" 16 March 2007
http://www.bollyn.com/was-khalid-sheikh-mohammed-captured
Bollyn, "The Denial of Justice for 9-11 Victims", 20 March 2007
http://www.bollyn.com/the-denial-of-justice-for-9-11-victims
Bollyn, "Cheney the Tyrant on Khalid Sheikh Mohammed and 9/11", RumorMillNews.com, 8 August 2007
http://www.rumormillnews.com/cgi-bin/archive.cgi/noframes/read/107574
Enda, Jodi, "Clinton granted pardon to Rich partly because of pressure from Israel", Knight Ridder/Tribune News Service, 14 February 2001
"Making History With Obama" by Andrew Longstreth, The American Lawyer, 5 June 2008
http://www.law.com/jsp/article.jsp?id=1202421950304
"Holder, High Achiever Poised to Scale New Heights", by Javier C. Hernandez, New York Times, 30 November 2008
www.nytimes.com/2008/12/01/nyregion/01holder.htmlSyed Saleem Shahzad, "A chilling inheritance of terror", Asia Times, 30 October 2002
http://www.atimes.com/atimes/South_Asia/DJ30Df01.htmlVerbatim Transcript of Combatant Status Review Tribunal Hearing for ISN 10024, BBC News, U.S. Military, Guantanamo Bay, 10 March 2007 http://news.bbc.co.uk/2/shared/bsp/hi/pdfs/15_03_07_mohammed_transcript.pdfGEAB N°54 est disponible! Crise systémique globale : Automne 2011 – Budget/T-Bonds/Dollar, les trois crises américaines qui vont provoquer la Très Grande Panne du système économique, financier et monétaire mondial
- Communiqué public GEAB N°54 (15 avril 2011) -
Le 15 Septembre 2010, le GEAB N°47 titrait « Printemps 2011 : Welcome to the United States of Austerity / Vers la très grande panne du système économique et financier mondial ». Pourtant, à la fin de l'été 2010, la plupart des experts estimait, d'une part, que le débat sur le déficit budgétaire US resterait un simple sujet de discussions théoriques au sein de la Beltway (1) ; d'autre part, qu'il était impensable d'imaginer les Etats-Unis se lancer dans une politique d'austérité puisqu'il suffisait à la Fed de continuer à imprimer des Dollars. Or, comme chacun peut le constater depuis plusieurs semaines, le Printemps 2011 a bien apporté l'austérité aux Etats-Unis (2), une grande première depuis la Seconde Guerre Mondiale et la mise en place d'un système global fondé sur l'aptitude du moteur américain à générer toujours plus de richesse (réelle dans les années 1950-1970, puis de plus en plus virtuelle à partir de cette date).
A ce stade, LEAP/E2020 est donc en mesure de confirmer que la prochaine étape de la crise sera bien la « Très Grande Panne du système économique, financier et monétaire mondial » ; et que cette panne historique surviendra à l'Automne 2011 (3). Les conséquences monétaires, financières, économiques et géopolitiques de cette « Très Grande Panne » seront d'une ampleur historique et feront paraître la crise de l'Automne 2008 comme ce qu'elle était réellement : un simple détonateur.
La crise au Japon (4), les décisions chinoises et la crise des dettes en Europe joueront certainement un rôle dans cette panne historique. En revanche nous considérons que la question des dettes publiques des pays périphériques de l'Euroland n'est plus le facteur de risque européen dominant en la matière, mais que c'est le Royaume-Uni qui retrouve sa position d' « homme malade de l'Europe » (5). La zone Euro a en effet mis en place et continue à améliorer tous les dispositifs nécessaires pour régler ces problèmes (6). La gestion des problèmes grec, portugais, irlandais, … se fera donc de manière organisée. Que des investisseurs privés doivent en partie en faire les frais (comme anticipé par LEAP/E2020 avant l'été 2010) (7) n'appartient pas à la catégorie des risques systémiques, n'en déplaisent au Financial Times, au Wall Street Journal et aux experts de Wall Street et de la City qui essayent tous les trois mois de refaire le « coup » de la crise de la zone Euro du début 2010 (8).
En revanche, le Royaume-Uni a complètement raté sa tentative d' « amputation budgétaire préventive» (9). En effet, sous la pression de la rue et notamment des plus de 400.000 Britanniques qui arpentaient les rues de Londres le 26/03/2011 (10), David Cameron est obligé de revoir à la baisse son objectif de réduction des dépenses de santé (un point clé de ses réformes) (11). Parallèlement, l'aventure militaire libyenne l'oblige à revoir également ses objectifs de coupes budgétaires du ministère de la Défense. Nous avions déjà indiqué dans le dernier GEAB que les besoins de financement public britannique continuaient à augmenter, signe de l'inefficacité des mesures annoncées dont la mise en œuvre se révèle très décevante dans la réalité (12). Le seul résultat de la politique du tandem Cameron/Clegg (13) est pour l'instant la rechute de l'économie britannique en récession (14) et l'évident risque d'implosion de la coalition au pouvoir suite au prochain référendum sur la réforme électorale.
Dans ce GEAB N°54, notre équipe s'attache donc à décrire les trois facteurs-clés qui déterminent cette Très Grande Panne globale de l'Automne 2011 et ses conséquences. Parallèlement, nos chercheurs ont entrepris d'anticiper l'évolution de l'opération militaire franco-anglo-américaine en Libye dont nous estimons qu'elle est un puissant accélérateur de la dislocation géopolitique mondiale et qu'elle éclaire utilement certains des changements tectoniques en cours dans les rapports entre grandes puissances mondiales. Outre le GEAB $ Index, nous développons nos recommandations pour faire face aux dangereux trimestres à venir.
Fondamentalement, le processus qui se déroule sous nos yeux, et dont l'entrée des Etats-Unis dans une ère d'austérité (15) est une simple expression budgétaire, n'est que la poursuite de l'apurement des 30.000 milliards d'actifs-fantômes qui avaient envahi le système économique et financier mondial à la fin 2007 (16). Si environ la moitié d'entre eux avaient disparu courant 2009, ils ont été en partie ressuscité depuis cette date par la volonté des grandes banques centrales mondiales et en particulier par la Réserve fédérale US et ses « Quantitative Easings 1 et 2 ». Or, notre équipe estime donc que ce sont 20.000 Milliards de ces actifs-fantômes qui vont s'envoler en fumée à partir de l'Automne 2011, et ce d'une manière très brutale sous l'effet conjugué des trois méga-crises US en gestation accélérée :
. la crise budgétaire, ou comment les Etats-Unis plongent de gré ou de force dans cette austérité sans précédent et vont y entraîner des pans entiers de l'économie et de la finance mondiale
. la crise des Bons du Trésor US, ou comment la Réserve fédérale US atteint le « bout du chemin » entamé en 1913 et doit faire face à sa faillite quel que soit le camouflage comptable choisi
. la crise du Dollar américain, ou comment les soubresauts de la devise US qui vont caractériser l'arrêt du Quantative Easing 2 au second trimestre 2011 seront les prémisses d'une dévaluation massive (de l'ordre de 30% en quelques semaines).
Banques centrales, système bancaire mondial, fonds de pension, multinationales, matières premières, population américaine, économies de la zone Dollar et/ou dépendantes de leurs échanges avec les Etats-Unis (17), … c'est l'ensemble des opérateurs structurellement dépendants de l'économie US (dont le gouvernement, la Fed et le budget fédéral sont devenus les composantes centrales), des actifs libellés en Dollars ou des transactions commerciales en Dollars qui vont subir le choc frontal de 20.000 milliards d'actifs-fantômes disparaissant purement et simplement de leur bilan, de leurs placements ou générant une baisse majeure de leurs revenus réels.Evolution des transferts d'argent de la part des travailleurs émigrés aux Etats-Unis vers leurs pays d'origine (2009-2011) (premier chiffre : valeur en monnaie nationale au taux du Dollar de fin 2008 / second chiffre : idem au taux du Dollar US fin 2010Autour de ce choc historique de l'Automne 2011, qui marquera l'affirmation définitive des tendances lourdes anticipées par notre équipe dans les précédents GEAB, les grandes catégories d'actifs vont connaître des turbulences majeures exigeant une vigilance accrue de tous les opérateurs soucieux de leurs investissements et placements. En effet, cette triple crise US marquera la vraie sortie du « monde d'après 1945 » qui a vu les Etats-Unis jouer le rôle d'Atlas et sera donc marquée par des chocs et des répliques multiples au cours des trimestres qui suivront.
Par exemple, le Dollar peut connaître à court terme des effets renforçant sa valeur par rapport aux principales devises mondiales (notamment si les taux d'intérêts US s'élèvent très rapidement suite à la fin du Quantitative Easing 2), même si, au-delà de six mois, sa perte de valeur de 30% (par rapport à sa valeur actuelle) est inéluctable. Nous ne pouvons donc que répéter le conseil qui figure en tête de nos recommandations depuis le début de nos travaux sur la crise : dans le cadre d'une crise globale d'ampleur historique comme celle que nous traversons, le seul objectif rationnel pour les investisseurs et les épargnants n'est pas de gagner plus, mais d'essayer de perdre le moins possible.
Cela va être particulièrement vrai pour les trimestres à venir où l'environnement spéculatif va devenir hautement imprévisible sur le court terme. Cette imprévisibilité à court terme tient notamment au fait que les trois crises américaines qui déclencheront la Très Grande Panne mondiale de l'Automne ne sont pas synchrones. Elles sont très étroitement corrélées mais pas de manière linéaire. Et l'une d'entre elles, la crise budgétaire, est directement dépendante de facteurs humains très influents sur le calendrier de son déroulement ; alors que les deux autres (quoi qu'en pensent ceux qui voient dans les responsables de la Fed des dieux ou des diables (18)) sont pour l'essentiel désormais inscrites dans des tendances lourdes où l'action des dirigeants américains est devenue marginale (19).La crise budgétaire, ou comment les Etats-Unis plongent de gré ou de force dans cette austérité sans précédent et vont y entraîner des pans entiers de l'économie et de la finance mondiale
Les chiffres peuvent donner le tournis : « 6.000 milliards de coupes budgétaires sur dix ans » (20), dit le Républicain Ryan, « 4.000 milliards en douze ans » réplique le déjà-candidat pour 2012 Barack Obama (21), « tout cela est loin de suffire » renchérit l'une des références des Tea Parties, Ron Paul (22). Et de toute façon, sanctionne le FMI, « les Etats-Unis ne sont pas crédibles quand ils parlent de réduire leurs déficits » (23). Cette remarque inhabituellement brutale du FMI, traditionnellement très prudent dans ses critiques concernant les Etats-Unis, est en tous cas particulièrement justifiée au regard du psychodrame qui, pour une poignée de dizaines de milliards de Dollars, a failli faire fermer l'état fédéral faute d'accord entre les deux grands partis. Un scénario qui va d'ailleurs se reproduire prochainement à propos du plafond d'endettement fédéral.
Le FMI ne fait donc qu'exprimer une opinion largement partagée par les créanciers des Etats-Unis : si pour quelques dizaines de milliards USD de réduction des déficits, le système politique américain atteint un tel degré de paralysie, que va-t-il se passer quand dans les mois à venir vont s'imposer des réductions de plusieurs centaines de milliards USD par an ? La guerre civile ? C'est l'opinion en tout cas du nouveau gouverneur de Californie, Jerry Brown (24), qui estime que les Etats-Unis font face une crise de régime identique à celle qui conduisit à la Guerre de Sécession (25).Evolution comparée des besoins de financement du secteur public aux Etats-Unis (1979 - 2010) (en rouge : public / en bleu : privé) - Source : Agorafinancial, 04/2011Le contexte n'est donc plus à la simple paralysie mais bien à une confrontation tous azimuts entre deux visions de l'avenir du pays. Plus la date des prochaines élections présidentielles va s'approcher (Novembre 2012), plus la confrontation entre les deux camps va s'intensifier et se dérouler au mépris de toute règle de bonne conduite, y compris pour sauvegarder l'intérêt général du pays : « Les dieux rendent fous ceux qu'ils veulent perdre » dit Ulysse dans l'Odyssée. La scène politique washingtonienne va de plus en plus ressembler à un hôpital psychiatrique (26) dans les mois à venir, rendant de plus en plus probable « la décision aberrante ».
Si, pour se rassurer à propos du Dollar et des Bons du Trésor, les experts occidentaux se répètent en boucle que les Chinois seraient fous de se débarrasser de ces actifs dont ils ne feraient ainsi que précipiter la chute de valeur, c'est qu'ils n'ont pas encore compris que c'est de Washington et de ses errements politiques que peut venir la décision qui précipite cette chute. Et Octobre 2012, avec son traditionnel vote du budget annuel, va offrir le moment idéal pour cette tragédie grecque qui, selon notre équipe, n'aura cependant pas de happy ending car ce n'est pas Hollywood mais bien le reste du monde qui va écrire la suite du scénario.
Quoiqu'il en soit, par décision politique choisie, par fermeture du gouvernement fédéral ou par pressions extérieures irrésistibles (27) (taux d'intérêts, FMI + Euroland + BRIC (28)), c'est bien à l'Automne 2011 que le budget fédéral US va se contracter massivement pour la première fois. La poursuite de la récession conjuguée à la fin du Quantative Easing 2 va faire monter les taux d'intérêts et donc accroître considérablement le service de la dette fédérale, sur fond de recettes fiscales en baisse (29) pour cause de rechute dans une forte récession. L'insolvabilité fédérale est désormais au coin de la rue d'après Richard Fisher, le président de la Réserve fédérale de Dallas (30).
La suite dans le GEAB :
. la crise des Bons du Trésor US, ou comment la Réserve fédérale US atteint le « bout du chemin » entamé en 1913 et doit faire face à sa faillite quel que soit le camouflage comptable choisi
. la crise du Dollar américain, ou comment les soubresauts de la devise US qui vont caractériser l'arrêt du Quantative Easing 2 au second trimestre 2011 seront les prémisses d'une dévaluation massive (de l'ordre de 30% en quelques semaines).--------
Notes:
(1) Expression américaine désignant le cœur politico-administratif de Washington, situé au sein du périphérique local, la Beltway.
(2) Des coupes sombres dans les budgets de l'action internationale des Etats-Unis aux réductions des programmes sociaux, des organisations publiques et des catégories entières de la population américaine (latinos, pauvres, étudiants, retraités, …) vont être désormais durement affectées par ce qui n'est encore qu'une goutte d'eau dans les ajustements nécessaires. Les protestations populaires commencent avec les étudiants en-tête. Sources : House of Representatives, 13/04/2011 ; Devex, 11/04/2011 ; HuffingtonPost, 13/04/2011 ; Foxnews, 14/04/2011 ; Foxbusiness, 12/04/2011
(3) Le système bancaire mondial (Europe comprise), toujours sous-capitalisé et largement insolvable, est également l'un des éléments de cette Très Grande Panne de l'Automne 2011.
(4) Dans le GEAB N°55, notre équipe présentera ses anticipations sur la question du nucléaire dans le monde, incluant l'utilisation de la méthode d'anticipation politique comme outil d'aide à la décision en la matière.
(5) L'ampleur de la crise budgétaire du Royaume-Uni est infiniment plus grave que ce que racontent les actuels dirigeants britanniques qui se targuent pourtant d'avoir tenu un discours de vérité. Il y a en effet deux moyens de mentir à un peuple : nier l'existence d'un problème (la position du Labour de Gordon Brown) ou bien n'avouer qu'une partie de la vérité (visiblement le choix du tandem Cameron/Clegg). Dans les deux cas, le problème n'est pas résolu. Source : Telegraph, 26/03/2011
(6) Et, à partir de maintenant et de la mise en place définitive de l'Euroland comme principal moteur européen lors du sommet du 11 Mars dernier, les quatre pays qui ne participent pas au pacte « Euroland+ » de stabilisation financière, c'est-à-dire, le Royaume-Uni, la Suède, la Hongrie et la République tchèque seront invités à quitter la salle des sommets lors des discussions sur les questions financières et budgétaires liés au pacte. EUObserver du 29/03/2011 décrit la panique qui a alors saisi les délégations de ces quatre pays dont les dirigeants jouent les fiers à bras devant les médias et dans les discours destinés à leurs opinions publiques respectives, mais qui savent très bien qu'ils sont désormais cantonnés dans un rôle européen de seconde zone.
(7) Source : Irish Times, 22/03/2011
(8) Il faut lire à ce sujet l'article très pertinent et très amusant de Silvi Wadhwa, correspondante Europe de CNBC, qui se moque du discours anti-Euroland et anti-Allemand caricatural de ses collègues des autres médias anglo-saxons ; et qui rappelle fort justement que les différences de situations économiques sont encore plus importantes entre états américains qu'au sein de l'Euroland et que les problèmes d'endettement de la Grèce ou du Portugal ne sont rien comparés à ceux d'un état comme la Californie. Source : CNBC, 12/04/2011
(9) Nous reviendrons plus spécifiquement sur le cas britannique dans le GEAB N°55, tout juste un an après la victoire de la coalition Conservateur/LibDem.
(10) Cette protestation contre les coupes budgétaires constitue la plus importante manifestation à Londres depuis plus de vingt ans et elle a été accompagnée de graves violences « anti-riches » via des attaques contre HSBC, l'hôtel Ritz ou le magasin Fortnum & Mason par exemple. Comme nous l'avons souligné à plusieurs reprises dans le GEAB, il est tout-à-fait significatif de constater que cette manifestation historique au Royaume-Uni n'a pratiquement pas fait la une des médias où elle était devenue invisible 48 heures après son déroulement. Lorsque quelques milliers de citoyens grecs ou portugais manifestent à Athènes ou Lisbonne en revanche, nous avons droit à une avalanche d'images-chocs et de commentaires décrivant des pays au bord du chaos. Ce « deux poids et deux mesures » ne doivent pas tromper l'observateur lucide. D'un côté, il y a de graves difficultés qui sont désormais gérées au sein d'un ensemble puissant, l'Euroland ; de l'autre il y a des difficultés majeures qui ne parviennent plus à être gérées par un pays complètement isolé. Croyez les médias ou bien réfléchissez par vous-même pour deviner la suite ! Source : Guardian, 26/03/2011
(11) Source : Independent, 03/04/2011
(12) D'ailleurs les marchés financiers s'en rendent compte et ne croient plus vraiment au message martial d'austérité du gouvernement britannique, entraînant à nouveau la Livre sterling dans une spirale descendante. Source : CNBC, 12/04/2011
(13) Nick Clegg est devenu le politicien le plus haï du Royaume-Uni pour avoir trahi un à un presque tous ses engagements électoraux. Source : Independent, 10/04/2011
(14) Et de pousser les ménages britanniques dans une perte de pouvoir d'achat similaire uniquement à celle de la crise de l'après-première guerre mondiale en 1921. Source : Telegraph, 11/04/2011
(15) Comme l'ont fait les Européens dès 2010.
(16) Estimation moyenne faite par LEAP/E2020 en 2007/2008.
(17) Au-delà du commerce extérieur traditionnel, le graphique ci-dessous montre l'ampleur de la réduction des transferts dans leurs pays d'origine de la part des travailleurs émigrés aux Etats-Unis, du fait de la baisse du Dollar US. Cette réduction va encore s'amplifier à partir de l'Automne 2011.
(18) Aux Etats-Unis, c'est aujourd'hui la vision diabolique s'est largement imposée dans l'opinion publique, à la différence de 2008 où, au contraire, les responsables de la Fed semblaient être les derniers recours. Ce changement psychologique, comme nous l'avons souligné, n'est pas un détail et contribue fortement à limiter la marge de manœuvre des dirigeants de la Fed. Et ce n'est pas la défaite judiciaire historique de la Banque centrale US, qui a été obligée de dévoiler les destinataires des centaines de milliards de Dollars d'aide distribuées après la crise de Wall Street de 2008, qui va améliorer cette situation, bien au contraire. Une simple anecdote, révélée par le magazine Rollingstone, illustre l'aggravation des griefs du peuple américain contre ses banquiers centraux : au titre des bénéficiaires de ces aides de la Fed, on trouve les femmes de deux grandes figures de Wall Street qui ont créé un instrument sur mesure leur permettant de recevoir 200 millions USD de la Fed pour racheter des créances pourries… les bénéfices leur revenant et les pertes allant à la Fed ! C'est hélas un exemple parmi beaucoup d'autres qui circulent actuellement sur le Net et qui ont brisé, désormais définitivement, le respect du peuple américain pour son institution monétaire de référence. Une situation explosive dans le contexte de la crise actuelle. Source : Rollingstone, 12/04/2011
(19) Le destin du Dollar, comme celui des Bons du Trésor US, est désormais pour l'essentiel dans les mains des opérateurs du reste du monde qui examineront de manière très « clinique » la sortie du Quantitative Easing 2 qui s'impose à la Fed au cours du second trimestre 2011. C'est leur opinion collective (déjà très critique), et non pas la « communication » de la Fed, qui sera décisive.
(20) Source : Politico, 04/04/2011
(21) Source : Boston Herald, 13/04/2011
(22) Source : Huffington Post, 11/04/2011
(23) Et ce d'autant plus qu'ils continuent à battre des records de besoins de financement pour leurs déficits, et que le déficit prévu sur une décennie par les engagements d'Obama se monte à 9.500 milliards USD. D'un côté, il conçoit des politiques qui augmentent le déficit, de l'autre il annonce des objectifs de réduction. Peu crédible en effet. Sources : CNBC, 13/04/2011 ; Washington Post, 18/03/2011
(24) Brown est une personnalité américaine originale qui a une longue expérience politique puisqu'il a déjà été gouverneur de Californie de 1975 à 1983, et deux fois candidats à l'investiture démocrate pour le poste de président des Etats-Unis. Son opinion sur l'état de délabrement du système politique des Etats-Unis n'est donc pas à prendre à la légère. Source : CBS, 10/04/2010
(25) A ceux qui trouvent l'image osée, notre équipe rappelle que l'une des principales causes de la Guerre de Sécession fut la vision irréconciliable de ce que devait être l'état fédéral et son rôle. Aujourd'hui, autour des questions budgétaires, du rôle de la Fed, des dépenses militaires et des dépenses sociales, on voit à nouveau émerger deux visions diamétralement opposées de ce que doit être et faire l'état fédéral, avec son cortège de blocages institutionnels croissants et une ambiance de haine entre forces politiques. Nous en avons déjà donné de nombreuses illustrations dans les GEAB précédents. Source : Americanhistory
(26) Comment qualifier autrement des gens qui, parvenant à peine et à force de crises répétées à couper quelques dizaines de milliards d'un budget, se mettent à annoncer urbi et orbi qu'ils vont couper demain des milliers de milliards de Dollars de ces mêmes budgets ? Des fous ou des menteurs ? Dans tous les cas des inconscients car les contraintes s'accumulent qui exigent dans tous les cas ces réductions de déficits.
(27) Les dettes publiques mondiales sont au plus haut depuis 1945 et, avec 10,8% du PNB, les Etats-Unis sont devenus le premier grand pays en termes de déficit public. Sources : Figaro, 12/04/2011 ; Bloomberg, 12/04/2011
(28) A propos des BRIC (désormais BRICS avec l'Afrique du Sud), il est très intéressant de noter que leur troisième sommet, réuni dans l'île tropicale chinoise de Hainan, bénéficie enfin d'une couverture médiatique significative de la part des médias occidentaux. Nous avons fait partie des premières et des rares publications occidentales à mentionner le premier sommet (à Ekaterinebourg) et à souligner l'importance de l'évènement il y a trois ans mais, jusqu'à présent, la grande presse internationale persistait à considérer les BRICS comme un simple acronyme sans portée géopolitique sérieuse. Visiblement les choses ont changé. D'ailleurs de la Libye au Dollar, le sommet de Hainan s'est clairement positionné en contre-poids aux Etats-Unis et à ses affidés (en l'occurrence de moins en moins nombreux au regard de ce qui se passe en Libye). Concernant le Dollar, les BRICS ont décidé d'accélérer le processus leur permettant d'utiliser leurs propres devises dans leurs échanges : un autre signe que nous nous approchons très rapidement d'un violent choc monétaire. Source : CNBC, 14/04/2011
(29) Ceux qui croient encore à une amélioration de la situation économique américaine, au-delà de l'effet « dopage » du Quantitative Easing 2, devraient s'attarder sur le moral des PME aux Etats-Unis qui recommence à se dégrader fortement et sur la fiction de l'embellie sur l'emploi qui sera brutalement corrigée (même dans les statistiques officielles) à partir de l'été 2011. Et nous renvoyons aux GEAB précédents pour ce qui est de la crise fiscale des états fédérés. Sources : MarketWatch, 12/04/2012 ; New York Post, 12/04/2011
(30) Source : CNBC, 22/03/2011La résistance afghane libère 541 prisonniers à Kandahar (communiqué)
Article placé le 25 avr 2011, par MecanopolisLa nuit du 24 au 25 avril dernier, les forces de la résistance afghane ont réussi à s’introduire dans la prison de Kandahar et à libérer 541 prisonniers, dont 106 commandants moudjahidin.La prison de Kandahar est considérée comme l’une des plus sécurisée d’Afghanistan. Les 541 prisonniers étaient tous des détenus politiques liés à la résistance contre l’occupation étrangère, et enfermés dans le quartier de haute sécurité de l’établissement.C’est grâce à un tunnel long de 320 mètres, creusé pendant plus de 5 mois, que les moudjahidin ont pu libérer leurs frères moujahidin. L’évacuation des prisonniers par la résistance a débuté à 23h00 (heure locale) et s’est terminée à 03h30, cela sans éveiller les soupçons des gardiens et des terroristes de l’OTAN qui surveillaient le bâtiment. Cela en dépit des nombreuses caméras de sécurité et autres systèmes de surveillance dont s’enorgueillissent les forces ennemies qui occupent le pays.Qari Muhammad Yusuf Ahmadi, porte parole de la résistance afghaneSource : Al-Somodcliquer sur les images pour les agrandirL’ensemble de ces photographies est issu du rapport n°27 de la résistance afghane : InFight 27_032011 Kunar pdfIsrael pense qu'une nouvelle guerre a Gaza empechera la destruction du blocus par la flotille de la Liberté 2, qui partira dans 3 semaines depuis la Turquie
La Turquie met en garde l'entité sioniste contre une attaque de la "Flottille de la Liberté 2"Istanbul/Londres – CPILe ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a mis en garde l'entité sioniste d'attaquer la « Flottille de la Liberté 2 » qui se dirigera vers la Bande de Gaza à la fin du mois prochain, appelant l'occupation à ne pas répéter son crime commis contre la première « Flottille de la Liberté », tuant 9 militants turcs et en blessant des dizaines d'autres, le 31 mai 2010.Selon ce qui est publié par le site Internet du journal sioniste Yediot Aharonot, le ministre turc des Affaires étrangères a confirmé mardi au journal australien Sydney Morning Herald, que « le blocus sioniste imposé contre la Bande de Gaza est la responsabilité d’Israël, et après des discussions avec l'ONU, il a été conclu qu'il est contraire aux lois internationales ». Il a rappelé que les autorités de l'occupation ont attaqué le bateau "Mavi Marmara" dans les eaux internationales.Il est à noter que le chef de l'organisation turque "IHH", Bulent Yildirim, a confirmé que le bateau "Mavi Marmara" participera à la deuxième Flottille de la Liberté qui naviguera vers Gaza fin mai prochain. « Cela a poussé l'occupation sioniste à intervenir et à demander aux pays de l'Union Européenne, aux Etats-Unis, ainsi qu’à l'ONU à travailler sérieusement pour empêcher le voyage de cette flottille », a-t-il précisé.
L'entité sioniste elle-même a demandé à la Turquie d'empêcher le départ de la flottille de ses ports, et cela a été refusé par Davutoglu dans ses déclarations de mardi, affirmant que « la Turquie n'empêchera jamais les navires de naviguer à travers ses ports, mais il avertira les militants de la possibilité d'un danger durant le voyage ».
Dans le même contexte, la Coalition de la « Flottille de la Liberté 2 » a ouvert la participation à la flottille en Grande-Bretagne.Elle a déclaré que l'enregistrement a déjà commencé il y a deux jours, en lançant son site Web pour permettre à ceux qui veulent participer à entrer sur le site et s’enregistrer.La Coalition a également lancé une page spéciale sur Facebook, et une autre sur le site Twitter afin d'atteindre une plus grande diffusion dans tous les segments de la société.La Coalition a souligné qu'elle a préparé une section spéciale dans son site web avec la possibilité d’enregistrer un message vocal en soutien à la flottille, en plus de la possibilité d'un don financier.Nouvelle provocation de la guestapo des israeliens de France (CRIF) plus connue sous le nom de DST-DCRI-F (Direction Centralisée de la Racaille Israelienne de France)
Suite a l'enlisement programmé du gouvernement francais en Libye et le blocage total de la situation voulu par les occidentaux car la guerre civile est l'objectif, et l'invasion imminente de ce pays par l'EUFOR sous controle de l'OTAN. Les services franco-israeliens re-activent leurs GIA/AQMI, creature de la synagogue de la haine DST-DRS. Le but est d'utiliser tout le Maghreb-Sahel et d'y circuler librement, d'impliquer tous les pays limitrophes dans cette nouvelle guerre coloniale et de s'approprier tous les champs de gaz, petrole et minerais utiles dans la bande Sahelo-Maghrebine afin de les vendre aux chinois et autres puissances emergentes en lieu et place des peuples de la région, et de securiser les voies energétiques vers l'Europe par l'Afrique du Nord et celui vers les Etats-Unis par le Nigeria et la Cote d'Ivoire.Ceci suite au refus temporaire des pantins harkis d'Alger, sous tres haute pression, de laisser les avions francais et ceux de l'OTAN utiliser ou traverser l'espace aerien algerien au vu et au su de tout le monde. Ce qui provoquerait la chute immediate des generaux 'francais' dont l'armée est divisée sur le cas de la Libye. Meme son de cloche en Egypte ou les generaux 'americains' ayant compris que leur armée etait divisée sur le mode operatoire a employer en Libye et que cette division pourrait sceller le sort du marechal corrompu Tantawi, donc le pouvoir des americains en Egypte.La pression de la France-Israel s'executant principalement au travers des harkis de la DGSE basés a Benghazi, Mesmari (a Paris) et Abdeljalil (qui a retourné sa veste apres avoir consulté Mesmari), puisque les harkis d'Alger sur ordres de leurs maitres sionistes parisiens ont fourni protection, armes, et unités speciales a l'agent de la DGSE Must'amar Al Qaeddafi.Le CNT de Benghazi s'etonnant lui que la synagogue franco-israelo-algerienne de la haine DST-DRS approvisionne en face tout en delaissant Benghazi. Pire encore, Sarkozy et Abdelmajid interpretant cela comme de majeures dissensions au sein de la junte militaire pro-francaise, qui a tout simplement perdu le controle des evenements en Libye, puisque la courroie de transmission sous supervision franco-israelienne des GIAs/AQMI etant tellement grillée et que des groupes libyens supervisés par des equipes algeriennes et egyptiennes appelent ouvertement a abandonner le CNT, qui a fait appel 'aux pires ennemis des libyens et des Musulmans' permettant la division du pays. Il est a noter que ces groupes algeriens a l'Ouest et Egyptiens a l'Est sont dirigés par des militaires des 'unités speciales' mais egalement d'un autre coté, par des membres de la Resistance Islamique ayant reussi a destabiliser de l'interieur le CNT, qui n'est plus une force vive de la contestation, mais que les medias arabes ou occidentaux ne montrent pas ou n'expliquent pas pour des raisons objectives maintenant.Cette possibilité de jonction entre 'ennemis d'hier' ne repond pas aux plans de guerre civile puis d'invasion de l'OTAN ni a celui des commandements respectifs a Alger et au Caire, traduisant une cassure nette entre officiers gerant l'armée au sol et les commandements centralisés, isolés, dont les reseaux locaux ne sont plus suffisament efficaces pour imposer l'agenda de l'OTAN. Ceci etant apparu clairement en Egypte ou des factions de l'armée s'opposent ouvertement aux clans des generaux 'americains', des factions algeriennes elles s'opposent maintenant ouvertement aux clans des generaux 'francais'. Ceci met en danger la stabilité des corps constitués des forces armées egyptiennes et algeriennes, dont l'invasion militaire de l'EUFOR/OTAN viendra confirmer au grand public la perte de controle et du pouvoir des armées egyptiennes et algeriennes par les americains et les francais, forcant ainsi les occidentaux a agir par eux memes en envahissant la Libye...Accelerant et renforcant ainsi la main mise des peuples locaux sur leurs propres destins. Selon des sources arabes et musulmanes presentes sur le sol libyen. La synagogue franco-israelienne de la haine DRS-DST a depeché plusieurs unités des 'forces speciales' pour tuer Al Qaeddafi sur requete de l'OTAN. Il en est de meme du coté egyptien ou les 'forces speciales' egyptiennes ont recu les memes injonctions avant le vote de la resolution 1973.Le but etant clairement de soutenir le plan et les efforts d'invasion de l'OTAN, pour des raisons encore inexpliquées, les unités algeriennes ont du se replier de Tripoli vers la frontiere car apparement traquées, pendant que leurs homologues egyptiennes eux restaient sur place. Jusqu'a ce que l'OTAN frappe deliberement les egyptiens basés sur Tripoli tuant une partie de leurs forces speciales infiltrées tres en profondeur pour liquider Al Qaeddafi. L'OTAN se mit a frapper les 'rebels' directement lorsque les juntes militaires a Alger et au Caire se plaignirent du comportement de leurs equipes au sol, traduisant ainsi la perte de controle de la situation. Le CNT ne savant plus qui etait avec qui et qui faisait quoi, l'OTAN debuta une 'campagne d'epuration' et de bombardements et ciblages des elements etant listés comme anti-occidentaux au sein des 'insurgés'. Le CNT perdant au moins 60% de ses forces et appuis etrangers.Selon nos sources, il est maintenant evident qu'une partie de l'armée algerienne en coordination avec leurs homolgues egyptiens travaillent ouvertement contre leurs juntes respectives et tentent de mettre provisoirement la Libye sous controle Algerien coté Ouest et Egyptien coté Est pour eviter le demantelement de la Libye et la mise sous tutelle de son gaz et son petrole, empecher que la Tunisie/Libye puisse servir de base de demantelement de l'Egypte et de l'Algerie dans le futur. Nos sources affirment et confirment egalement que les elements du DRS-DST en Tunisie servant de support logistique et en Algerie sont pris pour cible, que les egyptiens fournissent armes russes et chinoises 'aux insurgés' qui ont quitté le CNT et que tout le beau monde au sol se prepare a l'invasion militaire et a une guerre de type de celle vue en Iraq, une guerre qui pourrait durer une decennie selon notre source. Voyant cela Al Qaeddafi a egalement pris le pari d'armer la population pour tenter de sortir par la grande porte et jouant sur 'la reunification'... Ce plan est ouvertment supporté par les russes et les chinois qui maintenant s'activent pour tenter de repondre a l'OTAN, de la meme facon qu'en Iraq. Offrant armes anti-tanks, anti-aeriennes depuis l'Egypte principalement, d'ou la volonté francaise de faire passer les armes officiellement depuis l'Algerie et d'ouvrir le corridor algerien en utilisant le GIA/AQMI, ce qui ne manquerait pas de confirmer les liens avec la synagogue de la haine du DRS-DST et d'ou l'embarra de Boutef el Habli et Medelci, qui seraient automatiquement grillés si Alger autorisait le GIA/AQMI, en fait les services franco-israeliens, a se servir de l'Algerie comme base logistique. Ce qui fait dire a Juppé et Sarkozy que Boutef El Habli joue le jeu des 'insoumis' algeriens present sur le sol libyen, alors qu'il semble que Boutef ne comprenne strictement rien de ce qui se passe et qu'il a misé sur l'utilisation des reseaux officieux avec la DST-DRS pour reprendre le controle de la situation et des 'insoumis' avant que cela ne fasse tache d'huile et qu'il soit tenu pour responsable de la destabilisation de l'armée depuis l'interieur.La prise de conscience au sein des forces armées egyptiennes et algerienne (qui sont obligés de se calquer sur la strategie egyptienne) l'operation en cours de re-colonisation par la force et la saisie des richesses des pays du Maghreb-Sahel et leur morcellement en sous-regions administrées par l'OTAN tend a confiner les generaux algeriens et egyptiens et a minimiser leurs roles, car ayant perdu le controle des evenements sur le terrain des operations. Ce qui aura pour effet direct de renforcer l'opposition dans ces pays et la reprise du controle de la situation en Libye par celle-ci.Pour ces raisons, la France-Israel tente maintenant d'etendre la guerre au voisinage et d'impliquer ouvertement tous les pays du Maghreb-Sahel en activant ses reseaux locaux encore sous controle (principalement DST-DRS, police secrete tunisienne tres bien implantée en Libye, armée, gendarmerie au Niger en support logistique a l'armée francaise, Tchad), d'ou la fausse video des services franco-israeliens, qui nous montrent encore ici leur racisme exacerbé, parlant de seulement 4 otages alors que les services francais avaient enlevé 7 otages, ou sont passés les autres ?Pourquoi la video ne fait aucunement allusion a la situation locale alors que les israeliens de l'Elysée considerent leur GIA/AQMI comme le principal soutien du CNT en Libye. L'OTAN prepare la region a une longue guerre et ceci necessite l'ouverture de couloir aeriens et l'utilisation de l'espace aerien des pays de toute l'Afrique du Nord et du Sahel, dont l'Algerie, le Niger, le Mali, la Libye, l'Egypte, le Tchad d'ou la nouvelle video des israeliens de France, qui pour lutter contre leur propre terrorisme et la tres forte presence chinoise dans ces pays ont besoin d'utiliser sans autorisation les espaces aeriens locaux pous Soudaniser toute la region et empecher les chinois et autres bresiliens, russes, indiens de s'implanter durablement dans la region.Le fait de rappeler l'Afghanistan dans la video demontre que les services franco-israliens et leurs GIA/AQM sont totalement en manque de credibilité et ils ont besoin de faire croire, de rappeler qu'ils sont l'émanation, voir le pendant de la resistance islamique d'Afghanistan. Ce qui est totalement faux bien evidement. Le second objectif est de preparer le retrait des troupes francaises, comme celui en preparation en Angleterre, Allemagne pour 2012 et de faire pression sur l'administration Obama et l'OTAN pour donner a Sarkozy plus de responsabilités dans la guerre en cours en Libye. Ce dont Sarkozy a besoin pour faire taire les critiques au sein de l'armée francaise qui ont du mal a croire que leur agent Al Qaeddafi, mis en place pour contrer les anglais, sera remplacé par d'autres agents 'islamistes' encore plus dociles aux interets 'vitaux de la France'... En fait, la guerre civile entre les reseaux nationalo-gaullistes et atlanto-israeliens fait rage et Sarkozy ne fait que mettre sous tutelle israelienne le 'pré-carré francais' dans la region, la France-Israel vivant de la rapine des pays du Maghreb et de l'Afrique toujours colonisés comme on le voit en Cote d'Ivoire egalement.La mise sous controle effective de la Libye par les forces locales, non soumises a l'occident sioniste, des puissances regionales voisines permettra de renforcer les liens entre les pays locaux, affaiblir les commandements des armées locales (algeriennes et egyptiennes) sous controle occidental et leurs regimes de facade illegitimes et faire enfin le trait d'union vers le Moyen Orient, ce que l'agent de la DGSE Al Qaeddafi avait empeché depuis 42 ans. Une longue guerre se dessinant mais dont les vainqueurs pointent deja en 2011 le bout du nez insha Allah ! Un retournement de situation qui en a surpris plus d'un !Wa Allah swt 'alamAbu SuleymanCould we have a World War in Two Weeks
Syria Intervention Inevitable - And The Greater World War
We are presented with what we are told are isolated crises.
In reality, from Desert Storm to the Eastern European color
revolutions, to the "War on Terror" to the current "Arab Spring,"
we are witnessing one linear campaign for world domination -
the creation of what George Bush Sr. called "the New World Order."
Activist Post
Bangkok, Thailand April 30, 2011 - Regime change in Syria was a foregone conclusion as early as 1991. General Wesley Clark in a 2007 speech in California relayed a 1991 conversation between himself and then Under Secretary of Defense Paul Wolfowitz. Wolfowitz indicated that America had 5-10 years to clean up old Soviet "client regimes," namely Syria, Iran, and Iraq, before the next super power rose up to challenge western hegemony. The "next super power" includes ironically Russia, recovering from the treasonous attempted sellout by oligarchs like Mikhail Khodorkovsky, and of course a rising China.
Setting the Stage
The entire "Arab Spring" was a preplanned, meticulously engineered foreign-funded operation that began as early as 2008, with the West's imperial network of "civil society" and NGOs in place for decades. The New York Times has recently admitted as much in their article, "US Groups Helped Nurture Arab Uprising," implicating the International Republican Institute, the National Democratic Institute, the National Endowment for Democracy, Movements.org, and Freedom House for their roles in recruiting, training, and supporting the unrest.
As this plot unfolds, we see in hindsight that each destabilization was triggered and nurtured with a specific order in mind. Tunisia and Egypt were collapsed on either side of Libya while the tremors of destabilization shook the entire region in general, including in Saudi Arabia and Jordan. The newly "reordered" Middle East would be extorted into backing Western military intervention in Libya, which was targeted next. The vulnerable governments of Tunisia and Egypt began serving as conduits for weapons and supplies to reach US-backed rebels in their bid to oust Qaddafi. Likewise, the grand prize in the Middle East being Iran, Syria is being systematically picked apart first to further weaken and isolate Tehran.
Iran itself has been under siege for years by covert operations including US special forces and intelligence operating inside Iran, training, arming and supporting terrorist organizations in activity against the government of Iran, as well as assassinations and sabotage of Iranian infrastructure. All of this has been meticulously documented, planned, and prepared amongst the pages of Brookings Institution's "Which Path to Persia?" report.
The globalist International Crisis Group, whose trustee Mohamed ElBaradei played a direct, hands-on role in overthrowing the government of Egypt on behalf of foreign interests, recently reiterated Brookings' sentiments in an article titled, "The Rise and Fall of International Human Rights," where once again "international law" and "international citizenship" is held above national sovereignty. The "responsibility to protect (R2P)" is cited as the impetus to assert such "international law." Considering that R2P is called on after foreign-funded sedition and violence is created within a target nation, we can see "international law" as the poorly dressed euphemism for imperial invasion that it is. The term "international" in fact describes the evolution of the Anglo-American empire as it absorbs and dismantles nation-states across the globe.The Syrian port of Tartus (highlighted in orange) is set to
serve as a Russian naval base, upgraded this year and to
host Russian warships by 2012. This will allow Russia to
counteract NATO's aggressive encirclement of its borders.
The Build-up Against Syria
Syria is not only a defiant nation unwilling to participate in "globalization," it is also an integral part of both Iran's and Russia's growing counterbalance throughout the region, in direct contrast to Western hegemony. The Syrian port city of Tartus is being renovated and is set to host heavy Russian warships in a bid to establish a significant presence in the Mediterranean. This would counteract NATO's expansion along Russia's borders as well as keep in check Western fleets north of the Suez.
Syria has long served this purpose, with the Tartus facility having originally been opened in 1971 through an agreement with the Soviets. When Paul Wolfowitz was referring to Soviet "client regimes" in his 1991 conversation with Wesley Clark, this sort of challenge to Western hegemony was what he was referring to.
Following the September 11, 2001 attacks, Clark was again passed plans drawn to implement regime change throughout the Middle East, specifically to attack and destroy the governments of 7 countries; Iraq, Syria, Sudan, Somalia, Iran, Lebanon and Libya. In 2002, then US Under Secretary of State John Bolton, would add Syria to the growing "Axis of Evil."
In a recent CNN article, acting State Department spokesman Mark Toner stated, "We're not working to undermine that [Syrian] government. What we are trying to do in Syria, through our civil society support, is to build the kind of democratic institutions, frankly, that we're trying to do in countries around the globe. What's different, I think, in this situation is that the Syrian government perceives this kind of assistance as a threat to its control over the Syrian people."
Toner's remarks come after the Washington Post released cables indicating the US has been funding Syrian opposition groups since at least 2005 under the Bush administration and was continued under Obama. As we can see, the campaign against Syria transcended presidential administrations for nearly two decades.
In a recent AFP report, Michael Posner, the assistant US Secretary of State for Human Rights and Labor, stated that the "US government has budgeted $50 million in the last two years to develop new technologies to help activists protect themselves from arrest and prosecution by authoritarian governments." The report went on to explain that the US "organized training sessions for 5,000 activists in different parts of the world. A session held in the Middle East about six weeks ago gathered activists from Tunisia, Egypt, Syria and Lebanon who returned to their countries with the aim of training their colleagues there." Posner would add, "They went back and there's a ripple effect."Lieberman on Syrian intervention.
The ripple effect of course are the uprisings themselves, facilitated by yet more aid, equipment, and the complicity of the corporate owned media, disingenuously portraying the events as "spontaneous," "genuine," and "indigenous." Recent calls have been made by US Senators Mark Kirk and Richard Blumenthal for a "non-military intervention" in Syria, while warmongering puppets Nicolas Sarkozy of France and US Senator Joe Lieberman used Libya's bombardment as a warning aimed specifically at Assad of Syria.
The Intervention Is Beginning
Now, in calls that echo the build-up to Libya's bombardment, US Senators John McCain, Lindsey Graham, and Joe Lieberman have made a joint statement that Assad has "lost the legitimacy to remain in power in Syria." They continued by stating, "Rather than hedging our bets or making excuses for the Assad regime, it is time for the United States, together with our allies in Europe and around the world, to align ourselves unequivocally with the Syrian people in their peaceful demand for a democratic government."
The level of deception behind these comments is almost unimaginable, after the US State Department openly admitted to funding, training, organizing, and supporting this unrest to begin with. Compounding the intellectual dishonesty from which these three senators have made their treasonous comments from is the fact that each of them, in addition to their role as "elected representatives," are members of unelected, shadowy organizations that receive funding directly from US tax payers as well as corporate-financier interests to undermine and destroy foreign governments. McCain and Graham are both members of the International Republican Institute, openly implicated by the New York Times for their role in funding the "Arab Spring." Lieberman is a member of the Neo-Conservative war profiteering lobbying firm deceptively named, the "Foundation for Defense of Democracies (FDD)."
FDD features many Project for a New American Century (PNAC) signatories including William Kristol, Richard Perle, James Woolsey, and Paula Dobriansky, as well as CFR members Newt Gingrich and Charles Krauthammer, along with the disingenuous "War on Terror" paid propagandist Bill Roggio of the "Long War Journal." Shockingly, this cabal of warmongering liars, many of whom are responsible for reckless and disingenuous war propaganda films such as "Iranium" openly admits to being funded in part by the US State Department. It is amongst unelected, unaccountable organizations like the IRI and FDD that US foreign policy reaches foregone conclusions, with propaganda like "Iranium" left to sell these conclusions to an unwitting, immensely ignorant public.
The chatter amongst the corporate funded think-tanks such as the Brookings Institution has reached a crescendo in their calls for Assad to step down. As in Libya, the calls are based on unverified, purposefully ambiguous reports of violence squarely blamed on the ruling regime. Regardless of reports of armed groups working amongst the protesters, the corporate owned media and the think-tanks that hand them their talking points maintain that the protests are peaceful and that crackdowns are "repressive."
In Brookings' latest piece, "In Syria, Assad Must Exit the Stage" the cycle of violence initiated by "mysterious gunmen" targeting funerals is cited as the line Assad had crossed which now requires his departure from power. The article states, "With the cycle of ever-increasing protests met by regime violence and then more funerals intensifying in all areas of the country, it is time for Assad, the "Hamlet" of the Arab world, to consider his future. It is time for him and those who influence him abroad to search for a swift and orderly exit." As evidence begins to trickle out confirming Assad's accusations of armed elements amongst the protesters, as well as possible foreign gunmen being employed to create broader unrest, just as in Libya, the West rushes forward to initiate irreversible intervention.
The Greater World War
With the broad level of openly engineered destabilization aimed not only at the Middle East but at Moscow, Beijing and their peripheries as well, there is little chance the West will call off their gambit now. There is no retreat or return to normalcy for a world now locked in increasingly aggressive confrontation between the Anglo-American empire and the remaining nation-states. It is an all or nothing gambit being executed by a financially and strategically precarious West rushing to complete an agenda at least 2 decades in the making. Syria and ultimately Iran will not escape this campaign without confronting and confounding the real force behind the destabilization.World government is most certainly a conspiracy, but by no means
merely a theory. Here Bush calls for a "New World Order."
This is not an isolated, regional conflict, this is the first step toward greater world war. The destabilization extends from Tunisia to Thailand, from Belarus to Beijing. There are rumblings of confrontation and the positioning of strategic pieces well beyond the current "Arab Spring."
The rest of the world, including the people of the West who will bear the brunt of the West's failure or success with equal destitution, must recognize and reject this megalomania-fueled self-serving campaign. We must begin generating a new consensus based on individual and national sovereignty, reclaim the responsibilities we have pawned off to these mega-corporate-financier interests along with the terrible power they now wield because of our continued complicity, apathy, and ignorance. After Syria and Iran, comes Moscow and Beijing. It is unlikely such conflicts will remain confined to far off regions of the world pictured on our TV screens - just as unlikely those that initiated this confrontation will pay with their own blood and treasure before we the people are all thrown into the crucible of war and consumed entirely.
http://www.activistpost.com/2011/04/syria-intervention-inevitable-and.htmlLe Qatar, comme l'Arabie des Bani Quneyqa3 et les sefarades D'Al Nahyan et Al Sabbah soutiennent le projet du Dajjal basé a Tel Aviv. Revolutions qui veront la chute des tyrants arabes et celles des oppositions pre-fabriquées, quand on vous disait qu'Israel travaille a son auto-destruction !
Pour le coup, jettez un oeil sur cette video : The Aljazeera Deception !
Al Jazeera montre son vrai visage !
Alors que certains perçoivent un virement de la ligne éditoriale de la chaîne Al Jazeera, qui s’est particulièrement illustré par la couverture des événements syriens en adhérant à la version de certains opposants, d’autres estiment qu’il n’y a jamais eu de virement et que la phase précédente n’était qu’un leurre pour se forger une crédibilité qui pourrait couvrir sa manipulation, le moment venu.
La syrienne Louna Chebel, une ancienne journaliste de la chaîne, adhère à la seconde théorie selon laquelle la volonté qatarie de renverser le régime syrien, en collaboration avec les États-Unis, n’a jamais été abandonnée depuis les années Bush. « La campagne contre la Syrie a débuté depuis plusieurs années. Elle fonctionnait suivant la règle qui prévoyait de diffuser cinq bonnes informations et une fausse, pour se faire une crédibilité auprès des téléspectateurs », a-t-elle expliqué, dans un entretien accordé lundi 25 avril, à la télévision syrienne Dounia.
Madame Chebel a travaillé pour Al Jazeera entre 2002 et 2010 et a confirmé la présence de chambres noires dans cette chaîne comme dans les autres chaînes satellitaires arabes. Elle croit à l’existence « d’un complot contre la Syrie et contre le monde arabe ; des rumeurs et des informations fabriquées ou sélectionnées en fonction des politiques des Etats, sont diffusées ». Elle a accusé ces chaînes de diffuser certains reportages montés de toutes pièces, sur la situation syrienne, notamment ceux qui montrent en Syrie « des manifestants tabassés ou blessés par les forces de sécurité, alors qu’ils le sont par des fauteurs de troubles ».
L’ancienne journaliste d’Al Jazeera met en garde le peuple syrien contre les rumeurs, l’invitant à faire la distinction entre la propagande et la rumeur. La première, au contraire de la seconde, est d’origine connue. Après avoir subi la pression des « faux témoins », liés à l’affaire de l’assassinat de l’ancien premier ministre libanais Rafic Hariri, la Syrie se retrouve confrontée à des témoins oculaires fabriqués de toute pièce.
En 2010, Louna Chebel et quatre de ses collègues femmes avaient démissionné pour protester contre la politique de leur direction qui se comportait avec elles de façon sélective et lunatique, allant jusqu’à agir avec discrimination envers les femmes.
Le célèbre militant pour la résistance et directeur du réseau Amane pour les études stratégiques, Anis Naccache, estime lui aussi que la chaîne a fini par dévoiler son vrai visage, un pion au service du projet américano-sioniste. Lors d’un débat télévisé sur la chaîne Al Manar, il a rappelé qu’Al Jazeera a été fondée à l’origine pour se substituer à une BBC en arabe et assumer son rôle, surtout. En réalité, elle a exercé la politique de réflexe pavlovien pour amadouer le public arabe. Naccache explique que, pendant de longues années, la chaîne s’est présentée comme professionnelle, objective et surtout sympathisant avec les personnes les plus proches des peuples arabes, à commencer par les mouvements les plus extrémistes, comme celui de Ben Laden et autres, terminant par un ralliement à la cause sacrée des Arabes, celle de la Palestine.
Son but était de se construire une crédibilité auprès du public arabe pour pouvoir, le moment venu, faire passer de fausses informations à sa guise, en toute tranquillité. « Mais elle a échoué dans cette épreuve » affirme-t-il, « car l’objectivité exige qu’on le soit autant avec la Tunisie, l’Égypte, la Libye que le Bahreïn. L’objectivité veut que, lorsqu’on soutient la démocratie, on l’applique d’abord à soi-même et qu’ensuite, on en appelle à l’Arabie Saoudite et aux Emirats du Golfe à en faire autant ». Pour étayer sa thèse, Anis Naccache constate que la politique d’Al Jazeera anglophone à propos des révoltes arabes est différente, la chaîne n’a pu, par exemple, occulter les événements de Bahreïn. Ceci confirme, selon lui, la volonté manipulatrice de la chaîne à l’encontre du public arabe.
Le chroniqueur du quotidien libanais As Safir, Daoud Rammal s’est lui aussi arrêté dans sa chronique du mercredi, sur ce qu’il appelle « un renversement de position imprévue » de la part du Qatar et qui s’est reflété dans son organe médiatique Al Jazeera, par sa couverture partiale et en faveur des oppositions libyenne et syrienne. Selon M. Rammal, le Qatar est passé d’une position d’équilibre entre pays arabes d’un côté et « Israël » de l’autre tout en affichant une certaine animosité à l’encontre de l’Arabie Saoudite, à une implication totale dans le jeu « des révolutions et des soulèvements » survenus dans le monde arabe tout en adhérant complètement à la politique occidentale et américaine !
Selon Rammal, ce renversement devrait mettre fin au dualisme suspect qui avait taxé la politique qatarie de soutien aux mouvements de résistance au Liban, en Palestine et en Irak, alors que le pays entretient des liens privilégiés avec l’entité sioniste et a, sur son territoire, l’une des plus grandes bases américaines de la région.
The Sheykh Ussama Ibn Awad Ibn Laden died from renal and pulmonary infection the 14 December 2001, May Allah swt agrees him. He had nothing to do with '9/11' or even 'Al Qaeda' which is a zionist data base... After 9/11, he blamed publicly Israel for the operations. Read below '9/11 it was jews'
Photo of dead 'Osama' reported to be found on website from last December?
Photo is a fake like you can see below. Pakistani rogue elements inside the ISI are behind the psychological manipulation operation. In fact, Israel is preparing her next nuclear strike upon Europe... and this is full part of the scenario, Pakistan as a scapegoat !
Well, I am no expert, but it looks to me from the date stamps on this web page like the picture blasted all over Pakistan TV of the 'Osama' that was killed today ...
... might be a photo that was floating around the internet for the last few months!
And it appears to be photoshopped!
Here is the real Osama from about 15 years ago.
Now flip it left to right...
And compare the lower half with today's photo of the dead 'Osama'!
There are other signs of photoshop as well, such as blurred edges on the beard and an obvious difference in sharpness between the eyes and the mouth, It looks like someone took a dead body and pasted the real Obama's mouth onto it to make it look more like him.Sheykh Ussama Ibn Laden: 9/11 “It was Jews”
- Osama Bin Laden was immediately blamed for the 9/11 attacks by the Jewish owned media, and top level U.S. government officials, although no evidence has ever come forth proving this assertion. In fact, on Usama Bin Laden’s FBI’s most wanted terrorists poster, 9/11 is not at all listed as one of his crimes.(fbi.gov)
Immediately after the attacks Bin Laden was interviewed by Pakistani newspaper Ummat. When asked if he was involved in the attacks he stated:
“I have already said that I am not involved in the 11 September attacks in the United States. As a Muslim, I try my best to avoid telling a lie. I had no knowledge of these attacks, nor do I consider the killing of innocent women, children and other humans as an appreciable act. Islam strictly forbids causing harm to innocent women, children and other people. Such a practice is forbidden even in the course of a battle.”
He went on to say:
“In the same way, whether it is President Bush or any other U.S. President, they cannot bring Israel to justice for its human rights abuses or to hold it accountable for such crimes. What is this? Is it not that there exists a government within the government in the United Sates? That secret government must be asked as to who carried out the attacks.”
He further goes on to state:
“I have already said that we are not hostile to the United States. We are against the [U.S. Government] system, which makes other nations slaves of the United States, or forces them to mortgage their political and economic freedom. This system is totally in the control of the American Jews, whose first priority is Israel, not the United States. It is clear that the American people are themselves the slaves of the Jews and are forced to live according to the principles and laws laid down by them. So the punishment should reach Israel. In fact, it is Israel, which is giving a blood bath to innocent Muslims and the U.S. is not uttering a single word.”
2 comments:
- adel said...
- I want to believe you but what I don't understand is : how did Aljazeera brodcast messages from cheikh Oussama bin Laden after the election of Obama in 2009 if he is already dead??
- 4:35 AM
- Abu-Suleyman said...
- Are you sure about the authenticity these videos ?
videos were put through Aljazeera and authenticated by the Obama administration and the CIA... none of the independent experts are confirming that these videos are genuine and this since September 2001. So if you have any evidence that they ae genuine, please show us links - 8:31 AM
As explained in this blog since the Litvinenko affair in 2006, Israel will unleash a barbaric attack upon the european populations using radiological material stolen from the Russian arsenal by the Zionist Jewish mafia. By announcing the 'official dead' of Usama Ibn Laden, Israel is just activating her chaotic plan of Great War to seize the Middle East and North Africa and transfer power from Washington to Jerusalem. There are now calls to vengeance... and Israel pre-planned that in case OBL is killed, a nuclear attack will happen in Europe, confirmed by the last lies from Wikisrael ! Once again, we caught Israel right from the beginning like in 2008 in Lyon, France ! 'Nuclear' Pakistan is the scapegoat !
By Captain Eric H. May, Ghost Troop CO
MAYDAY, 5/1/11, 11:11 PM – U.S. claims of a successful military operation that killed Osama bin Laden (OBL) come on the heels of a story out of Guantanamo Bay, according to which Khalid Sheikh Mohammed (KSM) said that Al-Qaeda is prepared to launch a “nuclear hellstorm” against the United States and United Kingdom in the event that OBL was killed or captured.
Veterans Today carried my Saturday intelligence analysis of this exact scenario, A Princess Bride’s A-Bomb Peril. In light of today’s developments, the article is certain to be distributed and discussed worldwide by intelligence, police and military officers and officials.
Israeli and US/UK agents conducted a heater debate in the article’s comments section, arguing whether Sears Tower was the top terror target and which Middle East nation and religious extremists should be “profiled” by authorities and alert citizens.
More analysis to follow later today. If any of the source article links crash, search for the titles:- Obama: Al-Qaida head bin Laden dead
- Wikileaks: Al-Qaeda plotted chemical and nuclear attack on the West
- A Princess Bride’s A-Bomb Peril
- Nuke Coded 329211 a Real Threat
Captain Eric H. May
CO, Ghost Troop
http://tinyurl.com/5f93lb'Il est plus facile de tuer un million de personnes que de les controler', selon le juif sioniste Brzezinsky, cerveau du 'printemps arabe', preparant le prochain 11 septembre en Europe, l'Allemagne controlant la bureaucratie europeene et le Vatican sont les candidats au rituel sacrificiel d'Israel
Les médias occidentaux : Un pouvoir diabolique pour tromper les peuplespar Pr Chems Eddine Chitour« À défaut d’avoir recours à la force pour contrôler les populations, on peut parfaitement les contrôler par l’opinion » Harold Laswell, spécialiste des médias.L’actualité internationale est plus que jamais verrouillée par les médias occidentaux et même ceux qui sont à leur ordre notamment celle la chaine Al Djazira qui a montré son vrai visage celui d’un média aux ordres d’un roitelet immoral avachi, sur une montagne de dollars lui-même aux ordres d’un Occident qui lui permet de faire dans « la diplomatie du dollar » et ceci contre l’accaparement irréversible des réserves de gaz de ce pays par les occidentaux. Pire encore les journalistes de cette chaine de caniveau se permettent elles et eux aussi de dicter la norme aux arabes en terme de professionnalisme. Et de liberté .N’as-t-on pas vue en effet des paléo-algériens et algériennes se permettre d’admonester l’Algérie qu’ils ont abandonnés au plus fort de sa détresse. Je n’ai pas de sympathie particulière pour le gouvernement actuel, mais j’invite ces donneurs de leçons à plus d’humilité et à faire leur introspection éthique s’agissant de l’honnêteté journalistique en imitant un de leur collège qui vient de démissionner pour des informations fausses.Justement à propos d’information honnête et devant l’addiction des peuples à l’information made in Occident supposée être fiable professionnelle et donc indiscutable, je veux à travers cette contribution donner des exemples sur la manipulation permanente des médias. « La presse libre déclare John Waiton, éditeur du New York Times, lors de son discours d'adieu. n'existe pas. Aucun de vous n'oserait donner son avis personnel ouvertement. Nous sommes les pantins qui sautent et qui dansent quand ils tirent sur les fils. Notre savoir faire, nos capacités et notre vie même leur appartiennent. Nous sommes les laquais des puissances financières derrière nous. Nous ne sommes rien d'autre que des intellectuels prostitués. Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des Puissances de l Argent. Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses ».Il est bien connu que le quatrième pouvoir, celui des médias est une force importante qui permet, en principe , dans les démocraties de tenir le peuple informé du fonctionnement des institutions. Cette force peut, cependant, être au service d’une cause et de ce fait s’avérer dangereuse en temps de paix qu’en temps de guerre. (1)Parlant de la manipulation de plus en plus évidente de l’information Ignacio Ramonet ancien directeur du Monde Diplomatique pointe du doigts les grands protagonistes que sont les acteurs d’une mondialisation dimensionnée à la taille des plus riche. Ecoutons le : « Contre les abus des pouvoirs, la presse et les médias ont été, pendant de longues décennies, dans le cadre démocratique, un recours des citoyens. En effet, les trois pouvoirs traditionnels - législatif, exécutif et judiciaire - peuvent faillir, se méprendre et commettre des erreurs. Mais, dans les pays démocratiques aussi, de graves abus peuvent être commis, ce fut le cas aux Etats-Unis, durant plus d’un siècle, à l’encontre des Afro-Américains, et cela l’est aujourd’hui contre les ressortissants des pays musulmans en vertu du « Patriot Act ») » (2)« Depuis une quinzaine d’années, à mesure que s’accélérait la mondialisation libérale, ce « quatrième pouvoir » a été vidé de son sens, il a perdu peu à peu sa fonction essentielle de contre-pouvoir. Cette choquante évidence s’impose en étudiant de près le fonctionnement de la globalisation, Le pouvoir véritable est désormais détenu par un faisceau de groupes économiques planétaires et d’entreprises globales dont le poids dans les affaires du monde apparaît parfois plus important que celui des gouvernements et des Etats (…)« Dans la nouvelle guerre idéologique qu’impose la mondialisation, les médias sont utilisés comme une arme de combat. L’information, en raison de son explosion, de sa multiplication, de sa surabondance, se trouve littéralement contaminée, empoisonnée par toute sorte de mensonges, polluée par les rumeurs, par les déformations, les distorsions, les manipulations .Elle nous empoisonne l’esprit, nous pollue le cerveau, nous manipule, nous intoxique, elle tente d’instiller dans notre inconscient des idées qui ne sont pas les nôtres . C’est pourquoi il est nécessaire d’élaborer ce qu’on pourrait appeler une « écologie de l’information ». (3)La diabolisation d’Ahmadinjad : Ce qu’il a réellement dit à propos d’IsraëlUn coup fumant réalisé par Israël ! Celui de graver dans l’imaginaire des occidentaux qu’Ahmadinjad veut la morts des Juifs. En fait il n’en n’est rien. Les juifs iraniens vivent leur spiritualité sans problème majeur. Qu’a réellement dit Ahmadinjad ? Ahmadinejad n’a jamais dit « Israël doit être rayé de la carte » Cette citation attribuée au président iranien , largement reprise par la presse et les politiques, est fausse. Arash Norouzi, un iranien opposant au régime, a démonté pièce par pièce les éléments du dossier de cette fabrication médiatique irresponsable sinon malveillante. Si l’on en croit la légende, le Président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a menacé de détruire Israël, ou, pour reprendre la citation erronée : « Israël doit être rayé de la carte ». Contrairement à une certitude très répandue, une telle déclaration n’a jamais été faite , et c’est ce qui sera démontré dans cet article. (4)Le mardi 25 octobre 2005, écrit Arash Norouzi Mahmoud Ahmadinejad prononça un discours à l’occasion d’une conférence intitulée « Le monde sans le sionisme ». De grandes affiches l’entouraient, qui affichaient ostensiblement ce titre en anglais - « The World Without Zionism », à destination évidente des médias internationaux. « Avant d’en venir à la formule tristement célèbre en elle-même, il est important de noter que la « citation » en question était elle-même une citation - ce sont les mots du défunt Ayatollah Khomeiny, le père de la Révolution Islamique . Commençons par citer ses mots exacts en persan: « Imam ghoft een rezhim-e ishghalgar-e qods bayad az safheh-ye ruzgar mahv shavad. » Ce passage ne signifiera rien pour la plupart des gens, mais un mot cependant devrait faire dresser l’oreille : « rezhim-e ». C’est le mot « régime », prononcé comme le mot anglais [« regime », NdT] avec un son supplémentaire - « eh » - à la fin. Ahmadinejad ne se référait pas au pays-Israël ou au territoire-Israël, mais au régime israélien. Il s’agit là d’une distinction cruciale, puisqu’il est impossible de rayer un régime de la carte . Ahmadinejad ne se réfère même pas à Israël par son nom ; à la place, il utilise la périphrase « rezhim-e ishghalgar-e qods » (c’est-à-dire littéralement « régime occupant Jérusalem ») ».(5)Alors que la fausse citation « rayé de la carte » a été répétée à l’infini sans vérification, le discours réel fait par Ahmadinejad a été en lui-même presque entièrement ignoré. Pour les faucons bellicistes, c’était un cadeau du ciel. Traduite de travers et attribuée au Président iranien , la citation « wiped off the map » (« rayé de la carte ») a été propagée partout dans le monde, répétée des milliers de fois dans les médias internationaux, et nombre de dirigeants internationaux ont tenu à la dénoncer. De grandes agences de presse, comme Associated Press et Reuters, se réfèrent à la citation erronée, mot à mot, et quasi quotidiennement. Le Président George W. Bush, a dit que les commentaires d’Ahmadinejad représentaient une « menace explicite » de détruire Israël. (…)Ce qui vient d’être exposé constitue la preuve irréfutable d’une manipulation médiatique et d’une propagande en action. Associated Press déforme délibérément une citation de l’IRNA pour la faire rendre plus menaçante » (6)Dans le même ordre de la manipulation le philosophe italien Dominique Lesurdo écrit :« Depuis quelques jours, des groupes mystérieux tirent sur les manifestants en Syrie et, surtout, sur les participants aux funérailles qui ont suivi les événements sanglants. De qui sont composés ces groupes ? Les autorités syriennes soutiennent qu’il s’agit de provocateurs, essentiellement liés aux services secrets étrangers. En Occident, par contre, même à gauche on avalise sans aucun doute la thèse proclamée en premier lieu par la Maison Blanche : ceux qui tirent sont toujours et seulement des agents syriens en civil. Obama est-il la bouche de la vérité ? (…) Ces derniers temps, par les interventions surtout de la secrétaire d’Etat Hillary Clinton, l’administration Obama ne rate pas une occasion de célébrer Internet, Facebook, Twitter comme instruments de diffusion de la vérité et de promotion, indirectement, de la paix. Des sommes considérables ont été attribuées par Washington pour potentialiser ces instruments et les rendre invulnérables aux censures et attaques des « tyrans ». En réalité, pour les nouveaux media comme pour les plus traditionnels, la même règle est de mise : ils peuvent aussi être des instruments de manipulation et d’attisement de la haine et même de la guerre. La radio a été savamment utilisée en ce sens par Goebbels et par le régime nazi ».(7)Le philosophe cite ensuite des exemples de manipulation de l’information dans le but est de stabiliser uen situation présente au profit d’un ordre nouveau un « reshaping » en conformité avec les désirs de l’empire. Nous l’écoutons : « A la fin de 1989, bien que fortement discrédité, Nicolae Ceausescu est encore au pouvoir en Roumaine. Comment le renverser ? Les mass media occidentaux diffusent massivement dans la population roumaine les informations et les images du « génocide » perpétré à Timisoara par la police de Ceausescu. Qu’était-il arrivé en réalité ? Laissons la parole à un prestigieux philosophe (Giorgio Agamben) : « Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, des cadavres à peine enterrés ou alignés sur les tables des morgues ont été déterrés en hâte et torturés pour simuler devant les caméras le génocide qui devait légitimer le nouveau régime. Ce que le monde entier avait sous les yeux en direct comme vérité sur les écrans de télévision, était l’absolue non-vérité ; et bien que la falsification fût parfois évidente, elle était de toutes façons authentifiée comme vraie par le système mondial des media, pour qu'il fût clair que le vrai n’était désormais qu’un moment du mouvement nécessaire du faux »(8)«(…) Posons-nous alors une question : l’excitation et l’attisement des masses ne peuvent-ils être produits que par voie pharmacologique ? Avec l’avènement et la généralisation d’Internet, Facebook, Twitter, une nouvelle arme a émergé, susceptible de modifier profondément les rapports de force sur le plan international. Ceci n’est plus un secret, pour personne. De nos jours, aux USA, un roi de la satire télévisée comme Jon Stewart s’exclame : « Mais pourquoi envoyons-nous des armées s’il est aussi facile d’abattre les dictatures via Internet que d’acheter une paire de chaussures ? » (…) Désormais -affirment encore sur Die Zeit deux journalistes allemands- cela ne fait aucun doute : « Les grands groupes Internet sont devenus un outil de la géopolitique Usa. Avant, on avait besoin de laborieuses opérations secrètes pour appuyer des mouvements politiques dans des pays lointains. Aujourd’hui il suffit souvent d’un peu de technique de la communication, opérée à partir de l’Occident […] (…) On comprend alors les financements par Hillary Clinton et par l’administration Obama destinés aux nouveaux media. Nous avons vu que la réalité des « guerres sur Internet » est désormais reconnue même par de réputés organes de presse occidentaux ; sauf que dans le langage de l’Empire et dans la novlangue la promotion des « guerres sur Internet » devient la promotion de la liberté, de la démocratie et de la paix.(9)Souvenons nous aussi de l’affaire Sakineh qui est une «manipulation à grande échelle» par BHL[Bernard Henry Lévy] et qui rappelle l’affaire Jila Izadi, une jeune iranienne de 13 ans condamnée à mort par lapidation. Une campagne médiatique lancée en grande pompe et qui avait fait grand bruit à l’époque suite à la pétition rédigée par Mme Badinter, et Fadela Amara publiée par le journal ELLE (édition du 25 octobre 2004): Or, quelques semaines plus tard, le Quai d’Orsay nous apprenait qu’il n’y avait pas de fillette de 13 ans condamnée à la lapidation en Iran. le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères démentait les informations sur la condamnation à la lapidation de Jila Izadi. «Nous avons immédiatement vérifié à travers notre ambassade …Il est apparu que l’information était inexacte. Cette condamnation à la lapidation, n’a jamais été prononcée».Tous ceux qui ont relayé cette information avaient donc menti.. » (10).On savait, pourtant ,début juillet, par les autorités iraniennes que Sakineh ne sera pas lapidée, BHL était parfaitement au courant. Cela ne l’a pas empêché de continuer à mentir avec même l’aide d’Avaaz International qui s’est mobilisé pour cette «noble cause». L’affaire Sakineh nous rappelle aussi les techniques de manipulation de l’information occidentale; deux exemples célèbres: l’affaire des bébés éventrés par les soldats de Saddam dans les maternités du Koweït. Une soi-disant infirmière du Koweït avait servi de témoin aux USA. Il s’est avéré par la suite qu’il s’agissait d’un mensonge destiné à justifier la première guerre du Golfe; et que la prétendue infirmière n’avait jamais mis les pieds dans une maternité; elle était tout simplement la fille de l’ambassadeur du Koweït aux USA.Le deuxième exemple est celui de la soldate noire soit disant «délivrée» par les GIs selon un scénario digne du film «la chute du Faucon noir». En fait, elle était blessée par des tirs amis et recueillie par un chirurgien irakien qui a sauvé la vie de cette soldate en remuant ciel et terre pour lui trouver du sang «O» mettant à contribution un parent à lui qui avait le même groupe. Le 20 février 2002, le New York Times dévoilait le plus pharamineux projet de manipulation des esprits. Pour conduire la « guerre de l’information », le Pentagone, créa l’Office de l’influence stratégique (OIS), avec pour mission de diffuser de fausses informations servant la cause des Etats-Unis.Comment expliquer sinon quelques-unes des plus grossières manipulations de la récente guerre d’Irak ? En particulier l’énorme mensonge concernant la spectaculaire libération de la soldate Jessica Lynch. Jessica Lynch faisait partie des dix soldats américains capturés par les forces irakiennes. Là, elle fut battue et maltraitée par un officier irakien. Une semaine plus tard, des unités d’élite américaines parvenaient à la libérer au cours d’une opération surprise. Le soir même, le président Bush annonça à la nation, depuis la Maison Blanche, la libération de Jessica Lynch. (…)[Voilà pour la version officielle]. Mais le conflit d’Irak s’acheva le 9 avril, et un certain nombre de journalistes - en particulier ceux du Los Angeles Times, du Toronto Star, d’El País et de la chaîne BBC World - se rendirent à Nassiriya pour vérifier la version du Pentagone sur la libération de Jessica. Selon leur enquête auprès des médecins irakiens qui avaient soigné la jeune fille - et confirmée par les docteurs américains l’ayant auscultée après sa délivrance -, les blessures de Jessica (une jambe et un bras fracturés, une cheville déboîtée) n’étaient pas dues à des tirs d’armes à feu, mais simplement provoquées par l’accident du camion dans lequel elle voyageait... Elle n’avait pas non plus été maltraitée. Au contraire, les médecins avaient tout fait pour bien la soigner : « Elle avait perdu beaucoup de sang, a raconté le docteur Saad Abdul Razak, et nous avons dû lui faire une transfusion. Heureusement des membres de ma famille ont le même groupe sanguin qu’elle : O positif. Et nous avons pu obtenir du sang en quantité suffisante. Son pouls battait à 140 quand elle est arrivée ici. Je pense que nous lui avons sauvé la vie. »En assumant des risques insensés, ces médecins tentèrent de prendre contact avec l’armée américaine pour lui restituer Jessica. (…) L’arrivée avant le lever du jour, le 2 avril, des commandos spéciaux équipés d’une impressionnante panoplie d’armes sophistiquées surprit le personnel de l’hôpital. Depuis deux jours, les médecins avaient informé les forces américaines que l’armée irakienne s’était retirée et que Jessica les attendait... Le docteur Anmar Ouday a raconté la scène à John Kampfner de la BBC :« C’était comme dans un film de Hollywood. Il n’y avait aucun soldat irakien, mais les forces spéciales américaines faisaient usage de leurs armes. Les scènes furent enregistrées avec une caméra à vision nocturne par un ancien assistant de Ridley Scott dans le film La Chute du faucon noir (2001). Selon Robert Scheer, du Los Angeles Times, ces images furent ensuite envoyées, pour montage, au commandement central de l’armée américaine, au Qatar, et une fois supervisées par le Pentagone, diffusées dans le monde entier. (…) Ivres de pouvoir, M. Bush et son entourage ont trompé les citoyens américains et l’opinion publique mondiale. Leurs mensonges constituent, selon le professeur Paul Krugman, « le pire scandale de l’histoire politique des Etats-Unis, pire que le Watergate, pire que l’Irangate ».Pour rappel, une guerre fut déclenchée à partir d’une fausse information. Une rumeur va plus vite qu'une information vérifiée, en 1964, deux destroyers déclarent avoir été attaqués dans le golfe du Tonkin par des torpilles nord-vietnamiennes. Aussitôt, la télévision, la presse en font une affaire nationale. Crient à l’humiliation. Réclament des représailles. Le président Lyndon B. Johnson prend prétexte de ces attaques pour lancer des bombardements de représailles contre le Nord-Vietnam. La guerre du Vietnam commençait ainsi, qui ne devait s’achever - par une défaite - qu’en 1975. On apprendra plus tard, de la bouche même des équipages des deux destroyers, que l’attaque dans le golfe du Tonkin était une pure invention..(11).Les médias occidentaux et l’avilissement des AutresPour nous rendre compte de l’autre dimension diabolique des médias occidentaux aux mains des grands lobbys et des puissants Etats occidentaux, il n’est que de souvenir du traitement médiatique des guerres du golfe (depuis vingt ans) . C’est le Pentagone qui décide de ce qui doit être diffusé ou non.L’armée française a utilisé les mêmes méthodes en Algérie, et il y avait un Service Spécial de l’information des Armées… Israël en a fait de même lors des massacres de Jénine où le courageux Jean Génet a pu restituer des morceaux de vérité sur l’atrocité de la pacification israélienneSouvenons-nous justement, de ce matraquage des médias et plus précisément du cinéma. Cela a commencé dès les années 60: il fallait donner une assise au niveau des médias, la légitimité de l’Israël biblique. Ce fut, on s’en souvient d’abord, les Dix commandements de Cecil B. de Mille et de la Metro Golwyn Meyer dont les producteurs et réalisateurs sont sionistes. . Avec le temps nous nous apercevons que rien n’était fait par hasard. La machine sioniste était en marche. En fait, l’histoire du racisme latent européen ne date pas d’hier. Souvenons-nous, à titre d’exemple, comment Lawrence d’Arabie interprété magistralement par Peter O Toole, le racé, le civilisé, le blanc aux yeux bleus, avait une aura tandis qu’Antony Queen dans le rôle d’un chef bédouin qui avait un comportement qui frisait celui de la bête avide de rapines, de bonnes chères et de luxure et qui, naturellement, ne connaissait rien à la politique.(12)Dans le même ordre, le professeur Jack Shaheen (Université Sud-Illinois) analyse dans un documentaire comment Hollywood fait preuve d’imagination pour avilir l’image de l’Arabe. Le projet de société pensé et planifié par les «maîtres du monde» passe par un conditionnement sournois qui utilise l’industrie cinématographique, de longue date, comme arme de propagande. Ce documentaire, totalement inédit, passe à la loupe un des aspects les plus calomnieux de l’histoire du cinéma et que personne n’avait jamais osé contester depuis l’époque du muet jusqu’aux grandes productions hollywoodiennes d’aujourd’hui. Le film relève la longue succession d’images dégradantes qui ont été utilisées pour représenter les Arabes au cinéma. Des bandits bédouins aux jeunes filles soumises, en passant par les cheikhs sinistres et les terroristes armés, ce documentaire jette un éclairage dévastateur sur l’origine de ces portraits stéréotypés et sur leur apparition à des moments clés de l’histoire des États-Unis, démontrant du même coup les lourdes conséquences de cette représentation aujourd’hui.(13)
Jack Shaheen montre comment, au fil des ans, la persistance de ces images a fait en sorte de banaliser les préjugés entretenus à l’égard des Arabes et de la culture arabe. «Depuis des décennies, Hollywood, c’est-à-dire le cinéma et la télévision américains, avilit et déshumanise les Arabes et les musulmans. Voilà pourquoi le drame palestinien reste entier depuis 60 ans, et pourquoi le public a consenti à l’invasion de l’Irak en 2003. Les préjugés contre eux sont antérieurs aux attentats du 11 septembre, bien que ceux-ci aient contribué à les diaboliser encore davantage.» Jack Valenti, longtemps président de la Motion Picture Association of America, disait que Hollywood et Washington ont les mêmes gènes. «Sur le Moyen-Orient, Hollywood a toujours collé aux choix politiques de Washington.» «Mais s’il est si facile de tuer, de torturer, de terroriser les Arabes, c’est que 1200 films recensés par moi les présentent soit comme des monarques lubriques, soit des voleurs, des tueurs et des menteurs, soit des terroristes sans foi ni loi, et souvent sans compétence.»(14)
Que Hollywood soit une arme de propagande massive, ce n’est pas nouveau ; Combien de westerns ont décrit les Amérindiens comme des êtres vils, impitoyables, tueurs et sans morale de gentils pionniers blancs, aucun doute la dessus, et aucun doute sur le fait que «l’Arabe» c’est le nouvel Indien. L’écrivain Alain Soral expliquait, lors d’une émission pourquoi le peuple américain était si profondément pro-israélien, et ressentait si peu de compassion pour les souffrances du peuple palestinien. Des colons fanatisés, des terres confisquées, des peuplades affamées et assoiffées, c’est le nouveau Far West...le Palestinien est juste le nouvel Amérindien avec un keffieh: à éliminer, comme dans les bons vieux westerns de John Wayne! Il n’est pas étonnant d’entendre des jeunes dire: «Je suis arabe et quand je regarde les films américains où il y a des Arabes, je me déteste!!!» (15)« Comme d’habitude, des acteurs pro-Israël font leur cinéma d’horreur, mais inexorablement la vérité finit par jaillir Ils soutiennent de manière abjecte le massacre et appellent même à l’extermination des Arabes. Tom Cruise ravit la palme du déshonneur. En effet, le play-boy de Hollywood considère, ni plus ni moins, que les Arabes «sont la source du terrorisme et n’épargnent personne». Il souhaite, sauvagement, qu’Israël «les extermine tous». Richard Gere soutient que les Arabes «sont un fardeau pour le monde». Que propose-t-il? A l’image de ses compères, il décrète «qu’il faut les exterminer!». Harrison Ford ne fait pas exception à cette faune d’acteurs au verbe terrifiant. Pour lui, «les Arabes sont plus vils que les animaux», a-t-il affirmé toute honte bue. Et de fanfaronner que «nous les juifs sommes le peuple élu de Dieu» ».« Heureusement que ces propos partiaux ne sont pas partagés par le Tout-Hollywood. Loin s’en faut. L’élégant Mel Gibson, qui passe pour être la bête noire des Juifs et des sionistes, avec son film sur Jésus, déclare: «Les Sionistes sont la source de la destruction. Je souhaite les combattre.» L’inégalable Al Pacino a liquidé Israël par cette petite phrase: «Si tu vois l’histoire d’Israël, tu sauras qui est terroriste!», assène-t-il, sec. Dustin Hoffmann, quant à lui, a prononcé une sentence sans appel contre Israël. «L’humanité a cessé d’exister à la naissance d’Israël», devait-il lâcher. George Clooney, qui n’a jamais caché son aversion pour Bush, et qui a bruyamment soutenu Obama, estime que «Bush, Sharon, Blair et Rice sont des noms que l’histoire maudira».(16)« Notre république écrivait Jospeh Pullitzer , et sa presse prendront de l’essor ou s’effondreront ensemble, écrivait Pulitzer. Une presse compétente, désintéressée, dévouée à la chose publique, intelligente, exercée à discerner le bien et ayant le courage de le faire peut préserver la morale publique sans laquelle un gouvernement populaire est une imposture et une parodie. Une presse cynique, mercenaire et démagogue finira par produire une population aussi vile qu’elle-même. Le pouvoir de façonner l’avenir de la République sera entre les mains des journalistes des générations à venir. »Pour Ignacio Ramonet, si l’on veut une presse libre objective, il faut s’organiser : "Il faut, tout simplement, créer un « cinquième pouvoir ». Un « cinquième pouvoir » qui nous permette d’opposer une force civique citoyenne à la nouvelle coalition des dominants. Un « cinquième pouvoir » dont la fonction serait de dénoncer le superpouvoir des médias, des grands groupes médiatiques, complices et diffuseurs de la globalisation libérale. Les grands groupes ne s’assument pas seulement comme pouvoir médiatique, ils constituent surtout le bras idéologique de la mondialisation, et leur fonction est de contenir les revendications populaires tout en essayant de s’emparer du pouvoir politique » (17)Le torrent de la mondialisation est en train de tout laminer, les identités, les cultures vulnérables et naturellement les religions de pays qui n’ont pas su développer les anti-corps à même de résister à ce tsunami autrement plus dévastateur. De même l’information tronquée aux antipodes de la déontologie dont parle si bien Pullitzer structure de plus en plus le champ médiatique, il faut beaucoup de discernement et une veille de tous les instants pour déjouer les pièges de la manipulation qui, certaines fois se cachent derrière un vocabulaire anodin. Il faut prendre son parti : l’information donnée ne sera jamais objective, à nous de séparer le bon grain de l’ivraie.
Chems Eddine ChitourEcole Polytechnique enp-edu.dzNotes/Références
1. Chems Eddine Chitour, La désinformation des médias occidentaux : une arme d’intoxication massive, 4 aout 20062.Ignacio Ramonet : « Le cinquième pouvoir », Le Monde Diplomatique, Octobre 20033. Ibid.4. Arash Norouzi, Ahmadinejad n’a jamais dit « Israël doit être rayé de la carte » The Mossadegh Project, janvier 2007 Contre Info 4 octobre 20075. Ibid.6. Ibid.7. Domenico Losurdo : Que se passe-t-il en Syrie ? Les événements en Syrie et la désinformation médiatique, Mondialisation.ca, 27 avril 20118. Ibid.9. Ibid.10. Chems Eddine Chitour : http://www.palestine-solidarite.org/analyses.Chems-Eddine_Chitour.270910.htm12. Chems Eddine Chitour, op.cit.13. Jack Shaheen: Comment Hollywood villifie l’image des Arabes, 30 octobre 2009
14. Ibid.15. La guerre contre Gaza vue d’Hollywood, http://www.algerie-dz.com/forums/archive/index.php/t-45407.html
17. Ignacio Ramonet, op.cit.Fabricating Terrorism III: British complicity in rendition and torture
Written by Asim Qureshi
www.cageprisoners.com
Cageprisoners releases the latest update on the report Fabricating Terrorism. This study will be presented to the UK inquiry into British complicity in rendition and torture.Fabricating Terrorism III can be downloaded here.Over the past eight years, human rights watchdogs, researchers and lawyers recorded a disturbing number of cases involving individuals whose common experiences of detention without charge, illegal transportations to other states without recourse to due process, abuse and torture has pointed to a systematic violation of international laws. The evidence directly implicates the US administration which while denying involvement in torture, partly by redefining its meaning, has admitted that it is overseeing an ‘outsourcing’ process of intelligence gathering in which terrorism suspects are being rendered or transferred for interrogation to countries experienced and cognisant of the cultural needs of the detainees.However, the role of British authorities in this programme has still to be fully revealed. On numerous occasions Government representatives have denied any involvement in the transfer of individuals (rendition) and torture. As the evidence continues to mount it has become apparent that an international chain of abuse, links both the US and UK administrations to breaches of international human rights conventions.After 9/11, under the slogan ‘War on Terror’, there were moves to prioritise national ‘security measures’ over human rights and civil liberties with the ratification of legislation such as the Patriot Act in the USA. Additionally, international alliances were forged involving countries which ranged from the expected, to the startling. A picture of systematic cooperation between the West, Eastern Europe, Asian sub-continent and the Middle East emerged which would allow terrorism suspects to be ‘fast-tracked’ and undergo a variety of illegal interrogation techniques, in order to crush the threat of global terrorism. Evidence is emerging that in waging this war, fabricated accounts of terrorist acts produced through forced or coerced confessions have been used to justify a whole raft of anti-terror legislation, and the illegal actions which are described in this report.The Cageprisoners’ report entitled ‘Fabricating Terrorism III: British Complicity in Renditions and Torture’ is an update of the previous reports Fabricating Terrorism and Fabricating Terrorism II. The original report was compiled using evidence ranging from the testimonies of detainees, existing interviews with officials in the security services, and research.The updated reports focus on the British Government which sees itself as a leader in the field of human rights, in recent years ratifying the Optional Protocol to the UN Convention Against Torture and Other Cruel, Inhuman or Degrading Treatment or Punishment (OPCAT) in 2003, questioning whether its commitment to human rights is as strong as its commitment to the USA, and in the process challenging official government denials in regard to rendition and torture.One of the key features of Fabricating Terrorism III, is the case of Farid Hilali. The case demonstrates that the UK security/intelligence officials were complicit in the rendition and torture of individuals as early as two years prior to 9/11. This fact suggests that the unlawful activities of the UK authorities are systematic, rather than rare abuses.Below there are 31 case studies mostly detailing the experiences of British citizens and British residents granted asylum which illustrate the manner in which they have passed through a subterranean system of kidnappings, being ghosted to ‘black sites’ and suffering false imprisonment, abuse and torture during the process. Due to the constraints of space and time these examples represent a much larger number of cases, often undocumented. They illustrate issues of illegality that stem from current British policy on detentions in the ‘War on Terror’ a term itself abandoned but which remains a de facto reality. The aim of this report is to illuminate a path along which all the other detentions are discovered so that the true extent of British involvement in such practices can be highlighted.
http://www.cageprisoners.com/our-work/reports/item/1063-fabricating-terrorism-iii-british-complicity-in-rendition-and-tortureMore Zionist lies about Sheykh Mujahid Usama Bin Laden
« The Sheykh Ussama Ibn Awad Ibn Laden died from renal and pulmonary infection the 14 December 2001. He has nothing to do with '9/11' or even 'Al Qaeda' which is a Zionist data base... After 9/11, he blamed publicly Israel for the operations. »Picture of Usama Bin Laden taken ‘Picture’ of alleged Usama Bin Laden allegedly15 years earlier (1996) killed by US in Pakistan a week ago (April 2011)Addressing at the White House on 1st May 2011, US President Barack Hussein Obama announced that Usama Bin Laden was killed by US forces in Pakistan and said that « Justice has been done ». Bin Laden was on the US (and certainly not the world’s) most wanted list because he was held responsible for a string of attacks, including the 1998 bombings of American embassies in Kenya and Tanzania, the bombing of the warship USS Cole in Yemen and the attack on the WTC and the Pentagon on 9/11. While no evidence was ever produced that he had planned and ordered his ‘army’ to carry out those attacks, there is clear evidence that George Bush and Tony Blair had ordered the attacks against and the occupation of Afghanistan and Iraq killing hundreds of thousands of Afghans and Iraqis. Thousands of American experts and analysts have repeatedly said that Bin Ladin could never have carried out 9/11.Without any form of investigation, Usama Bin Laden was immediately blamed for the 9/11 attacks by the Jewish-owned West European media. But no shred of evidence was ever produced. Soon after 9/11, Bin Laden was interviewed by the Pakistani newspaper Ummat when he replied :« I have already said that I am not involved in the 11 September attacks in the United States. As a Muslim, I try my best to avoid telling a lie. I had no knowledge of these attacks, nor do I consider the killing of innocent women, children and other humans as an appreciable act. Islam strictly forbids causing harm to innocent women, children and other people. Such a practice is forbidden even in the course of a battle. ».He went on to say :« In the same way, whether it is President Bush or any other U.S. President, they cannot bring Israel to justice for its human rights abuses or to hold it accountable for such crimes. What is this? Is it not that there exists a government within the government in the United Sates? That secret government must be asked as to who carried out the attacks. [..] I have already said that we are not hostile to the United States. We are against the [U.S. Government] system, which makes other nations slaves of the United States, or forces them to mortgage their political and economic freedom. This system is totally in the control of the American Jews, whose first priority is Israel, not the United States. It is clear that the American people are themselves the slaves of the Jews and are forced to live according to the principles and laws laid down by them. So the punishment should reach Israel. In fact, it is Israel, which is giving a blood bath to innocent Muslims and the U.S. is not uttering a single word. »At the time, Usama Bin Laden was suffering from renal and pulmonary disease for which he even had treatment in a Dubai hospital (ref. Figaro; also quoted by Prof. Michel Chossudovsky) and from which disease he reportedly died on 14th December 2001. His alleged dead picture splashed around the world on 1st May 2011, allegedly killed by US occupiers in Pakistan, is clearly a photoshopped picture of a real picture of Usama Bin Laden taken around 1996, that is, 15 years earlier. The lower half of Bin Laden’s face on the 1996 picture has clearly been pasted on the face of the dead body with the lips blackened, the upper teeth whitened and parts of the white beard blackened with the edges clearly photoshopped.The warmongers and Muslim haters may be rejoicing at the announcement that Usama Bin Laden has been allegedly murdered just like many rejoiced (including the 5 dancing Israelis) when the windowless missile planes, with no markings of American Airlines on them, hit the WTC on 9/11 and the mysterious unseen plane without debris hit the Pentagon on the same day murdering thousands, when, in reality, Usama Bin Laden has been dead for nearly 10 years. Unlike the West Europeans, he never conducted any terrorist act against any country. In fact, he was an ally of the Americans and, like other mujahideen (freedom fighters) fighting against the Soviet occupation of Afghanistan, he was on the payroll of the CIA. This list was called Al Qaeda (the Base). Unlike the Democratic and Republican organisations, Al Qaeda does not exist. But the term has been used for a decade by the European West merely for propaganda purposes. Just like the alleged inferiority of the brain of a black person to justify the enslavement of Blacks, the alleged organisation Al Qaeda is a West European Zionist lie straight from the Tavistok Institute for Mind Control. In his article « Killing the alibi », 2 May 2011, Marwan Bishara of Al Jazeera said : « Al-Qaeda's bin Laden has provided the Bush administration with the excuse to launch its disastrous and costly wars in the greater Middle East. » The overwhelming evidence for and the sheer sophistication of the 9/11 operation point to the fact that it was an inside job as confirmed by numerous authors and engineers. But the Zionist-controlled European media is complicit. They equally previously showed forged pictures of Bin Laden. Surely, it would not have taken the sophisticated Americans with so many spy military satellites and their other NATO partners, not to mention the help they receive from the Pakistani traitor regimes, nearly 10 years to find him and judge him for his alleged crimes. But there is no evidence that he committed any crimes. So, he had to be ‘killed’ rather than tried in any case, and his alleged ‘dead body’ conveniently disposed of, allegedly « buried at sea » because Saudi Arabia allegedly « refused to take the body ». The US claim that the killing just outside the Pakistani capital took place a week ago but no one knew about it, not even the Pakistani authorities. But when the Pakistani government was informed that US troops had ‘killed’ Usama Bin Laden on Pakistani soil a week ago, they allegedly « welcomed » it. The Zionists are selling, but only fools will buy!Readers are reminded that video footage exists of a top CIA official confirming that they killed Usama Bin Laden in a bombing raid back in December 2001. Madeleine Albright said they would take Bin Laden “from her freezer” for the coming of the second term of George W. Bush. Before her assassination, in an interview given to David Frost on Al Jazeera, Benazir Bhutto said that Omar Sheikh had murdered Usama Bin Laden, which part of her reply was removed on the BBC. In another interview given by Iranian President Mahmood Ahmadinejad on American ABC News, the President was asked if Bin Laden was in Tehran to which he replied that he heard that Bin Laden was in Washington as he was a « previous partner of Mr Bush ».The official announcement of the alleged killing of Bin Laden in April 2011, supported by clearly forged pictures, was just a question of timing. The American presidential elections are coming up and Obama is seeking re-lection. Also, in flagrant NATO contravention of the UN unjustified no-fly zone imposed over Libya allegedly to protect civilians and for necessary measures to be taken if the no-fly zone is breached by the Libyans, without any Libyan fighter taking off, the NATO attackers have been bombing Libya’s infrastructure, killing more civilians and targeting the residences of Muammar Gadhafi and his family to assassinate them. Remember, the Gadhafi family know how they financed the election of Nicholas Sarkozy of France, and, with the help of Nelson Mandela, the numerous deals they signed with the European West, including their contacts with the British Royals. The latest assassination victims were reported to be Gadhafi’s youngest son and his three grandchildren when NATO bombed their residence on 30th April 2011. This is creating an international uproar with condemnation from every direction, while Nelson Mandela is nowhere to be heard. Suddenly, less than two days later, the alleged killing of Usama Bin Laden (a week earlier) is announced by US President Barack H. Obama in a clear attempt to deviate attention. Also, this may well be a ploy to work out an exit strategy from Afghanistan as, in spite of its terror campaign for 10 years, NATO is losing in Afghanistan. Usama Bin Laden has been the propaganda lynch pin to justify their terror in Afghanistan and elsewhere. The Arab world is in turmoil. The US-backed dictators are falling one by one. They have to forge new alliances, with arms and violence as usual, with any new Arab regime. The Palestinians are unifying themselves to better counter the Zionist threat and occupation of their country for over half a century. Supported by fabricated pictures, the sudden announcement of the killing in April 2011 of an already dead man (10 years earlier) in the name of Usama Bin Laden whose name has been kept alive by the Zionist media must be looked at in this context.M Rafic SoormallyLondon2 May 2011Wikisrael confirmed that Israel is prepared to launch a “nuclear hellstorm” against the United States and United Kingdom in the event that OBL was killed or captured !
Chicago delenda est! Rahm the Bomb takes aim!
Foreword“Carthago delenda est!” (Carthage must be destroyed!) was the political mantra of the Roman statesman Cato. His wish was fulfilled by the Third Punic War; in 146 B.C. the Roman army took the Libyan city, slew or enslaved the inhabitants and destroyed the buildings. As a final touch they salted the earth, in a 2,000-year-anticipation of existential warfare, as practiced by the Anglo-Judeo Axis (AJAX) against the “Axis of Evil” (EVAX). Tacitus records in his Agricola, that a conquered Celtic chieftain, asked how he liked Roman peace, replied bitterly, “Solitudinem faciunt, et pacem vocant.” (They make a wasteland, and they call it peace.)By Captain Eric H. May, Ghost Troop COHOUSTON, 5/3/11, 2:23 p.m. – The more I scout, the worse things look for the Windy City. Late Mayday, after Obama said that Osama was dead, I posted OBL death means “nuclear hellstorm” vows KSM, which evaluated the prospects of Chicago being nuked. A month earlier I posted Nuke Coded 329211 a Real Threat, based on FBI claims that Phoenix City (another name for Chi-town) was in danger of a nuclear attack.It isn’t surprising that the Feds have designated Sears Tower, zip code 60606, a top terror target since 9/11. After all, it’s the last remaining 110-story skyscraper left standing; the other two were WTC 1 and WTC 2.Chicago’s Sears Tower and other iconic buildings in Seattle, Dallas and Los Angeles still top al Qaeda’s target list in the U.S., according to the top U.S. intelligence official.
“Their intentions are mass casualties larger than 9/11 inside the United States,” Director of National Intelligence Mike McConnell said in an interview with the D.C. radio station WTOP. (ABC, 7/20/2007 / 7227)Nor is it surprising that yesterday Chicago’s Mossad Mayor-to-be Rahm Emanuel, the son of a Jewish Irgun terrorist, named Garry McCarthy, Giuliani’s right-hand man on 9/11, to be his top cop. McCarthy’s foremost priority will be to aid and abet 9/11-2B, the Ghost Troop code-name for the next 9/11. The announcement was clearly choreographed with the White House, coming amid scenes of Pavlovian patriotism.The spell will not last long, and a May false flag is in keeping with the timetable. At the end of the month Benjamin Netanyahu, who was nearby for the US 9/11 and the UK 7/7 operations, will visit Obama, to whom he made a congratulatory call yesterday. In mid-May National Level Exercise, 2011 (NLE 11) will be running in the Chicago area, perfect cover for a staged terror attack.The present is perilous, too. Today is the 113th birthday of Golda Meir (1898 – 1978), former Prime Minister of Israel. It’s the start of the retrial of former Governor Rod Blagojevich, on corruption charges, which may be a signal for the initiation of an operation. Finally, it’s the fifth anniversary of secretive NLE-06, in which a massive police, military and Homeland Security force was operating under the war-game scenario of a nuclear bomb destroying an unspecified skyscraper. In that case the sentencing of Zacarias Moussaoui set up a storyline eerily like the today’s: An evil Arab Al-Qaeda 9/11 terrorist has been brought to justice, and the public has been programmed to expect and accept a revenge attack.It was my honor to instigate a rebellion of military and police officers in what we code-named the Mayday Mission in 2006. The Chicago internet and activist communities were well-engaged in cyber-scirmishing with the traitors Richard Daley, Rod Blagojevich and Michael Chertoff when Ghost Troop joined in what came to be a blueprint for defensive infowar operations.Given the gravity of the times, I beg that perceptive patriots read and relay the article below, which is about the averted Chicago attack. The documentation is indisputable, the better part of it coming from the conspirators themselves. It is my belief that the just defenders of good will prevail over the unjust aggressors of evil; and it is my prayer that my evidence will be useful to an established court — or if necessary a revolutionary tribunal. In my eight-year mission of conscience I have lived to provide a chronicle, and I am dying to prove it correct.+ + +Chicago Cops Dodge Blagojevich/Sears Tower Investigation(Originally published by The Lone Star Iconoclast, 12/23/2008)Major William B. Fox a USMC veteran and Harvard graduate, is the publisher of America First Books, which features the Captain May’s Index, He is also the Ghost Troop Executive Officer.A Chicago Police Department official, who refused to be identified by name, stated that city law enforcement would avoid investigating allegations against embattled Illinois Governor Rod Blagojevich and Mayor Richard M. Daley.Former Army intelligence officer Capt. Eric H. May, military/political editor of the Lone Star Iconoclast, recently repeated his charge that the governor and mayor were co-conspirators in a May 2-4, 2006 attempt to sabotage Chicago’s Sears Tower, the 110-story building that 9/11 Twin Towers owner “Lucky” Larry Silverstein bought on 3/11/04, the same day as the Madrid, Spain railway bombings.Even with recent revelations of widespread corruption and conspiracy by Illinois and Chicago officials, the former NBC editorial writer’s allegations would seem outlandish – were they not backed up by a document trail connecting everyone from top government officials to media mainstays, and even active-duty military intelligence. All of them coalesced into an informal alliance against the Illinois governor, the Chicago mayor and HomeSec director. Blagojevich, Daley and Chertoff were the trio who set up exercises set to simulate the collapse of an unnamed downtown Chicago skyscraper.The documents tell the tale.On April 26, 2006, advised of a possible attack by inside sources, May put in calls to Illinois National Guard Public Affairs Officer Col. Tim Franklin and Chicago Police Public Information Officer Laura Kubiak. Both confirmed the existence of terror exercises rehearsing the demolition of Sears Tower. Alarmed, May issued RED ALERT: “CHICAGO 911″ CONFIRMED, which was quickly posted worldwide.The next day, April 27, the Illinois governor’s office issued a press release confirming the just-exposed exercise, revealing that it involved up to 2,000 participants, and had been in the works – unannounced – for seven months.Shortly afterwards, May wrote Blagojevich directly. copying contacts in the Defense and State Departments, and stating his conviction that there was a treasonous plot afoot.After two days of silence from the governor’s office, May began to give interviews, expressing his doubts about Blagojevich and Daley. The Chicago mayor was curiously absent from the city at the time on a first-ever visit to Israel, along with Israeli intelligence. The Edge, hosted by radio journalist Daniel Ott, spread word about the suspicious exercise throughout the Midwest.It may seem inconceivable that Chicago police would still shy away from investigating or even discussing the possibility of an official conspiracy, but May isn’t surprised.“We should remember just how dangerous government can be,” he said, “every great American since the Founding Fathers has agreed on that point. No one should be surprised that ‘Blago’ and company are part of a conspiracy. It wasn’t so long ago that Illinois officials conspired with Al Capone. The Chicago cops stood by and played dumb then, too.”Decorated Vietnam combat veteran Merlin Lee Neadow, who was part of what has since come to be called the Mayday Mission, is even harsher with Windy City law enforcement:“They’re a disgrace,” the former infantryman said, “they know that we did their job while they hid back in 2006, and they’re still hiding. If it hadn’t been for us Internet infowarriors, Chicago would have had a terror attack for sure.”+ + +Major Fox’s Footnotes:- Transcript of the April 29, 2006 interview with Daniel Ott of The Edge Radio, which describes events leading up to the May 2-4, 2006 Sears Tower alert period.
- Transcript of the July 17, 2006 third hour interview with Frank Whalen of Frankly Speaking Radio, which provides a retrospective look at Ghost Troop’s historic defenses of Sears Tower and Texas City.
http://www.veteranstoday.com/2011/05/03/cpt-may-chicago-delenda-est-rahm-the-bomb-takes-aim/2 comments:
- Salam aleykom wa rahmatollah,
Est-il possible de contacter par email l'auteur de ce blog ? Si oui, où puis-je le contacter ?
BarakAllahou fik - 7:41 AM
- Abu-Suleyman said...
- desertman23@yahoo.fr
- 8:27 AM
Le CPI publie le compte rendu des termes de l’accord de réconciliation palestinienne
CPILe Centre Palestinien d’Information a obtenu le texte du compte-rendu de l’accord de réconciliation palestinienne, qui a été paraphé mercredi soir lors d’une réunion tenue au Caire sous le patronage égyptien entre les mouvements du Hamas et du Fatah.La réunion a abouti à une réconciliation palestinienne et des termes d’accord « complets », et il est prévu qu’il soit signé mercredi et jeudi prochains. L’ensemble des factions palestiniennes se rendront au Caire pour signer l’accord dans sa forme définitive, Voici le compte-rendu des termes de l’accord :
Début du texteSous le patronage de l’Egypte, les mouvements du Fatah et du Hamas se sont rencontrés au Caire le 27 avril 2011, pour discuter des questions liées à la fin de la division et la réalisation de la réconciliation, en particulier les observations de l’accord national palestinien en 2009.Les deux côtés ont convenu que les arrangements qui ont été trouvés concernant ces observations pendant les pourparlers doivent être respectés dans l’application de l’accord national de réconciliation palestinienne.Ces ententes sur lesquelles ont convenu les mouvements du Hamas et du Fatah se définissent ainsi :
1 - Les électionsa) La commission électoraleLes deux parties, Fatah et Hamas se sont accordés sur la nomination des membres de la commission électorale centrale, en accord avec les factions palestiniennes, pour que le président palestinien décrète la formation de cette commission.b) Tribunal électoralLes deux parties, Fatah et Hamas ont convenu la nomination d’au plus 12 juges pour composer le tribunal électoral, et le président palestinien prendra les mesures juridiques nécessaires pour sa formation, en accord avec les factions palestiniennes.c) Le calendrier des électionsLes élections législatives, présidentielles et du Conseil national palestinien se dérouleront en même temps, dans un an à partir de la signature de l’accord national, par les factions et forces palestiniennes.
2 – L’Organisation pour la Libération de la Palestine (OLP)Les deux mouvements du Fatah et Hamas se sont accordés sur le fait que les tâches et les décisions du cadre directionnel provisoire ne sont pas annulatives, pour celles qui ne sont pas incompatibles avec les pouvoirs du Comité exécutif de l’OLP.3 – La sécuritéLa formation du haut comité de sécurité décrété par le président palestinien et composé d’officiers expérimentés d’un commun accord.4 – Le gouvernementa) Formation du gouvernementLes mouvements du Fatah et du Hamas se sont accordés sur la formation d’un gouvernement palestinien et la nomination d’un Premier ministre et des ministres d’un commun accord.b) Missions du gouvernement1. Préparation des élections présidentielles, législatives et celles du Conseil national palestinien2. Superviser la résolution des questions de la réconciliation palestinienne interne résultant de l’état de division.3. Suivi de la reconstruction de la bande de Gaza et mettre fin au siège.4. Suivi de la mise en œuvre des dispositions de l’accord national palestinien.5. Aborder les questions civiles et les problèmes administratifs résultant de la division.6. Unification des institutions de l’Autorité nationale en Cisjordanie, la bande de Gaza, et Jérusalem7. Régularisation de la situation des associations et institutions locales et de bienfaisance.5 – Le Conseil législatifLes deux parties ont convenu d’une activation du Conseil législatif palestinien selon la loi fondamentale.Bin Laden Hoax to Expand War
Globalist think-tanks are already building a case against Pakistan"Osama's mansion:" Looking more like an LA crack house, it is more
likely that it was a CIA building hosting an "exercise" that went
"live" at the cost of multiple, unsuspecting lives. Of course, this is
just as credible as government claims which are based on evidence
either photoshopped, burned to the ground or at the bottom of the sea.Tony Cartalucci,Bangkok, Thailand May 3, 2011 - Foundation for the Defense of Democracy (FDD) scribe and all around intellectually dishonest propagandist, Bill Roggio of the "Long War Journal," has dedicated his life to perpetuating the entirely fake "War on Terror," abandoning all objectivity with the very name of his now officially government funded, Neo-Conservative establishment affiliated blog. The term "Long War" of course is a throwback to the Bush era and constant reassurances by the president that indeed the "War on Terror" will be endless.
FDD and their doppelganger organization Foreign Policy Initiative - essentially the reincarnation of the Project for a New American Century (PNAC) - were amongst the first in the wake of Obama's announcement to begin implicating Pakistan for harboring Bin Laden leading up to his death. These calls have only intensified.
Roggio's recent article, "Pakistani complicity in sheltering Osama bin Laden is evident" lays out what appears to be a convincing argument that not only was Pakistan aware of Bin Laden's presence in the city of Abbotabad, the center of Pakistan's military and intelligence community, but were complicit in providing him with sanctuary. Roggio is quick to remind readers of Pakistan's "vast links to terrorist groups."
Despite arguing that Pakistan was knowingly harboring the most notorious fugitive in human history, Roggio suggests that the US kept the operation a complete secret from Pakistani intelligence until the operation itself was underway - and even then - the US did not reveal the location of the operation because of a supposed lack of trust. Unfettered, Roggio skips past this lapse of logic either out of his own lack of imagination or his utter contempt for his readership. Of course, if Osama Bin Laden was actually in Abbotabad, and Pakistan was providing him sanctuary, wouldn't the compound itself be under constant watch? At the very least, after the operation was announced to Pakistani officials, wouldn't they already know the exact location?
Roggio's poorly contrived narrative, like the entire Bin Laden hoax itself, along with FDD and FPI's entire existence is not meant to advance our understanding of the world but rather advance the agenda of the corporate-financier interests that drive these nefarious organizations. In this case, Pakistan stands as an obstacle on the war path that begins in the Middle East with the engineered, US-funded "Arab Spring" and stabs outward through Eastern Europe, Central Asia and as far as Moscow and Beijing.
Tensions in Pakistan have been rising dramatically as of late. Open calls from corporate-financier funded think-tanks have been made to literally carve Pakistan into smaller states via a US-funded insurrection in the province of Baluchistan. This is in direct response to Pakistan's growing relationship with China and its increasing defiance against serving American interests in the region.
Globalist scribe Selig Harrison of the Soros funded Center for International Policy has published two pieces regarding the overarching importance of Pakistan in a broader geopolitical context and ways to bring about favorable "change." Harrison's February 2011 piece, "Free Baluchistan," in name alone indicates yet another "freedom movement" contrived and fueled to give a favorable outcome to his corporate-financier patrons. He explicitly calls to "aid the 6 million Baluch insurgents fighting for independence from Pakistan in the face of growing ISI repression." He continues by explaining the various merits of such meddling by stating, "Pakistan has given China a base at Gwadar in the heart of Baluch territory. So an independent Baluchistan would serve U.S. strategic interests in addition to the immediate goal of countering Islamist forces."
Harrison would follow up his call to carve up Pakistan by addressing the issue of Chinese-Pakistani relations in a March 2011 piece titled, "The Chinese Cozy Up to the Pakistanis." He begins by stating, "China’s expanding reach is a natural and acceptable accompaniment of its growing power—but only up to a point. " He then reiterates his call for extraterritorial meddling in Pakistan by saying, "to counter what China is doing in Pakistan, the United States should play hardball by supporting the movement for an independent Baluchistan along the Arabian Sea and working with Baluch insurgents to oust the Chinese from their budding naval base at Gwadar. Beijing wants its inroads into Gilgit and Baltistan to be the first step on its way to an Arabian Sea outlet at Gwadar."
Considering that Baluchi rebels are already being funded and armed to wage war inside of Iran, it is more than likely similar aid is being rendered to them to confront the ISI and Pakistan's government. After a recent show of defiance by Pakistan calling on the US to halt all drone operations within its borders, the CIA responded with multiple attacks, the latest of which killed at least 22, including woman and possibly children, seemingly just to spite and incense this reassertion of national sovereignty.
Now, finding "Osama Bin Laden" in the heart of Pakistan's intelligence and military community serves as an overt threat to Pakistan, with cheerleaders like Roggio already waving the accusing finger particularly at the ISI and leaving it for now, to our and Pakistani officials' imaginations as to what the next logical course of action will be.
Pakistan is faced with two choices. Remain complicit with the West as it sets out to dominate the planet to Pakistan's own detriment, or call the United States' bluff - a bluff they have no way of making good on. Life is going to be miserable in Pakistan for the foreseeable future no matter what decision they make as they serve as a point of convergence for the West's designs on Iran, China, and Russia.
Concurrently, while Washington poses as India's ally, the sole purpose of this relationship is to manage the growth of competition in both China and across the entirety of Central and South Asia - including India. Perhaps India as well has been getting cold feet, unwilling to play its part against Pakistan and China, necessitating another convenient precision release from Wikileaks targeting the Indian government for rampant corruption - which in turn has generated an "anti-corruption movement."
While India seems to hope the announcement of Bin Laden's latest death will finally give America the excuse to make a graceful exit from the region, the warmongers who started and perpetuated the war, including FDD, FPI, and propagandists like Bill Roggio suggest it will only serve as an impetus to stay longer and expand operations further. Perhaps now would be a good time for India, Pakistan and China together to abandon this strategy of tension that ultimately serves none of their best interests and eject the West once and for all from their borders and the region as a whole. At the very least, it is most certainly time for individuals to claim back their personal and national sovereignty from a ruling elite that has clearly lost its mind.
http://www.activistpost.com/2011/05/bin-laden-hoax-to-expand-war.htmlThe 9/11 Cover Up - The Destruction of the Steel Evidence
By Chris Bollyn
www.bollyn.com
Updated - May 5, 2011
(Added material on Olmert connection to Eisenberg and Zionist terror groups)For more than three months, structural steel from the World Trade Center has been and continues to be cut up and sold for scrap. Crucial evidence that could answer many questions about high-rise building design practices and performance under fire conditions is on the slow boat to China, perhaps never to be seen again in America until you buy your next car. … The destruction and removal of evidence must stop immediately.
- Bill Manning, “Selling Out the Investigation”, Fire Engineering, January 2002
My opinion is, based on the videotapes, that after the airplanes hit the World Trade Center there were some explosive devices inside the buildings that caused the towers to collapse…It would be difficult for something from the plane to trigger an event like that.
- Van Romero, explosion expert, “Explosives Planted In Towers, N.M. Tech Expert Says”, Albuquerque Journal, 11 September 2001
The explosive demolitions of the Twin Towers pulverized all 220 concrete floors leaving nothing but steel and dust. The dust contained large amounts of molten iron and a sophisticated form of thermite made using nanotechnology. Thermite creates molten iron when it reacts.
"The concrete was literally pulverized; all you're left with is steel and dust," said Robert Kelman of Hugo Neu about the rubble of the World Trade Center. Because the remaining steel could reveal how the Twin Towers were destroyed, the architects of terror had set up a secure network to destroy this crucial evidence before it could be examined.A DECADE OF DECEPTION AND WAR
The terror atrocity of 9/11 is a wicked criminal deception that is not meant to be solved, which is why sincere efforts to solve the crime, like mine, encounter such vicious opposition. 9/11 is a textbook example of an elaborate criminal deceit known as "false-flag terrorism" in which the perpetrators designed the crime and spent years preparing the atrocity with the intention that a targeted group, in this case Osama Bin Laden and his nebulous band of Islamic fighters, Al Qaida, would be wrongly blamed. In an act of false-flag terrorism, placing the blame on the targeted entity is the primary motive for the crime. For an act of false-flag terrorism to succeed it is essential that crucial evidence be removed and destroyed to protect the fraud, and the criminals behind it, from being exposed. The destruction of the evidence and the promotion of the deception are intrinsic parts of the crime. The people behind the destruction of the 9/11 evidence are equal partners in crime along with the terrorists who planned and executed the attacks.The main purpose of the 9/11 terror spectacle was to shock and scare the nation to sway public opinion to support the preplanned Zionist fraud known as the "War on Terror" and the U.S.-led invasion and occupation of Afghanistan. In the aftermath of the terror atrocity the unproven assertion that Al Qaida was behind the attacks became political dogma, the unchallengeable "party line" of both parties – and the controlled press. Although there were clearly a number of serious problems with the explanation that Al Qaida was behind the attacks, such as the unexplained explosive demolitions of the three towers at the World Trade Center, these issues were never discussed in the mainstream media. By ignoring the many unanswered questions about 9/11 the masters of the controlled media sought to marginalize those who pointed out the glaring problems with the “politically correct” explanation that blamed Osama Bin Laden and Al Qaida.
SHOCK AND AWE
The real masterminds of 9/11 designed the attacks to be a shocking spectacle of terror that would profoundly affect the American psyche and change the general perception of the Middle East. In order to scare the public and subjugate reason to fear, the architects of terror employed the psychological tactic of war known as “shock and awe.” The explosions that accompanied the aircraft crashing into the towers and the apocalyptic scenes of the buildings' collapses were meant to create frightening images of “Islamic terrorism” to be seared into the consciousness of every American.
The 9/11 attacks employed a tactic of psychological warfare known as "Shock and Awe."
The attacks had to be seen as being the work of Arab Muslim terrorists in order for the terror deception to succeed and achieve the desired effect on public opinion. It was essential that the blame be put on the targeted scapegoat as quickly as possible to preclude any serious doubts or questions being raised about who was behind the atrocity. Getting the interpretation desired by the terror masterminds to the global public required having “terrorism experts" such as Ehud Barak, the Israeli commando leader-cum-prime minister, ready in a BBC television studio in London immediately after the attacks to present a plausible explanation blaming Osama Bin Laden and Al Qaida - and calling for U.S. intervention in Afghanistan. The Israeli military chief's interpretation, the first to accuse Osama Bin Laden, was bolstered by bits of incriminating evidence such as the pristine passport of an alleged Arab hijacker “found” near the rubble of the World Trade Center and a terrorist handbook on how to hijack airplanes supposedly left behind in one of the terrorists’ rental cars.
Although the government collected all the evidence from the 9/11 crime scenes, including confiscated video tapes, black boxes, pieces of the aircraft, and human remains, it has never presented any evidence to identify the aircraft or support its assertion that Al Qaida was responsible for the attacks. It was, therefore, based on nothing more than fabricated evidence, but with the controlled media and public opinion solidly behind him, that President George W. Bush invaded Afghanistan in October 2001.
If the government had real evidence that would conclusively prove its case for waging war, why has it not presented the evidence in a federal court after 10 years? The only logical explanation for this failure is that the government does not have any solid evidence to support its allegations.
If the attacks were truly carried out by Osama Bin Laden and Al Qaida there would be no reason to hide any of the evidence because it should serve to corroborate and confirm the official version. If, on the other hand, 9/11 was a false-flag terror deception it would be absolutely imperative for the perpetrators to confiscate and destroy any evidence that could disprove their interpretation of events and expose their fraud.
This is exactly what happened when, for example, agents of the Federal Bureau of Investigation (FBI) confiscated video recordings from privately-owned cameras overlooking the Pentagon. These video tapes have never been shown to the public. Likewise, the FBI collected many numbered aircraft parts which could identify the specific plane they came from, yet none of these parts has ever been presented to support the official version. The failure of the government to use the evidence in its possession to prove its version suggests that the aircraft used in the 9/11 attacks were not the planes that are said to have been involved.
Why has the FBI not presented the numbered parts from this engine that would identify the specific aircraft it came from?
Understanding that 9/11 is an act of false-flag terrorism is the first step in comprehending the nature of the crime and identifying the real perpetrators. This is not an easy task because it requires thinking counter-intuitively about the crime and looking at it from a completely different angle than how it has been explained by the government and controlled media. This is very difficult for people who have a great deal of trust invested in what the government and media say. It also means understanding that the criminal cover up and destruction of evidence continued long after the attacks.
Finding those responsible for the destruction of the evidence requires investigating a most unlikely set of suspects, including current and former officials of the U.S. government, law enforcement, and military, and ascribing to them criminal behavior quite unlike what one would expect of such people. This means recognizing that the highest officials in the Department of Justice, for example, whose obligation it was to investigate the crime and prosecute those responsible, actually oversaw the confiscation and destruction of crucial evidence.
A proper criminal investigation has to begin with and proceed from the evidence. Any inquiry that does not examine and consider all the evidence is not an investigation, but a fraud. Rather than a federal investigation of 9/11, there was a "non-investigation" that allowed crucial evidence, such as the structural steel from the World Trade Center, to be destroyed before it could be examined. Instead of solving the crime and bringing those responsible to justice, people in positions of power participated in a criminal conspiracy to destroy the evidence and obstruct justice.
One of the clearest indications that 9/11 was an act of false-flag terrorism is that during the ten years after the attacks not a single victim's lawsuit has gone to trial, although peripheral “terrorist” cases that did not require proving the official version have been tried. Likewise, although the government claims to have Khalid Sheikh Mohammed, the alleged "Mastermind of 9/11", in detention, in April 2011 the Obama administration abruptly reneged on its promise to try the 9/11 suspects in an open court and announced that the accused terrorists would be processed in a closed military tribunal in Guantanamo, Cuba.
If the government had evidence that could prove the veracity of its charges, why has it obstructed justice and refused to let a single 9/11 lawsuit go to trial? For years after the attacks government officials defended the concealment of the evidence saying that pending lawsuits required such secrecy, but after ten years there still has not been a trial to determine who was really responsible for the attacks and there is scant hope there ever will be.
Alvin K. Hellerstein, the federal judge in Manhattan who has overseen the 9/11 litigation, has effectively blocked any trial for the relatives that would address the question of culpability for the terror attacks that changed America – and the world. In a judicial war of attrition against the families of the 9/11 victims, all of the families, with only one exception, were pushed into accepting out-of-court settlements, which prevent them from being part of any further litigation. The family of 9/11 victim Mark Bavis is the last family standing of the nearly 100 families that chose to litigate to determine who is responsible for 9/11 rather than accept the government payout. Judge Hellerstein has stated that he intends to severely limit the time allowed for the Bavis family lawyers to only 50 hours, a most unusual and arbitrary limit to be imposed on a trial of such importance.
THE INVASION OF AFGHANISTAN
Let us never tolerate outrageous conspiracy theories concerning the attacks of September the 11th; malicious lies that attempt to shift the blame away from the terrorists, themselves, away from the guilty.
- George W. Bush, at the United Nations, 11 November 2001
The "guilty", according to the U.S. government: A U.S. "Psy-Ops" pamphlet from Afghanistan. Similar psychological operations blaming Osama Bin Laden for 9/11 and pushing fear over reason were carried out on the U.S. population.
The Bush administration's explanation that Osama Bin Laden and Al Qaida were responsible for the 9/11 atrocity led directly to the U.S. invasion of Afghanistan on 7 October 2001. The invasion was authorized by a joint resolution of the U.S. Congress on 14 September 2001, opposed by only one representative. The war resolution, known as "The Authorization for Use of Military Force Against Terrorists", granted President Bush the authority to use all "necessary and appropriate force" against those whom he determined "planned, authorized, committed or aided" the attacks, or who harbored said persons or groups. Although the U.S. has been at war in Afghanistan since October 2001, it has never actually been proven that Al Qaida was responsible for the attacks.
The controlled media and government officials who protected and promoted the unproven version that Al Qaida carried out the attacks are all part of the 9/11 deception. Cognizant that the government and media were deceiving the public about what really happened on 9/11, I pursued my quest to identify the real perpetrators of the terror spectacle that brought us the "War on Terror" – and a decade of deception and war.
DESTROYING THE EVIDENCE
According to the U.S. indictment against the alleged terrorists, there were 2,976 "murder victims" on 9/11, of whom about 93 percent were murdered at the World Trade Center. This includes the 147 people said to have been on the two airliners that struck the buildings plus the 2,605 victims trapped in the towers when they were demolished. This makes the demolition of the Twin Towers the largest case of mass murder in U.S. history, but that's not how it was handled by the authorities of the federal government or New York City.
What is most appalling about the 9/11 case is how the most crucial evidence from the crime scene was confiscated and destroyed before it could be properly examined. While it was quite clear to many people (and explosion experts like Van Romero) that the steel-framed Twin Towers did not simply collapse due to burning jet fuel, this unproven and most unlikely explanation was accepted without question by the officials responsible for the criminal investigation. While the Federal Bureau of Investigation was supposedly investigating the crime, it was actually allowing the steel from the World Trade Center to be cut up into small pieces and exported to Asian smelters – before it could be examined.
The officials who oversaw the investigation at the World Trade Center certainly knew it was wrong to dispose of evidence from the crime scene before it had been properly examined. The fact that the highest officials at the Department of Justice and the FBI allowed the structural steel to be destroyed without been examined indicates that a high-level criminal conspiracy was at work to prevent it from becoming forensic evidence. The conspiracy to destroy the steel is an intrinsic part of the 9/11 crime because it was absolutely essential to prevent the discovery of who and what had caused the murderous demolition of the towers.
The spectacular explosive demolitions that pulverized the 220 concrete floors of the Twin Towers from the top down were evidently accomplished using an extremely powerful explosive form of "super thermite". A sophisticated bi-layered coating of super thermite had evidently been applied to surfaces inside the towers, particularly on the undersides of the floor pans. When the explosive thermitic coating was detonated it pulverized the 4-inch thick concrete floors and the steel pans that held them. The intense heat released by the alumino-thermic reaction melted the steel pans, creating billions of tiny molten iron droplets that fell like burning hail from the apocalyptic clouds that rolled across lower Manhattan.
The demolition of the Twin Towers created billions of tiny droplets of molten iron that are not explained by the government-funded research.
The abundance of iron-rich spheroids in the dust of the destroyed towers is not explained in the U.S. Geological Survey's published study or by the government-funded research that concluded that burning jet fuel caused the towers to collapse. A fire of burning jet fuel, however, does not produce temperatures anywhere near the melting point of steel and cannot explain the presence of the large amount of molten iron found in the dust and rubble.
The discovery of fragments of unexploded super thermite in the dust of the World Trade Center by Dr. Steven E. Jones, on the other hand, explains both the pulverization of the concrete floors and the abundance of molten iron droplets in the dust. Conventional thermite cutter charges were apparently used to slice the massive core columns that held up the towers. Numerous eyewitnesses, including a reporter from the BBC, reported powerful explosions at the base of the towers long before the collapses occurred. None of this evidence of explosions, even from reporters on the scene, has been taken into account by the government or the controlled media.
Steel is said to have a memory because when it is exposed to explosions or extreme heat its structure is affected. Because explosions and thermite leave permanent telltale signs on steel, the real masterminds of 9/11 had arranged a network in advance to manage the quick recovery and hasty destruction of the steel from the World Trade Center – before it could be examined by experts.
THE GANG FROM ASIA HOUSE
"By Way of Deception, Thou Shalt Make War" is the official motto of the Mossad. "Tahvulot" in Hebrew is better translated as "with tricks" than as "way of deception", and is deeply related to the modern word for "terrorism."
- Ro'i Tov, The Cross of Bethlehem
Consistency is close to being the mark of a set of true beliefs; it is at least rationally compelling.
- Robin Waterfield, Gorgias by Plato, Oxford University Press 2008
Mindful of the early evidence of Israeli involvement in the terror attacks and cognizant of the hypothesis that 9/11 was an elaborate false-flag deception carried out by Israeli military intelligence and Zionist agents in high places, I pursued my investigation. Having found Israeli nationals and dedicated Zionists at every key point of the 9/11 matrix, I expected to find Zionist agents involved in the criminal destruction of the steel from the World Trade Center. When I discovered that the scrapyard that managed the destruction of most of the steel had employed a team of metal traders sent by a high-level agent of the Mossad to dispose of the steel by sending it to Asian smelters, I was not surprised because it was consistent with what I had expected. Consistency is indeed the mark of a set of true beliefs.In January 1999 the Business Wire reported that two scrap iron traders who worked for Marc Rich and his renamed company, Glencore AG, were being sent to New York to create an international trading division at Hugo Neu Schnitzer East, the scrap metal company who managed the destruction of the lion's share of the steel from the World Trade Center. Marc Rich, and his lieutenant Ivan Glasenberg, CEO of Glencore International, are both Israeli citizens with close ties to the Mossad. The head of the Marc Rich Foundation in Israel is a former Mossad operative named Avner Azulay (also spelled Azoulai).
Avner Azulay runs the Marc Rich Foundation from Shaul Eisenberg's Asia House in Tel Aviv.
Shaul Nehemia Eisenberg worked closely with the Japanese military training Betar and Irgun terrorists during World War II. Mordechai Olmert, the father of Ehud Olmert, was one of the founders of Betar and Irgun terrorist organizations in China and Palestine and worked closely with Eisenberg.
Mordechai Olmert started the Betar chapter in Harbin, China, and was one of the founders of the Zionist terrorist gang known as the Irgun. After leaving China in 1930, Mordechai and his wife Bella Vugman spent three years in Holland before moving to Palestine in 1933. For 14 years he and his wife Bella were active in "missions" for the terrorist organization, the Irgun Zva’i Le’umi (Ezel). He then returned to China to raise funds for the Irgun. (Source: "Jews of Harbin", by Dr. Irena Vladimirsky)
Ehud Olmert, then Likudnik mayor of Jerusalem, was in New York City on 9/11 on Betar business, a fact that has never been discussed in the controlled media. Olmert, who became prime minister after Ariel Sharon was put into a coma, was born in Palestine and raised in the Betar Youth Organization. His parents were among the founders of the terrorist Irgun. In 1947, Mordechai, who spoke Chinese having lived in Harbin from 1919-1930, was sent to China by Menachem Begin, the Chief Commander of the Ezel (Irgun), to raise funds for the Irgun ship Altalena.The Marc Rich Foundation in Israel is run by Azulay working out of Shaul Eisenberg’s Asia House in Tel Aviv. Eisenberg is the mega Mossad operative owner of Israel Corp., ZIM shipping, ATASCO, and hundreds of ventures in Asia, including Atwell Security, the Mossad company that obtained the security contract for the World Trade Center in the 1980s. (See Chapter 2, "The Planes of 9/11")
Shaul Eisenberg's Asia House in Tel Aviv, the center of many Israeli connections to 9/11.Shaul Eisenberg left Germany in 1939 and moved to the Far East, making his primary bases of operation Japanese-occupied Shanghai and Japan itself. In Shanghai, Eisenberg, along with Imperial Japanese military intelligence units, formed units of future Jewish terrorist groups - the Irgun and the Shanghai Betar. The Irgun and Betar gangs used the knowledge gained from the Japanese in their terror campaign against British and Arab forces in Palestine following World War II.Eventually, Irgun and Betar veterans would form the present-day Likud Party, now headed by Binyamin Netanyahu, a noted extreme right-winger. After the war, Eisenberg began selling iron and steel scrap. Married to a Japanese woman who converted to Judaism, Eisenberg established the Israel Corporation, a huge holding company, which, during the 1970s, began to secretly export Israeli military equipment and weapons to China. Under a Panama-based company called United Development, Inc., Eisenberg began exporting weapons to Central America's most insidious dictatorships, including that of Anastasio Somoza in Nicaragua. Eisenberg's vast holdings eventually included Israel Aircraft Industries and Zim Israel Navigation Company.
Azulay was a Mossad operative in Lebanon during Israel's invasion in 1982. In Lebanon, Azulay worked closely with Ariel Sharon, the Minister of Defense who carried out the murderous invasion. The prime minister at the time was Menachem Begin, the former head of the terrorist Irgun group, which later became the Likud party.
The two New Jersey junkyards who handled most of the steel from the World Trade Center were the final links in a secure system arranged by the Zionist masterminds behind 9/11 to destroy the crucial evidence. The highest agent in this system was Michael Chertoff, the Assistant Attorney General in charge of the Criminal Division of the U.S. Department of Justice. The FBI has special investigative jurisdiction in crimes of terrorism, and Chertoff, an Israeli national and son of a Mossad agent, was the senior official who oversaw the FBI investigation and the collection of evidence.
Michael Chertoff, the head of the criminal division of the Department of Justice, oversaw the FBI investigation of 9/11 and collection of evidence.Because it was Chertoff’s responsibility to oversee the gathering of the evidence from the crime scenes of 9/11, I first turned to him to ask if he had authorized the destruction of the steel. Chertoff wrote back saying, “No.” Asked if he knew who had, Chertoff said, “No idea.” If the criminal destruction of the evidence from the World Trade Center were to be prosecuted as it should be, Chertoff should be charged with criminal negligence because it was his official duty to oversee the proper collection and protection of evidence to prosecute those behind 9/11.Chertoff's abdication of his responsibility and the failure of the FBI to protect the steel evidence allowed officials of New York City to oversee the removal and disposal of evidence from the crime scene. As head of the criminal division of the Department of Justice, Chertoff had authority over the FBI investigation. Under the guise of the “clean-up” of the rubble, Chertoff allowed the control of the crucial steel evidence to devolve upon an agency of the city of New York headed by an official appointed by Mayor Rudy Giuliani.
Richard J. Sheirer, then commissioner of Giuliani's Office of Emergency Management (OEM), was the local official who was given complete authority over the “clean-up” at the World Trade Center. As New York magazine of 15 October 2001 reported:
Since September 11, Sheirer has taken charge of the biggest clean-up effort in American history, coordinating 100 federal, state, and local agencies, including FEMA. He's become, in effect, the CEO of a company with thousands of workers and a budget that could run up to $40 billion -- or, if you prefer, the mayor of the hot zone..."OEM is in charge," says Mike Byrne, deputy federal coordinating officer of FEMA for this incident. "Sheirer gives the marching orders. So far, we're blown away by OEM's performance."Sheirer delegated the handling of the steel to an agency under his command, the Department of Design and Construction (DDC), headed by Kenneth Holden. When Holden gave his statement to the 9/11 Commission on April 1, 2003, he said that he had received "verbal permission" to send the steel to scrap yards in New Jersey, but failed to name the person who had authorized the removal. Seeing that Richard Sheirer of the OEM was in charge of the clean-up and giving “marching orders” to the DDC, it is logical to assume that it was Sheirer who authorized the removal of the steel to the two junkyards in New Jersey, Hugo Neu and Metal Management Northeast, where it was cut into small pieces, mixed with other scrap, and shipped to Asian smelters.
Hugo Neu and Metal Management Northeast were the final links in the closed system that was set up by the terror masterminds to ensure the secure destruction of the steel evidence from the World Trade Center. In three easy steps from the FBI to the junkyard, the control of the crucial steel evidence passed from one Zionist-controlled agency to the next until it was destroyed in the smelters of Asian steel companies.
HUGO NEU
Hugo Neu “played a pivotal role as the principal recycler of steel from the World Trade Center,” the company says about its role in the destruction of the steel. Robert A. Kelman, then senior vice president and general manager of Hugo Neu, told the Associated Press in 2002 that his company had handled 250,000 tons of trade center scrap and had shipped it to 11 countries, including Malaysia, China, South Korea, and Japan.
Each of the towers contained about 78,000 tons of recyclable steel. Frank Lombardi, chief engineer for the Port Authority of New York and New Jersey, which built the World Trade Center and owned six of the seven buildings (except Larry Silverstein's WTC 7), said the rubble contained an estimated 285,000 tons of steel. This would mean that Hugo Neu processed about 88 percent of the steel from the World Trade Center.
Less than a month after 9/11, James Glanz of the New York Times reported how Kelman's company was hastily cutting up the steel, destroying the crucial evidence that could reveal how the World Trade Center had been demolished:
When it reached the Port Authority pier, the Kathleen dropped off the loaded barge, picked up one of three waiting empty barges and immediately headed back to Pier 6 in Manhattan. A second tug would pick up the steel and tow it to one of two scrap recyclers, either Metal Management of Newark or Hugo Neu Schnitzer East.
The docks at Hugo Neu Schnitzer East, in the Claremont Channel in Jersey City, reveal the next leg of the journey. With a clear view of the altered skyline of Manhattan, a grappler on steel treads lifts beams out of another blue sanitation barge and adds it to a pile of wreckage that already stretches some 600 feet, reaching 30 or 40 feet high in places...
A few steps from the grappler, a team of men with torches were already cutting beams into pieces five or six feet long. It is in that form that the material will be sent to steelmakers who will melt it down in huge ovens to make new products.
A grappler and magnet at Hugo Neu's Jersey City junkyardKelman said Hugo Neu had a work force of nearly one hundred people working on the scrap metal from the World Trade Center, including 25 workers assigned to girder cutting, working around the clock in twelve-hour shifts. Kelman told the AP that the steel from the Twin Towers was sliced into pieces with industrial guillotines or blow torches and thrown in with other scrap before being shipped to smelters in Asia. Alan Ratner, president of Metal Management Northeast, the second junkyard processing the steel, said his firm had 40 to 60 people working on the job.
The people at Hugo Neu and Metal Management Northeast were obviously engaged in a hasty effort to cut up the steel, mix it with other scrap, and export it to distant Asian smelters. The real purpose behind this effort was to prevent the steel from being properly examined and becoming evidence that could expose the real cause of the explosive demolition that claimed nearly 2,800 lives. The crucial roles played by Hugo Neu and Metal Management in the recycling of the steel did not happen by accident but were part of a well organized plan to ensure the destruction of the evidence from the World Trade Center.
Having contacted the key players involved in the destruction of the steel, I have not found one that is willing to discuss the subject. I have, therefore, relied primarily on press articles and other information in the public domain to try to piece together the arrangement by which this critical part of the 9/11 cover up was carried out.
MOSSAD CREATES THE NETWORK
Knowing there would be a huge amount of structural steel remaining after the explosive demolition of the Twin Towers, the terror masterminds put in place a network to manage the destruction of the steel, the solid evidence that could expose their crime. One scrap metal dealer, Hugo Neu Schnitzer East of Jersey City, already had the contract with New York City to recycle steel from the Fresh Kills dump on Staten Island, where the first truckloads of steel from the World Trade Center were taken. Hugo Neu reportedly wound up processing some 250,000 tons, nearly 90 percent of the steel from the rubble, by cutting it up into pieces shorter than 60 inches, mixing it with other scrap, and sending it to Asian steel mills.
The second generation German-Jewish scrap dealer was certainly well prepared to handle the massive job. In August 2001, Hugo Neu was engaged in a private-public project to dredge the narrow, two-mile Claremont Channel that ships used to reach its yard. The channel, which was only 10 feet deep in places, was dredged to a depth of 34 feet. Because the dredging was done to improve shipping for Hugo Neu, the company paid $24 million while the New Jersey Office of Maritime Resources paid $20.5 million. The dredging allowed larger ships to load at Hugo Neu's Claremont facility, which is exactly what was required to export the 9/11 steel on ocean-going vessels to Asia.
To broker the deals with Asian mills Hugo Neu had created a global trading division in 1999, headed by two veteran ferrous metal traders from Marc Rich and Glencore AG in Switzerland. But why would Hugo Neu invest $24 million in dredging the channel and create a global trading division when scrap iron prices were at the lowest levels in 50 years?
As the Business Wire reported from New York in January 1999:
NEW YORK--(BUSINESS WIRE)--Jan. 19, 1999--Hugo Neu Corporation and Schnitzer Steel Industries, Inc., who jointly own and operate an extensive network of scrap metal collection, processing and recycling facilities throughout the United States, announced today the formation of a new jointly owned international trading venture.
The new venture, known as Hugo Neu Schnitzer Global Trade LLC, will build on the years of experience and expertise of Hugo Neu and Schnitzer in the international ferrous scrap metal markets and their long-term industry leadership in scrap metal processing and recycling operations. The principal officers of this venture will be Nathan K. Fruchter and Jehuda Saar, formerly co-managers of the ferrous scrap department of Glencore AG in Europe, who bring extensive experience and commodity trading know-how with them. Combined with the processing, recycling and trading capabilities of Hugo Neu and Schnitzer, Hugo Neu Schnitzer Global Trade will offer an unparalleled array of services and a broader scrap supply to a large base of overseas and domestic customers.
The new trading venture will maintain executive offices in New York and will purchase scrap and other commodities from suppliers in Eastern and Western Europe, Australia, South Africa and other foreign countries for sale to steel mills and foundries around the world.
The price of scrap steel was at a 50-year low from 2001-2003.January 1999 seems like an odd time for Hugo Neu to have created a global trading division in ferrous scrap metal considering that the price of scrap iron had plunged 50 percent and was at its lowest point in 50 years – between $70-80 per ton. Having fallen from $150 per ton in late 1998, the price of scrap steel remained very low between 2001-2003, exactly the period when the steel from the World Trade Center was exported to Asian mills halfway around the world. With shipping costs running about $25 per ton, the cost of shipping steel to Asia devoured most of the dealer's profit margin. As Robert Kelman of Hugo Neu told the Record of New Jersey in November 2001, "I'm hoping I net $5 a ton, but I don't know.”
The two recyclers who bought the steel from the World Trade Center were taking on a huge amount of steel in the most depressed scrap market of their time. Was there a hidden partner directing the destruction of the steel? Why didn't Hugo Neu simply sell the high quality steel from the World Trade Center to U.S. mills and save money on the cost of shipping? It seems that there must have been a hidden imperative behind the decision to sell the steel to distant Asian steel mills.
If Hugo Neu's role in exporting the steel to Asia was part of the 9/11 cover up, the “principal officers” of Hugo Neu Schnitzer Global Trade would have been part of the conspiracy. This is how Jehuda Saar and Nathan K. Fruchter describe their history with Hugo Neu:
After spending their early professional careers with the Marc Rich Group both in the US and the UK, the principals of Idoru Trading Corp, Nathan K. Fruchter and Jehuda Saar, took over the Ferrous Scrap division at Glencore in Europe in 1994. They ran the division until 1999 when they were recruited by then US scrap giants Schnitzer Steel and Hugo Neu Corp. to set up their new international division, Hugo Neu Schnitzer Global Trade LLC (HNSGT).
In 2001 the two left HNSGT and created a new ferrous scrap division, Idoru LLC, for the Midland Group, combining their extensive experience in global ferrous scrap trade with Midland's steel expertise in Ukraine and the CIS. By 2005 the Midland Group completed their spin-off of the scrap division, and Idoru Trading was born.It is not known when Saar and Fruchter actually left Hugo Neu Global Trading and went to work for the Midland Group, which was founded by two Russian Jews, Alex Shnaider and Eduard Shifrin. Fruchter told me that he had been fired from Hugo Neu in January 2000, which is certainly not true because a November 2000 article in the International Herald Tribune describes Nathan Fruchter as “vice president of the international trading division of Hugo Neu Corporation in Manhattan.” It was obvious that Fruchter did not want to tell me when he actually left Hugo Neu, but why would he want to conceal that?
It seems very likely that Fruchter and Saar had Zionist partners working on both ends of their deals. That is to say that the deals concerning the crucial steel evidence from the World Trade Center were probably done within a closed trading network of Zionist agents, with Alex Shnaider, for example, an Israeli who migrated to Israel from the Ukraine when he was 4 years old. Like Marc Rich, Shnaider's Midland Group also has an office in Hong Kong. From their early days with Marc Rich and Glencore, on to Hugo Neu and the Midland Group, Saar and Fruchter have always worked for companies closely tied to Israel and the Mossad. In 2006, the Belgian Jew Jehuda Saar emigrated from Teaneck, New Jersey, to Israel with his family. His mission in the United States was evidently finished.
THE ZIONIST JUNKYARDS
If the scrapyards that handled the steel from the World Trade Center were part of a Zionist conspiracy we would expect to find that the junkyards themselves were Zionist-owned operations. This would be consistent with the thesis that 9/11 is a conspiracy in which the key players are all dedicated Zionist partisans of the state of Israel. The junkyards would need to be under Zionist control in order to facilitate the secure destruction of the steel. This is exactly what we find with Hugo Neu Schnitzer East and Metal Management Northeast, the two junkyards that processed the steel from the World Trade Center.
Hugo Neu was a Jewish immigrant from Cologne who headed Associated Metals and Minerals Corp. (AMMC) in New York with two other German Jewish immigrants, Dr. Meno Lissauer and his brother-in-law, Walter M. Rothschild. The Hugo Neu company was started in 1947 and is still run by the tightly knit Neu family. The chairman and chief executive, John L. Neu, is the son of the founder and Robert Kelman, the general manager, is his brother-in-law. Hugo Neu's vice president in charge of environmental and public affairs is Wendy K. Neu, Neu's wife and Kelman's sister. The father of Robert and Wendy was Captain Peter B. Kelman, a Hugo Neu business associate for nearly 40 years before his death in April 2005. The Kelman family managed the shipping part of the Hugo Neu business. Captain Kelman headed a firm of marine surveyors, Peter B. Kelman & Sons, Hugo Neu's principal marine surveyor in its export business.
Hugo Neu's Zionist character can be seen by its investment in an Israeli venture capital fund called the Agua-Agro Fund, which is managed by an Israeli named Nir Belzer. Belzer also happens to be the senior manager and co-founder of Israel's Millennium Materials Technologies Funds with a man named Oren Gafri. Gafri's biographical sketch says he served as an executive of the Israeli Aircraft Industries Ltd (IAI), Bedek Division, as the Manager of Materials and Process, in charge of the Chemical, Metallurgical, Composite and Non Destructive Testing (NDT) facilities, Labs and R&D from 1979 to 1989. The key connections linking IAI, Bedek, ATASCO, and Shaul Eisenberg with 9/11 are discussed in Chapter 2, “The Planes of 9/11”.
Gafri trained at Israel's Nuclear Research Center (Dimona) in the Negev Desert, where explosive coatings using nanotechnology are developed. Gafri is a specialist in energetic nano-composite coatings exactly like the one that was found in the dust of the World Trade Center. For the junkyard that destroyed most of the steel from the Twin Towers to be invested with an Israeli fund manager who develops such coatings is noteworthy, to say the least.
METAL MANAGEMENT & CIBC WORLD MARKETS
Metal Management Northeast (MMNE) of Newark was the other junkyard that handled a large amount of steel from the World Trade Center. This scrapyard facility had been a family-owned business, formerly known as Naporano Iron & Metal Co. (and NIMCO Shredding Co.), before being acquired by Metal Management, Inc. of Chicago in July 1998. In March 2001, six months before 9/11, Metal Management, Inc. announced that Alan D. Ratner had replaced Andrew J. Naporano as president of MMNE. Although he had sold his family business, Naporano remained at the company through 2001 and acted as “the consultant” to the Department of Design and Construction on the removal of the steel.
With the fall of the price of scrap steel, the junkyard industry faced financial pressures in the late 1990s. Burdened by its acquisitions in a depressed market, Metal Management Inc. filed Chapter 11 bankruptcy in November 2000. Daniel W. Dienst, a managing director with CIBC World Markets, was hired to turn the company around and became a director of Metal Management in June 2001. CIBC World Markets was also known as CIBC Oppenheimer, which became a subsidiary of the Canadian Imperial Bank of Commerce after CIBC acquired New York-based Oppenheimer & Co. in 1997. When Dienst later became chairman of the board for Metal Management Inc., in April 2003, he was still a managing director at CIBC World Markets, where he remained until January 2004. Today, after a merger with Sims Group, Dienst is Group CEO of Sims Metal Management, Ltd. The Hugo Neu Corporation has also merged with the Australia-based Sims Group. The two companies created a joint venture corporation in 2005 known as Sims Hugo Neu Company. The merger created a new division, Hugo Neu Recycling.
At CIBC World Markets, Dienst worked under David Jonathan Kassie, chairman and CEO, and Lior Bregman, the Israeli who was managing director of CIBC World Markets and its predecessor Oppenheimer & Co., from 1988 to 2001. In May 2001, the Jerusalem Post reported that CIBC was the No. 1 underwriter in Israel and had underwritten more than $4.5 billion worth of merger and acquisitions transactions during the previous five years in Israel. "CIBC Oppenheimer has been the driving force behind investment in Israel since the early 1990s," Kassie said. In 2001, CIBC was also providing research for almost 100 Israeli companies, mainly hi-tech firms, the Post reported.
Kassie, a devoted Zionist, has participated in the Macabiah Games in Israel. He is also involved in the major Zionist organizations in Canada and the United States, and is a director of the Shoah Foundation. Under his leadership, CIBC World Markets invested in an Israeli venture capital fund called the Genesis Funds, where Lior Bregman was a partner. Bregman, as managing director of equity research at CIBC Oppenheimer, is well known to the Israeli high tech community. With a background as a military analyst, he coordinated communications equipment activity.
Kassie, Bregman, and Dienst were key players on the team of Zionists behind the takeover of Metal Management Inc. in 2000-2001. When the crucial steel evidence was removed from the World Trade Center and taken to the junkyards of Metal Management Northeast and Hugo Neu Schnitzer East it was being taken to companies that were controlled by dedicated partisans of the Zionist cause and the state of Israel.
(End of Part One)
Sources:
Berger, Sharon, "CIBC acquires Israeli brokerage firm", Jerusalem Post, 2 May 2001
Bollyn, Christopher, "The Planes of 9-11", Solving 9/11, October 2007
http://www.bollyn.com/the-planes-of-9-11-2 Bollyn, "Calling Shaul Eisenberg," 25 October 2010
http://www.bollyn.com/calling-shaul-eisenberg-2
Coleman-Lochner, Lauren, " Jersey City, N.J., Steel Recycler Works on Remains of World Trade Center," The Record, Hackensack, N.J., November 2, 2001
Griscom, Amanda, “Man Behind the Mayor”, New York (magazine), 15 October 2001
http://nymag.com/nymetro/news/sept11/features/5270/
Johnson, Jim, "N.J. duo tackles NYC metal mass," Waste News, 2001, HighBeam Research. (April 9, 2011).
http://www.highbeam.com/doc/1G1-79221258.html
Manning, Bill, “Selling Out the Investigation”, Fire Engineering Magazine, January 2002, www.globalresearch.ca 25 September 2003
http://globalresearch.ca/articles/MAN309A.html
Vladimirsky, Dr. Irena, "Jews of Harbin", (Mordechai Olmert biography by Linda Olmert)
http://www.bh.org.il/database-article.aspx?48705