15 sept. 2016



Pourquoi croyons-nous que les sionistes sont le cerveau de l'attaque du 11 septembre ?


Pourquoi croyons-nous que les sionistes sont le cerveau de l'attaque du 11 septembre ? 

Cinq arabes -- individus vêtus en arabes -- ont été vus se réjouissant après que les tours du World Trade Center aient été frappées par des avions.

Plus tard ce jour là, la police a repéré leur van et les a arrêtés. La police a découvert que c'étaient des vétérans de l'armée israélienne, pas des arabes. 



Les israeliens sont le cerveau de l'attaque du 11 septembre ?


Décomptons les raisons…


Christopher Bollyn,


1) Les cinq 'arabes' dansants 


Cinq arabes -- individus vêtus en arabes -- ont été vus se réjouissant après que les tours du World Trade Center aient été frappées par des avions.

Plus tard ce jour là, la police a repéré leur van et les a arrêtés. La police a découvert que c’étaient des vétérans de l’armée israélienne, pas des arabes.

Leurs vêtements arabes ont été découverts dans leur van, à côté d’une boîte de couteaux et d’armes, et, leurs visas étant périmés, ils étaient donc dans le pays illégalement. On les a arrêtés et internés à la prison fédérale de Brooklyn.

Cependant, ils n'ont fait l’objet d’aucune enquête. Ils ont été plutôt libérés de prison et renvoyés en Israël. Environ 60 autres jeunes juifs israéliens ont été arrêtés dans les semaines qui ont suivi l'attaque du 11/9. Ils ont aussi été renvoyés en Israël sans aucune investigation.
http://www.washingtonpost.com-2001Nov22

Il a été rapporté plusieurs mois plus tard que jusqu'à 200 jeunes Israéliens, certains d'entre eux anciens membres d’unités du renseignement militaire, avaient été arrêtée et renvoyée en Israël sans aucune enquête.
http://www.telegraph.co.uk

Trois des cinq israéliens dansants parlent de cela à la télévision israélienn

Video/ForBollynsSpeech11Nov2006_DancingIsraelis.wmv


2) Le réseau d'espionnage israélien



Karl Cameron, de Fox News, possède une investigation en quatre parties sur un réseau d’espionnage israélien. L'exposé a été montré par le passé, puis ensuite effacé du site Internet de Fox, pour ne plus y être jamais revu.

Depuis que le rapport de Cameron est sorti d’une compagnie médiatique sioniste, ils tentent de dénaturer l'histoire, faisant comme si les Israéliens espionnaient les funestes terroristes arabes qui ont fait le 911.

Le programme de Cameron est ce dont nous nous référons en tant que « dommages contrôlés ». Essayez d'en apprendre quelque chose pour ne plus être dupé.

En espionnant les militaires US, le FBI, et d'autres fonctionnaires, les Israéliens savaient comment ne pas se faire attraper, et ils pouvaient obtenir des éléments de chantage sur un grand nombre de fonctionnaires corrompus.


3) Larry Silverstein est sioniste 

Larry Silverstein était le propriétaire du Bâtiment 7, et il avait obtenu le contrôle des tours du Word Trade Center quelques semaines avant l'attaque. Rapidement, il a remplacé une partie du personnel de sécurité et d'entretien. Il reçoit des milliards de dollars de l’argent des assurances pour les attaques du 11 septembre 2001.

Silverstein a annoncé à la télévision que le Service d’Incendie avait décidé de démolir le Bâtiment 7 plutôt que de s’opposer aux feux. Pour voir cette vidéo, c’est la séquence 9/11 A Closer Look ici :
http://www.hugequestions.com/

Larry Silverstein et Benjamin Netanyahu sont des amis si proches que Netanyahu appellerait Silverstein chaque dimanche.
http://www.iamthewitness.com/haaretzdaily-Up-in-smoke.html

Hufschmid a expliqué l’importance des amis de Silverstein dans un discours en Italie :
http://www.iamthewitness.com/Italian-911-Conference-17Sep2006.html


4) Le Pentagone ne peut pas justifier 2.600 milliards de dollars

Les comptables du Pentagone prétendent ne pas pouvoir expliquer [un trou de] 2.600 milliards de dollars. L'homme au sommet de ce désordre comptable est Dov Zakheim, citoyen à double nationalité israélo-étasunienne.

Témoignant devant le Congrès, Donald Rumsfeld minimise ce fait comme une étourderie innocente :

Secrétaire RUMSFELD :

...
Je sais que le Dr. Zakheim a essayé de louer des experts comptables parce que les systèmes financiers du département étaient si paralysés que nous ne pouvons pas expliquer quelques 2.600 milliards de dollars pour des transactions qui existent, si c'est crédible. Mais nous nous sommes dits que nous ne pouvons pas louer des experts comptables pour aider à éclaircir cela à bien des égards.

...

Et ensuite il a plaisanté à ce sujet :


Républicain LEWIS : Merci, M. Moran. 


M. le Secrétaire, la première et dernière fois que Dov Zackheim et moi avons rompu le pain ensemble, il m'a dit que j’aurais une poignée de ces 2.600 milliards bientôt. (Rire.) Mais nous discuterons de ça un peu --


Sec. RUMSFELD : Il en a obtenu une poignée ; elle est juste un peu chaude. (Rire.)


La transcription est ici :
http://www.dod.gov/speeches/2001/s20010716-secdef2.html


La vision de Dov Zackheim par Juridicial-inc :
http://judicial-inc.biz/Dov_zakheim.htm


5) L'attaque du 11/9 suit un modèle 


Des Israéliens ont été pris à de nombreuses reprises mettant en scène des attaques terroristes et portant la responsabilité sur les arabes ou les nazis. Quelques exemples :


Les sionistes de se sont faits prendre après qu'ils aient fait sauter l’Hotel du Roi David :

http://www.the7thfire.com/chapter_5--Great_Britains_betrayal.htm


Les sionistes de se sont faits attraper en Egypte en 1954 :


L’affaire Lavon
L'attaque israélienne contre l’'USS (navire US) Liberty en 1967
Interview de James Ennes
Interview de Wayne Kyle
L’article de Judicial-inc

Le boycott sioniste des produits allemands en 1933 prévoyait de créer la colère envers les juifs. C'est une question complexe mais très importante ; quand vous trouvez le temps, voici quelques articles pour vous aider à comprendre cela :
Ben Freedman (à propos de Benjamin Freedman, voir Un transfuge juif avertit l’Occident) Samuel Untermyer


Une liste de mystifications sionistes :
http://judicial-inc.biz/False_Flags_summary.htm



6) Les Israéliens suspectés de provoquer des combats même aujourd'hui en Irak 


Qui était vraiment derrière les sévices à la prison d'Abu Ghraib ? Un coup d'œil sur les liens israéliens aux sévices d’Abu Ghraib : 

http://www.rumormillnews.com/cgi-bin/archive.cgi?read=48426


Qui est « John Israel » ?

http://www.rumormillnews.com/cgi-bin/archive.cgi?read=48433


Les irakien ont-ils des caméras sur leur fusils ? 

http://judicial-inc.biz/Israelis_In_Iraq.htm


Qui sont les « contractants » [le personnel sous contrat] en Irak ? 

http://judicial-inc.biz/Mercs_ambush_marines.htm


7) Les médias sont contrôlés par les sionistes


L’une des pièces à conviction les plus importantes prouvant que les sionistes sont le cerveau de quasiment toute la corruption mondiale est le fait qu'ils dominent les médias européens, étasuniens, et australiens [et français et anglais, et allemands…, et russe, NDT].


Aucun réseau criminel ne pourrait s’en tirer dans un crime aussi énorme que l'attaque du 11 septembre à moins qu'il puisse étouffer les enquêtes et les preuves.


L’encadrement des médias est soit sous contrôle du réseau criminel, soit il en fait partie.


Certains prétendent que les compagnies médiatiques sont des victimes impuissantes d'un groupe mystérieux et nébuleux appelé les Mondialistes, ou le Nouvel Ordre Mondial, ou les Illuminati.


Cependant, jusqu'à ce que quelqu'un puisse identifier ces gens mystérieux et expliquer comment ils forcent les compagnies médiatiques autour du monde à dissimuler les horribles crimes, il semble plus de raisonnable de supposer que les médias sont directement impliqués dans ces crimes, et qu’ils sont parmi les membres supérieurs de ce réseau criminel.


L'explication la plus logique est que les sionistes promeuvent d'autres sionistes aux positions supérieures des gouvernements, des médias, des banques, d’Hollywood, et de l'éducation. Plus ils promeuvent de sionistes, et plus il leur est facile de prendre le contrôle de la nation et de supprimer les preuves de leur réseau.


La structure du pouvoir sioniste aux USA :

http://www.the7thfire.com/9-11/Pastore_Investigation_of_%209-11/chapter_7
Zionist_power_structure_in_America.htm



L’une des nombreuses listes de juifs : 

http://www.reference.com/browse/wiki/List_of_Jews


Les sionistes suppriment les plaintes les concernant, ou ils condamnent les remarques critiques comme « antisémites ». Par exemple, avez-vous su que le Président Truman avait été irrité par les sionistes :

http://www.washingtonpost.com/ac2/wp-dyn/A40678-2003Jul10



Truman poussait l’aide à Israël pour son établissement. Voici une courte description de l'histoire d'Israël pour vous aider à comprendre pourquoi s’est irrité Truman :

http://www.erichufschmid.net/HistoryOfIsraelAndTheUSA.html


8) Les sionistes ont un réseau mondial 


Des millions de dollars de bénéfice ont été faits dans des ventes d’actions louches. Les gouvernements des US, européens, et du Japon ont annoncé des plans pour enquêter afin de déterminer qui étaient les investisseurs. Cependant, toutes les recherches ont été abandonnées.

En recherchant le réseau criminel derrière l'attaque du 11 septembre, nous devons trouver un réseau qui a une immense influence sur de nombreuses nations. La famille Bush a-t-elle autant de contrôle sur le monde ? Dick Cheney ? Est-ce la maffia italienne ?

Le seul groupe qui semble avoir un réseau à cette taille sont les sionistes. Il y a déjà des organisations sionistes partout dans le monde. Par exemple :



La Fédération Sioniste d'Australie :

http://www.zfa.com.au/Content_Common/index.aspx

Au Royaume-Uni :

http://www.zionist.org.uk/Main/


En Hongrie :


http://www.cionista.hu/


9) La plupart des chercheurs de vérité sur le 911 sont sionistes 

Les juifs composent une petite partie des USA et de l'Europe, et les juifs sionistes sont un pourcentage encore plus petit, mais ils dominent le mouvement pour la vérités sur le 911. Est-ce parce que les sionistes se préoccupent de dévoiler la corruption ? Smith ne le pense pas.

Il est plus probable que c’est parce qu'ils tentent de duper les gens, faisant penser qu’ils cherchent la vérité, alors qu’en réalité ils détournent l’attention de tout le monde loin d'Israël, sur Bush, sur Cheney, sur la CIA, et sur quelques chefs militaires.

Veuillez considérer que les gens auxquels vous faites confiance pour dévoiler la corruption, tels que le Amy Goodman (maintenant démocrate), Alex Jones (http://www.infowars.com), Webster Tarpley (auteur de 9/11 synthetic terror : Made in USA), Dave von Kleist (du radio show PowerHour), et des centaines ou des milliers d'autres nous trompent.

Pourquoi ces gens mentiraient-ils ? Voici une introduction :
Pour s’en tirer avec les crimes, feindre de combattre le crime

Exemples de chercheurs de vérité sionistes :

Les crypto-sionistes

Qui sont les manipulateurs ?


10) La plupart des individus avançant [la théorie] des OVNIs sont sionistes 



Les sionistes favorisent de nombreuses théories idiotes, telles que l'idée que les avions qui ont heurté les tours du WTC étaient des hologrammes ou des illusions créées par la technologie Blue Screen.


C'est une évidence qu'ils tentent d'envoyer les gens sur un mauvais chemin pour créer l'impression que les théories de conspiration sont stupides.


Malheureusement, il n'est pas possible découvrir qui parmi nous a été dupé en croyant à ces théories idiotes ; qui est délibérément mensonger à leur sujet ; qui a été menacé, suborné, ou fait chanté pour les promouvoir. Des exemples sont Morgan Reynolds et Jimmy Walter :

La théorie des gaz bovins

Jimmy Walter promeut Blue Screens

Autre exemple d’un individu qui s'appelle lui-même Ghostwolfemoon. Il adresse des messages sur Internet. L’un de ses récents messages avance les OVNIs :
Les astronautes ont repéré ses OVNIs sur la Lune ? ? ?

Et dans ce message il favorise Alex Jones, Bob Bowman, et la théorie selon laquelle Cheney serait le principal suspect du 911 :
Cheney principal suspect du 911 ? ? ?


Jeff Rense fait régulièrement la promotion de théories d’OVNIs. L’une des dernières :

Les astronautes US ont-ils reçu l’ordre de ne pas rapporter les UFOs et les aliens ?


11) L’AIPAC et Jack Abramoff

Jack Abramoff -- un autre sioniste -- ne fait-il que procurer à Israël de l’influence sur les USA ? Ou a-t-il contribué à l'attaque du 11/9 ?

Daniel Hopsicker pense ainsi ; il a rapporté que des jours avant l'attaque du 11/9, Mohamed Atta et plusieurs autres allégués pirates de l'air ont été invités sur les bateaux casinos d'Abramoff.

http://www.madcowprod.com/06202005.html

Si cette accusation s'avère, c'est la preuve que les pirates de l'air étaient des jobards pour les sionistes. En outre, les liens d'Abramoff à l’AIPAC, à Tom Delay, et à d'autres gens devraient être étudiées.

Le Professeur Cole décrit la « charité » de Jack Abramoff comme une façade du terrorisme sioniste.

http://www.washington-report.org/archives/March_2006/0603028.html


12) Les goyim sont les victimes, pas les sionistes 

Les nouvelles nous rappellent fréquemment que des arabes et les iraniens sont déterminés à détruire Israël. Par exemple :

http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3239476,00.html

Cependant, la plupart des victimes israéliennes sont d'autres arabes, ou des goyim US et de Grande-Bretagne. Pourquoi les arabes n'attaquent-ils pas les Israéliens ? Pourquoi n'attaquent-ils pas les sionistes étasuniens ?

Par exemple, les syriens sont accusés du meurtre de Rafik Hariri, l'ancien premier ministre du Liban :

http://www.cnn.com/2005/WORLD/meast/02/14/beirut.explosion/index.html

Pourtant, le cratère de cette bombe est un signe que la bombe était en réalité souterraine, pas dans une voiture :

http://www.iamthewitness.com/Bollyn-Hariri-Feb2005.html
http://www.iamthewitness.com/Bollyn-Hariri-Nov2006.html

Le 15 octobre 2003, une autre grosse bombe a détruit une voiture, avec soi-disant des agents de la CIA à l’intérieur :

http://news.bbc.co.uk/2/hi/middle_east/3193248.stm

Elle a aussi creusé un cratère, un signe révélateur que la bombe était enterrée :

http://judicial-inc.biz/cia_in_gaza.htm


Avez-vous vu l'énorme cratère du « camion bombe » en 1996 aux Tours Khobar en Arabie Saoudite qui a tué le personnel militaire US :

http://en.wikipedia.org/wiki/Image:Khobartowersgroundzero.jpg


Comment Al Qaeda fait-il ça ? 

Si vous croyez que les arabes font ça avec des bombes dans des voiture, regardez ce défi scientifique et passez-le à des étudiants d’universités :

http://www.erichufschmid.net/Science_Challenge_12.html

Et si vous pensez que ça va s'arrêter dans quelques temps, lisez ça, et pensez-y :

http://www.erichufschmid.net/Conspiracies5.htm

Pas encore assez de gens ne s'inquiètent. Y aura-t-il un l'avenir ? Seulement si vous pouvez aider à trouver plus de gens fatigués de la corruption.

Conclusion 

Résister à la maffia italienne n'est pas anti-italien ; résister à la maffia US n'est pas anti-étasunien ; et résister aux homosexuels qui ont subi du chantage pour leur homosexualité n'est pas anti-homosexuel.

Donc ne pas être dupé en pensant que résister à la maffia sioniste est antisémite !

Quand vous serez prêt à cesser d'être une victime des réseaux criminels, vous joindre à nous en nous aidant à instruire les gens.

Et se préparer à combattre ce réseau du crime :
Se préparer à la bataille

Original : http://www.iamthewitness.com/DarylBradfordSmith_ZionSummary.html

Traduction de Pétrus Lombard
Vendredi 29 Décembre 2006 - 00:00
Christopher Bollyn


http://www.alterinfo.net/Pourquoi-croyons-nous-que-les-sionistes-sont-le-cerveau-de-l-attaque-du-11-septembre-_a5296.html




Toutes les dictatures Arabes sont dirigees par des sefarades

Tous les dictateurs Arabes sont des sefarades (juifs Arabes) travaillant tous directement pour Israel : Le cas de la famille des 'Ahl Sa'ud'

The Saudi Dynasty: Where Do They Come From and Who Is their Real Ancestor?

by Muhammad Salaam

RESEARCH AND PRESENTATION OF: MOHAMMAD SAKHER, ordered killed by the Saudi Regime for the following findings:

1. Do the Saudi Family members belong to the Tribe of ANZA BEN WA'EL, as they allege?
2. Is Islam their actual religion?
3. Are they of ARAB ORIGIN at all?


The following facts will blot out all the allegations of the Saudi Family and will refute all the false statements made by those hypocrites who sold their conscience to this family by falsifying and interpolating the real history of the Saudi Family; I mean the journalists and historians who, for a financial temporal reward, have inserted and attached the genealogy of this family to our Great Prophet Muhammad ( saws ) alleging that the Saudis are viceroys of our Almighty Allah on the Earth. It is quite clear that such a flattery is intended to vindicate and justify the Saudis' Crimes and Atrocities, so as to firmly stabilize their Throne and to prop the pillars of their despotic regime. Which is extremely dictatorial and completely rejected by our great Islamic Faith.

Kingship is accursed in our Islamic Religion, in the Holy Qur'aan, because it is an imposed authority of One Person and his Family members to suppress the people and silence any other voice "of opposition" to the king's despotic and completely dictatorial rules. So kings are denounced in the Holy Qur'aan in this verse: "Kings, when they enter a country, despoil it, and make the noblest of its people the meanest. Thus do they behave." (27-34)

Nevertheless, the Saudi Family ignores this Qur'aanic verse, and alleges falsely that they are the strongest believers in the Holy Qur'aan, while in interim; they issue their strict orders to prohibit such Qur'aanic verses from being recited on the radio or the TV. At the same time, such verses are strictly forbidden by them to appear written on any journal, because their recitation or printing affects the Seat of Majesty!


WHO ARE THESE SAUDIS? WHERE ARE THEY FROM? AND WHAT IS THEIR FINAL GOAL?

The Saudi Family members know perfectly well the Muslims all over the world have already known their real Jewish Origin. Muslims have now known all their bloody past, which was, and still is stuck in the same mire of Brutal Despotism and Atrocity. Presently, they exert their utmost efforts to conceal their Jewish Origin by covering themselves with the cloak of the Islamic Religion, so as to try to keep their real Jewish Ancestry hidden in the dark by connecting their family tree with our Holy Prophet Muhammad ( saws ).

They forget or ignore that Islam does never give any favorable attention to genealogy or "Family Trees"; it favors and honors indiscriminately all human beings whose actions and words are commensurate with the doctrines of the Holy Qur'aan as confirmed by the following Qur'aanic verse: "O Mankind! We created you from a single (Pair) of a male and female, and made you into nations and tribes, so that you may know each other (not that you may despise each other.) Verily, the most honored by you in the Sight of Allah is (he who is) the most righteous of you." (49-13)

Anyone who is iniquitous and blasphemous cannot affiliate him/her self to our great Prophet Muhammad ( saws ) even though he/she may be the closest blood relative to him. Bilal, the Abyssinian slave, who was a faithful Muslim, was much more honored by Islam than Abu Lahab, the pagan, who was the real blood uncle of our Prophet. In Islam there is no favoritism. Allah sets the degree of comparison in Islam according to the person's piety and not according to his/her worldly status of affiliation to any dynasty.


Who is the Real Ancestor of the Clan of Saud?

In the year 851 A.H. a group of men from Al Masaleekh Clan, which was a branch of Anza Tribe, formed a caravan for buying cereals (wheat and corn) and other foodstuff from Iraq, and transporting it back to Najd. The head of that group was a man called Sahmi Bin Hathlool. The caravan reached Basra, where the members of the group went to a cereal merchant who was a Jew, called Mordakhai bin Ibrahim bin Moshe. During their bargaining with that merchant, the Jew asked them: "Where are you from?" They answered: "From Anza Tribe; a Clan of Al Masaleekh." Upon hearing that name, the Jew started to hug so affectionately each on the them saying that he, himself, was also from the clan of Al Masaleekh, but he had come to reside in Basra (Iraq) in consequence to a family feud between his father and some members of Anza Tribe.

After he recounted to them his fabricated narrative, he ordered his servants to load all of the camels with wheat, dates, and tamman; a remarkable deed so generous that astonished the Masaleekh men and aroused their pride to find such an affectionate (cousin) in Iraq-the source of sustenance; they believed each word he said, and, because he was a rich merchant of the food commodities which they were badly in need, they accepted him (even though he was a Jew concealed under the garb of an Arab from Al Masaleekh clan).

When the caravan was ready to depart returning to Najd, that Jewish merchant asked tem to accept his company, because he intended to go with them to his original homeland, Najd. Upon hearing that from him, they wholeheartedly welcomed him with a very cheerful attitude.

So that (concealed) Jew reached Najd with the caravan. In Najd, he started to promulgate a lot of propaganda for himself through his companions (his alleged cousins), a fact, which gathered around him a considerable number of new supporters. But, unexpectedly, he confronted a campaign of opposition to his views led by Sheikh Saleh Salman Abdullah Al Tamimi, who was a Muslim religious preacher in Al-Qaseem. The radius of his preaching area included Najd, Yemen, and Hijaz, a fact which compelled the Jew (the Ancestor of the present Saud family) to depart from Al Qaseem to Al Ihsa, where he changed his name (Mordakhai) to Markan bin Dir'iya near Al-Qateef, where he started to spread among the inhabitants a fabricated story about the shield of our Prophet Muhammad ( saws ) that it was taken as a booty by an Arab pagan in consequence of the Battle of Uhud between the Arab pagans and the Muslims. "That shield," he said, "was sold by the Arab pagan to a Jewish clan called Banu Qunaiqa who preserved it as a treasure! He gradually enhanced his position among the Bedouins through such stories, which indicated how the Jewish clans in Arabia were so influential, and deserved high esteem. He gained some personal importance among the Bedouins, and decided to permanently settle there, at Dir'iya town, neat Al Qateef, which he decided to be his "Capital" on the Persian Gulf. He aspired to make it his springboard for establishing a Jewish Kingdom in Arabia.

In order to fulfil his ambitious scheme, he started to approach the desert Arab Bedouins for support of his position, and then gradually, he declared himself as their king!

At that juncture, Ajaman Tribe, together with Banu Khaled Tribe became fully aware of that Jewish cunning plan after they had verified his true identity, and decided to put an end to him. They attacked his town and conquered it, but before arresting him he had escaped by the skin of his teeth.

That Jewish ancestor of the Saudi Family, Mordakhai, sought shelter in a farm at that time called Al-Malibeed-Ghusaiba near Al-Arid, which is called at our present time Al-Riyadh.

He requested the owner of that farm to grant him asylum. The farmer was so hospitable that he immediately gave him sanctuary. But no longer than a month had he (Mordakhai) stayed there, when he assassinated the landlord and all members of his family, pretending that they were killed by an invading band of thieves. Then he pretended that he had bought the estate from them before the catastrophe happened! Accordingly, he had the right to reside there as a landlord. He then gave a new name to that place: Al-Diriya-the same name as that he had lost.

That Jewish ancestor (Mordakhai) of the Saudi Family, was able to establish a "Guest House" called "Madaffa" on the land he usurped from his victims, and gathered around him a group of hypocrites who started to spread out false propaganda for him that he was a prominent Arab Sheikh. He plotted against Sheikh Saleh Salman Abdulla Al Tamimi, his original enemy, and caused his assassination in the mosque of the town called Al-Zalafi.

After that, he felt satisfied and safe to make Al-Diriya his permanent home. There he practiced polygamy at a wide scale, and indeed, he begot a lot of children whom he gave pure Arab names.

Ever since his descendants grew up in number and power under the same name of Saudi Clan, they have followed his steps in practicing under ground activities and conspiracies against the Arab nation. They illegally seized rural sectors and farmlands and assassinated every person who tried to oppose their evil plans. They used all kinds of deceit for reaching their goals; they bought the conscience of their dissidents; they offered their women and money to influential people in that area, particularly those who started to write the true biography of that Jewish family; they bribed the writers of history in order to purify their ignominious history, and to make their lineage related to the most prominent Arab tribes such as Rabi'a, Anza, and Al Masaleekh.

A conspicuous hypocrite in our era, whose name is Mohammad Amin Al Tamimi - Director/Manager of the contemporary Libraries of the Saudi Kingdom, made up a genealogical tree (family tree) for this Jewish family (the Saudis), connecting them to our Great Prophet Muhammad ( saws ). For his false work, he received a reward of 35 thousand Egyptian pounds from the then Saudi Ambassador to Cairo, Egypt, in the year 1362 A.H. -1943 A.D. The name of that Ambassador is Ibrahim Al-Fadel.

As aforementioned, the Jewish ancestor of the Saudi family, (Mordakhai), practiced polygamy by marrying a lot of Arab women and begot many children; his polygamous practice is, at the present time, being carried out "to the letter" by his descendants; they cling to his martial heritage!

One of Mordakhai's sons called Al-Maraqan, arabized from the Jewish root Mack-ren, begot a son called Mohammad, then another son called Saud, which is the name of the present day Saudi Dynasty.

Descendants of Saud (the present day Saudi Family) started a campaign of assassination of the prominent leaders of the Arab Tribes under the pretence that those leaders were apostates; renegading from the Islamic Religion, and deserting their Qur'aanic doctrines; so they deserved the Saudi condemnation and slaughter!

In the History Book of the Saudi Family pages 98-101, their private family historian declares that the Saudi dynasty considers all people of Najd blasphemous, so their blood must be shed, their properties confiscated, and their females taken as concubines; no Muslim is authentic in his/her belief unless he/she belongs (affiliates) to the sect of Mohammad bin Abdul Wahab. His doctrines give authority to the Saudi Family to destroy villages with all their inhabitants - males including children, and to sexually assault their women; stab the bellies of the pregnant, and cut off the hands of their children, then burn them! They are further authorized by such a brutal doctrine to plunder all the properties of which they call renegades

Their hideous Jewish family has, in fact, done all that kind of atrocities in the name of their false religious sect, which has actually been invented by a Jew so as to sow the seeds of terror in the hearts if people in towns and villages. This Jewish Dynasty has been committing such brutal atrocities ever since 1163 A.H. They have named the whole Arabian Peninsula after their family name (Saudi Arabia) as if the whole region is their own personal real estate, and that all other inhabitants are their mere servants or slaves, toiling day and night for the pleasure of their masters (The Saudi Family).

They are completely holding the natural wealth of the country as their own property. If any poor person from the common people raises his/her voice complaining against any of the despotic rules of this Jewish Dynasty, the Dynasty cuts off his/her head in the public square. A princess of theirs once visited Florida, USA, with her retinue; she rented 90 (ninety) Suite rooms in a Grand Hotel for about one million dollars a night! Can anyone of her subjects comment about that extravagant event? If he/she does, his/her fate is quite known: DEATH WITH THE EDGE OF THE SAUDI SWORD IN THE PUBLIC SQUARE!


WITNESSES ON THE JEWISH ANCESTRY OF THIS SAUDI FAMILY:

In the 1960's the "Sawt al Arab " Broadcasting Station in Cairo, Egypt, and the Yemen Broadcasting Station in Sana'a confirmed the Jewish ancestry of the Saudi family.

King Faisal Al-Saud at that time could not deny his family's kindred with the Jews when he declared to the Washington Post on Sept.17, 1969 stating: "We, the Saudi Family, are cousins of the Jews: we entirely disagree with any Arab or Muslim Authority which shows any antagonism to Jews; but we must live together with them in peace. Our country (Arabia) is the fountain head from where the first Jew sprang, and his descendants spread out all over the world." That was the declaration of King Faisal Al-Saud bin Abdul Aziz!

Hafez Wahbi, the Saudi legal advisor, mentioned in his book entitled "The Peninsula of Arabia" that King Abdul Aziz A-Saud, who died in 1953, had said: "Our message (Saudi Massage) encountered the opposition of all Arab Tribes. My grandfather, Saud Awal, once imprisoned a number of the Sheikhs of Matheer Tribe; and when another group of the same tribe came to intercede for the release of the prisoners, Saud Awal gave orders to his men to cut off the heads of all the prisoners, then, he wanted to humiliate and derogate the interceders by inviting them to eat from a banquet he prepared from the cooked flesh of his victims whose cut off heads he place in the top of the food platters! The interceders became so alarmed and declined to eat the flesh of their relatives, and, because of their refusal to eat, he ordered his men to cut off their heads too. That hideous crime was committed by that self imposed king to innocent people whose guilt was their opposition to his most cruel and extremely despotic rules.

Hafez Wahbi states further that King Abdul Aziz Al-Saud related that bloody true story to the Sheikhs of the Matheer Tribs, who visited him in order to intercede for their prominent leader at that time, Faisal Al Darweesh, who was the king's prisoner. He related that story to them in order to prevent them from interceding for the release of their Sheikh; otherwise, they would meet the same fate; he killed the Sheikh and used his blood as an ablution liquid from him just before he stood up for his prayer (after the false sect doctrine of the Wahabi). The guilt of Faisal Darweesh at that time was that he had criticized King Abdul Aziz Al-Saud when the king signed the document which the English Authorities prepared in 1922 as a declaration for giving Palestine to the Jews; his signature was obtained in the conference held at Al Aqeer in 1922.

That was and still is the system of this regime of the Jewish, Saudi Family. All its goals are: plundering the wealth of the country, robbing, falsifying, and committing all kinds of atrocity, iniquity, and blasphemy - all are executed in compliance with their self invented Wahabi Sect which legalizes the chopping of the heads of their opposing subjects.


La malfaisance de la collaboration

La malfaisance de la collaboration

Par Kim Petersen Kim Petersen, co-editeur de Dissident Voice, vit en République de Corée.
Dans certains contextes, la collaboration symbolise le progrès : les gens travaillent ensemble pour un mieux-être. Mais la collaboration a aussi son côté noir, qui est l’anathème des principes progressistes : travailler contre sa propre société. En d’autres mots : trahison et sédition.
Dans la société occidentale, ceux qui collaboraient avec l’ennemi étaient condamnés comme traîtres. En Europe, le nom de famille de Vitus Quisling, un Norvégien qui a collaboré avec les Nazis pendant l’occupation de la Norvège, est devenu le synonyme de « traître », de la même manière que celui de Benedict Arnold, loyaliste duplice, signifie « traître » dans la société américaine.Au Moyen-Orient, deux hommes de premier plan sont en compétition pour une reconnaissance éponyme de traîtres : le Premier Ministre Fouad Siniora et le Président palestinien Mahmoud Abbas, qui cherchent à solder leurs frères aux sionistes et aux impérialistes.
La trahison de SinioraSiniora est le “dirigeant” connu pour avoir pleuré en face des dignitaires arabes, pendant que les forces sionistes bombardaient le Liban. Le Premier Ministre-banquier, dont la politique a aidé à endetter lourdement le Liban et à le laisser à la merci des requins néolibéraux comme le Fonds Monétaire International et le Paris Club, attend des recettes de l’administration traîtresse de George Bush aux Etats-Unis (après tout, ce fut la secrétaire d’Etat US Condoleezza Rice qui a lancé des appels au cessez-le-feu, de manière à ce que l’agresseur israélien puisse finir ce qu’il avait commencé). Le Washington Post parle d’une « aide » de 1 billion de dollars US. Presque 500 millions de cette « aide » sera imputée à « l’armée et la police libanaises pour aider au renforcement des forces de sécurité, pour aider le gouvernement libanais assiégé » (1).
Le Post ne dit pas pourquoi le régime libanais est assiégé, ni par qui.Le gouvernement libanais est assiégé par son propre peuple (en particulier par une coalition de Maronites et Shi’a), des gens appauvris par les politiques néolibérales et souffrant des ravages de la guerre causés par les pays avec lesquels Siniora fait copain-copain.Et quelles sont les intentions des régimes donneurs d’aide ? Le Post répond : « Cela fait partie d’un effort des Etats-Unis, de la France, de l’Arabie Saoudite, des Emirats arabes unis et d’autres pour soutenir les forces de sécurité libanaises de manière à ce qu’elles puissent, si besoin, étendre leur contrôle à tout le pays. ». Voyons : Nous vous détruisons de l’intérieur et de l’extérieur, et ensuite nous vous envoyons de « l’aide » attachée à une ficelle pour que vous acceptiez de devenir les marionnettes de vos maîtres étrangers.
Cela s’appelle un abandon de souveraineté. Le Post ajoute que l' « aide est aussi destinée à renforcer la main du gouvernement pour contrer l’influence du Hezbollah ». Hezbollah est la résistance au crédit de laquelle on peut mettre l’expulsion d’Israël du Liban (à part les Fermes de Sheba’a) et d’avoir combattu récemment Israël jusqu’à l’immobiliser. Renforcer la main du gouvernement libanais sur le Hizbollah équivaut donc à renforcer la poigne impérialiste sur le Hizbollah.Le Post est encore plus prédictif : “Après l’Irak, le Liban est devenu le premier terrain de bataille de l’influence entre les Etats-Unis et l’Iran. » L’influence sur le Liban fait partie des efforts des US pour redessiner violemment le Moyen Orient. « Aider » avec de desseins géopolitiques plus larges.Maintenant que l’infrastructure du Liban a été saccagée et les fermes détruites par les bombes, pourquoi toute cette « aide » est-elle destinée à des fusils plutôt qu’à la nourriture et la reconstruction ?
Les Etats-Unis sont le pays qui a donné le feu vert à l’armée sioniste pour dévaster le Liban, qui a empêché les Nations Unis d’agir pour arrêter la violence. Pourquoi le gouvernement libanais collaborerait-il avec une entité si néfaste, qui cherche à miner la société libanaise pour lui-même et ses intérêts clientélistes d’Etat égoïste ?Le Post cite des “officiels US” qui déclarent que l’Iran viole les résolutions des Nations Unies en faisant de la contrebande d’armes entre le Liban et la Syrie. Les grotesques Nations Unies fournissent le contexte dans lequel les US peuvent introduire des armes au Liban pour armer son régime mandataire, mais faire de même est interdit au Hizbollah.
De plus, les Etats-Unis s’oppose aux pressions du Hizbollah pour des élections qui détermineraient le soutien public au gouvernement Siniora, mais poussent pour une élection en Palestine, dans l’espoir que les Palestiniens affamés se débarrasseront du gouvernement Hamas qui résiste aux sionistes, permettant ainsi aux régimes occidentaux de les nourrir de façon adéquate.La trahison d’AbbasLes régimes occidentaux sont tellement déterminés à affamer les Palestiniens que l’argent collecté « légalement » par le Premier Ministre palestinien Ismail Haniyeh a été bloqué au passage de Rafah entre l’Egypte et Gaza.
Citant une « source très bien informée », United Press International (UPI) (2) rapporte qu’un membre du Fatah, Saeb Erakat, s’était assuré de la complicité de l’Egypte pour boycotter le Hamas. (3)Le Premier Ministre Hamas revenait avec de l’argent levé pendant son voyage en Iran, au Qatar et au Soudan. Les Israéliens ont demandé au Lieutenant Général Pietro Pistolese, commandant de la Mission d’Assistance aux Frontières de l’Union Européenne – officiers de police et de douane de 17 pays – European Union Border Assistance Mission (EUBAM), de fermer la frontière, et il a accepté.
Selon un porte-parole israélien, Shlomo Dror, les Palestiniens « ont promis de faire des efforts pour mettre un terme à la contrebande d’argent ». Depuis quand un Ministre apportant de l’argent à son gouvernement « fait de la contrebande » ? Ce n’était pas de l’armement. Ce n’était pas de la drogue. C’était de l’argent pour un pays dont la population meurt de faim. Quelle sorte de Palestinien ferait une promesse qui aggrave la famine de son propre peuple ?UPI écrit :« C’est une confrontation très large. Les Etats-Unis, l’Union Européenne, la Russie et les Nations-Unies, qui forment le Quartet, le Président Mahmoud Abbas du Fatah et Israël, veulent obliger le gouvernement dirigé par le Hamas à renoncer à la violence, accepter Israël et honorer les accords conclus avec lui. Le Hamas islamique refuse de le faire et est sujet à un boycott politique et économique. »
Pourquoi faire allusion à l’affiliation religieuse du Hamas ? Pourquoi cet article est si orienté ? Pourquoi n’est-il pratiquement jamais fait mention que la Palestine veut obliger le gouvernement dirigé par les sionistes à renoncer à la violence, accepter la Palestine et honorer les accords conclus avec elle – et que le parti juif Kadima refuse de le faire ?Le gouvernement de la Palestine dirigé par le Hamas se retrouve confronté à plusieurs régimes occidentaux qui ont gelé « leur aide ». A part la promesse de rendre 100 millions de dollars de taxes palestiniennes, Israël a gelé tout transfert. Mais Israël n’a aucun droit de geler les transferts ; en fait, Israël, en tant que puissance occupante, est « légalement » (pas la peine de faire appel à la morale dans le cas de l’Etat sioniste) responsable des besoins du peuple qu’il occupe.A cause du boycott financier, le Hamas a été forcé à faire rentrer de l’argent liquide (estimé à 60 millions de dollars par Pistolese) par Rafah.
Ainsi, pendant qu’Haniyeh était à la recherche d’argent pour nourrir son peuple, Abbas et sa coterie cherchaient les moyens de bloquer cette action destinée à la famine.Et la démarche vient d’Abbas. Comme le révèle UPI :"Les hommes du Président Abbas contrôlent le passage de Rafah. Toutefois, il n’y a aucune loi palestinienne qui interdise d’apporter de l’argent par cette voie. L’importateur doit seulement le déclarer. L’employé de l’EUBAM dit que la loi appliquée au passage est une loi palestinienne. Et les Palestiniens n’ont pas non plus violé la loi égyptienne, puisque l’argent ne venait pas d’Egypte mais avait juste traversé le pays."Le Président Abbas est cité : “Nous avons entendu dire qu’il (Haniyeh) a des fonds pour faire de la contrebande dans le pays ; nous disons ici que nous avons besoin d’argent, mais pas de l’argent de la contrebande. » Que veut dire Abbas ?
Comme l’a clairement expliqué UPI, aucune loi n’a été violée en tentant de faire entrer de l’argent en Palestine. Il n’y a donc eu aucune contrebande ! Comment Abbas peut-il se mettre à genou devant les diktats sionistes lorsque ses propres frères ont faim ?Le rejet des collaborateursEn masse, le peuple libanais cherche à renverser le gouvernement collaborationniste de Sionora. Les oppositions transcendent les affiliations religieuses (4).
Les intérêts impérialistes et sionistes soutiennent le régime de Siniora.Au Liban, les gens dénoncent la collaboration de Siniora. En Palestine, la situation a tourné à la violence. Le régime US a poussé à la confrontation Hamas-Fatah pour obtenir l’accord du Congrès sur les 100 millions de dollars destinés à la garde présidentielle d’Abbas.En Palestine, “une profonde insatisfaction” au sujet du Parti Fatah d’Abbas – “sa corruption, son inefficacité, son manque de résultats dans la réalisation des buts nationaux des Palestiniens pour leur indépendance et un règlement juste avec Israël » - ont vu le Hamas l’emporter d’une victoire claire (5).La volonté démocratique des Palestiniens a été coincée par les machinations occidentales qui ont plongé les Palestiniens dans plus de pauvreté. Avec comme toile de fond cette manœuvre d’extorsion, Abbas, soutenu par ses amis impérialistes sionistes, tente un nouvel essai de victoire électorale. En clair : « Votez pour le Fatah et mangez » ou « Votez pour le Hamas et crevez de faim ».
Le choix revient au peuple. Mais des choix soumis au peuple dans des circonstances répressives ne peuvent pas prétendre à la démocratie. Les interférences sionistes-impérialistes sont de retour pour les mordre. Le Hamas, après tout, est une création sioniste (6) et le poste de Premier Ministre palestinien est le résultat des tentatives US pour réduire le pouvoir politique de Yasser Arafat.Depuis des décennies, les Palestiniens incarnent le courage du héros révolutionnaire mexicain Emiliano Zapata, qui déclarait : « Je préfère mourir debout que vivre à genoux. » Les sionistes-impérialistes ne devraient pas être surpris que le peuple palestinien, qui souffre, résiste et reste debout depuis si longtemps, même face à une élection à la vie-à la mort, rejette encore la puanteur de la collaboration – nourriture ou pas.
Notes de lecture :[1] Robin Wright, "U.S. Readies Security Aid Package To Help Lebanon Counter Hezbollah," Washington Post, 22 Decembre 2006.
[2] UPI appartient à News World Communications, qui appartient à un mouvement religieux anti-communiste, de tendance droite dure, appelé « Unification Church » dirigé par le Reverend Moon Sun Myung.
[3] Joshua Brilliant, "Analysis: Can Hamas be reined-in?" United Press International, 21 Decembre 2006.
[4] Pakinam Amer, "Lebanon's faiths mingle at Christmas Eve rally," m&c news, 25 Decembre 2006. Un Chrétien, Hoda al-Farjiya, ext cité : “Par le passé, nous avions l’habitude de dire : Il est Chrétien, il est Musulman. Maintenant, nous nous tenons tous ensemble et nous disons : La religion est pour Dieu et le Liban pour chacun. ».
[5] Q&A, "Hamas election victory," BBC News, 26 Janvier 2006. (6) Ndt. A ce sujet, lire l'interview de Khaled Meshaal, qui qualifie cette assertion de "bobard".
http://www.ismfrance.org/news/article.phpid=5971&type=analyse&lesujet=Interviews Source : Dissident Voice
Traduction : MR pour ISM

Israel, Olmert et le 11 Septembre 2001

Le lien au 911 du premier ministre israélien 


Ehud Olmert, le premier ministre israélien actuel, semble être plus populaire et influent avec les politiciens européens et étasuniens qu'il ne l'est chez ses propres électeur. Après l'invasion catastrophique et hors la loi du Liban, qu'il a bêtement provoquée et prolongée, un sondage israélien a constaté que 63 pour cent des Israéliens voulaient qu'il démissionne. Les forces israéliennes ont commis une foule de crimes de guerre insignes pendant le long mois d'invasion, comme viser les quartiers et l'infrastructure civils à l'aide d'armes interdites, telles que le phosphore et les munitions à fragmentation.
Le lien au 911 du premier ministre israélien

Par Christopher Bollyn

Alors que la grande majorité des victimes étaient des civils libanais, au moins 1.200 tués et 3.600 blessé, Israël a payé un prix très élevé pour l'invasion malavisée, perdant environ 120 soldats avec de nombreux très sévèrement blessés et mutilés pour la vie. La résistance du Hezbollah a réussi à détruire les vaisseaux de guerre, les hélicoptères, et fait un ravage des tanks israéliens.

Pourtant, en décembre 2006, tout semblait oubliée quand Olmert a visité la Maison Blanche et les capitales européens où il a été traité avec une déférence peu commune par les politiciens les plus puissants du monde occidental.

À Rome, où Olmert a rencontré le premier ministre italien Romano Prodi et le Pape Benoît XVI, une caméra de télévision a surpris Olmert en train d'indiquer à Prodi ce qu'il devait raconter devant une conférence de presse.

Les ordres israéliens

La séquence, prise par un cameraman israélien, montre Olmert disant à Prodi de parler des demandes de la communauté internationale pour que le gouvernement palestinien dirigé par le Hama reconnaisse Israël, renonce au terrorisme, et respecte les accords de paix signés.
« Il est important pour moi que vous souligniez les trois principes du Quartette, qui ne sont pas négociables, qu'ils sont à la base de tout. Veuillez dire ceci, » ordonnait Olmert au premier ministre italien docile.

Olmert a aussi demandé à Prodi de reconnaître le statut d'Israël comme État Juif, une position qui prévient et anéantit la demande palestinienne fondamentale : qu'il soit permis aux millions de réfugiés déplacés et à leurs descendants de revenir sur leur terre et dans leurs maisons.
« Je dois vous entendre dire quelque chose au sujet de l'État Juif, » a soufflé Olmert à l'obséquieux Prodi, l'ancien président de la Commission européenne.

À la conférence de presse, le servile Prodi s'est exécuté avec soumission comme ordonné : « Chaque processus de paix doit passer par le renoncement à la violence, la reconnaissance de l'état d'Israël, la reconnaissance des accords passés et, je dois ajouter, aussi la reconnaissance d'Israël comme État Juif, » a dit Prodi.

Olmert, dont les militaires ont massacré des centaines de femmes et d'enfants libanais, y compris le ravage de civils innocents dans le village biblique de Cana il y a seulement quatre mois, a demandé au Pape Benoît XVI de conseiller aux chrétiens de protester contre l'enquête scientifique sur les déclarations sionistes au sujet du nombre de juifs tué il y a 60 ans en Europe, selon des responsables israéliens.

Plus tôt, lors d'une visite à Berlin, Olmert a donné une interview télévisée dans laquelle il admettait qu'Israël possédait des armes nucléaires. Les activités nucléaires d'Israël sont hors la loi puisqu'elles ont été menées en dehors des restrictions du Traité de Non-Prolifération Nucléaire et de l'Agence Internationale de l'Énergie Atomique.

Qui est Olmert ?

Après que son parti, le Kadima, ait gagné l'élection du 28 mars 2006, Olmert est devenu premier ministre d'Israël. Ses deux premiers mois au pouvoir ont été décrits comme « la période la plus criminelle » de l'histoire israélienne.

« Parlant de paix et battant le rappel au soutien de son plan de réalignement de la colonisation, les 8 semaines d'Ehud Olmert au pouvoir se sont avérées être la période la plus sanglante, la plus mortelle et la plus criminelle de l'état d'Israël vieux de 58 ans, » a écrit Duraid Al Baik, rédacteur étranger du News Gulf, dans son article : « Olmert : Le criminel qui colporte la paix. »
« Depuis qu'il a prêté serment en tant que 12ème premier ministre d'Israël le 14 avril, les israéliens ont tué plus de 50 Palestiniens et blessés environ 200 à une cadence de presque 1 tué et 4 blessés par jour, » a écrit Al Baik. « Le nouveau premier ministre a établi un record, surpassant celui de son prédécesseur Ariel Sharon pendant les jours les plus sanglants du soulèvement palestinien, ou Intifada. »

Bien que la presse contrôlée aux USA ignore les crimes de guerre israéliens, les liens criminels d'Olmert exigent d'être exposés en raison d'une relation intime avec le criminel israélien déclaré coupable qui contrôlait la sécurité et les opérations de filtrage à Boston Logan Airport le 11 septembre 2001.

Cette relation est juste « le sommet de l'iceberg » -- la partie la plus évidente du réseau criminel sioniste derrière les attaques terroristes sous fausse bannière qui ont inauguré l'agression criminelle connue sous le nom de « guerre contre le terrorisme. »

Les objectifs sionistes

Bien que les sionistes exercent une influence incroyable sur la politique US, le Sionisme lui-même demeure une philosophie politique tristement méconnue de la majorité de la population US. Bien que le Président George W. Bush et son cabinet de guerre soient d'évidence contrôlés par les sionistes, dont ils avancent l'ordre du jour, un ordre du jour favorisé et soutenu par presque chaque membre du Congrès, le Sionisme et son histoire sanglante sont des sujets que la plupart des étasuniens ignorent quasiment totalement.

Alors que les universités étasuniennes offrent des cours sur pratiquement chaque sujet imaginable, aucun programme d'université offrant un examen critique du Sionisme et de son histoire ne peut pas être trouvé.

L'ignorance générale du public concernant le Sionisme est aggravée par les médias contrôlés, qui distordent grossièrement et mal interprètent le sionisme pour faire de cette philosophie non-étasunienne une chose positive et de bienveillante. L'histoire du terrorisme sioniste et du nettoyage ethnique, dont la plupart des israéliens et des palestiniens se rendent bien compte, sont tout à fait inconnus des étasuniens, surtout à cause de la censure universitaire et médiatique.

Après les attaques sous fausse bannière du 911, que l'évidence indique clairement impliquer des agents israéliens du renseignement, et avec plus de 150.000 étasuniens engagés dans des guerres coûteuses et désastreuses au Moyen-Orient, les étasuniens ne peuvent pas rester ignorants plus longtemps du Sionisme et de ses objectifs.

Qu'est-ce que le Sionisme ?

Le Sionisme s'est développé tel un mouvement politique à côté du Communisme vers la fin des années 1800 dans les communautés juives de l'Empire de Russie. Dans les villes ayant de grandes populations juives, en Lithuanie, en Pologne, en Biélorussie, et en Ukraine, le Sionisme est devenu un mouvement nationaliste pour les juifs. Les communistes et les sionistes étaient étroitement liés à l'origine.

L'idéologie politico-religieuse du Sionisme a mené les juifs à la recherche d'une identité nationale, à commencer à parler et à écrire en Hébreu, une langue reconstituée qui n'avait plus été parlée depuis des milliers d'années.

En Union Soviétique, les juifs étaient considérés comme un groupe national et la « nationalité » juive était portée sur les passeports soviétiques. Le dictateur soviétique Joseph Staline a même établi la Région Autonome Juive de Birobidjan en 1934 avec le Yiddish comme langue officielle.
Bien que les juifs européens orientaux connus sous le nom d'ashkénazes ne soient pas d'origine sémitique, mais en grande partie des descendants des convertis slaves et asiatiques au judaïsme [des descendants des Khazars, NDT], le zèle sioniste les a menés à s'identifier de manière erronée à des « Hébreux, » quand, par exemple, ils ont immigré aux USA.

Le premier objectif du Sionisme politique a toujours été la formation d'un état purement juif en Palestine, quelque chose qui n'a jamais existé. Le fait que la Palestine était déjà habitée par les palestiniens, propriétaires légitimes de la terre, et des descendants de juifs, des arabes, des grecs, et d'autres ethnies de la Terre Sainte, c'était quelque chose que les sionistes radicaux refusaient d'accepter.

La conquête armée et le nettoyage ethnique de la Palestine ont été favorisés dans les années 30 par Vladimir (Ze'ev) Jabotinsky, l'un des sionistes les plus militants. En 1937, Jabotinsky, né à Odessa, établissait l'Irgun, une organisation terroriste liée à sa Nouvelle Organisation Sioniste et au mouvement de jeunesse du Betar.

L'idéologie de Jabotinsky maintient que le peuple Juif a des droits exclusifs à toute la Terre d'Israël, qu'elle prétend s'étendre du Nil en l'Egypte au fleuve Euphrate en Irak.

Olmert et Jabotinsky

Ehud Olmert est un enfant idéologique de Jabotinsky. Le père d'Olmert, Mordechai, a rejoint le mouvement de droite Herut et l'Irgun, alors mené par le terroriste sioniste notoire Menachem Begin. Ce mouvement s'est transformé en parti d'extrême droite, le Likoud.

La famille d'extrême droite d'Olmert vivait dans un kibboutz appelé Nahalat Jabotinsky. Enfant, Olmert était membre de Betar, le mouvement de jeunesse militariste de Jabotinsky. Begin, l'intransigeant premier ministre israélien qui était porteur du credo « Dans le sang et le feu Judée est tombé ; dans le sang et feu Judée se lèvera, » se référait à Olmert comme à « Ehud, mon fils. »

Olmert, un membre du parlement israélien depuis 1973, est devenu maire de Jérusalem occupée en 1993, et a surveillé 10 ans d'expansion de la colonisation israélienne illicite. Le territoire occupé que les israéliens réclament maintenant comme Jérusalem s'étend depuis Bethlehem au sud jusqu'à Ramallah au nord et presque jusqu'à Jéricho à l'est.

Dans l'idéologie raciste de Jabotinsky les sionistes comme Olmert, il n'y a tout simplement aucune place pour les palestiniens sur la terre d'Israël : « Il n'y a pas de choix : les arabes doivent laisser la place aux juifs d'Eretz Israël, » a écrit Jabotinsky. « S'il était possible de transférer les peuples baltiques, il est aussi possible de déplacer les arabes palestiniens. »
La barrière du mur israélien qui entoure les palestiniens de Cisjordanie est une idée prise directement dans le livre de 1923 de Jabotinsky : The Iron Wall : We and the Arabs (Le mur de fer : Nous et les arabes).

« La colonisation sioniste, même la plus limitée, doit soit être abandonnée soit effectuée au mépris de la volonté de la population native. Cette colonisation peut, donc, continuer et se développer seulement sous la protection d'une force indépendante de la population locale -- un mur de fer que la population native ne puisse enfoncer. »

Olmert a fourni les armes et la formation pour soutenir « l'armée privée » du Président de l'Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas, afin de fomenter un conflit civil entre les factions palestiniennes. Abbas est vu par beaucoup de palestiniens comme un collaborateur travaillant avec les israéliens contre le gouvernement palestinien élu dirigé par le parti du Hamas.
Parmi les actions terroristes d'Olmert avant son agression du Liban il y a les fréquents bombardements et attentats à la bombes sur les civils à Gaza. Huit membres d'une famille ont été tués sur la plage de Gaza lors d'une attaque terroriste israélienne particulièrement insigne le 9 juin 2006. Cet acte de terrorisme sioniste flagrant a été suivi de l'habituel déni de responsabilité israélienne bien que leurs forces armées bombardaient la Bande de Gaza au moment où la famille a été frappée.

Mark Garlasco, expert militaire travaillant pour la Human Rights Watch (surveillance des droits de l'homme) des USA, était le premier enquêteur indépendant à atteindre la scène du crime. Garlasco a trouvé un shrapnel d'obus d'artillerie de 155 millimètres. « Mon évaluation [est] qu'il est probable que c'était des tirs d'artillerie entrants qui ont atterri sur la plage, tirés par des Israéliens au nord de Gaza, » a-t-il dit.

Olmert et Atzmon

Olmert, qui a une longue histoire de participation à des délits financiers israéliens, a été inculpé d'accusation de fraude aggravée, de falsification de documents de société, et de violations de la loi des impôts sur le financement des partis, des délits commis quand il était trésorier du Likoud en 1988.

Le scandale de la collecte de fonds du Likoud a abouti à la condamnation en mars 1996 de trois Likoudistes, dont Menahem Atzmon, le co-trésorier d'Olmert. En tant que trésorier du parti, Olmert a été inculpé du délit mais il a reçu un traitement spécial et a été acquitté.
Dans les années 70 Olmert avait travaillé dans un cabinet juridique propriété d'un autre Atzmon, Uzi Atzmon.

Menahem J. Atzmon coaccusé et allié d'Olmert, a été reconnu coupable en Israël mais il a continué jusqu'à devenir fondateur et dirigeant de International Consultant on Targeted Security (ICTS, consultant international sur la sécurité ciblée). Cette compagnie israélienne est propriétaire de Huntleigh USA, la firme de sécurité qui dirigeait les opérations de filtrage des passagers à l'aéroport de Boston et de Newark le 11/9.

Huntleigh USA est une filiale entièrement possédée par ICTS, une firme de sécurité de l'aviation et des transports basée en Hollande dirigée par les « anciens dirigeants et vétérans commandants militaires [israéliens] des agences de renseignement et de sécurité de gouvernement. »

Atzmon, déclaré coupable en Israël en 1996 pour des magouilles de levées de fonds du party du Likoud, et son associé Ezra Harel, assuraient le filtrage des passagers et la sécurité des aéroports de Boston et de Newark quand ICTS a acquis Huntleigh USA en 1999.
Le vol United 175 et le vol American 11, qui ont prétendument frappé les tours jumelles, provenaient tous les deux de l'aéroport Logan à Boston, tandis que le vol United 93, qui s'est soi-disant écrasé en Pennsylvanie, partait de l'aéroport de Newark. Atzmon, un criminel israélien reconnu coupable, est le PDG qui contrôle et opère aussi dans le port allemand de Rostock sur la mer Baltique. L'autobus qui a sauté à Tavistock a explosé à l'extérieur du bureau d'ICTS de Londres.

Quelques familles de victimes du 911 ont intenté des actions judiciaires contre Huntleigh USA affirmant que la firme avaient été excessivement négligentes le 11/9. Alors que ces parents ont le droit de savoir que ce que la compagnie de sécurité israélienne a fait ou n'a pas fait pour protéger leurs êtres chers le 11/9, Huntleigh USA, avec deux autres compagnies de sécurité étrangères, ont reçu la protection du Congrès en 2002 et elle ne sera appelée devant aucun tribunal US pour rendre compte de ses actes.

Atzmon, reconnu coupable criminel, allié politiques et coaccusé du premier ministre Ehud Olmert d'Israël, étaient directement responsables de la sécurité des passager des lignes aériennes de l'aéroport Logan de Boston, d'où sont originaires les deux avions de ligne qui ont heurté le World Trade Center. Sa firme de sécurité à l'aéroport est le premier suspect des attaques terroristes sous fausse bannière du 11/9.

La relation entre Olmert et Atzmon et sa responsabilité de la sécurité de l'aéroport de Boston le 11/9 est le sommet bien visible de l'iceberg -- complètement ignoré par la presse contrôlée -- du réseau criminel israélien sioniste impliqué dans les attaques terroristes qui ont inauguré la soi-disant « guerre contre le terrorisme. »

Combien de fois les hauts responsables et les rabbins israéliens se retrouvent-ils à des festivités à la Maison Blanche ? Combien de fois avec les gouvernements européens, chinois, indiens, ou autres ?

Christopher Bollyn est journaliste indépendant Pour le soutenir dans sa recherche et ses écrits,cliquer ici

Original : http://www.iamthewitness.com/Bollyn-Olmert-22Dec2006.html
Vendredi 29 Décembre 2006 - 00:00
Christopher Bollyn



Toutes les preuves montrent qu'Israel est derriere le 11 Septembre 2001

Toutes les preuves montrent qu'Israel est derriere le 11 Septembre 2001 et tous les attentats qui ont suivi apres... Istanboul, Madrid, Londres...



Dans la defaite, la France et les USA s'allient au Maghreb

Les hommes de l’ombre :


CES MONSTRES SONT LA SOURCE DE TOUS LES MAUX DE L'ALGERIE Lisez leurs portarits extraits du livre LA MAFIA DES GENERAUX.

Pour connaître la nature d'un système, il faut connaître ses hommes. Ceux qui ont façonné le système algérien actuel et font fonctionner ses rouages sont dans l'ombre. On ne les voit jamais. Ou rarement. On entend parler des Larbi Belkheir, Khaled Nezzar, Tewfik, Smaïl et Mohammed Lamari. Mais, à vrai dire, on ne connaît rien d'eux.

Qui sont-ils ? Sont-ils les seuls à tenir les rênes du pouvoir en Algérie ? Quel est leur passé ? Comment sont-ils arrivés à ces postes de responsabilité qui leur octroient le droit de vie et de mort sur tout un peuple ? Quel est leur parcours dans l'institution militaire ? Comment s'organisent-ils pour se pérenniser au pouvoir ?

A toutes ces questions même les observateurs les plus avertis ont du mal à répondre, tant ces hommes aiment agir dans le noir, loin des feux de la rampe et de l'actualité.

Tant que ces questions restent sans réponse ou éludées, il demeure difficile de comprendre le système et le pouvoir algériens.

Un pouvoir qui a de tous temps été marqué par l'existence de clans antagonistes. Autant les divergences étaient d'ordre idéologique durant la guerre de libération, autant les querelles des clans portent sur des intérêts, en apparence mesquins, mais vitaux pour les parrains, quarante ans après l'indépendance du pays.

Il fut un temps où le clan d'Oujda, dont le chef n'était autre que feu Houari Boumediene, tenait les devants de la scène politique algérienne. Ce clan était composé des officiers de l'état-major de l'Armée de Libération Nationale, fidèles de Boumediene. L'actuel président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en faisait partie. Fort de la puissance des armes, il s'est débarrassé, sans opposition aucune, de son seul adversaire de l'époque, le Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA), basé à Tunis. Le clan d'Oujda faisait cavalier seul tout au long du règne de Houari Boumediene. Sa force résidait dans le charisme de son chef. On disait que « son burnous était suffisamment ample pour couvrir tous ces "nains" qui l'entouraient. »
Au lendemain de l'avènement de l'ère Chadli en 1979, et en l'absence d'un véritable chef, les clans commencèrent à proliférer. L'arrivée à la tête de l'Etat d'un homme choisi pour son inculture et son ignorance de la chose politique aiguisait les appétits des différents cercles du pouvoir. Chacun voulait mettre ce président qu'on qualifiait de « roi fainéant » sous son influence pour mieux se placer et durer le plus longtemps possible dans les hautes sphères du pouvoir.

Pour mieux affirmer sa puissance, chaque cercle s'appuyait sur un officier supérieur de l'armée. Pour des raisons historiques propres à l'Algérie, le militaire, ce guerrier symbole de la force, a de tous temps été prisé, aimé et courtisé.

Il faut remonter très loin dans l'Histoire de l’Algérie, pour comprendre cette fascination qu'exerce le militaire sur la population. C'est une histoire jalonnée de guerres et de résistances contre les envahisseurs.

En vingt-trois siècles l'Algérie n'a connu, selon les historiens, que six cents ans de paix répartis à travers les siècles. Les exemples abondent pour démontrer cet esprit guerrier des algériens. Les conquêtes arabes sous la bannière de l'Islam parties de la presqu'île arabique, où s'est révélé le saint Coran au prophète Mohammed (paix et salut sur lui), n'ont pas rencontré de grande résistance jusqu'à la frontière algérienne. Si les troupes arabo-musulmanes avaient réussi à conquérir le Moyen-Orient en seulement dix années, il leur fallut soixante-dix ans pour conquérir l'Algérie. Malgré la censure des historiens officiels, la résistance opposée à l'envahisseur venu de l'Arabie, d'abord par Aksel, plus connu sous le nom de Koceïla, puis par Dihya, la reine berbère, surnommée Kahina par les arabes, restent à jamais gravée dans la mémoire collective algérienne.

Même lorsque une guerre se déroulait en dehors du territoire algérien, il se trouvait des milliers d'algériens pour y participer. Lors de la première guerre mondiale, cent cinquante mille Algériens avaient pris part aux combats. Ils seront, à la deuxième, deux cent cinquante mille sur les champs de bataille.

Plus proche de nous, l'histoire de la décolonisation. De tous les pays africains qui ont subi la domination coloniale, l'Algérie est le seul à avoir livré une vraie guerre à l'occupant en sacrifiant le dixième de sa population. L'indépendance de l'Algérie est l'œuvre de ces guerriers de l'armée de libération nationale. Les noms de Ben M’hidi, Benboulaïd, Si L'haoues, Si Lakhdar, Amirouche, Yazouren, Moh Oul Hadj, Lotfi et tant d'autres sont une véritable légende, non seulement dans les Aurès et en Kabylie, mais, dans toute l'Algérie.

C'est tout naturellement, donc, que l'algérien a un penchant pour tout ce qui symbolise la force, la puissance et le courage qui caractérisent le guerrier. Au lendemain de la reconquête de l'indépendance les maquisards étaient accueillis en héros.

Les célibataires, et ils étaient très nombreux, se sont vus proposer par les familles aisées des alliances par le lien du mariage. Certains de ceux qui étaient mariés ont, eux aussi, succombé au charmes des filles citadines des fortunés de l'époque. Chadli Bendjedid, pour ne citer que lui, a délaissé sa première épouse, une campagnarde originaire d'El Kala, pour épouser Halima Bourokba, surveillante générale d'un lycée d’Oran, une bourgeoise de Mostaganem. Commandant et chef de région militaire, comme beaucoup de ses compères, il pensait accéder à un nouveau rang social en épousant une « bourgeoise ».

A vrai dire, ces femmes et leurs familles n'avaient aucune culture bourgeoise. C'étaient des fortunées arrivistes, et surtout opportunistes, qui traînaient un sentiment de culpabilité pour n'avoir pas participé à la guerre de libération et pour certains d’entre eux leur collaboration avec les autorités coloniales. Leur alliance avec des anciens maquisards leur offrait la possibilité de couvrir leur passé et, pourquoi pas, bénéficier d'une attestation de participation à la révolution. La fameuse attestation communale qu'on peut obtenir sur un simple témoignage de deux anciens moudjahidine.

Le scandale des fausses attestations communales continue de faire couler beaucoup d'encre, quarante ans après l'indépendance. On sait que cinquante pour cent d’entre elles ont été établies sur la base de faux témoignages, comme ne cessent de le dénoncer, à ce jour, de nombreux moudjahidine à travers la presse algérienne.

Les premiers clans ont commencé à se constituer autour de ces alliances familiales. Au fil des ans les alliances familiales ont cédé le pas aux alliances régionalistes. Leur dénominateur commun, dans tous les cas, a toujours été la prise du pouvoir à quelque échelon que ce soit. Leur leitmotiv était « cadrini ouen'cadrik » (« tu me soutiens et je te soutiens »). Qu'ils soient militaires ou cadres du parti ou de l'administration, ils se regroupaient en lobbies régionaux : Kabyles, Chaouias, BTS (Batna, Tébessa, Souk-Ahras), TNT (Tiaret, Nedroma, Tlemcen) etc. Est contre Ouest. Anciens de l'ALN contre anciens de l'armée française. Ces clans avaient des visions étriquées et étaient guidés par des intérêts mesquins : accéder à des postes de décision pour se lancer dans les affaires ou faire prospérer celles qui existaient déjà.

Il n'y a, donc, pas lieu de s'étonner de voir les mêmes hommes qui décrétaient, hier, « le socialisme comme option révolutionnaire irréversible », nous faire, aujourd'hui, l'apologie du libéralisme. Ils ont constitué et consolidé leurs fortunes sur la perversion du socialisme « spécifique, à l'algérienne ». Ces clans familiaux composés de certains anciens moudjahidine issus de l'ALN), des transfuges de l'armée française, et d'opportunistes de tous poils, ont grandi ensemble pour donner naissance à de véritables clans mafieux dont la seule obsession reste le pouvoir. Un pouvoir synonyme d'intérêts et de privilèges.

Le clan H'lima du nom de l'épouse du président Chadli Bendjedid fut le premier à émerger du lot au début des années 1980. Le médecin Amine Bourokba, frère de Halima, y jouait un rôle de pivot. Kaddour Lahouel, intègrera ce cercle en épousant la fille aînée du président.
Parmi les militaires, ils considéraient le colonel Abdelmalek Bendjedid, frère du président de la République comme l'un des leurs, ainsi que le général major Tewfik , bien que l'actuel patron du Département des Renseignements et de Sécurité, se soit toujours gardé d'afficher son appartenance à un quelconque clan. « Il se met au milieu des différents cercles et il observe. Il tend la main à celui qui est en position de forces » me dit un général, bien au fait des luttes claniques. Il finit par se faire une place dans le clan des transfuges de l'armée coloniale, grâce à sa position à la tête des services de sécurité.

Abdallah Belhouchet, Mohammed Attaïlia, Mostéfa Benloucif, et d'autres anciens officiers maquisards représentaient le clan des anciens de l'ALN. Mais, sans stratégie aucune, chacun roulait pour son propre compte. Mouloud Hamrouche, alors secrétaire général du gouvernement, puis de la présidence de la République, caracolait, lui aussi, à la tête d'un clan composé de technocrates. Il s'appuyait sur des officiers supérieurs originaires de l'est du pays. Des ministres, des apparatchiks du FLN et des cadres promus par la zaouia Belahouel de Mostaganem ( la famille de H'lima), jouaient les rôles de larbins, de rabatteurs et d'entremetteurs pour les différents clans.

D'autres clans se sont constitués au niveau des différentes institutions de l'Etat. Ils avaient des appuis très faibles dans l'institution militaire. Mais, ils ont fini par se fondre dans les principaux clans.

Derrières ces clans, il y avait celui des anciens de l'armée française, animé par Khaled Nezzar, Benabbès Gheziel et Larbi Belkheir. Ce dernier, le plus proche du président par ses fonctions de directeur de cabinet et par la relation qui lie les deux hommes depuis plusieurs années, jouait le rôle de meneur. Ce clan, comme il sera démontré plus loin, est le maître d'œuvre de l'investiture de Chadli Bendjedid. Ses membres vont infiltrer tous les autres clans. Une infiltration facilitée par l'obsession de compter dans le groupe un militaire, un homme fort qui soit influent sur le président.

Cependant, tous ces clans ont un dénominateurs commun : ils sont tous des prédateurs. Ils ont imposé à l'Algérie le pouvoir des satrapes.

Mais, tant que le pétrole se vendait au prix fort et que le régime n'était pas aux prises avec des revendications sociales, il n'y avait pas de raison pour que tout ce beau monde s'adonne à des guerres inutiles. Ils se limitaient à quelques querelles vite étouffées. Chaque clan s'attachait à placer ses hommes à des postes clés. Les alliances se faisaient et se défaisaient au gré des évènements et des conjonctures. Mais, dés que le navire Algérie a commencé à tanguer, chaque clan a cherché à jeter l'autre par-dessus bord. La guerre était déclarée. Elle ne manquera pas de se répercuter négativement sur la vie politique, économique et sociale du pays. La déliquescence de l'Etat ne fait que s'aggraver au fil des ans.

L'explosion d'octobre 1988 sonnera l'ouverture de violentes hostilités entre les clans. Faisant eau de toutes parts, le navire de Chadli Bendjedid voit se relayer à sa barre plusieurs chefs de clans. Il voit aussi la disparition de plusieurs autres. Messaadia est le premier à faire les frais de cette tempête. Hamrouche, appelé à succéder à Kasdi Merbah à la tête du gouvernement, est sacrifié à son tour neuf mois plus tard. Le clan de la belle-famille s'impose de nouveau en plaçant l'un des siens à la tête de l'exécutif : Sid Ahmed Ghozali, un ancien banni du système revenu au milieu des années 1980 comme ambassadeur à Bruxelles, avant de reprendre du poil de la bête en retrouvant un siège dans les gouvernements qui se sont succédé au lendemain des évènements d'octobre 1988.
La guerre des clans ne se limitait pas aux nominations gouvernementales ou au niveau des postes clés de l'administration et des entreprises publiques où chaque clan cherchait à placer ses hommes. L'ouverture du champ politique à de nouvelles formations d'opposition sera un nouveau terrain investi par ceux qui ont échoué à imposer leurs choix dans les hautes sphères. Les uns tentent de s'engouffrer dans les partis existants en les noyautant. Les autres mettent tout leur poids dans la création de nouveaux partis.

Cependant, la véritable bataille, que doit mener le clan des transfuges de l'armée française, se déroule au niveau du commandement de l'armée. Khaled Nezzar et sa clique passent à l'offensive au lendemain des évènements d'octobre 1988, en procédant à la radiation de plusieurs officiers hostiles à leurs desseins macabres ou qui n'entrent pas dans leur plan d'action. Ces officiers supérieurs sont tous issus de l'ALN.

Pour assurer leurs arrières, ceux qui s'avèreront quelques temps plus tard comme les décideurs envoient l'un des leurs, le général Abdelmalek Guenaïzia, comme ambassadeur en Suisse. Dans l'Algérie des mafieux, la diplomatie sert à couvrir les crimes des prédateurs, non pas à soigner l'image du pays à l'étranger et défendre ses intérêts. Nul ne saura expliquer la nomination au poste d'ambassadeur, d'un militaire qui a passé toute sa vie dans les casernes, si ce n'est par la volonté d'aller veiller sur les comptes helvétiques de ses acolytes.

Usé jusqu'à la corde, Chadli Bendjedid est démis de ses fonctions et avec lui s'en vont les Amine Bourokba, Kaddour Lahouel et toute la smala de Mostaganem.

Plus de civils pour prétendre jouer un quelconque rôle dans une guerre de clans qui n'a plus de raison d'être. Les anciens de l'armée française s'emparent des leviers de commande. Le travail de fourmi mené depuis plus de trente ans finit par payer. « Entre anciens enfants de troupe et anciens sous officiers de l'armée coloniale on s'entend entre nous, se seraient-ils dit. On a, tous, mangé à la même gamelle. On s'est, tous, nourris à la même mamelle ». Celle de " la mère patrie : la France. " Place à la politique consensuelle qui saura préserver les intérêts de tous. Après tout, la guerre des clans n'a pas pour finalité la mise à mort de tel ou tel. Le but du jeu est de conduire les affaires au profit de tous. Les autres clans ne seront ni poursuivis pour leurs méfaits (ils en ont commis), ni livrés à la vindicte populaire. L'important, c’est que le pouvoir doit revenir à ceux qui ont travaillé dans l'ombre depuis plusieurs années pour le confisquer.

LE CLUB DES ONZE

C'est ainsi qu'est né le fameux club des onze décideurs. Autrement dit, le clan mafieux qui gouverne l'Algérie. Dans ce clan, les rôles sont repartis en fonction de la puissance et des capacités de chacun des membres.

Khaled NezzarLarbi BelkheirBenabbès GhezielTewfik et Abdelmalek Guenaïzia sont les scénaristes. Ils sont assistés par les deux conseillers diaboliques de l'ombre : Mohammed Touati etAït Abdessalem. Les exécutants sont les deux LamariMohammed et Smaïl, accompagnés deSaheb Abdelmadjid et Fodhil Cherif.

Chapitre V, La Mafia des Généraux, Les Editions J.C Lattès (fevrier 2002)
http://www.agirpourlalgerie.com/ombre.htm



Au sujet du “droit d’Israël d’exister” – Ce qui est demandé est un jugement moral

Au sujet du “droit d’Israël d’exister” – Ce qui est demandé est un jugement moral

Par John V. WHITBECK,
John V. Whitbeck, avocat international, est l’auteur de "The World According to Whitbeck" (“Le monde selon Whitbeck”).
Maintenant qu’une guerre civile, recherchée depuis longtemps par Israël, les Etats-Unis et l’Union Européenne, est sur le point d’éclater, il est temps d’examiner la justification mise en avant par Israël, les Etats-Unis et l’Union Européenne de la punition collective infligée au peuple palestinien en représailles à son « mauvais » choix lors des élections démocratiques de janvier dernier – c’est-à-dire le refus du Hamas de « reconnaître Israël » ou de « reconnaître l’existence d’Israël » ou de « reconnaître à Israël le droit d’exister ».
Ces trois formulations ont été utilisées de façon interchangeable par les médias, les politiciens et même les diplomates, comme si elles signifiaient la même chose. Ce qui n’est pas le cas.“Reconnaître Israël” ou n’importe quel autre Etat est un acte officiel légal/diplomatique par un Etat envers un autre Etat. Il est inapproprié – et même absurde – de parler d’un parti ou d’un mouvement politique, même appartenant à un Etat souverain, qui donnerait reconnaissance diplomatique à un Etat. Parler de la «reconnaissance d’Israël» par le Hamas est tout simplement nul, un raccourci trompeur qui sème la confusion sur la demande réelle qui est faite. “Reconnaître l’existence d’Israël” n’est pas un non-sens logique et implique, à première vue, la reconnaissance manifeste d’un fait de la vie – comme la mort et les impôts. Pourtant, cette formulation comporte de sérieux problèmes pratiques. Quel Israël, à l’intérieur de quelles frontières, cela concerne-t-il ?
- Les 55% de la Palestine historique recommandés pour un Etat juif par l’Assemblée Générale des Nations Unies en 1947 ?
- Les 78% de la Palestine historique occupés par Israël en 1948 et considérés maintenant partout dans le monde comme « Israël », ou « territoire israélien » (« Israël proper » en anglais) ?
- Les 100% de la Palestine historique occupés par Israël depuis juin 1967 et montrés comme étant « Israël » sur les cartes des livres de classe israéliens ? Israël n’a jamais défini ses propres frontières, puisque le faire le limiterait nécessairement. Cependant, si c’est tout cela qui était demandé au Hamas, il lui serait possible de reconnaître, comme un fait avéré, qu’un Etat d’Israël existe aujourd’hui à l’intérieur de quelques frontières spécifiées.“Reconnaître à Israël le droit d’exister”, la demande réelle, est d’un niveau totalement différent. Cette formulation ne concerne pas des formalités diplomatiques ou une simple acceptation de réalités présentes.
Elle appelle un jugement moral.Il y a une différence ENORME entre « reconnaître l’existence d’Israël » et « reconnaître à Israël le droit d’exister ». D’un point de vue palestinien, la différence est de même niveau que de demander à un Juif de reconnaître que l’Holocauste a eu lieu et lui demander de reconnaître qu’il était « juste » que l’Holocauste ait eu lieu – que l’Holocauste (ou, dans le cas des Palestiniens, la Nakba) était moralement justifié.Demander aux Palestiniens de reconnaître « à Israël le droit d’exister », c’est demander à des gens qui ont été traités, depuis presque 60 ans, et continuent d’être traités, comme des sous-hommes de proclamer publiquement qu’ils SONT des sous-hommes – et, au moins implicitement, qu’ils méritent ce qui a été fait, et continue d’être fait contre eux.
Même les gouvernements US du 19ème siècle n’ont pas demandé aux Natifs américains survivants de proclamer publiquement la « justesse » de leur nettoyage ethnique par les Visages Pâles comme préalable à toute discussion sur la réserve dans laquelle ils seraient enfermés – sous blocus économique et menace de famine jusqu’à ce qu’ils perdent tout ce qui leur reste de fierté et concèdent ce point.Certains croient que Yasser Arafat a accepté cette reconnaissance pour en finir avec la sauvagerie de la diabolisation et gagner le droit d’être sermonné directement par les Américains. En fait, dans sa fameuse déclaration de Stockholm en 1988, il a accepté « le droit à Israël d’exister en paix et en sécurité » .
Cette formulation, d’une manière significative, concerne les / conditions / de l’existence d’un Etat qui, de fait, existe. Elle n’implique pas la question existentielle de la « justesse » de la dépossession et de la dispersion du peuple palestinien de sa terre natale pour faire de la place à un autre peuple venu de l’étranger.L’invention de la formulation “droit à Israël d’exister" et son utilisation comme excuse pour ne discuter avec aucun gouvernement palestinien qui défendrait les droits fondamentaux du peuple palestinien, est attribuée à Henry Kissinger, le grand maître ès-cynisme diplomatique. On peut douter que les Etats qui continuent à utiliser cette formulation le fassent en pleine conscience de ce qu’elle sous-entend, moralement et psychologiquement, pour le peuple palestinien et dans le même but cynique – une sorte de barrage empêchant toute avancée vers la paix et la justice en Israël/Palestine et une manière de donner encore plus de temps à Israël pour créer des situations irréversibles et blâmer en même temps les Palestiniens pour leurs propres souffrances.
Cependant, de nombreux citoyens honnêtes et de bonne volonté peuvent se laisser tromper par la simplicité superficielle des mots « le droit à Israël d’exister » (et encore plus aisément par les deux autres raccourcis) et croire qu’ils constituent une demande raisonnable et évidente, et que le fait de refuser une telle demande raisonnable est certainement un signe de perversité (ou d’ « idéologie terroriste ») plutôt que la nécessité de se raccrocher au respect de soi-même et à la dignité comme des êtres humains à part entière, ce que ressentent profondément et comprennent parfaitement, du fond de leurs coeurs et de leurs esprits, des gens trompés depuis longtemps qu’on a dépouillés de presque tout ce qui fait que la vie vaut le coup d’être vécue.Ceci est avéré par les sondages montrant que le pourcentage de Palestiniens qui approuvent la fermeté du Hamas et son refus de plier devant cette demande humiliante de l’ennemi, malgré l’intensité des souffrances et douleurs économiques infligées par le siège israélien et occidental, dépasse de façon significative le pourcentage de population qui a voté pour le Hamas en janvier dernier.
Il n’est peut-être pas trop tard pour que les esprits honnêtes de par le monde attirent l’attention sur le caractère déraisonnable – et même immoral - de cette demande et sur la formulation verbale qui la sous-tend, dont l’utilisation abusive a déjà causé tellement de souffrances et menace d’en causer encore bien d’autres.

Source : CounterPunch Traduction : MR pour ISM

Fallouja, deux ans après

Fallouja, deux ans après : '« Par le Dieu de la grande bataille de Badr, nous la referons encore une fois et tant que le Coran sera lu par notre progéniture »'

www.islammemo.cc





Deux ans sont passés depuis l’offensive usaméricaine sur Fallouja, baptisée à l’époque « Opération Spectre en colère » par les forces d’occupation et « Opération Aurore » par le gouvernement iraquien de l’occupation.

Les médias alliés de l’occupant présentèrent cette opération comme nécessaire pour débarrasser la ville des terroristes et pour renforcer la prétendue démocratie.

« Islammemo » revient sur cette opération pour en faire le bilan.

Le 7 novembre 2004, les forces d’occupation usaméricaines, aidées par des forces de l’armée iraquienne alliée de l’occupant, commencèrent la plus grande opération militaire en Iraq depuis le début des opérations d’invasion du pays en mars 2003, avec pour objectif avoué de débarrasser la ville des résistants afin de permettre aux habitants de participer aux élections.

Nous allons essayer de voir ce qui s’est passé réellement dans cette ville et de démontrer l’échec de l’occupant et des autorités alliées, à faire taire la voix tonitruante de la résistance et à réaliser le moindre avantage pour les habitants, que ce soit au niveau des services ou des conditions de vie, sans parler évidemment de la sécurité dont ne pourront jamais jouir ceux qui ont porté la tenue de l’occupant et collaboré avec lui.


Echec de l’opération « Spectre en colère »

Le premier échec de l’opération a été dans la décision des sunnites de boycotter les élections, prévues pour le début de 2005, au cas où l’on ne mettait pas fin à l’offensive sur la ville des mosquées, Fallouja, ce que refusèrent les troupes usaméricaines et le gouvernement fantoche de Iyad Allaoui à l’époque.

Il en résulta que seuls 7 millions d’électeurs avaient pris part à cette élection, chiffre inférieur à celui retenu par « la commission responsable des élections » et dont l’un des membres, Adel Allami, a dû fuir, pour avoir constaté les dimensions du trucage et des pots-de-vin. Cette commission avait validé les bulletins de vote introduits massivement d’Iran.

L’opération « Spectre en colère » se prolongea pendant plus de trois mois et fit plus de 3000 morts et 4000 blessés dans les rangs des troupes usaméricaines, selon les chiffres révélés à l’époque par Cheikh Abou Asâd, porte parole du Conseil consultatif des moudjahidines, au regretté Cheikh Abou Meriem correspondant d’ « islammemo » à Fallouja. Elle fit aussi du mois de novembre 2004, le mois le plus coûteux, en morts et blessés, jusqu’ici pour les troupes usaméricaines.

Pour Fallouja, la ville connue de tous comme étant des plus belles d’Iraq, avec ses nombreuses mosquées, sa belle architecture, ses villas spacieuses et ses nombreux espaces réservés aux hôtes et aux voyageurs, ce fut tout simplement le désastre.

La commission d’urbanisme de la ville a compté plus de 20.000 maisons complètement ou partiellement détruites, sans compter les magasins et les immeubles à usage commercial. Aucune mosquée de la ville n’a été épargnée par la barbarie, ni aucune école, jardin d’enfants, place publique ou même cimetière. Des dizaines de milliers d’habitants ont été contraints de quitter leur ville pour se réfugier dans les villages voisins ou même à la lisière de la ville à ciel ouvert.

L’histoire retiendra que Fallouja avait engagé la plus dure bataille contre un envahisseur dans toute l’histoire de l’Iraq. L’opération devait durer moins de 6 jours, selon le porte-parole des forces d’occupation, mais les hommes qui s’étaient engagés devant Dieu et les leurs, de ne jamais livrer leur ville sainte que sur leurs corps, avaient démenti les pronostics des occupants.

Il n’y a eu dans la ville qu’à peine 4 000 combattants de la résistance, contre plus de 10 000 militaires usaméricains, plus de 2 000 Britanniques et un nombre indéterminé de militaires d’autres nationalités, ainsi que plus de 10 000 militaires iraquiens alliés à l’occupant.

Bien avant l’offensive terrestre, l’aviation a bombardé la ville d’une manière continue durant plus de 5 mois, du mois de mai à novembre 2004 et ce, suite à la rupture par les Usaméricains du cessez- le feu conclu entre les deux offensives.

Au cours de cette première offensive, les occupants avaient détruit plus d’une centaine de maisons et tué 514 personnes, toutes enterrées au cimetière des Chouhadas, selon le responsable du cimetière, Fellah Hussein. Le registre des morts révèle que des familles entières, avec femmes, enfants et vieillards, ont été décimées. C’est le cas de la famille Hadj Hussein Kariman, composée de 36 personnes dont aucune n’a été épargnée dans le bombardement de leurs deux maisons voisines dans le quartier Al Golan. Ce bombardement que les occupants avaient présenté comme visant les combattants et notamment étrangers, avait pour but de terroriser la population et de la remonter contre la résistance. Mais c’est l’effet inverse qu’il produisit puisque les gens de Fallouja se sont convaincus que l’ennemi ne connaît que le langage des armes.


Les débuts de la deuxième bataille

Les habitants de Fallouja se souviennent que l’offensive avait commencé par le nord, dans la zone de Sajr. C’est une zone surélevée dont l’altitude est deux fois supérieure à celle de la ville. De plus elle n’était pas minée et donc ouverte à l’avance de leur armée. L’ennemi avait commencé par arracher les rails du chemin de fer et commença son offensive par le bombardement de la première mosquée sur son chemin, la mosquée Ahmed Albadawi, dans la cité des sous-officiers.

Les forces d’occupation avaient choisi de pénétrer par cette zone ouverte et non minée, afin de limiter leurs pertes, mais leurs espoirs se sont vite évaporés, notamment dans des cités comme Al Golan, au nord de la ville où ils rencontrèrent une résistance acharnée et inédite, dont les héros étaient Cheikh Omar Hadid, fils de la ville et Cheikh Abou Faiçal Annajdi de Médine, tous deux tombés au champ des martyrs. Les assaillants durent alors stopper leur offensive au niveau de l’avenue Atharthar, à moins d’un ½ km de leur point de départ et à moins d’un km de la mosquée Al Hadhra Al Mohammadia, leur objectif, parce qu’il était le quartier général des moudjahiddines de la ville et que son haut minaret qui dominait la ville, pouvait servir à leurs snipers. Ce km allait leur coûter très cher pendant trois jours consécutifs et les obliger, ainsi que leurs alliés et supplétifs, à changer d’axe de pénétration.

C’est ainsi qu’ils engagèrent une seconde attaque de soutien à partir de l’est de la ville, de la zone de la Cité Al Askeri, où les attendaient justement les résistants de pied ferme.


Les armes chimiques

Au cours de leur avancée sur le deuxième axe et après leur échec durant deux jours à pénétrer dans la Cité Al Askari, les troupes d’occupation ont utilisé pour la première fois des armes chimiques.

Au sixième jour de l’offensive, les deux axes d’attaque se sont rejoints au niveau de la mosquée Al Hadhra Al Mohammadia. Des centaines de chars et de blindés, aidés par des avions de combat ont pris part à cette bataille pour la maîtrise de la zone nord de Fallouja, qui était demeurée incomplète jusqu’au sixième jour, puisque la Cité Al Golan et le vieux Fallouja tenaient encore et résistaient aux assauts répétés de l’occupant. C’est depuis cette bataille que la Cité Al Golan est appelée par les habitants de Fallouja, cité des Héros.

La bataille de la Cité Al Golan

Les Usaméricains avaient ssayé tout pour éviter cette bataille, car la Cité Al Golan leur rappelle de mauvais souvenirs depuis leur pemière offensive cntre le 5 avril et le 2 mai 2004. C'est u_ne cité aux rues très étroites qui empêchent le mouvement des chars et blindés. De plus, sa géométrie est très complexe et en dehors de ses habitants, peu de gens la connaissent et puevent y entrer ou en sortir. Au cours de la première bataille, les Usaméricains avaient eu quatre fois plus de pertes humaines et en métriel à la Cité Al Golan que lors de l'offensive du Têt au Vietnam.

L’occupant a dû utiliser les bombes à fragmentation pour essayer de pénétrer dans cette cité. Les troupes d’occupation ont dû niveler de nombreuses maisons sur la tête de leurs occupants, pour pouvoir ouvrir des brèches pour leurs chars. Des familles entières ont ainsi été massacrées. C’est sur les cadavres des habitants que leurs blindés et véhicules ont pu manoeuvrer dans cette cité. Malgré cela, la résistance les avait tenu en échec avec toutes sortes d’armes et notamment des roquettes RPG, accompagnées des cris « Allahou Akbar » et « Bienvenue au paradis ». Une fois encore et pour venir à bout d’une résistance dont ils n’ont pas connu d’équivalent depuis leur occupation du pays de la Mésopotamie ou de tout autre pays, les occupants firent usage d’armes chimiques.

Les rumeurs ont vite circulé parmi les combattants au nord de la ville, que l’ennemi faisait usage d’armes chimiques au centre de la ville. C’est alors qu’ils firent preuve d’une grande capacité de manœuvre en se rabattant au sud de la ville et précisément à la Cité Nezzal, Nahr Félih et la zone de Jebil où se produisit la grande épopée de cette bataille, dont tout le monde se souviendra longtemps.

À ce moment l’eau commençait à devenir rare suite au bombardement des châteaux d’eau de la ville pour obliger les combattants et les habitants à se rendre. Des appels par haut-parleur invitaient les habitants à le faire très rapidement et à rejoindre les zones occupées par les Usaméricains. Certains l’ont fait et parmi eux un enfant de 14 ans portant un drapeau blanc dans une main et des grains de raisins secs dans l’autre. Un sniper usaméricain l’abattit d’un seul coup, sans doute pour venger ses camarades et aussi pour prouver encore que l’armée usaméricaine demeure l’armée la plus barbare du monde et non la plus puissante.

À ce moment-là de nombreuses familles se regroupèrent dans la mosquée Alfourkane pour s’y réfugier et chercher la sécurité. Les troupes usaméricaines arrêtèrent aussitôt les hommes et les jeunes et les évacuèrent vers la gare transformée en centre provisoire de détention.

Au bout de deux semaines de combat, les troupes d’occupation, leurs alliés et leurs supplétifs ne sont parvenus à maîtriser que la moitié de la partie nord de la ville (pas totalement puisque des poches de résistance et des tireurs d’élite continuaient à tirer et à piéger les maisons).

L’effort essentiel des occupants se tourna vers le sud de la ville où se regroupaient les combattants venus d’autres secteurs pour utiliser les galeries et les fossés qu’ils avaient creusés auparavant dans le secteur et ce pour se protéger des gaz et autres armes chimiques.

Pendant 10 jours les Usaméricains tentèrent tout, vainement, pour venir à bout de la résistance, ce qui les poussa à utiliser intensément l’aviation pour détruire des quartiers entiers avec maisons et habitations sur la tête de leurs occupants. Pour ceux qui avaient visité ces secteurs après la bataille, c’est comme si un tremblement de terre de forte puissance était passé par là. Beaucoup de gens, des civils mais aussi des combattants trouvèrent la mort dans ces bombardements. C’est toute la zone de Jbil qui a disparu de la surface de la terre.

La résistance ne s’arrêta pas et continua à piéger les maisons et autres locaux dont de nombreux avaient explosé à l’entrée des troupes ennemies pour les fouiller. Ce secteur sud connut aussi de nombreuses opérations de martyr d’une rare audace, ce qui obligea souvent les ennemis à se retirer. Il ne restait que l’arme chimique à utiliser pour maîtriser le secteur et venir à bout de la résistance.

Ce secteur a connu des crimes de guerre commis sous l’œil des caméras, tels la liquidation de blessés à la mosquée Mouawia, reprise par toutes les médias et les chaînes télévisées du monde. On se souvient sûrement du vieillard à la barbe blanche qui a été blessé à la mosquée ainsi que de l’autre blessé qui avait demandé de l’eau au soldat usaméricain qui lui a servi…une balle dans le corps ! C’était le modèle du soldat porteur de la démocratie.

Des mois après la fin de l’offensive, on laissa les familles revenir chez elles. Ce fut pour tous, le spectacle d’un désastre incommensurable. Pas une construction n’était debout, toutes les maisons éventrées ou nivelées.

Puis commença la recherche des disparus et des morts aux cadavres décomposés ou simplement méconnaissables parce que brûlés par les armes chimiques ou déchiquetés.

L’occupant a cru qu’il a eu raison de la résistance et que la population allait lui courber l’échine, oubliant ses morts et ses vaillants défenseurs. Il n’en fut rien.

Aujourd'hui la Cité Al Golan est toujours encerclée après avoir dànné une leçon aux envahisseurs.

Les 6 entrées de la ville sont fermées à tous ceux qui n’ont pas d’autorisation d’entrée et qui n’ont pas été identifiés en donnant leurs empreintes digitales et de la pupille des yeux.

Le deuxième objectif de l’offensive n’a pas été atteint puisque l’ennemi n’a pas obtenu la paix et la sécurité qu’il cherchait. Sa barbarie n’a pas suffit à casser la résistance et à briser la volonté de la population.

La population quant à elle n’a pas obtenu d’amélioration des services. Rien n’a été réalisé et aujourd’hui, il n’y a ni téléphone, ni électricité et ni aucune action de reconstruction.



Le correspondant de Islammemo a entrepris de décompter les martyrs de la ville de Fallouja:


514 martyrs lors de la première offensive

939 martyrs au cours de la deuxième offensive, enterrés dans le même cimetière

84 martyrs conservés dans les dépôts frigorifiques de pomme de terre et enterrés par les services de secours à Saklaouia

35 martyrs entérrés dans le viex cimetière de la ville de Fallouja

460 martyrs dont seuls 91 cadavres de femmes et d’enfants ont été identifiés et les autres enterrés dans des fosses communes, par les forces d’occupation au nord de la ville. Le chiffre est douteux !

730 martyrs, dont la mort est attestée par l’hôpital de Fallouja

Ces chiffres ne comprennent pas les morts enterrés dans trois autres cimetières de la ville ne disposant pas de registre. On estime qu’ils renferment 1200 corps de martyrs, tous enterrés dans des fosses communes par les pelleteuses.

Soit en tout 3962 !!

C’est juste un rappel de ce qui s’est passé à Fallouja il y a deux ans que nous concluons avec ces quelques mots constituant une épitaphe écrite sur le fronton d’une tombe :

« Par le Dieu de la grande bataille de Badr, nous la referons encore une fois et tant que le Coran sera lu par notre progéniture »
Source : IslammemoTraduit de l’arabe par Ahmed Manaï et révisé par Fausto Giudice, membres de Tlaxcala, le réseau de traducteurs pour la diversité linguistique. Cette traduction est en Copyleft pour tout usage non-commercial : elle est libre de reproduction, à condition d'en respecter l’intégrité et d’en mentionner sources et auteurs.

URL de cet article : http://www.tlaxcala.es/pp.asp?reference=1787&lg=fr

Les escadrons de la mort en Iraq : qui les dirige et quels sont leurs objectifs ?

Israel et les juifs kurdes Talabani et Barzani sont derrieres les GIAs iraquiens. 

Les escadrons de la mort en Iraq : qui les dirige et quels sont leurs objectifs ?

par Salah Almoukhtar,


L’opération terroriste criminelle qui a visé des Iraquiens à la Cité de la révolution (actuellement Cité Sadr) et qui a coûté la vie à plus de deux cents personnes (le 23 novembre 2006, NdT) a aggravé dangereusement la situation en Iraq, d’autant qu’elle a été exploitée par les escadrons de la mort Safavides, dépendant de l’Iran, pour commettre des crimes égalant en horreur celui de la Cité de la révolution. Il y a eu en effet exécution publique de 30 musulmans sunnites, la destruction et l’incendie de mosquées avec les enfants, les femmes et les vieillards qui s’y étaient réfugiés, sans tenir compte le moins du monde qu’ils s’agissaient de lieux de culte musulmans imposant à tous leur respect.

Actuellement, chaque Iraquien qui souffre du terrorisme sanguinaire, connaît l’identité des terroristes et sait que ce sont les Usaméricains et l’Iran qui ont constitué les escadrons de la mort. Les Safavides en Iraq disent par contre que ce sont les Usaméricains, les Takfiris et les Saddamistes qui sont derrière les meurtres des chiites parce qu’ils sont chiites !

Il est temps de faire la lumière sur la réalité des escadrons de la mort en même temps que la position de l’Iran vis-à-vis de l’Iraq et de la nation arabe.

Les débuts

Des années avant l’occupation de l’Iraq, les partis politiques safavides (1) dépendant des services secrets iraniens, ont publié sur un site Internet, des listes comportant des centaines de noms de personnalités iraquiennes, de scientifiques et de militaires, les menaçant d’élimination dès la chute du régime national. Ces listes sont toujours en ligne et peuvent être retrouvées par le moteur de recherche Google.

Les personnalités visées

Il s’agit de l’élite scientifique, des meilleurs officiers de l’armée, des politiciens patriotes, des écrivains, des hommes de lettres et des artistes distingués. Le motif invoqué publiquement pour leur élimination physique et explicité en introduction de ces listes, est qu’il étaient des partisans du pouvoir national.

Bien avant l’occupation, des escadrons de la mort infiltrés de l’étranger, avaient liquidé des dizaines des personnalités iraquiennes figurant dans ces listes. Les auteurs en étaient des membres de la Brigade Badr, installée en Iran, où ils retournaient une fois leur forfait accompli.

Après l’occupation, les choses se sont précipitées dangereusement, puisque cette brigade et les escadrons de la mort qui en dépendent étaient rentrés en Iraq sur les pas des troupes usaméricaines et sous leur protection, suite à un accord entre les Anglo- usaméricains d’une part et le haut commandement safavide en Iran, ce dernier s’engageant à soutenir l’occupation de l’Iraq. La chasse à l’homme a commencé aussitôt. Ce sont les hommes de la brigade Badr qui se sont illustrés en premier dans la liquidation physique de milliers de spécialistes et d’experts scientifiques et aussi de personnalités politiques nationalistes arabes. Plus tard, l’armée Sadr suivit le pas et dépassa les autres en sauvagerie, surtout contre les chiites arabes iraquiens, accusés d’être les chiites de Saddam et parfois des chiites de Muawiya [2].

En plus de ces deux courants, pourvoyeurs en « escadrons de la mort », il y a deux autres formations plus petites, le Hizballah (Iraquien) et Hizb Addawa, qui sont toutes des formations constituées, entraînées et armées par l’Iran depuis de nombreuses années. Ces escadrons de la mort s’étaient spécialisés dans la liquidation des pilotes et officiers qui avaient défait l’armée iranienne au cours de la guerre des 8 ans entre les deux pays, mais aussi des personnalités politiques de sensibilité nationaliste arabe et défendant l’arabité de l’Iraq et pas seulement des Baathistes. Il y avait aussi dans cette catégorie des écrivains, des artistes et des journalistes. Les « escadrons de la mort » ont réussi ainsi à éliminer des milliers d’Iraquiens.

Les « escadrons de la mort » safavides dépendant de l’Iran avaient aussi un autre objectif qui était de piller tous les équipements militaires et industriels iraquiens et de les transférer en Iran. C’est ainsi qu’il ne reste plus une seule usine debout en Iraq et que des centaines de moteurs modernes, d’avions militaires et de blindés ont pris la route de l’Iran.

Dans le premier gouvernement constitué sous l’occupation, les formations politiques supplétives de l’Iran, avaient tenu à obtenir les deux portefeuilles de l’Intérieur et de la Défense, ce que leur avaient consenti les Usaméricains, en accordant le premier à Bayane Jabr, un Iranien avant l’occupation et rebaptisé Soulagh après, et dont le nom est synonyme de « perceuse électrique » en Iraq et ailleurs, tant il généralisa l’usage de cet appareil pour martyriser les arabes iraquiens, chiites et sunnites sans distinction, jusqu’à ce que mort s’en suive. Au ministère de l’Intérieur, où les services de sécurité iraniens disposent d’une forte présence pour superviser le massacre des patriotes iraquiens, les agents de Soulagh s’ingéniaient à défigurer les milliers de victimes iraquiennes au point que leurs familles ne les reconnaissent pas et sont enterrées sous l’étiquette d’anonymes ! Jamais, on n’a connu dans l’histoire de l’Iraq autant de sauvagerie et de barbarie que celles pratiquées par « les escadrons de la mort » safavides iraniens.

Après Soulagh…Negroponte

Quand la résistance iraquienne a mis en échec les projets usaméricains et ceux de leurs alliés iraniens, l’administration usaméricaine envoya l’ambassadeur Negroponte, son meilleur expert en matière de massacres collectifs et dont le nom évoque « le choix salvadorien » qu’il avait mis en pratique lors de son passage au Salvador, en tant qu’ambassadeur de son pays. Le « choix salvadorien » est ce plan mis au point par les services secrets usaméricains, pour l’élimination physique de milliers de gens, jugés partisans de la lutte armée en Amérique Latine. Il s’agissait aussi de terroriser la population afin qu’elle arrête ou s’abstienne de soutenir la résistance. Negroponte a ainsi fait assassiner des dizaines de milliers de gens au Salvador, passant ainsi comme étant le pire des tortionnaires et des assassins que l’histoire de ce pays ait connus, tout comme l’est devenu l’iranien Soulagh pour les huit mille ans d’histoire de l’Iraq.

Negroponte a été nommé ambassadeur des USA pour une période courte mais d’une extrême gravité et quitta par la suite l’Iraq pour recevoir en cadeau le département de la Sécurité nationale. Au cours de cette courte période, il a organisé l’action des « escadrons de la mort » et défini leurs objectifs avec beaucoup de précision, ce qui leur donna rapidement une plus grande efficacité et une grande extension. Il coordonna aussi l’action des « escadrons » usaméricains et celle de leurs collègues israéliens, rentrés en Iraq après l’occupation, en les engageant dans la réalisation des mêmes objectifs.

Les « escadrons de la mort » usaméricains, dont certains étaient dirigés par Ahmed Chalabi, Mouwaffak Rebei et aussi par les Peshmergas kurdes et qui comptent des milliers de mercenaires iraquiens et étrangers, avaient un objectif principal, à savoir semer la terreur dans les rangs des Iraquiens. C’était le message transmis par les images des têtes coupées, retransmises à la télévision et attribuées à certains groupes de la résistance nationale. C’était aussi les viols des femmes et la sodomisation des hommes, les massacres collectifs perpétrés contre les innocents, avec pour message de convaincre les Iraquiens que les occupants ne connaissent aucune limite à leurs capacités de massacrer. C’est aussi l’assassinat de personnalités politiques et de chercheurs pour détruire la richesse scientifique du pays, mais aussi et surtout pour provoquer une guerre interconfessionnelle et en finir ainsi avec l’unité de l’Iraq.


L’organisation des « escadrons de la mort » ne relève pas d’une seule et unique autorité mais en fait de plusieurs. Une première relève du Mossad israélien, une seconde de l’Iran, une troisième de Barzani et de Talabani et la quatrième des services secrets usaméricains. Toutes agissent par contre pour l’élimination physique des scientifiques, des officiers et des patriotes avec un objectif stratégique qui consiste à préparer les conditions d’une partition du pays en trois États indépendants : un État kurde au nord, un deuxième sunnite au centre et un troisième chiite au sud. C’est le projet israélien connu depuis longtemps.

L’unité d’action des différentes organisations des escadrons de la mort, iraniennes ou usaméricaines, a connu certains problèmes dès lors que les Usaméricains se sont aperçus que l’occupation de l’Iraq n’a pas réalisé leur propre objectif, qui est de coloniser le pays, mais ceux de l’Iran et d’Israël. Certes l’occupation a réussi à détruire l’État iraquien et à ramener le pays, au plan de son développement économique et industriel, à l’âge de la pierre, comme James Baker en avait menacé Tarek Aziz avant l’agression des 30 pays coalisés en 1991, mais ce succès sert surtout Israël qui considérait l’Iraq et à sa tête Saddam Hussein comme la plus grave menace pour sa sécurité.

La destruction de l’Iraq sert aussi directement l’Iran que l’Iraq avait empêché, par sa victoire de 1988, d’exporter sa révolution safavide dans le monde musulman. Pour lui, la voie est désormais libre pour réaliser son projet.

Les Usaméricains qui ont dévasté l’Iraq avec l’aide de l’Iran, ont échoué aussi à redresser ses ruines et à le reconstruire par le biais de ses entreprises, moyennant des bénéfices extravagants, ni non plus à faire du nouveau Iraq, l’instrument souhaité pour construire son « grand Moyen-Orient » ou son « Moyen-Orient nouveau ».

Les Usaméricains ont certes occupé l’Iraq mais lamentablement échoué à le maîtriser et à l’exploiter et c’est pour cette raison qu’ils sont le principal perdant dans cette guerre.


Quels choix leur restent-il ?


Le choix du pire

Quand les Iraniens se sont rendus compte que les Usaméricains s’apprêtaient à leur couper les griffes et à en finir avec leurs services secrets en Iraq, ils ont fait bouger leur « colonne iraquienne » afin d’occuper le sud et réaliser une partition confessionnelle en regroupant tous les chiites dans une même région. La réalisation de cet objectif safavide clair, rejoint certes les intérêts des Israéliens et des Usaméricains dans le démantèlement de l’Iraq, mais il a l’inconvénient de priver ces derniers des opportunités de pillage d’une région très riche en pétrole, puisque le sud serait entièrement sous domination iranienne.

La réaction usaméricaine est venue sous deux formes : une première qui encourage l’Iran à la partition du pays avec la scission d’une zone sud et sa constitution en Émirat confédéral, et une seconde consistant à lui couper les griffes dans le pays.

Ainsi, si la confrontation irano-usaméricaine en Iraq converge sur l’objectif de partition du pays, elle diverge par contre au niveau de leurs démarches réciproques. C’est alors qu’arrive l’explosion du mausolée de l’Imam Ali Hédi à Samarra pour constituer un point de rupture dangereuse, puisqu’il se révéla clairement que c’étaient les services secrets iraniens qui en étaient les auteurs, en accord total avec les Usaméricains, pour provoquer une vague de massacres sur base confessionnelle.

A ce propos on a constaté les faits suivants :

1) Depuis l’explosion du mausolée, c’est l’armée Sadr qui a pris les devants dans les actions de purification confessionnelle, alors que le rôle de la brigade Badr et des autres formations safavides s’est réduit à commettre des assassinats.

2) Les procédés utilisés par l’armée Sadr sont éminemment plus barbares que ceux des autres formations. Ainsi, si Soulagh procède à l’élimination de milliers de gens dans le secret des geôles du ministère de l’intérieur, l’armée Sadr assassine publiquement, fait des procès publics, accroche et brûle les cadavres de ses victimes en public et publie des communiqués reconnaissant tuer des sunnites pour venger les morts chiites !

3) Les opérations de l’armée Sadr se font le plus souvent sous la protection des troupes usaméricaines et celles du ministère de l’Intérieur et, dans les rares cas où elle entreprend seule ses actions, les troupes usaméricaines n’interviennent pas et la laissent finir ses crimes contre les Iraquiens.

4) Les troupes usaméricaines ont essayé parfois de s’attirer les bonnes grâces des victimes, rescapées des exactions de l’armée Sadr et arrivées au bord de la mort, en montant des actions ciblées contre certains éléments de l’armée Sadr mais jamais contre tous. Leur but est d’enrôler ces rescapés dans la nouvelle armée iraquienne et de les utiliser par la suite dans des actions d’envergure contre les chiites, avec pour mot d’ordre d’écraser les agents de l’Iran.

Ainsi les Usaméricains visent à mettre tout l’Iraq sur une montagne de crânes d’Iraquiens, œuvre d’autres Iraquiens mais avec les ordres des Usaméricains ou des Iraniens, avec pour conséquence naturelle, des haines inexpugnables et des vengeances jamais assouvies, mettant le pays dans une tourmente qui conduit inexorablement à sa partition, selon les visées israélo-irano-usaméricaines.

Une lueur d’espoir

À la lumière de ce qui précède, il apparaît clairement que l’escalade des opérations des escadrons de la mort traduit deux réalités :

1) La violence de la concurrence entre les Usaméricains et les Iraniens pour dominer l’Iraq, les conduit à mettre ce pays au bord du gouffre pour, d’un point de vue iranien, se le partager et, d’un point de vue usaméricain, le préparer à la partition mais après en avoir chassé l’Iran.

2) La deuxième réalité est celle créée par la résistance iraquienne, représentative de tous les Iraquiens, arabes, kurdes et turcomans, chrétiens et musulmans, sunnites et chiites, et qui est en passe de dominer l’ensemble de l’Iraq et de mettre en échec le projet irano-usaméricain. Cette nouvelle réalité est en train de surmonter la discorde et d’accélérer la victoire inéluctable sur les deux alliés objectifs, ce qui va sûrement les pousser à une confrontation très complexe ayant pour première victime le peuple iraquien.


N.B : cet article a été publié par le journal « 26 septembre », organe des forces armées yéménites le 7 décembre 2006. Pour des raisons diplomatiques, l’auteur n’y avait pas cité nommément l’Iran et le fait aujourd’hui dès lors que l’article est publié hors du Yémen.


Notes

1 - La dynastie des Séfévides ou Safavides (en persan : صفویان, Safaviān) régna sur l'Iran de 1501 à 1732. Ils sont la première dynastie iranienne indépendante à régner sur l'Iran depuis près de 1000 ans. Les Safavides sont à l'origine membres d'un ordre religieux soufi militant, les Qizilbash. C'est sous l'impulsion d'Ismaïl Ier, premier souverain safavide, qu'est décidée la conversion de l'Iran au chiisme duodécimain. Cette conversion résulte d'une volonté de s'affirmer face à la domination des Ottomans sunnites. La conversion permet de constituer les bases d'un État fort à partir d'une identité spécifique. Les safavides ont aussi utilisé leurs ressources afin de convertir un grand nombre d'Iraniens au chiisme. Sous les règnes des premiers safavides, l'Iran est devenu une théocratie : en effet, les partisans d'Ismail Ier le reconnaissent comme le murshid kamil, « le guide parfait » mais aussi comme une émanation de Dieu. (source : wikipedia.org)

2 - Muawiya Ier ou Mu`âwiya ibn Abî Sufyân (معاوية بن أبي سفيان ) est né en 603. Il est le fils de l'un des plus farouches adversaires du prophète Mohammed : Abû Sufyân ibn Harb. Il est le premier ommeyyade à porter le titre de calife en 661. Il prend ce titre à `Alî à la suite d'une médiation entre `Alî et lui après la bataille de Siffin. Il meurt en 680, son fils Yazid Ier lui succéde. Mu`âwiya est mort à Damas en 680 après avoir fait proclamer son fils Yazîd ben Mu`âwîya comme successeur transformant par là le califat électif en califat héréditaire.


Original : http://alrafdean.org/modules.php?name=News&file=article&sid=7306/


Pétrole : privatisation exigée, main mise des Sociétés pétrolières US sous protection de l'armée US

Pétrole : privatisation exigée, main mise des Sociétés pétrolières US sous protection de l'armée US
Rapport Baker sur l'Irak,

par Antonia Juhasz,
Le rapport Baker fait couler beaucoup d'encre mais, comme par hasard, les médias de masse, ne parlent pas de l'un des éléments clé de ce rapport. En effet, il préconise la privatisation totale de l'industrie pétrolière irakienne, son accès libre et protégé par les forces armées US aux compagnies pétrolières privées des US.
Parmi ses recommandations, le Groupe d'Etude sur l'Irak a conseillé que l'Irak privatise son industrie pétrolière pour l'ouvrir aux compagnies internationales. Antonia Juhasz écrit : « pour le dire simplement, les compagnies pétrolières essaient d'obtenir ce qu'on leur refusait avant la guerre où à un quelconque moment de l'histoire moderne irakienne : l'accès au pétrole irakien en sous sol. »Amy Goodman (Democraty Now) : Le Groupe d'Etude sur l'Irak a aussi recommandé pour l'Irak une privatisation de son industrie pétrolière et l'ouverture aux compagnies internationales. L'auteure et activiste Antonia Juhasz s'est penchée de près sur cet aspect du processus de reconstruction de l'Irak.
Elle est l'auteur de « The Bush Agenda : Invading The World, One Economy at a Time » (L'Agenda de Bush: Envahir le Monde, une Economie à la fois.” Antonia Juhasz, merci de nous rejoindre dans notre studio de la radio de San Francisco. Votre réponse au rapport porte sur un point qui n'a pratiquement pas été débattu, celui qui concerne la privatisation ?
Antonia Juhasz : Ouai, tout à fait. Et bonjour Amy. C'est une proposition totalement radicale faite directement dans le rapport du Groupe d'Etude sur l'Irak que l'industrie pétrolière irakienne devrait être réorganisée comme entreprise commerciale. La proposition dit aussi, comme vous l'avez dit, que le pétrole irakien devrait s'ouvrir aux compagnies étrangères privées énergétiques. De même, une autre proposition radicale c'est que tous les revenus du pétrole soient centralisés au sein du gouvernement central. Et le rapport appelle à ce qu'un conseiller US s'assure qu'une nouvelle loi nationale soit votée en Irak pour rendre tout cela possible et que la constitution irakienne soit amendée pour être sûr que le gouvernement central ait le contrôle des revenus pétroliers. En résumé, le rapport appelle à la privatisation du pétrole irakien, pour qu'il tombe aux mains de multinationales étrangères privées, mettant tout le pétrole dans les mains du gouvernement central, et essentiellement, vais-je affirmer, étendre la guerre en Irak pour s'assurer que les compagnies pétrolières US aient, ce pourquoi l'Administration Bush est allée là bas : le contrôle et un plus grand accès au pétrole irakien.
AG : Antonia Juhasz, parlons des membres du Groupe d'Etude sur l'Irak. Cela pourra expliquer ce qu'a été leur approche, particulièrement James Baker, l'ancien secrétaire d'état, et aussi Lawrence Eaglerburger. Parlez nous de ces deux là.
AJ : Tous les deux, Baker et Eagleburger ont fait carrière en faisant une ou deux choses : travailler pour le gouvernement fédéral ou travailler pour une entreprise privée, se servant du travail qu'il faisait au sein du gouvernement fédéral. Ainsi, en particulier, les deux, Baker et Eagleburger ont été des participants clés dans les années 80 et début des années 90 à l'expansion radicale des engagements économiques des US avec Saddam Hussein, avec un objectif très clair d'obtenir pour les compagnies US, particulièrement les compagnies pétrolières, un accès plus grand au pétrole irakien et faire tout ce qu'ils pouvaient pour accroître cet accès. Baker a son propre intérêt privé. Sa famille est lourdement impliquée dans l'industrie pétrolière, de même que son cabinet juridique Baker Botts est lui l'un des cabinets clé représentant les compagnies pétrolières dans tous les US et dans leurs activités au Moyen Orient. Et, Lauwrence Eagleburger a été président de Kissinger Associates, l'une des sociétés multinationales de conseil les plus importantes en matière de conseil aux sociétés américaines qui essayaient d'obtenir de Saddam Hussein des contrats pour travailler en Irak. Et puis, à ces 2 membres du Groupe d'Etude sur l'Irak se sont joints 2 membres qui sont des représentants de la Fondation Héritage, et cette Fondation est l'une des quelques organisations US qui a catégoriquement appelé à la privatisation totale du secteur du pétrole irakien avant l'invasion de l'Irak, comme but déclaré de cette invasion. Et pour demander catégoriquement une totale privatisation, comme je l'ai dit, c'est vraiment radical. En fait, c'est un changement pour l'administration Bush, qui a travaillé ces deux dernières années à un agenda d'une sorte de privatisation, mettant en avant ce qu'on appelle des accords de production partagée en Irak avec les mêmes résultats qu'une privatisation, mais sans l'appeler privatisation. Pour le Groupe d'Etude sur l'Irak, qui est supposé être, vous savez, la rencontre des pragmatiques, une sorte de groupe de milieu de terrain, qui va aider à résoudre le problème de la guerre en Irak, pour avancer cette proposition incroyablement radicale et d'avoir personne qui en parle, pour moi c'est passablement choquant et cela montre que les démocrates, les républicains, les médias, ont peur de parler du pétrole, mais ce pétrole selon ma réflexion, reste quand même le mobile de l'Administration, et de tous ceux dans le secteur du pétrole aux US, en comptant Baker et Eaglerburger parmi eux, pour lequel les troupes US y sont engagées (Irak ndlt), et engagées à rester. Et le rapport dit que les troupes resteront jusqu'au moins 2008 – je pense que c'est un minimum – pour garantir l'accès du pétrole aux compagnies pétrolières US.
AG : L'ancien secrétaire d'état James Baker est allé à Rome, Moscou, Londres, en 2003, premier voyage officiel depuis qu'il a rejoint l'Administration Bush comme référant sur des questions concernant l'Irak en 2003, mais il est resté un partenaire de haut niveau dans le cabinet juridique, Baker Botts, qui, représente, parmi d'autres, Halliburton, de même que le gouvernement Saoudien, dans la plainte déposée par les membres de familles qui ont perdu l'un des leur lors du 11 septembre. Ainsi, c'est les membres de ces familles qui ont perdu des êtres chers, contre le gouvernement saoudien, et il représentait le gouvernement saoudien.
A J : Ouais, son allégeance s'est étendue et cela a pratiquement toujours à voir avec le pétrole. Et le public a été très clair en disant de Baker – excusez moi, je veux plutôt dire les médias – que Baker est un pragmatique. C'est un pragmatique, le rapport du Groupe d'étude sur l'Irak, dit, page 1, chapitre 1, que la raison pour laquelle l'Irak est un pays clé au Moyen Orient, dans le monde et pour les US, c'est parce qu'il a les deuxièmes plus grandes réserves de pétrole dans le monde. Le rapport est très clair. Le rapport est aussi très clair, cependant, sur le fait que ce n'est pas un rapport où on peut trier, choisir des recommandations. Il dit que toutes les recommandations devraient être appliquées ensemble comme une seule proposition, qu'elles ne devraient pas être séparées. Cela veut dire que les auteurs du rapport disent que le pétrole, la privatisation, et l'accès des multinationales étrangères au pétrole sont aussi importants que n'importe quelle recommandation qu'ils ont faite. Et le rapport dit aussi que le gouvernement US suspendra tout soutien militaire, économique, politique au gouvernement irakien, si ces recommandations ne sont pas suivies. C'est une déclaration plutôt crue. Le gouvernement US ne fournira aucun soutien au gouvernement d'al-Maliki, sauf s'il avance pour changer la constitution irakienne et fait les changements nécessaires à la loi irakienne pour privatiser le pétrole irakien. Il nous faut être très clair là-dessus dans le mouvement anti-guerre, que c'est leur objectif et que nous devons, comme je l'ai répété, pas simplement appeler à la fin du stationnement des troupes en Irak, mais faire savoir que l'invasion par les multinationales US ne peut pas non plus se développer ou continuer.
AG : Antonia Juhasz, je veux vous remercier pour avoir été parmi nous. Antonia est l'auteur de « The Bush Agenda : Invading The World, One Economy at a Time » (L'Agenda de Bush: Envahir le Monde, une Economie à la fois.)” Source et Copyright :


La scandaleuse ingérence US en Palestine

La scandaleuse ingérence US en Palestine
par Khalid Amayreh,
Au moment où l'administration Bush est absolument incapable ou peu disposée à obtenir d’Israël-nazi d'enlever même un seul barrage routier en Cisjordanie, le gouvernement US semble vouloir alimenter à tout prix le feu de la guerre civile en Palestine.

Plus tôt cette semaine, la Secrétaire d'État Condoleezza Rice a dit qu'elle demandera au Congrès des « dizaines de millions de dollars pour renforcer la force de sécurité » du Président Mahmoud Abbas de l’Autorité Palestinienne.

Mais renforcer Abbas contre qui ? Contre Israël qui attaque sauvagement les palestiniens, occupe leur pays et viole gravement leurs droits humaines, civils, politiques et nationaux ? Ou peut-être veulent-ils le renforcer de sorte qu’il puisse obliger Israël à démanteler le mur colossal qu'il a construit au cœur des centres de population palestiniens afin de voler toujours plus de leurs terre pour l'expansion de la colonisation juive ?

Hé bien, tout le monde sait pourquoi la mensongère administration US cherche à renforcer Abbas. Elle tente simplement de faire en Palestine ce qu’elle a fait en Irak, au Liban, en Somalie et en Afghanistan pour ne citer que quelques pays.

Les USA ne cherchent rien de moins qu’à déclencher la rage d’une guerre civile en Palestine afin de favoriser et de hâter les ambitions sionistes et, par là même, faire avorter les aspirations palestiniennes, la liberté et l'indépendance de l'impérialisme juif.

Il est infiniment déplorable (et honteux), en effet, que Abbas et sa clique de sycophantes et de parasites mettent leur confiance là où elle ne devrait pas être, à savoir dans l’administration Bush et dans cette Rice fourbe.

Quand se rendront-ils compte que les bourreaux des palestiniens sont les USA et pas le Hamas ?

Rice n'a-t-elle pas demandé à John Bolton il y a exactement deux semaines de mettre son veto sur une résolution du Conseil de Sécurité de l'ONU qui condamnait les massacres israéliens de Beit Hanoun ?

Est-ce que cette Rice sans cœur et sadique, n’a pas il y a seulement quelques semaines publiquement félicitée son homologue israélienne, Tsipi Livni, d’avoir réussi à pousser des centaines de milliers, probablement des millions, de palestiniens au bord de la famine ?

Et enfin, ces soi-disant chefs stupides n'ont-ils pas compris la signification de l’incessante demande teigneuse de Rice que Abbas et le Fatah ne se joignent pas dans un gouvernement d'unité nationale avec le Hamas ?

Mon Dieu, quand se rendront-ils compte que rien de bon ne pourra jamais venir des USA, l'empire du mal qui a tué plus d’un million d’enfants irakiens afin de punir un homme, Saddam Hussein. Et voyez simplement ce que les USA ont fait en Irak à la suite de leur invasion, l’occupation et la destruction de ce pays arabe ! !

Comme nous le savons, les USA ont proposé de soi-disant « initiatives de paix » dans le milieu des années 50, quand ils avaient classé les dirigeants et les gouvernements du Moyen-Orient Arabe et Musulman en extrémistes et en modères.

Mais qu'ont obtenu des USA ces soi-disant « modérés » en retour de leur action mercenaire trahissant leur propre peuple ? Les administrations US successives ont-elles jamais réussi à obtenir d’Israël l’enlèvement d’un avant-poste de colonisation juive de notre terre, ou seulement l’arrêt de la démolition d’une maison palestinienne, ou même l’arrêt du déblaiement au bulldozer d’une oliveraie palestinienne ?

Si Abbas et les cohortes réalisent cela, pourquoi nous déchirent-ils le cœur avec le mirage étasunien ? Pourquoi sont-ils aussi aveugles et avancent-ils aussi obstinément vers ce même piège qui nous a fracassé les pieds et brisé le dos maintes et maintes fois ? Sont-ils si crédules, si stupides et si démoralisé qu'ils n’ont d’autre choix que d'être dupés encore et encore par le démon US ?

Les USA ne veulent pas la paix en Palestine, les USA, qui sont contrôlés des cornes aux sabots par les diaboliques lobbies sionistes, ne peuvent pas vraiment parvenir à la paix en Palestine. Les USA ont dispose de plus de cinquante ans pour réaliser la paix, même lorsque Israël était plus faible et le monde Arabe plus fort qu'ils le sont aujourd’hui. En bref, les USA font partie du problème et pas de la solution.

Je suis sûr qu'Abbas et compagnie comprennent cela au fond de leurs cœurs. Mais, si c’est le cas, pourquoi placent-ils tous leurs œufs dans le panier US ? N’ont-ils pas appris la leçon de l'expérience de Yasser Arafat avec les USA et Israël ?

Arafat a reconnu Israël, a abrogé la Charte Nationale Palestinienne, a baisé les mains de l'épouse de Yitzhak Rabin, et a établi des « cours de sécurité d'état » dans son état policier sans nation afin de punir au plus vite les « ennemis de la paix » avec Israël. Il a même ordonné que ces « ennemis de la paix » soient torturés et emprisonnés, tout cela pour obtenir un certificat de bonne conduite des criminels et des voleurs de Tel Aviv et de leurs sympathisants, leurs protecteurs et alliés de Washington.

Et qu'a-t-il reçu en échange de toute cette « bonne volonté » qui frisait l'hypocrisie et la flagornerie ? Ils l'ont assiégé dans son propre bureau de Ramallah pendant trois ans avant de le tuer à la fin avec du poison.

Je ne demande pas à Abbas de braver les USA, ou même Israël. Il est trop sainte nitouche et trop obséquieux pour le faire. Cependant, il doit au moins défendre fidèlement les palestiniens et refuser d'être aux ordres des USA en appelant aux dépens de notre cause immuable et de nos droits légitimes inaliénables.

Il doit résister et rejeter toutes ces interventions US dans les affaires internes palestiniennes, rejeter l'argent et les armes US que chacun sait être dans l’intention de mettre à feu la Palestine, un feu qui pourrait, à Dieu ne plaise, causer une guerre civile dans chaque ville palestinienne, dans chaque rue palestinienne, si ce n’est pas dans chaque clan et famille palestiniens.

Oui, M. Abbas. Les porte-parole du Département d’État de la Maison Blanche vous louangeraient bien comme il faut de « montrer des qualités de chef » et de « force » vis-à-vis du Hamas ? Mais que feriez-vous de toutes les éloges du monde si vous perdez votre peuple et tuez leur cause, tout en rendant Israël, l'occupant de notre patrimoine national et le bourreau de notre peuple, vraiment joyeux et fasciné par la satisfaction de voir le sang palestinien, beaucoup de sang palestinien, répandu par des mains palestiniennes.Khalid Amayreh est journaliste à Jérusalem.



Israel organise la guerre civile en Palestine


Israel organise la guerre civile en Palestine : Combien de temps Dahlan survivra-t-il ?
Qui est Mohammad Dahlan?
Par Arjan El Fassed
Arjan El Fassed est l'un des co-fondateurs d'Electronic Intifada
Certains ont traité Mohammad Dahlan d'Ahmad Chalabi palestinien, parce qu'il négociait soi-disant avec les Etats-Unis et Israel afin de prendre le contrôle de Gaza après le Plan de Désengagement en août 2005. En avril 2002, en témoignant devant le Comité de Défense et des Affaires Etrangères de la Knesset, le ministre israélien de la Défense, Benjamin Ben-Eliezer, a déclaré qu'il avait offert le contrôle de la Bande de Gaza à Dahlan.

Dahlan rencontre fréquemment des membres importants de l'establishment militaire israélien, dont l'ancien ministre de la Défense et l'ancien chef d'Etat-Major, Shaul Mofaz. (Photo AP) En échange, Dahlan, qui contrôle la force militaire la plus significative dans la Bande de Gaza, serait obligé de garantir un calme absolu le long de la frontière. [1]Il est censé avoir élaboré le tout premier accord lors d'une réunion en janvier 1994 à Rome avec des hauts responsables de l'armée et du Shin Bet pour contenir le Hamas, et il s'est impliqué activement dans les négociations suivantes avec les Israéliens. [2]Aujourd'hui, Dahlan est devenu la figure d'une partie du Fatah alors que la violence s'est intensifiée entre le Hamas et le Fatah. Au cours de ces dernières semaines, il a fait son retour parmi les proches du Président de l'Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas.
La semaine dernière, le Hamas a accusé Dahlan d'avoir projeté la tentative d'assassinat contre le Premier Ministre du Hamas, Ismail Haniya. Haniya revenait d'une visite au Moyen-Orient lors de laquelle il avait collecté des financements plus que nécéssaires pour les Palestiniens sous occupation et a obtenu la promesse du gouvernement syrien de libérer tous les Palestiniens de ses prisons, quand le chaos a surgi. La situation au passage de frontières entre l'Egypte et Gaza était tendue puisqu'elle n'avait pas été ouverte assez longtemps pour que les milliers de personnes qui attendaient des deux côtés puissent passer. Les Israéliens ont fermé la frontière quand Haniya a d'abord tenté d'entrer avec l'argent, ce qui est interdit par le blocus économique et politique imposé par les Etats-Unis depuis que le Hamas a gagné les élections parlementaires en janvier.Dahlan a commencé cette semaine une tournée des villes palestiniennes pour obtenir un soutien au Fatah, mais cela n'a pas été un succès spectaculaire.
Le 17 décembre, alors que Dahlan se trouvait dans le camp de réfugiés de Jénine, des hommes armés ont tiré en l'air lors du passage de son convoi, en lui hurlant dessus jusqu'à ce qu'il parte de façon précipitée. Il a blâmé le Hamas d'avoir fomenté le meurtre de trois enfants dans la ville de Gaza et il a déclaré que le Hamas "n'avait aucun programme politique et qu'il laissait les Palestiniens dans une situation précaire depuis que ce gouvernement était arrivé au pouvoir."Pendant ce temps, les Etats-Unis ont intensifié ses transferts d'armes au Fatah, via Israel. Dahlan est maintenant aux commandes de la campagne armée destinée à virer le Hamas du quartier général présidentiel à Ramallah.Dahlan est l'un des membres fondateurs du Shabiba, l'association de jeunes du Fatah.
En 1994, Dahlan dirige les notoires forces de sécurité préventive à Gaza. Il est connu pour entretenir de bonnes relations avec le pouvoir égyptien et l'administration américaine, à travers ses liens avec la CIA. Dahlan a mis en place une force d'au moins 20.000 hommes et a reçu l'aide des officiers de la CIA pour les former. Jibril Rajoub, un autre homme fort du Fatah, est l'ennemi juré de Dahlan. Dahlan et Rajoub ont été tous les deux emprisonnés par Israel pendant le premier Intifada. Sous Oslo, ils sont devenus les chefs des services de sécurité préventive respectivement à Gaza et en Cisjordanie. À partir de ce moment-là, ils ont été tous les deux considérés comme des pragmatistes, représentant une nouvelle génération de Palestiniens qui pourraient vivre avec Israel.
Dahlan et Rajoub ont été impliqués dans des scandales financiers et des violations des droits de l'homme. Dahlan a collaboré avec les autorités israéliennes pour éliminer des groupes d'opposition, en particulier le Hamas, en arrêtant des milliers de ses membres. Dahlan était au commandement quand ses forces de sécurité préventive ont arrêté de façon arbitraire des centaines de Palestiniens. Les premières confrontations violentes entre ses forces et des manifestants ont éclaté le 18 novembre 1994. Le chiffre d'au moins quinze morts et de centaines de blessés a soulevé des questions troublantes au sujet de ses troupes.Tout au long des années, les forces de Dahlan ont été impliquées dans des actes de violence et d'intimidation contre des critiques, des journalistes et des membres des groupes d'opposition, principalement le Hamas, en les emprisonnant sans accusations officielles pendant des semaines ou des mois. Un certain nombre de prisonniers sont morts dans des circonstances suspectes ou après avoir été interrogés par les forces de Dahlan. [3]
En 1996, les troupes de Dahlan ont été impliquées dans des arrestations arbitraires massives des adversaires du Fatah. Au lendemain des attaques-suicides de Février-Mars en Israel, environ 2.000 personnes ont été rassemblées, souvent arbitrairement. La plupart de ceux qui ont été détenus n'ont été jamais accusés de délit criminel ou jugé. Ses forces ont régulièrement utilisé la torture et les mauvais traitements pendant les interrogatoires et ont mené à un certain nombre de décès. En 2000, Dahlan a participé aux négociations de Camp David et les responsables israéliens voyaient en lui quelqu'un avec qui ils pourrait faire des affaires. En tant que chef de l'un des principaux organismes palestiniens de sécurité, M. Dahlan a également négocié à plusieurs reprises avec les responsables israéliens pour tenter de mettre en place un cessez-le-feu depuis que le dernier Intifada a éclaté en septembre 2000. Au début du deuxième Intifada, Dahlan a affirmé qu'il ne pouvait pas arrêter les actions des groupes de militants comme le Hamas.
En 2001 il a irrité le défunt Président palestinien Yasir Arafat en exprimant son mécontentement au sujet du manque d'une politique cohérente pendant le soulèvement actuel.Dahlan a démissionné en juin 2002 suite à des désaccords avec Arafat sur la réforme de l'Autorité Palestinienne. Il a tenté d'obtenir un soutien pour défier Arafat dans des élections, mais il s'est arrêté, quand l'Administration Bush a exigé un changement dans la direction de l'Autorité Palestinienne en juillet de la même année. Avant sa démission de l'Autorité Palestinienne en juin 2002, Dahlan participait fréquemment aux équipes de négociations sur les questions de sécurité.En mars et en avril 2002, Dahlan était l'un du "Groupe des Cinq" qui dirigeait l'Autorité Palestinienne pendant le siège du quartier général d'Arafat à Ramallah. Bien qu'Arafat soit resté au pouvoir et qu'il ait appelé Dahlan en tant que conseiller à la sécurité nationale en juillet 2002, Dahlan a démissionné trois mois plus tard en se plaignant du manque d'autorité et d'organisation dans l'Autorité Palestinienne.
Contre l'avis d'Arafat, Mahmoud Abbas, alors Premier Ministre, a nommé Dahlan en tant que Ministre de l'Intérieur, mais quand Abbas a démissionné, Dahlan a été laissé à l'écart du nouveau gouvernement.Ecarté du nouveau gouvernement de l'Autorité Palestinienne, Dahlan a commencé à recueillir le soutien des fonctionnaires de bas niveau du Fatah et des anciens officiers des Services de Sécurité Préventive en réponse à un manque de réformes démocratiques parmi les dirigeants du Fatah.En 2004, Dahlan était derrière les troubles qui ont duré une semaine dans Gaza suite à la nomination du neveu de Yasser Arafat, Mousa Arafat, largement accusé de corruption, comme chef des forces de police à Gaza. Certains ont pensé que cette nomination était une initiative délibérée pour affaiblir la position de Dahlan avant le processus de désengagement dans la bande de Gaza et elle a suscité des protestations massives.Dahlan est revenu au premier-plan de la scène politique et sécuritaire cette semaine. Il est apparu lors d'une réunion avec le secrétaire d'état américain Condoleezza Rice à Jéricho, et dans les réunions avec le Ministre des Affaires Etrangères de l'Union Européenne, Javier Solana et le Ministre des Affaires Etrangères allemand.
Il semble que, pour on ne sait quelle raison, les dirigeants mondiaux pensent que Dahlan est la bonne personne avec qui traiter.
NOTES[1] Ha'aretz, Gideon Alon (30 Avril 2002)[2] Middle East International, 520.[3] Rapports annuels de la Commission Indépendante Palestinienne pour les Droits des Citoyens (PICCR) ; divers rapports d'Addameer, de PCHR et de LAW; Secteurs autonomes palestiniens : Droits de l'homme sous l'Autorité Palestinienne, Human Rights Watch (septembre 1997) ; Rapports annuels d'Amnesty International et de Human Rights Watch (1994, 1995, 1996).

Source : http://electronicintifada.net/
Traduction : MG pour ISM


La France et ses GIAs votent pour la guerre au Maghreb

Qui contrôle réellement le GSPC, Al-Qaïda ou le DRS ?


Selon le quotidien algérien "Liberté", bien connu pour être le porte-parole des "éradicateurs" sur la scène politique algérienne, l'agression du bus de BRC (voir infra), "porte la signature du GSPC qui, depuis son allégeance à Al-Qaïda de Ben Laden, multiplie les actions spectaculaires pour faire croire encore à l'importance de ses capacités de nuisance qu'il a pourtant perdues" . Le journal reconnaît néanmoins que l'attentat n'a pas encore été revendiqué.

Cette allégation est loin d'être la seule et fait même partie d'une vaste campagne de presse sur les méfaits, réels ou présumés, du GSPC, " Groupe Salafiste pour la prédication et le combat ", aussi bien en Algérie qu'à l'étranger, en France notamment (cf. l'article publié dans le Monde du 14 novembre 2006). L'argument consiste à prétendre que les "amnistiés" qui ont été relâchés à la suite des mesures d'application de la "Charte ou la paix et la réconciliation nationale (entre 2000 et 3000 anciens détenus) sont retournés au maquis où ils se comportent comme des "récidivistes" un terme qui revient de plus en plus souvent dans le jargon des "éradicateurs".
Or cette thèse est à prendre avec des pincettes. Selon les spécialistes et les témoins que RI a pu interroger, la plupart des détenus libérés sont suivis par les unités chargées du contre-espionnage au sein des services secrets algériens (le fameux DRS, "Département Renseignement et Sécurité") et sont mis sous écoute. Ce suivi régulier permet donc aux services du DRS de les arrêter à tout moment.

Hier comme aujourd'hui, la plupart des groupes affiliés au GSPC ont été infiltrés par le DRS . Le commandement du GSPC, bien connu du DRS selon les déserteurs des services algériens, évolue sans inquiétude, surtout dans la Mitidja Est, à Mizrana, à Khemis Khechena et à Boumerdes. Longtemps, la plupart des réunions des membres influents du GSPC ont été organisées à Sid Ali Bounab, un lieu bien connu du DRS, mais rien n'a été fait pour décapiter ce groupe armé, bien au contraire. Selon l'un de nos interlocuteurs : " Ce qui se passe actuellement en Algérie, notamment la multiplication des attentats, des embuscades dirigées contre les militaires, est révélateur des objectifs et des intentions du DRS. La provocation opérée par le DRS est maintenant en route pour ramener l'Algérie aux sanglantes années quatre-vingt-dix".

1 comment:

GHYSLAINE ROC said...
Thanks for all your very useful information! It is quite rare to see Muslims with such a deep insight about the reality of International politics as far as Islam and Muslims are concerned.

We have to keep on stressing the fact that FRANCE is not our friend but our arch enemy and the big buddy of Israel and of Zionists!

If Muslims do not wake up, they'll find themselves in one great Concentration Camp one day with Zionist Nazi jailors keeping guard!

Regards

Ghyslaine ROC
Sunday 24/12/2006

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