Pourquoi croyons-nous que les sionistes sont le cerveau de l'attaque du 11 septembre ?
Pourquoi croyons-nous que les sionistes sont le cerveau de l'attaque du 11 septembre ?
Cinq arabes -- individus vêtus en arabes -- ont été vus se réjouissant après que les tours du World Trade Center aient été frappées par des avions.
Plus tard ce jour là, la police a repéré leur van et les a arrêtés. La police a découvert que c'étaient des vétérans de l'armée israélienne, pas des arabes.
Les israeliens sont le cerveau de l'attaque du 11 septembre ?
Décomptons les raisons…
Christopher Bollyn,
1) Les cinq 'arabes' dansants
Cinq arabes -- individus vêtus en arabes -- ont été vus se réjouissant après que les tours du World Trade Center aient été frappées par des avions.
Plus tard ce jour là, la police a repéré leur van et les a arrêtés. La police a découvert que c’étaient des vétérans de l’armée israélienne, pas des arabes.
Leurs vêtements arabes ont été découverts dans leur van, à côté d’une boîte de couteaux et d’armes, et, leurs visas étant périmés, ils étaient donc dans le pays illégalement. On les a arrêtés et internés à la prison fédérale de Brooklyn.
Cependant, ils n'ont fait l’objet d’aucune enquête. Ils ont été plutôt libérés de prison et renvoyés en Israël. Environ 60 autres jeunes juifs israéliens ont été arrêtés dans les semaines qui ont suivi l'attaque du 11/9. Ils ont aussi été renvoyés en Israël sans aucune investigation.
http://www.washingtonpost.com-2001Nov22
Il a été rapporté plusieurs mois plus tard que jusqu'à 200 jeunes Israéliens, certains d'entre eux anciens membres d’unités du renseignement militaire, avaient été arrêtée et renvoyée en Israël sans aucune enquête.
http://www.telegraph.co.uk
Trois des cinq israéliens dansants parlent de cela à la télévision israélienn
Video/ForBollynsSpeech11Nov2006_DancingIsraelis.wmv
2) Le réseau d'espionnage israélien
Karl Cameron, de Fox News, possède une investigation en quatre parties sur un réseau d’espionnage israélien. L'exposé a été montré par le passé, puis ensuite effacé du site Internet de Fox, pour ne plus y être jamais revu.
Depuis que le rapport de Cameron est sorti d’une compagnie médiatique sioniste, ils tentent de dénaturer l'histoire, faisant comme si les Israéliens espionnaient les funestes terroristes arabes qui ont fait le 911.
Le programme de Cameron est ce dont nous nous référons en tant que « dommages contrôlés ». Essayez d'en apprendre quelque chose pour ne plus être dupé.
En espionnant les militaires US, le FBI, et d'autres fonctionnaires, les Israéliens savaient comment ne pas se faire attraper, et ils pouvaient obtenir des éléments de chantage sur un grand nombre de fonctionnaires corrompus.
3) Larry Silverstein est sioniste
Larry Silverstein était le propriétaire du Bâtiment 7, et il avait obtenu le contrôle des tours du Word Trade Center quelques semaines avant l'attaque. Rapidement, il a remplacé une partie du personnel de sécurité et d'entretien. Il reçoit des milliards de dollars de l’argent des assurances pour les attaques du 11 septembre 2001.
Silverstein a annoncé à la télévision que le Service d’Incendie avait décidé de démolir le Bâtiment 7 plutôt que de s’opposer aux feux. Pour voir cette vidéo, c’est la séquence 9/11 A Closer Look ici :
http://www.hugequestions.com/
Larry Silverstein et Benjamin Netanyahu sont des amis si proches que Netanyahu appellerait Silverstein chaque dimanche.
http://www.iamthewitness.com/haaretzdaily-Up-in-smoke.html
Hufschmid a expliqué l’importance des amis de Silverstein dans un discours en Italie :
http://www.iamthewitness.com/Italian-911-Conference-17Sep2006.html
4) Le Pentagone ne peut pas justifier 2.600 milliards de dollars
Les comptables du Pentagone prétendent ne pas pouvoir expliquer [un trou de] 2.600 milliards de dollars. L'homme au sommet de ce désordre comptable est Dov Zakheim, citoyen à double nationalité israélo-étasunienne.
Témoignant devant le Congrès, Donald Rumsfeld minimise ce fait comme une étourderie innocente :
Secrétaire RUMSFELD :
...
Je sais que le Dr. Zakheim a essayé de louer des experts comptables parce que les systèmes financiers du département étaient si paralysés que nous ne pouvons pas expliquer quelques 2.600 milliards de dollars pour des transactions qui existent, si c'est crédible. Mais nous nous sommes dits que nous ne pouvons pas louer des experts comptables pour aider à éclaircir cela à bien des égards.
...
Et ensuite il a plaisanté à ce sujet :
Républicain LEWIS : Merci, M. Moran.
M. le Secrétaire, la première et dernière fois que Dov Zackheim et moi avons rompu le pain ensemble, il m'a dit que j’aurais une poignée de ces 2.600 milliards bientôt. (Rire.) Mais nous discuterons de ça un peu --
Sec. RUMSFELD : Il en a obtenu une poignée ; elle est juste un peu chaude. (Rire.)
La transcription est ici :
http://www.dod.gov/speeches/2001/s20010716-secdef2.html
La vision de Dov Zackheim par Juridicial-inc :
http://judicial-inc.biz/Dov_zakheim.htm
5) L'attaque du 11/9 suit un modèle
Des Israéliens ont été pris à de nombreuses reprises mettant en scène des attaques terroristes et portant la responsabilité sur les arabes ou les nazis. Quelques exemples :
Les sionistes de se sont faits prendre après qu'ils aient fait sauter l’Hotel du Roi David :
http://www.the7thfire.com/chapter_5--Great_Britains_betrayal.htm
Les sionistes de se sont faits attraper en Egypte en 1954 :
L’affaire Lavon
L'attaque israélienne contre l’'USS (navire US) Liberty en 1967
Interview de James Ennes
Interview de Wayne Kyle
L’article de Judicial-inc
Le boycott sioniste des produits allemands en 1933 prévoyait de créer la colère envers les juifs. C'est une question complexe mais très importante ; quand vous trouvez le temps, voici quelques articles pour vous aider à comprendre cela :
Ben Freedman (à propos de Benjamin Freedman, voir Un transfuge juif avertit l’Occident) Samuel Untermyer
Une liste de mystifications sionistes :
http://judicial-inc.biz/False_Flags_summary.htm
6) Les Israéliens suspectés de provoquer des combats même aujourd'hui en Irak
Qui était vraiment derrière les sévices à la prison d'Abu Ghraib ? Un coup d'œil sur les liens israéliens aux sévices d’Abu Ghraib :
http://www.rumormillnews.com/cgi-bin/archive.cgi?read=48426
Qui est « John Israel » ?
http://www.rumormillnews.com/cgi-bin/archive.cgi?read=48433
Les irakien ont-ils des caméras sur leur fusils ?
http://judicial-inc.biz/Israelis_In_Iraq.htm
Qui sont les « contractants » [le personnel sous contrat] en Irak ?
http://judicial-inc.biz/Mercs_ambush_marines.htm
7) Les médias sont contrôlés par les sionistes
L’une des pièces à conviction les plus importantes prouvant que les sionistes sont le cerveau de quasiment toute la corruption mondiale est le fait qu'ils dominent les médias européens, étasuniens, et australiens [et français et anglais, et allemands…, et russe, NDT].
Aucun réseau criminel ne pourrait s’en tirer dans un crime aussi énorme que l'attaque du 11 septembre à moins qu'il puisse étouffer les enquêtes et les preuves.
L’encadrement des médias est soit sous contrôle du réseau criminel, soit il en fait partie.
Certains prétendent que les compagnies médiatiques sont des victimes impuissantes d'un groupe mystérieux et nébuleux appelé les Mondialistes, ou le Nouvel Ordre Mondial, ou les Illuminati.
Cependant, jusqu'à ce que quelqu'un puisse identifier ces gens mystérieux et expliquer comment ils forcent les compagnies médiatiques autour du monde à dissimuler les horribles crimes, il semble plus de raisonnable de supposer que les médias sont directement impliqués dans ces crimes, et qu’ils sont parmi les membres supérieurs de ce réseau criminel.
L'explication la plus logique est que les sionistes promeuvent d'autres sionistes aux positions supérieures des gouvernements, des médias, des banques, d’Hollywood, et de l'éducation. Plus ils promeuvent de sionistes, et plus il leur est facile de prendre le contrôle de la nation et de supprimer les preuves de leur réseau.
La structure du pouvoir sioniste aux USA :
http://www.the7thfire.com/9-11/Pastore_Investigation_of_%209-11/chapter_7
Zionist_power_structure_in_America.htm
L’une des nombreuses listes de juifs :
http://www.reference.com/browse/wiki/List_of_Jews
Les sionistes suppriment les plaintes les concernant, ou ils condamnent les remarques critiques comme « antisémites ». Par exemple, avez-vous su que le Président Truman avait été irrité par les sionistes :
http://www.washingtonpost.com/ac2/wp-dyn/A40678-2003Jul10
Truman poussait l’aide à Israël pour son établissement. Voici une courte description de l'histoire d'Israël pour vous aider à comprendre pourquoi s’est irrité Truman :
http://www.erichufschmid.net/HistoryOfIsraelAndTheUSA.html
8) Les sionistes ont un réseau mondial
Des millions de dollars de bénéfice ont été faits dans des ventes d’actions louches. Les gouvernements des US, européens, et du Japon ont annoncé des plans pour enquêter afin de déterminer qui étaient les investisseurs. Cependant, toutes les recherches ont été abandonnées.
En recherchant le réseau criminel derrière l'attaque du 11 septembre, nous devons trouver un réseau qui a une immense influence sur de nombreuses nations. La famille Bush a-t-elle autant de contrôle sur le monde ? Dick Cheney ? Est-ce la maffia italienne ?
Le seul groupe qui semble avoir un réseau à cette taille sont les sionistes. Il y a déjà des organisations sionistes partout dans le monde. Par exemple :
La Fédération Sioniste d'Australie :
http://www.zfa.com.au/Content_Common/index.aspx
Au Royaume-Uni :
http://www.zionist.org.uk/Main/
En Hongrie :
http://www.cionista.hu/
9) La plupart des chercheurs de vérité sur le 911 sont sionistes
Les juifs composent une petite partie des USA et de l'Europe, et les juifs sionistes sont un pourcentage encore plus petit, mais ils dominent le mouvement pour la vérités sur le 911. Est-ce parce que les sionistes se préoccupent de dévoiler la corruption ? Smith ne le pense pas.
Il est plus probable que c’est parce qu'ils tentent de duper les gens, faisant penser qu’ils cherchent la vérité, alors qu’en réalité ils détournent l’attention de tout le monde loin d'Israël, sur Bush, sur Cheney, sur la CIA, et sur quelques chefs militaires.
Veuillez considérer que les gens auxquels vous faites confiance pour dévoiler la corruption, tels que le Amy Goodman (maintenant démocrate), Alex Jones (http://www.infowars.com), Webster Tarpley (auteur de 9/11 synthetic terror : Made in USA), Dave von Kleist (du radio show PowerHour), et des centaines ou des milliers d'autres nous trompent.
Pourquoi ces gens mentiraient-ils ? Voici une introduction :
Pour s’en tirer avec les crimes, feindre de combattre le crime
Exemples de chercheurs de vérité sionistes :
Les crypto-sionistes
Qui sont les manipulateurs ?
10) La plupart des individus avançant [la théorie] des OVNIs sont sionistes
Les sionistes favorisent de nombreuses théories idiotes, telles que l'idée que les avions qui ont heurté les tours du WTC étaient des hologrammes ou des illusions créées par la technologie Blue Screen.
C'est une évidence qu'ils tentent d'envoyer les gens sur un mauvais chemin pour créer l'impression que les théories de conspiration sont stupides.
Malheureusement, il n'est pas possible découvrir qui parmi nous a été dupé en croyant à ces théories idiotes ; qui est délibérément mensonger à leur sujet ; qui a été menacé, suborné, ou fait chanté pour les promouvoir. Des exemples sont Morgan Reynolds et Jimmy Walter :
La théorie des gaz bovins
Jimmy Walter promeut Blue Screens
Autre exemple d’un individu qui s'appelle lui-même Ghostwolfemoon. Il adresse des messages sur Internet. L’un de ses récents messages avance les OVNIs :
Les astronautes ont repéré ses OVNIs sur la Lune ? ? ?
Et dans ce message il favorise Alex Jones, Bob Bowman, et la théorie selon laquelle Cheney serait le principal suspect du 911 :
Cheney principal suspect du 911 ? ? ?
Jeff Rense fait régulièrement la promotion de théories d’OVNIs. L’une des dernières :
Les astronautes US ont-ils reçu l’ordre de ne pas rapporter les UFOs et les aliens ?
11) L’AIPAC et Jack Abramoff
Jack Abramoff -- un autre sioniste -- ne fait-il que procurer à Israël de l’influence sur les USA ? Ou a-t-il contribué à l'attaque du 11/9 ?
Daniel Hopsicker pense ainsi ; il a rapporté que des jours avant l'attaque du 11/9, Mohamed Atta et plusieurs autres allégués pirates de l'air ont été invités sur les bateaux casinos d'Abramoff.
http://www.madcowprod.com/06202005.html
Si cette accusation s'avère, c'est la preuve que les pirates de l'air étaient des jobards pour les sionistes. En outre, les liens d'Abramoff à l’AIPAC, à Tom Delay, et à d'autres gens devraient être étudiées.
Le Professeur Cole décrit la « charité » de Jack Abramoff comme une façade du terrorisme sioniste.
http://www.washington-report.org/archives/March_2006/0603028.html
12) Les goyim sont les victimes, pas les sionistes
Les nouvelles nous rappellent fréquemment que des arabes et les iraniens sont déterminés à détruire Israël. Par exemple :
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3239476,00.html
Cependant, la plupart des victimes israéliennes sont d'autres arabes, ou des goyim US et de Grande-Bretagne. Pourquoi les arabes n'attaquent-ils pas les Israéliens ? Pourquoi n'attaquent-ils pas les sionistes étasuniens ?
Par exemple, les syriens sont accusés du meurtre de Rafik Hariri, l'ancien premier ministre du Liban :
http://www.cnn.com/2005/WORLD/meast/02/14/beirut.explosion/index.html
Pourtant, le cratère de cette bombe est un signe que la bombe était en réalité souterraine, pas dans une voiture :
http://www.iamthewitness.com/Bollyn-Hariri-Feb2005.html
http://www.iamthewitness.com/Bollyn-Hariri-Nov2006.html
Le 15 octobre 2003, une autre grosse bombe a détruit une voiture, avec soi-disant des agents de la CIA à l’intérieur :
http://news.bbc.co.uk/2/hi/middle_east/3193248.stm
Elle a aussi creusé un cratère, un signe révélateur que la bombe était enterrée :
http://judicial-inc.biz/cia_in_gaza.htm
Avez-vous vu l'énorme cratère du « camion bombe » en 1996 aux Tours Khobar en Arabie Saoudite qui a tué le personnel militaire US :
http://en.wikipedia.org/wiki/Image:Khobartowersgroundzero.jpg
Comment Al Qaeda fait-il ça ?
Si vous croyez que les arabes font ça avec des bombes dans des voiture, regardez ce défi scientifique et passez-le à des étudiants d’universités :
http://www.erichufschmid.net/Science_Challenge_12.html
Et si vous pensez que ça va s'arrêter dans quelques temps, lisez ça, et pensez-y :
http://www.erichufschmid.net/Conspiracies5.htm
Pas encore assez de gens ne s'inquiètent. Y aura-t-il un l'avenir ? Seulement si vous pouvez aider à trouver plus de gens fatigués de la corruption.
Conclusion
Résister à la maffia italienne n'est pas anti-italien ; résister à la maffia US n'est pas anti-étasunien ; et résister aux homosexuels qui ont subi du chantage pour leur homosexualité n'est pas anti-homosexuel.
Donc ne pas être dupé en pensant que résister à la maffia sioniste est antisémite !
Quand vous serez prêt à cesser d'être une victime des réseaux criminels, vous joindre à nous en nous aidant à instruire les gens.
Et se préparer à combattre ce réseau du crime :
Se préparer à la bataille
Original : http://www.iamthewitness.com/DarylBradfordSmith_ZionSummary.html
Traduction de Pétrus Lombard
Vendredi 29 Décembre 2006 - 00:00
Christopher Bollyn
http://www.alterinfo.net/Pourquoi-croyons-nous-que-les-sionistes-sont-le-cerveau-de-l-attaque-du-11-septembre-_a5296.html
Toutes les dictatures Arabes sont dirigees par des sefarades
Tous les dictateurs Arabes sont des sefarades (juifs Arabes) travaillant tous directement pour Israel : Le cas de la famille des 'Ahl Sa'ud'
The Saudi Dynasty: Where Do They Come From and Who Is their Real Ancestor?
by Muhammad Salaam
RESEARCH AND PRESENTATION OF: MOHAMMAD SAKHER, ordered killed by the Saudi Regime for the following findings:
1. Do the Saudi Family members belong to the Tribe of ANZA BEN WA'EL, as they allege?
2. Is Islam their actual religion?
3. Are they of ARAB ORIGIN at all?
1. Do the Saudi Family members belong to the Tribe of ANZA BEN WA'EL, as they allege?
2. Is Islam their actual religion?
3. Are they of ARAB ORIGIN at all?
The following facts will blot out all the allegations of the Saudi Family and will refute all the false statements made by those hypocrites who sold their conscience to this family by falsifying and interpolating the real history of the Saudi Family; I mean the journalists and historians who, for a financial temporal reward, have inserted and attached the genealogy of this family to our Great Prophet Muhammad ( saws ) alleging that the Saudis are viceroys of our Almighty Allah on the Earth. It is quite clear that such a flattery is intended to vindicate and justify the Saudis' Crimes and Atrocities, so as to firmly stabilize their Throne and to prop the pillars of their despotic regime. Which is extremely dictatorial and completely rejected by our great Islamic Faith.
Kingship is accursed in our Islamic Religion, in the Holy Qur'aan, because it is an imposed authority of One Person and his Family members to suppress the people and silence any other voice "of opposition" to the king's despotic and completely dictatorial rules. So kings are denounced in the Holy Qur'aan in this verse: "Kings, when they enter a country, despoil it, and make the noblest of its people the meanest. Thus do they behave." (27-34)
Nevertheless, the Saudi Family ignores this Qur'aanic verse, and alleges falsely that they are the strongest believers in the Holy Qur'aan, while in interim; they issue their strict orders to prohibit such Qur'aanic verses from being recited on the radio or the TV. At the same time, such verses are strictly forbidden by them to appear written on any journal, because their recitation or printing affects the Seat of Majesty!
WHO ARE THESE SAUDIS? WHERE ARE THEY FROM? AND WHAT IS THEIR FINAL GOAL?
The Saudi Family members know perfectly well the Muslims all over the world have already known their real Jewish Origin. Muslims have now known all their bloody past, which was, and still is stuck in the same mire of Brutal Despotism and Atrocity. Presently, they exert their utmost efforts to conceal their Jewish Origin by covering themselves with the cloak of the Islamic Religion, so as to try to keep their real Jewish Ancestry hidden in the dark by connecting their family tree with our Holy Prophet Muhammad ( saws ).
They forget or ignore that Islam does never give any favorable attention to genealogy or "Family Trees"; it favors and honors indiscriminately all human beings whose actions and words are commensurate with the doctrines of the Holy Qur'aan as confirmed by the following Qur'aanic verse: "O Mankind! We created you from a single (Pair) of a male and female, and made you into nations and tribes, so that you may know each other (not that you may despise each other.) Verily, the most honored by you in the Sight of Allah is (he who is) the most righteous of you." (49-13)
Anyone who is iniquitous and blasphemous cannot affiliate him/her self to our great Prophet Muhammad ( saws ) even though he/she may be the closest blood relative to him. Bilal, the Abyssinian slave, who was a faithful Muslim, was much more honored by Islam than Abu Lahab, the pagan, who was the real blood uncle of our Prophet. In Islam there is no favoritism. Allah sets the degree of comparison in Islam according to the person's piety and not according to his/her worldly status of affiliation to any dynasty.
Who is the Real Ancestor of the Clan of Saud?
In the year 851 A.H. a group of men from Al Masaleekh Clan, which was a branch of Anza Tribe, formed a caravan for buying cereals (wheat and corn) and other foodstuff from Iraq, and transporting it back to Najd. The head of that group was a man called Sahmi Bin Hathlool. The caravan reached Basra, where the members of the group went to a cereal merchant who was a Jew, called Mordakhai bin Ibrahim bin Moshe. During their bargaining with that merchant, the Jew asked them: "Where are you from?" They answered: "From Anza Tribe; a Clan of Al Masaleekh." Upon hearing that name, the Jew started to hug so affectionately each on the them saying that he, himself, was also from the clan of Al Masaleekh, but he had come to reside in Basra (Iraq) in consequence to a family feud between his father and some members of Anza Tribe.
After he recounted to them his fabricated narrative, he ordered his servants to load all of the camels with wheat, dates, and tamman; a remarkable deed so generous that astonished the Masaleekh men and aroused their pride to find such an affectionate (cousin) in Iraq-the source of sustenance; they believed each word he said, and, because he was a rich merchant of the food commodities which they were badly in need, they accepted him (even though he was a Jew concealed under the garb of an Arab from Al Masaleekh clan).
When the caravan was ready to depart returning to Najd, that Jewish merchant asked tem to accept his company, because he intended to go with them to his original homeland, Najd. Upon hearing that from him, they wholeheartedly welcomed him with a very cheerful attitude.
So that (concealed) Jew reached Najd with the caravan. In Najd, he started to promulgate a lot of propaganda for himself through his companions (his alleged cousins), a fact, which gathered around him a considerable number of new supporters. But, unexpectedly, he confronted a campaign of opposition to his views led by Sheikh Saleh Salman Abdullah Al Tamimi, who was a Muslim religious preacher in Al-Qaseem. The radius of his preaching area included Najd, Yemen, and Hijaz, a fact which compelled the Jew (the Ancestor of the present Saud family) to depart from Al Qaseem to Al Ihsa, where he changed his name (Mordakhai) to Markan bin Dir'iya near Al-Qateef, where he started to spread among the inhabitants a fabricated story about the shield of our Prophet Muhammad ( saws ) that it was taken as a booty by an Arab pagan in consequence of the Battle of Uhud between the Arab pagans and the Muslims. "That shield," he said, "was sold by the Arab pagan to a Jewish clan called Banu Qunaiqa who preserved it as a treasure! He gradually enhanced his position among the Bedouins through such stories, which indicated how the Jewish clans in Arabia were so influential, and deserved high esteem. He gained some personal importance among the Bedouins, and decided to permanently settle there, at Dir'iya town, neat Al Qateef, which he decided to be his "Capital" on the Persian Gulf. He aspired to make it his springboard for establishing a Jewish Kingdom in Arabia.
In order to fulfil his ambitious scheme, he started to approach the desert Arab Bedouins for support of his position, and then gradually, he declared himself as their king!
At that juncture, Ajaman Tribe, together with Banu Khaled Tribe became fully aware of that Jewish cunning plan after they had verified his true identity, and decided to put an end to him. They attacked his town and conquered it, but before arresting him he had escaped by the skin of his teeth.
That Jewish ancestor of the Saudi Family, Mordakhai, sought shelter in a farm at that time called Al-Malibeed-Ghusaiba near Al-Arid, which is called at our present time Al-Riyadh.
He requested the owner of that farm to grant him asylum. The farmer was so hospitable that he immediately gave him sanctuary. But no longer than a month had he (Mordakhai) stayed there, when he assassinated the landlord and all members of his family, pretending that they were killed by an invading band of thieves. Then he pretended that he had bought the estate from them before the catastrophe happened! Accordingly, he had the right to reside there as a landlord. He then gave a new name to that place: Al-Diriya-the same name as that he had lost.
That Jewish ancestor (Mordakhai) of the Saudi Family, was able to establish a "Guest House" called "Madaffa" on the land he usurped from his victims, and gathered around him a group of hypocrites who started to spread out false propaganda for him that he was a prominent Arab Sheikh. He plotted against Sheikh Saleh Salman Abdulla Al Tamimi, his original enemy, and caused his assassination in the mosque of the town called Al-Zalafi.
After that, he felt satisfied and safe to make Al-Diriya his permanent home. There he practiced polygamy at a wide scale, and indeed, he begot a lot of children whom he gave pure Arab names.
Ever since his descendants grew up in number and power under the same name of Saudi Clan, they have followed his steps in practicing under ground activities and conspiracies against the Arab nation. They illegally seized rural sectors and farmlands and assassinated every person who tried to oppose their evil plans. They used all kinds of deceit for reaching their goals; they bought the conscience of their dissidents; they offered their women and money to influential people in that area, particularly those who started to write the true biography of that Jewish family; they bribed the writers of history in order to purify their ignominious history, and to make their lineage related to the most prominent Arab tribes such as Rabi'a, Anza, and Al Masaleekh.
A conspicuous hypocrite in our era, whose name is Mohammad Amin Al Tamimi - Director/Manager of the contemporary Libraries of the Saudi Kingdom, made up a genealogical tree (family tree) for this Jewish family (the Saudis), connecting them to our Great Prophet Muhammad ( saws ). For his false work, he received a reward of 35 thousand Egyptian pounds from the then Saudi Ambassador to Cairo, Egypt, in the year 1362 A.H. -1943 A.D. The name of that Ambassador is Ibrahim Al-Fadel.
As aforementioned, the Jewish ancestor of the Saudi family, (Mordakhai), practiced polygamy by marrying a lot of Arab women and begot many children; his polygamous practice is, at the present time, being carried out "to the letter" by his descendants; they cling to his martial heritage!
One of Mordakhai's sons called Al-Maraqan, arabized from the Jewish root Mack-ren, begot a son called Mohammad, then another son called Saud, which is the name of the present day Saudi Dynasty.
Descendants of Saud (the present day Saudi Family) started a campaign of assassination of the prominent leaders of the Arab Tribes under the pretence that those leaders were apostates; renegading from the Islamic Religion, and deserting their Qur'aanic doctrines; so they deserved the Saudi condemnation and slaughter!
In the History Book of the Saudi Family pages 98-101, their private family historian declares that the Saudi dynasty considers all people of Najd blasphemous, so their blood must be shed, their properties confiscated, and their females taken as concubines; no Muslim is authentic in his/her belief unless he/she belongs (affiliates) to the sect of Mohammad bin Abdul Wahab. His doctrines give authority to the Saudi Family to destroy villages with all their inhabitants - males including children, and to sexually assault their women; stab the bellies of the pregnant, and cut off the hands of their children, then burn them! They are further authorized by such a brutal doctrine to plunder all the properties of which they call renegades
Their hideous Jewish family has, in fact, done all that kind of atrocities in the name of their false religious sect, which has actually been invented by a Jew so as to sow the seeds of terror in the hearts if people in towns and villages. This Jewish Dynasty has been committing such brutal atrocities ever since 1163 A.H. They have named the whole Arabian Peninsula after their family name (Saudi Arabia) as if the whole region is their own personal real estate, and that all other inhabitants are their mere servants or slaves, toiling day and night for the pleasure of their masters (The Saudi Family).
They are completely holding the natural wealth of the country as their own property. If any poor person from the common people raises his/her voice complaining against any of the despotic rules of this Jewish Dynasty, the Dynasty cuts off his/her head in the public square. A princess of theirs once visited Florida, USA, with her retinue; she rented 90 (ninety) Suite rooms in a Grand Hotel for about one million dollars a night! Can anyone of her subjects comment about that extravagant event? If he/she does, his/her fate is quite known: DEATH WITH THE EDGE OF THE SAUDI SWORD IN THE PUBLIC SQUARE!
WITNESSES ON THE JEWISH ANCESTRY OF THIS SAUDI FAMILY:
In the 1960's the "Sawt al Arab " Broadcasting Station in Cairo, Egypt, and the Yemen Broadcasting Station in Sana'a confirmed the Jewish ancestry of the Saudi family.
King Faisal Al-Saud at that time could not deny his family's kindred with the Jews when he declared to the Washington Post on Sept.17, 1969 stating: "We, the Saudi Family, are cousins of the Jews: we entirely disagree with any Arab or Muslim Authority which shows any antagonism to Jews; but we must live together with them in peace. Our country (Arabia) is the fountain head from where the first Jew sprang, and his descendants spread out all over the world." That was the declaration of King Faisal Al-Saud bin Abdul Aziz!
Hafez Wahbi, the Saudi legal advisor, mentioned in his book entitled "The Peninsula of Arabia" that King Abdul Aziz A-Saud, who died in 1953, had said: "Our message (Saudi Massage) encountered the opposition of all Arab Tribes. My grandfather, Saud Awal, once imprisoned a number of the Sheikhs of Matheer Tribe; and when another group of the same tribe came to intercede for the release of the prisoners, Saud Awal gave orders to his men to cut off the heads of all the prisoners, then, he wanted to humiliate and derogate the interceders by inviting them to eat from a banquet he prepared from the cooked flesh of his victims whose cut off heads he place in the top of the food platters! The interceders became so alarmed and declined to eat the flesh of their relatives, and, because of their refusal to eat, he ordered his men to cut off their heads too. That hideous crime was committed by that self imposed king to innocent people whose guilt was their opposition to his most cruel and extremely despotic rules.
Hafez Wahbi states further that King Abdul Aziz Al-Saud related that bloody true story to the Sheikhs of the Matheer Tribs, who visited him in order to intercede for their prominent leader at that time, Faisal Al Darweesh, who was the king's prisoner. He related that story to them in order to prevent them from interceding for the release of their Sheikh; otherwise, they would meet the same fate; he killed the Sheikh and used his blood as an ablution liquid from him just before he stood up for his prayer (after the false sect doctrine of the Wahabi). The guilt of Faisal Darweesh at that time was that he had criticized King Abdul Aziz Al-Saud when the king signed the document which the English Authorities prepared in 1922 as a declaration for giving Palestine to the Jews; his signature was obtained in the conference held at Al Aqeer in 1922.
That was and still is the system of this regime of the Jewish, Saudi Family. All its goals are: plundering the wealth of the country, robbing, falsifying, and committing all kinds of atrocity, iniquity, and blasphemy - all are executed in compliance with their self invented Wahabi Sect which legalizes the chopping of the heads of their opposing subjects.
La malfaisance de la collaboration
La malfaisance de la collaboration
Par Kim Petersen Kim Petersen, co-editeur de Dissident Voice, vit en République de Corée.
Dans certains contextes, la collaboration symbolise le progrès : les gens travaillent ensemble pour un mieux-être. Mais la collaboration a aussi son côté noir, qui est l’anathème des principes progressistes : travailler contre sa propre société. En d’autres mots : trahison et sédition.
Dans la société occidentale, ceux qui collaboraient avec l’ennemi étaient condamnés comme traîtres. En Europe, le nom de famille de Vitus Quisling, un Norvégien qui a collaboré avec les Nazis pendant l’occupation de la Norvège, est devenu le synonyme de « traître », de la même manière que celui de Benedict Arnold, loyaliste duplice, signifie « traître » dans la société américaine.Au Moyen-Orient, deux hommes de premier plan sont en compétition pour une reconnaissance éponyme de traîtres : le Premier Ministre Fouad Siniora et le Président palestinien Mahmoud Abbas, qui cherchent à solder leurs frères aux sionistes et aux impérialistes.
La trahison de SinioraSiniora est le “dirigeant” connu pour avoir pleuré en face des dignitaires arabes, pendant que les forces sionistes bombardaient le Liban. Le Premier Ministre-banquier, dont la politique a aidé à endetter lourdement le Liban et à le laisser à la merci des requins néolibéraux comme le Fonds Monétaire International et le Paris Club, attend des recettes de l’administration traîtresse de George Bush aux Etats-Unis (après tout, ce fut la secrétaire d’Etat US Condoleezza Rice qui a lancé des appels au cessez-le-feu, de manière à ce que l’agresseur israélien puisse finir ce qu’il avait commencé). Le Washington Post parle d’une « aide » de 1 billion de dollars US. Presque 500 millions de cette « aide » sera imputée à « l’armée et la police libanaises pour aider au renforcement des forces de sécurité, pour aider le gouvernement libanais assiégé » (1).
Le Post ne dit pas pourquoi le régime libanais est assiégé, ni par qui.Le gouvernement libanais est assiégé par son propre peuple (en particulier par une coalition de Maronites et Shi’a), des gens appauvris par les politiques néolibérales et souffrant des ravages de la guerre causés par les pays avec lesquels Siniora fait copain-copain.Et quelles sont les intentions des régimes donneurs d’aide ? Le Post répond : « Cela fait partie d’un effort des Etats-Unis, de la France, de l’Arabie Saoudite, des Emirats arabes unis et d’autres pour soutenir les forces de sécurité libanaises de manière à ce qu’elles puissent, si besoin, étendre leur contrôle à tout le pays. ». Voyons : Nous vous détruisons de l’intérieur et de l’extérieur, et ensuite nous vous envoyons de « l’aide » attachée à une ficelle pour que vous acceptiez de devenir les marionnettes de vos maîtres étrangers.
Cela s’appelle un abandon de souveraineté. Le Post ajoute que l' « aide est aussi destinée à renforcer la main du gouvernement pour contrer l’influence du Hezbollah ». Hezbollah est la résistance au crédit de laquelle on peut mettre l’expulsion d’Israël du Liban (à part les Fermes de Sheba’a) et d’avoir combattu récemment Israël jusqu’à l’immobiliser. Renforcer la main du gouvernement libanais sur le Hizbollah équivaut donc à renforcer la poigne impérialiste sur le Hizbollah.Le Post est encore plus prédictif : “Après l’Irak, le Liban est devenu le premier terrain de bataille de l’influence entre les Etats-Unis et l’Iran. » L’influence sur le Liban fait partie des efforts des US pour redessiner violemment le Moyen Orient. « Aider » avec de desseins géopolitiques plus larges.Maintenant que l’infrastructure du Liban a été saccagée et les fermes détruites par les bombes, pourquoi toute cette « aide » est-elle destinée à des fusils plutôt qu’à la nourriture et la reconstruction ?
Les Etats-Unis sont le pays qui a donné le feu vert à l’armée sioniste pour dévaster le Liban, qui a empêché les Nations Unis d’agir pour arrêter la violence. Pourquoi le gouvernement libanais collaborerait-il avec une entité si néfaste, qui cherche à miner la société libanaise pour lui-même et ses intérêts clientélistes d’Etat égoïste ?Le Post cite des “officiels US” qui déclarent que l’Iran viole les résolutions des Nations Unies en faisant de la contrebande d’armes entre le Liban et la Syrie. Les grotesques Nations Unies fournissent le contexte dans lequel les US peuvent introduire des armes au Liban pour armer son régime mandataire, mais faire de même est interdit au Hizbollah.
De plus, les Etats-Unis s’oppose aux pressions du Hizbollah pour des élections qui détermineraient le soutien public au gouvernement Siniora, mais poussent pour une élection en Palestine, dans l’espoir que les Palestiniens affamés se débarrasseront du gouvernement Hamas qui résiste aux sionistes, permettant ainsi aux régimes occidentaux de les nourrir de façon adéquate.La trahison d’AbbasLes régimes occidentaux sont tellement déterminés à affamer les Palestiniens que l’argent collecté « légalement » par le Premier Ministre palestinien Ismail Haniyeh a été bloqué au passage de Rafah entre l’Egypte et Gaza.
Citant une « source très bien informée », United Press International (UPI) (2) rapporte qu’un membre du Fatah, Saeb Erakat, s’était assuré de la complicité de l’Egypte pour boycotter le Hamas. (3)Le Premier Ministre Hamas revenait avec de l’argent levé pendant son voyage en Iran, au Qatar et au Soudan. Les Israéliens ont demandé au Lieutenant Général Pietro Pistolese, commandant de la Mission d’Assistance aux Frontières de l’Union Européenne – officiers de police et de douane de 17 pays – European Union Border Assistance Mission (EUBAM), de fermer la frontière, et il a accepté.
Selon un porte-parole israélien, Shlomo Dror, les Palestiniens « ont promis de faire des efforts pour mettre un terme à la contrebande d’argent ». Depuis quand un Ministre apportant de l’argent à son gouvernement « fait de la contrebande » ? Ce n’était pas de l’armement. Ce n’était pas de la drogue. C’était de l’argent pour un pays dont la population meurt de faim. Quelle sorte de Palestinien ferait une promesse qui aggrave la famine de son propre peuple ?UPI écrit :« C’est une confrontation très large. Les Etats-Unis, l’Union Européenne, la Russie et les Nations-Unies, qui forment le Quartet, le Président Mahmoud Abbas du Fatah et Israël, veulent obliger le gouvernement dirigé par le Hamas à renoncer à la violence, accepter Israël et honorer les accords conclus avec lui. Le Hamas islamique refuse de le faire et est sujet à un boycott politique et économique. »
Pourquoi faire allusion à l’affiliation religieuse du Hamas ? Pourquoi cet article est si orienté ? Pourquoi n’est-il pratiquement jamais fait mention que la Palestine veut obliger le gouvernement dirigé par les sionistes à renoncer à la violence, accepter la Palestine et honorer les accords conclus avec elle – et que le parti juif Kadima refuse de le faire ?Le gouvernement de la Palestine dirigé par le Hamas se retrouve confronté à plusieurs régimes occidentaux qui ont gelé « leur aide ». A part la promesse de rendre 100 millions de dollars de taxes palestiniennes, Israël a gelé tout transfert. Mais Israël n’a aucun droit de geler les transferts ; en fait, Israël, en tant que puissance occupante, est « légalement » (pas la peine de faire appel à la morale dans le cas de l’Etat sioniste) responsable des besoins du peuple qu’il occupe.A cause du boycott financier, le Hamas a été forcé à faire rentrer de l’argent liquide (estimé à 60 millions de dollars par Pistolese) par Rafah.
Ainsi, pendant qu’Haniyeh était à la recherche d’argent pour nourrir son peuple, Abbas et sa coterie cherchaient les moyens de bloquer cette action destinée à la famine.Et la démarche vient d’Abbas. Comme le révèle UPI :"Les hommes du Président Abbas contrôlent le passage de Rafah. Toutefois, il n’y a aucune loi palestinienne qui interdise d’apporter de l’argent par cette voie. L’importateur doit seulement le déclarer. L’employé de l’EUBAM dit que la loi appliquée au passage est une loi palestinienne. Et les Palestiniens n’ont pas non plus violé la loi égyptienne, puisque l’argent ne venait pas d’Egypte mais avait juste traversé le pays."Le Président Abbas est cité : “Nous avons entendu dire qu’il (Haniyeh) a des fonds pour faire de la contrebande dans le pays ; nous disons ici que nous avons besoin d’argent, mais pas de l’argent de la contrebande. » Que veut dire Abbas ?
Comme l’a clairement expliqué UPI, aucune loi n’a été violée en tentant de faire entrer de l’argent en Palestine. Il n’y a donc eu aucune contrebande ! Comment Abbas peut-il se mettre à genou devant les diktats sionistes lorsque ses propres frères ont faim ?Le rejet des collaborateursEn masse, le peuple libanais cherche à renverser le gouvernement collaborationniste de Sionora. Les oppositions transcendent les affiliations religieuses (4).
Les intérêts impérialistes et sionistes soutiennent le régime de Siniora.Au Liban, les gens dénoncent la collaboration de Siniora. En Palestine, la situation a tourné à la violence. Le régime US a poussé à la confrontation Hamas-Fatah pour obtenir l’accord du Congrès sur les 100 millions de dollars destinés à la garde présidentielle d’Abbas.En Palestine, “une profonde insatisfaction” au sujet du Parti Fatah d’Abbas – “sa corruption, son inefficacité, son manque de résultats dans la réalisation des buts nationaux des Palestiniens pour leur indépendance et un règlement juste avec Israël » - ont vu le Hamas l’emporter d’une victoire claire (5).La volonté démocratique des Palestiniens a été coincée par les machinations occidentales qui ont plongé les Palestiniens dans plus de pauvreté. Avec comme toile de fond cette manœuvre d’extorsion, Abbas, soutenu par ses amis impérialistes sionistes, tente un nouvel essai de victoire électorale. En clair : « Votez pour le Fatah et mangez » ou « Votez pour le Hamas et crevez de faim ».
Le choix revient au peuple. Mais des choix soumis au peuple dans des circonstances répressives ne peuvent pas prétendre à la démocratie. Les interférences sionistes-impérialistes sont de retour pour les mordre. Le Hamas, après tout, est une création sioniste (6) et le poste de Premier Ministre palestinien est le résultat des tentatives US pour réduire le pouvoir politique de Yasser Arafat.Depuis des décennies, les Palestiniens incarnent le courage du héros révolutionnaire mexicain Emiliano Zapata, qui déclarait : « Je préfère mourir debout que vivre à genoux. » Les sionistes-impérialistes ne devraient pas être surpris que le peuple palestinien, qui souffre, résiste et reste debout depuis si longtemps, même face à une élection à la vie-à la mort, rejette encore la puanteur de la collaboration – nourriture ou pas.
Notes de lecture :[1] Robin Wright, "U.S. Readies Security Aid Package To Help Lebanon Counter Hezbollah," Washington Post, 22 Decembre 2006.
[2] UPI appartient à News World Communications, qui appartient à un mouvement religieux anti-communiste, de tendance droite dure, appelé « Unification Church » dirigé par le Reverend Moon Sun Myung.
[3] Joshua Brilliant, "Analysis: Can Hamas be reined-in?" United Press International, 21 Decembre 2006.
[4] Pakinam Amer, "Lebanon's faiths mingle at Christmas Eve rally," m&c news, 25 Decembre 2006. Un Chrétien, Hoda al-Farjiya, ext cité : “Par le passé, nous avions l’habitude de dire : Il est Chrétien, il est Musulman. Maintenant, nous nous tenons tous ensemble et nous disons : La religion est pour Dieu et le Liban pour chacun. ».
[5] Q&A, "Hamas election victory," BBC News, 26 Janvier 2006. (6) Ndt. A ce sujet, lire l'interview de Khaled Meshaal, qui qualifie cette assertion de "bobard".
http://www.ismfrance.org/news/article.phpid=5971&type=analyse&lesujet=Interviews Source : Dissident Voice
Traduction : MR pour ISM
Israel, Olmert et le 11 Septembre 2001
Le lien au 911 du premier ministre israélien
Ehud Olmert, le premier ministre israélien actuel, semble être plus populaire et influent avec les politiciens européens et étasuniens qu'il ne l'est chez ses propres électeur. Après l'invasion catastrophique et hors la loi du Liban, qu'il a bêtement provoquée et prolongée, un sondage israélien a constaté que 63 pour cent des Israéliens voulaient qu'il démissionne. Les forces israéliennes ont commis une foule de crimes de guerre insignes pendant le long mois d'invasion, comme viser les quartiers et l'infrastructure civils à l'aide d'armes interdites, telles que le phosphore et les munitions à fragmentation.
Le lien au 911 du premier ministre israélien
Par Christopher Bollyn
Alors que la grande majorité des victimes étaient des civils libanais, au moins 1.200 tués et 3.600 blessé, Israël a payé un prix très élevé pour l'invasion malavisée, perdant environ 120 soldats avec de nombreux très sévèrement blessés et mutilés pour la vie. La résistance du Hezbollah a réussi à détruire les vaisseaux de guerre, les hélicoptères, et fait un ravage des tanks israéliens.
Pourtant, en décembre 2006, tout semblait oubliée quand Olmert a visité la Maison Blanche et les capitales européens où il a été traité avec une déférence peu commune par les politiciens les plus puissants du monde occidental.
À Rome, où Olmert a rencontré le premier ministre italien Romano Prodi et le Pape Benoît XVI, une caméra de télévision a surpris Olmert en train d'indiquer à Prodi ce qu'il devait raconter devant une conférence de presse.
Les ordres israéliens
La séquence, prise par un cameraman israélien, montre Olmert disant à Prodi de parler des demandes de la communauté internationale pour que le gouvernement palestinien dirigé par le Hama reconnaisse Israël, renonce au terrorisme, et respecte les accords de paix signés.
« Il est important pour moi que vous souligniez les trois principes du Quartette, qui ne sont pas négociables, qu'ils sont à la base de tout. Veuillez dire ceci, » ordonnait Olmert au premier ministre italien docile.
Olmert a aussi demandé à Prodi de reconnaître le statut d'Israël comme État Juif, une position qui prévient et anéantit la demande palestinienne fondamentale : qu'il soit permis aux millions de réfugiés déplacés et à leurs descendants de revenir sur leur terre et dans leurs maisons.
« Je dois vous entendre dire quelque chose au sujet de l'État Juif, » a soufflé Olmert à l'obséquieux Prodi, l'ancien président de la Commission européenne.
À la conférence de presse, le servile Prodi s'est exécuté avec soumission comme ordonné : « Chaque processus de paix doit passer par le renoncement à la violence, la reconnaissance de l'état d'Israël, la reconnaissance des accords passés et, je dois ajouter, aussi la reconnaissance d'Israël comme État Juif, » a dit Prodi.
Olmert, dont les militaires ont massacré des centaines de femmes et d'enfants libanais, y compris le ravage de civils innocents dans le village biblique de Cana il y a seulement quatre mois, a demandé au Pape Benoît XVI de conseiller aux chrétiens de protester contre l'enquête scientifique sur les déclarations sionistes au sujet du nombre de juifs tué il y a 60 ans en Europe, selon des responsables israéliens.
Plus tôt, lors d'une visite à Berlin, Olmert a donné une interview télévisée dans laquelle il admettait qu'Israël possédait des armes nucléaires. Les activités nucléaires d'Israël sont hors la loi puisqu'elles ont été menées en dehors des restrictions du Traité de Non-Prolifération Nucléaire et de l'Agence Internationale de l'Énergie Atomique.
Qui est Olmert ?
Après que son parti, le Kadima, ait gagné l'élection du 28 mars 2006, Olmert est devenu premier ministre d'Israël. Ses deux premiers mois au pouvoir ont été décrits comme « la période la plus criminelle » de l'histoire israélienne.
« Parlant de paix et battant le rappel au soutien de son plan de réalignement de la colonisation, les 8 semaines d'Ehud Olmert au pouvoir se sont avérées être la période la plus sanglante, la plus mortelle et la plus criminelle de l'état d'Israël vieux de 58 ans, » a écrit Duraid Al Baik, rédacteur étranger du News Gulf, dans son article : « Olmert : Le criminel qui colporte la paix. »
« Depuis qu'il a prêté serment en tant que 12ème premier ministre d'Israël le 14 avril, les israéliens ont tué plus de 50 Palestiniens et blessés environ 200 à une cadence de presque 1 tué et 4 blessés par jour, » a écrit Al Baik. « Le nouveau premier ministre a établi un record, surpassant celui de son prédécesseur Ariel Sharon pendant les jours les plus sanglants du soulèvement palestinien, ou Intifada. »
Bien que la presse contrôlée aux USA ignore les crimes de guerre israéliens, les liens criminels d'Olmert exigent d'être exposés en raison d'une relation intime avec le criminel israélien déclaré coupable qui contrôlait la sécurité et les opérations de filtrage à Boston Logan Airport le 11 septembre 2001.
Cette relation est juste « le sommet de l'iceberg » -- la partie la plus évidente du réseau criminel sioniste derrière les attaques terroristes sous fausse bannière qui ont inauguré l'agression criminelle connue sous le nom de « guerre contre le terrorisme. »
Les objectifs sionistes
Bien que les sionistes exercent une influence incroyable sur la politique US, le Sionisme lui-même demeure une philosophie politique tristement méconnue de la majorité de la population US. Bien que le Président George W. Bush et son cabinet de guerre soient d'évidence contrôlés par les sionistes, dont ils avancent l'ordre du jour, un ordre du jour favorisé et soutenu par presque chaque membre du Congrès, le Sionisme et son histoire sanglante sont des sujets que la plupart des étasuniens ignorent quasiment totalement.
Alors que les universités étasuniennes offrent des cours sur pratiquement chaque sujet imaginable, aucun programme d'université offrant un examen critique du Sionisme et de son histoire ne peut pas être trouvé.
L'ignorance générale du public concernant le Sionisme est aggravée par les médias contrôlés, qui distordent grossièrement et mal interprètent le sionisme pour faire de cette philosophie non-étasunienne une chose positive et de bienveillante. L'histoire du terrorisme sioniste et du nettoyage ethnique, dont la plupart des israéliens et des palestiniens se rendent bien compte, sont tout à fait inconnus des étasuniens, surtout à cause de la censure universitaire et médiatique.
Après les attaques sous fausse bannière du 911, que l'évidence indique clairement impliquer des agents israéliens du renseignement, et avec plus de 150.000 étasuniens engagés dans des guerres coûteuses et désastreuses au Moyen-Orient, les étasuniens ne peuvent pas rester ignorants plus longtemps du Sionisme et de ses objectifs.
Qu'est-ce que le Sionisme ?
Le Sionisme s'est développé tel un mouvement politique à côté du Communisme vers la fin des années 1800 dans les communautés juives de l'Empire de Russie. Dans les villes ayant de grandes populations juives, en Lithuanie, en Pologne, en Biélorussie, et en Ukraine, le Sionisme est devenu un mouvement nationaliste pour les juifs. Les communistes et les sionistes étaient étroitement liés à l'origine.
L'idéologie politico-religieuse du Sionisme a mené les juifs à la recherche d'une identité nationale, à commencer à parler et à écrire en Hébreu, une langue reconstituée qui n'avait plus été parlée depuis des milliers d'années.
En Union Soviétique, les juifs étaient considérés comme un groupe national et la « nationalité » juive était portée sur les passeports soviétiques. Le dictateur soviétique Joseph Staline a même établi la Région Autonome Juive de Birobidjan en 1934 avec le Yiddish comme langue officielle.
Bien que les juifs européens orientaux connus sous le nom d'ashkénazes ne soient pas d'origine sémitique, mais en grande partie des descendants des convertis slaves et asiatiques au judaïsme [des descendants des Khazars, NDT], le zèle sioniste les a menés à s'identifier de manière erronée à des « Hébreux, » quand, par exemple, ils ont immigré aux USA.
Le premier objectif du Sionisme politique a toujours été la formation d'un état purement juif en Palestine, quelque chose qui n'a jamais existé. Le fait que la Palestine était déjà habitée par les palestiniens, propriétaires légitimes de la terre, et des descendants de juifs, des arabes, des grecs, et d'autres ethnies de la Terre Sainte, c'était quelque chose que les sionistes radicaux refusaient d'accepter.
La conquête armée et le nettoyage ethnique de la Palestine ont été favorisés dans les années 30 par Vladimir (Ze'ev) Jabotinsky, l'un des sionistes les plus militants. En 1937, Jabotinsky, né à Odessa, établissait l'Irgun, une organisation terroriste liée à sa Nouvelle Organisation Sioniste et au mouvement de jeunesse du Betar.
L'idéologie de Jabotinsky maintient que le peuple Juif a des droits exclusifs à toute la Terre d'Israël, qu'elle prétend s'étendre du Nil en l'Egypte au fleuve Euphrate en Irak.
Olmert et Jabotinsky
Ehud Olmert est un enfant idéologique de Jabotinsky. Le père d'Olmert, Mordechai, a rejoint le mouvement de droite Herut et l'Irgun, alors mené par le terroriste sioniste notoire Menachem Begin. Ce mouvement s'est transformé en parti d'extrême droite, le Likoud.
La famille d'extrême droite d'Olmert vivait dans un kibboutz appelé Nahalat Jabotinsky. Enfant, Olmert était membre de Betar, le mouvement de jeunesse militariste de Jabotinsky. Begin, l'intransigeant premier ministre israélien qui était porteur du credo « Dans le sang et le feu Judée est tombé ; dans le sang et feu Judée se lèvera, » se référait à Olmert comme à « Ehud, mon fils. »
Olmert, un membre du parlement israélien depuis 1973, est devenu maire de Jérusalem occupée en 1993, et a surveillé 10 ans d'expansion de la colonisation israélienne illicite. Le territoire occupé que les israéliens réclament maintenant comme Jérusalem s'étend depuis Bethlehem au sud jusqu'à Ramallah au nord et presque jusqu'à Jéricho à l'est.
Dans l'idéologie raciste de Jabotinsky les sionistes comme Olmert, il n'y a tout simplement aucune place pour les palestiniens sur la terre d'Israël : « Il n'y a pas de choix : les arabes doivent laisser la place aux juifs d'Eretz Israël, » a écrit Jabotinsky. « S'il était possible de transférer les peuples baltiques, il est aussi possible de déplacer les arabes palestiniens. »
La barrière du mur israélien qui entoure les palestiniens de Cisjordanie est une idée prise directement dans le livre de 1923 de Jabotinsky : The Iron Wall : We and the Arabs (Le mur de fer : Nous et les arabes).
« La colonisation sioniste, même la plus limitée, doit soit être abandonnée soit effectuée au mépris de la volonté de la population native. Cette colonisation peut, donc, continuer et se développer seulement sous la protection d'une force indépendante de la population locale -- un mur de fer que la population native ne puisse enfoncer. »
Olmert a fourni les armes et la formation pour soutenir « l'armée privée » du Président de l'Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas, afin de fomenter un conflit civil entre les factions palestiniennes. Abbas est vu par beaucoup de palestiniens comme un collaborateur travaillant avec les israéliens contre le gouvernement palestinien élu dirigé par le parti du Hamas.
Parmi les actions terroristes d'Olmert avant son agression du Liban il y a les fréquents bombardements et attentats à la bombes sur les civils à Gaza. Huit membres d'une famille ont été tués sur la plage de Gaza lors d'une attaque terroriste israélienne particulièrement insigne le 9 juin 2006. Cet acte de terrorisme sioniste flagrant a été suivi de l'habituel déni de responsabilité israélienne bien que leurs forces armées bombardaient la Bande de Gaza au moment où la famille a été frappée.
Mark Garlasco, expert militaire travaillant pour la Human Rights Watch (surveillance des droits de l'homme) des USA, était le premier enquêteur indépendant à atteindre la scène du crime. Garlasco a trouvé un shrapnel d'obus d'artillerie de 155 millimètres. « Mon évaluation [est] qu'il est probable que c'était des tirs d'artillerie entrants qui ont atterri sur la plage, tirés par des Israéliens au nord de Gaza, » a-t-il dit.
Olmert et Atzmon
Olmert, qui a une longue histoire de participation à des délits financiers israéliens, a été inculpé d'accusation de fraude aggravée, de falsification de documents de société, et de violations de la loi des impôts sur le financement des partis, des délits commis quand il était trésorier du Likoud en 1988.
Le scandale de la collecte de fonds du Likoud a abouti à la condamnation en mars 1996 de trois Likoudistes, dont Menahem Atzmon, le co-trésorier d'Olmert. En tant que trésorier du parti, Olmert a été inculpé du délit mais il a reçu un traitement spécial et a été acquitté.
Dans les années 70 Olmert avait travaillé dans un cabinet juridique propriété d'un autre Atzmon, Uzi Atzmon.
Menahem J. Atzmon coaccusé et allié d'Olmert, a été reconnu coupable en Israël mais il a continué jusqu'à devenir fondateur et dirigeant de International Consultant on Targeted Security (ICTS, consultant international sur la sécurité ciblée). Cette compagnie israélienne est propriétaire de Huntleigh USA, la firme de sécurité qui dirigeait les opérations de filtrage des passagers à l'aéroport de Boston et de Newark le 11/9.
Huntleigh USA est une filiale entièrement possédée par ICTS, une firme de sécurité de l'aviation et des transports basée en Hollande dirigée par les « anciens dirigeants et vétérans commandants militaires [israéliens] des agences de renseignement et de sécurité de gouvernement. »
Atzmon, déclaré coupable en Israël en 1996 pour des magouilles de levées de fonds du party du Likoud, et son associé Ezra Harel, assuraient le filtrage des passagers et la sécurité des aéroports de Boston et de Newark quand ICTS a acquis Huntleigh USA en 1999.
Le vol United 175 et le vol American 11, qui ont prétendument frappé les tours jumelles, provenaient tous les deux de l'aéroport Logan à Boston, tandis que le vol United 93, qui s'est soi-disant écrasé en Pennsylvanie, partait de l'aéroport de Newark. Atzmon, un criminel israélien reconnu coupable, est le PDG qui contrôle et opère aussi dans le port allemand de Rostock sur la mer Baltique. L'autobus qui a sauté à Tavistock a explosé à l'extérieur du bureau d'ICTS de Londres.
Quelques familles de victimes du 911 ont intenté des actions judiciaires contre Huntleigh USA affirmant que la firme avaient été excessivement négligentes le 11/9. Alors que ces parents ont le droit de savoir que ce que la compagnie de sécurité israélienne a fait ou n'a pas fait pour protéger leurs êtres chers le 11/9, Huntleigh USA, avec deux autres compagnies de sécurité étrangères, ont reçu la protection du Congrès en 2002 et elle ne sera appelée devant aucun tribunal US pour rendre compte de ses actes.
Atzmon, reconnu coupable criminel, allié politiques et coaccusé du premier ministre Ehud Olmert d'Israël, étaient directement responsables de la sécurité des passager des lignes aériennes de l'aéroport Logan de Boston, d'où sont originaires les deux avions de ligne qui ont heurté le World Trade Center. Sa firme de sécurité à l'aéroport est le premier suspect des attaques terroristes sous fausse bannière du 11/9.
La relation entre Olmert et Atzmon et sa responsabilité de la sécurité de l'aéroport de Boston le 11/9 est le sommet bien visible de l'iceberg -- complètement ignoré par la presse contrôlée -- du réseau criminel israélien sioniste impliqué dans les attaques terroristes qui ont inauguré la soi-disant « guerre contre le terrorisme. »
Combien de fois les hauts responsables et les rabbins israéliens se retrouvent-ils à des festivités à la Maison Blanche ? Combien de fois avec les gouvernements européens, chinois, indiens, ou autres ?
Christopher Bollyn est journaliste indépendant Pour le soutenir dans sa recherche et ses écrits,cliquer ici
Original : http://www.iamthewitness.com/Bollyn-Olmert-22Dec2006.html
Vendredi 29 Décembre 2006 - 00:00
Christopher Bollyn
Toutes les preuves montrent qu'Israel est derriere le 11 Septembre 2001
Toutes les preuves montrent qu'Israel est derriere le 11 Septembre 2001 et tous les attentats qui ont suivi apres... Istanboul, Madrid, Londres...
Dans la defaite, la France et les USA s'allient au Maghreb
Les hommes de l’ombre :
CES MONSTRES SONT LA SOURCE DE TOUS LES MAUX DE L'ALGERIE Lisez leurs portarits extraits du livre LA MAFIA DES GENERAUX.
Pour connaître la nature d'un système, il faut connaître ses hommes. Ceux qui ont façonné le système algérien actuel et font fonctionner ses rouages sont dans l'ombre. On ne les voit jamais. Ou rarement. On entend parler des Larbi Belkheir, Khaled Nezzar, Tewfik, Smaïl et Mohammed Lamari. Mais, à vrai dire, on ne connaît rien d'eux.
Qui sont-ils ? Sont-ils les seuls à tenir les rênes du pouvoir en Algérie ? Quel est leur passé ? Comment sont-ils arrivés à ces postes de responsabilité qui leur octroient le droit de vie et de mort sur tout un peuple ? Quel est leur parcours dans l'institution militaire ? Comment s'organisent-ils pour se pérenniser au pouvoir ?
A toutes ces questions même les observateurs les plus avertis ont du mal à répondre, tant ces hommes aiment agir dans le noir, loin des feux de la rampe et de l'actualité.
Tant que ces questions restent sans réponse ou éludées, il demeure difficile de comprendre le système et le pouvoir algériens.
Un pouvoir qui a de tous temps été marqué par l'existence de clans antagonistes. Autant les divergences étaient d'ordre idéologique durant la guerre de libération, autant les querelles des clans portent sur des intérêts, en apparence mesquins, mais vitaux pour les parrains, quarante ans après l'indépendance du pays.
Il fut un temps où le clan d'Oujda, dont le chef n'était autre que feu Houari Boumediene, tenait les devants de la scène politique algérienne. Ce clan était composé des officiers de l'état-major de l'Armée de Libération Nationale, fidèles de Boumediene. L'actuel président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en faisait partie. Fort de la puissance des armes, il s'est débarrassé, sans opposition aucune, de son seul adversaire de l'époque, le Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA), basé à Tunis. Le clan d'Oujda faisait cavalier seul tout au long du règne de Houari Boumediene. Sa force résidait dans le charisme de son chef. On disait que « son burnous était suffisamment ample pour couvrir tous ces "nains" qui l'entouraient. »
Au lendemain de l'avènement de l'ère Chadli en 1979, et en l'absence d'un véritable chef, les clans commencèrent à proliférer. L'arrivée à la tête de l'Etat d'un homme choisi pour son inculture et son ignorance de la chose politique aiguisait les appétits des différents cercles du pouvoir. Chacun voulait mettre ce président qu'on qualifiait de « roi fainéant » sous son influence pour mieux se placer et durer le plus longtemps possible dans les hautes sphères du pouvoir.
Pour mieux affirmer sa puissance, chaque cercle s'appuyait sur un officier supérieur de l'armée. Pour des raisons historiques propres à l'Algérie, le militaire, ce guerrier symbole de la force, a de tous temps été prisé, aimé et courtisé.
Il faut remonter très loin dans l'Histoire de l’Algérie, pour comprendre cette fascination qu'exerce le militaire sur la population. C'est une histoire jalonnée de guerres et de résistances contre les envahisseurs.
En vingt-trois siècles l'Algérie n'a connu, selon les historiens, que six cents ans de paix répartis à travers les siècles. Les exemples abondent pour démontrer cet esprit guerrier des algériens. Les conquêtes arabes sous la bannière de l'Islam parties de la presqu'île arabique, où s'est révélé le saint Coran au prophète Mohammed (paix et salut sur lui), n'ont pas rencontré de grande résistance jusqu'à la frontière algérienne. Si les troupes arabo-musulmanes avaient réussi à conquérir le Moyen-Orient en seulement dix années, il leur fallut soixante-dix ans pour conquérir l'Algérie. Malgré la censure des historiens officiels, la résistance opposée à l'envahisseur venu de l'Arabie, d'abord par Aksel, plus connu sous le nom de Koceïla, puis par Dihya, la reine berbère, surnommée Kahina par les arabes, restent à jamais gravée dans la mémoire collective algérienne.
Même lorsque une guerre se déroulait en dehors du territoire algérien, il se trouvait des milliers d'algériens pour y participer. Lors de la première guerre mondiale, cent cinquante mille Algériens avaient pris part aux combats. Ils seront, à la deuxième, deux cent cinquante mille sur les champs de bataille.
Plus proche de nous, l'histoire de la décolonisation. De tous les pays africains qui ont subi la domination coloniale, l'Algérie est le seul à avoir livré une vraie guerre à l'occupant en sacrifiant le dixième de sa population. L'indépendance de l'Algérie est l'œuvre de ces guerriers de l'armée de libération nationale. Les noms de Ben M’hidi, Benboulaïd, Si L'haoues, Si Lakhdar, Amirouche, Yazouren, Moh Oul Hadj, Lotfi et tant d'autres sont une véritable légende, non seulement dans les Aurès et en Kabylie, mais, dans toute l'Algérie.
C'est tout naturellement, donc, que l'algérien a un penchant pour tout ce qui symbolise la force, la puissance et le courage qui caractérisent le guerrier. Au lendemain de la reconquête de l'indépendance les maquisards étaient accueillis en héros.
Les célibataires, et ils étaient très nombreux, se sont vus proposer par les familles aisées des alliances par le lien du mariage. Certains de ceux qui étaient mariés ont, eux aussi, succombé au charmes des filles citadines des fortunés de l'époque. Chadli Bendjedid, pour ne citer que lui, a délaissé sa première épouse, une campagnarde originaire d'El Kala, pour épouser Halima Bourokba, surveillante générale d'un lycée d’Oran, une bourgeoise de Mostaganem. Commandant et chef de région militaire, comme beaucoup de ses compères, il pensait accéder à un nouveau rang social en épousant une « bourgeoise ».
A vrai dire, ces femmes et leurs familles n'avaient aucune culture bourgeoise. C'étaient des fortunées arrivistes, et surtout opportunistes, qui traînaient un sentiment de culpabilité pour n'avoir pas participé à la guerre de libération et pour certains d’entre eux leur collaboration avec les autorités coloniales. Leur alliance avec des anciens maquisards leur offrait la possibilité de couvrir leur passé et, pourquoi pas, bénéficier d'une attestation de participation à la révolution. La fameuse attestation communale qu'on peut obtenir sur un simple témoignage de deux anciens moudjahidine.
Le scandale des fausses attestations communales continue de faire couler beaucoup d'encre, quarante ans après l'indépendance. On sait que cinquante pour cent d’entre elles ont été établies sur la base de faux témoignages, comme ne cessent de le dénoncer, à ce jour, de nombreux moudjahidine à travers la presse algérienne.
Les premiers clans ont commencé à se constituer autour de ces alliances familiales. Au fil des ans les alliances familiales ont cédé le pas aux alliances régionalistes. Leur dénominateur commun, dans tous les cas, a toujours été la prise du pouvoir à quelque échelon que ce soit. Leur leitmotiv était « cadrini ouen'cadrik » (« tu me soutiens et je te soutiens »). Qu'ils soient militaires ou cadres du parti ou de l'administration, ils se regroupaient en lobbies régionaux : Kabyles, Chaouias, BTS (Batna, Tébessa, Souk-Ahras), TNT (Tiaret, Nedroma, Tlemcen) etc. Est contre Ouest. Anciens de l'ALN contre anciens de l'armée française. Ces clans avaient des visions étriquées et étaient guidés par des intérêts mesquins : accéder à des postes de décision pour se lancer dans les affaires ou faire prospérer celles qui existaient déjà.
Il n'y a, donc, pas lieu de s'étonner de voir les mêmes hommes qui décrétaient, hier, « le socialisme comme option révolutionnaire irréversible », nous faire, aujourd'hui, l'apologie du libéralisme. Ils ont constitué et consolidé leurs fortunes sur la perversion du socialisme « spécifique, à l'algérienne ». Ces clans familiaux composés de certains anciens moudjahidine issus de l'ALN), des transfuges de l'armée française, et d'opportunistes de tous poils, ont grandi ensemble pour donner naissance à de véritables clans mafieux dont la seule obsession reste le pouvoir. Un pouvoir synonyme d'intérêts et de privilèges.
Le clan H'lima du nom de l'épouse du président Chadli Bendjedid fut le premier à émerger du lot au début des années 1980. Le médecin Amine Bourokba, frère de Halima, y jouait un rôle de pivot. Kaddour Lahouel, intègrera ce cercle en épousant la fille aînée du président.
Parmi les militaires, ils considéraient le colonel Abdelmalek Bendjedid, frère du président de la République comme l'un des leurs, ainsi que le général major Tewfik , bien que l'actuel patron du Département des Renseignements et de Sécurité, se soit toujours gardé d'afficher son appartenance à un quelconque clan. « Il se met au milieu des différents cercles et il observe. Il tend la main à celui qui est en position de forces » me dit un général, bien au fait des luttes claniques. Il finit par se faire une place dans le clan des transfuges de l'armée coloniale, grâce à sa position à la tête des services de sécurité.
Abdallah Belhouchet, Mohammed Attaïlia, Mostéfa Benloucif, et d'autres anciens officiers maquisards représentaient le clan des anciens de l'ALN. Mais, sans stratégie aucune, chacun roulait pour son propre compte. Mouloud Hamrouche, alors secrétaire général du gouvernement, puis de la présidence de la République, caracolait, lui aussi, à la tête d'un clan composé de technocrates. Il s'appuyait sur des officiers supérieurs originaires de l'est du pays. Des ministres, des apparatchiks du FLN et des cadres promus par la zaouia Belahouel de Mostaganem ( la famille de H'lima), jouaient les rôles de larbins, de rabatteurs et d'entremetteurs pour les différents clans.
D'autres clans se sont constitués au niveau des différentes institutions de l'Etat. Ils avaient des appuis très faibles dans l'institution militaire. Mais, ils ont fini par se fondre dans les principaux clans.
Derrières ces clans, il y avait celui des anciens de l'armée française, animé par Khaled Nezzar, Benabbès Gheziel et Larbi Belkheir. Ce dernier, le plus proche du président par ses fonctions de directeur de cabinet et par la relation qui lie les deux hommes depuis plusieurs années, jouait le rôle de meneur. Ce clan, comme il sera démontré plus loin, est le maître d'œuvre de l'investiture de Chadli Bendjedid. Ses membres vont infiltrer tous les autres clans. Une infiltration facilitée par l'obsession de compter dans le groupe un militaire, un homme fort qui soit influent sur le président.
Cependant, tous ces clans ont un dénominateurs commun : ils sont tous des prédateurs. Ils ont imposé à l'Algérie le pouvoir des satrapes.
Mais, tant que le pétrole se vendait au prix fort et que le régime n'était pas aux prises avec des revendications sociales, il n'y avait pas de raison pour que tout ce beau monde s'adonne à des guerres inutiles. Ils se limitaient à quelques querelles vite étouffées. Chaque clan s'attachait à placer ses hommes à des postes clés. Les alliances se faisaient et se défaisaient au gré des évènements et des conjonctures. Mais, dés que le navire Algérie a commencé à tanguer, chaque clan a cherché à jeter l'autre par-dessus bord. La guerre était déclarée. Elle ne manquera pas de se répercuter négativement sur la vie politique, économique et sociale du pays. La déliquescence de l'Etat ne fait que s'aggraver au fil des ans.
L'explosion d'octobre 1988 sonnera l'ouverture de violentes hostilités entre les clans. Faisant eau de toutes parts, le navire de Chadli Bendjedid voit se relayer à sa barre plusieurs chefs de clans. Il voit aussi la disparition de plusieurs autres. Messaadia est le premier à faire les frais de cette tempête. Hamrouche, appelé à succéder à Kasdi Merbah à la tête du gouvernement, est sacrifié à son tour neuf mois plus tard. Le clan de la belle-famille s'impose de nouveau en plaçant l'un des siens à la tête de l'exécutif : Sid Ahmed Ghozali, un ancien banni du système revenu au milieu des années 1980 comme ambassadeur à Bruxelles, avant de reprendre du poil de la bête en retrouvant un siège dans les gouvernements qui se sont succédé au lendemain des évènements d'octobre 1988.
La guerre des clans ne se limitait pas aux nominations gouvernementales ou au niveau des postes clés de l'administration et des entreprises publiques où chaque clan cherchait à placer ses hommes. L'ouverture du champ politique à de nouvelles formations d'opposition sera un nouveau terrain investi par ceux qui ont échoué à imposer leurs choix dans les hautes sphères. Les uns tentent de s'engouffrer dans les partis existants en les noyautant. Les autres mettent tout leur poids dans la création de nouveaux partis.
Cependant, la véritable bataille, que doit mener le clan des transfuges de l'armée française, se déroule au niveau du commandement de l'armée. Khaled Nezzar et sa clique passent à l'offensive au lendemain des évènements d'octobre 1988, en procédant à la radiation de plusieurs officiers hostiles à leurs desseins macabres ou qui n'entrent pas dans leur plan d'action. Ces officiers supérieurs sont tous issus de l'ALN.
Pour assurer leurs arrières, ceux qui s'avèreront quelques temps plus tard comme les décideurs envoient l'un des leurs, le général Abdelmalek Guenaïzia, comme ambassadeur en Suisse. Dans l'Algérie des mafieux, la diplomatie sert à couvrir les crimes des prédateurs, non pas à soigner l'image du pays à l'étranger et défendre ses intérêts. Nul ne saura expliquer la nomination au poste d'ambassadeur, d'un militaire qui a passé toute sa vie dans les casernes, si ce n'est par la volonté d'aller veiller sur les comptes helvétiques de ses acolytes.
Usé jusqu'à la corde, Chadli Bendjedid est démis de ses fonctions et avec lui s'en vont les Amine Bourokba, Kaddour Lahouel et toute la smala de Mostaganem.
Plus de civils pour prétendre jouer un quelconque rôle dans une guerre de clans qui n'a plus de raison d'être. Les anciens de l'armée française s'emparent des leviers de commande. Le travail de fourmi mené depuis plus de trente ans finit par payer. « Entre anciens enfants de troupe et anciens sous officiers de l'armée coloniale on s'entend entre nous, se seraient-ils dit. On a, tous, mangé à la même gamelle. On s'est, tous, nourris à la même mamelle ». Celle de " la mère patrie : la France. " Place à la politique consensuelle qui saura préserver les intérêts de tous. Après tout, la guerre des clans n'a pas pour finalité la mise à mort de tel ou tel. Le but du jeu est de conduire les affaires au profit de tous. Les autres clans ne seront ni poursuivis pour leurs méfaits (ils en ont commis), ni livrés à la vindicte populaire. L'important, c’est que le pouvoir doit revenir à ceux qui ont travaillé dans l'ombre depuis plusieurs années pour le confisquer.
LE CLUB DES ONZE
C'est ainsi qu'est né le fameux club des onze décideurs. Autrement dit, le clan mafieux qui gouverne l'Algérie. Dans ce clan, les rôles sont repartis en fonction de la puissance et des capacités de chacun des membres.
Khaled Nezzar, Larbi Belkheir, Benabbès Gheziel, Tewfik et Abdelmalek Guenaïzia sont les scénaristes. Ils sont assistés par les deux conseillers diaboliques de l'ombre : Mohammed Touati etAït Abdessalem. Les exécutants sont les deux Lamari, Mohammed et Smaïl, accompagnés deSaheb Abdelmadjid et Fodhil Cherif.
Chapitre V, La Mafia des Généraux, Les Editions J.C Lattès (fevrier 2002)
http://www.agirpourlalgerie.com/ombre.htm
CES MONSTRES SONT LA SOURCE DE TOUS LES MAUX DE L'ALGERIE Lisez leurs portarits extraits du livre LA MAFIA DES GENERAUX.
Pour connaître la nature d'un système, il faut connaître ses hommes. Ceux qui ont façonné le système algérien actuel et font fonctionner ses rouages sont dans l'ombre. On ne les voit jamais. Ou rarement. On entend parler des Larbi Belkheir, Khaled Nezzar, Tewfik, Smaïl et Mohammed Lamari. Mais, à vrai dire, on ne connaît rien d'eux.
Qui sont-ils ? Sont-ils les seuls à tenir les rênes du pouvoir en Algérie ? Quel est leur passé ? Comment sont-ils arrivés à ces postes de responsabilité qui leur octroient le droit de vie et de mort sur tout un peuple ? Quel est leur parcours dans l'institution militaire ? Comment s'organisent-ils pour se pérenniser au pouvoir ?
A toutes ces questions même les observateurs les plus avertis ont du mal à répondre, tant ces hommes aiment agir dans le noir, loin des feux de la rampe et de l'actualité.
Tant que ces questions restent sans réponse ou éludées, il demeure difficile de comprendre le système et le pouvoir algériens.
Un pouvoir qui a de tous temps été marqué par l'existence de clans antagonistes. Autant les divergences étaient d'ordre idéologique durant la guerre de libération, autant les querelles des clans portent sur des intérêts, en apparence mesquins, mais vitaux pour les parrains, quarante ans après l'indépendance du pays.
Il fut un temps où le clan d'Oujda, dont le chef n'était autre que feu Houari Boumediene, tenait les devants de la scène politique algérienne. Ce clan était composé des officiers de l'état-major de l'Armée de Libération Nationale, fidèles de Boumediene. L'actuel président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en faisait partie. Fort de la puissance des armes, il s'est débarrassé, sans opposition aucune, de son seul adversaire de l'époque, le Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA), basé à Tunis. Le clan d'Oujda faisait cavalier seul tout au long du règne de Houari Boumediene. Sa force résidait dans le charisme de son chef. On disait que « son burnous était suffisamment ample pour couvrir tous ces "nains" qui l'entouraient. »
Au lendemain de l'avènement de l'ère Chadli en 1979, et en l'absence d'un véritable chef, les clans commencèrent à proliférer. L'arrivée à la tête de l'Etat d'un homme choisi pour son inculture et son ignorance de la chose politique aiguisait les appétits des différents cercles du pouvoir. Chacun voulait mettre ce président qu'on qualifiait de « roi fainéant » sous son influence pour mieux se placer et durer le plus longtemps possible dans les hautes sphères du pouvoir.
Pour mieux affirmer sa puissance, chaque cercle s'appuyait sur un officier supérieur de l'armée. Pour des raisons historiques propres à l'Algérie, le militaire, ce guerrier symbole de la force, a de tous temps été prisé, aimé et courtisé.
Il faut remonter très loin dans l'Histoire de l’Algérie, pour comprendre cette fascination qu'exerce le militaire sur la population. C'est une histoire jalonnée de guerres et de résistances contre les envahisseurs.
En vingt-trois siècles l'Algérie n'a connu, selon les historiens, que six cents ans de paix répartis à travers les siècles. Les exemples abondent pour démontrer cet esprit guerrier des algériens. Les conquêtes arabes sous la bannière de l'Islam parties de la presqu'île arabique, où s'est révélé le saint Coran au prophète Mohammed (paix et salut sur lui), n'ont pas rencontré de grande résistance jusqu'à la frontière algérienne. Si les troupes arabo-musulmanes avaient réussi à conquérir le Moyen-Orient en seulement dix années, il leur fallut soixante-dix ans pour conquérir l'Algérie. Malgré la censure des historiens officiels, la résistance opposée à l'envahisseur venu de l'Arabie, d'abord par Aksel, plus connu sous le nom de Koceïla, puis par Dihya, la reine berbère, surnommée Kahina par les arabes, restent à jamais gravée dans la mémoire collective algérienne.
Même lorsque une guerre se déroulait en dehors du territoire algérien, il se trouvait des milliers d'algériens pour y participer. Lors de la première guerre mondiale, cent cinquante mille Algériens avaient pris part aux combats. Ils seront, à la deuxième, deux cent cinquante mille sur les champs de bataille.
Plus proche de nous, l'histoire de la décolonisation. De tous les pays africains qui ont subi la domination coloniale, l'Algérie est le seul à avoir livré une vraie guerre à l'occupant en sacrifiant le dixième de sa population. L'indépendance de l'Algérie est l'œuvre de ces guerriers de l'armée de libération nationale. Les noms de Ben M’hidi, Benboulaïd, Si L'haoues, Si Lakhdar, Amirouche, Yazouren, Moh Oul Hadj, Lotfi et tant d'autres sont une véritable légende, non seulement dans les Aurès et en Kabylie, mais, dans toute l'Algérie.
C'est tout naturellement, donc, que l'algérien a un penchant pour tout ce qui symbolise la force, la puissance et le courage qui caractérisent le guerrier. Au lendemain de la reconquête de l'indépendance les maquisards étaient accueillis en héros.
Les célibataires, et ils étaient très nombreux, se sont vus proposer par les familles aisées des alliances par le lien du mariage. Certains de ceux qui étaient mariés ont, eux aussi, succombé au charmes des filles citadines des fortunés de l'époque. Chadli Bendjedid, pour ne citer que lui, a délaissé sa première épouse, une campagnarde originaire d'El Kala, pour épouser Halima Bourokba, surveillante générale d'un lycée d’Oran, une bourgeoise de Mostaganem. Commandant et chef de région militaire, comme beaucoup de ses compères, il pensait accéder à un nouveau rang social en épousant une « bourgeoise ».
A vrai dire, ces femmes et leurs familles n'avaient aucune culture bourgeoise. C'étaient des fortunées arrivistes, et surtout opportunistes, qui traînaient un sentiment de culpabilité pour n'avoir pas participé à la guerre de libération et pour certains d’entre eux leur collaboration avec les autorités coloniales. Leur alliance avec des anciens maquisards leur offrait la possibilité de couvrir leur passé et, pourquoi pas, bénéficier d'une attestation de participation à la révolution. La fameuse attestation communale qu'on peut obtenir sur un simple témoignage de deux anciens moudjahidine.
Le scandale des fausses attestations communales continue de faire couler beaucoup d'encre, quarante ans après l'indépendance. On sait que cinquante pour cent d’entre elles ont été établies sur la base de faux témoignages, comme ne cessent de le dénoncer, à ce jour, de nombreux moudjahidine à travers la presse algérienne.
Les premiers clans ont commencé à se constituer autour de ces alliances familiales. Au fil des ans les alliances familiales ont cédé le pas aux alliances régionalistes. Leur dénominateur commun, dans tous les cas, a toujours été la prise du pouvoir à quelque échelon que ce soit. Leur leitmotiv était « cadrini ouen'cadrik » (« tu me soutiens et je te soutiens »). Qu'ils soient militaires ou cadres du parti ou de l'administration, ils se regroupaient en lobbies régionaux : Kabyles, Chaouias, BTS (Batna, Tébessa, Souk-Ahras), TNT (Tiaret, Nedroma, Tlemcen) etc. Est contre Ouest. Anciens de l'ALN contre anciens de l'armée française. Ces clans avaient des visions étriquées et étaient guidés par des intérêts mesquins : accéder à des postes de décision pour se lancer dans les affaires ou faire prospérer celles qui existaient déjà.
Il n'y a, donc, pas lieu de s'étonner de voir les mêmes hommes qui décrétaient, hier, « le socialisme comme option révolutionnaire irréversible », nous faire, aujourd'hui, l'apologie du libéralisme. Ils ont constitué et consolidé leurs fortunes sur la perversion du socialisme « spécifique, à l'algérienne ». Ces clans familiaux composés de certains anciens moudjahidine issus de l'ALN), des transfuges de l'armée française, et d'opportunistes de tous poils, ont grandi ensemble pour donner naissance à de véritables clans mafieux dont la seule obsession reste le pouvoir. Un pouvoir synonyme d'intérêts et de privilèges.
Le clan H'lima du nom de l'épouse du président Chadli Bendjedid fut le premier à émerger du lot au début des années 1980. Le médecin Amine Bourokba, frère de Halima, y jouait un rôle de pivot. Kaddour Lahouel, intègrera ce cercle en épousant la fille aînée du président.
Parmi les militaires, ils considéraient le colonel Abdelmalek Bendjedid, frère du président de la République comme l'un des leurs, ainsi que le général major Tewfik , bien que l'actuel patron du Département des Renseignements et de Sécurité, se soit toujours gardé d'afficher son appartenance à un quelconque clan. « Il se met au milieu des différents cercles et il observe. Il tend la main à celui qui est en position de forces » me dit un général, bien au fait des luttes claniques. Il finit par se faire une place dans le clan des transfuges de l'armée coloniale, grâce à sa position à la tête des services de sécurité.
Abdallah Belhouchet, Mohammed Attaïlia, Mostéfa Benloucif, et d'autres anciens officiers maquisards représentaient le clan des anciens de l'ALN. Mais, sans stratégie aucune, chacun roulait pour son propre compte. Mouloud Hamrouche, alors secrétaire général du gouvernement, puis de la présidence de la République, caracolait, lui aussi, à la tête d'un clan composé de technocrates. Il s'appuyait sur des officiers supérieurs originaires de l'est du pays. Des ministres, des apparatchiks du FLN et des cadres promus par la zaouia Belahouel de Mostaganem ( la famille de H'lima), jouaient les rôles de larbins, de rabatteurs et d'entremetteurs pour les différents clans.
D'autres clans se sont constitués au niveau des différentes institutions de l'Etat. Ils avaient des appuis très faibles dans l'institution militaire. Mais, ils ont fini par se fondre dans les principaux clans.
Derrières ces clans, il y avait celui des anciens de l'armée française, animé par Khaled Nezzar, Benabbès Gheziel et Larbi Belkheir. Ce dernier, le plus proche du président par ses fonctions de directeur de cabinet et par la relation qui lie les deux hommes depuis plusieurs années, jouait le rôle de meneur. Ce clan, comme il sera démontré plus loin, est le maître d'œuvre de l'investiture de Chadli Bendjedid. Ses membres vont infiltrer tous les autres clans. Une infiltration facilitée par l'obsession de compter dans le groupe un militaire, un homme fort qui soit influent sur le président.
Cependant, tous ces clans ont un dénominateurs commun : ils sont tous des prédateurs. Ils ont imposé à l'Algérie le pouvoir des satrapes.
Mais, tant que le pétrole se vendait au prix fort et que le régime n'était pas aux prises avec des revendications sociales, il n'y avait pas de raison pour que tout ce beau monde s'adonne à des guerres inutiles. Ils se limitaient à quelques querelles vite étouffées. Chaque clan s'attachait à placer ses hommes à des postes clés. Les alliances se faisaient et se défaisaient au gré des évènements et des conjonctures. Mais, dés que le navire Algérie a commencé à tanguer, chaque clan a cherché à jeter l'autre par-dessus bord. La guerre était déclarée. Elle ne manquera pas de se répercuter négativement sur la vie politique, économique et sociale du pays. La déliquescence de l'Etat ne fait que s'aggraver au fil des ans.
L'explosion d'octobre 1988 sonnera l'ouverture de violentes hostilités entre les clans. Faisant eau de toutes parts, le navire de Chadli Bendjedid voit se relayer à sa barre plusieurs chefs de clans. Il voit aussi la disparition de plusieurs autres. Messaadia est le premier à faire les frais de cette tempête. Hamrouche, appelé à succéder à Kasdi Merbah à la tête du gouvernement, est sacrifié à son tour neuf mois plus tard. Le clan de la belle-famille s'impose de nouveau en plaçant l'un des siens à la tête de l'exécutif : Sid Ahmed Ghozali, un ancien banni du système revenu au milieu des années 1980 comme ambassadeur à Bruxelles, avant de reprendre du poil de la bête en retrouvant un siège dans les gouvernements qui se sont succédé au lendemain des évènements d'octobre 1988.
La guerre des clans ne se limitait pas aux nominations gouvernementales ou au niveau des postes clés de l'administration et des entreprises publiques où chaque clan cherchait à placer ses hommes. L'ouverture du champ politique à de nouvelles formations d'opposition sera un nouveau terrain investi par ceux qui ont échoué à imposer leurs choix dans les hautes sphères. Les uns tentent de s'engouffrer dans les partis existants en les noyautant. Les autres mettent tout leur poids dans la création de nouveaux partis.
Cependant, la véritable bataille, que doit mener le clan des transfuges de l'armée française, se déroule au niveau du commandement de l'armée. Khaled Nezzar et sa clique passent à l'offensive au lendemain des évènements d'octobre 1988, en procédant à la radiation de plusieurs officiers hostiles à leurs desseins macabres ou qui n'entrent pas dans leur plan d'action. Ces officiers supérieurs sont tous issus de l'ALN.
Pour assurer leurs arrières, ceux qui s'avèreront quelques temps plus tard comme les décideurs envoient l'un des leurs, le général Abdelmalek Guenaïzia, comme ambassadeur en Suisse. Dans l'Algérie des mafieux, la diplomatie sert à couvrir les crimes des prédateurs, non pas à soigner l'image du pays à l'étranger et défendre ses intérêts. Nul ne saura expliquer la nomination au poste d'ambassadeur, d'un militaire qui a passé toute sa vie dans les casernes, si ce n'est par la volonté d'aller veiller sur les comptes helvétiques de ses acolytes.
Usé jusqu'à la corde, Chadli Bendjedid est démis de ses fonctions et avec lui s'en vont les Amine Bourokba, Kaddour Lahouel et toute la smala de Mostaganem.
Plus de civils pour prétendre jouer un quelconque rôle dans une guerre de clans qui n'a plus de raison d'être. Les anciens de l'armée française s'emparent des leviers de commande. Le travail de fourmi mené depuis plus de trente ans finit par payer. « Entre anciens enfants de troupe et anciens sous officiers de l'armée coloniale on s'entend entre nous, se seraient-ils dit. On a, tous, mangé à la même gamelle. On s'est, tous, nourris à la même mamelle ». Celle de " la mère patrie : la France. " Place à la politique consensuelle qui saura préserver les intérêts de tous. Après tout, la guerre des clans n'a pas pour finalité la mise à mort de tel ou tel. Le but du jeu est de conduire les affaires au profit de tous. Les autres clans ne seront ni poursuivis pour leurs méfaits (ils en ont commis), ni livrés à la vindicte populaire. L'important, c’est que le pouvoir doit revenir à ceux qui ont travaillé dans l'ombre depuis plusieurs années pour le confisquer.
LE CLUB DES ONZE
C'est ainsi qu'est né le fameux club des onze décideurs. Autrement dit, le clan mafieux qui gouverne l'Algérie. Dans ce clan, les rôles sont repartis en fonction de la puissance et des capacités de chacun des membres.
Khaled Nezzar, Larbi Belkheir, Benabbès Gheziel, Tewfik et Abdelmalek Guenaïzia sont les scénaristes. Ils sont assistés par les deux conseillers diaboliques de l'ombre : Mohammed Touati etAït Abdessalem. Les exécutants sont les deux Lamari, Mohammed et Smaïl, accompagnés deSaheb Abdelmadjid et Fodhil Cherif.
Chapitre V, La Mafia des Généraux, Les Editions J.C Lattès (fevrier 2002)
http://www.agirpourlalgerie.com/ombre.htm
Au sujet du “droit d’Israël d’exister” – Ce qui est demandé est un jugement moral
Au sujet du “droit d’Israël d’exister” – Ce qui est demandé est un jugement moral
Source : CounterPunch Traduction : MR pour ISM
Par John V. WHITBECK,
John V. Whitbeck, avocat international, est l’auteur de "The World According to Whitbeck" (“Le monde selon Whitbeck”).
Maintenant qu’une guerre civile, recherchée depuis longtemps par Israël, les Etats-Unis et l’Union Européenne, est sur le point d’éclater, il est temps d’examiner la justification mise en avant par Israël, les Etats-Unis et l’Union Européenne de la punition collective infligée au peuple palestinien en représailles à son « mauvais » choix lors des élections démocratiques de janvier dernier – c’est-à-dire le refus du Hamas de « reconnaître Israël » ou de « reconnaître l’existence d’Israël » ou de « reconnaître à Israël le droit d’exister ».
Ces trois formulations ont été utilisées de façon interchangeable par les médias, les politiciens et même les diplomates, comme si elles signifiaient la même chose. Ce qui n’est pas le cas.“Reconnaître Israël” ou n’importe quel autre Etat est un acte officiel légal/diplomatique par un Etat envers un autre Etat. Il est inapproprié – et même absurde – de parler d’un parti ou d’un mouvement politique, même appartenant à un Etat souverain, qui donnerait reconnaissance diplomatique à un Etat. Parler de la «reconnaissance d’Israël» par le Hamas est tout simplement nul, un raccourci trompeur qui sème la confusion sur la demande réelle qui est faite. “Reconnaître l’existence d’Israël” n’est pas un non-sens logique et implique, à première vue, la reconnaissance manifeste d’un fait de la vie – comme la mort et les impôts. Pourtant, cette formulation comporte de sérieux problèmes pratiques. Quel Israël, à l’intérieur de quelles frontières, cela concerne-t-il ?
- Les 55% de la Palestine historique recommandés pour un Etat juif par l’Assemblée Générale des Nations Unies en 1947 ?
- Les 78% de la Palestine historique occupés par Israël en 1948 et considérés maintenant partout dans le monde comme « Israël », ou « territoire israélien » (« Israël proper » en anglais) ?
- Les 100% de la Palestine historique occupés par Israël depuis juin 1967 et montrés comme étant « Israël » sur les cartes des livres de classe israéliens ? Israël n’a jamais défini ses propres frontières, puisque le faire le limiterait nécessairement. Cependant, si c’est tout cela qui était demandé au Hamas, il lui serait possible de reconnaître, comme un fait avéré, qu’un Etat d’Israël existe aujourd’hui à l’intérieur de quelques frontières spécifiées.“Reconnaître à Israël le droit d’exister”, la demande réelle, est d’un niveau totalement différent. Cette formulation ne concerne pas des formalités diplomatiques ou une simple acceptation de réalités présentes.
Elle appelle un jugement moral.Il y a une différence ENORME entre « reconnaître l’existence d’Israël » et « reconnaître à Israël le droit d’exister ». D’un point de vue palestinien, la différence est de même niveau que de demander à un Juif de reconnaître que l’Holocauste a eu lieu et lui demander de reconnaître qu’il était « juste » que l’Holocauste ait eu lieu – que l’Holocauste (ou, dans le cas des Palestiniens, la Nakba) était moralement justifié.Demander aux Palestiniens de reconnaître « à Israël le droit d’exister », c’est demander à des gens qui ont été traités, depuis presque 60 ans, et continuent d’être traités, comme des sous-hommes de proclamer publiquement qu’ils SONT des sous-hommes – et, au moins implicitement, qu’ils méritent ce qui a été fait, et continue d’être fait contre eux.
Même les gouvernements US du 19ème siècle n’ont pas demandé aux Natifs américains survivants de proclamer publiquement la « justesse » de leur nettoyage ethnique par les Visages Pâles comme préalable à toute discussion sur la réserve dans laquelle ils seraient enfermés – sous blocus économique et menace de famine jusqu’à ce qu’ils perdent tout ce qui leur reste de fierté et concèdent ce point.Certains croient que Yasser Arafat a accepté cette reconnaissance pour en finir avec la sauvagerie de la diabolisation et gagner le droit d’être sermonné directement par les Américains. En fait, dans sa fameuse déclaration de Stockholm en 1988, il a accepté « le droit à Israël d’exister en paix et en sécurité » .
Cette formulation, d’une manière significative, concerne les / conditions / de l’existence d’un Etat qui, de fait, existe. Elle n’implique pas la question existentielle de la « justesse » de la dépossession et de la dispersion du peuple palestinien de sa terre natale pour faire de la place à un autre peuple venu de l’étranger.L’invention de la formulation “droit à Israël d’exister" et son utilisation comme excuse pour ne discuter avec aucun gouvernement palestinien qui défendrait les droits fondamentaux du peuple palestinien, est attribuée à Henry Kissinger, le grand maître ès-cynisme diplomatique. On peut douter que les Etats qui continuent à utiliser cette formulation le fassent en pleine conscience de ce qu’elle sous-entend, moralement et psychologiquement, pour le peuple palestinien et dans le même but cynique – une sorte de barrage empêchant toute avancée vers la paix et la justice en Israël/Palestine et une manière de donner encore plus de temps à Israël pour créer des situations irréversibles et blâmer en même temps les Palestiniens pour leurs propres souffrances.
Cependant, de nombreux citoyens honnêtes et de bonne volonté peuvent se laisser tromper par la simplicité superficielle des mots « le droit à Israël d’exister » (et encore plus aisément par les deux autres raccourcis) et croire qu’ils constituent une demande raisonnable et évidente, et que le fait de refuser une telle demande raisonnable est certainement un signe de perversité (ou d’ « idéologie terroriste ») plutôt que la nécessité de se raccrocher au respect de soi-même et à la dignité comme des êtres humains à part entière, ce que ressentent profondément et comprennent parfaitement, du fond de leurs coeurs et de leurs esprits, des gens trompés depuis longtemps qu’on a dépouillés de presque tout ce qui fait que la vie vaut le coup d’être vécue.Ceci est avéré par les sondages montrant que le pourcentage de Palestiniens qui approuvent la fermeté du Hamas et son refus de plier devant cette demande humiliante de l’ennemi, malgré l’intensité des souffrances et douleurs économiques infligées par le siège israélien et occidental, dépasse de façon significative le pourcentage de population qui a voté pour le Hamas en janvier dernier.
Il n’est peut-être pas trop tard pour que les esprits honnêtes de par le monde attirent l’attention sur le caractère déraisonnable – et même immoral - de cette demande et sur la formulation verbale qui la sous-tend, dont l’utilisation abusive a déjà causé tellement de souffrances et menace d’en causer encore bien d’autres.
Source : CounterPunch Traduction : MR pour ISM
Fallouja, deux ans après
Fallouja, deux ans après : '« Par le Dieu de la grande bataille de Badr, nous la referons encore une fois et tant que le Coran sera lu par notre progéniture »'
www.islammemo.cc
URL de cet article : http://www.tlaxcala.es/pp.asp?reference=1787&lg=fr
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Deux ans sont passés depuis l’offensive usaméricaine sur Fallouja, baptisée à l’époque « Opération Spectre en colère » par les forces d’occupation et « Opération Aurore » par le gouvernement iraquien de l’occupation.
Les médias alliés de l’occupant présentèrent cette opération comme nécessaire pour débarrasser la ville des terroristes et pour renforcer la prétendue démocratie.
« Islammemo » revient sur cette opération pour en faire le bilan.
Le 7 novembre 2004, les forces d’occupation usaméricaines, aidées par des forces de l’armée iraquienne alliée de l’occupant, commencèrent la plus grande opération militaire en Iraq depuis le début des opérations d’invasion du pays en mars 2003, avec pour objectif avoué de débarrasser la ville des résistants afin de permettre aux habitants de participer aux élections.
Nous allons essayer de voir ce qui s’est passé réellement dans cette ville et de démontrer l’échec de l’occupant et des autorités alliées, à faire taire la voix tonitruante de la résistance et à réaliser le moindre avantage pour les habitants, que ce soit au niveau des services ou des conditions de vie, sans parler évidemment de la sécurité dont ne pourront jamais jouir ceux qui ont porté la tenue de l’occupant et collaboré avec lui.
Echec de l’opération « Spectre en colère »
Le premier échec de l’opération a été dans la décision des sunnites de boycotter les élections, prévues pour le début de 2005, au cas où l’on ne mettait pas fin à l’offensive sur la ville des mosquées, Fallouja, ce que refusèrent les troupes usaméricaines et le gouvernement fantoche de Iyad Allaoui à l’époque.
Il en résulta que seuls 7 millions d’électeurs avaient pris part à cette élection, chiffre inférieur à celui retenu par « la commission responsable des élections » et dont l’un des membres, Adel Allami, a dû fuir, pour avoir constaté les dimensions du trucage et des pots-de-vin. Cette commission avait validé les bulletins de vote introduits massivement d’Iran.
L’opération « Spectre en colère » se prolongea pendant plus de trois mois et fit plus de 3000 morts et 4000 blessés dans les rangs des troupes usaméricaines, selon les chiffres révélés à l’époque par Cheikh Abou Asâd, porte parole du Conseil consultatif des moudjahidines, au regretté Cheikh Abou Meriem correspondant d’ « islammemo » à Fallouja. Elle fit aussi du mois de novembre 2004, le mois le plus coûteux, en morts et blessés, jusqu’ici pour les troupes usaméricaines.
Pour Fallouja, la ville connue de tous comme étant des plus belles d’Iraq, avec ses nombreuses mosquées, sa belle architecture, ses villas spacieuses et ses nombreux espaces réservés aux hôtes et aux voyageurs, ce fut tout simplement le désastre.
La commission d’urbanisme de la ville a compté plus de 20.000 maisons complètement ou partiellement détruites, sans compter les magasins et les immeubles à usage commercial. Aucune mosquée de la ville n’a été épargnée par la barbarie, ni aucune école, jardin d’enfants, place publique ou même cimetière. Des dizaines de milliers d’habitants ont été contraints de quitter leur ville pour se réfugier dans les villages voisins ou même à la lisière de la ville à ciel ouvert.
L’histoire retiendra que Fallouja avait engagé la plus dure bataille contre un envahisseur dans toute l’histoire de l’Iraq. L’opération devait durer moins de 6 jours, selon le porte-parole des forces d’occupation, mais les hommes qui s’étaient engagés devant Dieu et les leurs, de ne jamais livrer leur ville sainte que sur leurs corps, avaient démenti les pronostics des occupants.
Il n’y a eu dans la ville qu’à peine 4 000 combattants de la résistance, contre plus de 10 000 militaires usaméricains, plus de 2 000 Britanniques et un nombre indéterminé de militaires d’autres nationalités, ainsi que plus de 10 000 militaires iraquiens alliés à l’occupant.
Bien avant l’offensive terrestre, l’aviation a bombardé la ville d’une manière continue durant plus de 5 mois, du mois de mai à novembre 2004 et ce, suite à la rupture par les Usaméricains du cessez- le feu conclu entre les deux offensives.
Au cours de cette première offensive, les occupants avaient détruit plus d’une centaine de maisons et tué 514 personnes, toutes enterrées au cimetière des Chouhadas, selon le responsable du cimetière, Fellah Hussein. Le registre des morts révèle que des familles entières, avec femmes, enfants et vieillards, ont été décimées. C’est le cas de la famille Hadj Hussein Kariman, composée de 36 personnes dont aucune n’a été épargnée dans le bombardement de leurs deux maisons voisines dans le quartier Al Golan. Ce bombardement que les occupants avaient présenté comme visant les combattants et notamment étrangers, avait pour but de terroriser la population et de la remonter contre la résistance. Mais c’est l’effet inverse qu’il produisit puisque les gens de Fallouja se sont convaincus que l’ennemi ne connaît que le langage des armes.
Les débuts de la deuxième bataille
Les habitants de Fallouja se souviennent que l’offensive avait commencé par le nord, dans la zone de Sajr. C’est une zone surélevée dont l’altitude est deux fois supérieure à celle de la ville. De plus elle n’était pas minée et donc ouverte à l’avance de leur armée. L’ennemi avait commencé par arracher les rails du chemin de fer et commença son offensive par le bombardement de la première mosquée sur son chemin, la mosquée Ahmed Albadawi, dans la cité des sous-officiers.
Les forces d’occupation avaient choisi de pénétrer par cette zone ouverte et non minée, afin de limiter leurs pertes, mais leurs espoirs se sont vite évaporés, notamment dans des cités comme Al Golan, au nord de la ville où ils rencontrèrent une résistance acharnée et inédite, dont les héros étaient Cheikh Omar Hadid, fils de la ville et Cheikh Abou Faiçal Annajdi de Médine, tous deux tombés au champ des martyrs. Les assaillants durent alors stopper leur offensive au niveau de l’avenue Atharthar, à moins d’un ½ km de leur point de départ et à moins d’un km de la mosquée Al Hadhra Al Mohammadia, leur objectif, parce qu’il était le quartier général des moudjahiddines de la ville et que son haut minaret qui dominait la ville, pouvait servir à leurs snipers. Ce km allait leur coûter très cher pendant trois jours consécutifs et les obliger, ainsi que leurs alliés et supplétifs, à changer d’axe de pénétration.
C’est ainsi qu’ils engagèrent une seconde attaque de soutien à partir de l’est de la ville, de la zone de la Cité Al Askeri, où les attendaient justement les résistants de pied ferme.
Les armes chimiques
Au cours de leur avancée sur le deuxième axe et après leur échec durant deux jours à pénétrer dans la Cité Al Askari, les troupes d’occupation ont utilisé pour la première fois des armes chimiques.
Au sixième jour de l’offensive, les deux axes d’attaque se sont rejoints au niveau de la mosquée Al Hadhra Al Mohammadia. Des centaines de chars et de blindés, aidés par des avions de combat ont pris part à cette bataille pour la maîtrise de la zone nord de Fallouja, qui était demeurée incomplète jusqu’au sixième jour, puisque la Cité Al Golan et le vieux Fallouja tenaient encore et résistaient aux assauts répétés de l’occupant. C’est depuis cette bataille que la Cité Al Golan est appelée par les habitants de Fallouja, cité des Héros.
La bataille de la Cité Al Golan
Les Usaméricains avaient ssayé tout pour éviter cette bataille, car la Cité Al Golan leur rappelle de mauvais souvenirs depuis leur pemière offensive cntre le 5 avril et le 2 mai 2004. C'est u_ne cité aux rues très étroites qui empêchent le mouvement des chars et blindés. De plus, sa géométrie est très complexe et en dehors de ses habitants, peu de gens la connaissent et puevent y entrer ou en sortir. Au cours de la première bataille, les Usaméricains avaient eu quatre fois plus de pertes humaines et en métriel à la Cité Al Golan que lors de l'offensive du Têt au Vietnam.
L’occupant a dû utiliser les bombes à fragmentation pour essayer de pénétrer dans cette cité. Les troupes d’occupation ont dû niveler de nombreuses maisons sur la tête de leurs occupants, pour pouvoir ouvrir des brèches pour leurs chars. Des familles entières ont ainsi été massacrées. C’est sur les cadavres des habitants que leurs blindés et véhicules ont pu manoeuvrer dans cette cité. Malgré cela, la résistance les avait tenu en échec avec toutes sortes d’armes et notamment des roquettes RPG, accompagnées des cris « Allahou Akbar » et « Bienvenue au paradis ». Une fois encore et pour venir à bout d’une résistance dont ils n’ont pas connu d’équivalent depuis leur occupation du pays de la Mésopotamie ou de tout autre pays, les occupants firent usage d’armes chimiques.
Les rumeurs ont vite circulé parmi les combattants au nord de la ville, que l’ennemi faisait usage d’armes chimiques au centre de la ville. C’est alors qu’ils firent preuve d’une grande capacité de manœuvre en se rabattant au sud de la ville et précisément à la Cité Nezzal, Nahr Félih et la zone de Jebil où se produisit la grande épopée de cette bataille, dont tout le monde se souviendra longtemps.
À ce moment l’eau commençait à devenir rare suite au bombardement des châteaux d’eau de la ville pour obliger les combattants et les habitants à se rendre. Des appels par haut-parleur invitaient les habitants à le faire très rapidement et à rejoindre les zones occupées par les Usaméricains. Certains l’ont fait et parmi eux un enfant de 14 ans portant un drapeau blanc dans une main et des grains de raisins secs dans l’autre. Un sniper usaméricain l’abattit d’un seul coup, sans doute pour venger ses camarades et aussi pour prouver encore que l’armée usaméricaine demeure l’armée la plus barbare du monde et non la plus puissante.
À ce moment-là de nombreuses familles se regroupèrent dans la mosquée Alfourkane pour s’y réfugier et chercher la sécurité. Les troupes usaméricaines arrêtèrent aussitôt les hommes et les jeunes et les évacuèrent vers la gare transformée en centre provisoire de détention.
Au bout de deux semaines de combat, les troupes d’occupation, leurs alliés et leurs supplétifs ne sont parvenus à maîtriser que la moitié de la partie nord de la ville (pas totalement puisque des poches de résistance et des tireurs d’élite continuaient à tirer et à piéger les maisons).
L’effort essentiel des occupants se tourna vers le sud de la ville où se regroupaient les combattants venus d’autres secteurs pour utiliser les galeries et les fossés qu’ils avaient creusés auparavant dans le secteur et ce pour se protéger des gaz et autres armes chimiques.
Pendant 10 jours les Usaméricains tentèrent tout, vainement, pour venir à bout de la résistance, ce qui les poussa à utiliser intensément l’aviation pour détruire des quartiers entiers avec maisons et habitations sur la tête de leurs occupants. Pour ceux qui avaient visité ces secteurs après la bataille, c’est comme si un tremblement de terre de forte puissance était passé par là. Beaucoup de gens, des civils mais aussi des combattants trouvèrent la mort dans ces bombardements. C’est toute la zone de Jbil qui a disparu de la surface de la terre.
La résistance ne s’arrêta pas et continua à piéger les maisons et autres locaux dont de nombreux avaient explosé à l’entrée des troupes ennemies pour les fouiller. Ce secteur sud connut aussi de nombreuses opérations de martyr d’une rare audace, ce qui obligea souvent les ennemis à se retirer. Il ne restait que l’arme chimique à utiliser pour maîtriser le secteur et venir à bout de la résistance.
Ce secteur a connu des crimes de guerre commis sous l’œil des caméras, tels la liquidation de blessés à la mosquée Mouawia, reprise par toutes les médias et les chaînes télévisées du monde. On se souvient sûrement du vieillard à la barbe blanche qui a été blessé à la mosquée ainsi que de l’autre blessé qui avait demandé de l’eau au soldat usaméricain qui lui a servi…une balle dans le corps ! C’était le modèle du soldat porteur de la démocratie.
Des mois après la fin de l’offensive, on laissa les familles revenir chez elles. Ce fut pour tous, le spectacle d’un désastre incommensurable. Pas une construction n’était debout, toutes les maisons éventrées ou nivelées.
Puis commença la recherche des disparus et des morts aux cadavres décomposés ou simplement méconnaissables parce que brûlés par les armes chimiques ou déchiquetés.
L’occupant a cru qu’il a eu raison de la résistance et que la population allait lui courber l’échine, oubliant ses morts et ses vaillants défenseurs. Il n’en fut rien.
Aujourd'hui la Cité Al Golan est toujours encerclée après avoir dànné une leçon aux envahisseurs.
Les 6 entrées de la ville sont fermées à tous ceux qui n’ont pas d’autorisation d’entrée et qui n’ont pas été identifiés en donnant leurs empreintes digitales et de la pupille des yeux.
Le deuxième objectif de l’offensive n’a pas été atteint puisque l’ennemi n’a pas obtenu la paix et la sécurité qu’il cherchait. Sa barbarie n’a pas suffit à casser la résistance et à briser la volonté de la population.
La population quant à elle n’a pas obtenu d’amélioration des services. Rien n’a été réalisé et aujourd’hui, il n’y a ni téléphone, ni électricité et ni aucune action de reconstruction.
Le correspondant de Islammemo a entrepris de décompter les martyrs de la ville de Fallouja:
514 martyrs lors de la première offensive
939 martyrs au cours de la deuxième offensive, enterrés dans le même cimetière
84 martyrs conservés dans les dépôts frigorifiques de pomme de terre et enterrés par les services de secours à Saklaouia
35 martyrs entérrés dans le viex cimetière de la ville de Fallouja
460 martyrs dont seuls 91 cadavres de femmes et d’enfants ont été identifiés et les autres enterrés dans des fosses communes, par les forces d’occupation au nord de la ville. Le chiffre est douteux !
730 martyrs, dont la mort est attestée par l’hôpital de Fallouja
Ces chiffres ne comprennent pas les morts enterrés dans trois autres cimetières de la ville ne disposant pas de registre. On estime qu’ils renferment 1200 corps de martyrs, tous enterrés dans des fosses communes par les pelleteuses.
Soit en tout 3962 !!
C’est juste un rappel de ce qui s’est passé à Fallouja il y a deux ans que nous concluons avec ces quelques mots constituant une épitaphe écrite sur le fronton d’une tombe :
« Par le Dieu de la grande bataille de Badr, nous la referons encore une fois et tant que le Coran sera lu par notre progéniture »
Les médias alliés de l’occupant présentèrent cette opération comme nécessaire pour débarrasser la ville des terroristes et pour renforcer la prétendue démocratie.
« Islammemo » revient sur cette opération pour en faire le bilan.
Le 7 novembre 2004, les forces d’occupation usaméricaines, aidées par des forces de l’armée iraquienne alliée de l’occupant, commencèrent la plus grande opération militaire en Iraq depuis le début des opérations d’invasion du pays en mars 2003, avec pour objectif avoué de débarrasser la ville des résistants afin de permettre aux habitants de participer aux élections.
Nous allons essayer de voir ce qui s’est passé réellement dans cette ville et de démontrer l’échec de l’occupant et des autorités alliées, à faire taire la voix tonitruante de la résistance et à réaliser le moindre avantage pour les habitants, que ce soit au niveau des services ou des conditions de vie, sans parler évidemment de la sécurité dont ne pourront jamais jouir ceux qui ont porté la tenue de l’occupant et collaboré avec lui.
Echec de l’opération « Spectre en colère »
Le premier échec de l’opération a été dans la décision des sunnites de boycotter les élections, prévues pour le début de 2005, au cas où l’on ne mettait pas fin à l’offensive sur la ville des mosquées, Fallouja, ce que refusèrent les troupes usaméricaines et le gouvernement fantoche de Iyad Allaoui à l’époque.
Il en résulta que seuls 7 millions d’électeurs avaient pris part à cette élection, chiffre inférieur à celui retenu par « la commission responsable des élections » et dont l’un des membres, Adel Allami, a dû fuir, pour avoir constaté les dimensions du trucage et des pots-de-vin. Cette commission avait validé les bulletins de vote introduits massivement d’Iran.
L’opération « Spectre en colère » se prolongea pendant plus de trois mois et fit plus de 3000 morts et 4000 blessés dans les rangs des troupes usaméricaines, selon les chiffres révélés à l’époque par Cheikh Abou Asâd, porte parole du Conseil consultatif des moudjahidines, au regretté Cheikh Abou Meriem correspondant d’ « islammemo » à Fallouja. Elle fit aussi du mois de novembre 2004, le mois le plus coûteux, en morts et blessés, jusqu’ici pour les troupes usaméricaines.
Pour Fallouja, la ville connue de tous comme étant des plus belles d’Iraq, avec ses nombreuses mosquées, sa belle architecture, ses villas spacieuses et ses nombreux espaces réservés aux hôtes et aux voyageurs, ce fut tout simplement le désastre.
La commission d’urbanisme de la ville a compté plus de 20.000 maisons complètement ou partiellement détruites, sans compter les magasins et les immeubles à usage commercial. Aucune mosquée de la ville n’a été épargnée par la barbarie, ni aucune école, jardin d’enfants, place publique ou même cimetière. Des dizaines de milliers d’habitants ont été contraints de quitter leur ville pour se réfugier dans les villages voisins ou même à la lisière de la ville à ciel ouvert.
L’histoire retiendra que Fallouja avait engagé la plus dure bataille contre un envahisseur dans toute l’histoire de l’Iraq. L’opération devait durer moins de 6 jours, selon le porte-parole des forces d’occupation, mais les hommes qui s’étaient engagés devant Dieu et les leurs, de ne jamais livrer leur ville sainte que sur leurs corps, avaient démenti les pronostics des occupants.
Il n’y a eu dans la ville qu’à peine 4 000 combattants de la résistance, contre plus de 10 000 militaires usaméricains, plus de 2 000 Britanniques et un nombre indéterminé de militaires d’autres nationalités, ainsi que plus de 10 000 militaires iraquiens alliés à l’occupant.
Bien avant l’offensive terrestre, l’aviation a bombardé la ville d’une manière continue durant plus de 5 mois, du mois de mai à novembre 2004 et ce, suite à la rupture par les Usaméricains du cessez- le feu conclu entre les deux offensives.
Au cours de cette première offensive, les occupants avaient détruit plus d’une centaine de maisons et tué 514 personnes, toutes enterrées au cimetière des Chouhadas, selon le responsable du cimetière, Fellah Hussein. Le registre des morts révèle que des familles entières, avec femmes, enfants et vieillards, ont été décimées. C’est le cas de la famille Hadj Hussein Kariman, composée de 36 personnes dont aucune n’a été épargnée dans le bombardement de leurs deux maisons voisines dans le quartier Al Golan. Ce bombardement que les occupants avaient présenté comme visant les combattants et notamment étrangers, avait pour but de terroriser la population et de la remonter contre la résistance. Mais c’est l’effet inverse qu’il produisit puisque les gens de Fallouja se sont convaincus que l’ennemi ne connaît que le langage des armes.
Les débuts de la deuxième bataille
Les habitants de Fallouja se souviennent que l’offensive avait commencé par le nord, dans la zone de Sajr. C’est une zone surélevée dont l’altitude est deux fois supérieure à celle de la ville. De plus elle n’était pas minée et donc ouverte à l’avance de leur armée. L’ennemi avait commencé par arracher les rails du chemin de fer et commença son offensive par le bombardement de la première mosquée sur son chemin, la mosquée Ahmed Albadawi, dans la cité des sous-officiers.
Les forces d’occupation avaient choisi de pénétrer par cette zone ouverte et non minée, afin de limiter leurs pertes, mais leurs espoirs se sont vite évaporés, notamment dans des cités comme Al Golan, au nord de la ville où ils rencontrèrent une résistance acharnée et inédite, dont les héros étaient Cheikh Omar Hadid, fils de la ville et Cheikh Abou Faiçal Annajdi de Médine, tous deux tombés au champ des martyrs. Les assaillants durent alors stopper leur offensive au niveau de l’avenue Atharthar, à moins d’un ½ km de leur point de départ et à moins d’un km de la mosquée Al Hadhra Al Mohammadia, leur objectif, parce qu’il était le quartier général des moudjahiddines de la ville et que son haut minaret qui dominait la ville, pouvait servir à leurs snipers. Ce km allait leur coûter très cher pendant trois jours consécutifs et les obliger, ainsi que leurs alliés et supplétifs, à changer d’axe de pénétration.
C’est ainsi qu’ils engagèrent une seconde attaque de soutien à partir de l’est de la ville, de la zone de la Cité Al Askeri, où les attendaient justement les résistants de pied ferme.
Les armes chimiques
Au cours de leur avancée sur le deuxième axe et après leur échec durant deux jours à pénétrer dans la Cité Al Askari, les troupes d’occupation ont utilisé pour la première fois des armes chimiques.
Au sixième jour de l’offensive, les deux axes d’attaque se sont rejoints au niveau de la mosquée Al Hadhra Al Mohammadia. Des centaines de chars et de blindés, aidés par des avions de combat ont pris part à cette bataille pour la maîtrise de la zone nord de Fallouja, qui était demeurée incomplète jusqu’au sixième jour, puisque la Cité Al Golan et le vieux Fallouja tenaient encore et résistaient aux assauts répétés de l’occupant. C’est depuis cette bataille que la Cité Al Golan est appelée par les habitants de Fallouja, cité des Héros.
La bataille de la Cité Al Golan
Les Usaméricains avaient ssayé tout pour éviter cette bataille, car la Cité Al Golan leur rappelle de mauvais souvenirs depuis leur pemière offensive cntre le 5 avril et le 2 mai 2004. C'est u_ne cité aux rues très étroites qui empêchent le mouvement des chars et blindés. De plus, sa géométrie est très complexe et en dehors de ses habitants, peu de gens la connaissent et puevent y entrer ou en sortir. Au cours de la première bataille, les Usaméricains avaient eu quatre fois plus de pertes humaines et en métriel à la Cité Al Golan que lors de l'offensive du Têt au Vietnam.
L’occupant a dû utiliser les bombes à fragmentation pour essayer de pénétrer dans cette cité. Les troupes d’occupation ont dû niveler de nombreuses maisons sur la tête de leurs occupants, pour pouvoir ouvrir des brèches pour leurs chars. Des familles entières ont ainsi été massacrées. C’est sur les cadavres des habitants que leurs blindés et véhicules ont pu manoeuvrer dans cette cité. Malgré cela, la résistance les avait tenu en échec avec toutes sortes d’armes et notamment des roquettes RPG, accompagnées des cris « Allahou Akbar » et « Bienvenue au paradis ». Une fois encore et pour venir à bout d’une résistance dont ils n’ont pas connu d’équivalent depuis leur occupation du pays de la Mésopotamie ou de tout autre pays, les occupants firent usage d’armes chimiques.
Les rumeurs ont vite circulé parmi les combattants au nord de la ville, que l’ennemi faisait usage d’armes chimiques au centre de la ville. C’est alors qu’ils firent preuve d’une grande capacité de manœuvre en se rabattant au sud de la ville et précisément à la Cité Nezzal, Nahr Félih et la zone de Jebil où se produisit la grande épopée de cette bataille, dont tout le monde se souviendra longtemps.
À ce moment l’eau commençait à devenir rare suite au bombardement des châteaux d’eau de la ville pour obliger les combattants et les habitants à se rendre. Des appels par haut-parleur invitaient les habitants à le faire très rapidement et à rejoindre les zones occupées par les Usaméricains. Certains l’ont fait et parmi eux un enfant de 14 ans portant un drapeau blanc dans une main et des grains de raisins secs dans l’autre. Un sniper usaméricain l’abattit d’un seul coup, sans doute pour venger ses camarades et aussi pour prouver encore que l’armée usaméricaine demeure l’armée la plus barbare du monde et non la plus puissante.
À ce moment-là de nombreuses familles se regroupèrent dans la mosquée Alfourkane pour s’y réfugier et chercher la sécurité. Les troupes usaméricaines arrêtèrent aussitôt les hommes et les jeunes et les évacuèrent vers la gare transformée en centre provisoire de détention.
Au bout de deux semaines de combat, les troupes d’occupation, leurs alliés et leurs supplétifs ne sont parvenus à maîtriser que la moitié de la partie nord de la ville (pas totalement puisque des poches de résistance et des tireurs d’élite continuaient à tirer et à piéger les maisons).
L’effort essentiel des occupants se tourna vers le sud de la ville où se regroupaient les combattants venus d’autres secteurs pour utiliser les galeries et les fossés qu’ils avaient creusés auparavant dans le secteur et ce pour se protéger des gaz et autres armes chimiques.
Pendant 10 jours les Usaméricains tentèrent tout, vainement, pour venir à bout de la résistance, ce qui les poussa à utiliser intensément l’aviation pour détruire des quartiers entiers avec maisons et habitations sur la tête de leurs occupants. Pour ceux qui avaient visité ces secteurs après la bataille, c’est comme si un tremblement de terre de forte puissance était passé par là. Beaucoup de gens, des civils mais aussi des combattants trouvèrent la mort dans ces bombardements. C’est toute la zone de Jbil qui a disparu de la surface de la terre.
La résistance ne s’arrêta pas et continua à piéger les maisons et autres locaux dont de nombreux avaient explosé à l’entrée des troupes ennemies pour les fouiller. Ce secteur sud connut aussi de nombreuses opérations de martyr d’une rare audace, ce qui obligea souvent les ennemis à se retirer. Il ne restait que l’arme chimique à utiliser pour maîtriser le secteur et venir à bout de la résistance.
Ce secteur a connu des crimes de guerre commis sous l’œil des caméras, tels la liquidation de blessés à la mosquée Mouawia, reprise par toutes les médias et les chaînes télévisées du monde. On se souvient sûrement du vieillard à la barbe blanche qui a été blessé à la mosquée ainsi que de l’autre blessé qui avait demandé de l’eau au soldat usaméricain qui lui a servi…une balle dans le corps ! C’était le modèle du soldat porteur de la démocratie.
Des mois après la fin de l’offensive, on laissa les familles revenir chez elles. Ce fut pour tous, le spectacle d’un désastre incommensurable. Pas une construction n’était debout, toutes les maisons éventrées ou nivelées.
Puis commença la recherche des disparus et des morts aux cadavres décomposés ou simplement méconnaissables parce que brûlés par les armes chimiques ou déchiquetés.
L’occupant a cru qu’il a eu raison de la résistance et que la population allait lui courber l’échine, oubliant ses morts et ses vaillants défenseurs. Il n’en fut rien.
Aujourd'hui la Cité Al Golan est toujours encerclée après avoir dànné une leçon aux envahisseurs.
Les 6 entrées de la ville sont fermées à tous ceux qui n’ont pas d’autorisation d’entrée et qui n’ont pas été identifiés en donnant leurs empreintes digitales et de la pupille des yeux.
Le deuxième objectif de l’offensive n’a pas été atteint puisque l’ennemi n’a pas obtenu la paix et la sécurité qu’il cherchait. Sa barbarie n’a pas suffit à casser la résistance et à briser la volonté de la population.
La population quant à elle n’a pas obtenu d’amélioration des services. Rien n’a été réalisé et aujourd’hui, il n’y a ni téléphone, ni électricité et ni aucune action de reconstruction.
Le correspondant de Islammemo a entrepris de décompter les martyrs de la ville de Fallouja:
514 martyrs lors de la première offensive
939 martyrs au cours de la deuxième offensive, enterrés dans le même cimetière
84 martyrs conservés dans les dépôts frigorifiques de pomme de terre et enterrés par les services de secours à Saklaouia
35 martyrs entérrés dans le viex cimetière de la ville de Fallouja
460 martyrs dont seuls 91 cadavres de femmes et d’enfants ont été identifiés et les autres enterrés dans des fosses communes, par les forces d’occupation au nord de la ville. Le chiffre est douteux !
730 martyrs, dont la mort est attestée par l’hôpital de Fallouja
Ces chiffres ne comprennent pas les morts enterrés dans trois autres cimetières de la ville ne disposant pas de registre. On estime qu’ils renferment 1200 corps de martyrs, tous enterrés dans des fosses communes par les pelleteuses.
Soit en tout 3962 !!
C’est juste un rappel de ce qui s’est passé à Fallouja il y a deux ans que nous concluons avec ces quelques mots constituant une épitaphe écrite sur le fronton d’une tombe :
« Par le Dieu de la grande bataille de Badr, nous la referons encore une fois et tant que le Coran sera lu par notre progéniture »
Source : IslammemoTraduit de l’arabe par Ahmed Manaï et révisé par Fausto Giudice, membres de Tlaxcala, le réseau de traducteurs pour la diversité linguistique. Cette traduction est en Copyleft pour tout usage non-commercial : elle est libre de reproduction, à condition d'en respecter l’intégrité et d’en mentionner sources et auteurs.
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Les escadrons de la mort en Iraq : qui les dirige et quels sont leurs objectifs ?
Israel et les juifs kurdes Talabani et Barzani sont derrieres les GIAs iraquiens.
Les escadrons de la mort en Iraq : qui les dirige et quels sont leurs objectifs ?
par Salah Almoukhtar,
L’opération terroriste criminelle qui a visé des Iraquiens à la Cité de la révolution (actuellement Cité Sadr) et qui a coûté la vie à plus de deux cents personnes (le 23 novembre 2006, NdT) a aggravé dangereusement la situation en Iraq, d’autant qu’elle a été exploitée par les escadrons de la mort Safavides, dépendant de l’Iran, pour commettre des crimes égalant en horreur celui de la Cité de la révolution. Il y a eu en effet exécution publique de 30 musulmans sunnites, la destruction et l’incendie de mosquées avec les enfants, les femmes et les vieillards qui s’y étaient réfugiés, sans tenir compte le moins du monde qu’ils s’agissaient de lieux de culte musulmans imposant à tous leur respect.
Actuellement, chaque Iraquien qui souffre du terrorisme sanguinaire, connaît l’identité des terroristes et sait que ce sont les Usaméricains et l’Iran qui ont constitué les escadrons de la mort. Les Safavides en Iraq disent par contre que ce sont les Usaméricains, les Takfiris et les Saddamistes qui sont derrière les meurtres des chiites parce qu’ils sont chiites !
Il est temps de faire la lumière sur la réalité des escadrons de la mort en même temps que la position de l’Iran vis-à-vis de l’Iraq et de la nation arabe.
Actuellement, chaque Iraquien qui souffre du terrorisme sanguinaire, connaît l’identité des terroristes et sait que ce sont les Usaméricains et l’Iran qui ont constitué les escadrons de la mort. Les Safavides en Iraq disent par contre que ce sont les Usaméricains, les Takfiris et les Saddamistes qui sont derrière les meurtres des chiites parce qu’ils sont chiites !
Il est temps de faire la lumière sur la réalité des escadrons de la mort en même temps que la position de l’Iran vis-à-vis de l’Iraq et de la nation arabe.
Les débuts
Des années avant l’occupation de l’Iraq, les partis politiques safavides (1) dépendant des services secrets iraniens, ont publié sur un site Internet, des listes comportant des centaines de noms de personnalités iraquiennes, de scientifiques et de militaires, les menaçant d’élimination dès la chute du régime national. Ces listes sont toujours en ligne et peuvent être retrouvées par le moteur de recherche Google.
Les personnalités visées
Il s’agit de l’élite scientifique, des meilleurs officiers de l’armée, des politiciens patriotes, des écrivains, des hommes de lettres et des artistes distingués. Le motif invoqué publiquement pour leur élimination physique et explicité en introduction de ces listes, est qu’il étaient des partisans du pouvoir national.
Bien avant l’occupation, des escadrons de la mort infiltrés de l’étranger, avaient liquidé des dizaines des personnalités iraquiennes figurant dans ces listes. Les auteurs en étaient des membres de la Brigade Badr, installée en Iran, où ils retournaient une fois leur forfait accompli.
Après l’occupation, les choses se sont précipitées dangereusement, puisque cette brigade et les escadrons de la mort qui en dépendent étaient rentrés en Iraq sur les pas des troupes usaméricaines et sous leur protection, suite à un accord entre les Anglo- usaméricains d’une part et le haut commandement safavide en Iran, ce dernier s’engageant à soutenir l’occupation de l’Iraq. La chasse à l’homme a commencé aussitôt. Ce sont les hommes de la brigade Badr qui se sont illustrés en premier dans la liquidation physique de milliers de spécialistes et d’experts scientifiques et aussi de personnalités politiques nationalistes arabes. Plus tard, l’armée Sadr suivit le pas et dépassa les autres en sauvagerie, surtout contre les chiites arabes iraquiens, accusés d’être les chiites de Saddam et parfois des chiites de Muawiya [2].
En plus de ces deux courants, pourvoyeurs en « escadrons de la mort », il y a deux autres formations plus petites, le Hizballah (Iraquien) et Hizb Addawa, qui sont toutes des formations constituées, entraînées et armées par l’Iran depuis de nombreuses années. Ces escadrons de la mort s’étaient spécialisés dans la liquidation des pilotes et officiers qui avaient défait l’armée iranienne au cours de la guerre des 8 ans entre les deux pays, mais aussi des personnalités politiques de sensibilité nationaliste arabe et défendant l’arabité de l’Iraq et pas seulement des Baathistes. Il y avait aussi dans cette catégorie des écrivains, des artistes et des journalistes. Les « escadrons de la mort » ont réussi ainsi à éliminer des milliers d’Iraquiens.
Les « escadrons de la mort » safavides dépendant de l’Iran avaient aussi un autre objectif qui était de piller tous les équipements militaires et industriels iraquiens et de les transférer en Iran. C’est ainsi qu’il ne reste plus une seule usine debout en Iraq et que des centaines de moteurs modernes, d’avions militaires et de blindés ont pris la route de l’Iran.
Dans le premier gouvernement constitué sous l’occupation, les formations politiques supplétives de l’Iran, avaient tenu à obtenir les deux portefeuilles de l’Intérieur et de la Défense, ce que leur avaient consenti les Usaméricains, en accordant le premier à Bayane Jabr, un Iranien avant l’occupation et rebaptisé Soulagh après, et dont le nom est synonyme de « perceuse électrique » en Iraq et ailleurs, tant il généralisa l’usage de cet appareil pour martyriser les arabes iraquiens, chiites et sunnites sans distinction, jusqu’à ce que mort s’en suive. Au ministère de l’Intérieur, où les services de sécurité iraniens disposent d’une forte présence pour superviser le massacre des patriotes iraquiens, les agents de Soulagh s’ingéniaient à défigurer les milliers de victimes iraquiennes au point que leurs familles ne les reconnaissent pas et sont enterrées sous l’étiquette d’anonymes ! Jamais, on n’a connu dans l’histoire de l’Iraq autant de sauvagerie et de barbarie que celles pratiquées par « les escadrons de la mort » safavides iraniens.
Après Soulagh…Negroponte
Quand la résistance iraquienne a mis en échec les projets usaméricains et ceux de leurs alliés iraniens, l’administration usaméricaine envoya l’ambassadeur Negroponte, son meilleur expert en matière de massacres collectifs et dont le nom évoque « le choix salvadorien » qu’il avait mis en pratique lors de son passage au Salvador, en tant qu’ambassadeur de son pays. Le « choix salvadorien » est ce plan mis au point par les services secrets usaméricains, pour l’élimination physique de milliers de gens, jugés partisans de la lutte armée en Amérique Latine. Il s’agissait aussi de terroriser la population afin qu’elle arrête ou s’abstienne de soutenir la résistance. Negroponte a ainsi fait assassiner des dizaines de milliers de gens au Salvador, passant ainsi comme étant le pire des tortionnaires et des assassins que l’histoire de ce pays ait connus, tout comme l’est devenu l’iranien Soulagh pour les huit mille ans d’histoire de l’Iraq.
Negroponte a été nommé ambassadeur des USA pour une période courte mais d’une extrême gravité et quitta par la suite l’Iraq pour recevoir en cadeau le département de la Sécurité nationale. Au cours de cette courte période, il a organisé l’action des « escadrons de la mort » et défini leurs objectifs avec beaucoup de précision, ce qui leur donna rapidement une plus grande efficacité et une grande extension. Il coordonna aussi l’action des « escadrons » usaméricains et celle de leurs collègues israéliens, rentrés en Iraq après l’occupation, en les engageant dans la réalisation des mêmes objectifs.
Les « escadrons de la mort » usaméricains, dont certains étaient dirigés par Ahmed Chalabi, Mouwaffak Rebei et aussi par les Peshmergas kurdes et qui comptent des milliers de mercenaires iraquiens et étrangers, avaient un objectif principal, à savoir semer la terreur dans les rangs des Iraquiens. C’était le message transmis par les images des têtes coupées, retransmises à la télévision et attribuées à certains groupes de la résistance nationale. C’était aussi les viols des femmes et la sodomisation des hommes, les massacres collectifs perpétrés contre les innocents, avec pour message de convaincre les Iraquiens que les occupants ne connaissent aucune limite à leurs capacités de massacrer. C’est aussi l’assassinat de personnalités politiques et de chercheurs pour détruire la richesse scientifique du pays, mais aussi et surtout pour provoquer une guerre interconfessionnelle et en finir ainsi avec l’unité de l’Iraq.
L’organisation des « escadrons de la mort » ne relève pas d’une seule et unique autorité mais en fait de plusieurs. Une première relève du Mossad israélien, une seconde de l’Iran, une troisième de Barzani et de Talabani et la quatrième des services secrets usaméricains. Toutes agissent par contre pour l’élimination physique des scientifiques, des officiers et des patriotes avec un objectif stratégique qui consiste à préparer les conditions d’une partition du pays en trois États indépendants : un État kurde au nord, un deuxième sunnite au centre et un troisième chiite au sud. C’est le projet israélien connu depuis longtemps.
L’unité d’action des différentes organisations des escadrons de la mort, iraniennes ou usaméricaines, a connu certains problèmes dès lors que les Usaméricains se sont aperçus que l’occupation de l’Iraq n’a pas réalisé leur propre objectif, qui est de coloniser le pays, mais ceux de l’Iran et d’Israël. Certes l’occupation a réussi à détruire l’État iraquien et à ramener le pays, au plan de son développement économique et industriel, à l’âge de la pierre, comme James Baker en avait menacé Tarek Aziz avant l’agression des 30 pays coalisés en 1991, mais ce succès sert surtout Israël qui considérait l’Iraq et à sa tête Saddam Hussein comme la plus grave menace pour sa sécurité.
La destruction de l’Iraq sert aussi directement l’Iran que l’Iraq avait empêché, par sa victoire de 1988, d’exporter sa révolution safavide dans le monde musulman. Pour lui, la voie est désormais libre pour réaliser son projet.
Les Usaméricains qui ont dévasté l’Iraq avec l’aide de l’Iran, ont échoué aussi à redresser ses ruines et à le reconstruire par le biais de ses entreprises, moyennant des bénéfices extravagants, ni non plus à faire du nouveau Iraq, l’instrument souhaité pour construire son « grand Moyen-Orient » ou son « Moyen-Orient nouveau ».
Les Usaméricains ont certes occupé l’Iraq mais lamentablement échoué à le maîtriser et à l’exploiter et c’est pour cette raison qu’ils sont le principal perdant dans cette guerre.
Quels choix leur restent-il ?
Le choix du pire
Quand les Iraniens se sont rendus compte que les Usaméricains s’apprêtaient à leur couper les griffes et à en finir avec leurs services secrets en Iraq, ils ont fait bouger leur « colonne iraquienne » afin d’occuper le sud et réaliser une partition confessionnelle en regroupant tous les chiites dans une même région. La réalisation de cet objectif safavide clair, rejoint certes les intérêts des Israéliens et des Usaméricains dans le démantèlement de l’Iraq, mais il a l’inconvénient de priver ces derniers des opportunités de pillage d’une région très riche en pétrole, puisque le sud serait entièrement sous domination iranienne.
La réaction usaméricaine est venue sous deux formes : une première qui encourage l’Iran à la partition du pays avec la scission d’une zone sud et sa constitution en Émirat confédéral, et une seconde consistant à lui couper les griffes dans le pays.
Ainsi, si la confrontation irano-usaméricaine en Iraq converge sur l’objectif de partition du pays, elle diverge par contre au niveau de leurs démarches réciproques. C’est alors qu’arrive l’explosion du mausolée de l’Imam Ali Hédi à Samarra pour constituer un point de rupture dangereuse, puisqu’il se révéla clairement que c’étaient les services secrets iraniens qui en étaient les auteurs, en accord total avec les Usaméricains, pour provoquer une vague de massacres sur base confessionnelle.
A ce propos on a constaté les faits suivants :
1) Depuis l’explosion du mausolée, c’est l’armée Sadr qui a pris les devants dans les actions de purification confessionnelle, alors que le rôle de la brigade Badr et des autres formations safavides s’est réduit à commettre des assassinats.
2) Les procédés utilisés par l’armée Sadr sont éminemment plus barbares que ceux des autres formations. Ainsi, si Soulagh procède à l’élimination de milliers de gens dans le secret des geôles du ministère de l’intérieur, l’armée Sadr assassine publiquement, fait des procès publics, accroche et brûle les cadavres de ses victimes en public et publie des communiqués reconnaissant tuer des sunnites pour venger les morts chiites !
3) Les opérations de l’armée Sadr se font le plus souvent sous la protection des troupes usaméricaines et celles du ministère de l’Intérieur et, dans les rares cas où elle entreprend seule ses actions, les troupes usaméricaines n’interviennent pas et la laissent finir ses crimes contre les Iraquiens.
4) Les troupes usaméricaines ont essayé parfois de s’attirer les bonnes grâces des victimes, rescapées des exactions de l’armée Sadr et arrivées au bord de la mort, en montant des actions ciblées contre certains éléments de l’armée Sadr mais jamais contre tous. Leur but est d’enrôler ces rescapés dans la nouvelle armée iraquienne et de les utiliser par la suite dans des actions d’envergure contre les chiites, avec pour mot d’ordre d’écraser les agents de l’Iran.
Ainsi les Usaméricains visent à mettre tout l’Iraq sur une montagne de crânes d’Iraquiens, œuvre d’autres Iraquiens mais avec les ordres des Usaméricains ou des Iraniens, avec pour conséquence naturelle, des haines inexpugnables et des vengeances jamais assouvies, mettant le pays dans une tourmente qui conduit inexorablement à sa partition, selon les visées israélo-irano-usaméricaines.
Une lueur d’espoir
À la lumière de ce qui précède, il apparaît clairement que l’escalade des opérations des escadrons de la mort traduit deux réalités :
1) La violence de la concurrence entre les Usaméricains et les Iraniens pour dominer l’Iraq, les conduit à mettre ce pays au bord du gouffre pour, d’un point de vue iranien, se le partager et, d’un point de vue usaméricain, le préparer à la partition mais après en avoir chassé l’Iran.
2) La deuxième réalité est celle créée par la résistance iraquienne, représentative de tous les Iraquiens, arabes, kurdes et turcomans, chrétiens et musulmans, sunnites et chiites, et qui est en passe de dominer l’ensemble de l’Iraq et de mettre en échec le projet irano-usaméricain. Cette nouvelle réalité est en train de surmonter la discorde et d’accélérer la victoire inéluctable sur les deux alliés objectifs, ce qui va sûrement les pousser à une confrontation très complexe ayant pour première victime le peuple iraquien.
N.B : cet article a été publié par le journal « 26 septembre », organe des forces armées yéménites le 7 décembre 2006. Pour des raisons diplomatiques, l’auteur n’y avait pas cité nommément l’Iran et le fait aujourd’hui dès lors que l’article est publié hors du Yémen.
Notes
1 - La dynastie des Séfévides ou Safavides (en persan : صفویان, Safaviān) régna sur l'Iran de 1501 à 1732. Ils sont la première dynastie iranienne indépendante à régner sur l'Iran depuis près de 1000 ans. Les Safavides sont à l'origine membres d'un ordre religieux soufi militant, les Qizilbash. C'est sous l'impulsion d'Ismaïl Ier, premier souverain safavide, qu'est décidée la conversion de l'Iran au chiisme duodécimain. Cette conversion résulte d'une volonté de s'affirmer face à la domination des Ottomans sunnites. La conversion permet de constituer les bases d'un État fort à partir d'une identité spécifique. Les safavides ont aussi utilisé leurs ressources afin de convertir un grand nombre d'Iraniens au chiisme. Sous les règnes des premiers safavides, l'Iran est devenu une théocratie : en effet, les partisans d'Ismail Ier le reconnaissent comme le murshid kamil, « le guide parfait » mais aussi comme une émanation de Dieu. (source : wikipedia.org)
2 - Muawiya Ier ou Mu`âwiya ibn Abî Sufyân (معاوية بن أبي سفيان ) est né en 603. Il est le fils de l'un des plus farouches adversaires du prophète Mohammed : Abû Sufyân ibn Harb. Il est le premier ommeyyade à porter le titre de calife en 661. Il prend ce titre à `Alî à la suite d'une médiation entre `Alî et lui après la bataille de Siffin. Il meurt en 680, son fils Yazid Ier lui succéde. Mu`âwiya est mort à Damas en 680 après avoir fait proclamer son fils Yazîd ben Mu`âwîya comme successeur transformant par là le califat électif en califat héréditaire.
Original : http://alrafdean.org/modules.php?name=News&file=article&sid=7306/
Pétrole : privatisation exigée, main mise des Sociétés pétrolières US sous protection de l'armée US
Pétrole : privatisation exigée, main mise des Sociétés pétrolières US sous protection de l'armée US
Rapport Baker sur l'Irak,
par Antonia Juhasz,
Le rapport Baker fait couler beaucoup d'encre mais, comme par hasard, les médias de masse, ne parlent pas de l'un des éléments clé de ce rapport. En effet, il préconise la privatisation totale de l'industrie pétrolière irakienne, son accès libre et protégé par les forces armées US aux compagnies pétrolières privées des US.
Parmi ses recommandations, le Groupe d'Etude sur l'Irak a conseillé que l'Irak privatise son industrie pétrolière pour l'ouvrir aux compagnies internationales. Antonia Juhasz écrit : « pour le dire simplement, les compagnies pétrolières essaient d'obtenir ce qu'on leur refusait avant la guerre où à un quelconque moment de l'histoire moderne irakienne : l'accès au pétrole irakien en sous sol. »Amy Goodman (Democraty Now) : Le Groupe d'Etude sur l'Irak a aussi recommandé pour l'Irak une privatisation de son industrie pétrolière et l'ouverture aux compagnies internationales. L'auteure et activiste Antonia Juhasz s'est penchée de près sur cet aspect du processus de reconstruction de l'Irak.
Elle est l'auteur de « The Bush Agenda : Invading The World, One Economy at a Time » (L'Agenda de Bush: Envahir le Monde, une Economie à la fois.” Antonia Juhasz, merci de nous rejoindre dans notre studio de la radio de San Francisco. Votre réponse au rapport porte sur un point qui n'a pratiquement pas été débattu, celui qui concerne la privatisation ?
Antonia Juhasz : Ouai, tout à fait. Et bonjour Amy. C'est une proposition totalement radicale faite directement dans le rapport du Groupe d'Etude sur l'Irak que l'industrie pétrolière irakienne devrait être réorganisée comme entreprise commerciale. La proposition dit aussi, comme vous l'avez dit, que le pétrole irakien devrait s'ouvrir aux compagnies étrangères privées énergétiques. De même, une autre proposition radicale c'est que tous les revenus du pétrole soient centralisés au sein du gouvernement central. Et le rapport appelle à ce qu'un conseiller US s'assure qu'une nouvelle loi nationale soit votée en Irak pour rendre tout cela possible et que la constitution irakienne soit amendée pour être sûr que le gouvernement central ait le contrôle des revenus pétroliers. En résumé, le rapport appelle à la privatisation du pétrole irakien, pour qu'il tombe aux mains de multinationales étrangères privées, mettant tout le pétrole dans les mains du gouvernement central, et essentiellement, vais-je affirmer, étendre la guerre en Irak pour s'assurer que les compagnies pétrolières US aient, ce pourquoi l'Administration Bush est allée là bas : le contrôle et un plus grand accès au pétrole irakien.
AG : Antonia Juhasz, parlons des membres du Groupe d'Etude sur l'Irak. Cela pourra expliquer ce qu'a été leur approche, particulièrement James Baker, l'ancien secrétaire d'état, et aussi Lawrence Eaglerburger. Parlez nous de ces deux là.
AJ : Tous les deux, Baker et Eagleburger ont fait carrière en faisant une ou deux choses : travailler pour le gouvernement fédéral ou travailler pour une entreprise privée, se servant du travail qu'il faisait au sein du gouvernement fédéral. Ainsi, en particulier, les deux, Baker et Eagleburger ont été des participants clés dans les années 80 et début des années 90 à l'expansion radicale des engagements économiques des US avec Saddam Hussein, avec un objectif très clair d'obtenir pour les compagnies US, particulièrement les compagnies pétrolières, un accès plus grand au pétrole irakien et faire tout ce qu'ils pouvaient pour accroître cet accès. Baker a son propre intérêt privé. Sa famille est lourdement impliquée dans l'industrie pétrolière, de même que son cabinet juridique Baker Botts est lui l'un des cabinets clé représentant les compagnies pétrolières dans tous les US et dans leurs activités au Moyen Orient. Et, Lauwrence Eagleburger a été président de Kissinger Associates, l'une des sociétés multinationales de conseil les plus importantes en matière de conseil aux sociétés américaines qui essayaient d'obtenir de Saddam Hussein des contrats pour travailler en Irak. Et puis, à ces 2 membres du Groupe d'Etude sur l'Irak se sont joints 2 membres qui sont des représentants de la Fondation Héritage, et cette Fondation est l'une des quelques organisations US qui a catégoriquement appelé à la privatisation totale du secteur du pétrole irakien avant l'invasion de l'Irak, comme but déclaré de cette invasion. Et pour demander catégoriquement une totale privatisation, comme je l'ai dit, c'est vraiment radical. En fait, c'est un changement pour l'administration Bush, qui a travaillé ces deux dernières années à un agenda d'une sorte de privatisation, mettant en avant ce qu'on appelle des accords de production partagée en Irak avec les mêmes résultats qu'une privatisation, mais sans l'appeler privatisation. Pour le Groupe d'Etude sur l'Irak, qui est supposé être, vous savez, la rencontre des pragmatiques, une sorte de groupe de milieu de terrain, qui va aider à résoudre le problème de la guerre en Irak, pour avancer cette proposition incroyablement radicale et d'avoir personne qui en parle, pour moi c'est passablement choquant et cela montre que les démocrates, les républicains, les médias, ont peur de parler du pétrole, mais ce pétrole selon ma réflexion, reste quand même le mobile de l'Administration, et de tous ceux dans le secteur du pétrole aux US, en comptant Baker et Eaglerburger parmi eux, pour lequel les troupes US y sont engagées (Irak ndlt), et engagées à rester. Et le rapport dit que les troupes resteront jusqu'au moins 2008 – je pense que c'est un minimum – pour garantir l'accès du pétrole aux compagnies pétrolières US.
AG : L'ancien secrétaire d'état James Baker est allé à Rome, Moscou, Londres, en 2003, premier voyage officiel depuis qu'il a rejoint l'Administration Bush comme référant sur des questions concernant l'Irak en 2003, mais il est resté un partenaire de haut niveau dans le cabinet juridique, Baker Botts, qui, représente, parmi d'autres, Halliburton, de même que le gouvernement Saoudien, dans la plainte déposée par les membres de familles qui ont perdu l'un des leur lors du 11 septembre. Ainsi, c'est les membres de ces familles qui ont perdu des êtres chers, contre le gouvernement saoudien, et il représentait le gouvernement saoudien.
A J : Ouais, son allégeance s'est étendue et cela a pratiquement toujours à voir avec le pétrole. Et le public a été très clair en disant de Baker – excusez moi, je veux plutôt dire les médias – que Baker est un pragmatique. C'est un pragmatique, le rapport du Groupe d'étude sur l'Irak, dit, page 1, chapitre 1, que la raison pour laquelle l'Irak est un pays clé au Moyen Orient, dans le monde et pour les US, c'est parce qu'il a les deuxièmes plus grandes réserves de pétrole dans le monde. Le rapport est très clair. Le rapport est aussi très clair, cependant, sur le fait que ce n'est pas un rapport où on peut trier, choisir des recommandations. Il dit que toutes les recommandations devraient être appliquées ensemble comme une seule proposition, qu'elles ne devraient pas être séparées. Cela veut dire que les auteurs du rapport disent que le pétrole, la privatisation, et l'accès des multinationales étrangères au pétrole sont aussi importants que n'importe quelle recommandation qu'ils ont faite. Et le rapport dit aussi que le gouvernement US suspendra tout soutien militaire, économique, politique au gouvernement irakien, si ces recommandations ne sont pas suivies. C'est une déclaration plutôt crue. Le gouvernement US ne fournira aucun soutien au gouvernement d'al-Maliki, sauf s'il avance pour changer la constitution irakienne et fait les changements nécessaires à la loi irakienne pour privatiser le pétrole irakien. Il nous faut être très clair là-dessus dans le mouvement anti-guerre, que c'est leur objectif et que nous devons, comme je l'ai répété, pas simplement appeler à la fin du stationnement des troupes en Irak, mais faire savoir que l'invasion par les multinationales US ne peut pas non plus se développer ou continuer.
AG : Antonia Juhasz, je veux vous remercier pour avoir été parmi nous. Antonia est l'auteur de « The Bush Agenda : Invading The World, One Economy at a Time » (L'Agenda de Bush: Envahir le Monde, une Economie à la fois.)” Source et Copyright :
La scandaleuse ingérence US en Palestine
La scandaleuse ingérence US en Palestine
par Khalid Amayreh,
Au moment où l'administration Bush est absolument incapable ou peu disposée à obtenir d’Israël-nazi d'enlever même un seul barrage routier en Cisjordanie, le gouvernement US semble vouloir alimenter à tout prix le feu de la guerre civile en Palestine.
Plus tôt cette semaine, la Secrétaire d'État Condoleezza Rice a dit qu'elle demandera au Congrès des « dizaines de millions de dollars pour renforcer la force de sécurité » du Président Mahmoud Abbas de l’Autorité Palestinienne.
Mais renforcer Abbas contre qui ? Contre Israël qui attaque sauvagement les palestiniens, occupe leur pays et viole gravement leurs droits humaines, civils, politiques et nationaux ? Ou peut-être veulent-ils le renforcer de sorte qu’il puisse obliger Israël à démanteler le mur colossal qu'il a construit au cœur des centres de population palestiniens afin de voler toujours plus de leurs terre pour l'expansion de la colonisation juive ?
Hé bien, tout le monde sait pourquoi la mensongère administration US cherche à renforcer Abbas. Elle tente simplement de faire en Palestine ce qu’elle a fait en Irak, au Liban, en Somalie et en Afghanistan pour ne citer que quelques pays.
Les USA ne cherchent rien de moins qu’à déclencher la rage d’une guerre civile en Palestine afin de favoriser et de hâter les ambitions sionistes et, par là même, faire avorter les aspirations palestiniennes, la liberté et l'indépendance de l'impérialisme juif.
Il est infiniment déplorable (et honteux), en effet, que Abbas et sa clique de sycophantes et de parasites mettent leur confiance là où elle ne devrait pas être, à savoir dans l’administration Bush et dans cette Rice fourbe.
Quand se rendront-ils compte que les bourreaux des palestiniens sont les USA et pas le Hamas ?
Rice n'a-t-elle pas demandé à John Bolton il y a exactement deux semaines de mettre son veto sur une résolution du Conseil de Sécurité de l'ONU qui condamnait les massacres israéliens de Beit Hanoun ?
Est-ce que cette Rice sans cœur et sadique, n’a pas il y a seulement quelques semaines publiquement félicitée son homologue israélienne, Tsipi Livni, d’avoir réussi à pousser des centaines de milliers, probablement des millions, de palestiniens au bord de la famine ?
Et enfin, ces soi-disant chefs stupides n'ont-ils pas compris la signification de l’incessante demande teigneuse de Rice que Abbas et le Fatah ne se joignent pas dans un gouvernement d'unité nationale avec le Hamas ?
Mon Dieu, quand se rendront-ils compte que rien de bon ne pourra jamais venir des USA, l'empire du mal qui a tué plus d’un million d’enfants irakiens afin de punir un homme, Saddam Hussein. Et voyez simplement ce que les USA ont fait en Irak à la suite de leur invasion, l’occupation et la destruction de ce pays arabe ! !
Comme nous le savons, les USA ont proposé de soi-disant « initiatives de paix » dans le milieu des années 50, quand ils avaient classé les dirigeants et les gouvernements du Moyen-Orient Arabe et Musulman en extrémistes et en modères.
Mais qu'ont obtenu des USA ces soi-disant « modérés » en retour de leur action mercenaire trahissant leur propre peuple ? Les administrations US successives ont-elles jamais réussi à obtenir d’Israël l’enlèvement d’un avant-poste de colonisation juive de notre terre, ou seulement l’arrêt de la démolition d’une maison palestinienne, ou même l’arrêt du déblaiement au bulldozer d’une oliveraie palestinienne ?
Si Abbas et les cohortes réalisent cela, pourquoi nous déchirent-ils le cœur avec le mirage étasunien ? Pourquoi sont-ils aussi aveugles et avancent-ils aussi obstinément vers ce même piège qui nous a fracassé les pieds et brisé le dos maintes et maintes fois ? Sont-ils si crédules, si stupides et si démoralisé qu'ils n’ont d’autre choix que d'être dupés encore et encore par le démon US ?
Les USA ne veulent pas la paix en Palestine, les USA, qui sont contrôlés des cornes aux sabots par les diaboliques lobbies sionistes, ne peuvent pas vraiment parvenir à la paix en Palestine. Les USA ont dispose de plus de cinquante ans pour réaliser la paix, même lorsque Israël était plus faible et le monde Arabe plus fort qu'ils le sont aujourd’hui. En bref, les USA font partie du problème et pas de la solution.
Je suis sûr qu'Abbas et compagnie comprennent cela au fond de leurs cœurs. Mais, si c’est le cas, pourquoi placent-ils tous leurs œufs dans le panier US ? N’ont-ils pas appris la leçon de l'expérience de Yasser Arafat avec les USA et Israël ?
Arafat a reconnu Israël, a abrogé la Charte Nationale Palestinienne, a baisé les mains de l'épouse de Yitzhak Rabin, et a établi des « cours de sécurité d'état » dans son état policier sans nation afin de punir au plus vite les « ennemis de la paix » avec Israël. Il a même ordonné que ces « ennemis de la paix » soient torturés et emprisonnés, tout cela pour obtenir un certificat de bonne conduite des criminels et des voleurs de Tel Aviv et de leurs sympathisants, leurs protecteurs et alliés de Washington.
Et qu'a-t-il reçu en échange de toute cette « bonne volonté » qui frisait l'hypocrisie et la flagornerie ? Ils l'ont assiégé dans son propre bureau de Ramallah pendant trois ans avant de le tuer à la fin avec du poison.
Je ne demande pas à Abbas de braver les USA, ou même Israël. Il est trop sainte nitouche et trop obséquieux pour le faire. Cependant, il doit au moins défendre fidèlement les palestiniens et refuser d'être aux ordres des USA en appelant aux dépens de notre cause immuable et de nos droits légitimes inaliénables.
Il doit résister et rejeter toutes ces interventions US dans les affaires internes palestiniennes, rejeter l'argent et les armes US que chacun sait être dans l’intention de mettre à feu la Palestine, un feu qui pourrait, à Dieu ne plaise, causer une guerre civile dans chaque ville palestinienne, dans chaque rue palestinienne, si ce n’est pas dans chaque clan et famille palestiniens.
Oui, M. Abbas. Les porte-parole du Département d’État de la Maison Blanche vous louangeraient bien comme il faut de « montrer des qualités de chef » et de « force » vis-à-vis du Hamas ? Mais que feriez-vous de toutes les éloges du monde si vous perdez votre peuple et tuez leur cause, tout en rendant Israël, l'occupant de notre patrimoine national et le bourreau de notre peuple, vraiment joyeux et fasciné par la satisfaction de voir le sang palestinien, beaucoup de sang palestinien, répandu par des mains palestiniennes.Khalid Amayreh est journaliste à Jérusalem.
Plus tôt cette semaine, la Secrétaire d'État Condoleezza Rice a dit qu'elle demandera au Congrès des « dizaines de millions de dollars pour renforcer la force de sécurité » du Président Mahmoud Abbas de l’Autorité Palestinienne.
Mais renforcer Abbas contre qui ? Contre Israël qui attaque sauvagement les palestiniens, occupe leur pays et viole gravement leurs droits humaines, civils, politiques et nationaux ? Ou peut-être veulent-ils le renforcer de sorte qu’il puisse obliger Israël à démanteler le mur colossal qu'il a construit au cœur des centres de population palestiniens afin de voler toujours plus de leurs terre pour l'expansion de la colonisation juive ?
Hé bien, tout le monde sait pourquoi la mensongère administration US cherche à renforcer Abbas. Elle tente simplement de faire en Palestine ce qu’elle a fait en Irak, au Liban, en Somalie et en Afghanistan pour ne citer que quelques pays.
Les USA ne cherchent rien de moins qu’à déclencher la rage d’une guerre civile en Palestine afin de favoriser et de hâter les ambitions sionistes et, par là même, faire avorter les aspirations palestiniennes, la liberté et l'indépendance de l'impérialisme juif.
Il est infiniment déplorable (et honteux), en effet, que Abbas et sa clique de sycophantes et de parasites mettent leur confiance là où elle ne devrait pas être, à savoir dans l’administration Bush et dans cette Rice fourbe.
Quand se rendront-ils compte que les bourreaux des palestiniens sont les USA et pas le Hamas ?
Rice n'a-t-elle pas demandé à John Bolton il y a exactement deux semaines de mettre son veto sur une résolution du Conseil de Sécurité de l'ONU qui condamnait les massacres israéliens de Beit Hanoun ?
Est-ce que cette Rice sans cœur et sadique, n’a pas il y a seulement quelques semaines publiquement félicitée son homologue israélienne, Tsipi Livni, d’avoir réussi à pousser des centaines de milliers, probablement des millions, de palestiniens au bord de la famine ?
Et enfin, ces soi-disant chefs stupides n'ont-ils pas compris la signification de l’incessante demande teigneuse de Rice que Abbas et le Fatah ne se joignent pas dans un gouvernement d'unité nationale avec le Hamas ?
Mon Dieu, quand se rendront-ils compte que rien de bon ne pourra jamais venir des USA, l'empire du mal qui a tué plus d’un million d’enfants irakiens afin de punir un homme, Saddam Hussein. Et voyez simplement ce que les USA ont fait en Irak à la suite de leur invasion, l’occupation et la destruction de ce pays arabe ! !
Comme nous le savons, les USA ont proposé de soi-disant « initiatives de paix » dans le milieu des années 50, quand ils avaient classé les dirigeants et les gouvernements du Moyen-Orient Arabe et Musulman en extrémistes et en modères.
Mais qu'ont obtenu des USA ces soi-disant « modérés » en retour de leur action mercenaire trahissant leur propre peuple ? Les administrations US successives ont-elles jamais réussi à obtenir d’Israël l’enlèvement d’un avant-poste de colonisation juive de notre terre, ou seulement l’arrêt de la démolition d’une maison palestinienne, ou même l’arrêt du déblaiement au bulldozer d’une oliveraie palestinienne ?
Si Abbas et les cohortes réalisent cela, pourquoi nous déchirent-ils le cœur avec le mirage étasunien ? Pourquoi sont-ils aussi aveugles et avancent-ils aussi obstinément vers ce même piège qui nous a fracassé les pieds et brisé le dos maintes et maintes fois ? Sont-ils si crédules, si stupides et si démoralisé qu'ils n’ont d’autre choix que d'être dupés encore et encore par le démon US ?
Les USA ne veulent pas la paix en Palestine, les USA, qui sont contrôlés des cornes aux sabots par les diaboliques lobbies sionistes, ne peuvent pas vraiment parvenir à la paix en Palestine. Les USA ont dispose de plus de cinquante ans pour réaliser la paix, même lorsque Israël était plus faible et le monde Arabe plus fort qu'ils le sont aujourd’hui. En bref, les USA font partie du problème et pas de la solution.
Je suis sûr qu'Abbas et compagnie comprennent cela au fond de leurs cœurs. Mais, si c’est le cas, pourquoi placent-ils tous leurs œufs dans le panier US ? N’ont-ils pas appris la leçon de l'expérience de Yasser Arafat avec les USA et Israël ?
Arafat a reconnu Israël, a abrogé la Charte Nationale Palestinienne, a baisé les mains de l'épouse de Yitzhak Rabin, et a établi des « cours de sécurité d'état » dans son état policier sans nation afin de punir au plus vite les « ennemis de la paix » avec Israël. Il a même ordonné que ces « ennemis de la paix » soient torturés et emprisonnés, tout cela pour obtenir un certificat de bonne conduite des criminels et des voleurs de Tel Aviv et de leurs sympathisants, leurs protecteurs et alliés de Washington.
Et qu'a-t-il reçu en échange de toute cette « bonne volonté » qui frisait l'hypocrisie et la flagornerie ? Ils l'ont assiégé dans son propre bureau de Ramallah pendant trois ans avant de le tuer à la fin avec du poison.
Je ne demande pas à Abbas de braver les USA, ou même Israël. Il est trop sainte nitouche et trop obséquieux pour le faire. Cependant, il doit au moins défendre fidèlement les palestiniens et refuser d'être aux ordres des USA en appelant aux dépens de notre cause immuable et de nos droits légitimes inaliénables.
Il doit résister et rejeter toutes ces interventions US dans les affaires internes palestiniennes, rejeter l'argent et les armes US que chacun sait être dans l’intention de mettre à feu la Palestine, un feu qui pourrait, à Dieu ne plaise, causer une guerre civile dans chaque ville palestinienne, dans chaque rue palestinienne, si ce n’est pas dans chaque clan et famille palestiniens.
Oui, M. Abbas. Les porte-parole du Département d’État de la Maison Blanche vous louangeraient bien comme il faut de « montrer des qualités de chef » et de « force » vis-à-vis du Hamas ? Mais que feriez-vous de toutes les éloges du monde si vous perdez votre peuple et tuez leur cause, tout en rendant Israël, l'occupant de notre patrimoine national et le bourreau de notre peuple, vraiment joyeux et fasciné par la satisfaction de voir le sang palestinien, beaucoup de sang palestinien, répandu par des mains palestiniennes.Khalid Amayreh est journaliste à Jérusalem.
Original : http://www.palestine-info.co.uk/am/publish/article_20920.shtml, 17 décembre 2006.
Israel organise la guerre civile en Palestine
Israel organise la guerre civile en Palestine : Combien de temps Dahlan survivra-t-il ?
Qui est Mohammad Dahlan?
Par Arjan El Fassed
Arjan El Fassed est l'un des co-fondateurs d'Electronic Intifada
Certains ont traité Mohammad Dahlan d'Ahmad Chalabi palestinien, parce qu'il négociait soi-disant avec les Etats-Unis et Israel afin de prendre le contrôle de Gaza après le Plan de Désengagement en août 2005. En avril 2002, en témoignant devant le Comité de Défense et des Affaires Etrangères de la Knesset, le ministre israélien de la Défense, Benjamin Ben-Eliezer, a déclaré qu'il avait offert le contrôle de la Bande de Gaza à Dahlan.
Dahlan rencontre fréquemment des membres importants de l'establishment militaire israélien, dont l'ancien ministre de la Défense et l'ancien chef d'Etat-Major, Shaul Mofaz. (Photo AP) En échange, Dahlan, qui contrôle la force militaire la plus significative dans la Bande de Gaza, serait obligé de garantir un calme absolu le long de la frontière. [1]Il est censé avoir élaboré le tout premier accord lors d'une réunion en janvier 1994 à Rome avec des hauts responsables de l'armée et du Shin Bet pour contenir le Hamas, et il s'est impliqué activement dans les négociations suivantes avec les Israéliens. [2]Aujourd'hui, Dahlan est devenu la figure d'une partie du Fatah alors que la violence s'est intensifiée entre le Hamas et le Fatah. Au cours de ces dernières semaines, il a fait son retour parmi les proches du Président de l'Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas.
La semaine dernière, le Hamas a accusé Dahlan d'avoir projeté la tentative d'assassinat contre le Premier Ministre du Hamas, Ismail Haniya. Haniya revenait d'une visite au Moyen-Orient lors de laquelle il avait collecté des financements plus que nécéssaires pour les Palestiniens sous occupation et a obtenu la promesse du gouvernement syrien de libérer tous les Palestiniens de ses prisons, quand le chaos a surgi. La situation au passage de frontières entre l'Egypte et Gaza était tendue puisqu'elle n'avait pas été ouverte assez longtemps pour que les milliers de personnes qui attendaient des deux côtés puissent passer. Les Israéliens ont fermé la frontière quand Haniya a d'abord tenté d'entrer avec l'argent, ce qui est interdit par le blocus économique et politique imposé par les Etats-Unis depuis que le Hamas a gagné les élections parlementaires en janvier.Dahlan a commencé cette semaine une tournée des villes palestiniennes pour obtenir un soutien au Fatah, mais cela n'a pas été un succès spectaculaire.
Le 17 décembre, alors que Dahlan se trouvait dans le camp de réfugiés de Jénine, des hommes armés ont tiré en l'air lors du passage de son convoi, en lui hurlant dessus jusqu'à ce qu'il parte de façon précipitée. Il a blâmé le Hamas d'avoir fomenté le meurtre de trois enfants dans la ville de Gaza et il a déclaré que le Hamas "n'avait aucun programme politique et qu'il laissait les Palestiniens dans une situation précaire depuis que ce gouvernement était arrivé au pouvoir."Pendant ce temps, les Etats-Unis ont intensifié ses transferts d'armes au Fatah, via Israel. Dahlan est maintenant aux commandes de la campagne armée destinée à virer le Hamas du quartier général présidentiel à Ramallah.Dahlan est l'un des membres fondateurs du Shabiba, l'association de jeunes du Fatah.
En 1994, Dahlan dirige les notoires forces de sécurité préventive à Gaza. Il est connu pour entretenir de bonnes relations avec le pouvoir égyptien et l'administration américaine, à travers ses liens avec la CIA. Dahlan a mis en place une force d'au moins 20.000 hommes et a reçu l'aide des officiers de la CIA pour les former. Jibril Rajoub, un autre homme fort du Fatah, est l'ennemi juré de Dahlan. Dahlan et Rajoub ont été tous les deux emprisonnés par Israel pendant le premier Intifada. Sous Oslo, ils sont devenus les chefs des services de sécurité préventive respectivement à Gaza et en Cisjordanie. À partir de ce moment-là, ils ont été tous les deux considérés comme des pragmatistes, représentant une nouvelle génération de Palestiniens qui pourraient vivre avec Israel.
Dahlan et Rajoub ont été impliqués dans des scandales financiers et des violations des droits de l'homme. Dahlan a collaboré avec les autorités israéliennes pour éliminer des groupes d'opposition, en particulier le Hamas, en arrêtant des milliers de ses membres. Dahlan était au commandement quand ses forces de sécurité préventive ont arrêté de façon arbitraire des centaines de Palestiniens. Les premières confrontations violentes entre ses forces et des manifestants ont éclaté le 18 novembre 1994. Le chiffre d'au moins quinze morts et de centaines de blessés a soulevé des questions troublantes au sujet de ses troupes.Tout au long des années, les forces de Dahlan ont été impliquées dans des actes de violence et d'intimidation contre des critiques, des journalistes et des membres des groupes d'opposition, principalement le Hamas, en les emprisonnant sans accusations officielles pendant des semaines ou des mois. Un certain nombre de prisonniers sont morts dans des circonstances suspectes ou après avoir été interrogés par les forces de Dahlan. [3]
En 1996, les troupes de Dahlan ont été impliquées dans des arrestations arbitraires massives des adversaires du Fatah. Au lendemain des attaques-suicides de Février-Mars en Israel, environ 2.000 personnes ont été rassemblées, souvent arbitrairement. La plupart de ceux qui ont été détenus n'ont été jamais accusés de délit criminel ou jugé. Ses forces ont régulièrement utilisé la torture et les mauvais traitements pendant les interrogatoires et ont mené à un certain nombre de décès. En 2000, Dahlan a participé aux négociations de Camp David et les responsables israéliens voyaient en lui quelqu'un avec qui ils pourrait faire des affaires. En tant que chef de l'un des principaux organismes palestiniens de sécurité, M. Dahlan a également négocié à plusieurs reprises avec les responsables israéliens pour tenter de mettre en place un cessez-le-feu depuis que le dernier Intifada a éclaté en septembre 2000. Au début du deuxième Intifada, Dahlan a affirmé qu'il ne pouvait pas arrêter les actions des groupes de militants comme le Hamas.
En 2001 il a irrité le défunt Président palestinien Yasir Arafat en exprimant son mécontentement au sujet du manque d'une politique cohérente pendant le soulèvement actuel.Dahlan a démissionné en juin 2002 suite à des désaccords avec Arafat sur la réforme de l'Autorité Palestinienne. Il a tenté d'obtenir un soutien pour défier Arafat dans des élections, mais il s'est arrêté, quand l'Administration Bush a exigé un changement dans la direction de l'Autorité Palestinienne en juillet de la même année. Avant sa démission de l'Autorité Palestinienne en juin 2002, Dahlan participait fréquemment aux équipes de négociations sur les questions de sécurité.En mars et en avril 2002, Dahlan était l'un du "Groupe des Cinq" qui dirigeait l'Autorité Palestinienne pendant le siège du quartier général d'Arafat à Ramallah. Bien qu'Arafat soit resté au pouvoir et qu'il ait appelé Dahlan en tant que conseiller à la sécurité nationale en juillet 2002, Dahlan a démissionné trois mois plus tard en se plaignant du manque d'autorité et d'organisation dans l'Autorité Palestinienne.
Contre l'avis d'Arafat, Mahmoud Abbas, alors Premier Ministre, a nommé Dahlan en tant que Ministre de l'Intérieur, mais quand Abbas a démissionné, Dahlan a été laissé à l'écart du nouveau gouvernement.Ecarté du nouveau gouvernement de l'Autorité Palestinienne, Dahlan a commencé à recueillir le soutien des fonctionnaires de bas niveau du Fatah et des anciens officiers des Services de Sécurité Préventive en réponse à un manque de réformes démocratiques parmi les dirigeants du Fatah.En 2004, Dahlan était derrière les troubles qui ont duré une semaine dans Gaza suite à la nomination du neveu de Yasser Arafat, Mousa Arafat, largement accusé de corruption, comme chef des forces de police à Gaza. Certains ont pensé que cette nomination était une initiative délibérée pour affaiblir la position de Dahlan avant le processus de désengagement dans la bande de Gaza et elle a suscité des protestations massives.Dahlan est revenu au premier-plan de la scène politique et sécuritaire cette semaine. Il est apparu lors d'une réunion avec le secrétaire d'état américain Condoleezza Rice à Jéricho, et dans les réunions avec le Ministre des Affaires Etrangères de l'Union Européenne, Javier Solana et le Ministre des Affaires Etrangères allemand.
Il semble que, pour on ne sait quelle raison, les dirigeants mondiaux pensent que Dahlan est la bonne personne avec qui traiter.
NOTES[1] Ha'aretz, Gideon Alon (30 Avril 2002)[2] Middle East International, 520.[3] Rapports annuels de la Commission Indépendante Palestinienne pour les Droits des Citoyens (PICCR) ; divers rapports d'Addameer, de PCHR et de LAW; Secteurs autonomes palestiniens : Droits de l'homme sous l'Autorité Palestinienne, Human Rights Watch (septembre 1997) ; Rapports annuels d'Amnesty International et de Human Rights Watch (1994, 1995, 1996).
Source : http://electronicintifada.net/
Traduction : MG pour ISM
La France et ses GIAs votent pour la guerre au Maghreb
Qui contrôle réellement le GSPC, Al-Qaïda ou le DRS ?
Selon le quotidien algérien "Liberté", bien connu pour être le porte-parole des "éradicateurs" sur la scène politique algérienne, l'agression du bus de BRC (voir infra), "porte la signature du GSPC qui, depuis son allégeance à Al-Qaïda de Ben Laden, multiplie les actions spectaculaires pour faire croire encore à l'importance de ses capacités de nuisance qu'il a pourtant perdues" . Le journal reconnaît néanmoins que l'attentat n'a pas encore été revendiqué.
Cette allégation est loin d'être la seule et fait même partie d'une vaste campagne de presse sur les méfaits, réels ou présumés, du GSPC, " Groupe Salafiste pour la prédication et le combat ", aussi bien en Algérie qu'à l'étranger, en France notamment (cf. l'article publié dans le Monde du 14 novembre 2006). L'argument consiste à prétendre que les "amnistiés" qui ont été relâchés à la suite des mesures d'application de la "Charte ou la paix et la réconciliation nationale (entre 2000 et 3000 anciens détenus) sont retournés au maquis où ils se comportent comme des "récidivistes" un terme qui revient de plus en plus souvent dans le jargon des "éradicateurs".
Or cette thèse est à prendre avec des pincettes. Selon les spécialistes et les témoins que RI a pu interroger, la plupart des détenus libérés sont suivis par les unités chargées du contre-espionnage au sein des services secrets algériens (le fameux DRS, "Département Renseignement et Sécurité") et sont mis sous écoute. Ce suivi régulier permet donc aux services du DRS de les arrêter à tout moment.
Hier comme aujourd'hui, la plupart des groupes affiliés au GSPC ont été infiltrés par le DRS . Le commandement du GSPC, bien connu du DRS selon les déserteurs des services algériens, évolue sans inquiétude, surtout dans la Mitidja Est, à Mizrana, à Khemis Khechena et à Boumerdes. Longtemps, la plupart des réunions des membres influents du GSPC ont été organisées à Sid Ali Bounab, un lieu bien connu du DRS, mais rien n'a été fait pour décapiter ce groupe armé, bien au contraire. Selon l'un de nos interlocuteurs : " Ce qui se passe actuellement en Algérie, notamment la multiplication des attentats, des embuscades dirigées contre les militaires, est révélateur des objectifs et des intentions du DRS. La provocation opérée par le DRS est maintenant en route pour ramener l'Algérie aux sanglantes années quatre-vingt-dix".
Selon le quotidien algérien "Liberté", bien connu pour être le porte-parole des "éradicateurs" sur la scène politique algérienne, l'agression du bus de BRC (voir infra), "porte la signature du GSPC qui, depuis son allégeance à Al-Qaïda de Ben Laden, multiplie les actions spectaculaires pour faire croire encore à l'importance de ses capacités de nuisance qu'il a pourtant perdues" . Le journal reconnaît néanmoins que l'attentat n'a pas encore été revendiqué.
Cette allégation est loin d'être la seule et fait même partie d'une vaste campagne de presse sur les méfaits, réels ou présumés, du GSPC, " Groupe Salafiste pour la prédication et le combat ", aussi bien en Algérie qu'à l'étranger, en France notamment (cf. l'article publié dans le Monde du 14 novembre 2006). L'argument consiste à prétendre que les "amnistiés" qui ont été relâchés à la suite des mesures d'application de la "Charte ou la paix et la réconciliation nationale (entre 2000 et 3000 anciens détenus) sont retournés au maquis où ils se comportent comme des "récidivistes" un terme qui revient de plus en plus souvent dans le jargon des "éradicateurs".
Or cette thèse est à prendre avec des pincettes. Selon les spécialistes et les témoins que RI a pu interroger, la plupart des détenus libérés sont suivis par les unités chargées du contre-espionnage au sein des services secrets algériens (le fameux DRS, "Département Renseignement et Sécurité") et sont mis sous écoute. Ce suivi régulier permet donc aux services du DRS de les arrêter à tout moment.
Hier comme aujourd'hui, la plupart des groupes affiliés au GSPC ont été infiltrés par le DRS . Le commandement du GSPC, bien connu du DRS selon les déserteurs des services algériens, évolue sans inquiétude, surtout dans la Mitidja Est, à Mizrana, à Khemis Khechena et à Boumerdes. Longtemps, la plupart des réunions des membres influents du GSPC ont été organisées à Sid Ali Bounab, un lieu bien connu du DRS, mais rien n'a été fait pour décapiter ce groupe armé, bien au contraire. Selon l'un de nos interlocuteurs : " Ce qui se passe actuellement en Algérie, notamment la multiplication des attentats, des embuscades dirigées contre les militaires, est révélateur des objectifs et des intentions du DRS. La provocation opérée par le DRS est maintenant en route pour ramener l'Algérie aux sanglantes années quatre-vingt-dix".
1 comment:
We have to keep on stressing the fact that FRANCE is not our friend but our arch enemy and the big buddy of Israel and of Zionists!
If Muslims do not wake up, they'll find themselves in one great Concentration Camp one day with Zionist Nazi jailors keeping guard!
Regards
Ghyslaine ROC
Sunday 24/12/2006
9/11 - The Category of Terror
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Israël et les Etats-Unis menacent l’Iran et la Syrie
Répondant à une question, Olmert a dit que l’Iran ne pouvait être comparé à ce qu’il appelait les puissances nucléaires responsables, dans lesquelles il a inclus Israël aux côtés des Etats-Unis, de la France et de la Russie. Israël a toujours refusé de reconnaître qu’il avait un arsenal nucléaire que les experts estiment être composé de 80 à 200 ogives nucléaires.
En réalité, Olmert faisait une menace délibérée qui visait principalement l’Iran. Commentant le manquement à la politique officielle israélienne de l’« ambiguïté », Yosef Chagal de Yisrael Beiteinu, le partenaire d’ultra-droite de Kadima, la coalition dirigée par Olmert, a noté « A mon avis, ceci n’est pas un lapsus. Selon moi, c’est une démonstration de puissance. » Le message d’Olmert était « Nous sommes forts. Nous n’avons peur de personne. Si vous ne voulez pas être nos partenaires, si vous voulez avoir l’Etat d’Israël, alors nous avons les moyens de répondre. »
Que l’Iran ait été la cible d’un tel avertissement est montré par les commentaires faits le même jour par la secrétaire d’Etat américaine, Condoleezza Rice, qui a dit que Washington tentait d’utiliser les manifestations de masse contre le gouvernement pro-occidental de Fouad Siniora au Liban pour justifier des hostilités contre l’Iran et la Syrie, y compris une possible attaque militaire.
Depuis presque deux semaines, des manifestations dans lesquelles participent des centaines de milliers de personnes ont lieu à Beyrouth. Sous la direction politique du Hezbollah, et avec le soutien d’un autre mouvement chiite, l’Amal, ainsi que du Courant libre patriotique chrétien du général Michel Aoun, les manifestants ont pris les deux principaux squares au centre de Beyrouth et les rues adjacentes. Ils demandent au gouvernement de céder plus de pouvoir et de sièges aux partis de l’opposition ou bien de démissionner.
L’administration Bush a accusé la Syrie et l’Iran d’avoir organisé les manifestations dans le but d’élargir leur influence au Moyen-Orient. Plus tôt ce mois, le porte-parole du secrétariat d’Etat américain, Tom Casey, a dit que « Le Hezbollah et ses alliés, avec le soutien de la Syrie et du gouvernement iranien, continuent à travailler pour déstabiliser le Liban. » L’ambassadeur pour les Nations unies John Bolton a dit que les manifestations du Hezbollah faisaient « partie d’un coup inspiré par l’Iran et la Syrie ».
Lundi, Rice a donné une entrevue à l’agence France-Presse dans laquelle elle avertissait que les Etats-Unis « n’allaient pas se trouver dans une situation où il est même concevable de penser en Syrie ou en Iran que l’avenir du Liban pourrait être échangé pour d’autres intérêts des Etats-Unis… Je veux qu’il soit très clair que l’avenir du Liban n’est pas une question à négocier avec qui que ce soit. »
« Jamais les Etats-Unis ou la communauté internationale n’accepteront que la Syrie réaffirme son autorité sur le Liban », a-t-elle ajouté.
Passant ensuite à la question de l’Iran, Rice a déclaré qu’elle était « optimiste » que le Conseil de sécurité des Nations unies voterait bientôt une résolution menaçant l’Iran d’action internationale à moins qu’il ne suspende son programme d’enrichissement nucléaire.
Après des mois d’argumentations avec la Russie et la Chine, elle était satisfaite de la dernière version parce qu’elle sera votée en vertu du Chapitre VII de la Charte de l’ONU. « Cela établit le Chapitre VII, ce qui est dans mon esprit l’élément le plus important de la résolution », a-t-elle dit. Le Chapitre VII stipule que « Le Conseil de sécurité constate l’existence d’une menace contre la paix, d’une rupture de la paix ou d’un acte d’agression » et « décide quelles mesures seront prises », y compris l’action militaire, « pour maintenir ou rétablir la paix et la sécurité internationales ».
Les commentaires de Rice sont la continuation de l’offensive montée par l’administration Bush suite à la publication du rapport du Groupe d’étude sur l’Irak. Les déclarations du président Bush lui-même et d’une pléiade de néo-conservateurs en vue à Washington ont nettement rejeté tout appel à la négociation avec l’Iran et la Syrie qui viserait à stabiliser l’Irak, une demande en évidence du rapport de la commission bipartisane, et font plutôt pression pour l’intensification des hostilités contre la Syrie et l’Iran.
Le Liban est vu par l’administration américaine comme l’antichambre d’un conflit plus fondamental avec l’Iran pour établir son hégémonie sur le Moyen-Orient, un objectif qui est déjà âprement disputé en Irak et qui sera en fin de compte décidé par une offensive directe sur Téhéran.
Dans cette offensive, Israël joue un rôle clé en tant que partenaire régional militaire et politique des Etats-Unis, offrant ses services pour monter des provocations contre l’Iran, la Syrie et le Liban.
Il est probable qu’Olmert ait discuté avec l’administration Bush de ce qu’il allait dire en Allemagne. Commentant l’entrevue, Christiane Schlötzer a fait remarquer dans le Süddeutsche Zeitung que « quelques jours plus tôt, le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, avait aussi mentionné qu’Israël était une puissance nucléaire. Dans une autre entrevue avant sa visite en Allemagne, Olmert n’a pas rejeté la possibilité d’une frappe militaire contre le programme nucléaire iranien. »
Schlötzer a aussi replacé les commentaires d’Olmert dans le contexte de la guerre de factions que se déroule aux États-Unis à propos de la politique à adopter au Moyen-Orient. Il a écrit : « Depuis la publication la semaine dernière du rapport Baker-Hamilton, les réactions inquiètes et même apocalyptiques des médias se sont accumulées en Israël. Dans de tels rapports, le pays est présenté comme la victime d’une nouvelle politique américaine : une politique qui, jusqu’à maintenant, n’existe pas. »
Il serait plus juste d’affirmer qu’Israël joue un rôle déterminant en implémentant la véritable politique de l’administration Bush. Rappelons-nous qu’après avoir rencontré le président russe Vladimir Poutine le mois dernier, Olmert a dit que les Iraniens « devraient craindre » les conséquences de leur refus de tenir compte des demandes internationales pour qu’ils arrêtent leurs tentatives de développement nucléaire. « Ils doivent comprendre que s’ils s’opposent à tout compromis, le prix à payer sera élevé », a-t-il affirmé.
Ce qu’il a voulu signifier par là est indiqué par la discussion en cours sur une possible frappe militaire israélienne sur les installations nucléaires iraniennes. En décembre de l’an dernier, le Sunday Times britannique a fourni les détails d’une telle attaque sur une usine d’enrichissement d’uranium. Ces détails provenaient de sources anonymes au sein de l’armée et des services du renseignement israéliens. L’attaque qui était prévue pour l’été 2006, un assaut aérien et terrestre utilisant des unités des forces spéciales et des chasseurs F-15I à longue portée, n’a pas été menée. Mais on a assisté durant cette période au commencement d’attaques militaires soutenues et dévastatrices contre les Palestiniens et le Liban.
Israël continue de menacer le Liban, même après avoir accepté le cessez-le-feu le 14 août. Il n’a levé son blocus naval et aérien qu’en septembre et n’a retiré la plupart de ses troupes qu’en octobre. Régulièrement, la Force aérienne israélienne a pénétré illégalement l’espace aérien libanais, volant à basse altitude au-dessus des zones où sont stationnés les gardiens de la paix de l’ONU. Le ministre israélien Meir Sheetrit a déclaré récemment : « Si le gouvernement de Siniora tombe, cela veut dire que le Liban sera contrôlé par le long bras de l’Iran. »
Quant à elles, les puissances européennes ont fait d’importantes déclarations dénonçant le mouvement contre le gouvernement Siniora et jetant le blâme sur l’ingérence de la Syrie. « La France et l’Allemagne demandent que cesse toute ingérence dans les affaires qui concernent le Liban », ont soutenu la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Jacques Chirac dans une déclaration commune. « Ils souhaitent que la Syrie n’appuie plus des forces qui veulent déstabiliser le Liban et la région », était-il ajouté dans la déclaration.
Le ministre des Affaires étrangères italien, Massimo D’Alema, a déclaré quant à lui : « Le président Siniora a été élu légitimement par le peuple, il dirige un gouvernement appuyé par la majorité, l’Occident ne lui dicte pas quoi faire. » Lorsqu’on l’a questionné sur la situation au Liban, il a ajouté que « les gouvernements se forment par des élections, pas par des rassemblements dans les rues ».
D’Alema oublie fortuitement que le gouvernement de Siniora est arrivé au pouvoir au terme de la soi-disant révolution du cèdre, une série de manifestations de rues entièrement soutenues par les puissances occidentales qui ont suivi l’assassinat de l’ancien premier ministre Libanais Rafik Hariri en février 2005 et qui se sont terminées par le démantèlement du gouvernement prosyrien du premier ministre Omar Karami le 27 avril 2005.
La prétention que le mouvement de masse contre le gouvernement de Siniora n’est que le produit d’un plan syrien est loin de la vérité. En réalité, la principale raison de la déstabilisation du régime dirigeant est l’assaut dévastateur mené par Israël et pleinement appuyé par l’administration Bush qui maintenant, feint l’outrage à la violation de la souveraineté libanaise.
Le bombardement israélien n’a pas seulement détruit la plupart des infrastructures libanaises, tué plus de 1000 personnes et forcé le déplacement d’un million de plus, il a aussi détruit le peu de crédibilité qui restait au gouvernement Siniora. Depuis, il a fait face à une montée de l’opposition populaire qui a contribué à renforcer sa dépendance aux puissances occidentales.
Le principal bénéficiaire de cet outrage populaire contre les États-Unis, contre Israël et contre le gouvernement de Siniora a été le Hezbollah, dont l’autorité a été renforcée parmi les sections les plus opprimées de la population, majoritairement des sections chiites.
Les partis d’opposition ont demandé plus de sièges au parlement en échange d’un accord de participation dans un gouvernement d’unité nationale, une proposition qu’a rejetée Siniora. En novembre, cinq ministres chiites du Hezbollah, du Amal et du Courant patriotique libre ont quitté le gouvernement. En vertu de la constitution, le décès ou la démission de deux ministres supplémentaires ferait automatiquement tomber le gouvernement.
Deux semaines plus tard, le 21 novembre, le ministre de l’Industrie, le phalangiste antisyrien Pierre Gemayel, était assassiné.
Les Etats-Unis et ces alliés au Liban ont immédiatement, sans la moindre preuve corroborative, désigné la Syrie comme coupable de l’assassinat. Cela a ouvert la voie au Conseil de sécurité de l’ONU pour s’entendre sur le tribunal d’Hariri, qui avait été reporté à cause de l’opposition de la Russie et du Qatar.
Le 25 novembre, le cabinet libanais a voté pour approuver que soit établi un tribunal international pour juger les suspects de l’assassinat de Hariri, ce qui a mis la table pour une confrontation entre le Conseil de sécurité de l’ONU et le gouvernement syrien du président Bashar al Assad, qui a été accusé d’orchestré le meurtre.
Le 1er décembre, en réponse à un appel du dirigeant du Hezbollah Hassan Nasrallah, des centaines de milliers de personnes se sont jointes à la première manifestation antigouvernementale à Beyrouth, qui s’est poursuivie depuis. La manifestation a été caractérisée par ses dénonciations du gouvernement pour être le pantin des Etats-Unis et d’Israël.
La Syrie ne veut pas de confrontation avec Washington et a appuyé les efforts diplomatiques de la Ligue arabe d’obtenir un compromis négocié avec le gouvernement de Siniora, en vertu duquel le nombre de ministres dans le gouvernement libanais serait augmenté de 30. Deux tiers de ceux-ci représenteraient la majorité parlementaire et l’autre tiers, l’opposition. En plus, le plan donne au nouveau gouvernement le pouvoir d’établir une nouvelle Cour internationale pour l’enquête du meurtre d’Hariri.
Le dirigeant du Hezbollah, Hasan Nazrallah a aussi accepté en principe le plan de la Ligue arabe. Mais il n’y a aucun signe qui indiquerait que l’administration Bush ou Jérusalem soit intéressé par un tel compromis.
Préparatifs non dissimulés de guerre nucléaire
Depuis les événements du 11-Septembre, le peuple américain a vraisemblablement reçu de son gouvernement plus de vérités que jamais auparavant. Pendant l’ère post-vietnamienne, lorsque furent finalement révélés les programmes d’assassinats Phoenix, l’indignation fut suffisamment vive pour qu’une commission sénatoriale, le Church Committee, mène une enquête et qu’on condamne par la suite les assassinats perpétrés à l’étranger. Mais au cours de la dernière décennie et surtout sous le gouvernement Bush fils, des projets d’assassinats à l’étranger, des efforts pour renverser les dirigeants d’autres Etats souverains ou envahir un certain nombre de pays non spécifiés peuvent être révélés par des quotidiens qui reproduisent les propos de personnalités élues.
Par conséquent, on ne devrait pas s’étonner, au vu de ce matraquage de révélations sur une realpolitik machiavélique, que la stratégie américaine de dissuasion nucléaire, autrefois dissimulée, soit dévoilée grâce à des propos quasi impromptus comme ceux de l’omniprésent Secrétaire adjoint à la Défense Wolfowitz publiés dans l’édition du 9 janvier 2002 du New York Times: «Nous envisageons une transformation de notre politique de dissuasion. Il faudrait passer de forces presque exclusivement nucléaires et offensives à des forces aussi bien défensives qu’offensives comprenant des potentiels classiques aussi bien que des potentiels nucléaires et impliquant une réduction du potentiel nucléaire.»
Au moins, c’était honnête. Il admettait que l’actuelle pratique américaine de «dissuasion» nucléaire est en fait fondée presque exclusivement sur des forces nucléaires offensives». Je le répète, le Secrétaire adjoint à la Défense a admis que «presque» toutes les forces nucléaires américaines sont en réalité «offensives» et non «défensives». Une fois de plus cette déclaration pourrait faire l’objet, auprès de la Cour internationale de Justice, d’une plainte contre le gouvernement américain pour aveu contraire aux intérêts du pays, Wolfowitz agissant dans le cadre de ses fonctions officielles. Naturellement, le Mouvement pacifiste et l’opinion américaine informée savait que cela était vrai. Toutefois, il faudrait considérer cela comme le signe inquiétant d’une époque où le Pentagone est devenu assez culotté pour admettre publiquement la criminalité nucléaire américaine envers le monde entier.
Prostitution de l’OTAN
Pour faire avancer sa recherche d’une pseudo-légitimation de la guerre, l’Administration Bush fils s’est également rendue au quartier général de l’OTAN à Bruxelles pour obtenir son soutien quant à l’usage de la force. L’OTAN a alors invoqué l’article 5 du Pacte atlantique. Or cet article ne concerne que les agressions armées d’un ou plusieurs Etats contre un ou plusieurs Etats membres de l’OTAN. Il n’a jamais été prévu pour le cas d’une attaque terroriste.
L’OTAN a été créé en tant que pacte défensif collectif conformément à l’article 51 de la Charte des Nations unies qui reconnaît le droit de légitime défense individuelle ou collective dans le cas de l’agression armée d’une nation contre une autre. Théoriquement, le Pacte atlantique était destiné à répondre à une attaque d’un ou de plusieurs Etats membres de l’OTAN par un ou plusieurs Etats membre du Pacte de Varsovie, en particulier l’Union soviétique. Mais après la dissolution du Pacte de Varsovie et l’effondrement de l’Union soviétique, il n’y avait plus de véritable raison de conserver l’OTAN.
Dans ses efforts pour maintenir l’Alliance atlantique, Bush père essaya de la modifier de manière à ce qu’elle serve à de nouveaux objectifs: 1) maintenir l’ordre en Europe de l’Est, et 2) intervenir militairement au Moyen-Orient pour sécuriser les champs pétrolifères et gaziers. Le Conseil de l’OTAN approuva la transformation bushiste d’un pacte légal de défense collective en un pacte illégal d’interventions offensives.
Cela rappelle le Pacte Ribbentrop-Molotov de 1939 qui fut l’inévitable signe avant-coureur de l’invasion de la Pologne par Hitler, qui signa le début de la Seconde Guerre mondiale.
Une génération plus tard, Bush père posa les fondements politiques de la guerre illégale de l’OTAN contre la Serbie à propos du Kosovo en 1999 sous le commandement criminel de Bill Clinton. La Serbie n’a jamais attaqué un membre de l’OTAN. C’est plutôt le contraire qui est vrai. L’OTAN a attaqué la Serbie sans l’aval du Conseil de sécurité. Mais c’est ce que Bush père et Clinton entendaient par maintenir l’ordre en Europe de l’Est.
Le principal problème juridique consiste ici dans le fait que le Pacte atlantique n’autorise pas du tout cela et devrait être amendé par les parlements des Etats membres pour justifier aussi bien ces interventions en Europe que celles au Moyen-Orient. De plus, chaque mission offensive de l’OTAN devrait obtenir l’aval du Conseil de sécurité au cas par cas, comme le demande l’article 53 de la Charte des Nations unies. Bush père et Clinton voulaient tout simplement posséder un instrument utile pour des interventions militaires offensives collectives sous le contrôle prédominant des Etats-Unis qui donnerait un vernis ténu de multilatéralisme à la propagande menée aux Etats-Unis et à l’étranger tout en évitant l’autorité de surveillance du Conseil de sécurité voulue par la Charte des Nations unies. La même chose est valable pour les alliés de Bush fils en ce qui concerne leur prostitution de l’OTAN après le 11-Septembre.
Juste après, Bush fils s’engagea dans la voie illégale tracée pour lui par Bush père et Clinton. L’invocation par Bush fils de l’article 5 du Pacte atlantique n’avait aucun sens. C’est une ironie du sort, mais une chose peu surprenante que les Etats-Unis, qui prétendaient mettre sur pied l’OTAN afin de «protéger» l’Europe contre une attaque militaire de l’Union soviétique soient devenus les premiers bénéficiaires de l’invocation par l’OTAN de l’article 5. Celui qui paie les pipeaux commande la musique. Comme le gouvernement Clinton le reconnaissait pendant sa guerre illégale contre la Serbie, les USA sont l’OTAN. Ce paradoxe apparent peut être résolu si l’on comprend que la vraie raison pour laquelle les Etats-Unis ont recouru à l’OTAN était avant tout d’assurer à l’Amérique sa domination sur le continent européen. C’est encore le premier objectif de l’OTAN, même si l’Europe s’efforce de mettre sur pied ses propres forces armées en vue d’une défense collective.
Croisade de Bush fils
Aujourd’hui, les Etats membres de l’OTAN sont déjà enrôlés dans la guerre sainte de Bush fils contre le terrorisme international en Afghanistan, en Somalie et dans d’autres pays arabes et musulmans. Nous sommes témoins d’une nouvelle croisade, comme au Moyen Age, menée par les puissances coloniales blanches, européennes et chrétiennes contre 1,2 milliard de musulmans organisés en quelque 58 pays dont la plupart sont – ou sont considérés comme – des populations de couleur selon l’optique raciste européenne et qui se trouvent posséder légalement les très importantes ressources en pétrole et en gaz du Moyen-Orient, d’Asie centrale et du Sud-Est asiatique dont l’Occident a tellement besoin. Voilà ce qui se passe. Et si vous avez encore des doutes, rappelez-vous que c’est Bush fils lui-même qui a appelé publiquement «croisade» cette guerre sainte contre le terrorisme international.
Evidemment, le monde musulman sait tout à propos des croisades et des croisés occidentaux. Le «choc des civilisations» prophétisé par mon confrère de Harvard Samuel Huntington a été vivement débattu en Occident alors que la riposte iranienne demandant un «dialogue entre les civilisations» est passée inaperçue. Le monde musulman a assisté récemment à une importante extermination de musulmans par les croisés occidentaux en Bosnie, en Tchétchénie, en Irak, en Palestine, au Liban et maintenant en Afghanistan. C’est comme si le script du Nouvel ordre mondial des deux Bush avait été emprunté au «Choc des civilisations» de Huntington. De manière sinistre, cet ouvrage volumineux se termine par une guerre catastrophique entre les Etats-Unis et la Chine qui rappelle l’hostilité imprudente du gouvernement Bush fils à l’égard de la République populaire de Chine au début de son mandat.
Negroponte, ambassadeur de la mort
En s’adressant à l’OTAN, l’administration Bush fils essayait d’obtenir une sorte de légitimation internationale pour une guerre contre l’Afghanistan après avoir échoué à l’obtenir du Conseil de sécurité. Elle fit une seconde tentative au Conseil de sécurité mais tout ce qu’elle put obtenir, c’est une déclaration du Président qui n’avait aucune valeur légale. Ensuite, elle fit une troisième tentative et obtint un langage plus net mais – il faut y insister car on n’a pas bien fait comprendre la position des Nations unies aux Américains – elle a encore échoué à décrocher la moindre autorisation de recourir à la force des armes pour quelque raison que ce soit, et surtout pas contre l’Afghanistan, membre des Nations unies.
La conception nazie de la légitime défense refait surface
Etant donné les antécédents de Negroponte, sa lettre au Conseil de sécurité ne fut pas une surprise. Elle disait en gros que les Etats-Unis se réservaient le droit d’user de la force en état de légitime défense contre tout Etat sur lequel le gouvernement Bush fils jugerait personnellement nécessaire d’exercer des représailles dans le cadre de sa guerre sainte contre le terrorisme international. Peu après, un journaliste de la San Fransisco Chronicle m’a demandé s’il existait des précédents de la position radicale défendue par Negroponte selon laquelle les Etats-Unis se réservaient le droit de faire la guerre en état de légitime défense à 30 ou 60 autres Etats qu’ils seraient seuls à désigner. Je lui ai répondu qu’il existait un précédent extrêmement malheureux enregistré au Procès de Nuremberg en 1946.
Il était choquant mais non surprenant de voir que Negroponte, responsable d’un véritable génocide, avançait un argument semblable à celui avancé par les défenseurs des criminels de guerre nazis devant le Tribunal de Nuremberg quant à la non-applicabilité du Pacte Kellogg-Briand de 1928. Celui-ci avait rejeté l’idée que la guerre pouvait être un instrument de politique nationale. L’article premier stipulait que «les Hautes Parties contractantes déclarent solennellement au nom de leurs peuples respectifs qu’elles condamnent le recours à la guerre pour le règlement des différends internationaux, et y renoncent en tant qu’instrument de politique nationale dans leurs relations mutuelles.» Cependant, en signant le Pacte, l’Allemagne avait formulé une réserve selon laquelle elle se gardait le droit de faire la guerre en état de légitime défense si elle le jugeait bon.
Ainsi quand, en 1945, les criminels de guerre nazis furent poursuivis pour crimes contre la paix sur la base du Pacte Kellogg-Briand, ils soutinrent que la Seconde Guerre mondiale était une guerre que le gouvernement allemand estimait mener en état de légitime défense et que le Tribunal était par conséquent incompétent pour en décider autrement en raison de la réserve émise par l’Allemagne. Inutile de dire que le Tribunal rejeta cet argument ridicule et que, plus tard, il condamna à mort plusieurs criminels de guerre notamment pour crimes contre la paix. Aussi bien les Etats-Unis que l’Afghanistan sont parties au Pacte Kellogg-Briand. L’article 6a du Statut de la Cour de Nuremberg définit les «crimes contre la paix» de la façon suivante:
a) Les crimes contre la paix: c’est-à-dire la direction, la préparation, le déclenchement ou la poursuite d’une guerre d’agression, ou d’une guerre de violation des traités, assurances ou accords internationaux, ou la participation à un plan concerté ou à un
La guerre de Bush fils contre l’Afghanistan, en violation du Pacte Kellogg-Briand de 1928 et de la Charte des Nations unies de 1945, constitue un crime contre la paix au sens défini par le Statut du Tribunal de Nuremberg. C’est un exemple flagrant des raisons pour lesquelles le Pentagone et Bush fils se sont si vigoureusement opposés à l’établissement d’une Cour pénale internationale.
Francis Boyle est professeur de droit à l’université de l’Illinois, USA.
Interview de Khaled Meshaal, dirigeant du Hamas
Propos recueillis par Rainer Rupp * on Informationclearinghouse.info, 18 décembre 2006
Traduit de l'anglais par Marcel Charbonnier, membre de Tlaxcala, le réseau de traducteurs pour la diversité linguistique. Cette traduction est en Copyleft pour tout usage non-commercial : elle est libre de toute reproduction, à condition de respecter son intégrité et de mentionner auteurs et sources. URL de cet article :
Khaled Meshall est le dirigeant politique [en exil en Syrie, ndt] du mouvement palestinien Hamas, qui est parvenu au pouvoir voici quelques mois grâce à une large majorité acquise lors d'élections libres et démocratiques en Palestine. En été 2006, le ministre israélien de la Justice, Haim Ramon, a confirmé publiquement l'ordre donné en personne d'assassiner Khaled Meshaal.
En 1997, dans la capitale jordanienne, Amman, Meshaal a survécu, pourrait-on dire par miracle, à une tentative d'assassinat des services secrets israéliens, le Mossad. Actuellement, ce dirigeant du Hamas vit en exil à Damas, entouré d'une sécurité renforcée. Khaled, qui est médecin, est marié et a sept enfants (trois filles et quatre garçons). Il a été interviewé par Rainer Rupp [RR], un journaliste allemand du quotidien « junge Welt » publié à Berlin et diffusé dans toute l'Allemagne.
RR : M. Khaled Meshaal, en votre qualité d'homme politique éminent du Hamas, vous figurez sur la liste des personnes à assassiner des services israéliens. Comment êtes-vous devenu membre de la résistance islamique contre l'occupation israélienne ?
KM : De fait, je suis un des fondateurs du mouvement Hamas ; à l'intérieur de ce mouvement, la personnalité la plus éminente était feu le Sheikh Ahmad Yassine. Quand le Hamas fut fondé, en 1987, j'avais trente et un ans. J' étais parmi ceux qui avaient mis sur pied des branches du mouvement en Palestine et en-dehors de la Palestine. Mais l'idée même du Hamas avait commencé à germer dès le début des années 1970. Le dialogue interne et les délibérations se poursuivirent durant plus de dix ans, aux fins de créer un mouvement dirigé contre l'occupation israélienne. Mais le projet même du mouvement m'occupait déjà le cour et l'esprit à l'époque où j'étudiais encore à l'Université du Koweït. A l'âge de vingt-et-un ans, j'ai représenté le mouvement islamique au sein de l'Union Générale des Etudiants palestiniens de cette université.
RR : Depuis des années et des années, il est suggéré, dans les médias occidentaux, que les services israéliens auraient joué un rôle déterminant dans la création du Hamas. Je suppose que vous avez eu vent de cette histoire ?
KM : Malheureusement, ce bobard est véhiculé par des Arabes, des Arabes palestiniens. C'est une tentative de porter atteinte à l'image de notre mouvement. Pour nous, cette accusation est tellement ridicule que nous ne nous donnons même pas la peine de la démentir. C'est tellement illogique ! Comment Israël irait-il créer une organisation qui se consacre à la lutte contre lui ; comment cela peut-il être ?
RR : L'idée serait que les Israéliens auraient aidé à créer le Hamas afin de diviser la résistance palestinienne et d'affaiblir le Fatah. ?
KM : De fait, durant les années 1970, la principale force qui combattait contre Israël était le mouvement Fatah. Par conséquent, Israël concentrait sa répression militaire contre le Fatah et contre d'autres groupes, moins nombreux, de la résistance palestinienne, qui existaient alors. A l'époque, toutefois, le Hamas n'avait pas encore été réellement créé. Nous ne commencions qu'à peine à bâtir notre base sociale au sein de la société palestinienne, en nous focalisant totalement sur les questions sociales, en organisant une aide sociale, en construisant des hôpitaux et des écoles, en nous occupant des malades et des nécessiteux. A l'époque, nous étions engagés exclusivement dans des actions pacifiques. C'est la raison pour laquelle Israël ne faisait alors rien contre nous. En effet, à l'époque, les Israéliens ne savaient pas ce qui nous traversait l'esprit. Mais alors même que nous nous concentrions apparemment uniquement sur l'action sociale, en même temps, nous nous entraînions déjà, dans le plus grand secret, et nous préparions nos futurs projets de résistance. Les Israéliens, ne voyant pas ce danger, concentrèrent leur action répressive contre d'autres formations palestiniennes, et pas contre nous. Et c'est cette inaction des Israéliens envers nous que certains éléments arabes palestiniens hostiles au Hamas avancent comme « preuve » d'un soutien fantasmé d'Israël à la création du Hamas.
RR : Récemment, les relations du Hamas avec le Fatah se sont considérablement tendues. Y a-t-il toujours une possibilité de former un gouvernement d'union nationale ?
KM : Il existe une atmosphère positive, entre les mouvements Hamas et Fatah, au sujet de la formation d'un tel gouvernement d'union. Depuis un mois, nous avons donné notre accord de principe sur la formation d'un tel gouvernement. Toutefois, dernièrement, des obstacles ont commencé à apparaître. Le premier de ces obstacles, c'est le fait qu'il y ait eu des efforts en vue de la formation d'un « gouvernement de technocrates », et non pas en direction de la formation d'un gouvernement d'union nationale - c'est la manière dont ils veulent écarter le Hamas du gouvernement. Quand au deuxième obstacle, c' est l'insuffisance persistante des garanties que le blocus contre nous sera effectivement levé.
RR : Des garanties ? Des garanties. de l'Occident ?
KM : Oui, des Etats-Unis. Nous avons conclu un accord aux termes duquel, une fois que nous aurons formé un gouvernement d'union nationale, le siège contre nous sera levé. Le Hamas est très sérieux, sur ce point. Nous voulons mettre un terme aux souffrances du peuple palestinien. Mais, étant donné que notre mouvement a obtenu la majorité des votes et donc qu'il détient la plupart des sièges au parlement palestinien, nous avons également le droit de disposer d'une influence prépondérante au sein du gouvernement. Le principal dilemme, aujourd'hui, tient au fait qu'il y a certaines forces qui nous dénient ce droit.
RR : Une des questions principales est l'ainsi dite reconnaissance du « droit d'Israël à l'existence ». Le Hamas est-il prêt à modifier sa position sur cette question ? En particulier depuis que l'Occident a fait clairement savoir que c'était là une condition sine qua non de la levée du blocus à l' encontre d'un gouvernement palestinien à direction Hamas. ?
KM : Je pense que le monde occidental doit avoir compris, aujourd'hui, que le Hamas ne reconnaîtra jamais Israël. Comment pourrais-je reconnaître celui qui occupe mon pays ? Il est illogique d'exiger du Hamas qu'il reconnaisse Israël. C'est moi, la victime. L'homme qui n'est pas libre, c'est moi. Celui qui vit dans la diaspora, loin de son pays, c'est encore moi. Israël a obtenu une sorte de pays, qui a été imposé comme « fait accompli » par les Nations unies. Nous, nous n'avons pas de pays. Plus de la moitié des Palestiniens vivent dans l'exil, pour la majorité d'entre eux dans des camps, et ils ne peuvent rentrer chez eux. A cause d'Israël, ils ne peuvent rentrer chez eux, et nous devrions reconnaître Israël ? Mais qui est dans son tort : c'est nous, ou bien c'est Israël ?
RR : Mais la théorie des deux Etats, dont les Américains font la promo, envisage un Etat palestinien à côté d'un Etat israélien :est-là, également, quelque chose d'absolument inacceptable pour le Hamas ?
KM : Non. Non. Permettez-moi de vous dire que le Hamas n'établira un Etat palestinien qu'à l'intérieur des frontières de 1967, qui incluent Jérusalem Ouest [je pense qu'il s'agit de Jérusalem Est ! ndt] et la Cisjordanie. Jusqu'à présent, Israël ne nous reconnaît pas ce droit. Tous les Palestiniens l'exigent. Mais Israël persiste à violer les droits des Palestiniens, et l'Occident ne veut pas contraindre Israël à reconnaître les droits des Palestiniens. Même quand le président Bush a évoqué un Etat palestinien, le moins qu'on puisse en dire, c'est que cet Etat était loin d'être défini avec une extrême précision. Et Ariel Sharon, ainsi, plus récemment, qu'Ehud Olmert, ont exprimé beaucoup de réserves au sujet de la proposition de Bush. Ils rejettent l'idée d'un Etat israélien à l'intérieur des frontières de 1967. Ils veulent un Etat d'Israël incluant des parties de la Cisjordanie. En réalité, le président Bush a même donné son accord à la proposition formulée par Sharon, selon laquelle Israël conserverait la totalité de Jérusalem. Et il a exprimé son accord avec Sharon à propos du choix du dirigeant palestinien idoine, prêt à accepter toutes ces concessions exorbitantes.
RR : Ai-je bien compris ; vous avez dit que vous seriez prêts à négocier avec Israël et à l'accepter à l'intérieur de ses frontières de 1967, c' est-à-dire avant qu'il entreprenne ses guerres d'agression et qu'il ne vole les territoires palestiniens [sic ! ndt] ?
KM : Exactement. Maintenant, c'est clair.
RR : En Occident, le Hamas est généralement présenté comme étant absolument opposé à toute discussion avec Israël. Son unique volonté serait de jeter les juifs israéliens à la mer. ?
KM : Cela n'est pas la réalité. Tuer des juifs, ce n'est pas notre but. Depuis des siècles, en Palestine, nous vivons pacifiquement avec des juifs et avec des chrétiens de nombreuses obédiences. Si nous luttons contre Israël, c'est parce que cet Etat occupe notre terre et opprime notre peuple. Nous combattons Israël afin de mettre un terme à cette occupation. Nous voulons vivre libres sur notre terre, exactement comme les autre peuples. Mais le mouvement sioniste est venu, du monde entier, occuper notre terre. Et le véritable propriétaire de ces terres a été chassé de chez lui. C'est ça, la racine du problème. En raison de multiples facteurs, nous acceptons aujourd'hui d'édifier un Etat palestinien à l'intérieur des frontières de 1967. Mais cela ne signifie nullement que nous reconnaissions Israël. Mais nous sommes prêts à conclure une trêve sur le long terme avec lui. En acceptant le statut d'Israël, sans pour autant le reconnaître.
RR : Donc : pas de reconnaissance ? Cela ne signifie-t-il pas poursuite des tensions, et finalement, guerre ?
KM : Non. Il y a beaucoup d'exemples, dans le monde, dans lesquels la non-reconnaissance ne constitue absolument pas un facteur de guerre. Par exemple, la Chine et Taiwan ne se sont pas reconnus mutuellement, mais elles font du commerce entre eux et coopèrent. En écartant toute reconnaissance formelle, nous ne voulons tout simplement pas accorder à Israël la légitimité, étant donné que c'est lui qui, pour commencer, nous a pris nos terres.
RR : Nous ne révélons pas un secret en disant que depuis de nombreuses années, sous les gouvernement Fatah, les services de sécurité palestiniens ont été formés et équipés par les Américains, et nommément par la CIA. N' est-il pas, par conséquent, raisonnable de supposer que beaucoup de gens, au sein du mouvement du président palestinien Mahmoud Abbas, sont en train de travailler en secret pour les Américains et les Israéliens, dont certains, très vraisemblablement, à des postes éminents ? Jusqu'à quel point pourriez-vous faire confiance au Fatah, dès lors que vous seriez amenés à bâtir un gouvernement d'unité nationale ensemble ?
KL : Nous connaissons bien ce problème, nous et d'ailleurs tous les Palestiniens. Mais tous les gens qui travaillent pour le Fatah ne sont pas tous à mettre dans le même sac. Il y a, au sein du Fatah, une énorme motivation pour la « nationalité ». Ce sont nos partenaires dans la résistance. Mais il y a les autres, ceux dont vous avez parlé. C'est un fait. Nous connaissons très bien ce problème, et nous le traitons. De plus, une relation n'est pas toujours, nécessairement, basée sur la confiance.
RR : Pensez-vous que ce problème est, lui aussi, à la base des difficultés que vous avez, en ce moment précis, avec le Fatah, en ce qui concerne la formation d'un gouvernement d'union nationale ?
KM : Oui, c'est le cas. C'est un des problèmes. Malheureusement, il y a bien les facteurs que vous dites, et aussi des pressions au service d'agendas politiques étrangers, qui influencent négativement l'arène politique palestinienne. Mais les forces patriotiques sont celles qui vont l'emporter. Le peuple palestinien a confirmé cela, lors des dernières élections [parfaitement] démocratiques.
RR : Le Hamas est-il un mouvement de fanatiques religieux, comme on le dit en Occident ? Un mouvement avec lequel personne ne puisse composer ? Pourtant, le Hamas a été admis et même invité à Moscou par le gouvernement russe, et ici [en Syrie], vous êtes les hôtes d'un gouvernement laïc. Tout ceci n'est-il que déguisement ? Quel est le véritable Hamas ?
MK : Eh bien, laissez-moi vous donner un exemple : nous avons, par exemple, de bonnes relations avec des chrétiens.
RR : Travaillez-vous vraiment avec les chrétiens, en Palestine ?
KM : Mais oui. Avec certains d'entre eux. Cette image de fanatisme religieux, qu'on nous colle sur le dos, a été fabriquée par Israël et l' administration américaine. C'est une image fallacieuse, qui ne reflète pas la réalité. Vous savez que l'administration américaine s'arroge le droit de catégoriser et de classifier les gens de la manière qui lui convient. Mais comment des pays d'Europe respectables, comme la Grande-Bretagne, l' Allemagne ou la France, peuvent-ils se laisser influencer par cette grossière propagande ? Ne devraient-ils pas rechercher la vérité par eux-mêmes ? Ne devraient-ils pas se forger une opinion sur la base de la raison, et non pas en fonction de rumeurs et de 'on-dit' ?... Mais comment l'Occident devrait-il découvrir la vérité au sujet de la Palestine et du Hamas ? Tout d'abord, les journalistes occidentaux devraient venir ici, afin de rencontrer les gens et de voir les choses de leurs propres yeux. Allez en Palestine, et voyez de quelle manière les gens y survivent. Ecoutez ce que les gens ont à vous dire. Entendez les responsables du Hamas et des autres mouvements palestiniens. Vous devez découvrir la vérité grâce à des contacts directs, et non pas par l' intermédiaire de tiers. Et si vous voulez en savoir plus sur le Hamas, alors allez rencontrer des gens du Hamas. Nous sommes prêts au dialogue. Si vous recherchez les raisons pour lesquelles le Hamas a remporté les élections, sachez que c'est parce que le peuple palestinien a confiance en nous et aussi parce que le Hamas reflète les sentiments et les aspirations du peuple palestinien. Et si vous examinez le Hamas attentivement, alors vous n'y découvrirez aucune forme de corruption, aussi minime soit-elle. En revanche, vous constaterez que le Hamas est très proche du peuple, et qu'il répond véritablement aux besoins du peuple. Dès lors que les Palestiniens ont élu le Hamas, la volonté populaire doit être respectée, y compris par l' Occident.
RR : Mais quid des reproches de fanatisme religieux, formulés à votre encontre ?
MK : C'est facile à réfuter. Si le Hamas était effectivement un mouvement de fanatiques religieux, il n'aurait tout simplement pas été élu par le peuple palestinien, parce qu'en Palestine, il y a plusieurs partis et groupes sociaux. Il y a notamment des chrétiens, qui travaillent avec nous. Par exemple, un des députés de Gaza, élu sur la liste du Hamas, est un médecin chrétien. Et la majorité des musulmans et des chrétiens ont voté pour lui. En réalité, les idées du Hamas sont des idées modérées. Nous pratiquons la tolérance envers tout le monde. Et nous traitons les musulmans et les chrétiens sur un pied d'égalité. Sur ce plan, nous travaillons avec tout le monde, qu'il s'agisse de gens religieux, libéraux ou laïcs, que ce soit à l' intérieur de la Palestine ou à l'extérieur. Et nous avons des relations avec les pays du Moyen-Orient, mais aussi avec l'Europe et avec l'Afrique. Le Hamas est un mouvement ouvert. Nous ne combattons pas Israël parce que les Israéliens sont des juifs, mais bien parce qu'ils occupent notre terre.
RR : L'Occident vous reproche de commettre, dans votre lutte contre Israël, des actes terroristes ?
MK : Non, je n'accepte pas ce reproche. Il y a une énorme différence entre le terrorisme et la résistance. Le terrorisme, nous sommes contre. La Résistance, cela n'a rien à voir avec le terrorisme. Ce qu'Israël est en train de faire, c'est ça, le terrorisme. Quant à nous, nous résistons. Tout simplement parce que nous ne faisons que réagir contre l'agression israélienne et contre l'occupation de notre territoire par les Israéliens. La résistance, c'est notre droit légitime à l'autodéfense.
[* Cette interview de Khaled Meshaal a été réalisée en anglais à la fin novembre 2006, à Damas, par Rainer Rupp, journaliste et économiste allemand. Elle a été publiée initialement le samedi 16 décembre par le quotidien allemand «junge Welt », distribué dans toute l'Allemagne. Voir l'article en ligne à l'adresse URL suivante : http://www.jungewelt.de/2006/12-16/001.php ]
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Interview with Hamas Leader Khaled Meshaal http://www.informationclearinghouse.info/article15941.htm By Rainer Rupp
La fin du reve du 'Grand Yisrael'...
Le projet d'un « Nouveau Moyen-Orient » : Plans de refonte du Moyen-Orient
Par Mahdi Darius Nazemroaya,
« L'hégémonie est aussi vieille que l'humanité… » Zbigniew Brzezinski, ancien conseiller à la Sécurité Nationale US...
Ce changement dans la phraséologie de politique étrangère coïncidait avec l'inauguration du terminal pétrolier Bakou-Tbilisi-Ceyhan en Méditerranée Orientale. L'expression et le concept de « Nouveau Moyen-Orient, » ont été plus tard annoncés par la Secrétaire d'État US et par le premier ministre israélien au sommet du siège israélien du Liban parrainé par les Anglo-étatsuniens. Le premier ministre Olmert et la Secrétaire Rice avaient informé les médias internationaux que le projet d'un « Nouveau Moyen-Orient » était lancé depuis le Liban.
Cette annonce confirmaient une « feuille de route militaire » anglo-israélo-étatsunien au Moyen-Orient. Ce projet, qui était planifié depuis plusieurs années, consiste à créer un champ d'instabilité, de chaos, et de violence, s'étendant du Liban, Palestine et Syrie, à l'Irak, au golfe Persique, à l'Iran et aux frontières de l’Afghanistan tenu par l’OTAN.
Le projet du « Nouveau Moyen-Orient » était présenté publiquement par Washington et Tel-Aviv avec l'espoir que le Liban serait le point de tension, pour la réorganisation entière du Moyen-Orient, permettant le déchaînement les forces du « chaos constructeur. » Ce « chaos créateur » -- qui crée l'état de violence et de guerre dans toute la région -- sera pour sa part utilisé de sorte que les USA, la Grande-Bretagne et Israël, puissent redessiner la carte du Moyen-Orient en fonction de leurs besoins et objectifs géostratégiques.
La nouvelle carte du Moyen-Orient
La Secrétaire Condoleezza Rice a déclaré lors d'une conférence de presse : « Ce que nous voyons ici, concernant la destruction du Liban par des attaques israélienne contre lui, est dans un sens la croissance -- les douleurs de l’enfantement -- d'un ‘ Nouveau Moyen-Orient ‘, et tout ce que nous (les USA) faisons c’est de nous assurer de pousser en avant pour ne pas revenir à l’ancien. » (1) La Secrétaire Rice était aussitôt critiqué mondialement pour ses déclarations sur le Liban et pour son indifférence à la souffrance d'une nation entière, qui était bombardé sans distinction par l'armée de l'air israélienne.
La feuille de route militaire anglo-étatsunien au Moyen-Orient et en Asie Centrale
Le discours de Condoleezza Rice sur le « nouveau Moyen-Orient » déterminait l'étape. Les attaques israéliennes sur le Liban -- qui étaient entièrement approuvées par Washington et Londres -- ont davantage compromis et confirmé l'existence des objectifs géostratégiques des USA, de la Grande-Bretagne, et d'Israël. Selon le professeur Mark Levine les « néolibéraux globalisateurs et les néoconservateurs, et en fin de compte l'administration Bush, s’accrocheraient à la destruction créatrice comme à une manière de tracer le processus par lequel ils espèrent créer leurs nouveaux ordres mondiaux, » et cette « destruction créatrice était aux USA dans les mots du néoconservateur philosophe et conseiller de Bush, Michael Ledeen, ` une considérable force révolutionnaire ' pour (…) la destruction créatrice… » (2)
L'Irak occupé par les Anglo-étatsuniens, en particulier le Kurdistan irakien, semble être un terrain d’entraînement à la balkanisation (fractionnement) et à la finlandisation (pacification) du Moyen-Orient. Déjà le cadre législatif -- sous l’intitulé fédéralisation irakienne du parlement irakien --, pour la partition de l'Irak en trois parties est sorti. (Voir la carte ci-dessous)
De plus, la feuille de route militaire anglo-étatsuniennes semble rivaliser avec une entrée en Asie Centrale via le Moyen-Orient. Le Moyen-Orient, l'Afghanistan, et le Pakistan sont des tremplins pour étendre l'influence US dans l’ancienne Union Soviétique et ses anciennes républiques soviétiques d'Asie Centrale. Le Moyen-Orient est dans une certaine mesure la ligne sud de l'Asie Centrale. L'Asie Centrale à son tour est aussi nommée « la ligne sud de la Russie » ou le « Proche Étranger » russe.
De nombreux érudits russes et d’Asie Centrale, planificateurs militaires, stratèges, conseillers de sécurité, économistes, et politiciens, considèrent que l'Asie Centrale (la ligne sud de la Russie) est le « ventre mou » de la Fédération de Russie. (3)
Il convient de noter que dans son livre, Le grand échiquier : La suprématie américaine et ses impératifs géostratégiques, Zbigniew Brzezinski, ancien conseiller à la Sécurité Nationale US, fait allusion au Moyen-Orient moderne comme à un levier de contrôle d'une région qu’il appelle les Balkans Eurasiens. Les Balkans Eurasiens se composent du Caucase (Géorgie, Azerbaïdjan et Arménie) et de l'Asie Centrale (Kazakhstan, Ouzbékistan, Kirghizistan, Tadjikistan, Turkménistan, Afghanistan, et Pakistan) et dans une certaine mesure de l'Iran et de la Turquie. L'Iran et la Turquie formant les lignes les plus au nord du Moyen-Orient (en excluant le Caucase) (4) qui borde l'Europe et l'ancienne Union Soviétique.
La carte du « Nouveau Moyen-Orient »
Une carte du Moyen-Orient, de l’Afghanistan aux mains de l’OTAN, et du Pakistan, passablement ignorée, circule dans les milieux stratégiques, gouvernementaux, de l'OTAN, de la politique et des cercles militaires, depuis mi 2006. Elle a donné l’occasion d’une apparition publique, peut-être pour tenter d'établir un consensus, ou pour préparer lentement le grand public aux possibles, et peut-être même cataclysmiques, changements au Moyen-Orient. C'est la carte d'un Moyen-Orient refondu et restructuré, assimilée au « Nouveau Moyen-Orient. »
CARTE DU NOUVEAU MOYEN-ORIENT
Note : La carte ci-dessus a été préparée par le Lieutenant-Colonel Ralph Peters. Elle a été publiée dans le Armed Forces Journal en juin 2006. Peters est colonel retraité de l'Académie Nationale de Guerre US. (Carte sous Copyright 2006 du Lieutenant-Colonel Ralph Peters).
Bien que la carte ne reflète pas officiellement la doctrine du Pentagone, elle a servi dans un programme de formation au Defense College de l'OTAN pour les officiers supérieurs militaires. Cette carte, ainsi que d'autres cartes semblables, a servi à la National War Academy aussi bien que dans les cercles de planification militaire.
Cette carte du « Nouveau Moyen-Orient » semble reposer sur plusieurs autres, dont des cartes plus anciennes des frontières potentielles du Moyen-Orient remontant à l'ère du Président US Woodrow Wilson et de la Première Guerre Mondiale. Cette carte est exhibée et présentée comme une invention du Lieutenant-colonel retraité (de l'armée US) Ralph Peters, qui pense que les frontières remodelées de la carte résoudront totalement les problèmes du Moyen-Orient contemporain.
La carte du « Nouveau Moyen-Orient » était un élément clef du livre du Lieutenant-Colonels retraité, Ne jamais abandonner le combat, qui a été diffusé au public le 10 juillet 2006. Cette carte d'un Moyen-Orient refondu a aussi été publiée, sous le titre Frontières de sang : À quoi ressemblerait un meilleur Moyen-Orient, dans le Armed Forces Journal des militaires US avec le commentaire de Ralph Peters. (5)
Il convient de noter que le dernier poste du Lieutenant-Colonel Peters fut la charge de Chef d’État-Major Adjoint pour le Renseignement, au Département de la Défense US, et il fut l'un des auteurs les plus en avant du Pentagone, avec de nombreux essais sur la stratégie pour les journaux militaires et la politique étrangère US.
Il a été écrit, sur Ralph Peters, que ses « quatre livres précédents sur la stratégie ont été très influent au gouvernement et dans les cercles militaires », mais on sera pardonné de demander si vraiment le contraire pourrait en fait arriver. Ce pourrait-il que le Lieutenant-Colonel Peters soit en train de révéler et de proposer ce que Washington et ses planificateurs stratégiques ont prévu pour le Moyen-Orient ?
Le concept d'une refonte du Moyen-Orient a été présenté comme un arrangement « humanitaire » et « juste », qui bénéficiera aux peuples du Moyen-Orient et de ses régions périphériques. Selon Ralph Peter :
« Les frontières internationales ne sont jamais tout à fait justes. Mais le degré d'injustice qu'elles infligent à ceux qu’elles forcent à se regrouper ou à se séparer fait une énorme différence -- souvent la différence entre la liberté et l'oppression, la tolérance et la barbarie, l’autorité de la loi et le terrorisme, ou même la paix et la guerre.
Les frontières les plus arbitraires et les plus dénaturées du monde sont en Afrique et au Moyen-Orient. Dessinées par des Européens intéressés (qui ont eu assez de difficultés à définir leurs propres frontières), les frontières de l'Afrique continuent à provoquer la mort de millions d'autochtones. Mais les injustes frontières du Moyen-Orient -- pour emprunter à Churchill -- génèrent plus de malheurs qu’il ne peut en être consommé sur place.
Alors que le Moyen-Orient a beaucoup moins de dysfonctionnements frontaliers que de problèmes -- de stagnation culturelle à travers l’inégalité scandaleuse du mortel extrémisme religieux -- le plus grand tabou pour tenter de comprendre l'échec complet de la région n'est pas l'Islam, mais les terribles et sacro-saintes frontières internationales adorées par nos propres diplomates.
Naturellement, aucun ajustement frontalier, aussi draconien soit-il, ne pourra rendre heureuse chaque minorité du Moyen-Orient. Parfois, les groupes ethniques et religieux vivent mélangés et mariés entre eux. Ailleurs, les sociétés fondées sur le sang ou la croyance ne sauraient se montrer aussi heureuses que leurs partisans actuels l’attendent. Les frontières projetées dans les cartes accompagnant cet article réparent les maux dont souffrent les groupes de population « trompées » les plus significatives, comme les Kurdes, les Balouchs et les Arabes Chiites (musulmans), mais elles échouent toujours à constituer un Moyen-Orient convenable pour les chrétiens d’orient, les Béhaistes, les Ismaéliens, les Naqshbandis et de nombreuses autres petites minorités. Et un mal obsédant ne peut jamais être réparé par une gratification territoriale : le génocide arménien commis par l'Empire Ottoman agonisant.
Malgré toutes les injustices des frontières ré-imaginées ici, laissant des sans adresse sans révisions de frontières majeures, nous ne verrons jamais un Moyen-Orient plus paisible.
Même pour ceux abhorrant le sujet d’altération des frontières, il serait très utile de se lancer dans l’exercice de tenter de concevoir une plus prometteuse, même si elle est encore imparfaite, modification des frontières nationales entre le Bosphore et l'Indus. En admettant que le savoir de l’homme d’État international n'a jamais développé d’outils efficaces -- rien que la guerre -- pour réajuster les frontières boiteuses, un effort mental pour comprendre les frontières « organiques » du Moyen-Orient nous aide cependant à comprendre l'ampleur des difficultés auxquelles nous faisons, et aurons à faire, face. Nous avons affaire à des difformités colossales créées par l’homme, qui ne cesseront d’engendrer haine et violence tant qu'elles ne seront pas corrigées. » (6)
« Souffrance nécessaire »
En plus de croire qu'il existe une « stagnation culturelle » au Moyen-Orient, on doit noter que Ralph Peters admet que ses propositions sont « draconiennes » par leur nature, mais il insiste sur le fait que ce sont les souffrances nécessaires des peuples du Moyen-Orient. Cette vue de douleur nécessaire et de souffrance est un parallèle effrayant avec la conviction de Condoleezza Rice pour qui la dévastation du Liban par les militaires israéliens était une souffrance nécessaire ou les « douleurs de l’enfantement » du « Nouveau Moyen-Orient » qu’envisagent de créer Washington, Londres, et Tel Aviv.
De plus, il vaut la peine de noter que le sujet du génocide arménien est politisé et ravigoté en Europe pour offenser la Turquie. (7)
La révision, le démantèlement, et le remontage des états nations du Moyen-Orient ont été emballés comme la solution aux hostilités du Moyen-Orient, mais c'est carrément trompeur, faux, et fictif. Les avocats d'un « Nouveau Moyen-Orient » et de la refonte des frontières de la région évitent et échouent à décrire sincèrement les racines des problèmes et des conflits au Moyen-Orient contemporain. Ce que les médias ne reconnaissent pas est le fait que presque tous les conflits principaux affligeant le Moyen-Orient sont la conséquence des ordres du jour anglo-israélo-étatsuniens.
De nombreux problèmes affectant le Moyen-Orient contemporain résultent de l'aggravation délibérée des tensions régionales préexistantes. La division sectaire, la tension ethnique et la violence interne ont été généralement exploitées par les USA et la Grande-Bretagne dans diverses régions du globe, dont l'Afrique, l'Amérique Latine, les Balkans, et le Moyen-Orient. L'Irak est juste l’un des nombreux exemples de la stratégie anglo-étatsunienne du « diviser et vaincre. » D'autres exemples sont le Rwanda, la Yougoslavie, le Caucase, et l'Afghanistan.
Le manque de véritable démocratie est parmi les problèmes du Moyen-Orient actuel. En fait, elle avait été délibérément entravée par la politique étrangère des USA et des Anglais. La « démocratie » de style occidental a été une exigence seulement pour ces États du Moyen-Orient ne se conformant pas aux demandes politiques de Washington. Invariablement, cela constitue un prétexte de confrontation. L'Arabie Saoudite, l'Égypte, et la Jordanie sont des exemples d’États non démocratiques avec qui les USA n'ont aucun problème parce qu'ils sont solidement alignés dans l'orbite ou la sphère anglo-étatsunienne.
En plus, les USA ont délibérément bloqué ou supplanté les véritables mouvements démocratiques du Moyen-Orient, depuis l’Iran en 1953 (où un coup parrainé par les USA et le Royaume-Uni a été mis en scène contre le gouvernement démocratique du premier ministre Mossadegh), jusqu’à l'Arabie Saoudite, l'Égypte, la Turquie, les Émirats Arabes, et la Jordanie, où l'alliance anglo-étatsunienne soutient le contrôle militaire, les absolutistes, et les dictateurs de toutes sortes. Le dernier exemple en est la Palestine.
La protestation turque au Military College de l'OTAN à Rome
La carte du « Nouveau Moyen-Orient » du Lieutenant-Colonel Ralph Peters a déclenché des réactions irritées en Turquie. Selon des communiqués de presse turcs du 15 septembre 2006, la carte du « Nouveau Moyen-Orient » a été montrée au Military College de l'OTAN à Rome en Italie. On a en plus signalé que les dirigeants turcs ont été aussitôt outrés par la présentation d'un partage et d’un morcellement de la Turquie (8). La carte a reçu une certaine forme d'approbation de la National War Academy US avant sa divulgation devant les dirigeants de l'OTAN à Rome.
Le Chef d’État-Major turc, le Général Buyukanit, a contacté le président du Chef Adjoint d’État-Major US, le Général Peter Pace, et a protesté contre l'événement et l’exhibition de la carte de refonte du Moyen-Orient, de l'Afghanistan, et du Pakistan (9). De plus, le Pentagone a abandonné sa façon de garantir à la Turquie que la carte ne reflète pas la politique officielle et les objectifs US dans la région, mais cela semble être en conflit avec des actions anglo-étatsuniennes au Moyen-Orient et en Afghanistan sous mainmise de l’OTAN.
Y a-t-il un lien entre le projet des « Balkans Eurasiens » de Zbigniew Brzezinski et le « Nouveau Moyen-Orient » ?
Ce qui suit sont des extraits et des passages importants du livre de Zbigniew Brzezinski, Le grand échiquier : La suprématie américaine et ses impératifs géostratégiques. Brzezinski déclare aussi que la Turquie et l'Iran, les deux États les plus puissants des « Balkans Eurasiens, » situés sur la ligne sud, sont « potentiellement vulnérable aux conflits ethniques internes (balkanisation), » et que, « si l'un ou les deux devaient être déstabilisés, les problèmes internes de la région deviendraient incontrôlables. » (10)
Il semble que l'Irak divisé et balkanisé serait le meilleur moyen d'accomplir cela. Prenant ce que nous savons des propres confessions de la Maison Blanche ; il y a une croyance en ce que la « destruction et le chaos créateurs » au Moyen-Orient sont des atouts bénéfiques à son remodelage, pour réorganiser le « Nouveau Moyen-Orient, » et promouvoir la feuille de route anglo-étatsunienne au Moyen-Orient et en Asie centrale :
« En Europe, le mot « Balkans » évoque des images de conflits ethniques et de rivalités régionales de grandes puissances. L’Eurasie a aussi ses « Balkans, » mais les Balkans Eurasiens sont beaucoup plus grands, plus peuplés, plus hétérogènes en religions et ethnies. Ils sont situés dans ce grand rectangle géographique qui délimite la zone centrale de l'instabilité mondiale (…) qui embrasse des régions du sud-est de l'Europe, de l'Asie Centrale et des régions du sud de l'Asie (Pakistan, Cachemire, ouest de l’Inde), la région de Golfe Persique, et le Moyen-Orient.
Les Balkans eurasiens forment le noyau intérieur de ce grand rectangle (…) ils diffèrent de leur régions externe d'une manière particulièrement significative : Ce sont un vide hégémonique. Bien que la plupart des États du Golfe Persique et du Moyen-Orient soient aussi instables, la puissance US est l'arbitre suprême de cette région. La région instable dans la zone externe est ainsi une région sous l'hégémonie d’une seule puissance, qui est modérée par cette hégémonie. Par contraste, les Balkans Eurasiens évoquent vraiment les plus anciens et plus familiers Balkans du sud-est de l'Europe : Non seulement ce sont des entités politiques instables mais elles tentent et invitent l'intrusion de leurs plus puissants voisins, chacun d’eux étant déterminé à s’opposer à la domination des autres sur la région. C'est cette combinaison familière de vide hégémonique et d'aspiration au pouvoir qui justifie l'appellation « Balkans Eurasiens. »
Les Balkans traditionnels représentaient un enjeu géopolitique potentiel dans la lutte pour la suprématie européenne. Les Balkans Eurasiens, à cheval sur le réseau de transport émergeant inévitablement censé relier plus directement les richesses et les travailleurs des extrémités occidentales et orientales d'Eurasie, ont aussi une importance géopolitique. D'ailleurs, ils sont d'importance du point de vue de la sécurité et des ambitions historiques d’au moins trois de leurs voisins les plus proches et plus puissants, à savoir, la Russie, la Turquie, et l’Iran, avec la Chine qui montre aussi un intérêt politique croissant pour la région. Mais les Balkans Eurasiens sont infiniment plus importants comme enjeu économique potentiel : Une énorme concentration de réserves de gaz naturel et de pétrole est localisée dans la région, en plus d’importants minerais, dont de l'or.
La consommation énergétique mondiale augmentera extrêmement, sans doute, dans les deux ou trois décennies suivantes. Les évaluations du Département de l’Énergie US prévoient que la demande mondiale augmentera de plus de 50 pour cent entre 1993 et 2015, avec l’augmentation de consommation la plus importante en Extrême-Orient. L'impulsion du développement économique asiatique produit déjà une énorme pression sur l'exploration et l'exploitation de nouvelles sources d'énergie, et la région de l’Asie Centrale et du bassin de la mer Caspienne sont connus pour contenir des réserves de gaz naturel et de pétrole qui éclipsent celles du Koweït, du Golfe du Mexique, ou de la Mer du Nord.
L'accès à ces ressources et le partage de sa richesse potentielle représentent les objectifs qui agitent les ambitions nationales, motivent les intérêts des entreprises, ravivent des revendications historiques, raniment des aspirations impériales, et alimentent des rivalités internationales. La situation se fait plus volatile du fait que non seulement la région est un vide hégémonique mais elle est aussi intérieurement instable. (…)
Les Balkans Eurasiens incluent neuf pays, qui d’une façon ou d’une autre s’accordent à la description précédante, plus deux autres candidats potentiels. Les neuf sont le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan, l’Ouzbékistan, le Turkménistan, l’Azerbaïdjan, l’Arménie, et la Géorgie -- tous faisant partie autrefois de l’ancienne Union Soviétique --, ainsi que l'Afghanistan.
Les ajouts potentiels à la liste sont la Turquie et l'Iran, tous deux beaucoup plus viables politiquement et économiquement, tous deux concurrents actifs pour l'influence régionale dans les Balkans Eurasiens, et aussi les deux acteurs géostratégiques importants de la région. En même temps, tous deux sont potentiellement vulnérables aux conflits ethniques internes. Si l'un, l'autre ou les deux, devaient être déstabilisés, les problèmes internes de la région deviendraient ingérables, pendant que les efforts pour restreindre la domination régionale de la Russie pourraient même devenir vains. » (11)
Nous sommes maintenant en 1908, l'année où la Fondation Carnegie entra en fonction. Cette année là, les administrateurs se réunissant pour la première fois soulevèrent une question précise dont ils discutèrent d'une manière très savante du début à la fin du bilan de l'année. La question était : Y a-t-il un moyen connu plus efficace que la guerre pour réaliser le souhait de changer la vie d'un peuple entier ? Et ils concluent qu’il n’existe à cette fin aucun moyen connu plus efficaces que la guerre. Ensuite, en 1909, ils soulevèrent la deuxième question, et discutèrent d’elle, à savoir, comment impliquerons-nous les États-Unis dans une guerre ?
Hé bien, je doute qu’à cette époque il y avait dans la pensée de la majeure partie des gens de ce pays (États-Unis) un sujet plus éloigné que leur participation à une guerre. Il y avait des émissions irrégulières sur la guerres des Balkans, mais je doute beaucoup qu’un grand nombre de gens savaient même où se trouvaient les Balkans. Et en définitive, ils répondirent ainsi à cette question : nous devons contrôler le Département d'État.
Et puis, cela souleva très naturellement la question : Comment ferons-nous cela ? Ils y répondirent en disant, nous devons prendre la direction et le contrôle de la machine diplomatiques de ce pays et, à la fin, ils décidèrent de s’atteler à cet objectif. Puis, le temps passant, nous avons fini par être dans une guerre qui sera la Première Guerre Mondiale. À ce moment-là, ils ont enregistré dans leurs minutes un rapport choquant selon lequel ils expédient au Président Wilson un télégramme l’avertissant de s’assurer que la guerre ne finisse pas trop vite. Et finalement, naturellement, la guerre se termina.
À ce moment-là, leurs intérêts se déplacèrent pour empêcher ce qu'ils appelaient un retour à la vie d’avant 1914 aux États-Unis, quand éclata la Première Guerre Mondiale.
La refonte du Moyen-Orient
Le Moyen-Orient est à certains égards un parallèle saisissant des Balkans et du centre-sud de l'Europe durant les années menant à la Première Guerre Mondiale. Suite à la Première Guerre Mondiale les frontières des Balkans et du centre-sud de l'Europe ont été refondues. Cette région a expérimenté une période de bouleversements, de violences et de conflits, avant et après la Première Guerre Mondiale, résultant directement d’intérêts et d'interférences économiques étrangers.
Les raisons derrière la Première Guerre Mondiale sont plus sinistres que l'explication standard des livres scolaires, l'assassinat de l'héritier au trône de l'empire austro-hongrois (les Habsbourg), l'archiduc Franz Ferdinand, à Sarajevo. Les facteurs économiques étaient la vraie motivation de la guerre à grande échelle de 1914.
Normand Dodd, ancien banquier de Wall Street et enquêteur pour le Congrès étatsunien, qui a examiné les institutions étatsuniennes exemptées d'impôts, a confirmé lors d’une entrevue en 1982 que ces individus puissants, qui contrôlaient en coulisses les finances, les politiques, et le gouvernement US, avaient en fait aussi comploté l'intervention des États-Unis dans une guerre qui contribuerait à fixer solidement leur mainmise sur le pouvoir.
Le témoignage suivant est la transcription de l'entrevue de Normand Dodd avec G. Edouard Griffin :
Refondre et démembrer le Moyen-Orient, depuis les rivages méditerranéens orientaux du Liban et de la Syrie jusqu’à l’Anatolie (Asie Mineur), l’Arabie, le Golfe Persique, et le plateau iranien, répond aux larges objectifs économiques, stratégiques et militaires, qui font partie d'un ordre du jour anglo-israélo-étatsunien de longue date dans la région.
Le Moyen-Orient a été conditionné par des forces extérieures dans un baril de poudre prêt à exploser avec un bon déclencheur, peut-être le lancement de raids aériens anglo-américains et/ou israéliens contre l'Iran et la Syrie. D’une guerre élargie au Moyen-Orient peuvent résulter des frontières redessinées stratégiquement avantageuses pour les intérêts anglo-israélo-étatsuniens.
L'Afghanistan aux mains de l’OTAN a été divisé avec succès, entièrement sauf son nom. L'animosité a été inséminée au Levant, où une guerre civile palestinienne est nourrie et est menée au Liban une campagne de divisions. La Méditerranée orientale a été militarisée avec succès par l'OTAN. La Syrie et l'Iran continuent à être diabolisés par les médias occidentaux, en vue de justifier une action militaire. Pour leur part, les médias occidentaux nourrissent, quotidiennement, de notions incorrectes et partiales, selon lesquelles les populations irakiennes ne pourraient pas coexister et le conflit ne serait pas une guerre d’occupation mais « une guerre civile » caractérisée par des différends internes entre chiites, sunnite et kurdes.
Les tentatives pour créer intentionnellement de l'animosité entre les différents groupes ethnico-culturels et religieux du Moyen-Orient ont été systématiques. En fait, elles font partie d’un ordre du jour secret soigneusement conçu et réfléchi.
Bien plus inquiétant, de nombreux gouvernements du Moyen-Orient, tels que celui d’Arabie Saoudite, aident Washington à fomenter des divisions entre populations. L'objectif final étant d'affaiblir le mouvement de résistance contre l’occupation étrangère par la « stratégie du diviser et vaincre » qui sert les intérêts anglo-israélo-étatsuniens dans la région entière.
Mahdi Darius Nazemroaya est auteur indépendant à Ottawa, spécialisé dans les affaires du Moyen-Orient et d’Asie Centrale. C’est un Chercheur Associé du Center for Research on Globalization (CRG).
Cheikh Harith Al Dhari : « L’occupation souffle sur le feu et attise les tensions entre les Iraquiens »
« Le drame iraquien a commencé avec l’occupation du pays depuis près de 4 ans. Aussi je n’évoquerai pas ce qui l’a précédé, les raisons invoquées à l’époque et les visées de l’occupation, mais je parlerai simplement de certains de ses méfaits accomplis depuis en Iraq, particulièrement ces derniers temps, avec l’échec de ses projets ».
L’occupant est arrivé en Iraq avec des projets et des plans, certains connus et d’autres qui le sont moins. Grâce à Dieu, il a échoué dans tous ses projets. Son administration du pays s’est soldée par une faillite totale, mais elle a « réussi » néanmoins à détruire l’Iraq, le pays, le peuple et l’État et continue à le conduire de mal en pire avec l’impasse à laquelle est parvenu son processus politique.
Le processus politique avec tous ses volets et sous toutes ses formes, n’a rien apporté aux Iraquiens, parce qu’il fut construit sur les quotas confessionnels que l’Iraq et les Iraquiens n’avaient jamais connus auparavant, c'est-à-dire qu’on a divisé l’Iraq ethniquement et confessionnellement. C’est ainsi que les forces qui ont ouvert la voie à l’occupation de l’Iraq, soutenu ses projets de destruction et de démantèlement du pays et de pillage de ses richesses, s’étaient liguées pour occuper le terrain, se partager et dominer les lambeaux qui restaient.
Fort heureusement et grâce à Dieu, ces forces étaient mues depuis le début par l’égoïsme, le sectarisme et l’exclusion et l’exerçaient même entre elles. C’est de là que sont nées l’exclusion et la marginalisation de tous les Iraquiens, non pas d’une ethnie ou d’une confession, mais de tous les Iraquiens hostiles à l’occupation. Les sunnites sont marginalisés, comme le sont les chiites, les kurdes, les yézidis, les sabéens et les chrétiens. Tous sont marginalisés et l’Iraq appartient en propre aux occupants et à leurs clients et serviteurs qui tirent profit de cette situation et s’ingénient à opprimer leurs autres frères iraquiens.
Le gouvernement actuel qui est un gouvernement sectaire par excellence, navigue dans ce contexte, exploite le confessionnalisme et l’instrumentalise pour le maintien de son pouvoir et pour garantir des avantages économiques à tel ou tel groupe politique, sans plus. Il faut bien préciser que ce qui se passe dans notre pays est de nature strictement politique et non pas confessionnelle, comme le prétendent certains politiques et certains médias. De plus en plus, on parle de sunnites et de chiites, des premiers qui attaquent les seconds ou inversement, d’un conflit interconfessionnel, sunnites-chiites, ou ethnique, arabes-kurdes. La réalité est tout autre !
Le conflit et toutes ses manifestations, c'est-à-dire l’exclusion et la marginalisation, les meurtres et les massacres, les opérations de quadrillage et les arrestations massives, sont de nature politique et le fait d’un sectarisme politique et non pas confessionnel.
Les hommes politiques ont lamentablement failli et se sont coupés de leurs bases populaires. Perdant ainsi de nombreuses cartes, ils se sont rabattus sur le thème du confessionnalisme que refuse le peuple iraquien. Pour preuve : cela fait près de 4 ans que l’occupation et toutes les forces du mal poussent notre peuple à la guerre civile. Vainement. Notre peuple, noble et pétri de valeurs authentiques, résiste, conscient que tout ce qui se trame autour de lui et se manigance, n’a pour but que de démanteler le pays et d’en finir avec l’unité de son peuple.
C’est ainsi que les Iraquiens ont résisté à la guerre fratricide généralisée et nous sommes convaincus qu’ils sont de plus en plus conscients des plans de leurs ennemis. C’est ainsi qu’ils se tiennent aujourd’hui derrière les forces patriotiques qui parlent en leur nom, les forces qui ont donné la preuve qu’elles travaillaient pour l’Iraq, pour son unité, son identité, sa stabilité et sa liberté.
Le gouvernement actuel fait tout, malheureusement, pour exacerber les tensions. Au cours des deux dernières semaines, d’une manière préméditée ou non, il a attisé le feu et fait monter les tensions entre les enfants d’un même peuple. Les troupes d’occupation couvrent ces actes et avec l’aide des forces gouvernementales, elles couvrent les méfaits et les crimes des milices et des escadrons de la mort.
C’est le gouvernement qui leur prépare les conditions en décrétant régulièrement le couvre- feu, une ou deux fois par semaine et de nombreuses fois par mois, dans des zones bien déterminées, afin de prendre en otage les victimes préalablement désignées et de les livrer à leurs bourreaux et aux bandes du crime organisé, pour être égorgés sur identité. Et ce n’est pas un hasard que ces victimes soient toujours des Iraquiens hostiles à l’occupation et refusant cette situation burlesque.
Toutes les informations s’accordent à dire que les troupes gouvernementales, accompagnées par les forces d’occupation terrestres et aériennes et précédées ou suivies par les milices du crime, investissent tel ou tel quartier pour tuer certains, arrêter et faire prisonniers d’autres et liquider tous ceux qui disposent d’armes légères destinées à l’autodéfense.
C’est la situation qui prévaut actuellement en Iraq. Le gouvernement désigné par l’occupation pousse à l’escalade afin de provoquer la fracture entre les enfants du même peuple, les monter les uns contre les autres afin qu’il ait les mains libres pour exécuter ses projets. Les forces du mal au pouvoir et alliées de l’occupant, cherchent elles aussi l’escalade pour pousser à la guerre civile et ainsi parvenir à réaliser son dessein de diviser l’Iraq et de le démanteler, en conformité avec ses propres projets et ceux de l’occupant.
Pour ces multiples raisons, j’en appelle d’ici, aux pays arabes, aux pays amis et à la communauté internationale pour qu’ils interviennent afin d’arrêter les agissements de ce gouvernement foncièrement sectaire, qui soutient les milices et en même temps s’appuie sur elles pour compenser sa faiblesse face aux citoyens désarmés, à ceux d’entre eux qui sont hostiles à l’occupation et qui ne lui livrent aucune concurrence dans ses avantages acquis, ses intérêts ou son pillage du pays, au grand détriment du peuple iraquien.
J’en appelle aux États arabes et à l’ONU pour qu’ils retirent leur reconnaissance de ce gouvernement, sinon c’est la catastrophe à coup sûr qui se généralise dans le pays et même ailleurs et, à ce moment-là, les regrets ne serviront à rien. J’invite les pays arabes qui ont soutenu le processus politique et qui l’ont conforté jusqu’ici, à cesser de soutenir ce gouvernement, sinon c’est le peuple iraquien qui leur demandera des comptes, un jour, et c’est l’histoire qui les jugera pour leur impuissance et leurs hésitations. Alors, qu’ils cessent de tergiverser et qu’ils mettent fin à leur peur !
J’en appelle aux pays arabes à agir, dès aujourd’hui, et à s’opposer à ce gouvernement sectaire qui instrumentalise le confessionnalisme et qui parle au nom de certains secteurs du peuple iraquien dont tous ne se reconnaissent pas en lui et qui refusent sa politique, ses agissements et ses positions.
A mes frères dans le sud, au centre et au nord de l’Iraq, j’adresse un appel solennel pour qu’ils s’arment de patience et de retenue et s’abstiennent de suivre les appels à la haine qui n’ont d’autre but que de les diviser, de diviser leur pays et de diviser ainsi leur Oumma.
A l’issue de l’exposé de Cheikh Al Dhari, un échange avec certains journalistes a eu lieu, dont voici l’essentiel.
La chaîne AL ARABIYA :
Deux questions : la première concerne les contacts de Cheikh AL DHARI avec les autorités officielles au Caire et la deuxième concerne sa réaction à l’appel que lui a lancé Moqtada Sadr de condamner les meurtres des chiites, contre sa condamnation du mandat lancé contre lui par le gouvernement.
CHEIKH AL DHARI : Nous ne faisons aucune distinction entre chiites et sunnites. Dès les premiers mois, quand nous avons constaté qu’il y avait des meurtres d’Iraquiens, d’une certaine appartenance, nous avons condamné catégoriquement ces crimes et tout meurtre d’iraquiens qu’ils soient arabes, kurdes ou non-musulmans. Nous avons publié des communiqués dans ce sens chaque fois que nous étions convaincus que des Iraquiens innocents ont été assassinés avec préméditation. Par la suite nous avons publié un pacte d’honneur en 8 points, dont en particulier, l’interdiction formelle d’effusion de sang iraquien, musulman ou non, et de dénoncer toute atteinte à un Iraquien ou un étranger hôte de l’Iraq. Nous en avons demandé la signature à de nombreux représentants des diverses composantes politiques et religieuses du pays. Seuls trois d’entre eux ont accepté de le faire et qui sont le courant Al Khalissi, celui de Cheikh Ahmed Al Baghdadi ainsi que nos frères du courant Assadr quand nous étions dans la même voie, c'est-à-dire celle de la voie patriotique, hostile à l’occupation. Tous les autres courants et obédiences et particulièrement ceux qui participent au gouvernement n’ont pas daigné jeter un coup d’œil à ce pacte et certains s’en sont même moqués.
Nos communiqués et nos fatwas, condamnant toute effusion de sang iraquien, se sont poursuivis par la suite jusqu’à la rencontre du Caire à la conférence de réconciliation nationale, organisée sous l’égide de la Ligue Arabe, il y a un an, à laquelle avaient pris part tous les représentants des composantes iraquiennes, celles au pouvoir et celles dans l’opposition. Nous avons signé et publié un communiqué final, mentionnant, entre autres, l’interdiction de toute atteinte à l’intégrité physique de chaque Iraquien, à sa famille, à ses biens et autres. Aucun ne s’est conformé à ses engagements. La même chose s’est passée à la conférence du Caire, il y a quatre mois, où nous avons réitéré les mêmes engagements et pris d’autres, telle que l’interdiction de toute atteinte aux mosquées, aux Husseinias, aux églises et autres lieux de culte. Les autres composantes ne s’étaient pas non plus conformées à leurs engagements. Puis récemment à la conférence de la Mecque à laquelle nous avons participé et dont nous avons signé le document final. Dans ce cas aussi nous avons insisté sur l’interdiction de toute effusion du sang iraquien. Nous ne faisons aucune distinction entre les Iraquiens, parce que notre Coran et la Sunna de notre Prophète font de nous tous des croyants et l’effusion du sang d’un croyant est strictement interdite.
Nous sommes actuellement dans cette situation et nous continuons dans notre voie. Nos positions sont publiques et connues de nos amis et de nos ennemis. Nous avons nos moyens d’information qui publient nos prises de position en plus de tous les autres moyens publics. Nous avons un registre spécial dans lequel nous consignons toutes nos prises de position et toutes nos fatwas à ce propos. Aussi ce n’est pas à nous qu’on devrait demander des explications mais aux autres et c’est à eux qu’il faut demander de se prononcer à ce sujet et d’interdire l’effusion du sang des musulmans et de mettre fin aux attaques de leurs lieux de culte.
A propos du mandat lancé contre moi, je n’ai demandé à personne de le dénoncer parce qu’il ne représente rien pour moi. Je le considère au contraire comme un magnifique cadeau de Dieu parce qu’il a permis de révéler à tous que les forces patriotiques qui refusent l’occupation et leur serviteur Cheikh Al Dhari sont celles qui ont l’appui du peuple iraquien du nord au sud. Ce mandat fut en effet une sorte de vote en notre faveur et je suis sûr que ceux qui l’ont émis le regrettent amèrement. Non, je n’accorde aucune importance à ce mandat, mais je remercie ceux qui l’ont dénoncé et j’excuse ceux qui se sont abstenus de le faire.
A propos de ses contacts et ses rencontres avec des officiels au Caire :
Oui, j’ai eu des rencontres avec de hauts responsables égyptiens et nous leur avons exposé la situation ainsi que notre vision de la manière de nous en sortir afin d’éviter au pays et à l’Oumma une discorde dont ils n’ont pas besoin. C’est ainsi que nous avons agi avec tous nos frères arabes et tous nos amis non-arabes qui ont pris contact avec nous, ou qui nous ont ouvert leurs portes pour informer de la situation dans notre pays, étant bien sûr que la situation iraquienne n’intéresse pas uniquement ses enfants et que ce qui est bien pour l’Iraq l’est pour tous et ce qui est mal l’est pour tous aussi.
Najoua Younès, de La Voix des arabes, a demandé au Cheikh pourquoi l’Association des Oulémas n’a pas défini ce qui est pour elle la résistance et pourquoi elle n’a pas exploité l’initiative de la Ligue arabe. Et aussi, si à son avis, certaines composantes iraquiennes sont soutenues matériellement et moralement alors que les sunnites n’ont point d’appui ?
Cheilh Al Dhari : A propos de notre définition de la résistance, nous avons dit et publié beaucoup de choses à plusieurs occasions et dans de nombreux cas et cela est bien connu par tous, y compris l’occupation qui commence à l’appeler « les hommes armés » ou « les insurgés ». C’est la résistance qui a donné ces fruits et qui a influencé les électeurs et les élections du congrès usaméricain. Vous savez tous ce qu’est la résistance et ce qu’est par contre le terrorisme. La résistance est celle qui vise l’occupant et le terrorisme vise par contre les citoyens innocents. Ce dernier existe en Iraq et tous connaissent ceux qui le pratiquent et les pays qui le financent et l’alimentent. Cela est bien connu par tous les pays voisins et bien sûr aussi par l’occupant. Nous n’avons donc pas besoin de rentrer dans les détails ;
Enfin je vous dis que nous avons mis à profit les positions de la Ligue arabe et nous partageons totalement son optimisme.
Israel et ses agents Dahlan et Abbas: Morts ou Vifs !
Ramallah – Centre Palestine d'Information:
La Resistance Islamique d'Iraq en Action
La defaite americano-britanno-israelienne comme si vous y etiez....
Le Mystère de la bombe secrète à l'uranium d'Israël
Israël a-t-il utilisé une nouvelle arme secrète à base d'uranium dans le Sud-Liban cet été, lors de l'assaut de 34 jours qui a coûté la vie à plus de 1.300 Libanais, pour la plupart des civils ?
Mais des preuves scientifiques collectées à partir d'au moins deux cratères de bombes, à Khiam et à At-Tiri, théâtre de combats féroces entre les combattants du Hezbollah et les soldats israéliens en juillet et août derniers, suggère que des munitions à base d'uranium puissent être aussi incluses dans l'inventaire des armes d'Israël — et qui ont été utilisées contre des cibles au Liban. Selon le Dr Chris Busby, le Secrétaire Scientifique britannique du Comité Européen sur les Risques de Radiations, deux échantillons de sol, projetés par les bombes massives ou guidées, ont montré des "signatures radioactives élevées". Ces deux échantillons ont été transmis au laboratoire Harwell dans l'Oxfordshire pour de plus amples examens par spectrométrie de masse — utilisée par le Ministère de la Défense — qui ont confirmé, dans ces échantillons, la concentration d'isotopes d'uranium.
Le rapport initial du Dr Busby établit qu'il y a deux raisons possibles pour cette contamination. "La première est que l'arme était un petit équipement original expérimental de fission nucléaire (c'est à dire, une arme thermobarique[1]) basée sur la température élevée de l'éclair causé par l'oxydation d'uranium... La seconde est que cette arme était une arme conventionnelle de pénétration anti-bunker à l'uranium utilisant de l'uranium enrichi plutôt que de l'uranium appauvri". Une photographie de l'explosion de la première bombe montre de grands nuages de fumée noire qui pourraient résulter de la combustion de l'uranium.
L'uranium enrichi est produit à partir du minerai naturel d'uranium et est utilisé comme combustible pour les réacteurs nucléaires. Les déchets produits par le processus d'enrichissement constituent l'uranium appauvri. C'est un métal extrêmement dur, utilisé dans les missiles antichars pour percer les blindages. L'uranium appauvri est moins radioactif que l'uranium naturel, qui est lui-même moins radioactif que l'uranium enrichi.
Israël a la mauvaise réputation de ne pas avoir dit la vérité à propos de l'usage qu'il a fait des armes au Liban. En 1982, Israël a nié avoir utilisé des munitions au phosphore sur des zones habitées par des civils — jusqu'à ce que des journalistes découvrent des civils morts ou en train de mourir dont les blessures s'enflammaient lorsqu'elles étaient exposées à l'air.
J'ai vu deux bébés morts qui, lorsqu'ils furent sortis du tiroir de la morgue à Beyrouth-Ouest, lors du siège de la ville, ont soudain repris feu. Israël a officiellement nié avoir utilisé à nouveau le phosphore au Liban cet été — sauf pour "marquer" des cibles — même après que des civils furent photographiés dans les hôpitaux libanais avec des brûlures correspondant aux munitions au phosphore.
Et puis, dimanche dernier, Israël a soudainement admis qu'il n'avait pas dit la vérité. Jacob Edery, le ministre israélien en charge des relations avec le parlement, a confirmé que des obus au phosphore ont été utilisés dans des attaques directes contre le Hezbollah, ajoutant que "selon la loi internationale, l'usage de munitions au phosphore est autorisé et l'armée (israélienne) respecte les règles des normes internationales".[2]
Interrogée par The Independent pour savoir si l'armée israélienne avait utilisé, au Liban cet été, des munitions à base d'uranium, Mark Regev, le porte-parole du Ministère des Affaires Etrangères israélien a déclaré : "Israël n'utilise aucun armement qui n'est pas autorisé par la loi internationale ou les conventions internationales". Ce qui soulève toutefois plus de questions que cela n'apporte de réponses. En effet, une grande partie de la loi internationale ne couvre pas les armes modernes à l'uranium parce que ces dernières n'étaient pas inventées lorsque les règlements humanitaires, tels que les Conventions de Genève, furent établis et parce que les gouvernements occidentaux refusent toujours de croire que leur utilisation peut causer des dommages à long-terme sur la santé de milliers de civils vivant dans les zones touchées par ces explosions.
Les forces américaines et britanniques ont fait usage de tonnes d'obus à l'uranium appauvri (UA) en Irak en 1991 — leurs têtes à pénétration renforcée étant fabriquées à partir des produits des déchets de l'industrie nucléaire — et cinq années plus tard, une épidémie de cancers est apparue au sud de l'Irak.
Les déclarations initiales de l'armée des Etats-Unis ont prévenu des conséquences graves pour la santé publique si de telles armes étaient utilisées contre des véhicules blindés. Mais les gouvernements américain et britannique ont tout fait pour minimiser ces affirmations. Pourtant, les cancers continuent de se répandre. Des rapports confirment que les civils en Bosnie — où l'UA était aussi utilisé par les avions de l'Otan — souffrent de nouvelles formes de cancer. Les Obus à l'UA ont été à nouveau utilisés lors de l'invasion anglo-américaine de l'Irak en 2003, mais il est trop tôt pour enregistrer leurs effets sur la santé.
"Lorsqu'un obus-flèche à l'uranium touche une cible dure, les particules de l'explosion ont une durée de vie très longue dans l'environnement", a déclaré hier le Dr Busby. "Elles se répandent sur de longues distances. Elles peuvent être inhalées par les poumons. L'armée semble réellement croire que ce truc n'est pas aussi dangereux qu'il n'est [en réalité]". Alors, pourquoi Israël utiliserait-il une telle arme lorsque ses cibles — dans le cas de Khiam, par exemple — ne se trouvent qu'à trois kilomètres de la frontière israélienne ? La poussière soulevée par les munitions à l'UA peut être soufflée de l'autre côté des frontières internationales, exactement comme le chlore, utilisé dans les attaques par les deux camps lors de la Première Guerre Mondiale, s'est souvent rabattu sur leurs auteurs.
Chris Bellamy, le professeur de sciences et de doctrine militaires à l'Université de Cranfield, qui a passé en revue le rapport de Busby, a déclaré : "Au pire, il s'agit d'une sorte d'arme expérimentale avec un composant à l'uranium enrichi, dont nous ne connaissons pas encore l'objectif. Au mieux — s'il est possible de dire une telle chose — cela montre une attitude remarquablement cavalière pour l'utilisation des produits des déchets nucléaires".
L'échantillon de sol provenant de Khiam — site d'une prison tristement célèbre pour sa pratique de la torture lorsque Israël occupait le Sud-Liban entre 1978 et 2000 et ligne de front et bastion du Hezbollah lors de la guerre de cet été — était un échantillon de terre rouge percutée par une explosion ; le taux d'isotopes était de 108, indiquant la présence d'uranium enrichi. "Les effets sanitaires sur les populations civiles locales, à la suite de l'utilisation de gros obus-flèches à l'uranium, et la grande quantité de particules d'oxyde d'uranium pouvant être respirées dans l'atmosphère", dit le rapport de Busby, "ont toutes les chances d'être significatives... nous recommandons que la zone soit examinée pour rechercher d'autres traces de ces armes, avec pour objectif de la nettoyer".
La guerre du Liban de cet été a commencé après que les combattants du Hezbollah ont traversé la frontière libanaise pour pénétrer en Israël, capturer deux soldats israéliens et en tuer trois autres, provoquant Israël à déchaîner un bombardement massif sur les villages, villes, ponts libanais et autres infrastructures civiles. [NdT : les cinq autres soldats qui sont tombés durant le raid du Hezbollah, et dont la mort est attribuée par Israël — et les Occidentaux en général — au Hezbollah, ont sauté sur des mines antipersonnel posées par les Israéliens eux-mêmes]. Des associations des droits de l'homme ont dit qu'Israël avait commis des crimes de guerre en attaquant les civils. Toutefois, le Hezbollah s'est aussi rendu coupable de tels crimes, parce qu'il a tiré vers Israël des missiles remplis de billes de roulement, transformant leurs roquettes en bombe à fragmentation primitives à explosion unique.
Cependant, de nombreux Libanais ont conclu depuis longtemps que la dernière guerre du Liban a été un terrain de test d'armes pour les Américains et les Iraniens, qui les ont fournies respectivement à Israël et au Hezbollah. De la même manière qu'Israël a utilisé dans ses attaques des missiles étasuniens (non-prouvé jusqu'à présent), les Iraniens ont pu tester une roquette qui a touché une corvette israélienne au large de la côte libanaise, tuant quatre marins israéliens et faisant presque sombrer le vaisseau après un feu à bord qui a duré 15 heures.
Ce que les fabricants d'armes ont fait des dernières découvertes scientifiques de l'usage potentiel d'armes à l'uranium au Sud-Liban n'est pas encore connu. Ni leurs effets sur les civils.© 2006 Independent News and Media Limited / Traduction [JFG-QuestionsCritiques]
http://questionscritiques.free.fr/edito/Independent/Robert_Fisk/bombe_secrete_uranium_Israel_281006.htm
Les nazis racistes israeliens au pouvoir a Londres, Paris et Tel Aviv
Par Khalid Amayreh,
Source : Palestine Info Traduction :
MR pour ISM
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=5663&type=analyse&lesujet=Racisme
120 prisonnières politiques détenues dans les prisons israéliennes
L'entité terroriste est derriere les attaques du 11 septembre 2001
9/11 : Le 11 Septembre à la loupe
envoyé par maphia
Apres le 11 septembre 2001, Ariel Sharon, et les Forces de défense israéliennes (FDI) font tout ce qui est en leur pouvoir pour déclencher une guerre, pour pouvoir justifier leur génocide du peuple palestinien qu'il qualifieraient de "leur lutte contre le terrorisme". En effet, peu après les attentats du 11 septembre, le gouvernement Sharon en profite pour intensifier son opération de nettoyage ethnique des territoires occupées en augmentant les démolitions de maisons palestiniennes, les assassinats d'opposants politiques du côté palestinien, les raids effectués par l'aviation israélienne (surtout à Gaza) et en déclanchant l'Opération Rempart où tous les villes et villages de la Cisjordanie furent envahi, bouclés et assiégés. Notamment, la Mouqat'a de Yasser Arafat à Ramallah sera assiégé en hiver 2001-2002 et le président de l'Autorité palestinienne sera contraint à rester emprisonner dans son quartier général pendant plusieurs semaines. Durant l'Opération Rempart, Tsahal en profitera pour commettre un massacre au camp de réfugiés de Jénine. Pour Sharon, les attentats du 11 septembre étaient le feu vert pour déclencher sa campagne d'irradiation de la Résistance palestinienne en comparant leur lutte contre le "terrorisme" à celle des États-Unis.
Comment provoquer la violence parmi les Musulmans d’Europe Occidentale
Le livre "Der Krieg im Dunkeln"("La guerre dans la nuit") écrit par Udi Ulfkotte, correspondant autrefois du Frankfurter Allgemeine Zeitung, fournit les détails de concernant deux unités opérationnelles Israeliennes -Metsada, spécialisé dans le sabotage, les attaques terroristes et les assassinats commis sous de « fausses banières » -et le LAP ((Lohamah Psichlogit) engagé dans la guerre psychologique .
Le livre précédent de Ulfkotte consacré à l’extrémisme musulman, intitulé « La guerre dans nos villes » a été retiré du marché allemand « suite à des pressions légales massives de plaignants musulmans » . Ulfkotte affirme que les services secrets Allemands et Britanniques ont rencontré des agents de Metsada et du LAP en France, suscitant les violences de Novembre 2005 attribuées aux extrémistes musulmans.
Wayne Madsen Report a rapporté que le Ministre de l’Intérieur et candidat à la présidence Nicolas Sarkozy, soutenu par la faction française pro-israelienne , a coordonné -et continue de le faire- le paiement d’agents provocateurs destinés à promouvoir la violence dans les banlieues parisiennes à prédominance musulmanes ainsi que dans les autres villes. En Novembre 2005 les émeutes se sont répandue à travers Paris , rouen, Lille, Nice , Dijon, Stabours , Marseille (ou la branche C du Mossad , responsable aussi de Paris et de Londres maintien une forte unité) Bordeaux, Rennes, Pau, Orléans, Toulouse, Lyon, Roubaix, Avignon, Saint Dizier, Drancy, Evreux, Nantes, Dunkerque, Montpellier, Valenciennes, Cannes et Tourcoing.
Ulfkotte mentionne une source du MI 16 britannique rapportant que le but d’Israel est de promouvoir le portrait du Musulman comme menace imprévisible qui ne peut s’intégrer à la société occidentale .
SUITE A LIRE SUR : http://www.waynemadsenreport.com/
« 26 Octobre 2006-10-21
WMR a reçu l’information d’un témoin concernant des opérations du Ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy destinées à enflammer la violence dans la région parisienne majoritairement peuplée par des musulmans .(banlieue). Sarkozy est candidat à la présidentielle de 2007 .
Le 25 Septembre un convoi de policiers stationnait sur la Rive Droite de la Seine Quai des Celestins pris comme base pour un assaut sur Les Tarterets et ceci afin d’ « enflammer » les gens de la cité. Plusieurs centaines de policiers étaient enrolés par le service pour l’attaque. Seules quelques arrestations ont été opérées dans ce qui s’avêrait être une opération psychologique guerrière. ( Voir le reportage d’hier sur l’engagement du LAP Israelien dans la fomentation des émeutes de banlieues).
L’assault pré-planifié de la police était une vengeance répondant à l’attaque de deux policiers survenue aux Tarterets. WMR a appris de la part d’une source provenant des services secrets français que l’agression des policiers étaient un coup monté par les services de Sarkozy et ses supporters qui ont totalement infiltré les services secrets intérieurs (D.S.T) et que l’on trouve en nombre croissant dans la DGSE , services secrets orientés sur l¹étranger.
Israel et ses pantins appelent aux massacres des Musulmans
Le 16 octobre 2006, à trois semaines des élections de mi-mandat aux Etats-Unis, alors que le gouvernement Bush-Cheney cherchait toujours un prétexte pour lancer une attaque contre l’Iran, le Dr Yaron Brook a déclaré, lors d’une réunion publique organisée par des étudiants de l’université de Californie à Los Angeles (UCLA), qu’une attaque génocidaire contre les musulmans était nécessaire pour assurer une « résurgence de la fierté de la civilisation occidentale ».
Le lendemain, le Daily Bruin rapportait que l’auteur de ces propos, qui est le directeur exécutif de l’Ayn Rand Institute (ARI), avait averti que « les Etats totalitaires islamiques posent une grave menace à la sécurité des Etats-Unis », ajoutant qu’une façon de vaincre ces régimes serait « de tuer jusqu’à des centaines de milliers de leurs partisans ». Selon lui, ceci réduirait à une petite minorité le soutien accordé aux extrémistes parmi la population, qu’il évalue actuellement à 40 %.
Le Dr Brook et l’ARI font partie intégrante du réseau dirigé par Lynne Cheney et John Train. Cette faction a lancé une offensive en direction des universités à la recherche de soutien pour de nouvelles guerres impériales, tout en intimidant ses adversaires à l’aide de tactiques dans le droit fil du chef de la propagande nazie Joseph Goebbels. En fait partie le Bruin Standard, le journal universitaire des cercles de l’ACTA/Campus Watch/Horowitz, qui ont déjà calomnié Lyndon LaRouche et son mouvement de jeunes militants.
La conférence de Los Angeles était organisée par LOGIC, acronyme de « Liberté, Objectivité, Avidité, Individualisme, Capitalisme » (tout un programme !), l’organisation locale de l’ARI, et par Bruins for Israel, tous deux liés au Bruin Standard et aux Campus Republicans. Sur le plan national, le réseau Ayn Rand a des liens avec l’Intercollegiate Studies Institute de William Buckley.
Quant à Yaron Brook, qui dirige l’Institut depuis 2000, il est bien plus qu’un idéologue monétariste. Sur le site de l’ARI, on lit : « Ses années de service dans le Renseignement de l’Armée israélienne, ainsi que ses recherches extensives, en ont fait un expert du conflit au Moyen-Orient et du terrorisme, ainsi que de la politique étrangère américaine dans cette région. » C’est en connaissance de cause qu’il prône le génocide contre des populations musulmanes. Du 20 au 22 octobre, Brook était à Boston pour une conférence sur « la guerre au totalitarisme islamique ». Parmi les orateurs, citons Flemming Rose, le rédacteur culturel de Jyllands Posten, qui fut le premier à publier les célèbres caricatures de Mahomet, ainsi que Robert Spencer de « Jihad Watch » et Daniel Pipes, collaborateur du Middle East Forum et fondateur de Campus Watch.
Le LYM était présent en force pour dénoncer au grand jour ce fauteur de massacres, ainsi que tout l’appareil mis en place pour purger les universités des professeurs et des cours jugés hostiles à la ligne idéologique des néo-conservateurs. Cette opération vise à convaincre les étudiants qu’ils ne peuvent rien changer en politique et qu’il vaut donc mieux rechercher son petit confort personnel. Signalons aussi le rôle de l’American Council of Trustees and Alumni (ACTA), fondé par Lynne Cheney. Considérant les universités comme le « maillon faible » de la lutte contre le terrorisme, l’ACTA met sous surveillance enseignants et étudiants.
Shultz se prononce pour des frappes militaires
George Shultz, le « parrain » du gouvernement Bush, et William Perry, secrétaire à la Défense de Clinton, ont pris la parole le 14 octobre à une conférence à l’université Stanford. Interrogé sur la Corée du Nord, l’Iran et d’autres foyers de crise, Shultz expliqua que le problème, c’est que les Nations unies et les gouvernements occidentaux disent que certaines actions sont inacceptables, mais lorsqu’elles se produisent, ils les acceptent. Que faire, alors ? lui demanda le modérateur Ted Koppel. L’inspirateur du coup fasciste de Pinochet au Chili en 1973 répondit sans hésiter : « Nous devons les faire suivre [les menaces, ndlr] d’effets - et tirer. (...) Lorsque j’ai rejoint les Marines, un sergent m’a donné un fusil et m’a dit : "Ne visez jamais personne à moins d’être prêt à lâcher la détente". Aujourd’hui, nous constatons un perpétuel manque de volonté de lâcher la détente - Darfour, Iran, Corée du Nord, Hezbollah... Il faut poursuivre et tirer. »
Perry a pris ses distances avec la notion de « diplomatie coercitive » de Shultz vis-à-vis de la Corée du Nord, précisant que le gouvernement Clinton avait préféré le développement à la confrontation. Mais maintenant c’est trop tard, dit-il, parce que Pyongyang dispose déjà de plutonium.
Lynne Cheney attise l’islamophobie sur les campus
Des collaborateurs de diverses organisations actives dans les universités américaines, et associées à l’épouse du vice-président Dick Cheney, ont publiquement prôné l’élimination de en masse de musulmans dans le monde. Le Mouvement des jeunes larouchistes, est la seule force politique à les dénoncer ouvertement en diffusant une brochure contre les « nouveaux Goebbels dans les campus ». Le 16 octobre dernier, le Dr Yaron Brook, directeur de l’Ayn Rand Institute, a déclaré que « les Etats totalitaires islamiques posent une menace sévère à la sécurité des Etats-Unis », proposant qu’une manière de faire disparaître ces régimes serait d’éliminer des « centaines de milliers » de leurs partisans.
Dans un long article paru dans la première édition de 2006 de l’Objective Standard, Brook ridiculisait l’idée de « guerre juste » et défendait la théorie d’Ayn Rand de l’« intérêt personnel rationnel » afin de justifier une frappe préventive contre l’Iran. Il conclut ainsi : « Nous perdons la guerre au totalitarisme islamique parce que notre leadership, politique et militaire, est estropié par la morale altruiste, ancrée dans les principes de la théorie de la guerre juste. Le code moral inhérent à cette théorie définit des règles qui minent, empêchent et subvertissent tout espoir de succès dans une guerre. » Précision que Brook est à la tête de l’ARI depuis 2000, et qu’avant cela, il a travaillé pendant longtemps pour le renseignement de l’Armée israélienne.
Un autre membre de l’équipe de l’ARI est le professeur John Lewis, qui écrivait dans Capitalism Magazine d’avril 2006, sur « La leçon morale d’Hiroshima et Nagasaki ». Les effets de ces deux bombes, estime-t-il, furent « si bénéfiques, si étendus et à si long terme, que le largage de ces bombes doit figurer parmi les actes les plus moraux jamais commis ». Il présente ainsi la justification « randienne » d’une frappe contre l’Iran, la Corée du Nord, etc.
Dans le bulletin de l’ARI de septembre 2002, le Dr Onkar Ghate écrivait : « Pour gagner la guerre au terrorisme, nous ne devons pas nous laisser arrêter par une préoccupation erronée pour des "innocents". (...) Nous avons le droit moral de nous défendre, même si cela exige des morts en masse de civils dans les pays terroristes. »
Iraq : 655 000 morts: PEUT-ON ARRÊTER LE GÉNOCIDE ?
Lorsque le président Bush s’est trouvé confronté aux résultats d’une étude faisant état de 655 000 Irakiens tués depuis le début de la guerre, en 2003, il le nia comme à son habitude, affirmant qu’il n’y avait eu « que » 30 000 morts. Le chef des forces américaines en Irak, le général George Casey, abonda dans son sens : « Je n’ai pas vu de chiffre plus élevé que 50 000, et je n’accorde par conséquent aucune crédibilité à cela. »
L’étude, publiée dans le prestigieux journal médical Lancet, a été menée par des médecins qui ont enquêté auprès de 1849 ménages, représentant un total de 12 801 habitants, dans 47 régions d’Irak choisies au hasard. Les estimations finales ont été obtenues par extrapolation pour l’ensemble de la population (soit 26 millions d’habitants). D’après l’étude, quelque 610 000 décès étaient dus à la violence, les autres sont attribués à la maladie. Il est frappant de constater que le taux de morts violentes a doublé entre mai 2004 et mai 2005, puis à nouveau entre juin 2005 et juin 2006. Dans la première période, ce taux était de 6,6 décès pour 1000 habitants, dans la seconde de 12 pour 1000.
Si George Bush et ses proches ont mis en cause la méthodologie utilisée dans l’étude de la Johns Hopkins University, celle-ci a été approuvée par les professionnels du monde médical. Paul Bolton, un chercheur à la Boston University School of Public Health qui a mené plusieurs enquêtes à travers le monde, l’explique ainsi : « Le Président dépend principalement de chiffres provenant d’une surveillance passive, tandis que les institutions comme les hôpitaux basent leurs données sur les cadavres qui leur sont amenés », a-t-il expliqué au Boston Globe. « Lorsque le Président dit que ces études sont différentes, elles le sont effectivement. Mais c’est la méthode passive qui est défectueuse. »
De toute façon, le problème n’est pas le nombre exact de victimes, mais le fait que chacune de ces statistiques représente un être humain souverain, irremplaçable, qui finalement n’aurait pas dû mourir. Ceci montre bien le caractère génocidaire de cette guerre. D’ailleurs, comme l’a écrit l’ancien adjoint au secrétaire au Trésor de Reagan, Paul Craig Roberts, le 12 octobre sur le site Antiwar.com, on peut faire un parallèle avec le régime nazi. Il est clair que la situation en Irak est absolument hors contrôle et que l’avenir du régime Bush-Cheney est en jeu. De nouveaux sondages indiquent un retournement majeur des électeurs face au Parti républicain, à cause non seulement des frasques sexuelles du député Mark Foley, mais aussi du désastre irakien. La Maison Blanche semble avoir choisi de s’orienter vers une nouvelle guerre, en s’attaquant à l’Iran, peut-être même avec des armes nucléaires. Qu’ils y parviennent ou non reste à voir. Mais leur intention est claire et montre la nécessité de neutraliser au plus vite ce gouvernement.
Il n’y a aucun signe de relâchement de la violence. Au contraire, les guerres fratricides entre chiites et sunnites, arabes et kurdes, et ainsi de suite, s’intensifient, de même que le nombre de victimes parmi les troupes américaines et britanniques. Du 1er au 20 octobre, 74 soldats américains ont été tués et le 19, le général Caldwell du QG américain en Irak a dû reconnaître l’échec de l’« action de nettoyage » contre les rebelles dans la région de Bagdad.
Quant au secrétaire général-adjoint de l’ONU, Jan Egeland, il a lancé le 12 octobre un cri d’alarme depuis Genève : « Notre appel s’adresse à tous ceux qui peuvent endiguer la violence. Les dirigeants religieux, ethniques et culturels doivent reconnaître que la situation est devenue hors de contrôle. » Selon lui, la « violence sectaire et les opérations militaires ont provoqué le déplacement de 315 000 personnes au cours des huit derniers mois » ; chaque jour, 1000 personnes sont délogées de chez elles et 100 sont tuées.
Les rapports en provenance d’Irak décrivent un conflit social en pleine escalade. Chaque quartier de Bagdad, par exemple, est identifié comme étant sunnite ou chiite ; on dit que tel district a été « occupé par des sunnites » (ou des chiites, le cas échéant), et que tel autre s’en est libéré. Les Irakiens ont recours à de fausses cartes d’identité, se faisant passer pour chiite ou sunnite selon les barrages et les quartiers qu’ils doivent traverser. Ils évitent en général d’entrer dans un territoire considéré comme « occupé » par l’autre côté et utilisent des plans spécialement conçus à cette fin. Les luttes ethniques/sectaires se traduisent aussi par des exécutions en groupe qui sont devenues quasi quotidiennes. En même temps le système d’éducation, charpente de toute société civilisée, est en pleine désintégration.
Ces luttes ethniques/sectaires sont le résultat légitime de la politique de « débaasification » imposée par Paul Bremer lorsqu’il était le chef de l’Autorité provisoire de la coalition. Il a banni la plupart des militaires, policiers et autres fonctionnaires irakiens de tout emploi. Les anciens membres du Parti Baas, souvent sunnites, se sont retrouvés sans emploi et, de plus, à la merci de forces chiites rivales. La police irakienne manque de personnel qualifié pour assurer la sécurité, et les forces de sécurité sont infiltrées par les résistants ; au cours des dernières semaines, 4000 policiers ont été licenciés à cause de suspicion quant à leur loyauté.
Des marionnettes
La secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice a effectué une visite impromptue (pour des raisons de sécurité) en Irak la première semaine d’octobre, pour signifier au Premier ministre Nouri al-Maliki qu’il disposait de deux mois pour mettre fin à la violence. Pour la forme, elle a appelé les différents partis à mettre fin aux combats. Al-Maliki avait déclaré un état d’urgence, quelques jours plus tôt, mais la situation continue à se détériorer. Dans une interview avec USA Today, le Premier ministre irakien a réagi aux pressions exercées depuis Washington, déclarant que « nous payons encore le prix des erreurs commises par les forces multinationales lors de la mise en place des ministères de l’Intérieur et de la Défense », c’est-à-dire la débaasification. Il semble d’ailleurs craindre déjà pour son poste, tant il est vrai qu’un changement de régime à Bagdad devient de plus en plus probable.
Le journaliste Robert Dreyfuss, écrivant sur TomPaine.com les 5 et 6 octobre, a évoqué la possibilité que Washington puisse discrètement signaler aux forces américaines sur place et à l’ambassadeur Zalmay Khalilzad d’écarter al-Maliki du pouvoir, comme le Président Kennedy l’avait fait en 1963 à l’égard du président sud-vietnamien Ngo Dinh Diem.
En même temps, les Américains se montrent éventuellement prêts à discuter avec les sunnites. Selon Abdel Rahman Abu Khula, de l’Armée islamiste d’Irak, des entretiens ont déjà été engagés.
Quoi qu’il en soit, les plans de contingence américains, s’ils existent, sont gardés au fond des tiroirs. Le chef d’état-major de l’Armée, le général Peter Schoomaker, a affirmé que les effectifs resteraient au niveau actuel jusqu’en 2010. Le général George Casey a pour sa part admis que la situation « était dure », ajoutant toutefois qu’il ne prévoyait pas d’augmenter le nombre de soldats. Bush et Cheney continuent à répéter que les Etats-Unis « maintiendront le cap ».
Dans cette situation fort complexe, il faut cependant prendre en compte deux développements importants. Premièrement, l’adoption par le Parlement irakien, le 12 octobre, d’une loi favorable à la création de régions fédérales. Même si la plupart des groupes sunnites, ainsi que quelques partis chiites, ont boycotté la session parlementaire, ceux qui s’y sont rendus étaient en nombre suffisant pour faire adopter la mesure. Une telle démarche vers la mise en place de régions autonomes en Irak, avec les kurdes au nord, les sunnites au centre et les shiites au sud, est un pas vers la partition.
Le deuxième facteur est la dynamique d’une attaque militaire contre l’Iran. Si elle devait avoir lieu, des guerres encore plus asymétriques se répandraient dans toute la région, avec la possibilité d’interventions militaires iraniennes en Afghanistan et en Irak contre les forces d’occupation.
La Corée du Nord dicte la loi
La Resistance Islamique d'Iraq a pris le controle de Baghdad
La Resistance Islamique d'Iraq a pris le controle de Baghdad:
300 soldats US abattus lors de la destruction de la Forward Base Falcon Disaster par une explosion nucleaire a Baghdad
By Brian Harring ,
Video de l'explosion et la destruction de la base par les commandos de la Resistance Islamique d'Iraq: A vos compteurs geiger, observez bien la video à la minute 3:57. C'est une explosion nucleaire, sans conteste... Dans cet article vous trouverez tous les details de l'operation.
Quelle est la mission réelle de l’ONU ?
Quelle est la mission réelle de l’ONU ?
Chérif Boudelal,
Président de L’I R C– France.
L'armée américaine et son culte de la cruauté
Dans la semaine où Bush s'est pris à rêver que sa "guerre contre le terrorisme", dégoulinante de sang, "conduirait le 21ème siècle dans un "âge resplendissant de liberté des hommes", j'ai trouvé dans mon courrier une lettre effrayante, qui m'était adressée par un ancien combattant américain dont le fils sert en tant que lieutenant-colonel et médecin dans les forces étasuniennes à Bagdad. Pour simplifier, mon ami américain pense que le changement du credo militaire sous l'administration Bush - passant de celui de "soldat" à celui de "guerrier" - encourage les soldats américains à commettre des atrocités.
D'Abou Ghraïb à Guantanamo en passant par Bagram, jusqu'aux champs de bataille en Irak et aux prisons "noires" de la CIA, l'humiliation, les coups, les viols, le viol anal et les meurtres sont désormais devenus tellement communs que chaque nouveau scandale se traîne au fin-fond des pages intérieures de nos journaux. Depuis août 2002, mes cahiers de reportage sont remplis de plaintes de tortures et de raclées, subies par des Afghans et des Irakiens. Comment ceci a-t-il pu arriver, n'ai-je cessé de me demander ? Il est évident que la piste conduit tout en haut. Mais où ce culte de la cruauté a-t-il commencé ?
Pour commencer, voici donc l'officiel "credo du soldat" de l'armée US, élaboré à l'origine pour empêcher d'autres atrocités au Vietnam :
"Je suis un soldat américain.Je suis membre de l'armée des Etats-Unis - protectrice de la plus grande nation sur terre. Parce que je suis fier de l'uniforme que je porte, j'agirai toujours de façon honorable au service militaire et à la nation que nous avons jurée de protéger...Quelle que soit la situation dans laquelle je me trouve, je ne ferai jamais rien pour le plaisir, le profit ou ma sécurité personnelle, qui déshonorera mon uniforme, mon unité ou mon pays.J'utiliserai tous les moyens dont je dispose, même au-delà de la ligne de devoir, pour empêcher mes compagnons d'arme de commettre des actions qui seraient déshonorantes pour eux et pour l'uniforme.Je suis fier de mon pays et de son drapeau.J'essayerai de rendre le peuple de cette nation fier du service que je représente parce que je suis un soldat américain".
À présent, voici la nouvelle version de ce qui est appelé "L'Esprit du Guerrier" :
Je suis un soldat américain.
Je suis un guerrier et membre d'une équipe. Je sers le peuple des Etats-Unis et je vis selon les valeurs américaines.Je placerai toujours la mission en premier.Je n'accepterai jamais la défaite.Je n'abandonnerai jamais.Je ne laisserai jamais tomber un camarade.Je suis discipliné, physiquement et mentalement robuste, entraîné et compétent dans mes exercices et mes tâches de guerrier. J'entretiendrai toujours mes armes, mon équipement et moi-même.Je suis un expert et je suis un professionnel. Je me tiens prêt à me déployer, à m'engager et à détruire les ennemis des Etats-Unis d'Amérique en combat rapproché. Je suis le gardien de la liberté et du style de vie américain.Je suis un soldat américain.
À l'instar de beaucoup d'Européens - et d'un nombre énorme d'Américains - je n'avais pas vraiment conscience de ce "code" féroce des forces armées américaines, même s'il n'est pas difficile de voir à quel bien cela s'insère dans les rodomontades de Bush. Ma tentation est d'en parler en détail, mais mon ancien combattant américain le fait avec tant d'éloquence dans la lettre qu'il m'a adressée que la réponse devrait venir de ses propres mots : "Le Credo du Guerrier", écrit-il, "n'autorise aucune fin à aucun conflit autre que la destruction totale de 'l'ennemi'. Il ne permet aucune défaite... et ne permet à personne de cesser le combat (se prêtant lui-même à l'idée de la 'longue guerre'). Il ne dit rien sur l'obéissance aux ordres, il ne dit rien sur le respect des lois ou sur le fait de monter de la retenue. Il ne dit rien au sujet des actions déshonorantes...".
À présent, je rencontre tous les jours de nouveaux exemples de la cruauté des soldats américains en Irak et en Afghanistan. Ici, par exemple, se trouve le Spécialiste de l'Armée, Tony Lagouranis, qui fait partie de l'équipe mobile américaine d'interrogation travaillant avec les US marines. Interviewé par Amy Goodman pour l'émission américaine Democracy Now !, il a décrit une opération qui s'est déroulée en 2004, à Babel, à l'extérieur de Bagdad : "À chaque fois que Force Recon [Force de Reconnaissance] partait pour un raid, ils ramèneraient des prisonniers contusionnés, aux os cassés, parfois avec des brûlures. Ils étaient plutôt brutaux avec ces types. Ensuite, je demanderais aux prisonniers ce qui s'était passé, comment ils ont reçu ces blessures. Ils me diraient que cela s'était produit après leur capture, pendant qu'ils étaient matés, pendant qu'ils étaient menottés et qu'ils étaient questionnés par les Marines de Force Recon... Un type a été forcé de s'asseoir sur un tuyau d'échappement de Humvee... il avait une cloque géante, une brûlure au troisième degré à la jambe".Lagouranis, dont l'histoire est racontée avec puissance dans le nouveau livre d'Amy Goodman, "Static", a rapporté cette brutalité à un commandant des Marines et à un juriste-colonel du Bureau du Magistrat Avocat-Général étasunien. "Mais il n'y avait pas moyen qu'ils écoutent, savez-vous ? Ils voulaient des chiffres. C'est le nombre de terroristes appréhendés qu'ils voulaient... afin de pouvoir le rapporter au général".Chaque semaine, parfois chaque jour, apporte sont nouveau lot de barbaries.
Au Canada, un déserteur de l'armée américaine a fait appel pour obtenir un statut de réfugié et un compagnon d'arme a témoigné que lorsque les forces étasuniennes voyaient des bébés étendus sur la route de Falloujah - de façon scandaleuse, les insurgés, semble-t-il, les y placent parfois pour forcer les Américains à s'arrêter et se retrouver face à une embuscade - ils avaient les ordres de rouler sur les enfants sans s'arrêter.C'est ce qu'il se passe lorsque vous "placez toujours la mission en premier", lorsque vous partez "détruire" vos ennemis - plutôt que les vaincre. Ainsi que mon vétéran américain le dit : "Les activités dans les prisons américaines, ainsi que les centaines d'incidents rapportés contre des civils en Irak, en Afghanistan et ailleurs, ne sont pas des aberrations - tout ceci fait partie de ce que l'armée étasunienne, selon son ethos, à l'intention d'être. Beaucoup d'autres armées se comportent de façon pire que l'Armée des Etats-Unis. Mais ces armées ne prétendent pas être les "bons"... Je pense que nous avons besoin... d'une armée constituée des soldats, pas de guerriers".Winston Churchill avait compris l'honneur militaire. "Dans la défaite, le mépris", conseillait-il aux Britanniques pendant la Seconde Guerre Mondiale. "Dans la victoire, la magnanimité". C'est fini ! Selon George W. Bush, cette semaine, "La sécurité de l'Amérique dépend de l'issue de la bataille dans les rues de Bagdad" parce que nous n'en sommes qu'aux "premières heures du combat entre la tyrannie et la liberté".Pour terminer, je suppose que nous sommes censés conduire le 21ème siècle dans un âge resplendissant de liberté des hommes dans les donjons des prisons "noires", sous les coups des Marines US, sous les tuyaux d'échappement des Humvee. Nous sommes des guerriers, nous sommes des Samouraïs. Nous sortons l'épée. Nous détruirons. C'est exactement ce qu'Oussama Ben Laden a déclaré.
http://questionscritiques.free.fr/edito/Independent/Robert_Fisk/armee_Etats-Unis_culte_de_la_cruaute_160906.htm
Comment Israel fabrique le terrorisme et l'antisemitisme
C'était lorsque Ariel Sharon finissait de mettre en lambeaux les restes des accords d'Oslo, en ré-envahissant les villes de Cisjordanie qui avaient été remises à l'Autorité Palestinienne. " Opération Bouclier Défensif " était le nom de ce déchaînement destructeur. C'est à ce moment-là que Sharon a fait entrer les médias israéliens dans la bataille. Inlassablement, les journaux locaux ont commencé à insister sur l'inquiétude d'une montée d'un "nouvel antisémitisme". Très vite, ce thème a été repris avec enthousiasme aux Etats-Unis par le lobby sioniste musclé.
Evidemment, ce n'était pas la première fois qu'Israël demandait à ses partisans américains de l'aider à s'en sortir. Dans "Beyond Chutzpah" [Au-delà du culot absolu] Norman Finkelstein prouve, documents à l'appui, que les allégations d'un nouvel antisémitisme sont apparues lors de la terne performance d'Israël pendant la Guerre du Kippour, en 1973. Cette fois, espérait-on, l'accusation d'antisémitisme pourrait être déployée contre les critiques, afin de réduire la pression exercée sur Israël pour qu'il rende le Sinaï à l'Egypte et qu'il négocie avec les Palestiniens.
Au début des années 80, alors qu'il faisait l'objet d'une critique sans précédent pour son invasion et son occupation du Liban, Israël a attiré l'attention du monde sur une nouvelle vague d'antisémitisme. Ce qui distinguait ce nouvel antisémitisme du racisme anti-Juif traditionnel — comme celui qui conduisit aux camps de la mort en Allemagne, disent ses promoteurs — était que cette fois-ci, il englobait la Gauche progressiste plutôt que l'extrême Droite.
Les dernières allégations d'antisémitisme ont commencé à voir le jour au printemps 2002. Le site internet de langue anglaise du quotidien de gauche israélien respecté, Haaretz, a placé un encart, pendant de nombreux mois, signalant un supplément en ligne spécial d'articles sur le "Nouvel Antisémitisme", mettant en garde que "la haine ancestrale" était en train de renaître en Europe et Amérique. Ce refrain a vite été repris par le Jerusalem Post, un quotidien de Droite de langue anglaise régulièrement utilisé par l'establishment israélien pour étayer le soutien à sa politique auprès des juifs de la Diaspora.
Les défenseurs d'Israël soutiennent que cette dernière vague d'antisémitisme, comme les précédentes, serait l'œuvre de mouvements progressistes occidentaux — avec, toutefois, une nouvelle tournure. L'antisémitisme occidental, toujours présent mais essentiellement latent, aurait été alimenté, jusqu'à la frénésie, par l'influence politique et intellectuelle croissante des immigrés musulmans extrémistes. L'insinuation était qu'une alliance contre nature s'était produite entre la Gauche et l'Islam militant.
Les premiers à diffuser de telles opinions furent les membres prédominants du gouvernement Sharon. Par exemple, dans une interview publiée dans le Jerusalem Post en novembre 2002,Benyamin Netanyahou annonçait que l'antisémitisme latent devenait à nouveau actif :"De mon point de vue, il y en a beaucoup en Europe qui s'opposent à l'antisémitisme, et beaucoup de gouvernements et de dirigeants qui s'opposent à l'antisémitisme, mais la tendance est là. C'est ignorer la réalité que de dire que [cette tendance] n'existe pas. À présent, elle s'est alliée à la force la plus puissante et la plus manifeste d'antisémitisme, qui la stimule, l'antisémitisme islamique, provenant de certaines minorités islamiques dans les pays européens. Celui-ci est souvent maquillé en antisionisme."
Netanyahou a proposé "d'enfoncer le clou" en démarrant une campagne de relations publiques agressive de "légitime-défense". Un mois plus tard, le président israélien, Moshé Katsav, choisissait la cible la plus facile de toutes, prévenant, lors d'une visite d'Etat, que le combat contre l'antisémitisme devait commencer en Allemagne, où des "voix de l'antisémitisme se font entendre".
Comme d'habitude, la cible principale de la nouvelle campagne d'antisémitisme était le public aux Etats-Unis, généreux protecteurs d'Israël. Là-bas, les membres du lobby d'Israël professèrent en chœur la catastrophe.
Dans les premiers stades de cette campagne, le lobby [sioniste] ne cachait pas sa véritable motivation : il voulait étouffer le débat naissant au sein de la société civile américaine et empêcher, en particulier, les églises et les universités de désinvestir — de retirer leurs investissements substantiels — d'Israël en réponse à l'Opération Bouclier Défensif.
En octobre 2002, après la réoccupation de fait de la Cisjordanie par Israël, Abraham Foxman, le directeur de l'Anti-Defamation League [la Ligue contre la Diffamation] sur lequel on peut toujours compter, mit dans le même panier les nouveaux antisémites et les détracteurs qui appelaient à désinvestir d'Israël. Celui-ci a poussé à la création d'un nouvel organisme, établi par le gouvernement israélien, le Forum pour la Coordination de la Lutte contre l'Antisémitisme, pour exprimer clairement "ce que nous savons au fond de nos cœurs et de nos entrailles : QUAND cette ligne [de l'antisémitisme] est franchie".
Deux semaines plus tard, Foxman avait trouvé son rythme, avertissant que les juifs n'avaient jamais été plus vulnérables depuis la Seconde Guerre Mondiale. Il a déclaré au Jerusalem Post : "Je n'aurais jamais cru que dans ma vie je serais ou nous serions préoccupés au niveau où nous le sommes, ou que [nous serions confrontés] à l'intensité de l'antisémitisme que nous sommes en train de subir".
Faisant écho à l'avertissement de Netanyahou, Foxman a ajouté que la propagation rapide du nouvel antisémitisme avait été rendue possible par la révolution des communications, principalement internet, qui permettaient aux Musulmans de relayer en quelques secondes, à travers le monde, leurs messages de haine, infectant les gens dans le monde entier.
Il est maintenant clair qu'Israël et ses partisans avaient trois objectifs principaux en tête lorsqu'ils ont commencé leur campagne. Deux de ces objectifs correspondaient aux motivations habituelles, comme lors des précédentes tentatives de mettre en avant le "nouvel antisémitisme". Le troisième était nouveau.
Le premier objectif, et probablement le mieux compris, était d'étouffer toute critique à l'égard d'Israël, en particulier aux Etats-Unis. Pendant l'année 2003, il est devenu de plus en plus évident, pour des journalistes comme moi, que la presse américaine — et, bientôt, une grande partie de la presse européenne — craignait de plus en plus d'imprimer ne serait-ce qu'une critique modérée d'Israël, ce qu'elle se permettait auparavant. Le temps qu'Israël commence augmenter la cadence de la construction de son mur monstrueux à travers la Cisjordanie, au printemps 2003, les rédacteurs en chef n'étaient plus très disposés à toucher à cette histoire.
De la même manière que le quatrième pouvoir se taisait, un grand nombre des voix progressistes dans nos universités et nos églises étaient devenues aphones. Le désinvestissement fut entièrement supprimé de l'ordre du jour. Des organisations Mccarthyistes, à l'instar de CampusWatch [Surveillance des Campus], ont aidé à imposer le règne de l'intimidation. Les universitaires qui ont tenu bon, comme Joseph Massad de l'Université de Colombia, ont attiré sur eux l'attention vindicative des nouveaux groupes d'activistes, tels que le David Project.
Un second objectif, moins remarqué, était le désir pressant d'empêcher tout fléchissement du nombre de Juifs à l'intérieur d'Israël. Ce qui pourrait bénéficier aux Palestiniens, alors que les deux groupes ethniques approchent de la parité démographique, dans la région que les Israéliens appellent le Grand Israël et les Palestiniens, la Palestine historique.
La démographie est une obsession de longue date du mouvement sioniste : pendant la guerre de 1948, l'armée israélienne a fait fuir en les terrorisant ou a chassé par la force 80% des Palestiniens vivant à l'intérieur des frontières de ce qui est devenu Israël pour lui garantir son nouveau statut d'Etat juif.
Mais au tournant du millénaire, à la suite de l'occupation par Israël de la Cisjordanie et de Gaza en 1967 et de la croissance rapide des populations palestiniennes opprimées, tant dans les territoires occupés qu'à l'intérieur d'Israël, la démographie a été de nouveau poussée en tête de l'agenda politique israélien.
Pendant la deuxième Intifada, alors que les Palestiniens luttaient contre la machine de guerre israélienne avec une vague d'attentats suicides contre des autobus dans les principales villes israéliennes, le gouvernement de Sharon craignit que les Juifs israéliens ne commencent à considérer l'Europe et l'Amérique comme un pari plus sûr que Jérusalem ou Tel Aviv. Le danger était que la bataille démographique pût être perdue si les juifs israéliens émigraient.
En suggérant que l'Europe, en particulier, fût devenue un foyer du fondamentalisme islamique, on espérait que les juifs israéliens, dont beaucoup possèdent plus d'un passeport, auraient peur de partir. Un sondage réalisé dès mai 2002 par l'Agence Juive montrait, par exemple, que 84% des Israéliens croyaient que l'antisémitisme était redevenu une menace sérieuse pour la communauté juive mondiale.
En même temps, les politiciens israéliens ont concentré leur attention sur les deux pays européens qui ont les plus grandes populations juives, la Grande-Bretagne et la France, toutes deux ayant aussi un nombre significatif d'immigrés musulmans. Ils ont accentué la montée supposée de l'antisémitisme dans ces deux pays, dans l'espoir d'attirer leurs populations juives en Israël.
En France, par exemple, des attaques antisémites particulières reçurent une abondante couverture médiatique : de celle d'un rabbin qui a été poignardé (par lui-même, s'avéra-t-il plus tard) à celle d'une jeune femme juive attaquée dans un train par une bande [de jeunes] antisémites (sauf qu'il s'avérera plus tard qu'elle n'était pas Juive [et que cette histoire était une invention]).
En juillet 2004, Sharon tira profit du climat de peur fabriqué pour soutenir que la France était en proie à "l'antisémitisme le plus sauvage", invitant les juifs français à s'intaller en Israël.
Cependant, on n'avait pas vu le troisième objectif auparavant. Celui-ci consistait à lier la montée du nouvel antisémitisme à la croissance du fondamentalisme islamique en Occident, insinuant que les extrémistes musulmans affirmaient un contrôle idéologique sur la pensée occidentale. Cela sonnait bien dans l'atmosphère de l'après-11 septembre.
Dans cet esprit, des universitaires juifs américains, à l'instar de David Goldhagen, représentèrent l'antisémitisme comme "évoluant" constamment. Dans un article intitulé "The Globalisation of anti-Semitism" [la mondialisation de l'antisémitisme], publié en mai 2003 dans l'hebdomadaire juif américain Forward, Goldhagen expliquait que l'Europe avait exporté son antisémitisme raciste classique vers le monde arabe, qui réinfectait en retour l'Occident.
"Ensuite, les pays arabes ont réexporté cette nouvelle démonologie hybride vers l'Europe et, se servant des Nations Unies et des autres institutions internationales, vers d'autres pays. En Allemagne, en France, en Grande-Bretagne et ailleurs, le ton et l'agitation antisémites intenses d'aujourd'hui utilisent les vieux tropes appliqués autrefois aux juifs locaux — accusations de semer le désordre, voulant subjuguer les autres — avec un nouveau contenu dirigé pour la majeure partie contre les juifs à l'extérieur de leurs pays".
Cette théorie d'une contagion de haine envers les juifs "qui ne repose sur rien", répandue par les Arabes et leurs sympathisants, via internet, les médias et les institutions internationales, a séduit beaucoup de monde. La journaliste néoconservatrice britannique, Mélanie Philips, a affirmé de façon générale, voire ridicule, que l'identité britannique était ébranlée et écartée par une identité islamique qui transformait son pays en capitale de la terreur, "Londonistan".
Si cet objectif ultime des instigateurs "du nouvel antisémitisme" a connu autant de succès, c'est parce qu'il pouvait être facilement combiné avec d'autres idées liées à la guerre contre le terrorisme de l'Amérique, comme le clash des civilisations. Si c'était "nous" contre "eux", alors [la théorie] du nouvel antisémitisme avançait dès le début que les juifs étaient du côté des anges. C'était à l'Occident chrétien de décider s'il voulait faire un pacte avec le bien (le Judaïsme, Israël, la civilisation) ou le mal (l'Islam, Oussama Ben Laden, Londonistan).
Nous sommes loin d'être arrivés au bout de cette route traîtresse, à la fois parce que la Maison Blanche est en faillite d'initiatives politiques en dehors de sa guerre contre le terrorisme et parce que la place d'Israël est assurée, pour le moment, au cœur de l'agenda néoconservateur de l'administration américaine.
La semaine dernière, cela a été rendu bien clair par Netanyahou, le politicien le plus populaire en Israël, lorsqu'il a rajouté une couche de malice redoutable à la machine de désinformation néoconservatrice, alors qu'elle se prépare à une confrontation avec l'Iran sur ses ambitions nucléaires. Netanyahou a comparé l'Iran et son président, Mahmoud Ahmadinejad, à Adolf Hitler.
"Hitler s'est d'abord lancé dans une campagne mondiale et il a ensuite essayé d'obtenir des armes nucléaires. L'Iran essaye d'obtenir d'abord des armes nucléaires. Par conséquent, de cette perspective, l'Iran est beaucoup plus dangereux", a déclaré Netanyahou aux décideurs israéliens de l'antiterrorisme.
L'insinuation de Netanyahou était limpide : L'Iran est à la recherche d'une nouvelle solution finale, celle-ci prendra Israël pour cible, de même que l'ensemble de la communauté juive dans le monde. Selon Tzipi Livni, la ministre des affaires étrangères d'Israël, l'heure des comptes a presque sonné : elle affirme contre toute évidence que l'Iran est à seulement quelques mois de posséder des armes nucléaires.
"Le terrorisme international est un terme erroné", a jouté Netanyahou, "non pas parce qu'il n'existe pas, mais parce que le problème est l'Islam militant international. C'est ce mouvement… qui actionne la terreur au niveau international, et c'est ce mouvement qui prépare la terreur ultime, le terrorisme nucléaire".
Confronté aux desseins maléfiques des "fascistes islamiques" (l'Iran, par exemple), l'arsenal nucléaire d'Israël — et l'Holocauste nucléaire qu'Israël peut et semble préparé à déclencher — peut être présenté comme le salut du monde civilisé.Jonathan Cook, écrivain et journaliste, est basé à Nazareth, en Israël. Son livre Blood and Religion: The Unmasking of the Jewish and Democratic State est publié chez Pluto Press.
Traduit de l'anglais par [JFG-QuestionsCritiques]
Témoignages de prisonnières et prisonniers palestiniens
http://www.palestine-info.cc/french/article_10344.shtml
Gladio, une structure terroriste en Europe
Peu dans le gouvernement belge étaient au courant de l’existence des réseaux Gladio. Et le secret était absolu. Premier Ministre Wilfried Martens à une conférence de presse le 9/10/1990 : « Je suis premier ministre depuis onze ans, mais je ne savais absolument rien de l’existence dans notre pays d’un tel réseau secret. » Le Ministre de Défense Guy Coëme y ajoute : « Bien sur, il est anormal que je n’ai pas été informé sur ce réseau durant ma mise en fonction. La Guerre Froide est depuis longtemps derrière nous, et les événements récents dans les pays de l’Est indiquent clairement qu’un tel réseau est totalement dépassé. C’est un anachronisme qu’il vaudrait mieux abolir. » Le membre du parlement Hugo Van Dienderen a des suspicions : « Ce réseau secret faisait plus que se préparer pour une guerre contre une menace communiste. (...) Des agents essayaient d’infiltrer les mouvement de la paix. Certains groupes américains cherchaient à les contacter. (...) Un ancien directeur de la CIA ne laissait pas de doute que leurs services de renseignements étaient à la base de ces réseaux. » En effet, ceci fut admis par William Colby, ancien directeur de la CIA, dans son autobiographie. Durant la même période, l’existence d’un groupe-Gladio était reconnu par le chef d’état italien Giulio Andreotti. Celui-ci admet que de tels opérations étaient maintenu par des services militaires de l’OTAN, et que ces groupes se faisaient financer par la CIA. [2]
S t r a t é g i e
En 1968, dans le capo Marrargiu en Sardaigne, une base de l’OTAN servira à l’entraînement des premiers groupes anti-communistes. Ils sont instruits pour la propagande, la désinformation, les techniques de guérilla et les actes de sabotage. La signature de la CIA est claire. Les murs des salles d’entraînement affichaient le slogan ’Je sers la liberté en silence’. On estime qu’en six ans, pas moins de 4000 agents européens compléteront leur stage dans ce camp. Plus tard, la commission rogatoire italienne sur le terrorisme reconnaîtra l’existence de la base. Un document de 1970 resurgit du ministère de défense américain, signé par le général William Westmoreland, chef de l’armée américaine, qui décrit précisément la stratégie de l’OTAN en Europe. Par le moyen des services secrets, elle tenait à mettre en place des activités par l’extrême-gauche ainsi que par l’extrême-droite, afin de faire croire à l’opinion publique que l’idéologie communiste ne pouvait être freinée que par des moyens militaires américains. Le document contient les recommandations suivantes : « Dans nombreux pays les supérieurs ont la mentalité conservatrice, par leur descendance familiale ou par leur éducation. Ceci les rends sensible à la doctrine anti-révolutionnaire. Les services secrets de l’armée américaine doivent posséder les moyens de mettre en place des opérations spéciales qui convainquent le gouvernement et l’opinion publique de la nécessité de réagir. Ils doivent essayer d’infiltrer des milieux révolutionnaires et ensemble mettre en place des actions spectaculaires. » La paranoïa des américains est tangible ; au cas où les gouvernements européens ne reconnaissent pas le danger communiste, « les groupes doivent passer à l’action, violente ou pas, dépendant du cas spécifique. » A la fin on peut lire : « Si l’infiltration des cercles révolutionnaires ne réussit pas, la manipulation d’organisations d’extrême-gauche peut tout-de-même aider à réaliser le but. » [3]
L’année 1969 donnera l’exemple parfait de la terreur qui allait envelopper la Belgique. Au cours de l’année, l’Italie fut terrorisée par 145 attentats. Des innocents perdirent la vie en masse. Pendant ces années, la SID (Servizio Informazione Difesa), en essayant de résoudre les crimes, poursuit en vain la piste de rebelles de gauches ou anarchistes. Finalement, les chercheurs poursuivent la piste de l’extrême droite, ce qui en 1974 mène à des inculpations à l’adresse du directeur de la Sûreté même, le général Vito Miceli.
En suite — suivant ce même scénario américain — commencera l’épisode sanglante de terreur d’extrême gauche sous le nom des Brigades Rouges (un terme tout aussi stéréotype que les ’Cellules Communistes Combattantes’). Leur assassinat politique d’Aldo Moro, un homme de conviction progressiste, est étonnant. Certains juges suspectent ouvertement l’implication de la sécurité d’état italienne dans les attaques. En suite, lors des attentats à la bombe, on constate que les explosifs utilisés n’existent que dans les cercles militaires. Ceci est confirmé par des ’insiders’ avec des remords. Dans une interview de mars 2001 dans le journal britannique The Guardian, le général Gianadelio Maletti, chef du contre-espionnage italien de 1971 à 1975, ne laissera aucun doute.
(ma traduction, ndla) "Un ancien général des services secrets italiens a prétendu que les services de renseignement américains ont instigué et assisté au terrorisme de l’extrême-droite en Italie durant les années 1970. L’assertion a été faite par le général Gianadelio Maletti, l’ancien chef du service de contre-espionnage militaire, au procès la semaine passée contre les extrémistes de droite accusés du meurtre de 16 personnes dans l’attentat sur la banque de Milan en 1969 - la première fois qu’une telle accusation dans une court de justice est faite par un vétéran italien des renseignements. Le général Maletti, qui fut commandeur de la section de contre-espionnage du service de renseignement militaire entre 1971 et 1975, affirmait que ses hommes avaient découvert un approvisionnement d’explosifs militaires venant d’Allemagne vers une cellule terroriste de droite situé dans la région de Venise.
« Ces explosifs ont pu être obtenu avec l’aide des membres de la communauté de renseignements des Etats-Unis, une indication que les américains allaient au-delà de l’infiltration et l’observation de groupes extrémistes afin d’instiguer des actes violents. » il a dit. « La CIA, obéissant aux directives de son gouvernement, voulait créer un nationalisme italien capable d’arrêter ce qu’elle considérait comme une virée vers la gauche, et pour atteindre ce but elle a pu utiliser le terrorisme de l’extrême-droite, » le général Maletti disait à la cour milanaise. « Je crois que c’est ce qui est arrivé dans d’autres pays aussi. » Au sein de ces intrigues compliquées, le rôle du général Maletti fait de lui un témoin éclairant. Il a dit : « L’Italie doit tirer au clair les mystères de cette époque, si elle veut restaurer sa dignité nationale et sa souveraineté. » « Entre les grands pays de l’Europe occidentale, l’Italie fut traité comme une sorte de protectorat. Il est honteux de penser qu’on pourrait toujours être le sujet d’une telle supervision spéciale. »" [4]
Bref, la vague de terreur qui enveloppe l’Italie suit parfaitement le scénario-Gladio. Qu’il existe un lien entre la terreur italienne et la CIA, comme le général Marcelli indique, et déjà connu auparavant. En 1976 a eu lieu aux Etats-Unis une commission rogatoire dirigé par le sénateur Otis Pike. On peut lire dans ses récits que l’ambassade américaine à Rome avait payé un haut fonctionnaire des services secrets italiens, pour qu’un groupe d’extrême droite puisse détrôner le gouvernement et le remplacer par un régime plus favorable. En 1983, les services de renseignements italiens publient une étude sur le trafic d’armes international. On peut y lire qu’en 1969, avec l’accord d’Alexander Haig et Henri Kissinger (à ce moment chef-adjoint et président du Conseil de Sécurité Nationale), la Sûreté d’Etat italienne avait recruté quatre cents officiers militaires au sein de l’ainsi-nommé loge-P2.
Ceci sera confirmé plus tard par Richard Brenneke, un ex-agent de la CIA, dans une interview télévisée. L’ex-agent sait de quoi il parle, puisqu’il opérait au sein du réseau Gladio même, comme transporteur d’armes. Brennecke déclare que le gouvernement américain dépensait mensuellement pas moins que $10 million à cette opération. « On a utilisé la loge durant les années ’70 (...) afin de faire éclater le terrorisme en Italie, et dans d’autres pays. Cette loge est toujours active. » dit Brenneke à la RAI. [5]
En 1980, un attentat dans la gare de Bologne fait 85 morts. L’équipe d’investigation sur l’attentat ne formule sa conclusion qu’en 1986, après des années de sabotage par la Sûreté d’Etat italienne : qu’une structure privée existe en Italie composé de militaires et de citoyens collaborant, avec comme but d’influencer la démocratie par des moyens non-démocratiques. Pour atteindre ce but, le groupe se sert des attentats organisés par des mouvements néo-fascistes. « Il constitue une forme de gouvernement invisible, dans lequel la loge-P2, certains niveaux des services secrets, le crime organisé et le terrorisme sont intimement connecté, » concluent les juges. Les investigations suivantes arrivent à une conclusion similaire : « Pendant des années, un groupe clandestin, avec des connections extra-institutionnelles, a opéré dans notre pays avec comme but le conditionnement politique de la démocratie, et l’acquisition du pouvoir personnel. Afin de réaliser ses buts, ce groupe utilisait le terrorisme. » [6]
B e l g i q u e
Le 16 août 1983, la police de la commune de Forêt intervient dans une querelle entre un certain Marcel Barbier et son frère : Barbier menace des citoyens avec un fusil - un fait peu commun dans la capitale belge. Pendant l’investigation, les agents de police, après avoir arrêté Barbier, entrent et font une découverte étonnante à son domicile rue de Parme : les agents tombent sur un sac contenant des dizaines de messages-télex ’OTAN’ et ’confidentiel’, venant du centre de commande de l’OTAN à Evère. Ce qui aurait du être une visite routine mènera à la découverte d’un des indicateurs les plus remarquables, que les Tueurs du Brabant recevaient leurs ordres des cercles des services de renseignements américains. Le lendemain, sous pression policière, Barbier admettait être membre du Front de la Jeunesse, une milice notoire avec des convictions profondément néo-nazi et des activités paramilitaires. Barbier admettait faire parti d’un réseau de pouvoir international, duquel il refusait de divulguer le nom. Il parait probable qu’il fait allusion à l’OTAN ou la CIA, les deux géants organisateurs impliqués dans la stratégie-Gladio. Marcel Barbier faisait parti du groupe Westland New Post, une organisation de conviction fasciste créé par Paul Latinus et Christian Smets - deux agents importants de la Sûreté d’Etat. Latinus (qui en 1981 s’était couronné maréchal de la WNP) avait, sous les ordres de la Sûreté d’Etat, souvent infiltré des mouvements de gauche pacifistes, et Christian Smets (qui tenait le rang de colonel du WNP) était commissaire à la Sûreté d’Etat. Tous les deux sont largement impliqué dans le dossier des Tueurs de Brabant et de la CCC. A Forêt, Barbier admettait tout-cela pendant son arrestation, et au matin suivant, l’épisode gênant avec son frère. [7]
Que la Sûreté d’Etat soit impliqué dans l’organisation des attentats meurtriers des Tueurs de Brabant laisse peu de doute. Quand Jean Bultot, soupçonné membre des tueurs, fut questionné dans son refuge au Paraguay, il précisa que certains des Tueurs faisaient parti de la Sûreté d’Etat. Il ajoute, tandis que personne ne lui l’avait demandé, que les activités de la CCC avaient suivi une même formule. Après son retour en Belgique il était moins bavard et révoquait rapidement ses déclarations antérieures. Robert Beijer — un membre possible des Tueurs — sous pression des investigateurs, fera des déclarations similaires. Il disait littéralement : « Il doit exister une sorte d’organisation entre des membres de la Sûreté d’Etat, la gendarmerie et les parquets. A mon avis, les attentats de la CCC font parti d’un même plan. Une des cache de la CCC était loué par le frère d’un membre de la Sûreté d’Etat. » [8]
Que la CIA essaye traditionnellement d’incorporer des services de renseignements étrangers sous son aile, est un secret bien gardé. Qu’elle sème la terreur ensuite, devient de plus en plus évident. Partout dans le monde, ceci menait à une vague incroyable d’opérations sanglantes en Amérique Latine, Asie, Afrique mais aussi en Europe. La Sûreté d’Etat belge accusait systématiquement l’extrême gauche des actes de terreur en Belgique, tandis qu’il est clairement établi, qu’elle-même était impliquée. En 1985, malgré des protestations jamais vus dans l’opinion publique, des missiles nucléaires de l’OTAN s’intalle sur le territoire belge. La terreur politique avait finalement atteint son but.
DERRIÈRE L’ASSASSINAT D’ANNA POLITKOVSKAÏA
L’assassinat de la journaliste dissidente russe Anna Politkovskaïa doit être considéré dans le contexte de différents assassinats commis ces quatre dernières semaines, qui visent tous la politique du président russe Vladimir Poutine. Ils ont tous été commis par des tueurs professionnels « à gages ». Il est de notoriété publique qu’en Russie, le crime organisé est lié à différents oligarques russes ayant fui la justice de leur pays, dont le plus célèbre est Boris Berezovski qui a obtenu l’asile « politique » en Grande-Bretagne.
Le 14 septembre, assassinat du vice-gouverneur de la Banque centrale russe Andrei Kozlov. Ferme partisan de la politique gouvernementale, il luttait contre le blanchiment d’argent sale, n’hésitant pas, dans ce cadre, à retirer leur licence à certaines banques.
Le 30 septembre, Enver Zighashin, l’un des directeurs et ingénieur en chef de TNK BP, filiale russe de la compagnie pétrolière britannique BP, était abattu. Son assassinat n’a certainement pas apaisé les tensions actuelles entre la Russie et les compagnies pétrolières occidentales.
Le 7 octobre, assassinat d’Anna Politkovskaia.
Le 10 octobre, Alexandre Plokhine était abattu d’une balle dans la tête. Il dirigeait une branche moscovite de la Vnechtorgbank, une banque d’Etat jouant un rôle clef dans les accords économiques en Afrique, en Asie, en Amérique latine et en Europe, envers laquelle Poutine était personnellement engagé. La Vnechtorgbank avait récemment acquis une part de 5 % dans le géant européen de la défense et de l’aéronautique EADS, qui possède Airbus. Cette opération avait soulevé une controverse en raison de ses implications économiques et stratégiques.
Alexandre Lebedev, propriétaire avec Michael Gorbatchev de 49 % de Novaia Gazeta, le journal dans lequel écrivait Anna Politkovskaia, y a publié un commentaire intitulé : « Ceux qui ont tué Politkovskaia visaient ses ennemis », c’est-à-dire le gouvernement Poutine. Selon Lebedev, son opposition au régime était si connue qu’il serait trop facile de suspecter ceux qu’elle critiquait. Il se demande si la colère contre ceux-là, justement, n’est pas l’effet recherché par les tueurs.
Au cours de sa visite des 10 et 11 octobre en Allemagne, le président Poutine a fait deux remarques intéressantes à propos de l’assassinat de la journaliste. Selon la Pravda, il déclara à Dresde : « Il n’y a pas très longtemps, un autre journaliste, Paul Khlebnikov a été assassiné. Il fut tué après la publication de son livre Conversations avec un barbare, dans lequel il présentait les [principaux] personnages sous un mauvais jour. Je ne sais pas qui l’a tuée [Politkovskaïa], mais il est clair que des personnes poursuivies par la justice ont envisagé de sacrifier quelqu’un afin d’encourager des sentiments anti-russes à travers le monde. »
Par ailleurs, dans une interview avec le Sueddeutsche Zeitung du 11 octobre, dont le texte intégral est disponible sur le site www.kremlin.ru, le Président russe a déclaré : « Vous savez qu’il y a plusieurs années, un journaliste américain d’origine russe, Paul Khlebnikov, avait été tué en Russie. Il travaillait également sur les problèmes en République tchétchène et avait écrit un livre intitulé Conversations avec un barbare. L’enquête a révélé que les protagonistes de ce livre n’avaient pas apprécié la manière dont il les avait dépeints et qu’ils l’avaient supprimé. »
Le « barbare » en question n’était autre que Khoj-Akhmed Noukhaiev, le « financier » du séparatisme nord-caucasien vivant en Israël et ancien partenaire d’affaires du Britannique Lord McAlpine lié à Boris Berezovski. Klebnikov était le gendre du banquier John Train, l’ennemi de LaRouche. En 2005, Anna Politkovskaïa avait reçu la « médaille du courage civil » du fonds John Train/Northcote Parkinson.
Un remake de la guerre du Liban en Palestine ?
Un remake de la guerre du Liban en Palestine ?
Ceci pourrait déclencher de graves violences intra -palestiniennes. L’Irak est un avertissement terrible de la façon dont une occupation étrangère peut engendrer un bain de sang interne, aussi tout doit être fait pour faire connaître et contrer cette dangereuse conspiration.
Le chef des services de renseignement de l’Autorité palestinienne et dirigeant de la milice du Fatah, Tawfiq Tirawi, a déclaré dans un entretien avec le Sunday Times [1]le 8 octobre : « Nous sommes déjà au début d’une guerre civile, sans le moindre doute. Ils (le Hamas) stockent des armes et une guerre civile à grande échelle peut éclater à tout moment. » L’article cite des sources palestiniennes qui disent que le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas « a notifié les Etats-Unis, la Jordanie et l’Egypte qu’il se préparait à agir contre le Hamas. » Tirawi a affirmé que le Hamas « se préparait à une guerre contre nous », et il « a prévenu que la violence commencerait à Gaza puis s’étendrait à la Cisjordanie. »
Les dirigeants du Hamas, y compris le Premier ministre Ismail Haniyeh, ont fait des déclarations rassurantes, affirmant qu’ils ne permettraient jamais une guerre civile, même après qu’une milice proche du Fatah a menacé explicitement de les assassiner.
N’oublions pas que lors des élections législatives de janvier dernier, le mouvement islamique de résistance Hamas, a infligé une défaite cuisante au Fatah, la faction dite nationaliste et laïque fondée par Yasser Arafat, qui a dominé le mouvement palestinien institutionnalisé depuis les années 60.
Le Fatah, dirigé maintenant par le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, a été largement rejeté pour sa corruption et sa mauvaise gestion de l’Autorité palestinienne qui a été créée dans le cadre des Accords d’Oslo en 1994.
Emis une semaine après qu’au moins une dizaine de Palestiniens ont été tués dans des combats entre partisans du Hamas et du Fatah, les derniers propos de Tirawi peuvent sembler préparer le terrain pour une confrontation planifiée à grande échelle.
En mai dernier, une « source sécuritaire » haut placée du Fatah, déjà Tirawi sans doute, avait déjà dit au même journaliste du Sunday Times que « la guerre civile est inévitable » et que « le temps du Hamas est compté ». Il avait prévenu que « nous choisirons le moment et le lieu appropriés pour la confrontation militaire. Et après ça, il n’y aura plus de milice du Hamas. »
Est-ce que ce moment est proche ? Ses sponsors à l’extérieur du pays encouragent Abbas à s’en prendre au Hamas. Les avertissements de Tirawi ont suivi la visite dans la région de la Secrétaire d’Etat américaine Condoleeza Rice, visite au cours de laquelle elle a embrassé chaleureusement Abbas en public.
Le 5 octobre, l’Agence Reuters rapportait que des milices loyales à Abbas sont approvisionnées en armes et entraînées par les Etats-Unis. Selon l’article, « renforcer la garde présidentielle », la milice personnelle d’Abbas, « de 70%, conformément à un plan américain, est devenu un axe essentiel de la politique américaine depuis que le Hamas a battu le Fatah de Abbas aux élections et s’est emparé du gouvernement. »
Cet encouragement apparent à recourir aux balles quand les bulletins de vote n’ont pas réussi à produire les résultats souhaités est en complète contradiction avec les principes démocratiques les plus élémentaires, sans même mentionner sa totale immoralité. C’est déjà assez terrible comme ça, mais en plus ça ressemble bien à une répétition de la stratégie au Liban où les puissances occidentales pensaient apparemment qu’elles pourraient utiliser Israël, en tant que membre de leur clientèle locale, pour porter un coup mortel au Hezbollah.
Les résultats humains et politiques de cette aventure, la destruction systématique par Israël du Liban pendant l’été dernier, parlent d’eux-mêmes. Cette fois -ci, Abbas et ses forces joueraient le rôle du client local des Etats-Unis, avec le Hamas dans celui du Hezbollah.
Le seul résultat d’une telle confrontation sera une nouvelle flambée de violence sanglante. Et le Hamas en sortirait très probablement renforcé, alors que, parmi les Palestiniens, il n’y aura que des perdants.
Il y a toutes les raisons de craindre qu’on en est au moment où la conspiration va décider de faire directement usage de la force armée, alors que la campagne pour renverser le Hamas s’est intensifiée progressivement. Quelques semaines à peine après l’élection de janvier, le New York Times rapportait que des responsables américains et israéliens s’étaient rencontrés « au plus haut niveau » pour organiser la chute du Hamas en « affamant » l’Autorité palestinienne.
Cela a commencé avec l’arrêt de l’aide des Etats-Unis et de l’Union européenne, ostensiblement pour contraindre le Hamas à « reconnaître Israël » et « abandonner la violence ». (Lorsqu’il a été élu, le Hamas observait déjà depuis un an une suspension unilatérale des attaques contre Israël et ses dirigeants avaient donné des signes forts de leur volonté d’arriver à « un accord de longue durée ».)
Israël a intensifié ses attaques militaires contre Gaza, tuant et blessant des milliers de civils, détruisant les infrastructures civiles, dont l’unique centrale électrique. La plupart des Palestiniens n’arrivent plus maintenant à nourrir leurs familles.
Israël a kidnappé huit ministres du Hamas et un quart des députés élus au Conseil Législatif, pendant que les dirigeants du Fatah n’arrêtaient pas de mener campagne contre le Hamas, y compris par des grèves et des manifestations organisées par des loyalistes du Fatah chez les fonctionnaires de l’Autorité palestinienne, privés de salaire par ce même siège international sur lequel les dirigeants du Fatah ont fermé les yeux et qu’ils ont même encouragé.
Les efforts pour sortir de l’impasse politique en formant un « gouvernement d’unité nationale » ont également échoué parce que le Fatah, perdant des élections, soutenu par des puissances étrangères, exige que le Hamas, vainqueur des élections, abandonne sa politique et ses principes et adhère à ceux du parti perdant. Pourtant, rien de cela n’a marché.
Malgré la punition qui lui est infligée, les Palestiniens sous occupation refusent toujours de se soumettre à la tyrannie israélienne : 67% « ne pensent pas que le Hamas devrait reconnaître l’Etat d’Israël afin de se plier aux exigences des donateurs internationaux », même si « 63% seraient favorables à une reconnaissance palestinienne d’Israël en tant qu’Etat pour le peuple juif après la conclusion d’un accord de paix et l’établissement de l’Etat palestinien », selon un sondage réalisé en septembre par le Centre palestinien de Sondage et de Recherche.
Tandis que les incidents violents et les provocations de la part des partisans des deux groupes s’intensifient, Abbas envisage de recourir à d’autres moyens coercitifs qui seraient un coup d’Etat : démettre le gouvernement Hamas, former un gouvernement « d’urgence » et dissoudre le Conseil législatif, essentiellement formé de membres du Hamas, afin d’ouvrir la voie à de nouvelles élections générales qui pourront être repoussées indéfiniment ou au moins jusqu’à ce que l’on puisse organiser la victoire du Fatah.
Les Palestiniens sont confrontés à un grand danger. Mais, soyons clairs, il n’y a pas de menace de guerre civile. Pour les millions de Palestiniens ordinaires qui vivent sous la brutale occupation israélienne, ou qui sont citoyens de seconde zone de l’ « Etat juif », ou encore forcés à l’exil, il n’existe aucun désaccord suffisamment grave pour s’affronter, frère contre frère, famille contre famille, dans une guerre civile.
Au contraire, les Palestiniens sont unis dans leur compréhension de ce dont ils souffrent - le colonialisme armé israélien, soutenu et financé par les puissances occidentales. Le danger c’est qu’un coup d’Etat armé soit organisé dans l’intérêt de ces puissances par une petite minorité, ce qui pourrait entraîner un plus grand nombre de Palestiniens dans des combats internes dont on n’ose pas penser aux terribles conséquences.
L’erreur la plus grave du Hamas est peut-être d’avoir sous-estimé la détermination avec laquelle les résultats des élections seraient sapés et attaqués, s’ils n’étaient pas conformes aux intérêts d’Israël et d’autres puissances mondiales. La réalité, c’est que l’Autorité palestinienne n’est pas et n’a jamais été un gouvernement pour le peuple palestinien. L’Autorité palestinienne ne reçoit le soutien de l’Occident que si elle sert directement et exclusivement ses intérêts et ceux d’Israël.
Elle a été conçue pour protéger l’occupation israélienne contre ses victimes. Personne ne pourra la transformer en un corps représentatif qui se bat pour les droits et les intérêts des Palestiniens. S’il veut éviter le piège mortel qui lui est tendu, ainsi qu’au peuple palestinien, le Hamas devra trahir ou se démettre.
Le Hamas a eu raison d’abandonner la campagne d’attaques suicides contre les civils israéliens, d’observer une trêve volontaire durable et de se lancer dans la politique. Il devrait maintenant renoncer à s’accrocher péniblement au naufrage des institutions d’Oslo, impuissantes et discréditées. Il devrait au contraire mettre sa popularité considérable, ses talents organisationnels et sa légitimité accrue au service d’une campagne globale de résistance civile, en se mobilisant, avec d’ autres secteurs de la société civile palestinienne et mondiale, contre tous les aspects du colonialisme et du racisme israéliens.
C’est la seule chose qu’il n’a pas encore tentée, et c’est là que se trouve le meilleur espoir de sortir de ce sombre tunnel.
[1] hebdomadaire britannique
Hasan Abu Nimah, qui collabore à Electronic Intifada, est ancien ambassadeur de Jordanie dans plusieurs pays de l’Union européenne et aux Nations Unies à New York. Ali Abunimah est co-fondateur d’Electronic Intifada.
http://www.imemc.org/content/view/22001/1/
« Les israéliens veulent le nettoyage ethnique des Palestiniens »
Motasem A Dalloul,
Israel a organisé le 11 septembre 2001
Les deux premiers mois du mandat d'Ehud Olmert comme premier ministre israelien ont été décrits comme "les plus sanglants, les plus mortels, les plus criminels de l'état sioniste depuis sa création." Bien que la presse aux ordres s’exerce sur le nouveau leader des criminels de guerre israelien, il faut rappeler les liens d'Olmert avec les criminels de la mafia sioniste, responsables de la sécurité de l'aéroport de Boston (ndlr: une société du nom d’ICTS, directement impliquée dans les frappes israeliennes de New York, Madrid et Londres. Cette compagnie est tenue par des anciens agents du mossad et du shin bet, elle est aussi responsable de la sécurité de l’Aéroport Roissy-Charles De Gaulle de Paris, et de l’aéroport d’Amsterdam) le jour du 11 septembre 2001, ces relations ne peuvent plus être ignorées.
Bien que le sionisme soit probablement la force la plus efficace pour influencer la politique étrangere des USA, il est raisonnable de dire que le sionisme est une philosophie politique encore mal comprise pour la majorité de la population des Etats-Unis. Le président George W. Bush et son administration de guerre sont clairement des sionistes, avançant avec un agenda sioniste, un ordre du jour qui est favorisé et soutenu par presque chaque membre du congrès, le sionisme et son histoire sanglante sont des sujets sur lesquels la plupart des usaméricains ne savent pratiquement rien. Les universités américaines offrent des cours et des diplomes dans pratiquement chaque domaine imaginable, mais un programme d'études d'une université offrant un examen critique du sionisme et de son histoire ne peut être trouvé.
L'ignorance générale du public à propos du sionisme, de ses buts et de son histoire, est fabriquée par les médias controlés, non indépendants, qui excessivement à tord interprètent mal le sionisme pour faire de cette philosophie quelque chose de familier et bienveillant pour les usaméricains. L'histoire sanglante bien documentée de la terreur sioniste et du nettoyage ethnique, est quelque chose qui est bien connue de tous les Israéliens et Palestiniens, mais est étrange et plutot inconnue pour la plupart des usaméricains, ceci est principalement du à la censure des universitaires et celle des médias.
Après les attaques du 11 septembre 2001, un grand nombre de preuves indiquent les agents des services israéliens sont impliqués, ceci avec plus de 150.000 américains occupés dans des guerres coûteuses et désastreuses au Moyen-Orient, il n’est tout simplement plus soutenable que les usaméricains demeurent, avec bonheur, ignards du sionisme politique.
SIONISME ET COMMUNISME
Le sionisme, comme mouvement politique, s'est développé avec le communisme vers la fin des années 1800 parmi les communautés juives dans les régions occidentales de l'empire russe. En Lithuanie, en Pologne, en Biélorussie, et en Ukraine, en particulier dans les secteurs peuplés de grandes populations juives, le sionisme est devenu une nouvelle religion nationale. Au commencement, les mouvements communistes et sionistes ont été étroitement entrelacés.
Vers la fin des années 1800, l'idéologie politico-religieuse du sionisme a conduit les juifs à la recherche d'une identité nationale, évitant de parler la langue locale, pour commencer à parler et écrire l’hébreu, une langue qui n'avait plus été parlée depuis des milliers d'années. Dans l’Union Soviétique, les juifs ont été considérés comme un groupe national et la nationalité juive a été reconnue en tant que telle dans les passeports émis par les soviétiques. Une région autonome juive a été même établie dans l’Union Soviétique, dans le secteur de Birobidjan en 1934 avec le Yiddish comme langue officielle.
Bien que les juifs européens russes et orientaux connus sous le nom d'Ashkenazis ne soient meme pas des semites, mais des convertis slaves et asiatiques au judaïsme, l'ardeur sioniste les a menés à s'identifier comme des "hébreux," ceci lorsqu’ils sont par exemple entrés aux Etats-Unis sur l'île d'Ellis.
Les sionistes "avaient reconstitué" la langue "hébreue" comme le premier objectif du sionisme politique toujours dans le but de former un état purement juif en Palestine, quelque chose qui n’a jamais existé réellement dans l'histoire. Le fait, au 20 ième siècle, que la Palestine était déjà habitée par les Palestiniens, dont beaucoup sont les vrais semites, descendants des juifs originaux, des Arabes, des Grecs, et d'autres peuples de la terre sainte, était quelque chose dont les sionistes avaient prévu d’employer la force militaire pour corriger la situation. La conquête armée et le nettoyage ethnique de la Palestine ont été vigoureusement favorisés, dans les années 1930, par Ze'ev (Vladimir) Jabotinsky, un militant des plus actifs du sionisme. Jabotinsky, né à Odessa en 1880, est devenu le commandant de la milice sioniste connue sous le nom d'Irgun en 1937. Jabotinsky dirigea la nouvelle organisation sioniste (N.Z.O), le mouvement de la jeunesse du Betar et la milice Irgun, trois prolongements du même mouvement extrémiste.
L'idéologie de Jabotinsky maintient que le peuple juif a des droits exclusifs sur toute la terre d'Israel, qu'il prétend s'étendre du Nil de l'Egypte au fleuve de l’Euphrate en Iraq. (ndlr: vous comprenez pourquoi l’Iraq et la Syrie, le Liban sont sur l’agenda sioniste en France, aux USA/Canada, en Grande Bretagne et en Allemagne)
Ehud Olmert, comme ses parents d’origines russes qui ont émigré d'abord en Chine, puis en Palestine, est un produit idéologique de Jabotinsky. Le père d'Olmert, Mordechai, était un sectaire dévoué, qui a rejoint le mouvement d’extreme droite Herut et la milice Irgun, alors dirigées par le terroriste sioniste notoire Menachem Begin. La famille de droite d'Ehud Olmert a vécu dans une ferme coopérative appelée Nahalat Jabotinsky. Enfant, Olmert était un membre du Betar, l’organisation militaire de la jeunesse sioniste. Begin, premier ministre israélien qui avait comme credo "dans le sang et le feu, la Judée est tombée ; en sang et feu, la Judée se lèvera, " se referrera plus tard à Olmert en tant que" Ehud, mon fils."
Olmert, parlementaire depuis 1973, est devenu maire de Jérusalem, la ville-capitale occupée de la Palestine, il a veillé à l'expansion territoriale d'Israel et il a redessiné les limites de la ville. Le secteur que les israéliens appellent maintenant Jérusalem s'étend de Bethlehem dans le Sud, à Ramallah dans le Nord, et de Jéricho est l'Est.
Dans la pensée de Jabotinsky, ainsi que pour les sionistes comme Olmert, il n'y a simplement aucune place pour les Palestiniens dans la terre d'Israel : "il n'y a aucun choix : les Arabes doivent faire de la place pour les juifs d'Eretz Israel, "Jabotinsky avait écrit, "s'il était possible de transférer les peuples de la Baltique, il est également possible de déplacer les Arabes de Palestine." Le mur qui a été construit à travers la Cisjordanie est une idée directement issu des écrits de Jabotinsky : "la colonisation sioniste, même la plus restreinte, doit être terminée ou effectuée en défiant la volonté de la population indigène. Cette colonisation peut, donc, continuer et se développer seulement sous la protection d'une force indépendante de la population locale - un mur de fer que la population indigène ne pourra pas traverser," Jabotinsky a ainsi écrit dans son livre en 1923, ‘le mur de fer : Nous et les Arabes’. "
Les rapports qu’entretien Ehud Olmert avec Atzmon et la sécurité défaillante dans les aéroports lors du 11 septembre 2001 ne sont évidemment pas anodins, ni des coincidences, pourtant les autorités US n'ont pas étudié ces liens entre les services israéliens avec les attaques du 9/11, les services occidentaux sont aussi muets sur les nombreux liens existant entre les services et le gouvernement israeliens et le terrorisme international.
Le monde se mobilise pour trois soldats israéliens et néglige 10.000 prisonniers palestiniens
Le monde se mobilise pour trois soldats israéliens et néglige 10.000 prisonniers palestiniens
Ramallah - Centre Palestinien de l'Information:
Un général britannique pour le retrait : La victoire de la Résistance Islamique d'Iraq
Le general britannique Dannatt confirme la défaite americano-britanno-israelienne en Iraq
En effet, le général Dannatt a estimé, dans un entretien publié vendredi par le quotidien de droite Daily Mail, qu'il serait souhaitable que les 7000 soldats britanniques déployés en Irak se retirent le plus rapidement possible, leur présence exacerbant « les problèmes de sécurité ».
Et les propos qu'il réserve aux stratèges américains et britanniques chargés de préparer la mission irakienne sont encore plus sévères. « Je pense que l'Histoire montrera que les préparatifs en vue de la période succédant à la première phase de combat, réussie, étaient insuffisants, et davantage fondés sur de l'optimisme que sur une planification raisonnée », a-t-il estimé.
Les opposants à la présence britannique en Irak ont rapidement salué l'intervention du militaire. Ils y voient la confirmation que la mission irakienne est en train, de plus en plus, de se transformer en bourbier.
« Si nous bénéficions d'un certain consentement au début, il s'est transformé en simple tolérance, et ensuite, en grande partie, en intolérance. C'est un fait », a martelé le général Dannatt pour expliquer l'absence de progrès sur le terrain et l'augmentation des pertes humaines.
Le Royaume-Uni a perdu 119 soldats en Irak, et les plus récents sondages démontrent que plus de la moitié des Britanniques demandent un retrait rapide de leurs troupes.
Le gouvernement du premier ministre Tony Blair n'a pas encore réagi officiellement aux déclarations du général Dannatt.
L’Irak sous la menace des escadrons de la mort
ISRAEL ET LES ETATS-UNIS DERRIERES LA PURIFICATION ETHNIQUE DE L'IRAQ ET LA GUERRE CIVILE...
Bagdad, début mai. Deux longues rangées de cercueils vides sont alignées devant l’entrée de l’hôpital. Des hommes et des femmes attendent. Tous sont là avec l’espoir de retrouver un père, un fils, un époux, un frère. Mais l’espoir de les revoir vivants s’est évanoui. S’ils sont là, c’est parce que la patrouille de police, qui ramasse quotidiennement son lot de cadavres dans les rues ou les nombreuses décharges publiques de Bagdad, a retrouvé ce matin 93 corps. Les chambres froides de l’hôpital ne peuvent en accueillir que quelques dizaines. Les morts non identifiés sont photographiés et numérotés.
Les victimes sont des professeurs, des intellectuels, des médecins, des journalistes, des responsables religieux, des dirigeants et des militants d’organisations sociales y compris les mouvements de femmes. Certains corps présentent des traces de tortures, d’autres, les yeux arrachés ou la peau brûlée, sont méconnaissables. Beaucoup ont été abattus d’une balle dans la tête. La plupart ont les mains liées dans le dos.
Le Ministre de l’Intérieur, qui travaille en étroite collaboration avec les forces d’occupation américaines, a déclaré que ses forces de police sont infiltrées par des « radicaux indépendants » dont il a perdu le contrôle. Il a également fait référence aux nombreux groupes paramilitaires et aux mercenaires actifs en Irak. Les autorités américaines s’en lavent les mains et prétendent contrôler la situation. La presse occidentale fait peu de cas de ces escadrons de la mort. « Officiellement », l’Irak serait en proie à une violence ethno-religieuse.
« Option Salvador »
Depuis 2003, les forces d’occupation ont permis le recrutement de mercenaires et de milices pour exécuter des missions de contrôle. Le pays compte actuellement de 25 000 à 30 000 mercenaires étrangers actifs aux côtés des milliers d’hommes des groupes paramilitaires kurdes et religieux radicaux, comme les brigades chiites Badr.
Tous ces groupes ont une chose en commun. Ils travaillent en étroite collaboration avec les forces d’occupation. Les groupes les plus importants sont directement liés au Ministère de l’Intérieur. La plupart du temps, leurs membres n’appartiennent pas exclusivement à une seule et même communauté religieuse. Des spécialistes de la CIA, vétérans de la guerre du Vietnam (dans les années ’70) et d’Amérique Centrale (dans les années ’80), ont joué un rôle important dans la formation de ces groupes, notamment en ce qui concerne les méthodes terroristes.
Face à l’opposition irakienne qui les pousse à la défensive, les Etats-Unis ont opté pour une stratégie radicalement différente, « l’option Salvador ». En janvier 2005, l’hebdomadaire Newsweek rapportait que « le Pentagone envisage d’envoyer des Forces Spéciales en Irak avec pour mission d’enlever et tuer des gens ».
Comme cela s’est fait au Salvador dans les années 1980. A l’époque, une large révolte populaire a tenté de mettre un terme au régime dictatorial. Des escadrons de la mort locaux, dirigés par la CIA et l’armée américaine, ont alors mené une guerre de terreur contre la population. En dix ans, 80 000 personnes sont assassinées. Le Salvador a été le terrain d’application des expériences acquises lors de la guerre du Vietnam. Là, les escadrons de la mort, formés, armés et dirigés par la CIA, ont assassiné pas moins de 50 000 personnes. Nom de code : Phoenix.
Cette stratégie est à nouveau appliquée en Irak. « Nous devons trouver un moyen de lancer une offensive contre l’opposition. Jusqu’à présent, nous sommes restés sur la défensive et nous sommes en train de perdre », a déclaré un fonctionnaire de la Maison blanche à l’hebdomadaire Newsweek.
Les forces d’occupation en Irak semblent directement impliquées dans cette stratégie de terreur. Le 16 mars, Reuters a relaté l’arrestation d’un agent de la sécurité américain pour transport d’armes et d’explosifs. L’an dernier, deux Britanniques, habillés en Arabes, ont été arrêtés pour des faits similaires. Pour libérer ce duo de la prison de Bassora, les forces armées britanniques ont utilisé un bulldozer.
Massacre à Haditha
Le 19 novembre 2005, 20 civils irakiens sont massacrés par des marines US dans le petit village de Haditha. Les victimes sont principalement des femmes et des enfants. Une exception ?
« Ce massacre était prémédité. Les ’marines’ sont entrés et ont massacré toutes les personnes qui étaient présentes », raconte Khalid Ahmed Rsayef, témoin de cette tuerie. Des mois durant, à l’aide de faux rapports et de pressions sur les témoins, l’armée s’est soigneusement efforcée d’étouffer l’affaire. Mais une fois dévoilée, elle est présentée comme un cas exceptionnel
Au cours de ces dernières années, l’Irak a connu des milliers de massacres comme celui de Haditha. Les nouvelles nous rapportent sans cesse de nouveaux cas de civils innocents assassinés. Voilà deux ans que la ville de Fallujah a été rasée. Les bombes au phosphore et au napalm y ont tué des milliers de civils. Depuis, le terme « urbicide » est en vogue. Il fait référence à la destruction systématique de villes comme Fallujah, Tal Afar, Al Qaim et à présent Ramadi Quand tous ces crimes seront-ils enfin officiellement reconnus ?
Cindy Sheehan, mère d’un fils tué en Irak, a rappelé que c’est l’armée américaine qui forme les jeunes Américains à commettre des meurtres et des incendies criminels, à perpétrer des crimes de guerre, à torturer, à utiliser des armes prohibées, à bombarder des hôpitaux et des écoles,...« Il faut démanteler le Pentagone, le récurer à l’eau bénite, le purifier à l’encens et le piller des générations durant en guise de pénitence pour tous les crimes qui ont été planifiés et ordonnés entre ses murs », conclut-elle.
Comment en vouloir aux Irakiens qui tentent par tous les moyens de s’opposer à cette occupation ?
Les escadrons de la mort en Irak.
Les escadrons de la mort en Iraq : L'école francaise en application en Iraq
Qui est donc derrière les massacres quotidiens en Irak ?
Depuis plus d’un an et demi, un nouveau développement terrifiant en Irak a été la découverte de douzaines de corps vidés dans des décharges d’ordures, des fleuves ou des bâtiments abandonnés. Dans la plupart des cas, les victimes avaient souffert de torture et de mutilations avant d"être tué par une balle dans la tête. Une variation récente de ce thème est simplement les têtes tranchées. Une nouvelle typique qui n’a pas causé trop de titres autour du monde a été la découverte le 6 juin 2006 de 9 têtes trouvées enveloppées dans des sachets en plastique et laissées dans des boîtes à fruit par le bord de la route.
Ces images répugnantes et révoltantes sont beaucoup trop fortes pour que n"importe quel canal de news ne les montre et les faits de massacres sont simplement énoncés, sans une quelconque analyse de qui serait derrière ces massacres et pourquoi. Quiconque ayant quelque connaissance de la tactique américaine de la contre-insurrection ne sera pas étonné ou ne sera pas embarrassé à distance par les nouvelles effroyables émanent d"Irak quotidiennement.
Le Guatemala fut le pire à en souffrir, avec 200.000 morts et 40.000 disparus jusqu’à aujourd’hui. La douleur au Guatemala était si grande et l’implication U.S. était si bien documentée qu’en 1999, le Président Bill Clinton fit des excuses pour le rôle U.S. dans cette affaire. L’expérience des dénommés pelotons de la mort en Amérique Centrale est connue de beaucoup à ce jour et a contribué à salir l’image des États-Unis dans la région jusqu’à ce jour.
Lors de l"invasion de l’Irak en mars 2003 jusqu’en juin 2004, le phénomène des pelotons de la mort était inconnu en Irak et des soldats U.S. étaient journellement tués et blessés par la résistance irakienne, quelque chose auquel les Américains n’étaient pas préparés et qu’ils n’avaient pas prévu. La réponse U.S. a été d’envoyer John Negroponte, l’ancien ambassadeur U.S. au Honduras de 1981 à 1985 - pendant le pire des opérations des pelotons de la mort là-bas, à Bagdad en tant qu’ambassadeur U.S. Negroponte était notoirement connu pendant la tenue de son poste au Honduras pour non seulement ne pas admettre l"existence des pelotons de la mort là-bas, il était connu presque universellement pour avoir dirigé des pelotons de la mort au Honduras et au Nicaragua.
Sa nomination comme ambassadeur en Irak par Bush en juin 2004 a jusqu’à avril 2005 a marqué le développement et la formation des pelotons irakiens de la mort maintenant notoirement connus. Le fait que des pelotons de la mort devaient être constitués par les U.S.A. et contribuer à la longue souffrance de la population irakienne a été tellement largement reconnu et documenté que le magazine U.S. Newsweek a même publié un article spéculant à propos du fait que le gouvernement U.S. considérait sérieusement l"option de suivre le modèle latino-américain de tuer tout simplement n"importe qui à distance qui serait suspecté d"être opposé aux intérêts U.S..
Une source militaire U.S. a été citée par les médias américains déclarant : « la population sunnite ne paye aucun prix pour l"appui qu"elle donne aux terroristes. » de leur point de vue, « C’est sans conséquences pour eux. Nous devons changer cette équation. »
Les populations traumatisées de l"Amérique Centrale pourraient décrire aux Irakiens les méthodes des pelotons de la mort. Les gens étaient enlevés et torturés par des soldats qui portaient des uniformes de jour mais circulaient dans des voitures non immatriculées utilisées de nuit pour enlever et tuer les personnes hostiles au régime ou leurs sympathisants suspectés. Les témoins en Irak racontent presque toujours que les victimes ont été enlevées par des personnes qui sont venues dans des land cruisers blancs Toyota de la police, portaient des uniformes de commando de la police, des gilets pare-balles et des casques et étaient armées avec des pistolets 9mm Glock. Des pistolets Glock sont employés par beaucoup d"agences privées U.S. de sécurité et ont été fournies aux forces irakiennes de sécurité par l"armée U.S.
En Irak, les services de news occidentaux comme la BBC et Reuters ne rapportent seulement que le fait que des gens sont enlevés par des hommes portant des uniformes de la police. Les journalistes qui essayent, d’enquêter et exposent la direction U.S. elle-même sont alors visées. Le massacre des journalistes cherchant à documenter ou exposer des allégations de meurtres d’état organisés a accompagné chaque guerre sale contre une population civile. Depuis que l’intervention U.S. en Irak a commencé, des douzaines de journalistes, cameraman et autres employés des médias ont été tués par les forces Américaines-se déroulant dans des circonstances suspectes qui n’ont jamais ont été élucidées d’une manière indépendante.
Un exemple passé typique est intervenu le 24 juin 2005, quand Yasser Salihee, un correspondant spécial irakien pour l’agence de news Knight Ridder, a été tué d’une simple balle dans la tête alors qu’il approchait un point de contrôle il a été pris pour cible près de sa maison à Bagdad Ouest par les troupes irakiennes et U.S. On pense que le projectile a été tiré par un tireur isolé américain.
Selon des témoins oculaires, aucun projectile d’avertissement n’a été tiré. Au cours du mois passé, Salihee avait recueilli la preuve que les forces irakiennes soutenues par les U.S.A. avaient effectué des massacres extrajudiciaires des membres et des défenseurs allégués de la résistance anti-U.S. Son enquête a suivi un article dans le magazine New-York Times en mai 2005, détaillant comment les militaires U.S. avaient formé les commandos intérieurs irakiens du ministère de l’intérieur, connus sous le nom de brigade du loup, sur le modèle des pelotons de la mort lâchés dans les années 80 pour écraser l’insurrection de gauche au Salvador.
La brigade du loup, le peloton de la mort le plus notoirement connu et le plus redoutable, a été mis en place et dirigé par les U.S.A. Une majorité de ses dirigeants et personnels a servi dans les forces spéciales de Saddam Hussein et les vétérans de la garde républicaine, et a pratiqué des massacres, la torture et la répression. L’unité a été employée contre la résistance dans les villes rebelles telles que Mossoul et Samarra, et, au cours de la dernière année, a joué un rôle essentiel en permettant aux forces U.S. de prendre un léger ascendant en pratiquant des massacres elle-même bien que lors des événements les mieux documentés de Haditha le montrent, les forces U.S. massacrèrent toujours les Irakiens de tous les âges eux-mêmes. Le principal conseiller U.S. de la brigade du loup dès sa formation et ce jusqu"à avril 2005 a été James Steele.
La biographie de James Steele, stipule qu"il a commandé le groupe militaire U.S. au Salvador pendant le sommet de la guerre contre la guérilla, a été crédité de la formation et d"équiper ce qui a été reconnu pour être la meilleure force anti-terroriste dans la région. Dans une campagne de 12 ans de meurtres et de répression, les unités salvadoriennes, entraînées et conseillées par des personnes comme Steele, ont tué plus de 70.000 personnes.
L’aspect habituel des corps des hommes arrivant à la morgue principale de Bagdad a montré qu’ils avaient été tués d’une manière méthodique selon le directeur de la morgue, Faqir Baqir. Leurs mains avait été attachées ou menottées derrière le dos, leurs yeux avaient été bandés et ils semblaient avoir été torturés. Dans la plupart des cas, les hommes morts sont apparus comme si ils avaient été fouettés avec une corde, soumis à des décharges électriques ou battu avec un objet tranchant et ce jusqu’à à la mort, souvent avec les balles simple balle dans la tête. En mars de cette année, M. Baire qui a été forcé de quitter l’Irak a indiqué que plus de 7.000 victimes des pelotons de la mort étaient arrivés dans sa morgue à Bagdad dans le peu de mois précédents.
Les pelotons de la mort sont particulièrement occupés en des derniers mois avec l’élévation des pertes militaires des USA. À Mossoul, par exemple, des douzaines d’hommes ont été détenus par les commandos en novembre 2005, en tant qu’élément d"une opération U.S. menée pour ramener la ville sous le contrôle de la coalition. Au cours des semaines suivantes, plus de 150 torturés et corps exécutés ont été trouvés là-bas. Dans Samarra, des douzaines de corps sont apparus dans le lac voisin de Thartar à la suite des opérations menées par des commandos de police dans cette ville. À partir de février dernier jusqu’à avril 2006, plus de 100 corps ont été récupérés du fleuve Tigre dans un des secteurs de Bagdad les plus rebelles du pays.
Le gouvernement irakien a initialement déclaré qu’ils étaient des villageois qui avaient été enlevés par des insurgés dans le village de Maidan. Ceci a été démenti depuis. Les victimes sont issues d’une large gamme de villes et de villages, y compris de Kut dans le nord et de Bassora dans les sud. La police dans le secteur a déclaré à des journalistes que plusieurs des morts ont été des automobilistes de passage par le secteur arrêtés par des hommes masqués armés de kalachnikov à l’occasion de points de contrôle.
D’autres massacres ont été découverts dans Baquba et la ville proche de la frontière syrienne de Qaim au lendemain des opérations de contre-insurrection par les forces U.S. et leurs pelotons de la mort. Les pelotons de la mort ont également été occupés comme en Amérique latine dans l’assassinat de bien plus de 200 universitaires, pour la plupart qui étaient des adversaires de l"action U.S. en Irak. Des douzaines de corps ont été trouvées au cours des deux mois derniers à Bagdad. L’association des disciples musulman (AMS) l"organisation sunnite publique principale d"opposition à la coalition accuse directement la brigade des loups d’avoir arrêté des imams et des gardiens de quelques mosquées, les avoir torturés et les avoir tués, et de s’être débarrassé alors de leurs corps dans une décharge d"ordures dans la zone de Shaab à Bagdad.
George Bush a déclaré que son administration travaillait avec les ministères de l"intérieur et de la défense irakiens à l"amélioration de leurs possibilités de coordonner les opérations anti-terroriste et le développement de leurs structures de commandement. L’évidence pointe clairement que les U.S.A. payent et équipent des tueurs pour terroriser, torturer et assassiner les Irakiens qui sont censés avoir des liens avec la résistance populaire, qui d’après l"estimation d’un analyste anonyme U.S. pour Newsweek représenteraient 400.000 auxiliaires et personnels de soutien. La guerre en Irak a déjà sérieusement miné la position U.S. au Moyen-Orient et dans le monde.
Les images des soldats U.S. maltraitant sexuellement les prisonniers irakiens, mettant des sacs au-dessus des têtes des captifs et tirant sur un insurgé blessé ont noirci partout l"image de l"Amérique et rendu la coopération avec les États-Unis de plus en plus difficile même pour des pays alliés des américains de longue date.
Une guerre sale conduite par les U.S.A. qui s"attaque à un groupe ethnique et évoluera très probablement en guerre civile, ce qui a toujours été à moyen terme le but U.S. car il lui permet de suivre la tactique impériale classique de diviser pour mieux régner. L"existence même de la brigade du loup et d"autres pelotons de la mort souligne la criminalité de l"engament U.S. et la fausseté totale des réclamations de l"administration Bush d"apporter la libération et la démocratie en Irak.
Parmi les fonctionnaires U.S. qui ont joué un rôle principal en Amérique Centrale, on peut citer Elliott Abrams, qui a supervisé la politique américaine centrale au département d"état et qui est maintenant un conseiller de Moyen-Orient membre du Conseil de sécurité nationale de Bush, et le vice-président Dick Cheney, qui était un ardent défenseur de la politique américaine centrale en tant que membre de la chambre des représentants.
Et que diriez-vous de l"homme nommé par Bush à la tête des pelotons de la mort, Negroponte ? Il est maintenant directeur du National Intelligence un corps créé en 2004 pour superviser tous les services de renseignement U.S., y compris la CIA.
Le remplaçant de Negroponte, le Général Hayden, vient juste d’être nommé pour diriger la CIA. Personne en Irak ne devrait s’attendre qu"une quelconque par de responsabilité ou justice n’intervienne prochainement ni jamais pour Negroponte, la CIA ou leurs pelotons de la mort. Quant à l’Irak, traumatisée par des guerres et des sanctions, les pelotons de la mort sont simplement le dernier trauma terrifiant infligé à elle par les U.S.A.
GRANDES MANOEUVRES POUR DISSIMULER L’EFFONDREMENT ÉCONOMIQUE
GRANDES MANOEUVRES POUR DISSIMULER L’EFFONDREMENT ÉCONOMIQUE
Le 5 octobre, le président George Bush déclara : « Notre économie est forte. Les salaires augmentent. Les prix de l’énergie baissent, ce qui veut dire que les gens vont avoir de l’argent en poche à épargner, investir ou dépenser. (...) Je suis content des progrès économiques que nous faisons. » Deux jours avant, le vice-président Dick Cheney avait fait une déclaration presque identique. Quant à l’ancien président de la Réserve fédérale, Alan Greenspan, il estime que, dans le secteur du logement, « le pire est passé ».
Par ailleurs, Robert Rubin, l’ancien secrétaire américain aux Finances du président Clinton, a confié au Financial Times, à propos de la hausse record des valeurs boursières : « Eh bien, je pense que le fait que le Dow Jones ait atteint un record n’est pas significatif. Par le passé, les marchés ont été, dans de nombreux cas, de bien mauvais prévisionnistes. On se rappellera que le Dow avait pulvérisé tous les records le 19 octobre 1987, avant que le marché s’effondre de 22 % en une journée. A la fin de 1999 et au début 2000, les marchés ont connu des sommets, puis ce fut la chute. (...) »
Encore des ennuis pour les fonds de prise de participation et les hedge funds
Selon le Hedge Fund Research, basé à Chicago, plus de 2600 nouveaux hedge funds ont été créés ces deux dernières années, pendant que 1000 ont fermé boutique et que bien d’autres devraient disparaître bientôt en raison d’une vague de consolidation.
11,4 % des fonds actifs début 2005 avaient fermé avant la fin de l’année, soit plus du double de l’année précédente. Au cours du premier semestre de cette année, plus de 300 hedge funds ont cessé leur activité. La dernière débâcle en date est celle de Vega Asset Management, qui comptait parmi les plus grands il y a deux ans encore, avec ses 12 milliards de dollars d’investissements ; entre-temps, il a en perdu 75 %, dont 6 milliards depuis janvier 2006 en raison d’un pari malheureux sur les bons du Trésor américain.
Quant à l’Europe, l’édition du 3 octobre du Neue Zuercher Zeitung publiait un article sur « La Hague à l’ombre des sauterelles », citant le ministre néerlandais de l’Economie, Joop Wiyn, qui accusait récemment les fonds de private equity (prise de participation) de « dévorer les sociétés comme des sauterelles ». Ainsi, ces fonds américains ont racheté le géant des médias VNU et s’apprêtent à acquérir le conglomérat industriel Stork et le géant de la vente au détail Anhold, pour ne citer que les plus connus.
Dans chacun de ces cas, les fonds ont détourné la réglementation qui oblige à déclarer auprès de l’organisme néerlandais de régulation (AFM) tout achat égal ou supérieur à 5 % du total des actions d’une société. Cette mesure permet à l’entreprise visée de se défendre. Mais les fonds de participation se sont servis de produits dérivés et de « sous-fonds » formellement indépendants pour éviter d’avertir l’AFM avant d’avoir acquis entre 10 et 30 % des parts, laissant la victime pratiquement sans défense. Selon le NZZ, le gouvernement néerlandais a déposé un projet de loi durcissant le respect du seuil de 5 % et permettant aux entreprises visées d’intenter une procédure judiciaire pour se protéger d’une acquisition par un private equity fund.
En Allemagne, le Frankfurter Allgemeine Zeitung du 4 octobre a consacré un long article à cette vague d’acquisitions qui annonce bien des cas d’insolvabilité. Pour financer l’acquisition d’une entreprise, les fonds de prise de participation empruntent la somme nécessaire et imputent la dette ainsi contractée à l’entreprise en question. Par conséquent, les analystes s’attendent à une vague de faillites. On estime que les « achats par effet de levier » (LBO) réalisés par ces fonds vont se traduire, au cours des deux années à venir, par quelque 30 milliards d’euros de créances douteuses, dont un quart en Allemagne. Selon JP Morgan, les acquisitions d’entreprise effectuées depuis deux ans en Europe par des private equity funds se montent à 218 milliards d’euros.
L’Occident, avec l’aide des Arabes « modérés », essaie de ramener le monde arabe à l’Age de pierre.
L’Occident, avec l’aide des Arabes « modérés », essaie de ramener le monde arabe à l’Age de pierre.
Bien sûr les fonctionnaires veulent être payés, comme tous les travailleurs, surtout maintenant pendant le Ramadan quand on consomme davantage. Mais les fonctionnaires, comme les autres travailleurs, sont soumis au blocus économique qui a pourtant été imposé pour des motifs politiques.
Les Palestiniens ont encore à gagner leur libération et leur Etat nation Mais ils ont déjà établi une identité, un mouvement national et la volonté de se battre pour la libération. Prendre parti pour un blocus colonialiste, c’est se prêter à la mise en danger de cette modeste réussite, obtenue par tant d’énormes sacrifices.
La situation semblait limpide : il y a eu des élections démocratiques. Leurs résultats ont déplu aux puissances étrangères, qui ont décidé de les contourner d’une façon particulièrement vicieuse, c’est à dire de soumettre cet électorat à un étranglement économique.
Bon, on pourrait penser que tous les gens qui possèdent un sens minimum de leur identité patriotique considèreraient cette action comme un affront flagrant à leur volonté nationale et uniraient leurs forces pour y répondre.
Au minimum, même ceux qui se sont présentés contre les vainqueurs devraient s’effacer et laisser les vainqueurs gouverner, quelles que soient leurs croyances et attitudes respectives. Après tout, aucune résolution internationale appelant à des sanctions contre le gouvernement palestinien n’a été votée et il n’y a donc aucune raison pour que les pays arabes se plient au boycott de ce gouvernement et qu’ils refusent d’en rencontrer les représentants. De plus, longtemps avant qu’ils aient décidé de tirer avantage du boycott, les Palestiniens opposés au gouvernement auraient pu travailler à y mettre fin, ce qui n’aurait pas été une tâche très difficile, si l’on en juge par la Turquie, la Russie et d’autres.
On a beau se frotter les yeux, on a du mal à y croire. Une partie du peuple palestinien a décidé de manifester contre une autre partie de ce même peuple, lui disant de se plier aux trois exigences des boycotteurs ou alors de se retirer et de laisser d’autres gouverner. Les manifestants disent : « Nous sommes soumis à un boycott d’Israël, des Etats-Unis et de l’Europe. Ca, c’est évident, et comme c’est évident c’est sans importance. Ce qui importe, ce sont les conditions. C’est elles que l’Autorité palestinienne (ANP) doit accepter afin de mettre fin au boycott, parce que c’est en refusant ces conditions que le gouvernement élu a déclenché le boycott. »
Voilà comment des gens se couchent devant la logique et les objectifs des boycotteurs. Voilà comment les conditions exigées par des forces extérieures hostiles deviennent l’agenda politique d’une partie des forces intérieures. Ce faisant, la liberté de choisir et l’unité nationale sont mises au rebut en échange de la promesse de pain pour les masses. A leur tour, les masses deviennent un instrument pour renverser le gouvernement et en élire un autre, qui aura l’approbation de l’Occident. Quand ce nouveau gouvernement arrivera aux affaires, sa plus grande réussite sera de donner de la nourriture aux gens. Ainsi finit la glissade vers le précipice, des principes vers des instincts plus rudimentaires.
Ce que nous voyons se dérouler n’est pas seulement le retour à la période d’avant l’union du mouvement de libération, c’est aussi la régression vers la politique pré-moderne. C’est déjà difficile de croire qu’à notre époque l’Occident et les Arabes ont pu tomber si bas qu’ils utilisent la nourriture comme arme pour s’opposer à un choix démocratique. C’est encore plus dur de croire que certaines des personnes qui subissent cette tactique en arrivent à participer à ce jeu alors qu’elles auraient pu l’empêcher.
Un processus semblable s’est d’ailleurs produit au Liban. Là aussi les raisons de l’agression israélienne étaient supposées aller de soi et on accusait ceux qui les remettaient en cause d’avoir provoqué l’agression israélienne pour commencer. De plus, ici, non seulement l’agresseur n’a reçu aucun blâme et c’est la victime qui a été accusée, mais quand c’est la victime qui a gagné, on a nié sa victoire, ne serait ce que pour maintenir un équilibre.
On est bien obligé de se demander pourquoi aucun démocrate ou néo-libéral palestinien de renom ne s’est levé pour protester contre ce siège que l’Occident démocratique impose pour contrer les résultats des élections législatives palestiniennes - saluées par la communauté internationale pour leur clarté et leur honnêteté, bien qu’elles aient eu lieu sous occupation et bien que pour certains des participants, comme le Hamas, le simple fait d’y participer était une concession majeure, au regard de leur opposition aux structures même (l’ANP) créées par l’occupation.
Pas une seule ONG n’a annulé ses conférences en faveur de la démocratie, qui sont financées par l’Occident, afin de protester contre le boycott. Pas un seul expert en démocratie membre des organisations américaines et européennes pour l’élargissement de la démocratie ne s’est vu boycotté en retour. A vrai dire, pas un seul démocrate n’a rappelé que le boycott a frappé longtemps après que le Hamas s’est engagé à une trêve et qu’il a arrêté toutes ses opérations -suicide. C’est ce pourquoi le Hamas est puni ? Parfois on le dirait. Et ce simple fait devrait inciter certaines personnes à tenir leur langue et à arrêter de donner des conseils au Hamas.
La gauche non plus, la nouvelle ou l’ancienne, financée maintenant par des fonds de développement démocratiques américains et européens et fermement pro -démocratique aujourd’hui, après une longue histoire de vociférations dans la solidarité avec divers régimes totalitaires ou dictatoriaux, tant que ce n’étaient pas des Arabes, la gauche donc n’a pas non plus proclamé sa solidarité avec le gouvernement élu assiégé, contrairement à ce que ferait tout patriote démocrate en Occident où c’est une seconde nature que de mettre de côté ses divergences politiques et de s’unir derrière un gouvernement démocratique attaqué par l’étranger,
Peut-être le problème est -il que la liberté de lier démocratie et patriotisme est une prérogative du seul Occident. Car dans le monde arabe, au moins, il semble qu’on attend du démocrate arabe qu’il mette des limites, et en conséquence il ne vit ni dans l’un ni dans l’autre monde mais dans celui des Ong financées par l’Occident, qui au moins lui garantit la sécurité économique.
Pendant ce temps, les élites arabes, récemment rebaptisées "modérées," ont échoué à leurs examens en démocratie et en patriotisme.
Le premier était un examen stupide qu’elles ne voulaient pas passer de toute façon, mais on les a honteusement traînées dans la salle d’examen où elles ont effectivement prouvé qu’elles étaient incapables d’introduire les réformes démocratiques même les plus simples que Washington les forçait à faire par le chantage.
Et puis, quand Washington le leur a demandé, elles ont resserré leurs liens avec Israël en échange de l’accord de Washington de ne plus se mêler de leurs affaires internes. Mais le boycott du gouvernement palestinien élu a été un test plus pointu parce que dans ce cas les sujets de la démocratie et du patriotisme étaient liés.
Ici les régimes "modérés" se sont surpassés pour leurs maîtres occidentaux. Ils ont répondu que toute personne qui défie la position d’une autorité colonialiste ou d’occupation ou toute autre autorité en situation de pouvoir, mérite ce qui lui tombe dessus et que la seule attitude rationnelle est de faire ce que disent et les Etats-Unis.
C’est précisément ce que les modérés font, alors qu’ils sont passés au premier plan de la dernière phase du processus de régression désolante. Bien entendu tout le monde sait, aux Etats-Unis, à gauche comme à droite, qu’il n’y a rien de modéré dans la manière de penser de ces régimes ou dans leur comportement. La corruption, les violations des droits humains, le népotisme et le contrôle du mécanisme du gouvernement, la vengeance contre des adversaires politiques et même la préparation de fils à la succession, tout cela n’est jamais fait à moitié.
En fait, la seule raison pour qu’on les appelle modérés c’est qu’ils feront tout ce que disent les Etats-Unis afin de rester au pouvoir, ils soutiendront y compris une solution qui sera préjudiciable à la cause palestinienne. Et il n’y a là rien de modéré.
Ce sont ces forces là qui se voient au pouvoir longtemps après que l’administration actuelle à Washington ne sera plus là. Ils dérouleront le tapis rouge pour Bush, son ancien Secrétaire d’Etat et d’autres hommes d’Etat âgés qui font des tournées de conférence aux coûts exorbitants. Ils se sentiront pleins d’une nouvelle vigueur quand les conservateurs ordinaires seront revenus à la Maison Blanche -choix plus rationnel que celui des néo-conservateurs, en tout cas dans l’atmosphère de nouvelle Guerre froide qui a débuté le 11- septembre. Après tout le chantage qui a tellement affaibli leur assurance qu’ils faisaient tout ce que vouaient les Etats-Unis, les conservateurs ordinaires considèreront qu’ils sont beaucoup plus fiables que les « horreurs » que les démocraties arabes entraînent.
Afin de contrebalancer les résultats des élections démocratiques en Palestine ils utilisent les privations pour manipuler le processus politique. Afin de démanteler un édifice d’Etat en Irak, ils ont élevé les affiliations communautaires au- dessus de la pluralité politique. En laissant libre cours à une telle faim et à de tels instincts tribaux élémentaires, ils catapultent la région jusqu’à l’aube de la politique moderne, démocratique ou autre. Ils reviennent en arrière jusqu’à une ère où il n’existait rien qui soit une sphère publique distincte, celle qui a donné naissance à des concepts politiques modernes comme l’individu, l’Etat, la nation et la société civile. Grâce à l’Amérique démocratique, à Israël et à leurs alliés dans la région, nous en revenons à nous battre pour des miettes, à la loi de la jungle et à considérer que c’est par le lien organique seul que l’individu peut assurer sa survie.
Nous vivons la dissolution de la politique et la dissociation de la politique. "Les droits individuels," "le citoyen," "la pluralité politique" - sans parler de l’ "unité nationale" sans laquelle rien de ça ne peut fonctionner - restent jaunir sur les pages de brochures que personne ne lit bien qu’elles soient distribuées gratuitement par des ONG pour la démocratisation. Aujourd’hui, si quelqu’un suggère -sans plus- de mettre ces termes en pratique dans le monde arabe, on le traitera au mieux comme s’il avait perdu tout lien avec la réalité.
A une époque, les centres de recherche, les médias et d’autres organisations variées dans le monde étaient plongés dans des discussions profondes sur la nécessité d’étendre la démocratie afin de combattre le terrorisme. Tout le monde proclamait l’universalité des principes démocratiques, et quiconque ne le faisait pas se faisait traiter de raciste, puisque l’on tenait pour acquis que l’Islam et la démocratie n’étaient pas compatibles.
Et voilà que la " révolution permanente " de la démocratie s’est retirée et que la voix des néo-conservateurs s’est réduite à un murmure. Un murmure de fumée, qui cache l’espoir qu’aucun des survivants d’un attentat à la voiture piégée en Irak, qu’aucun de ceux qui grattent dans les ruines de Dahiya à Beirut pour retrouver un souvenir, qu’aucun de ceux qui ont perdu leur emploi ou la liberté parce qu’ils avaient le courage de manifester pour la démocratie, l’espoir qu’aucun d’entre eux ne remarquera que les alliés arabes de l’Occident sont devenus « modérés ».
Que nous ont légué la révolution démocratique et le nouveau Moyen-Orient qui avaient si fièrement choisi l’ Afghanistan et l’ Irak comme modèles d’une transition démocratique ? L’écroulement total des processus démocratiques, la fragmentation de l’unité nationale et le démantèlement de pans entiers de l’Etat dans l’un et les autres. Si vous êtes arabe, j’espère que vous n’êtes pas partisan de l’unité nationale car cela vous amènera à être accusé d’être un nationaliste arabe. Le nationalisme est la chasse gardée d’Israël et de l’Occident, car il est la condition sine qua non de la construction de la démocratie. Nous ne pouvons pas avoir ça ici, quand le Nouveau Moyen-Orient de Perez requiert l’alliance entre les " forces modérées" dans la région et Israël contre les forces de l’extrémisme.
C’est donc la qu’en est la situation aujourd’hui. D’un côté il y a les USA et Israël, ralliés par les régimes arabes modérés, de l’autre ces forces qui refusent de reconnaître la réalité. Pour ce qui est des « modérés dans cette équation, leur modération, sans parler de leur démocratie, ne résiste pas à l’observation. Sauf si l’on définit la modération comme la volonté de contribuer à la destruction de leurs sociétés et le démantèlement de leur politique nationale si c’est nécessaire à leur maintien au pouvoir.
En attendant, il est prévu que l’universalité si vantée des valeurs démocratiques finira à la poubelle afin de laisser prévaloir la loi de l’instinct. Et on ne peut nier l’universalité des instincts naturels.
Al-Ahram Weekly Online : Located at : http://weekly.ahram.org.eg/2006/815/re2.htm
traduction : CL, Afps
Pourquoi l'Otan ne peut pas gagner en Afghanistan
Israel est le Terrorisme : La Surprise d'octobre 2006
Le 21 septembre 2006, Michael Chertoff, le Secrétaire du Département de la Sécurité de la Patrie (CSAD), a annoncé qu’un consortium dirigé par l’entreprise Boeing basée à Chicago avait gagné un contrat de milliards de dollars pour installer des détecteurs et un radar le long de la frontière des États-Unis.
Quand on a demandé à Chertoff pourquoi le CSAD avait choisi le groupe dirigé par Boeing, il a refusé de commenter.
Pourtant, la raison du silence de Chertoff est parlante : l’équipe de Boeing inclut un sous-traitant de l’armée israélienne qui jouera un rôle principal "dans la sécurité" de la frontière américaine.
Ce qui est intéressant, c’est que la mère israélienne de Chertoff a joué un rôle important dans la création de ce pays dans son enfance.
L’équipe de Boeing, qui mettra en application le programme de CSAD appelé Initiative de sécurisation des Frontières (SBI) le long des frontières nord et sud des Etats-Unis, comprend un Merrimack, une entreprise en technologie de surveillance appelé Kollsman Inc., une filiale appartenant à l’entreprise Elbit Systems de Haïfa, Israel. Elbit Systems Ltd. of Haifa, Israel.
L’équipe Israélo-Américaine comprend Unisys Corp., DRS Technologies Inc., L-3 Communications Holdings Inc., Lucent Technologies Inc., Perot Systems Corp. et Kollsman appartenant aux Israéliens, qui fabrique des caméras infrarouges à images thermiques utilisées pour surveiller les frontières d’Israel.
Alors que Chertoff annonçait l’attribution du contrat, d’une valeur estimée à environ 2.5 milliards de dollars, il accordait un contrat très lucratif et sensible à une entreprise israélienne liée très étroitement à l’armée israélienne. Le contrat n’aurait pas une valeur globale. Des paiements seront annoncés en tant que parties du système commandé.
Le travail sera effectué en plusieurs phases, avec une première partie de 45 km de long près de Tucson, en Arizona, selon Chertoff. Cette première phase coûtera 67 millions de dollars.
La proposition de Boeing inclut environ 1.800 tours d’observations le long des frontières avec des caméras développées par l’entreprise israélienne, Elbit Systems Ltd, qui peuvent repèrer des personnes jusqu’à 15 km.
Le mur d’annexion israélien, devant le camp d’Aïda, à Bethléem. Mai 2006
Elbit Systems indique qu’il est : "le premier fournisseur et intégrateur de systèmes pour le système de contrôle de la police des frontières israéliennes, un système automatisé pour l’enregistrement et le contrôle déployés à chaque passage de frontières israéliennes. [1]
"Elbit Systems a développé et intégré des solutions multicouches incorporant la biométrie tranchante, des technologies d’identifications optiques et de RFID [identification par radiofréquence]. Nos solutions de sécurité de périmètre ont été également adaptées pour des infrastructures d’énergie et des installations en mer", indique le site Internet de l’entreprise.
"Nous recherchons une technologie avancée qui peut sélectionner un visage dans la foule", déclare Wayne Esser, le chef d’équipe de l’équipe Boeing, à Washington Technology.
Elbit fournit à l’armée israélienne un système de surveillance de sécurité des frontières avec des détecteurs intégrés, des radars, "une barrière intelligente" et des caméras.
Liens avec les services de renseignements israéliens :
Kollsman n’est pas le seul intervenant dans l’équipe de Boeing à avoir des liens avec les services de renseignements israéliens. Comme l’avait précédemment indiqué l’AFP, Unisys Corp., présidé par Lawrence A. Weinbach, a intégré le logiciel de sécurité israélien dans les produits informatiques qu’il vend au gouvernement américain et à d’autres clients.
Le logiciel de Check Point Software Technologies de Ramat Gan, Israel, par exemple, est intégré dans les produits d’Unisys.
Elbit Systems est dirigé par un conseil qui est composé d’anciens généraux israéliens, de colonels, d’ambassadeurs, et d’anciens responsables des plus grandes banques et des entreprises israéliennes.
Le seul directeur non-israélien du comité de direction de l’entreprise composé de 18 membres est Timothy Taylor, président d’origine britannique et président d’Elbit Systems aux Etats-Unis. Taylor parle aux médias américains pour l’entreprise appartenant aux Israéliens tandis que les anciens pilotes de combat et les généraux israéliens dirigent l’entreprise à Haïfa.
SBI est une initiative de Chertoff qui est censée être "un plan global pour contrôler nos frontières et pour refouler le flux d’immigration illégale". "Ce que nous cherchons à faire, c’est construire une barrière virtuelle", dit Chertoff. « Nous voulons savoir quand quelqu’un ou quelque chose franchit la frontière."
Alors que la presse israélienne était rapide à signaler qu’une entreprise israélienne faisait partie du programme de sécurité des frontières de SBI, Chertoff ne l’a pas mentionné. "La filiale d’Elbit Systems, Kollsman, a annoncé qu’elle assurerait la technologie pour identifier les menaces, décourager et empêcher les passages et appréhenderait les intrus le long des frontières américaines", révélait le quotidien israélien Ha’aretz.
Huntleigh - Etats-Unis, une autre société appartenant aux Israéliens, fournissait le système de détection des passagers à l’aéroport Logan de Boston au matin du 11 septembre 2001.
Huntleigh, qui appartient en totalité à l’entreprise israélienne, International Consultants on Targeted Security (ICTS) n’avait pas apparemment arrêté les terroristes arabes qui ont détourné les deux avions qui ont heurté le World Trade Center, selon la version du gouvernement.
Maintenant, la même administration qui n’a pas arrêté les attaques terroristes du 11 -septembre embauche une entreprise appartenant aux Israéliens pour aider à protéger l’ensemble de la frontière terrestre des États-Unis.
De peur que nous oubliions : Les entreprises israéliennes avaient obtenu les contrats pour la sécurité aux aéroports où les soi-disant "terroristes arabes" ont été autorisés à bord des vols du 11 septembre.
[1] surlignement : CL, Afps
Christopher Bollyn est un journaliste actuellement basé Chicago qui a énormément voyagé à travers le monde et travaille comme chef du bureau pour American Free Press. Il a écrit intensivement sur une grande variété de sujets comprenant la polémique entourant les systèmes de vote automatisés, le conflit Israelo-Arabe et les nombreuses questions sans réponse entourant les attaques terroristes du 11 septembre.
Source : American Free Press http://www.americanfreepress.net
SARKOSY SERA-T-IL ELIMINE A ALGER ?
LA FRANCE A ORGANISE LA GUERRE CIVILE EN ALGERIE, ET LES ATTENTATS EN FRANCE.
La politique Arabe de la France n'etant que mythes et genocides, massacres de civils, et attentats, la DGSE sur ordre de Chirac, tente de convaincre les Musulmans qu'elle ne sera pas l'alliee d'Israel et des USA pour la surprise d'octobre 2006... Mais ce que Chirac ne dit pas, c'est que la France veut arracher le Maghreb par la force aux peuples Musulmans de cette region et aux anglo-saxons, cette region constituant la seule ressource exploitable em hydrocarbures en cas de guerre totale au Moyen Orient...
30 ans apres la disparition de Houari Boumediene, la France a repris le controle total de l'Algerie
«Les expériences humaines dans bien des régions du monde ont démontré que les liens spirituels (...) n´ont pas pu résister aux coups de boutoir de la pauvreté et de l´ignorance pour la simple raison que les hommes ne veulent pas aller au Paradis le ventre creux. (...) Les peuples qui ont faim ont besoin de pain, les peuples ignorants de savoir, les peuples malades d´hôpitaux.»
Professeur Chems Eddine Chitour,
Sarkosy et le genocide de la bande de Gaza. Des milliards pour la guerre civile !
Pour Abdel Bari Atouan, les dons offerts à l’Autorité palestinienne lors de la Conférence de Paris n’ont d’autre finalité que de payer la liquidation de la résistance palestinienne. Ils sont empoisonnés.
Il n’y a pas d’objection sur une offre d’argent à l’autorité du président Mahmoud Abbas à Ramallah, à condition que ce ne soit pas un pot de vin en échange des concessions sur des droits immuables du peuple palestinien, ou le début d’une incursion d’envergure des chars israéliens dans la bande de Gaza pour y commettre de nouveaux massacres sous prétexte de liquider l’autorité du Hamas ou de stopper le tir des roquettes contre Sdérot.
Israël sera le grand bénéficiaire de cet argent que ce soit directement ou indirectement. Car il contrôle de facto la Cisjordanie et il encercle la bande de Gaza. Et ces deux régions forment un marché prospère pour ses marchandises et sa production. Par conséquent, toute amélioration économique dans ces régions signifie plus de consommation et plus d’importation de ces produits. De plus, ceci implique que les pays donateurs sont en train d’affranchir l’État d’Israël de ses devoirs en tant que pays occupant responsable directement de la population et des territoires sous son contrôle, selon la IV° Convention de Genève relative aux prisonniers de guerre, une responsabilité qui inclut d’assurer des services publics, la sécurité et du travail.
Ces aides financières iront au président Abbas et pour financer un plan élaboré par son Premier ministre Salam Fayyad qui a été désigné pour une période provisoire et exceptionnelle, et voilà qu’il devient un Premier ministre permanent, voire plus puissant et plus influent que le président de l’Autorité vu ses solides relations avec l’administration états-unienne, les États européens et les organisations financières internationales.
Le plan que M. Fayyad a présenté à la Conférence des pays donateurs et qui a porté le nom du développement et de la réforme, ce plan vise la réalisation de quatre objectifs principaux qui sont la gouvernance bien guidée, le développement social (la santé, l’enseignement et les affaires sociales), le soutien du secteur privé et finalement la reconstruction des infrastructures de l’économie palestinienne.
La gouvernance bien guidée signifie l’établissement de l’État, d’institutions sur des fondements démocratiques et l’élargissement du cercle de participation au pouvoir. Mais nous ne pensons pas que les pratiques du gouvernement de Ramallah concrétisent ces ambitions. Car M. Fayyad est devenue une institution par soi-même bien qu’il ne représente qu’un groupe de deux membres parmi cent trente cinq membres de l’Assemblée législative palestinienne, et son gouvernement n’a même pas été agréé par cette assemblée, ni pas aucune autre institution sauf le président Abbas et l’administration états-unienne, si on veut bien considérer cette dernière ainsi [comme une institution palestinienne].
Et comment cette gouvernance pourrait être bien guidée alors qu’elle ignore complètement la Bande de Gaza qui représente tout de même le tiers de la population totale de l’intérieur [de la Palestine], et elle désigne les habitants de cette Bande comme des Gazaouites tandis qu’elle considère les habitants de la Cisjordanie comme de vrais citoyens palestiniens, ce qui est une discrimination sans précédent dans l’histoire de peuple palestinien et de sa lutte ?
Dans tous les États du monde, le gouvernement retient les salaires des fonctionnaires qui s’absentent ou qui font grève, sauf le gouvernement de M. Fayyad qui fait exactement le contraire. Car il paye les salaires des fonctionnaires qui restent chez eux et ne vont pas faire leur travail dans les services de l’Autorité dans la bande de Gaza, et tout fonctionnaire qui va à son bureau ou qui laisse pousser sa barbe voit sa paye immédiatement coupée par ce gouvernement, même si ce fonctionnaire fait partie de Fatah. Où elle est la bonne gouvernance dans ces pratiques ?
Et ce qui est remarquable c’est que le plan de M. Fayyad demandait aux pays donateurs de réserver un montant de quatre cents millions de dollars pour la « bonne gouvernance » contre cinq cents millions de dollars pour les programmes sociaux comme l’enseignement, la santé et les services essentiels.
Même si on suppose que ce gigantesque pot de vin n’est pas miné et ne contient aucune condition, comment va-t-il donner ses fruits en relevant l’économie palestinienne de sa chute actuelle sous les contraintes imposées par l’Autorité Palestinienne sur les Palestiniens et leurs mouvements en Cisjordanie, comme la présence des cinq cents barrières et les cent trente colonies sauvages autres que les colonies « légales » établies par le gouvernement israélien ?
Cet argent sera réservé à un groupe très limité parmi les requins du secteur privé et quelques-uns qui rodent autour du bureau du Président Abbas et qui profite de son pouvoir. Mais le peuple palestinien ne verra pas ses conditions de vie changer, car il ne restera pour lui que les miettes.
Cet argent est attribué théoriquement pour la Cisjordanie et la Bande de Gaza, et nous avons entendu M. Abbas parler avec beaucoup d’émotion du blocage de la Bande, et Mlle Condoleezza Rice a failli pleurer durant son discours en parlant de la souffrance des ses habitants, mais aucun parmi eux ne nous a pas dit comment il va faire dans les circonstances actuelles de cette Bande, et comment on va lui transmettre cet argent en présence du gouvernement du mouvement Hamas qui est rejeté, et par les États-uniens et les Israéliens et par Abbas ?
Deux scénarii sont possibles pour sortir de ce piège qui s’appelle la Bande de Gaza. Le premier est de recommencer le dialogue entre l’autorité de M. Abbas et l’autorité de M. Ismaïl Haniyeh à Gaza en vue d’aboutir à un accord de réconciliation et à un retour de solidarité entre les territoires occupés sous un gouvernement d’unité nationale forte. Et le deuxième c’est une incursion israélienne d’envergure dont Ehud Barak, son metteur en scène, pense qu’elle lui permettra de détruire le Hamas et les autres brigades de résistance, et de rendre la Bande à l’Autorité de Ramallah sur un plateau de sang.
Le premier scénario, c’est-à-dire le retour au dialogue, est complètement exclu, car Israël a laissé à Abbas le choix entre le dialogue soit avec lui, soit avec Hamas. Il a alors choisi le premier et a complètement tourné le dos au deuxième, et il a mis tous ses œufs dans le panier de la conférence d’Annapolis et les négociations qui en seront issues, dans l’espoir de parvenir à l’État palestinien qu’il veut, quelle que soit sa forme et son image. Par conséquent le scénario de l’incursion d’envergure est le plus probable, d’ailleurs Barak a déjà menacé la veille qu’il mettrait fin à la question de tir de roquette de la Bande de Gaza d’une manière définitive.
Les quarante milliards que les gouvernements égyptiens successifs ont obtenus après les accords de Camp David, à raison de deux milliards de dollars par an, étaient le prix pour isoler l’Égypte et le détacher militairement de la question palestinienne. Les milliards que vont obtenir le président Abbas et son Premier ministre Salam Fayyad sont eux aussi en échange de l’abandon du droit de retour et de la grande partie de Jérusalem occupée, et l’acceptation des grandes colonies israéliennes qui l’entourent.
Nous retenons notre souffle, car ce qui se passe actuellement fait partie des accords secrets, et n’est qu’une application des études détaillées réalisées préalablement avec un financement occidental en vue d’introduction à la solution des deux États, la dernière de ses études étant celle préparée par le groupe d’Aix et qui décrit avec un détail lassant comment appliquer ses accords sur le terrain. Cette étude a été réalisée par deux équipes, l’une israélienne sous la responsabilité du professeur Arye Arnon de l’université de Ben Gourion et l’autre palestinienne sous la responsabilité de Saeb Bamya, secrétaire du ministère de l’Économie de l’Autorité palestinienne, et sous la présidence du professeur Gilbert Benhayoun de l’université Paul Cézanne. Ce groupe a été financé par le ministère des Affaires étrangères français.
Nous avons le rapport de ce groupe sous les mains, et il contient des détails effrayants sur l’annulation du droit de retour en le considérant impraticable. Il prévoit huit milliards de dollars pour installer et dédommager les réfugiés. Encore une fois, nous disons que c’est une générosité états-unienne et européenne minée, si ce n’est empoisonné. Et il se peut que ce soit un acompte contre l’abandon de tout ce qui reste de la Palestine et des fondements nationaux immuables.
La menace russe : Tel Aviv, Londres, Paris, Berlin, l'axe du mal cible de Poutine
L’essai, conduit le jour de Noël, est un signal clair du mécontentement de la Russie par rapport aux plans américains de stationner des systèmes de défense anti-missile en Pologne et en République Tchèque et concrétise la volonté russe de développer une réponse stratégique asymétrique.
Les autorités russes ont également précisé qu’ils ont réussi, à partir de la région Plesetsk dans le nord de la Russie, de lancer un missile RS-24 à têtes multiples ainsi qu’une fusée portant les trois derniers satellites permettant la mise en place, notamment pour la navigation, d’un système de positionnement global par satellite concurrent du Global Positioning System (GPS) américain.
Le nouveau missile hybride RSM-54 ou Seneva, a été lancé le 25 décembre à partir du sous-marin nucléaire russe Tula dans la mer de Barents et a atteint avec succès sa cible dans le Kamchatka. C’était le deuxième tir de la semaine de ce nouveau type de missile.
Au même moment, le porte-parole du ministère des affaires étrangères, Mikhaël Kamynin, a une fois de plus pris a partie les plans américains visant à installer des systèmes anti-missiles en Pologne et en République Tchèque. Ses déclarations viennent en réponse aux propos du ministre des affaires étrangères tchèques Karel Swarzenberg lors d’un entretien à la fin de la semaine dernière. Le Ministre y avait déclaré qu’il souhaitait l’installation du radar américain pour garantir la surveillance du territoire russe.
Kamynin, pour sa part, y voit une preuve supplémentaire montrant que les Etats-Unis installent leurs systèmes de défense anti-missiles pour endiguer la Russie et non pas pour faire face à la menace éventuelle des missiles iraniens.
Rappelons ici que pendant l’été 2007, le président russe Vladimir Poutine a offert aux Etats-Unis l’utilisation conjointe, entre Russes et Américains, de la station radar russe en Azerbaïdjan.
Les pourparlers récents à Washington, impliquant le ministre des affaires étrangères russe Sergei Lavrov et le chef d’état-major russe Youri Baluevsky, n’ont pas abouti.
http://www.solidariteetprogres.org/spip/sp_article-breve.php3?id_article=3647
Appel pour le soutien de la Resistance Islamique de Palestine
Le membre du bureau politique du Hamas Mohammed Nazal a révélé l'existence d'un projet sécuritaire israélo-américain pour l'extermination du Hamas et du Djihad avec l'accord du président de l'autorité palestinienne Mahmoud Abbas, notamment après les incursions militaires des forces de l'occupation israélienne qui ont pris en cible, dernièrement, plusieurs postes de ces deux mouvements.
Dans ses déclarations exclusives à "Qods Press", Nazal a affirmé que ce projet a été mis en vigueur sur le terrain après le 14 juin, la date de la domination militaire du Hamas dans la bande de Gaza.Il a éloigné l'hypothèse que ce plan réalise tout succès, car les deux mouvements sont soutenus par une très grande popularité et ne sont pas seulement des organisations politiques.Il a ajouté : "Je crois que l'Egypte n'accepte jamais de tels projets, car cela va toucher directement sa sécurité nationale ainsi que la sécurité régionale et mondiale et que les expériences passées prouvent qu'il est impossible d'exterminer la résistance en général, et le mouvement du Hamas de façon particulière. On doit tirer des leçons des accords d'OSLO".
Le dirigeant du Hamas a réduit la valeur du pari sur tout projet sécuritaire contre le Hamas et le Djihad islamique, tout en prévenant contre tout engagement dans de de tels plans sécuritaires, soulignant que la main du Hamas est tendue vers le dialogue avec Abbas qui le refuse toujours, préférant se diriger vers Israël, et que le Hamas maintient ses contacts avec les pays arabes (l'Arabie Saoudite, l'Egypte, le Soudan, le Yémen…). Mais tous ces efforts ont été refusés à cause de l'entêtement d'Abbas.
La France-Yisrael au coeur du scandale : 11 signifie yisrael
Comme si le million de victimes des crimes coloniaux n'étaient plus qu'un souvenir qui refuse obstinément de quitter nos mémoires......Comme si les centaines de poitrines d'adolescents perforées par la mitraille des chars d'Octobre 88 n'étaient plus qu'une vieille histoire……Comme si les 200.000 victimes de la décennie noire - blessés, disparus et morts, fauchés par les violences des uns et la répression des autres -, n'auront été qu'un détail accessoire......Comme si les criminels voulaient signifier à tout peuple meurtri qu'il n'a d'autre alternative que de courber l'échine face à un régime félon et corrompu ou de subir la loi aveugle de la mort et du sang répandus par un ennemi invisible et dit-on collusoire……o o oVoilà qu'"ils" viennent de frapper de nouveau, le peuple innocent:; le peuple des étudiants descendant d'un bus de l'Université à Ben Aknoun ou celui des travailleurs algériens et étrangers, de l'immeuble de l'ONU à Hydra.
Un document dangereux qui annule le droit de retour en échange de 90 milliards de dollars
www.palestine-info.info
Un journal hébreu a dévoilé un document dangereux préparé par un groupe de sionistes proches du premier ministre israélien, Ehud Olmert en collaboration avec un groupe de conseillers du président Abbas où l'on renonce au droit des réfugiés palestiniens au retour à leurs territoires.
Le journal hébreu "Haaretz" a publié dans son dernier numéro que le document mentionne l'abondant du droit de retour en échange de compensations valant 90 milliards de dollars.
Le document confisque le droit des réfugiés palestiniens au retour vers leurs maisons dans les territoires palestiniens occupés en 1948.
Le document présente également plusieurs scénarios pour trouver des solutions à la question de la ville occupée d'Al-Qods en la changeant à une capitale de l'entité sioniste.
Le journal a rapporté que le conseiller économique de la nation générale des industries palestiniennes est arrivé, mardi dernier après qu'il a été arrêté sur le barrage de Kalandia puis à la porte du ministère sioniste de la guerre à Tel Rabia (Tel-Aviv) avant d'être accompagné du professeur Arbih Arnoun au bureau du général Amos Ghilad où ils ont proposé au représentant du ministre sioniste de la sécurité qui participe dans l'équipe des négociateurs à Annapolis, un grand dossier qui comporte des solutions politiques et économiques à la question d'Al-Qods et des réfugiés palestiniens.
Le journal a considéré le dossier (X-N-Provence) qui représente le résultat des négociations du groupe palestino-sioniste international comme une tentative israélienne mi-officielle pour annuler le droit de retour.
Le journal a ajouté que le vice premier ministre de l'occupation, Haïm Ramoun qui a participé, avant deux mois, à une réunion fermée pour discuter ce document à Paris, a déclaré que ce document est une feuille de travail qui va aider les équipes de négociation à réaliser des avancées.
Le conseiller économique du premier ministre sioniste, Minwail Trakhtinberg qui a participé aussi à cette réunion fermée à Paris a dit au journal qu'il a senti pour la première fois que la question des réfugiés palestiniens n'est pas importante et que les palestiniens et les sionistes peuvent discuter d'autres solutions.
Il a ajouté que le document "X" est très important parce qu-il permet aux deux côtés de traduire les droits historiques à d'autres économiques.
Le document a adopté les données de l'UNRWA qui ont considéré que le nombre des réfugiés a atteint 4.4 millions palestiniens en 2006.
Le document "X" propose de respecter toutes les demandes individuelles des deux côtés pour réaliser les désirs des réfugiés à choisir le lieu où ils veulent vivre d'un côté et la souveraineté de tous les pays concernés dont l'état de l'occupation.
Sarkosy, Tewfik et le lobby israelien sont derriere le double massacre d'Alger
Les monstrueuses attaques d'Alger du 11 décembre 2007 viennent une nouvelle foisendeuillé toute l'Algérie et son peuple, qui plonge chaque jour un peu plus dansun véritable enfer terrestre. En plus d'une situation très dégradée sur de nombreux plans notammentsocio-économiques et sanitaires, les algériens ne vivent plus en sécurité dansleur propre pays depuis de nombreuses années. Malgré certaines apparences,l'Algérie continue de s'enfoncer dans un gouffre de misère et d' insécurité quirisque non seulement de durer mais aussi de s'amplifier. Le pays vit probablement les heures les plus sombres, les plus graves de sonhistoire. Le contexte est dramatique.
Ben Ali
Sarkosy frappe l'ONU et accuse Bouteflika de refuser un accord global sur le Sahara Occidental
http://islamic-intelligence.blogspot.com/2007/11/sarkosy-annule-sa-visite-en-algerie.html
http://islamic-intelligence.blogspot.com/2007/12/le-roi-est-nu-sarkosy-fabriquant-de.html
Qui s'oppose au plan de l'ONU au Sahara occidental, Sarkosy et sa clique sioniste
Qui s'oppose a la venue d'une commission d'enquete internationale sur les massacres de civils en Algerie ? Sarkosy et sa clic sioniste a Alger
Qui s'est fait humilie lors de sa derniere visite a Alger, et qui n'a ramasse que 5 milliards de contrats, pour 100 milliards de reserves en Euros de change ? Sarkosy !
Qui pretend controler l'Algerie ? Sarkosy et sa clic sioniste !
Qui veut l'Eufor et tres peu d'ONU au Soudan ? Yisrael et Sarkosy
Qui a arme le GSPC ? Sarkosy et le ministere de la defense
Qui massacre des civils et accusent toujours les autres, vous avez la reponse...
Plus d'infos des reception !
Fiasco du Terrorisme d'Etats Franco-algerien a Madrid : Le cas Mohamed Samraoui !
5 décembre 2007 ,
http://rachad.org
Le délai d'attente légal de 40 jours ayant expiré 2 jours après la conférence de presse du 30 novembre 2007, co-organisée par la SODEPAU, Rachad et d'autres associations espagnoles à Barcelone, je n´étais plus tenu par l´obligation de rester sur le sol espagnol. Déjà, quelques jours avant cette conférence, plusieurs éléments troublants m'ont amené à craindre que mes droits n'étaient plus garantis en Espagne. Juste après la conférence de presse, des responsables espagnols m'ont clairement insinué que ma vie était en danger et que "quelque chose de pas très légal était en train d'être manigancé". Il est inutile de préciser que cinq « journalistes » algériens et deux membres de la mission diplomatique algérienne, venus spécialement de Madrid, se trouvaient à l´intérieur de la salle de conférence, sans compter les « curieux » qui guettaient à la sortie. Ce regain d´intérêt subi n´a fait que renforcer ma prudence pour éviter le sort réservé à d'autres opposants algériens (Krim Belkacem, Mohamed Khider, Ali Mecili, Abdelbaki Sahraoui,…) assassinés par les services secrets algériens à l´étranger.
La justice espagnole, malgré la requête de mon avocat, avait auparavant refusé de me restituer mes objets personnels saisis lors de mon arrestation le 22 octobre 2007. Bien entendu, il était aussi hors de question pour elle de me rendre mes papiers d'identité.
A la lumière de ces développements et après avoir consulté un avocat, j'ai décidé après l'expiration du délai de 40 jours, de quitter l'Espagne et rejoindre ma famille en Allemagne.
Conscient de l´impact que peut engendrer cette affaire, je tiens à annoncer ce qui suit :
1. la décision de quitter l'Espagne a été prise par moi seul et j'en assume seul l´entière responsabilité ;
2. je me tiens toujours à la disposition de la justice espagnole pour la suite de l'affaire ;
4. cette dure épreuve vient de renforcer ma détermination à poursuivre mon combat pour la Vérité et la Justice en vue de démasquer les généraux criminels et leurs sbires dans la tragédie qu´a vécue et que vit toujours le peuple algérien ;
5. afin de ne laisser place à aucune manipulation ou exploitation politique de cette affaire, j'annonce le gel de mon activité au sein du secrétariat du mouvement Rachad jusqu'au règlement définitif de cette affaire. Je continuerai bien entendu à soutenir l'action de Rachad ainsi que tout autre mouvement ou organisation qui œuvrent à l´établissement d´ un Etat de droit en Algérie à travers des moyens non-violents.
Enfin, je tiens à exprimer mes remerciements et ma gratitude à toutes celles et ceux qui m'ont apportés leur soutien dans cette difficile épreuve.
Mohamed Samraoui
Allemagne, 5 décembre 2007.
Nouvelles revelations sur la mafia israelienne
Sarkosy-Olmert-Netanyahu-Peres et le prochain 11 Septembre
Chapitre 2« Objectif l'Amérique »Le 9-11 et la tradition terroriste d'Israël pour entrainer l'Occident dans le 'choc des civilisations' cher a Sarkosy Ben Mossad
Le premier chapitre, « Les avions du 9-11 -- Une compagnie aéronautique appartenant aux militaires israéliens est liée au 9-11, » explique que l'armée israélienne a un passé de propriétaire et d'exploitant de compagnies de location et de maintenance d'avions privés aux États-Unis.
Ces compagnies privées d'aviation, créées par l'armée israélienne et liées à l'industrie aéronautique appartenant à l'État, avait manifestement les moyens en avionique de pointe, nécessaires pour transformer des avions Boeing en missiles télécommandés, comme ceux qui ont apparemment heurté le World Trade Center le 11/9/2001. [NDT : Les attentats du 11/9/2001 sont simplement désignés par 9-11.]
L'armée israélienne ayant la capacité d'effectuer ces attaques, l'évidence de la connaissance anticipée israélienne soulève une question fondamentale qui doit être posée : Les militaires israéliens ont-ils dirigé ces actions terroristes atroces ?
Des millions d'Étasuniens ont accepté aveuglément, sans aucune preuve, le récit du gouvernement et des médias sous contrôle, selon lequel 19 Arabes, sans compétence élémentaire de pilotage, « étaient responsables des attaques aériennes à la précise synchronisation, et du carnage et de la destruction qui en ont résulté le 11/9.
D'un autre côté, ce même gouvernement et ces médias n'ont montré absolument aucun intérêt à approfondir ou à rechercher les indices à propos des nombreuses questions sans réponse entourant ces attaques.
Il ne peut y avoir qu'une explication logique à l'ignorance persistante des pièces à conviction par les institutions qui devraient être à la tête de l'enquête. C'est évidemment parce que les preuves ne concordent pas ou entrent en contradiction avec le conte inventé qu'elles ont présenté au public.
Le nombre de gens ayant réalisé que le gouvernement et les médias ont menti sur le 9-11 est important et en pleine croissance. Le paquet de mensonges entourant les attaques a été entièrement dévoilé, et il ne peut pas être défendu plus longtemps.
Incapables de défendre leur histoire fabriquée contre les évidences présentées par des scientifiques et des auteurs honnêtes, les défenseurs du mensonge ont recours à la désinformation, à la diffamation et à la calomnie pour tenter d'éviter que la vérité ne se répande comme une traînée de poudre.
LA CONNAISSANCE ANTICIPÉE DES ISRAÉLIENS
Bien que les preuves de la connaissance anticipée israélienne soient sans conteste révélatrices, les idées fausses communément entretenues à l'égard d'Israël, et l'ignorance de la vérité toute nue de l'histoire terroriste du Sionisme, empêchent la plupart des gens de comprendre le rapport israélien au 9-11. L'ignorance de l'histoire sioniste, cultivée par les médias contrôlés, empêche les gens de comprendre la réalité actuelle.
Pour comprendre le 9-11, il est essentiel d'avoir un aperçu de l'histoire des attaques israéliennes précédentes contre les États-Unis. Ce chapitre récapitule quelques événements peu connus, mais primordiaux, de l'histoire des attaques terroristes israéliennes sous fausse bannière et des planificateurs sionistes derrière elles. Les noms et les événements étudiés dans ce chapitre sont au centre du terrorisme sioniste, sous fausse bannière et autrement.
Terrorisme « sous fausse bannière » signifie action terroriste planifiée et commise par l'une des parties dans le but d'en faire porter la responsabilité par l'ennemi, pour des raisons politiques ou stratégiques. Le 9-11, comme nombre d'autres grands attentats terroristes et ceux qui frappent l'Irak occupé depuis des années, sont typiquement des opérations sous fausse bannière. Ce genre d'attentat est conçu pour susciter l'hostilité ou fomenter des conflits entre groupes ou nations.
Les États-Unis, séparés par des océans des guerres d'Europe et d'Asie, n'ont en fait été attaqués par des forces armées étrangères que très rarement. L'invasion britannique durant la guerre de 1812 et le bombardement japonais de Pearl Harbor en 1
Bien que le gouvernement et les médias travestissent et représentent le 9-11 comme un acte terroriste arabe, les données indiquent qu'il s'agissait d'une attaque sous fausse bannière, soigneusement planifiée et exécutée par l'armée israélienne, après des années de planification et de préparation.
LES PREUVES DE L'IMPLICATION ISRAÉLIENNE
Ce n'est pas une hypothèse pouvant être facilement écartée comme simple spéculation basée sur des préjugés. Il existe de solides preuves que les agences de renseignement israéliennes connaissaient à l'avance le 9-11, ce qui est révélateur de leur participation à ces attaques.
Les déclarations publiques faites par les principaux suspects terroristes, par exemple les cinq « déménageurs » radieux, qui étaient en fait des agents du renseignement israélien, indiquent qu'ils avaient la connaissance de ces attaques avant qu'elles se produisent.
En novembre 2001, après leur libération de deux mois de détention aux USA, trois des cinq agents israéliens apparaissaient à la télévision et admettaient, clairement en hébreu, que leur objet était de documenter l'événement. L'intervieweur israélien n'a pas demandé aux hommes qui les avait envoyés, mais il est assez évident qu'ils travaillaient pour une agence de l'État israélien.
Trois des cinq agents du Mossad apparaissaient à la télévision israélienne, après avoir été relâché en novembre 2001, et ils admettaient publiquement que leur « objectif était de documenter l'événement »
Les cinq faux déménageurs d'Urban Moving Systems, de Weehawken dans le New Jersey, étaient en réalité des agents des services secrets israéliens. Les cinq agents israéliens, décrits au début du bulletin d'informations comme des « moyen-orientaux, » avait été recherchés par le FBI et les autorités du New Jersey après qu'ils aient été aperçus en train de faire la fête et de filmer la destruction du World Trade Center.
Les Israéliens se filmaient avec les tours en train de brûler derrière eux, tout en frottant leurs briquets, riant, et s'exaltant, pendant que des centaines de gens innocents étaient grillés vivants. Selon des témoignages, ils portaient des costumes arabes ou palestiniens, retrouvés plus tard dans leur fourgonnette.
Deux des cinq Israéliens, pris avec plusieurs passeports, un couteau à lame rétractable, des milliers de dollars bourrés dans leurs chaussettes, conduisant une fourgonnette testée positive aux explosifs, étaient en réalité à cette époque sur une liste d'agents étrangers connus des autorités du maintien de l'ordre.
ABC News a fait une relance sur les agents israéliens en juin 2002 :
Les agents qui les ont arrêtés ont dit avoir vu beaucoup de choses ayant éveillé leurs soupçons contre eux. L'un des passagers avait 4.700 dollars cachés dans sa chaussette. Un autre portait deux passeports étrangers. Un couteau à lame rétractable a été retrouvé dans la fourgonnette. Mais peut-être que la plus grande surprise pour les agents est arrivée quand les cinq hommes ont été identifiés comme des citoyens israéliens.
« Nous ne sommes pas votre problème. »
Selon le rapport de police, l'un des passagers a dit aux agents qu'ils étaient sur l'autoroute de West Side à Manhattan « pendant l'incident, » en se référant à l'attentat au World Trade Center. Le conducteur de la camionnette, Sivan Kurzberg, a dit aux agents, « Nous sommes israéliens. Nous ne sommes pas votre problème. Vos problèmes sont nos problèmes. Les Palestiniens sont le problème. » Les autres passagers étaient son frère Paul Kurzberg, Yaron Shmuel, Oded Ellner et Omer Marmari.
Les cinq « déménageurs » étaient à l'évidence un élément d'une beaucoup plus vaste opération terroriste israélienne dans la ville de New York. La société Urban Moving Systems a par la suite été éventée comme une compagnie « façade » du Mossad, une fausse agence mis en place pour leur faciliter l'opération terroriste. Un Étasunien qui travaillait avec l'entreprise s'est dit choqué de voir que les employés israéliens s'étaient publiquement réjouis des attentats.
En novembre 2001, les cinq agents israéliens suspectés de terrorisme étaient renvoyés en Israël pour « visas périmés, » mais ils avaient à maintes reprises refusé de se soumettre, et puis d'échouer, aux tests du détecteur de mensonges à propos de leur participation au 9-11.
Les SMS avertissant des attaques du World Trade Center, précis à la minute près, envoyés par le système de messagerie Odigo appartenant au Mossad quelques heures avant que le premier avion frappe la Tour Nord, sont une preuve de plus du fait que les membres des agences de renseignement israéliennes connaissaient de manière très explicite et précise les attaques terroristes, bien avant qu'elles ne se produisent.
Dans un crime terroriste de meurtre de masse complexe et minutieusement planifié tel que le 9-11, la jouissance de connaissance anticipée précise comme celle détenue par les faux déménageurs israéliens et les expéditeurs des messages d'Odigo, est évidemment une preuve d'implication dans le crime.
Si les bénéficiaires des avertissements d'Odigo avaient contacté les autorités responsables à New York, des milliers de vies auraient pu être sauvées. Si ces gens n'étaient pas complices de ce crime, pourquoi n'ont-ils pas contacté les autorités ?
En considérant la preuve de la connaissance anticipée israélienne avec la capacité de l'armée israélienne à lancer ce genre d'attaque terroriste sophistiquée sous fausse bannière, la question flagrante doit être posée : Est-ce que les organismes militaires israéliens commettaient un acte terroriste aussi ignoble aux États-Unis pour réaliser un objectif stratégique ?
La question de savoir si les planificateurs stratégiques israéliens dirigeraient une attaque terroriste sous fausse bannière contre les États-Unis, leurs plus puissants alliés, afin d'en faire porter la responsabilité aux Arabes, leurs ennemis, soulève plusieurs questions précises :
1. L'armée israélienne a-t-elle mené dans le passé des attaques terroristes sous fausse bannière contre les États-Unis ?
2. Si c'est le cas, y a-t-il des liens entre les gens ou les organismes, impliqués dans les attentats terroristes antérieurs, et le 9-11 ?
3. Y a-t-il un objectif stratégique pour lequel les planificateurs sionistes effectueraient une opération terroriste pareille, extrêmement dangereuse et sophistiqués ?
4. Dans l'affirmative, un objectif stratégique a-t-il été obtenu suite au 9-11 ?
La réponse est oui aux quatre questions.
L'armée israélienne a une histoire documentée de conduite militaire d'attaques terroristes sous fausse bannière contre les États-Unis. Elle a aussi un passé de rétention d'informations à l'encontre des États-Unis sur des menaces dont elle est informée.
Par ailleurs, les sionistes extrémistes sont précisément les premiers suspects, avec les plus forts mobiles, d'avoir mis à exécution le 9-11. L'objectif sioniste était de donner un coup de pouce à leur « guerre contre le terrorisme, » prévue de longue date et menée par les États-Unis, grâce à une spectaculaire attaque terroriste contre eux.
Comme pour tout autre crime, la résolution du 9-11 exige que nous examinions consciencieusement les suspects ayant de fortes motivations et un passé de perpétration de crimes similaires. Un certain nombre de hauts responsables israéliens suspects correspondent à cette description.
D'autre part, les Arabes n'avaient pas de mobile raisonnable pour attaquer le World Trade Center ou le Pentagone. Pourquoi des Arabes ou des Musulmans commettraient-ils un acte aussi contre-productif ? Pourquoi une organisation arabe commettrait-elle un crime insensé en sachant qu'il entraînerait une invasion militaire de leur nation ou d'une autre nation islamique de la part des USA ? Le scénario du terrorisme arabo-islamique a très peu de sens.
LE PASSÉ TERRORISTE D'ISRAËL
D'un autre côté, de hauts responsables du gouvernement israélien, du Mossad, et du renseignement militaire israélien, une organisation connue sous le nom de « Aman, » ont une longue tradition d'exécution d'attaques terroristes sous fausse bannière contre les États-Unis et la Grande-Bretagne, depuis, au moins, l'attentat de l'hôtel King David de Jérusalem, le 22 juillet 1946.
L'attentat à la bombe contre le luxueux hôtel avait été ordonné par Menahem Begin, le chef de l'Irgun, une organisation terroriste sioniste durant les années 30 et 40. Begin est devenu plus tard Premier ministre d'Israël, poste qu'il occupait en 1982, lors de l'invasion du Liban conduite par Ariel Sharon, alors ministre de la Défense.
Menahem Begin, le chef de l'Irgun natif de Pologne, et l'hôtel King David qu'il a ordonné de faire sauter en 1946. « Tout était coordonné avec la Haganah, » a dit plus tard Begin, le Premier ministre d'Israël, à la télévision
Les terroristes de l'Irgun et de la Haganah, déguisés en Arabes, ont fait exploser 7 grandes bombes dans le sous-sol de l'hôtel King David, qui était la base du Secrétariat et du Commandement militaire Britannique en Palestine occupée par les Anglais. 91 personnes ont été tuées, pour la plupart des fonctionnaires du secrétariat.
L'attaque contre l'hôtel fut la plus meurtrière attaque contre les Britanniques dans l'histoire de leur Mandat. A ce jour, l'attaque sioniste de l'hôtel King David est l'acte terroriste qui a causé le plus grand nombre de victimes dans l'histoire du conflit israélo-arabe. Les extrémistes sionistes sont pourtant fiers de cet attentat terroriste à la bombe, l'une de leurs actions qui a forcé les Britanniques à abandonner leur Mandat en Palestine.
David Ben Gourion, le chef de la milice de la Haganah, soutenait l'attentat. Bien que la Haganah ait ensuite publiquement condamné l'attentat à la bombe, de nombreux chercheurs insistent sur le fait que la Haganah l'a directement autorisé.
David Ben Gourion, le chef de la Haganah natif de Pologne, a autorisé l'attentat contre l'hôtel King David. Ben Gourion a développé le terrorisme sioniste comme un outil pour contraindre l'Occident
« Tout a été coordonné avec la Haganah, déclarait Menahem Begin, ancien Premier ministre et chef de l'Irgun, dans un clip de la série Scroll of Fire (parchemin de Feu) de la télévision israélienne. »
LE SOUTIEN DE NETANYAHU AUX TERRORISTES
Selon Arie Perliger et Leonard Weinberg, les auteurs de Jewish Self Defense and Terrorist Groups Prior to the Establishment of the State of Israel: Roots and Traditions (Autodéfense juive et groupes terroristes antérieurs à la création de l'État d'Israël : Racines et traditions), les membres de l'Irgun, qui ont effectué des dizaines d'attentats terroristes dans les années 30 et 40 (et leurs successeurs politiques du parti Likoud), ont une conception du monde où « la violence politique et le terrorisme » sont « des outils légitimes dans la lutte nationale juive pour la Terre d'Israël. »
En juillet 2006, Benjamin Netanyahu, ancien Premier ministre et chef du Likoud, participait avec d'anciens terroristes de l'Irgun et de la Haganah aux deux jours de célébration du 60ème anniversaire de l'attentat de l'hôtel King David. La manifestation était organisée par la Maison du Patrimoine de Menahem Begin, l'Université de Haïfa, et l'Association des Combattants d'Irgun Zvai Leumi (IZL).
Dans son avis avant la manifestation, le Jerusalem Post signalait que, le séminaire avait été organisé « pour marquer le 60ème anniversaire de l'attentat de l'hôtel King David, à Jérusalem, par les membres du Mouvement de Résistance Unie (Haganah et Irgun). » Le journal notait précisément que les membres de la Haganah et de l'Irgun avaient été impliqués dans l'attentat terroriste à la bombe.
L'un des terroristes a même dirigé une visite de l'hôtel qu'il avait fait sauter. Le fait que le politicien de droite, d'instruction étasunienne et spécialiste en terrorisme, « Bibi » Nétanyahou, participait à la manifestation de deux jours célébrant l'attentat à la bombe contre l'hôtel King David, a été signalée dans le Jerusalem Post et dans les principaux journaux en Grande-Bretagne, en France, et en Inde, mais pas un seul mot sur l'événement n'a été imprimé dans la presse contrôlée des États-Unis, la nation soi-disant en lutte dans la « guerre contre le terrorisme. »
« C'est très bon, » a dit Benjamin Netanyahu, extrémiste sioniste et spécialiste en terrorisme, à propos des attentats du 11/9/2001
La manifestation célébrant l'action terroriste, avec Netanyahu dans le rôle bien visible d'orateur principal, n'était signalé dans aucun journal étasunien, jusqu'à ce que Patrick Buchanan le mentionne dans son article intitulé « Culpabilité morale pour Qana, » le 2 août 2006.
Cependant, les commentaires de Buchanan ne sont parus que dans des journaux régionaux indépendants, à Pittsburgh, dans le Wyoming, et dans l'Ohio :
Retournant le couteau dans la plaie de notre propre lâcheté, « Bibi » Nétanyahou a pris le temps de sortir il y a une semaine, pour commémorer le 60ème anniversaire de l'attentat terroriste contre l'hôtel King David par l'Irgun de Menahem Begin, une attaque qui tua 92 personnes, dont des infirmières britanniques. Ce n'était pas un acte terroriste, a expliqué Bibi, car l'Irgun avait prévenu l'hôtel par téléphone 15 minutes avant que les bombes n'éclatent.
Parfait. Et ces enfants à Cana n'auraient pas dû ignorer les tracts qui les avertissaient que les Israéliens allaient nettoyer le sud du Liban.
Nos amis israéliens semblent jouer à nous prendre pour des imbéciles.
« TERRORISTES DÉGUISÉS »
En 1946, The Times décrivait l'Irgun comme des « terroristes déguisés. »
Sarah Agassi, 80 ans, était parmi les « terroristes déguisés » impliqués dans l'attentat à l'hôtel King David.
Elle et un autre agent avaient examiné l'extérieur de l'hôtel. Son frère et d'autres terroristes s'étaient habillés comme les Arabes qui livraient le lait, et ils ont apporté dans le sous-sol de l'hôtel sept bidons de lait, contenant chacun 50 kilogrammes (110 livres) d'explosifs.
Selon le Jerusalem Post du 27 juillet 2006, d'importantes raisons stratégiques motivaient l'attentat :
L'attentat répondait directement aux événements de l'Opération britannique Agatha et au Black Sabbath du 29 juin 1946, au cours desquels 17.000 soldats britanniques confisquèrent des armes et des documents du renseignement, et arrêtèrent des milliers de leaders et de militants de Yishuv et de la Haganah.
Les documents, amenés au quartier général de King David, révélaient la plupart des plans de Yishuv et incriminaient l'Agence juive, dans la direction de la Résistance Unie, ainsi que le IZL et le Lehi, contre les Britanniques.
Les preuves devaient être utilisées pour juger les militants juifs et, très probablement, pour les pendre.
Vingt-cinq combattants ont pris part à l'attentat soigneusement planifié et exécuté avec précision. Six d'entre eux, déguisés en ouvriers arabes, ont placé les sept bidons de lait, remplis de 350 kilogrammes d'explosifs, munis d'une minuterie réglée pour éclater au bout de 40 minutes, autour de la poutre de soutien centrale de l'aile sud de l'hôtel. D'autres explosifs étaient répartis le long des routes menant à l'hôtel pour empêcher les renforts et les équipes de secours médicaux d'arriver sur les lieux.
LES RACINES TERRORISTES DE NETANYAHU
Netanyahou est le fils de Ben Zion Netanyahu (né Mileikowsky à Varsovie en Pologne). Ben Zion était l'ancien assistant de Vladimir « Ze'ev » Jabotinsky, le militant extrémiste fondateur de Sionisme Révisionniste et de l'Irgun.
Benjamin « Bibi » Netanyahu est un grand défenseur des préceptes de Jabotinsky.
Le 8 juillet 2007, Netanyahou était conférencier d'honneur lors d'un événement marquant le 67ème anniversaire de la mort du fondateur de l'Irgun à l'Institut Jabotinsky.
L'Irgun est le prédécesseur politique du Likoud, le parti de droite d'Israël, dont Benjamin Netanyahu est actuellement le chef.
Selon Howard M. Sachar, l'auteur de A History of Israel from the Rise of Zionism to Our Time (une histoire d'Israël de la montée du Sionisme à nos jours), l'Irgun était l'« expression armée » du Sionisme Révisionniste, lequel était formulé de cette façon par Jabotinsky :
• Chaque Juif a le droit d'entrer en Palestine ;
• Seules les représailles actives [c'est-à-dire le terrorisme] découragerait les Arabes et les Britanniques ;
• Seule la force armée juive garantirait l'État juif.
Netanyahou est également un spécialiste du terrorisme, qui a fait carrière en promouvant depuis le début des années 80 la notion sioniste de « guerre mondiale contre le terrorisme. »
Le 11 septembre 2001, le New York Times demandait à Netanyahou ce qu'il pensait des attentats :
« C'est très bon, » a dit Netanyahu, apparemment incapable de se contenir.
Qui d'autre, à part un terroriste endurci impliqué dans la criminalité, utiliserait le mot « bon » pour qualifier le 9-11 ?
Comme le rapportait James Bennet du New York Times, le 12 septembre 2001 :
Ayant demandé ce soir ce qu'impliquait l'attaque pour les relations entre les États-Unis et Israël, Benjamin Netanyahu, ancien Premier ministre, a répondu : « C'est très bon. » Puis, il a corrigé lui-même : « Eh bien, pas très bon, mais ça va engendrer de la sympathie immédiate. »
En 2006, le Jerusalem Post et d'autres journaux rapportaient le franc soutien de Netanyahu envers les terroristes qui firent sauter l'hôtel King David en 1946. Au moment de l'attentat, le chef des opérations de l'Irgun était Eitan Livni, le père de « Tzipi » Livni, l'actuelle ministre des Affaires Étrangères d'Israël.
Le 24 juillet 2006, The Hindu [Inde] notait avec sagesse dans un article intitulé Celebrating Terror, Israeli-style (Commémoration du terrorisme de style israélien) : « En Israël, les rapports entre les hauts niveaux politiques et les terroristes de l'Irgun des années 40 sont un indice du degré de l'influence du terrorisme dans l'establishment politique israélien. »
L'ambassadeur britannique en Israël, Simon McDonald, et son consul-général à Jérusalem, M. John Jenkins, ont mollement protesté dans une lettre à l'administration israélienne locale de Jérusalem : « Nous ne pensons pas qu'il s'agissait juste de commémorer un acte de terrorisme, qui a entraîné la perte de nombreuses vies. ».
LES ATTENTATS ISRAÉLIENS ANTÉRIEURS CONTRE DES CIBLES US
Huit ans après l'attentat de l'hôtel King David, l'État d'Israël menait une série d'attaques terroristes sous fausse bannière contre des bibliothèques, des théâtres et d'autres institutions gouvernementales appartenant aux USA et aux Britanniques en Égypte, dans une campagne de terreur destinée à être attribuée à des groupes égyptiens.
Cette campagne terroriste israélienne de juillet 1954 est souvent appelée l'« Affaire Lavon, » d'après le nom du ministre de la Défense israélienne de l'époque, Pinhas Lavon.
En juin 1967, treize ans après l'Affaire Lavon, l'armée de l'air et la marine d'Israël mitraillaient, bombardaient, envoyaient du napalm et torpillaient délibérément, un navire étasunien non armé, l'USS Liberty, et tentaient de tuer la totalité des quelque 300 membres d'équipage, simplement pour réaliser un objectif stratégique en temps de guerre.
Des documents de la National Security Agency (NSA) récemment rendus publics confirment qu'à l'époque le gouvernement des États-Unis avait la preuve que les Israéliens avaient attaqué délibérément l'USS Liberty, en sachant que c'était un navire US.
Oliver Kirby, le directeur adjoint des opérations de la NSA lors de l'attaque israélienne contre l'USS Liberty, a confirmé l'existence de transcriptions, qu'il avait personnellement lues, à John Crewdson du Chicago Tribune :
Lui ayant demandé s'il avait lu personnellement ces transcriptions, Kirby a répondu : « Je l'ai certes fait. Bien sûr que je l'ai fait. »
Ils ont dit : « Nous l'avons dans le zéro, » s'est souvenu Kirby, quelle que soit la signification, j'imagine quelque chose comme les viseurs. Et puis l'un d'eux a dit : « Pouvez-vous voir le drapeau ? »
Ils ont dit: « Oui, il est américain, il est américain. » Ils l'ont dit plusieurs fois, de sorte que personne n'avait le moindre doute à l'esprit sur le fait qu'ils savaient.
Aujourd'hui, Kirby qui a 86 ans et a pris sa retraite au Texas, dit que les transcriptions sont « un truc qui m'a embêté toute ma vie. Je suis prêt à jurer sur une pile de Bibles que nous savions qu'ils savaient. »
Sur l'USS Liberty, le principal poste de secours de la bataille était décrit comme une « scène sanglante rappelant la Guerre Civile Américaine. » Les explosions de torpilles et les mitrailleuses des avions ont pris un terrible tribut dans l'équipage du Liberty, tuant 34 personnes et en blessant 172
MORDECHAI FEIN, ALIAS MOTI HOD
Les avions israéliens impliqués dans l'attaque relevaient directement du commandant de l'armée de l'air, le général de division Mordechai Hod. Hod (alias Mordechai Fein ou « Moti » Hod) était commandant de l'armée de l'air israélienne (IAF) lors de la Guerre des Six Jours, en 1967. Hod était du kibboutz Degania, tout comme Moshe Dayan, le ministre de la Défense sous lequel il servait.
Le général de division Mordechai « Moti » Hod, commandant de l'IAF (1966-1973)
Hod quittait l'armée en 1975 et créait CAL, une compagnie de fret aérien israélienne. Bizarrement, après seulement deux ans, il est parti de la société, a débuté à la compagnie aérienne El Al, et y est devenu directeur de 1977 à 1979. En 1985, il a fondé une société de sécurité anonyme, selon sa nécrologie dans The Guardian (Royaume-Uni) en juin 2003. De 1987 jusqu'à sa retraite en 1993, il était président d'Israel Aircraft Industries (IAI).
ICTS, la firme israélienne de sécurité des aéroports et de filtrage des passagers, est un accusé clef dans les contentieux du 9-11. Le site Internet d'ICTS dit ceci au sujet de la compagnie : « ICTS International N.V. a été fondée en 1982 par un petit groupe d'experts en sécurité, anciens militaires, commandants et vétérans du renseignement gouvernemental et des agences de sécurité. »
En 2001, un employé d'ICTS m'a dit que Huntleigh USA, la filiale de sécurité d'aéroport leur appartenant entièrement, s'occupait des passagers des aéroports de Boston et de Newark le 11/9/2001. En fait, ces entreprises appartenant au Mossad avaient probablement des gens dans chaque aéroport impliqué en quelque manière dans le 9-11.
Le site Internet de la société ICTS dit également : « En 1998, ICTS International NV prenait la décision stratégique de se concentrer sur le marché US. L'année suivante, elle achetait Huntleigh USA Corp, qui fournit aux compagnies aériennes le service de filtrage des passagers dans 47 aéroports US, notamment à toutes portes aériennes internationale des États-Unis. »
La société ICTS a été développée à partir de la sécurité d'El Al (la compagnie aérienne de l'État israélien). La compagnie israélienne de sécurité aérienne a subi un certain nombre de changements de nom car elle avait commencé par assurer la « sécurité » des aéroports européens et américains. Les relations de Mordechai Hod avec l'entreprise de « sécurité » dirigée par le Mossad au centre du 9-11 seront examinées dans un chapitre sur ICTS et le 9-11.
Moshe Dayan, ministre de la Défense pendant la Guerre des Six Jours, était proche associé et allié politique de Shimon Peres. En 1965, l'ancien Premier ministre Ben Gourion et ses plus proches partisans, dont Shimon Peres et Moshe Dayan, se sont séparés de Mapai, le parti travailliste au pouvoir, et ont formé une faction minoritaire séparée, le Rafi ou Liste des Travailleurs.
LA DISSIMULATION
Le gouvernement US, les militaires, et les médias ont tous coopéré pour étouffer l'affaire de l'attaque délibérée contre l'USS Liberty pour éviter de rendre responsable Israël du meurtre de 34 militaires étasuniens, 26 d'entre eux mourant dans l'explosion d'une torpille, et quelques 173 autres étant blessés. Shimon Peres, le Président israélien, sait qui a pris la décision d'attaquer le navire US en 1967.
L'USS Liberty, après son bombardement, pilonnage et torpillage par l'armée de l'air et la marine israélienne
L'article de Crewdson révèle que les Israéliens savaient très bien que l'USS Liberty était un navire étasunien dans les eaux internationales. Ils ont tout d'abord tiré une torpille, tuant d'un seul coup 26 soldats US :
Vingt minutes plus tard, après que le Liberty ait été touché à maintes reprises par les mitrailleuses, les canons de 30 mm et le napalm des chasseurs bombardiers Mirages et Mystères achetés aux Français par les Israéliens, le contrôleur dirigeant l'attaque a demandé à son chef à Tel Aviv à quel pays appartenait le navire cible.
« Apparemment aux USA, » a répondu le chef du contrôleur.
Quatorze minutes plus tard, le Liberty était frappé au milieu par une torpille tirée d'un bateau israélien, tuant vingt-six techniciens parmi la centaine de spécialistes en russe et en arabe de la NSA, qui travaillaient dans des compartiments à accès restreint sous la ligne de flottaison du navire.
« COULEZ LA CIBLE. PAS DE SURVIVANT »
Le lieutenant James M. Ennes, Jr, un officier sur le pont de l'USS Liberty, a rédigé en 1979 un récit de première main sur l'attaque israélienne, dans un livre intitulé Assault on the Liberty (Attaque contre le Liberty). L'ouvrage du lieutenant Ennes prouve littéralement que l'attaque israélienne était délibérée et non pas une bavure de guerre.
Ennes décrit comment les torpilleurs israéliens mitraillaient à maintes reprises les marins du Liberty qui luttaient sur le pont contre les feux de napalm, et tiraient sur les canots de sauvetage dans l'eau, pendant qu'un drapeau US surdimensionné flottait à son mât.
La torpille israélienne a tué 26 soldats US et a laissé un trou de 12 mètres (39 pieds) de large
Le mitraillage des canots de sauvetage indique que les Israéliens voulaient que personne ne survivre à l'attaque et qu'ils avaient l'intention de couler le navire US.
Steve Forslund, analyste des renseignements du 544ème Air Reconnaissance Technical Wing en 1967, a vu les transcriptions des pilotes israéliens et de leurs contrôleurs au sol quand ils sont tombés du téléscripteur de la base de l'armée de l'air d'Offutt à Omaha :
« La station de contrôle au sol a déclaré que la cible était étasunienne et a demandé à l'avion de le confirme, » s'est rappelé Forslund. « L'appareil a confirmé l'identité de la cible, grâce à son drapeau étasunien. »
« La station de contrôle au sol a ordonné à l'avion d'attaquer et de couler l'objectif, et de s'assurer qu'il ne reste pas de survivant. »
Forslund dit s'être clairement souvenu de « la frustration manifeste du contrôleur à cause de l'impuissance des pilotes à couler rapidement et totalement la cible. »
« Il continuait à affirmer que la mission était de couler l'objectif, et était frustrée par les réponses des pilotes qu'il ne coulait pas. »
Le premier maître Stanley W. White, président de l'Association des Vétérans du Liberty, a déclaré : « Les avions et les canonnières israéliens ont passé plus d'une heure à nous tirer dessus, avec des roquettes, des bombes au napalm, des torpilles, des canons et des mitrailleuses. Ils ont mitraillé nos pompiers sur le pont et ils ont tiré sur nos canots de sauvetage hors de l'eau... Je ne connais pas un seul membre de notre association qui pense que l'attaque était accidentelle. »
Trois raisons ont été données quant aux raisons pour lesquelles les Israéliens voulaient couler le navire US de reconnaissance électronique :
1. Pour empêcher que les États-Unis sachent qu'Israël envisageait de s'emparer du Plateau du Golan en Syrie ;
2. Pour éviter que les États-Unis obtiennent les preuves du massacre de quelques 1.000 prisonniers de guerre égyptiens près de Gaza par les troupes israéliennes ;
3. Pour détruire le navire US qui était capable de détecter qu'Israël envoyait de fausses communications à la Jordanie et à l'Égypte pour les maintenir en guerre jusqu'à ce que l'armée israélienne atteigne ses objectifs territoriaux sur le terrain.
« Les documents du renseignement US indiquent que les Israéliens ont attaqué délibérément le Liberty. Ils craignaient qu'il soit à l'écoute de leurs plans d'attaque du Plateau du Golan en Syrie, une démarche à laquelle s'opposaient les États-Unis, par peur de provoquer l'intervention militaire soviétique, » a dit James Ennes.
Wilber Crane Eveland, un auteur autrefois avec la CIA au Moyen-Orient, a écrit que le Liberty avait intercepté des messages « faisant comprendre qu'Israël n'avait jamais eu l'intention de limiter son attaque à l'Égypte. »
LES ISRAÉLIENS MASSACRENT LES PRISONNIERS DE GUERRE ÉGYPTIENS
Un article de The Tribune a signalé que le directeur adjoint de la NSA de l'époque, Louis Tordella, spéculait dans une note récemment tombée dans le domaine public, que l'attaque « aurait été ordonnée par certain haut commandant de la Péninsule du Sinaï, qui soupçonnait à tort que le Liberty surveillait leurs activités. »
Les activités qui devaient être cachées incluent le massacre de quelques 1.000 prisonniers de guerre égyptiens.
Aryeh Yitzhaki de l'Université Bar Ilan, qui travaillait au département d'histoire des Forces de Défense Israéliennes (IDF), a déclaré en août 1995 dans une entrevue avec Radio Israël, qu'une unité de reconnaissance, connue sous le nom de Shaked (amande), dirigée par Binyamin Ben-Eliezer, avait massacré des centaines d'Égyptiens qui avaient abandonné leurs armes et s'enfuyaient dans le désert lors de la guerre de 1967.
Yitzhaki dit avoir enquêté sur six ou sept incidents distincts, dans lesquels environ 1.000 prisonniers de guerre égyptiens désarmés furent tués par l'IDF.
L'ATTENTAT CONTRE LE QUARTIER DES MARINES À BEYROUTH EN 1983
Seize ans plus tard, 241 Marines US mourraient quand un camion Mercedes bourré d'explosifs démolissait leur caserne à l'aéroport international de Beyrouth, le 23 octobre 1983. Une explosion s'est produite presque simultanément à la caserne de l'armée française à quelques kilomètres, tuant 56 soldats français.
Dans le sillage de l'invasion israélienne au Liban en 1982, le Président Ronald Reagan envoyait 1.800 marines à Beyrouth pour y jouer le rôle de « casques bleus. » Quoi qu'il en soit, selon Victor Ostrovsky, dans son livre sur le Mossad, By Way of Deception (Par la voie de la tromperie), Ariel Sharon et les dirigeants israéliens n'ont pas du tout aimé cette ingérence, et ils ont utilisé la présence étasunienne pour commettre une opération sous fausse bannière qui tua 241 Marines.
Ostrovsky, un ancien agent du Mossad, a rapporté que Nahum Admoni, le directeur du Mossad à l'époque, avait des informations très précises sur le camion en cours de préparation pour l'attaque contre les Marines US, mais qu'il avait à dessein omis de faire connaître ces informations cruciales à l'armée US.
« Non, nous ne sommes pas là pour protéger les Étasuniens. Ils sont un grand pays. N'envoyez que les informations habituelles, » aurait dit Admoni.
Admoni, un fils d'immigrés polonais, était directeur du Mossad de 1982 à 1989. En 1947-48, Admoni servait dans la Shai, la branche du renseignement de la Haganah dirigée par Isser Harel, et plus tard dans le nouvellement créé renseignement de l'IDF, Aman. Après la guerre de 1948, Admoni a étudié jusqu'en 1954 à l'Université de Californie de Berkeley.
Selon Ostrovsky, les attaques terroristes sous fausse bannière au Liban avaient pour but d'engendrer l'animosité des USA envers le Monde Arabe et d'aligner les États-Unis sur Israël. Il y avait eu un précédent attentat à la voiture piégée, le 18 avril 1983 à l'ambassade des États-Unis à Beyrouth, qui avait tué 17 Marines. Ces attaques avaient contraint les Marines de se déplacer à l'étranger et le Président Reagan ordonnait leur retrait du Liban le 7 février 1984.
En une seule journée, l'attentat de Beyrouth avait le bilan le plus meurtrier pour les Marine US depuis la bataille d'Iwo Jima. Le renseignement israélien est soupçonné d'avoir été impliqué dans les attentats à la bombe au Liban.
« GUERRE CONTRE LE TERRORISME »
L'objectif ultime de la création de l'animosité US envers le Monde Arabe est la méga-fraude sioniste connue sous le nom de « guerre contre le terrorisme. » Avec l'invasion et l'occupation de l'Afghanistan et de l'Irak menées par les USA, la « guerre contre le terrorisme » réalise un important objectif stratégique des planificateurs militaires israéliens.
L'occupation de l'Irak, la nation arabe la plus puissant et la plus avancée, par les armées US et européennes a toujours été le rêve des planificateurs stratégiques sionistes. Benjamin Netanyahu, par exemple, a explicitement appelé à ce genre de « guerre mondiale contre le terrorisme » depuis le début des années 80.
Même si ce n'est jamais mentionné ainsi dans la presse, il faut bien comprendre que la « guerre contre le terrorisme, » avec ses invasions planifiées de l'Afghanistan et de l'Iraq, constitue une guerre d'agression.
Préparer et effectuer une guerre d'agression est le plus grave crime de guerre, c'est-à-dire un crime contre la paix selon les principes adoptés à Nuremberg en 1950. Les États-Unis et leurs alliés ont déclaré coupables et littéralement étranglés à mort des douzaines de hauts responsables nazis au procès de Nuremberg, pour avoir commis de tels crimes de guerre.
Après le 9-11, le gouvernement US n'a pas prouvé que les attentats avaient été planifiés, parrainés ou exécutés par des membres du régime Taliban au pouvoir avant l'invasion de l'Afghanistan. Six ans après l'invasion de cette nation, le gouvernement US doit encore prouver qu'il existait un lien entre le régime Taliban et le 9-11.
De plus, il n'existe aucun indice de participation d'un quelconque membre du régime de l'ancien dirigeant irakien, Saddam Hussein. Par ailleurs, les accusations selon lesquelles le régime irakien avait obtenu des armes de destruction massive, claironnées par de hauts fonctionnaires de l'administration Bush et Judith Miller du New York Times, se sont révélées n'être rien d'autre que des mensonges élaborés uniquement dans le but de tromper le public et de provoquer une autre invasion illégale.
Le passage du temps ne rend pas moins illégale une guerre d'agression et une occupation.
DES DÉCENNIES DE PLANIFICATION
Des personnages clefs, impliqués dans les attentats terroristes israéliens de 1954, contre la librairie de l'Agence d'Information l'US d'Alexandrie et du Caire, tenaient des positions de haut niveau dans le gouvernement israélien de 2001. Il existe d'autres Israéliens, avec un long passé de terrorisme et de planification stratégique, qui ont révélé avoir la connaissance anticipée très précise du 9-11 longtemps avant 2001.
Le plus haut fonctionnaire de renseignement israélien au moment de l'Affaire Lavon, Isser Harel, était évidemment au courant de la planification de longue durée du 9-11, plus d'une vingtaine d'années avant qu'il se produise.
En 1980, vingt et un ans avant le 11 septembre 2001, Isser Harel, ancien directeur du renseignement de la Haganah, le Shin Bet (à l'intérieur) et les services de renseignement du Mossad (à l'étranger), prédisait avec une exactitude surprenante les événements du 9-11 à Michael D. Evans, un Étasunien sympathisant des extrémistes sionistes de l'acabit de Jabotinsky.
Le 23 septembre 1980, Evans s'est rendu au domicile de Harel en Israël et a dîné avec lui et le Dr Reuven Hecht, conseiller supérieur de Menahem Begin, alors Premier ministre.
Isser Harel, maître espion et maître terroriste israélien, connaissait en 1980 les plans d'Israël pour les attentats contre le World Trade Center
« OBJECTIF L'AMÉRIQUE »
Dans un éditorial intitulé « Obectif l'Amérique, » publié dans le Jerusalem Post du 30 septembre 2001, Evans a raconté ce que Harel lui avait dit :
Je me suis assis avec l'ancien chef du Mossad, Isser Harel, pour converser sur le terrorisme arabe. Comme il me passait une tasse de thé chaud et une assiette de biscuits, je lui ai demandé, « Pensez-vous que le terrorisme viendra en Amérique, et si oui, où et pourquoi ? »
Harel a regardé son visiteur étasunien et a répondu, « Je crains qu'il vienne à vous en Amérique. Les États-Unis ont le pouvoir, mais pas la volonté de lutte contre le terrorisme. Les terroristes ont la volonté, mais pas le pouvoir de lutter contre les USA, mais tout cela pourrait changer avec le temps. L'argent du pétrole arabe achète bien autre chose que de tentes. »
En ce qui concerne l'endroit, a continué Harel, « La ville de New York est le symbole de la liberté et du capitalisme. Il est probable qu'ils vont frapper l'Empire State Building, le plus grand édifice [il pensait à tort] et un symbole de votre puissance. »
Dans un autre article, intitulé Jimmy Carter: Radical Islam's Ally (Jimmy Carter : Allié de l'Islam radical), Evans a raconté la même histoire au sujet d'Harel :
Ma dernière question était le terrorisme pourrait-il jamais venir en Amérique. « Vous avez le pouvoir de lutter contre lui, » a-t-il dit, « mais pas la volonté. Ils ont la volonté, mais pas le pouvoir. Tout cela changera dans le temps. Oui, je crains qu'il vienne à New York et à votre plus grand building, qui est un symbole de votre fécondité. »
Pensez à ça une minute. Le fondateur et le pivot central du renseignement israélien raconte à un sympathisant étasunien en 1980, que le terrorisme arabe viendra aux USA, et que les terroristes frapperont le plus grand immeuble de New York. Son étrange prédiction, qui n'a pas beaucoup de sens, survenait 13 ans plus tard en 1993, lors d'un malheureux attentat totalement contrefait, arrangé à l'évidence par le FBI.
Huit ans plus tard, l'événement terroriste sous fausse bannière, coordonné par le FBI, est suivi par une attaque spectaculaire, bien planifiée, et extrêmement meurtrière, qui tue des milliers de gens. Comment Isser Harel savait-il ce que les terroristes arabes avaient prévu plus de deux décennies avant le 11/9/2001 ?
ISSER HAREL, LE MAÎTRE TERRORISTE DU MOSSAD
Isser Harel fut le premier chef du renseignement de la Haganah (Shai), sous David Ben Gourion à partir de 1944, du Shin Bet à partir de 1948, et du Mossad jusqu'en 1963. Admoni, le directeur du Mossad qui avait refusé de prévenir les Marines US en 1983, avait servi sous Harel.
Étant donné sa position unique, son penchant pour le terrorisme comme moyen de coercition, et l'exactitude surprenante de sa prédiction, Harel en dit plus au sujet des années de planification israélienne expliquant le 9-11, que ne le fait tout complot criminel d'origine présumé arabe.
Après presque deux décennies comme chef du renseignement israélien, Harel aurait été sommé par Ben Gourion de démissionner en 1963, à cause de son recours au terrorisme à la bombe comme moyen de coercition contre l'Occident.
Comme directeur du Mossad, Harel a initié au début des années 60 l'« Opération Damoclès, » une campagne terroriste à la bombes, pour dissuader les scientifiques allemands d'aider l'Égypte à développer ses systèmes de défense.
Isser Harel, patron du renseignement d'Israël en 1961
Deux agents du Mossad ont été arrêtés et emprisonnés en Suisse pour terrorisme à la bombe contre des scientifiques allemands. L'épouse d'un scientifique a été tuée dans une mystérieuse explosion, un autre scientifique a disparu, et la secrétaire d'un troisième scientifique a été aveuglée et mutilée par un courrier piégé au Caire.
Comme Ian Black et Benny Morris, auteurs de Israel's Secret Wars: A History of Israel's Intelligence Services (Secret de guerre israéliens : Une histoire des services de renseignement d'Israël), l'ont écrit :
Le Dr. Heinz Krug, directeur d'une société-écran égyptienne appelée Intra et basée à Munich, a mystérieusement disparu et il était présumé qu'il avait été assassiné en septembre 1962.
Le 7 octobre Harel [Isser Harel, le chef du Mossad] est parti pour l'Europe « afin de superviser personnellement les opérations autorisées et le programme spécial de collecte. »
En novembre, Aman [le renseignement de l'IDF] a envoyé plusieurs lettres piégées avec des bombes aux installations de missiles en Égypte et l'une d'elles, un grand colis qui avait été envoyé par bateau de Hambourg, a tué cinq Égyptiens. Quelqu'un, doté du sens de l'humour noir, a baptisé la campagne « poste mortem. »
Il convient de noter que Yosef Goell, un chroniqueur du Jerusalem Post, a publié le 22 février 1991 un éditorial intitulé Isser Harel and the German Scientists (Isser Harel et les scientifiques allemands), dans lequel le journal international d'Israël lançait un menace terroriste de style Harel aux scientifiques européens et aux compagnies qui font des affaires avec les pays arabes :
Les directeurs et les administrateurs de ces entreprises, et les experts qui travaillent pour eux, devrait se souvenir qu'ils jouent avec leur vie et le bien-être de leur famille. Il serait bien qu'ils reviennent et étudient l'épisode sur Isser Harel et les scientifiques allemands du programme de missiles de Nasser dans les années 60.
L'AFFAIRE LAVON
L'Affaire Lavon ou l'« Affaire Honteuse » (Esek Habish) telle qu'elle est appelée en hébreu, était une campagne terroriste israélienne sous fausse bannière contre les États-Unis et la Grande-Bretagne, mise en œuvre en Égypte en 1954.
Le renseignement militaire israélien avait établi en Égypte une cellule terroriste d'agents dormants, qui fut activée en juillet 1954 afin de faire sauter des cibles étasuniennes et britanniques.
L'opération israélienne avait pour nom de code « Susannah. » Les attaques terroristes sous fausse bannière étaient destinées à être imputées à des égyptiens dans le but d'éloigner les USA et la Grande-Bretagne du Président égyptien, Gamal Abdul Nasser, et d'empêcher la nationalisation du Canal de Suez.
L'Affaire Lavon est rarement abordée dans les médias ou dans les cours universitaires sur l'histoire du Moyen-Orient. La censure rigoureuse des médias a même empêché pendant de nombreuses années le public israélien de connaître l'affaire.
En 2005 seulement, cinquante et un ans après les attentats, Israël a enfin reconnu sa responsabilité dans la campagne d'attentats terroristes sous fausse bannière de 1954 en Égypte.
Ces attentats terroristes ont été effectués entre le 2 et le 27 juillet 1954 par une cellule terroriste clandestine composée d'une douzaine de Juifs égyptiens sous le commandement d'agents du renseignement israéliens.
La cellule terroriste dirigée par les Israéliens a été découverte et démantelée le 27 juillet 1954, quand l'un de ses membres a été pris à Alexandrie après que la bombe qu'il transportait ait explosé.
Une cellule terroriste israélienne, l'Unité 131, aurait été responsable des attaques terroristes à la bombe. Au moment des attentats, l'Unité 131 aurait fait l'objet d'un différend entre l'Aman et le Mossad qui aurait perdu son contrôle. Comme c'est commode !
Les agents égyptiens avaient été recrutés plusieurs années avant, quand un officier du renseignement israélien nommé Avram Dar était allé au Caire en se présentant comme John Darling, un citoyen britannique de Gibraltar. Dar a recruté des Égyptiens juifs, qui ont aidé à l'émigration clandestine vers Israël, et les a formés aux opérations clandestines.
La cellule terroriste israélienne passait à l'action en été 1954. Le 2 juillet, un bureau de poste d'Alexandrie était incendié par une bombe. Le 14 juillet, les bibliothèques de l'Agence d'Information des USA à Alexandrie et au Caire et un théâtre britannique étaient attaqués à la bombe. Les engins contenaient de la nitroglycérine et étaient placés sur les rayons des bibliothèques.
Après la découverte de la cellule terroriste, trois commandants terroristes israéliens réussissaient à s'enfuir d'Égypte et le quatrième se suicidait. Après le procès au Caire, deux des Juifs égyptiens accusés étaient condamnés à mort et exécutés, et huit étaient condamnées à de lourdes peines d'emprisonnement.
MOSHE SHARETT
Moshé Sharett, à l'époque Premier ministre israélien et ministre des Affaires Étrangères, n'était évidemment pas au courant de l'intrigue, qui avait été apparemment menée par des disciples de David Ben Gourion, à savoir Isser Harel, Moshe Dayan et Shimon Peres.
Sharett (né Shertok à Cherson en Ukraine) fut le tout Premier ministre des Affaires Étrangères d'Israël (du 15 mai 1948 au 18 juin 1956) et le deuxième Premier ministre (du 7 décembre 1953 au 2 novembre 1955). Sharett détenait deux fonctions au moment de la campagne terroriste israélienne.
Sharett, qui semblait ne rien savoir au sujet du réseau terroriste, fut informé des faits seulement par la suite.
En octobre 1953, peu avant que Ben Gourion prenne deux ans de pause dans le désert du Néguev en laissant Sharett aux affaires, il nommait Pinhas Lavon, fervent partisan des « rétorsions » [c'est-à-dire du terrorisme] politiques, comme ministre de la Défense, et désignait Moshe Dayan au poste de chef d'état-major des forces armées.
Quand Sharett a été informé de la décision de Ben Gourion, de nommer Dayan chef d'état-major, il a écrit cette note dans son journal : « L'immense capacité à comploter et à concocter des intrigues du nouveau chef d'état-major produira de nombreuses complications. »
LAVON TERRORISE L'OCCIDENT
Pinhas Lavon, ministre de la Défense d'Israël à l'époque des attentats, faisait partie d'un groupe de chefs militaires qui préconisaient le terrorisme contre des pays occidentaux, notamment la Grande-Bretagne et les États-Unis. Ce groupe comprenait des immigrés nés en Pologne, David Ben Gourion et Shimon Peres (Szymon Persky), et Moshé Dayan, le kibbutznik fils d'immigrants ukrainiens [NDT : kibbutznik ou habitant de kibboutz].
En janvier 1955, Sharett écrivait à Aharon Barkatt, le secrétaire général du parti Mapai, au sujet de Lavon :
Il [Lavon] a inspiré et cultivé dans l'armée des tendances négatives d'aventurisme et il a prêché une idéologie disant que l'ennemi n'est pas seulement les pays arabes mais aussi les puissances occidentales, et que le seul moyen de les décourager de leurs complots passe à travers des actions directes qui les terroriseront.
Quand le complot terroriste israélien contre la Grande-Bretagne et les USA a été dévoilé, Ben Gourion a désapprouvé Lavon, qui à son tour a critiqué le colonel Benjamin Givli, un autre protégé de Ben Gourion et chef de l'Aman, le renseignement militaire israélien. Lavon a prétendu que Givli avait organisé l'opération dans son dos.
SHARETT ET LE TERRORISME D'ISRAËL
Le Premier ministre Sharett n'avait cependant « aucun doute sur la culpabilité de la clique Dayan-Peres-Givli, » selon Livia Rokach, l'historienne israélienne défunte, fille d'Israel Rokach, ancien maire de Tel Aviv et ministre de l'Intérieur dans le gouvernement Sharett :
Pour lui [Sharett], la question de savoir qui avait donné l'ordre était secondaire par rapport à la nécessité de prononcer un jugement sur l'idéologie et la politique de terrorisme d'Israël. Par conséquent, alors qu'il ne doutait pas de la culpabilité de la cabale Dayan-Peres-Givli, pour lui la responsabilité politique de Lavon était aussi inévitable.
Le 10 janvier 1955, Sharett écrivait ceci sur Lavon :
[Les gens] me demandent si je suis convaincu sur le fait qu'« il a donné l'ordre ? »... Mais laissez-nous supposer que Givli ait agi sans instruction... ne plaçons pas toute la responsabilité morale sur ce même Lavon, qui a constamment prêché des actes de folie, et enseigné aux dirigeants de l'armée des leçons diaboliques sur la manière de mettre à feu le Moyen-Orient, de provoquer des frictions, de déchaîner des affrontements sanglants, de saboter des objectifs et des propriétés des Puissances [et d'effectuer] des actes de désespoir et de suicide ? »
En tant que « sioniste modéré, » Sharett estimait que la survie d'Israël serait impossible sans le soutien de l'Occident, écrivait Rokach, mais la « moralité » occidentale et les intérêts au Moyen-Orient ne soutiendraient pas un État juif « se comportant selon la loi de la jungle » et qui « élèverait le terrorisme au rang d'un principe sacré. »
SHIMON PERES : « EFFRAYER L'OCCIDENT »
En mai 1947, Ben Gourion affectait Shimon Peres dans le haut commandement de la Haganah, où il fut d'abord chargé des ressources humaines, puis est devenu plus tard impliqué dans l'achat et la production des armes.
En 1948, Peres occupait le poste de directeur du ministère de la Marine, et, en 1950, il fut envoyé aux États-Unis pour une mission d'achat d'armes.
Selon sa biographie, Peres jouait un rôle crucial dans acquisition des armes pour la Haganah et dans l'établissement de l'industrie de défense israélienne, surtout dans les avions et les industries d'avionique. Il est aussi connu comme parrain des industries de pointe de la défense d'Israël et de l'arsenal nucléaire illégal.
Peres a bâti avec la France une alliance qui garantissait une source d'armement, et il a été responsable du programme de développement des armes nucléaires d'Israël, convainquant les Français à aider Israël pour la construction d'un réacteur nucléaire secret à Dimona, dans le désert du Néguev en 1957.
C'est Peres qui a acquis les chasseurs à réaction perfectionnés français, Mirage III de Dassault, que les forces aériennes israéliennes ont utilisés pour attaquer l'USS Liberty en 1967.
Sharett, qui jugeait Shimon Peres comme l'un des principaux planificateurs de la campagne d'attentats terroristes contre des institutions US en Égypte, écrivait cette note en 1955 :
Peres partage la même idéologie [que Lavon] : il veut effrayer l'Occident en soutenant les objectifs d'Israël.
Deux ans plus tard, en 1957, Sharett écrivait de manière encore plus critique au sujet de Peres :
J'ai déclaré rejeter totalement et absolument Peres et je considère sa montée comme une protubérance maligne, un déshonneur immoral. Je déchirerai mes vêtements en signe de deuil pour l'État, si je le vois devenir ministre du gouvernement israélien.
Shimon Peres et Bibi Netanyahu, les plus anciens architectes du terrorisme israélien
Le terrorisme et la prédisposition à la violence des adversaires de Sharett, Ben Gourion, Dayan, et Peres, ont pourtant prévalu, et ont porté « un coup fatal » à « l'hypothèse d'un Sionisme très modéré, » concluait Rokach :
En dernière analyse l'Occident, et en particulier les USA, se laissent effrayer ou soumettre au chantage, en soutenant les ambitions mégalomanes d'Israël, parce qu'un but de rapport de complicité existait déjà, et parce que, une fois poussée dans l'ouverture, cette complicité s'est avérée capable de servir la cause de la politique des puissances occidentales dans la région.
Les immenses bénéfices qui ont afflué dans les coffres des cartels occidentaux du pétrole et de la drogue, en résultat du contrôle anglo-US sur la production d'opium en Afghanistan occupé et de pétrole en Irak occupé, illustrent amplement le thème de Rokach : que le terrorisme israélien sous fausse bannière est « capable de servir la cause politique des puissances occidentales dans la région. »
Comme concluait Rokach dans son étude du journal et des documents de Sharett :
Tout comme le Sionisme, basé sur la dé-palestinisation et la judaïsation de la Palestine, était intrinsèquement raciste et immoral, en réalité, jusqu'ici l'Occident n'avait pas l'usage au Moyen-Orient d'un État juif se comportant selon les lois de la jungle, et n'avait pas à compter sur son terrorisme comme l'un des principaux instruments d'oppression des peuples de la région.
En avril 1957, Sharett réalisait que la ligne dure de la faction terroriste dirigée par Ben Gourion et ses protégés, Dayan et Peres, avait gagné, et que lui, et sa vision d'un Sionisme modéré, avait perdu :
Je vais le répéter pour moi aujourd'hui, « Avoue que tu es le perdant ! » Ils ont montré beaucoup plus d'audace et de dynamisme... ils ont joué avec le feu, et ils ont gagné... Le public, même ton propre public, ne partage plus ton opinion. Au contraire... maintenant le public se tourne même contre ses « maîtres, » et son amertume contre le retrait [du Sinaï et de la Bande de Gaza] est en train de devenir une tendance de modification de l'équilibre politique de ce pays en faveur de [l'ancien dirigeant terroriste de Irgun Menachem] Begin.
« Sa [Sharett] défaite en politique interne israélienne reflète la montée du point de vue des Ben Gourion, Dayan et autres [Peres], qui ne répugnent pas à recourir à la force pour atteindre leurs objectifs, » écrivait Noam Chomsky dans son livre impertinent sur Rokach :
Son journal donne une image très révélatrice de l'évolution des conflits tels qu'il les percevait, et il offre un aperçu instructif sur l'histoire des débuts de l'État d'Israël, dont les répercussions s'étendent jusqu'au présent, et au-delà.
Le 9-11 et la « guerre contre le terrorisme » sont manifestement deux « répercussions » de la victoire des terroristes sionistes qui « s'étendent jusqu'au présent. »
Est-ce que Moshe Sharett, le Premier ministre israélien, en « parlant franchement et sans détour à l'opinion publique » et en arrachant « le masque du secret » entourant les attentats terroristes israéliens, aurait pu changer l'histoire du Moyen-Orient, comme l'écrivait Rokach :
À ce moment, Sharett aurait pu changer l'histoire du Moyen-Orient, il parla franchement et sans détour à l'opinion publique qui fut profondément troublée par les événements en Égypte : l'arrestation, le procès, les exécutions, les rumeurs contradictoires, le climat d'intrigue entourant l'« Affaire. » Déchirant le masque du secret, dénonçant les responsables, exposant ses véritables convictions concernant les orientations et l'idéologie terroriste d'Israël, [et] proposant une solution de rechange, il aurait pu créer pour lui-même les conditions permettant d'utiliser le pouvoir officiel dont il disposait pour faire un ménage radical dans les institutions de sécurité. L'impact d'un tel acte aurait probablement été considérable, non seulement en Israël mais aussi dans le Monde Arabe, surtout en Égypte. La chute de Lavon, d'une part, et du gang des Ben Gourionistes, dirigé par Dayan et Peres, d'autre part, aurait bloqué le retour au pouvoir de Ben Gourion, et à plus grande échelle, la guerre du Sinaï-Suez. Les événements auraient depuis lors pris un cours différent.
Malheureusement, « le gang des Ben Gourionistes, dirigé par Dayan et Peres » est arrivé au pouvoir. Peres, qui avait servi à des postes à haut niveau, a été élu à la Knesset aux élections de 1959. Peres, ancien directeur général du ministère de la Défense sous Moshe Dayan, devenu ensuite ministre adjoint à la Défense, poste qu'il a occupé jusqu'en 1965, quand il a été impliqué avec Dayan dans l'affaire Lavon.
Le 5 juin 1967, Israël démarrait la Guerre des Six Jours en lançant une attaque préventive contre l'Égypte et ses forces aériennes. Yitzhak Rabin était chef d'état-major et Moshe Dayan était ministre de la Défense au cours de cette guerre cruciale qui réorganisait le Moyen-Orient.
En 1965, Ben Gourion et son gang, avec Dayan et Peres, ont formé un nouveau parti, le Rafi, en partie à cause de leur implication dans l'Affaire Lavon. Dayan et Peres travaillaient en étroite collaboration depuis leur période à la Haganah.
SHIMON PERES : LE TERRORISTE EN CHEF
Shimon Peres, en 1994 le plus déplacé des bénéficiaires du prix Nobel de la paix, a une longue histoire de terrorisme manifestement méconnue en Occident. Peres, Président de l'État d'Israël à l'âgé de 84 ans, a un dossier documenté de participation à des crimes terroristes, sur une période de plus de 5 décennies.
Condoleezza Rice et le Président Shimon Peres en août 2007
Peres est un survivant de la lutte au sein des Sionistes, entre les militants purs et durs, qui favorisaient le recours à la violence et au terrorisme, et les doux « modérés, » qui s'opposaient au terrorisme et préconisaient le recours à la diplomatie.
Shimon Peres est un jusqu'au-boutiste. Né Szymon Persky, à Wiszniew en Pologne, le 2 août 1923, Peres est le premier cousin de Lauren Bacall, né Betty Joan Persky à Brooklyn. Cette relation entre un vétéran de la ligne dure sioniste et une star de film hollywoodien est un bon exemple de la façon dont les familles juives sionistes en provenance du Pale of Settlement ont souvent créé des succursales en Israël et aux États-Unis au début des années 1900 [NDT : Pale of Settlement ou Zone de Résidence, était une région à l'Ouest de la Russie impériale où les Juifs pouvaient résider de façon permanente].
En 1947, le dirigeant sioniste immigré de Pologne, David Ben Gourion (né David Grün), rencontrait Peres alors âgé de 23 ans au siège de la Haganah, et lui confiait la responsabilité des effectifs et de l'achat des armes pour le réseau de la milice clandestine sioniste qu'il commandait en Palestine.
Ben Gourion et Shimon Peres en 1955
Peres est devenu un protégé de Ben Gourion. Après l'attentat terroriste à l'hôtel King David, et d'autres meurtres commis par la Haganah et les autres gangs terroristes sionistes, les Britanniques se retiraient de Palestine.
Les bandes armées sionistes des immigrants et des vétérans de l'Armée Rouge ont ensuite tourné leur savoir-faire terroriste, que certains avaient acquis lors de la Seconde Guerre Mondiale, contre la population indigène de Palestine. Près de 400 villes et villages palestiniens ont été complètement détruits ou « ont subi un nettoyage ethnique » au cours de la conquête de la Palestine par les Sionistes en 1947-48.
Peres a aussi été chef de la marine israélienne, dont la tâche principale à l'époque était d'introduire illégalement des hommes et des armes pour les forces sionistes en Palestine.
Selon sa biographie, lorsque la guerre de 1947-48 s'est terminée, Peres « a assumé le poste de directeur de la délégation des achats aux États-Unis du ministère de la Défense. »
En tant que directeur des achats d'armes aux États-Unis, Shimon Pérès était responsable de l'organisation illégale de la contrebande d'armes. Les transferts d'armes et d'avions aux forces sionistes violaient la loi de neutralité des USA.
Une grande partie de l'activité de contrebande d'armes de la Haganah était dirigée depuis un bureau au-dessus du « syndicat propriétaire » du Copacabana Club de New York, où Peres et Teddy Kollek, le fils, né en Hongrie, du directeur de la banque Rothschild de Vienne, travaillaient étroitement avec le « syndicat du crime » dirigé par les principaux gangsters juifs de l'époque.
Après la Seconde Guerre Mondiale, Kollek a été envoyé à New York, où il a travaillé comme représentant de la Haganah et patron de son équipe d'achat d'armes à New York. Depuis un bureau au-dessus de la boîte de nuit Copacabana dans l'hôtel Fourteen de la Haganah, Kollek travaillait à armer les forces sionistes dans la Palestine occupée par les Britanniques.
Ben Gourion et Teddy Kollek, le trafiquant d'armes de la Haganah
Les Juifs étasuniens, Adolph « Al » Schwimmer et Hank Greenspun, ont aussi été profondément impliqués dans cette activité criminelle de contrebande d'armes. Greenspun, un publiciste du gangster Benjamin « Bugsy » Siegel établi à Las Vegas, a par la suite été gracié pour ses crimes par le Président Bill Clinton, un proche ami de la famille Greenspun.
En 1951, à la demande de Ben Gourion, Schwimmer, et Peres fondaient Bedek, la firme d'aviation des militaires qui est devenue Israel Aircraft Industries (IAI), la plus importante compagnie d'Israël.
Adolph W. Schwimmer et Ben Gourion
En 1952, l'année même où Ben Gourion nommait Isser Harel patron du Mossad, il désignait Peres comme directeur général adjoint du ministère de la Défense.
L'année suivante, à l'âge de 29 ans, Peres devenait le plus jeune directeur général du ministère de la Défense, poste qu'il a occupé jusqu'en 1959. Il est intéressant de noter que, selon le journal Ha'aretz (d'Israël) du 14 juin 2007, Peres n'a jamais fréquenté l'université ni servi dans l'armée.
En tant que directeur général, Pérès a été l'un des fondateurs de l'armée d'Israël et de sa filiale, Israel Aircraft Industries. Ben Gourion, le Premier ministre d'Israël, a donné à Peres la charge de créer le programme nucléaire illégal d'Israël et le réacteur secret de Dimona dans le désert du Néguev.
Peres n'a jamais été très populaires chez les électeurs israéliens. Bien qu'il ait servi deux fois comme Premier ministre, il n'a jamais été élu à ce poste. En 2000, il a même perdu l'élection parlementaire pour la présidence contre Moshe Katsav, un Iranien juif immigrée.
En juillet 2007, à près de 84 ans, Peres a finalement obtenu la présidence, mais seulement après que Katsav ait été forcé de quitter ses fonctions sous une tempête d'allégations de viol et de dépravation sexuelle.
On peut se demander pourquoi un homme âgé de 84 ans voudrait encore être Président. Est-ce là un exemple de la maxime « pas de repos pour les malfaisants ? » Peres a-t-il toujours besoin de travailler pour protéger des secrets critiques sur le 9-11 et sur l'ordre du jour de guerre qu'il a inauguré ?
Bizarrement, avant le 9-11, Peres, un homme politique de gauche, tenait le plus puissant des postes, Premier ministre adjoint et ministre des Affaires Étrangères, dans un gouvernement dirigé par un Premier ministre d'extrême droite, Ariel Sharon. Sharon, qui serait désormais dans le coma, est un terroriste bien connu, un va-t'en-guerre et un criminel de guerre ayant de longues années de perpétration d'atrocités en Palestine et au Liban. Pérès a tenu ces postes de haut niveau dans le gouvernement israélien du 3 mars 2001 au 2 novembre 2002.
Peres, le parrain et l'architecte en chef de la haute technologie militaire d'Israël et de l'arsenal nucléaire illégal, est une personne qui a toujours appuyé le recours au terrorisme pour contraindre l'Occident à soutenir les objectifs stratégiques d'Israël. Il a été impliqué au plus haut niveau dans de nombreuses opérations terroristes clandestines sous fausse bannière, comme l'Affaire Lavon, qui avait même été maintenue cachée au Premier ministre israélien de l'époque.
Ariel Sharon et Shimon Peres, qui ont les deux un long passé terroriste, dirigeaient le gouvernement israélien en 2001-2002
Peres s'est-il servi de sa position dans un gouvernement ayant des dispositions guerrières bellicistes pour lancer les attentats terroristes sous fausse bannière du 9-11 afin de contraindre les États-Unis et l'Occident à faire la « guerre contre le terrorisme » planifiée par les sionistes ?
Shimon Peres a les références d'un Sioniste archi-terroriste. Il a par ailleurs les antécédents, la perception du monde, et la capacité à être le planificateur du 9-11 au niveau architectural. Peres est-il l'un des cerveaux derrière le crime terroriste du siècle ? Isser Harel et Mordechai Hod étaient-ils aussi impliqués dans la planification du 9-11 ?
Pour déterminer l'identité des planificateurs au niveau de l'organisation du 9-11 nous aurons besoin de mieux saisir comment les attaques terroristes aériennes ont été exécutées au cours et dans le contexte des exercices militaires US et internationaux de contre-terrorisme, et de comprendre ce que renfermait exactement le scénario d'un avion de passagers s'écrasant sur un bâtiment militaire près du Pentagone.
Copyright © 2007 Christopher Bollyn.Tout droit réservé.
Christopher Bollyn est chercheur et journaliste indépendant. Il travaille sur un livre intitulé Solving 9-11 (Résoudre le 9-11). Si vous appréciez ses investigations et aimeriez soutenir ses efforts, envoyez s'il vous plaît un don par Paypal, chèque, argent ou mandat par la poste.
Par la poste :Christopher Bollyn3 Golf Center, Suite 365Hoffman Estates, IL 60169 (U. S. A.)Pour faire un don par Paypal :http://www.bollyn.com/index/?id=10385
ABC News, The White Van: Were Israelis Detained on Sept. 11 Spies ? (La fourgonnette blanche : Les Israéliens détenus le 11 septembre étaient-ils des espions ?) 22 juin 2002 :
http://www.commondreams.org/headlines02/0622-05.htm
James Bennet, A Day of Terror: The Israelis (Un jour de terreur : Les Israéliens), The New York Times, 12 septembre 2001.
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http://www.chicagotribune.com/services/newspaper/printedition/tuesday/chi-liberty_tuesoct02,0,1050179.story
Lawrence Joffe, Obituary: Mordechai Hod: Israeli air force mastermind behind the six day war (Mordechai Hod : Le cerveau de l'armée de l'air israélienne derrière la Guerre des Six Jours), The Guardian (Londres, Angleterre), 2 juillet 2003.
Yossi Melman, Israeli communications said to prove IAF knew Liberty was U.S. ship (Communications israéliennes démontrant que l'IAF savait que le Liberty était un navire US), Haaretz, 4 octobre 2007
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Victor Ostrovsky et Claire Hoy, By War of Deception: The making and unmaking of a Mossad Officer (Par la guerre de tromperie : Le faire et le défaire d'un officier du Mossad), St. Martin's Press, 1990
Arie Perliger et Leonard Weinberg, Jewish Self Defense and Terrorist Groups Prior to the Establishment of the State of Israel: Roots and Traditions (Auto-défense juive et groupes terroristes antérieurs à la création de l'État d'Israël : Racines et traditions), Totalitarian Movements & Political Religions (Mouvements totalitaires et religions politiques), Vol. 4, No. 3 (2003) pp. 91-118.
Eetta Prince-Gibson, Reflective truth (Vérité calculée), The Jerusalem Post (Israël), 27 juillet 2006
Livia Rokach, Israel's Sacred Terrorism (Le terrorisme sacré d'Israël), 1980 :
http://www.chss.montclair.edu/english/furr/essays/rokach.html
M. Howard Sachar, A History of Israel from the Rise of Zionism to Our Time History of Israel (Une histoire d'Israël depuis la montée du Sionisme jusqu'à nos jours), New York: Knopf, 1976 (3rd Edition, 2007) Smyth, David, Associated Press, Americans Rebut Israeli Version of 1967 Attack on U.S. Ship (Des Américains refutent la version israélienne de l'attaque de l'USS Liberty en 1967), Lexington Herald-Leader (KY), 29 octobre 1984
Hasan Suroor, Celebrating Terror, Israeli-style (Commémoration du terrorisme de style israélien), The Hindu (Madras en Inde), 24 juillet 2006
Original : http://www.bollyn.com/index/Traduit au mieux par Pétrus Lombard pour Alter InfoPremière partie : Les avions du 9-11 -- Une compagnie aéronautique appartenant aux militaires israéliens est liée au 9-11
Vendredi 30 Novembre 2007
Christopher Bollyn
Source :
http://www.alterinfo.net
Le roi est nu : Sarkosy fabriquant de haine et de guerres
2 Décembre 2007
1) Pour votre première visite d‘Etat en Algérie, peut-on savoir, Monsieur le Président, quelle est votre perception de la relation algéro-française ? Quel contenu concret proposez-vous de lui donner ?
J‘aime l‘Algérie. Je m‘y suis rendu plusieurs fois avant mon élection, une fois depuis et c‘est aussi, à mes yeux, un pays-clé pour la France, en termes humains et culturels, en termes économiques et énergétiques, en termes enfin de sécurité et de paix autour du bassin méditerranéen.
Vous le savez, car je me suis souvent exprimé sur ce sujet, je pense que nous devons nous tourner d‘abord vers l‘avenir, car les nouvelles générations, qui forment dans votre pays la grande majorité de la population, ne vont pas attendre que les adultes aient fini de régler les problèmes du passé. Ces jeunes sont une priorité pour le président Bouteflika et ils le sont aussi pour moi. Au cours de ma visite, je me rendrai à l‘université Mentouri de Constantine pour y rencontrer les étudiants. A travers eux, c‘est à l‘ensemble de la jeunesse algérienne que je veux m‘adresser.
Bien sûr, il y a aussi l‘histoire, qui est là et continue parfois à s‘interposer entre nous. Il ne faut pas l‘ignorer mais l‘assumer. Cela demandera encore un peu de temps de part et d‘autre, car il y a des blessures, des deux côtés, qui ne sont pas refermées. Mais on peut progresser et je suis sûr que, pas à pas, nous pourrons rapprocher notre lecture de l‘histoire et réconcilier nos mémoires. Les médias, la télévision, ont déjà fait beaucoup pour cela. Chacun doit faire sa part. Par exemple, aussitôt après mon élection, j‘ai demandé que l‘on remette à l‘Algérie les plans de pose de mines. Je me suis même étonné qu‘on ne l‘ait pas fait plus tôt et je suis prêt à voir si l‘on peut aller plus loin dans ce domaine. Il y a d‘autres dossiers de mémoire sur lesquels il sera possible de progresser, comme celui des archives, et on y arrivera, dès lors que ce travail sera confié à des experts, dans un esprit de recherche de la vérité, en évitant, de part et d‘autre, toute approche idéologique ou toute instrumentalisation politique, comme cela est, malheureusement, encore parfois le cas.
Mais, sans attendre, il nous faut avancer sur du concret, et le concret, c‘est aussi l‘interdépendance énergétique : il s‘agit pour nous de sécuriser l‘approvisionnement du marché français et, pour vous, de sécuriser les débouchés et de préparer l‘après pétrole. C‘est pourquoi je suis très heureux que puissent être signés, pendant ma visite, à la fois les contrats gaziers qui garantiront notre approvisionnement jusqu‘en 2019 et un accord de coopération nucléaire, que j‘avais évoqué avec le président Bouteflika avant même mon élection.
Le concret, ce sont aussi des emplois, du travail pour vos entreprises et les nôtres et des investissements.
Les contrats dont nous espérons la signature ou la confirmation à l‘occasion de ma visite pourraient ainsi
représenter jusqu‘ à 7000 emplois directs supplémentaires en Algérie.
2) On estime à Alger que l‘ambition économique algéro-française est souvent réduite à des relations majoritairement commerciales. Comment aller selon vous vers un véritable partenariat économique, « le partenariat gagnant-gagnant » comme vous l‘avez-vous-même qualifié en juillet dernier ?
Il ne faut pas mépriser le commerce car le commerce, comme je viens de le dire, ce sont des emplois dans les deux pays, mais aussi des transferts de technologie. Nos échanges sont équilibrés et c‘est une bonne chose. Nous sommes prêts à aider l‘Algérie à diversifier son industrie et donc ses exportations. La question des investissements est également fondamentale : la France est devenue le premier investisseur hors hydrocarbures en Algérie, et elle pourrait même devenir très bientôt le premier tous secteurs confondus, grâce aux projets de nos grandes compagnies. Ainsi, Gaz de France va investir un milliard de dollars sur le gisement de Touat et TOTAL un milliard et demi de dollars à Arzew. Des investissements industriels devraient aussi être confirmés à l‘occasion de ma visite, comme par exemple une usine de montage de tramways et une autre de montage de véhicules de lutte contre l‘incendie. Nous allons également lancer un programme de « compagnonnage » entre PME françaises et algériennes, pour leur permettre d‘investir ou d'exporter ensemble.
Pour autant, les investissements ne se décrètent pas et, en dépit de tous les efforts qui ont déjà été faits du côté algérien et des réformes qui ont été engagées, il y a encore beaucoup à faire pour lever certains obstacles et attirer les entreprises françaises. Celles-ci ont d‘ailleurs préparé le « Livre blanc » qui traite très exactement de cette question, qui est essentielle pour le développement des investissements en Algérie. Un des points essentiels pour attirer les investisseurs étrangers est de disposer d‘un secteur bancaire performant, et nos entreprises espèrent que les réformes entreprises dans ce secteur seront poursuivies. Et puis, j‘aurai l‘occasion, pendant ma visite, d‘évoquer avec le Président Bouteflika d‘autres éléments qui permettraient d‘attirer davantage encore d‘investissements français car c‘est une priorité pour nos deux pays.
3) La densité des relations humaines entre la France et l‘Algérie est également un élément central dans les relations bilatérales. On constate par exemple que la vision française tend à organiser « une immigration choisie », mais n‘est-ce pas aussi, dans le même temps une « fuite de cerveaux organisée » ? Quel est votre point de vue sur ce sujet sensible ? Pour demeurer toujours dans le registre des relations humaines, votre gouvernement, Monsieur le Président, compte-t-il lever les obstacles existant toujours dans la libre circulation des personnes ?
L‘immigration choisie est celle qui correspond aux besoins de la société et de l‘économie française. Les pays d‘immigration, comme les Etats-Unis, le Canada ou l‘Australie sont très sélectifs, et beaucoup plus que la France.
Par exemple, il y a actuellement un peu plus de 21.000 étudiants algériens en France. Combien reviendront travailler dans leur pays ? Chaque année, ce sont environ 3000 étudiants algériens supplémentaires que nous inscrivons dans nos universités par le canal des centres pour l‘enseignement en France, et je pose la même question. Il est difficile d‘obliger ces étudiants à revenir chez eux s‘ils ne le souhaitent pas. Mais il faut leur proposer un suivi, qui n‘existe pas du tout actuellement et ne relève pas principalement des autorités françaises, les informer sur les possibilités d‘emploi dans leur pays d‘origine.
Voilà quelles sont, à mon avis, les vraies questions, sur lesquelles tous, nous devons nous interroger Quant à la question de la circulation des personnes, le président Bouteflika a eu l‘occasion de me dire, et même de m‘écrire, que c‘était pour lui un sujet important, et je vous assure qu‘il ne l‘est pas moins pour moi. Je vous rappelle que c‘est moi qui, en novembre 2006, ait négocié avec nos partenaires la fin de la consultation préalable Schengen dans les procédures d‘attribution des visas. Je suis, en effet, convaincu qu‘il faut faciliter les échanges humains des deux côtés de la Méditerranée, sans pour autant ignorer l‘existence d‘une forte pression migratoire, dont témoigne le drame des harragas.
La biométrie, qui sera introduite en Algérie dans le courant de 2008, devrait permettre une diminution du taux de refus, actuellement assez élevé, grâce à une approche plus personnalisée et donc plus fine des dossiers. Sachez, en tout cas, que j‘ai donné des instructions pour que l‘on attache une attention prioritaire à ces problèmes, et que l‘on traite les demandeurs de visa avec le maximum de respect et d‘humanité.
4) Parmi les préoccupations co mmunes, il y a la lutte contre le terrorisme et l‘action concertée contre ce phénomène transnational. Monsieur, le Président, comment voyez-vous une plus grande coopération dans cette lutte ?
La sécurité de l‘Algérie, c‘est notre sécurité, et inversement. Il existe entre nos deux pays une coopération importante et particulièrement efficace. Je suis bien placé pour le savoir car nous avons beaucoup fait, avec mes homologues algériens lorsque j‘étais Ministre de l‘Intérieur, pour développer cette coopération. Progressivement, des relations de grande confiance se sont tissées entre les services spécialisés. C‘est essentiel, car le terrorisme est notre ennemi commun.
5) Que pourrait apporter, Monsieur le Président, votre idée d‘Union Méditerranéenne pour aller vers un cadre de coopération qualitativement supérieur à ceux existant déjà ?
D‘abord, je voudrais rappeler très clairement que l‘Union Méditerranéenne n‘a pas vocation à remplacer les cadres de coopération existants, qu‘il s‘agisse du partenariat euroméditerranéen ou d‘enceintes plus informelles, comme le dialogue 5+5 ou le forum méditerranéen, auxquels nous restons, comme l‘Algérie je crois, très attachés.
A travers le projet d‘Union Méditerranéenne, je souhaite surtout donner un nouveau souffle, une nouvelle impulsion, à nos relations avec les pays du sud de la Méditerranée, alors que depuis quinze ans, il faut le reconnaître, l‘Union Européenne a plutôt concentré ses efforts vers l‘Est, et que les objectifs ambitieux du processus de Barcelone n‘ont pas vraiment été atteints.
Il s‘agit pour les pays riverains du nord et du sud de la Méditerranée de répondre ensemble, dans une véritable logique de partenariat d‘égal à égal et non plus dans une simple logique d‘aide au développement, aux immenses défis qui se posent à nous, afin de réduire enfin l‘écart entre les deux rives de la Méditerranée.
Pour répondre à ces défis, l‘Union Méditerranéenne se construira autour de projets concrets et efficaces, dans des secteurs prioritaires comme l‘économie - je pense aux investissements ou aux transports -, le développement durable - je pense à l‘eau et à l‘énergie, en particulier les énergies renouvelables - et le capital humain œ je pense à l‘éducation, à la formation et à la culture.
L‘Algérie est évidemment un partenaire essentiel dans ce projet d‘Union Méditerranéenne. Nous en avions déjà beaucoup parlé avec le Président Bouteflika lors de ma première visite, en juillet dernier.
Cette nouvelle visite sera l‘occasion d‘aller encore plus loin dans la réflexion et de discuter avec lui des projets qui intéressent plus particulièrement l‘Algérie et que nous pourrions porter ensemble.
Une guerre d'expulsion de la Francyisrael du Maghreb et de l'Afrique
http://www.alterinfo.net/LA-FRANCE-SOUS-LE-JOUG-DE-L-EMPIRE-ISRAELO-AMERICAIN
Voila Monsieur le Président, et ce n'est pas fini …
M'çammi
Vendredi 30 Novembre 2007
harf19@hotmail.fr
Source :
http://www.alterinfo.net
Sarkosy dit que la France n'a pas besoin de l'Afrique, ce raciste se fait lyncher mediatiquement parlant, il nous raconte qu'il va quand meme a Alger
Abdelaziz Bouteflika (Sipa) Je "considère que l’incident est clos" avec l’Algérie, a fait savoir, jeudi 29 novembre, le président de la République, après le début de polémique entre Paris et Alger, suite aux déclarations du ministre algérien des Anciens combattants Mohamed Chérif Abbas. Celui-ci a accusé, en début de semaine, le chef de l’Etat français d’obéir aux orientations du "lobby juif". "J’ai eu longuement le président Bouteflika au téléphone cet après-midi. Il m’a indiqué, ce sont ses mots, que ce qui avait été dit ne reflétait en rien la position de l’Algérie", a déclaré le président sur TF1 et France-2. "Je lui ai dit que je combattrai de toutes mes forces l’antisémitisme, l’islamophobie et toute forme de racisme".
Désavoué par Alger
"Je considère que l’incident est clos et j’irai en ami en Algérie", a conclu le président, qui doit se rendre dans le pays du 3 au 5 décembre, sa deuxième visite officielle après une première en juillet. Dans un entretien au quotidien El Khabar, le ministre algérien des Anciens combattants (Moudjahidine) Mohamed Chérif Abbas avait accusé le président français d’obéir aux orientations du "lobby juif, qui a le monopole de l’industrie en France". Jeudi, le président algérien avait désavoué son ministre en précisant que la politique extérieure "relève du domaine réservé du président de la République et de ses plénipotentiaires, dont le ministre des Affaires étrangères en particulier". "En dehors des positions exprimées par ces autorités, toute déclaration ou spéculation n’engage que ses auteurs ou ceux qui les publient", a insisté Abdelaziz Bouteflika.
(Avec AP)
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/20071130.OBS7621/algerie__pour_lelysee_lincident_est_clos.html
Rapport : le congrès d'Annapolis représente une défaite officielle de la politique arabe
Des observateurs politiques concernés par la question palestinienne ont exprimé leurs grandes inquiétudes de la participation remarquable des pays arabes au congrès d'Annapolis qui a eu lieu, aujourd'hui mardi 27/11 après l'appel du président américain, George Bush. La ministre des affaires étrangères de l'entité sioniste, Tzipi Livni a considéré que l'essentiel de l'organisation du congrès d'Annapolis est la participation des pays arabes et non pas ce que doit présenter Olmert, tout en soulignant qu'on ne doit pas intervenir dans les négociations qui se déroulent entre les palestiniens et l'entité sioniste.
Pour sa part, Dr Adel Samara, l'expert dans les questions politiques et économiques, voit que le congrès d'Annapolis ne s'organise pas pour les intérêts palestiniens, mais il était indispensable pour faire inclure plus de pays arabes dans la normalisation gratuite des relations avec l'état hébreu, afin de dépasser les palestiniens et sa question légitime.
" La participation collective de tous les pays arabes est une défaite politique officielle et que cet engagement est condamné fortement. L'histoire et les générations futures ne pardonneront jamais les arabes car Israél va réaliser la normalisation de ses relations avec la majorité des pays arabes en profitant de l'aide des palestiniens et bénéficiant de cette occasion ", a t-il ajouté.
D'une autre part, le professeur des sciences politiques à l'université nationale d'Al Najah à Naplouse, Dr Abdel Sattar Qassem a exprimé ses inquiétudes des engagements du président Abbas durant la crise et du désaccord palestinien continuel, tout en condamnant la participation du groupe d'Abbas au congrès d'Annapolis.
De son côté, l'avocat Talal Abou Afifa, a fortement condamné la participation des arabes à la conférence d'Annapolis, tout en affirmant que cette réunion s'organise pour faire revivre le congrès de Madrid qui s'est tenu, avant, pour combattre l'Iraq, alors que la réunion internationale d'Annapolis vient, aujourd'hui, pour accumuler le soutien des pays arabes et frapper l'Iran, tout en critiquant fortement la position arabe face à la politique américaine dans la région.
Finalement, il voit que ce congrès ne réaliserait rien aux palestiniens au moment où l'occupation israélienne va profiter de cette occasion pour réaliser des normalisations et d'autres concessions, en arrivant au renoncement au droit de retour des réfugiés palestiniens après avoir obligé les négociateurs palestiniens de reconnaître état hébreu israélien comme condition préalable à toute négociation avec les palestiniens.
AU-DELÀ DE LA CORRUPTION
par Xavière Jardez,
http://gmunier.blogspot.com/
Courriel : gilmun@club-internet.fr - Fax : 02 23 20 96 58 – Portable : 06 19 74 45 99
La corruption est, comme le bon sens, la chose la mieux partagée au monde d’autant que sa source en est, en règle générale, l’Occident. Inconnue en Irak sous Saddam Hussein jusqu’en 1991, introduite timidement avec l’embargo, les Américains par leur guerre lui ont fait un pont d’or, dans ce pays et chez eux où elle gangrène le tissu politique, et selon certains, les valeurs morales démocratiques comme ils le dénoncent.
Le New York Times rapportait que le suicide d’un certain Charles D. Riechers, à 47 ans, deuxième officier le plus important des services de marché des forces aériennes, serait certainement passé inaperçu s’il n’avait exposé le degré de corruption américaine en Irak et d’implication entre contractors, de la sécurité notamment, et membres du Pentagone.
Riechers, à la demande de l’US Air Force, avait obtenu un poste avec Commonwealth Research Institute (sic), une entreprise de sécurité, pour la modique somme de 26.788 dollars pour deux mois de présence, dans l’attente de sa nomination au Pentagone, en janvier dernier, où il était chargé d’enquêter sur des accusations de corruption en relation avec Boeing. Le rapport, criblé d’omissions, qui en était issu, assurait que Rumsfeld, comme Wolfowitz, ignorait « la gestion la plus mauvaise de l’histoire contemporaine » selon le Comité sénatorial de l’armée, gère convaincu. Ces assurances avaient été données par Joseph Schmitz, inspecteur général, qui devint peu après, le chef des opérations dans une société du groupe Prince.
Le Groupe Prince, la holding qui détient Blackwater Worldwide, a mis sur pied une structure, Total Intelligence Solutions, Total Intel, dédiée à la recherche de renseignements dans tous les domaines. Elle regroupe un panel d’anciens hauts agents d’agences de renseignements de la CIA et des services secrets de l’armée, le pendant de la panoplie d’anciens militaires qui dirigent Blackwater. Cofer Black, l’ancien chef du contre terrorisme de la CIA connu pour le rôle controversé qu’il a joué lors des interrogations et transferts de suspects d’Al Qaïda et de leur détention dans des prisons secrètes, la dirige. Robert Richer, ancien directeur adjoint d’opérations de la CIA pendant 22 ans, très actif au cours de la guerre en Irak, en est le directeur général. En raison de ses liens avec Erik Prince, son propriétaire et ancien «Navy Seal» (commandos de marine), la projection de Total Intel dans le monde du renseignement brouille les frontières séparant gouvernement, industrie et activités auparavant réservées aux agents du renseignement officiel.
Richer a occupé les fonctions de chef de la division du Proche Orient de la CIA et on le dit avoir ses entrées auprès du roi Abdullah de Jordanie. La CIA a dépensé des millions de dollars pour former les services secrets jordaniens et, à l’heure actuelle, Blackwater entraîne ses forces spéciales.
Total Intel a été lancée en février 2007 par Prince qui, il y a dix ans, ouvrait un centre de formation à la sécurité à Moyock, qui est devenue, depuis l’entreprise Blackwater, valant plus d’un demi-milliard de dollar. Prince possède par ailleurs neuf autres sociétés offrant des services de sécurité et de formation dont Blackwater Security Consulting mise sous enquête pour le massacre de 17 Irakiens, le 16 septembre dernier, alors que les failles du système politique, mis en place par Bremer, en 2004, garantissaient l’immunité aux compagnies de sécurité. Prince a établi cette entreprise par le rachat de Terrorism Research Center et Technical Defense à Matt Devost, nommé P.D.G de Total Intel. Pour Prince, son expansion inclura, dans un avenir proche, un large rayon d’activités, de la fourniture de petits dirigeables télécommandés aux véhicules blindés. Pour mieux asseoir son assise au sein de l’administration US, Prince a conclu un consortium, lors de l’offre d’appel pour « des services de protection personnel mondiaux » avec DynCorp et Triple Canopy et le groupe a emporté un marché de 1,2 milliards de dollars. Ils se sont partagés l’Irak, Dyn surveille le nord, Triple Canopy, le sud et Blackwater, Bagdad et Hilla.
Le cœur de Total Intel est situé à Ballston où des analystes s’activent sans répit pour repérer, dans plus de 60 pays, le moindre signe de désordre, du complot terroriste aux soulèvements en Asie, aux grèves en Amérique du sud et en Europe, aux bouleversements économiques pouvant affecter l’industrie, particulièrement l’industrie pétrolière et la sécurité en Arabie Saoudite. Comme décrit dans un blog du nom de The Spy Who Billed Me « C’est une société indépendante, offrant des services d’espionnage freelance. Ce sont des espions en location ».
L’infiltration du système politique américain se traduit aussi par les centaines de milliers de dollars de contribution au Parti Républicain et ses liens étroits et anciens avec les tenants de l’extrême droite religieuse. Les lobbyistes de Blackwater compte M. Behrend, partenaire de Alexander Strategy Group, créée par un leader républicain à la Chambre des Représentants, Tom DeLay, au centre d’un scandale qui a mis en cause Abramoff. Behrend a, parmi ses clients, First Kuwaiti General Trading et Contracting Company, qui construit l’ambassade US en Irak. First Kuwaiti a été accusé de trafic de main d’œuvre, mais l’administration de Bush, n’y a trouvé aucune violation.
La culture de la corruption est si bien enracinée que peu de coupables sont attrapés et, tout comme pour Abou Ghraib, les échelons les plus élevés sont épargnés. Il est peu probable que la venue des démocrates au pouvoir entraîne des réformes du système. Si Cofer Black est devenu, naturellement, le conseiller au candidat présidentiel républicain, Mitt Rommey, Hillary Clinton s’est approprié les services de Mark Penn, chef exécutif de Burson Martselle, grande agence de relations publiques proche de Prince. Des émules se forment en Irak où Nouri al Maliki essaie de limiter le rayon d’action de la Commission sur l’Intégrité Publique. Le juge, Radhi Hamza al Rhadi, en charge du dossier a, depuis, trouvé refuge aux Etats-Unis, trente et un membres de son personnel et une douzaine de sa famille ayant été assassinés.
Tout comme l’a été le colonel Westhusing en 2005 selon T. Christian Miller, dans son livre « L’argent du sang » (Blood Money) pour qui le suicide de cet officier est un crime camouflé commis par les contractors craignant une dénonciation publique. Comme l’écrivait Westhusing dans sa dernière lettre : « Je ne peux soutenir une mission qui conduit à la corruption, à la violation des droits de l’homme et aux mensonges… Je suis souillé ».
Sources:
Corrupted in Iraq, par Frank Rich (23/10/07)
http://www.ohio.com/editorial/commentary/10732661.html?page=all&c=y
Blackwater’s owner has spies for hire, par Dana Hedgpeth (Washington Post - 3/11/07)
http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2007/11/02/AR2007110202165.html
Sarkosy annule sa visite en Algerie pour 'raisons de securite' selon certaines sources
Alors que le président français, Nicolas Sarkozy, est attendu à Alger du 3 au 5 décembre, le ministre algérien des Moudjahiddines (Anciens combattants) a livré un entretien au principal quotidien national, El-Khabar. Il y démarque son gouvernement du projet français d'Union méditéranéenne, projet dont se sont également démarqués de nombreux États membres de l'Union européenne attachés au « Processus de Barcelone ». En outre, contrairement à ce qui a été indiqué dans la presse française, M. Cherif Abbès a souligné qu'il n'attendait rien de MM. Sarkozy et Kouchner, non parce que ceux-ci étaient d'origine ou de confession juive, mais parce que, à ses yeux, ils doivent leur carrière au groupe de pression de l'État d'Israël. Dès lors, il y aurait une continuité logique entre l'incapacité à reconnaître les crimes de la colonisation et les liens avec un État colonial. Nous reproduisons cet entretien indispensable à la compréhension des relations régionales.
El-Khabar : Dans quel contexte placez-vous la visite de Nicolas Sarkozy, le mois prochain ?
Mohamed Cherif Abbés : C'est une visite de courtoisie, sans plus, qui vise à garder les relations bilatérales actuelles en attendant de voir ce que nous réserve l'avenir.
El-Khabar : Cela signifie-t-il que des relations de parité entre Alger et Paris ne sont pas envisageables ?
Mohamed Cherif Abbés : Au jour d'aujourd'hui cela n'est pas envisageable, les Français ne sont pas prêts et en particulier durant le mandat de M. Sarkozy. Vous connaissez les origines du président français et les parties qui l'ont amené au pouvoir. Saviez-vous que les autorités israéliennes avaient mis en circulation un timbre à l'effigie de Nicolas Sarkozy, en pleine campagne électorale ? [1] Le gouvernement d'ouverture que dirige M. Sarkozy, qui a vu plusieurs personnalités de gauche rejoindre un gouvernement de droite soulève plusieurs interrogations comme pourquoi Bernard Kouchner a décidé de sauter le pas, cela ne s'est pas fait pour des croyances personnelles. Ceci était le résultat d'un mouvement qui reflète l'avis des véritables architectes de l'arrivée de Sarkozy au pouvoir, le lobby juif qui décide tout en France [2].
El-Khabar : Certains estiment que la remise des plans des mines de l'ère coloniale est un geste qui reflète les bonnes intentions de la France, alors que d'autres voient que cela ne vise qu'à racheter des erreurs. Etes-vous d'accord ?
Mohamed Cherif Abbés : Je crois que la remise des plans des mines n'est rien d'autre qu'un coup de pub et je ne vois en aucun cas de bonnes intentions en cela. Cependant cela peut être perçu comme un aveu de la France, elle reconnaît ainsi que la guerre menée en Algérie n'a rien d'honorable, car elle a utilisé des procédés barbares comme les mines.
El-Khabar : Sarkozy a appelé les pays du bassin méditerranéen, anciennes colonies de son pays, à tourner la page et à se concentrer sur le projet de l'Union méditerranéenne qu'il considère comme l'avenir de la région. N'est ce pas une approche pragmatique qui sert l'Algérie dans un monde d'intérêts ?
Mohamed Cherif Abbés : Il cherche une politique qu'il peut « sarkoziser » et je crois qu'il s'est un peu précipité. En tout cas il a le droit de lancer tout les projets qu'il veut, mais ce qui nous importe c'est sa politique vis-à-vis de l'Algérie. À mon avis, si la France ne reconnaît pas les crimes qu'elle a commis en Algérie, une normalisation ou une réconciliation n'est pas envisageable. Les relations ne dépasseront pas le cadre des échanges commerciaux. Parler d'un traité d'amitié ou de réconciliation sans excuses ?...impossible.
El-Khabar : Que pensez-vous de la position algérienne concernant ce projet ?
Mohamed Cherif Abbés : Certains responsables se sont précipités en approuvant ce projet. La position de l'État n'a pas changée, il ne reconnaît pas ces projets car il ne connaît pas leur contenus. Pour faire court nous n'approuvons pas et nous ne refusons pas…telle est la position officielle.
El-Khabar : L'arrivée d'Enrico Macias en Algérie a déclenché une polémique, que pensez-vous de cette visite ?
Mohamed Cherif Abbés : l'arrivée de Hamlaoui Mekachera, ex-ministre des Anciens combattants avec Jaques Chirac était une provocation [3]. La venue d'Enrico Macias est une provocation mais à un degré moindre car il n'est pas d'origine algérienne, contrairement au premier qui a été considéré comme un traitre. Je crois qu'Enrico Macias ne fera pas partie de la délégation qui va accompagner M. Sarkozy.
El-Khabar : Que diriez-vous à Nicolas Sarkozy, si vous venez à parler de l'histoire commune et des relations entre les deux pays ?
Mohamed Cherif Abbés : Je ne lui dirai que « faute avouée est à moitié pardonnée ».
[1] La Poste israélienne édite sur commande des timbres personnalisés, cependant son règlement stipule que ce service commercial ne peut être utilisé pour éditer des timbres politiques. Or, à la demande de la section UMP des Français résidant en Israël, elle a édité un timbre à l'effigie du candidat Nicolas Sarkozy, ce qui suppose soit une improbable négligence, soit une autorisation administrative. Ndlr.
[2] L'expression « lobby juif » doit être comprise ici dans son contexte culturel. Elle désigne le groupe de pression en faveur de l'État d'Israël qui se définit comme « État juif », et non pas un groupe de pression en faveur des personnes d'ascendance ou de confession juive, comme dans la littérature antisémite européenne. Ndlr.
[3] M. Merkachera était officier d'infanterie dans l'armée française et a participé à ce titre à la représsion des mouvements indépendantistes algériens. Resté Français après l'indépendance, il est considéré comme héros en France et comme traître en Algérie. Ndlr.
Version originale arabe publiée par El-Khabar, le 26 novembre 2007.
Israel et Sarkosy declenchent la guerre civile en France : Nous vous avions prevenu
Souvenez-vous, relisez donc le debuts de ces articles :
http://islamic-intelligence.blogspot.com/2007/10/la-quatrieme-guerre-dalgerie-lieu-en.html
http://islamic-intelligence.blogspot.com/2007/10/israel-est-finalement-demasque-pour-le.html
http://islamic-intelligence.blogspot.com/2007/10/attentats-de-1995-la-direction-sioniste.html
ICTS : la compagnie israelienne de securite impliquee dans les attentats de New York, Madrid, Londres !
Solutionner le 9-11
Je ne suis pas de ceux qui affirmaient enquêter sur cette tragédie, mais qui disent maintenant avoir « dépassé le 9-11. » Comment peut-on renoncer à poursuivre la vérité sur ce crime avant qu'il soit résolu ?
La stratégie sioniste
Israël, l'État terroriste
Ariel Sharon, premier ministre d'Israël en 2001, une longue histoire de crimes terroristes à grande échelle
Les militaires israéliens et les agences de renseignement ont depuis longtemps la capacité de transformer et de maquiller un avion de grand volume aux États-Unis, et leurs compagnies qui font ce genre de travail sont liées à ICTS, la compagnie israélienne de sécurité d'aéroport qui est l'un des principaux suspects dans le terrorisme sous fausse bannière. ICTS est aussi un accusé majeur dans les contentieux du 9-11.
Cet article, intitulé Ugandan Plane Deal Believed Key to Israeli Spy Operation (accord d'avion ougandais estimé essentiel pour l'opération d'espionnage israélienne), a été publié dans le Washington Post du 11 septembre 1978.
Comme le rapportait le Washington Post en 1978, Eisenberg était le personnage central dans l'opération d'espionnage de la Libye par le Mossad :
Les Israéliens et leurs armes sont partout en Amérique Latine. Voici un chef militaire colombien essayant, une arme israélienne lors d'une visite en Israël
Le « Clipper Jupiter » et Zimex Aviation
Onze 767s furent les premiers avions de passagers à être transformés pour Airborne Express.
Bedek est l'un des leaders mondiaux dans la conversion des avions.
En début 2001, Bedek remettait un Boeing 707 de ravitaillement remis à neuf à l'armée de l'air israélienne.
Guerre geo-economique au Maghreb : Bush-Sarkosy-Mohamed VI-Belkheir-Tewfik contre Zapatero-Front Polisario-Bouteflika ?
LE COLONEL MOHAMED SAMRAOUI, UNE MONNAIE D"ECHANGE POUR SARKOSY ET LE CLAN D"EXTREME DROITE PRO-ISRAELIEN A MADRID ?
M. Samraoui se trouve toujours en Espagne où il attend que le juge Moreno prenne une décision sur son cas. Pour rappel, le juge Moreno a demandé à la justice algérienne de lui fournir le dossier de M. Samraoui. Ce dossier doit lui parvenir avant le 2 décembre 2007 pour être en conformité avec la législation espagnole qui accorde un délai de 40 jours à la partie ayant émis le mandat d'arrêt. Il est cependant quasi-certain que ce dossier ne viendra pas, et que même s'il venait à être envoyé il ne contiendrait aucun élément concret permettant d'inculper M. Samraoui.
Nous diffuserons à partir d'aujourd'hui une série d'interventions de M. Samraoui sur RachadTV (http://fr.rachad.org/).
Enfin, Nous tenons aussi à exprimer nos sincères remerciements à toutes celles et ceux qui continuent de manifester leur soutien et leur solidarité à M. Samraoui.
Rachad, secrétariat