27 sept. 2016


Guerre geo-economique au Maghreb : Bush-Sarkosy-Mohamed VI-Belkheir-Tewfik contre Zapatero-Front Polisario-Bouteflika ?

Affaire Samraoui : mise à jour du 20 novembre 2007

LE COLONEL MOHAMED SAMRAOUI, UNE MONNAIE D"ECHANGE POUR SARKOSY ET LE CLAN D"EXTREME DROITE PRO-ISRAELIEN A MADRID ?

M. Samraoui se trouve toujours en Espagne où il attend que le juge Moreno prenne une décision sur son cas. Pour rappel, le juge Moreno a demandé à la justice algérienne de lui fournir le dossier de M. Samraoui. Ce dossier doit lui parvenir avant le 2 décembre 2007 pour être en conformité avec la législation espagnole qui accorde un délai de 40 jours à la partie ayant émis le mandat d'arrêt. Il est cependant quasi-certain que ce dossier ne viendra pas, et que même s'il venait à être envoyé il ne contiendrait aucun élément concret permettant d'inculper M. Samraoui.


Nous diffuserons à partir d'aujourd'hui une série d'interventions de M. Samraoui sur RachadTV (http://fr.rachad.org/).


Enfin, Nous tenons aussi à exprimer nos sincères remerciements à toutes celles et ceux qui continuent de manifester leur soutien et leur solidarité à M. Samraoui.


Rachad, secrétariat

Les pertes des banques se comptent en millier de milliards

Le dollar américain et le système financier ont déjà explosés. Les discussions à propos de comment la crise systémique « arrive » ne devraient pas exister - la crise est déjà là. Le krach du système basé sur le dollar provoquera l’explosion du système financier international dans son ensemble. Dèjà, des débris de la planète éclatée volent dans tous les sens, comme des astéroïdes - mais seul un idiot pourrait prétendre que les astéroïdes « vont causer » l’explosion ! La planète a explosée ! Seul un idiot ou un menteur débattrait « d’une tendance allant vers une crise à venir ». La catastrophe est maintenant.

La brève qui suit représente l’un de ces éclats :

20 novembre 2007 (LPAC) - Selon les annonces de ces derniers jours - relatives à des pertes dues à la crise financière, de la part de grandes banques - l’énorme bulle de contrats dérivés financiers tenue par les banques, évaluée de 500 000 à 700 000 milliards de dollars, ajoutée aux « pertes à effet de levier » sur les actifs de crédit, constitue le nouvel épicentre des pertes - comme le LPAC et l’EIR l’avaient prévenu, avec par conséquent un krach de plusieurs milliers de milliards de dollars face à nous.

Dans le cas le plus notable, la compagnie géante de réassurance, Swiss Re, a reconnu avoir essuyé une perte d’un milliard de dollars, venant seulement de deux contrats de dérivés connus comme des « credit swaps ». Swiss Re a refusé de nommer l’autre partie, sans nul doute une banque, à l’adresse de laquelle ces deux contrats de dérivés étaient destinés, bien que Goldman Sachs soit soupçonnée.

Le 16 novembre, l’économiste en chef de Goldman Sachs pour les Etats-Unis, Jan Hatzius, a publié une estimation effrayante des dégâts dans le système bancaire. Il prévoit que les pertes directes pour les banques américaines au cours de l’année prochaine soient de 400 milliards de dollars (une estimation très similaire venait juste d’être produite par l’économiste en chef de la Deutschebank). En supposant simplement que la moitié de ces pertes soient en actifs fortement multipliés (où le taux de dollars empruntés dans l’argent utilisé pour acheter les actifs est de 10 pour 1), Hatzius prévoit que la baisse totale dans la capacité des banques à prêter soit de 2 000 milliards de dollars. A titre de comparaison, en 2006, selon la Réserve fédérale, les prêts totaux des banques américaines aux ménages et aux sociétés non financières étaient de 3 240 milliards de dollars. En déclarant beaucoup moins que la réalité, Hatzius appelle le résultat « une récession substantielle ».

Le lecteur devrait ne pas se laisser prendre au jeu de la folie collective des financiers, et s’armer de ce que Lyndon LaRouche a proposé comme alternative au système financier, d’ores et déjà anéanti.

http://www.solidariteetprogres.org/spip/sp_article-breve.php3?id_article=3534

Sarkosy insulte encore les Musulmans, a defaut de ne pouvoir declencher une nouvelle guerre dans les banlieues : Pourquoi se rend-il au Maghreb ?


NDLR: Sarkosy l'a dit lui meme aux Etats-Unis, il est fier d'etre 'juif' et et il est fier de defendre israel... Defendre israel, c'est insulter les Musulmans et l'Islaam, declencher des emeutes dans les banlieues, superviser des attentats en Europe et au Maghreb... La France est aux mains de la frange la plus raciste et extremiste de la communaute juive qui nee peut supporter prendre des coups sans repondre. Provoquer les Musulmans est une strategie qui ne marche plus, le CRIF et Fachozy devraient le savoir, par contre se defouler sur Sarkosy le rend litteralement fou...


Apres tout ce n'est qu'un pantin 'aux mains des islamistes', et vous n'imaginez meme pas tout ce qu'il a fait pour les Musulmans, a l'insu de son plein gre bien evidemment !


Le Président dérape sur les musulmans, les médias se taisent


« Votre président a vraiment un problème avec les musulmans. Il ne les aime pas ». Le verdict de cet intellectuel marocain, on ne peut plus modéré et installé aux Etats-Unis, est sans appel. Le propos est grave et notre homme s’appuie sur l’excellent blog du journaliste Jean Quatremer qui couvre Bruxelles pour le quotidien Libération. Le 14 novembre dernier, ce dernier écrivait : « Selon mes sources, le chef de l’État s’est lancé dans un monologue confus d’une vingtaine de minutes, « dans un langage très dur, très familier, choquant pour tout dire », contre le « trop grand nombre de musulmans présents en Europe » et leurs difficultés d’intégration. Il a aussi décrit de façon apocalyptique le « choc de civilisation » qui oppose les musulmans à l’occident. Le tout, manifestement, pour justifier son opposition à l’adhésion de la Turquie à l’Union.


Selon Jean Quatremer, Nicolas Sarkozy aurait tenu ces propos devant les Premiers ministres suédois et irlandais qui « n’en sont toujours pas revenus » et qui, face à l’énormité du propos, « ne sont même pas sûrs de l’avoir bien compris, tant le discours était décousu et surtout hors de propos avec l’objet de ces rencontres, la préparation du Sommet de Lisbonne des 18 et 19 octobre ». Conclusion des deux hommes, selon Quatremer : non seulement Nicolas Sarkozy a un « sérieux problème avec les musulmans » mais en plus, il a « du mal à maîtriser ses nerfs ».


Passée plutôt inaperçue, cette information a fait bien des vagues sur la blogosphère comme s’en explique le journaliste dans un écrit mis en ligne le 16 novembre : « mon post sur « Sarkozy et les musulmans » (…) m’a valu pas mal d’insultes et même de menaces. (…) Je ne parle même pas des insultes racistes que j’ai dû censurer à tour de bras ». Depuis une semaine maintenant tant l’information faisant état du dérapage verbal de Nicolas Sarkozy à Bruxelles que les menaces proférées contre Jean Quatremer par des excités du Net sont consciencieusement passées sous silence par les grands médias français. Ceux-là même qui trouvent sans ambages de la place pour disserter sur les errements du président français face aux marins pêcheurs. Pathétique.



Sarkosy souhaite eliminer Bouteflika le plus rapidement possible !

NDLR: Selon plusieurs sources jugees tres fiables, Sarkosy prepare une nouvelle vague d'attentats au Maghreb, les sites petroliers, gaziers (de petite importance et les oleoducs courant vers l'Espagne et l'Italie sont vises, de violents accrochages Maroc-Algerie sont egalement au programme des operations sionistes depuis Paris).
Selon les sources, Sarkosy devrait egalement organiser un attentat contre sa propre personne, cet attentat sera impute aux groupes franco-americains controles par lui-meme et son ami Bush se faisant passer pour Al Qaeda au Maghreb. Plus de details dans les prochains jours !

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Sarkosy pret a envoyer ses GIA en Iraq


La France prête à entraîner des membres des services de sécurité irakiens ?



Les sept propositions adressées à Nicolas Sarkozy « pour contribuer au rétablissement de la concorde et de la paix en Irak »

Le 30 octobre 2007, Cédric Goubet, Chef de Cabinet du Président de la République, a assuré aux Amitiés franco-irakiennes que Nicolas Sarkozy a « pris connaissance avec attention des proposition » que l’association lui a soumis après la réunion de son bureau élargi, le 4 octobre dernier.


Ces propositions étaient les suivantes :


1. Accorder des visas et des titres de séjour aux réfugiés irakiens – en particulier aux francophones - jusqu'à la réunion des conditions leur permettant de retourner dans leur pays, comme cela a été le cas pour les Kurdes irakiens dans les années 80 et pour les réfugiés du Kosovo.


2. Renoncer au projet de former des policiers et des gendarmes irakiens en France ou à l’étranger, jusqu’au changement significatif de la situation.


3 . Interdire sous peine de sanctions aux sociétés de sécurité françaises d’intervenir en Irak.


4 . Interdire en application de la loi du 14 avril 2003 aux mercenaires français d’intervenir en Irak, y compris au sein de sociétés de sécurité étrangères.


5. Refuser toute participation de forces armées françaises en Irak, y compris dans le cadre de l’ONU, de l’OTAN ou de l’Union Européenne.


6. Reconnaître la Résistance nationale irakienne comme représentante légitime du peuple irakien, sans attendre que les Etats-Unis, qui négocient secrètement avec elle, en donnent le signal.


7. Oeuvrer pour l’organisation, à Paris, d’une « Conférence internationale pour la concorde et la paix en Irak », avec la participation de la Résistance irakienne.


L’association demandait également que ces mesures soient adoptées par l’Union européenne, et que des décisions soient prises pour que les troupes d’occupation se retirent d’Irak.


L’association des Amitiés franco-irakiennes se réunira fin novembre pour décider de la suite à donner à la réponse de Nicolas Sarkozy, notamment après avoir appris par une dépêche de l’agence de presse koweïtienne Kuna (4/11/07) que le « Président » irakien Jalal Talabani a déclaré le 3 novembre, après une réunion avec Jawad Al-Boulani, son « ministre » de l’Intérieur, que « la France est prête à entraîner des membres des services de sécurité irakiens ».
Cet accord, s’il est confirmé, rendrait la France complice des exactions commises par les escadrons de la mort irakiens.


Paris, le 7 novembre 2007


Contact AFI : Gilles Munier, Secrétaire général - 06 19 74 45 99 – gilmun@club-internet.fr

La bataille de Fallouja, ou la défaite américaine en Irak



La bataille de Fallouja, ou la défaite américaine en Irak

Synthese telechargeable en Arabe ci-dessus (format pdf):





ftp://ia341240.us.archive.org/2/items/mansour_fallujah/1.JPG
ftp://ia341240.us.archive.org/2/items/mansour_fallujah/2.pdf
ftp://ia341240.us.archive.org/2/items/mansour_fallujah/3.pdf
ftp://ia341240.us.archive.org/2/items/mansour_fallujah/4.pdf
ftp://ia341240.us.archive.org/2/items/mansour_fallujah/5.pdf
ftp://ia341240.us.archive.org/2/items/mansour_fallujah/6.pdf
ftp://ia341240.us.archive.org/2/items/mansour_fallujah/7.pdf
ftp://ia341240.us.archive.org/2/items/mansour_fallujah/8.pdf
ftp://ia341240.us.archive.org/2/items/mansour_fallujah/9.pdf
ftp://ia341240.us.archive.org/2/items/mansour_fallujah/10.pdf
ftp://ia341240.us.archive.org/2/items/mansour_fallujah/11.pdf
ftp://ia341240.us.archive.org/2/items/mansour_fallujah/12.pdf
ftp://ia341240.us.archive.org/2/items/mansour_fallujah/13.pdf
ftp://ia341240.us.archive.org/2/items/mansour_fallujah/14.pdf





Bonne lecture, le livre sera traduit en anglais tres bientot.


L'apocalypse selon Tel Aviv, Londres et Washington

LE « GRAND JEU » BRITANNIQUE MÈNE À LA GUERRE


A aucun autre moment depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, on n’avait vu autant de régions du monde sombrer dans le chaos, la guerre asymétrique et la désintégration économique. Sur fond d’effondrement du système financier mondial, ces conflits apparemment isolés posent la menace grandissante d’une troisième guerre mondiale, cette fois-ci asymétrique.
Tout comme l’assassinat de l’Archiduc François-Ferdinand à Sarajevo en 1914 servit de détonateur à la Première Guerre mondiale, l’un quelconque de ces foyers de crise pourrait provoquer une conflagration.
Toutefois, hier comme aujourd’hui, la vraie cause du conflit se trouve dans les machinations géopolitiques de l’empire britannique. Il existe cependant une différence fondamentale par rapport à cette époque : aujourd’hui, les Etats-Unis sont beaucoup plus sous l’mprise des maîtres du jeu géopolitiques et de l’idéologie libérale anglo-hollandaise qu’à la veille de la Première Guerre mondiale. A travers des agents comme Bernard Lewis, George Shultz et tout l’appareil néo-conservateur, le gouvernement Bush-Cheney est devenu l’instrument de l’autodestruction des Etats-Unis et de l’abolition de l’Etat-nation au profit de l’Empire.
Des sources au sein de la communauté du renseignement américain ont qualifié de « chaos géré » cette stratégie britannique consistant à plonger de plus en plus de nations dans l’ingouvernabilité, sans aller jusqu’à provoquer l’éclatement d’une guerre généralisée. En même temps, à la faveur de la faiblesse du dollar, les cartels de l’énergie et des matières premières renforcent leur emprise.
Cependant, de tels jeux d’équilibre mènent souvent à la guerre.
Depuis la Corne de l’Afrique jusqu’au Caucase, en passant par le Proche-Orient et l’Asie centrale, on a affaire à des crises « locales » à une échelle sans précédent :
Une guerre entre la Turquie et l’Irak est attisée par les attaques militaires contre l’armée turque, menées par les Kurdes du PKK depuis leurs bases situées dans le nord de l’Irak, à la frontière turque. L’Armée turque et le parti au pouvoir sont convaincus que les opérations du PKK sont protégées et soutenues par les Etats-Unis et l’OTAN, du fait que les insurgés kurdes conduisent également des attaques contre l’Iran, pays prioritaire sur l’agenda Bush-Cheney pour un « changement de régime ».

La région frontalière entre le Pakistan et l’Afghanistan est au bord de l’explosion, suite à la « guerre au terrorisme » menée par les Etats-Unis et l’OTAN, créant des conditions d’instabilité dans les deux pays (cf. ci-dessous). En même temps, l’Afghanistan est devenu un véritable narco-Etat, les « seigneurs de l’opium » à l’oeuvre dans tout le pays fournissant entre 75 et 90 % de la consommation mondiale d’héroïne.

Le constat est semblable pour toute la région de la Corne d’Afrique. L’instabilité du Soudan gagnerait automatiquement l’Egypte. Le 5 novembre, le Groupe de crise international a publié une déclaration, avertissant que l’Ethiopie et l’Erytrée sont au bord d’une véritable guerre, bien pire que le conflit qui ensanglanta la région en 1998-2000. Les deux pays sont engagés dans une guerre interposée en Somalie, et depuis fin septembre, l’Ethiopie menace de rompre le Pacte d’Alger qui mit fin à la guerre en instaurant une commission frontalière.

Dans le Caucase, le président géorgien Mikhail Saakashvili a déclaré un état d’urgence de quinze jours pour faire taire les protestations, de plus en plus violentes, contre son gouvernement. Il reproche aux Russes de fomenter les manifestations, provoquant un regain de tension entre Tiflis et Moscou, qui risque de relancer d’autres insurrections séparatistes dans la région, entretenues depuis longtemps par des combattants étrangers, souvent recrutés en Grande-Bretagne.

La faction de Dick Cheney à la Maison Blanche continue de mobiliser pour des frappes militaires américaines contre l’Iran, ce qui ne manquerait pas de provoquer une explosion régionale et, probablement, des guerres de religion.
http://www.solidariteetprogres.org/spip/article-imprim.php3?id_article=3505

Comment la Resistance Islamique d'Iraq a defait l'occupant


LIVRE: LA BATAILLE DE FALLOUJA OU LA DEFAITE AMERICAINE EN IRAK
Livre "La bataille de Fallouja, ou la défaite américaine en Irak !" Ahmed Mansour


Il est de plus en plus fréquent que des journalistes et des grands reporters arabes qui suivent des mouvements de résistance sur le terrain ou couvrent des guerres et des batailles pour leurs journaux ou leurs chaînes télévisées, couronnent leur travail de terrain par un livre. C'est le cas récemment de Ahmed Mansour, une vedette de la chaîne Al Jazeera, qui s'est révélé à cette occasion, davantage un écrivain et un conteur de talent, au style fluide et attachant, qu'un simple journaliste en mission de reportage (1).


Ahmed Mansour avait couvert les deux batailles meurtrières de Fallouja, en avril et novembre 2004, et vient d'en tirer un pavé de 448 pages (en arabe), avec un titre prémonitoire sur le sort de l'aventure étasunienne en Irak : La bataille de Fallouja, ou la défaite américaine en Irak (2) ! Les millions de téléspectateurs arabes et arabophones qui ont suivi les reportages quotidiens de Ahmed Mansour à la télévision Al Jazeera, au cours des deux batailles de Fallouja, se souviendront longtemps de cet homme et se demanderont toujours, qui, du courage physique, du verbe et de la verve ou du professionnalisme l'emportait chez cet homme. Il faut croire qu'il y a chez lui tout cela à la fois, avec, pour ceux qui connaissent sa grande émission hebdomadaire Bila-Houdoud (Sans Frontières), une culture encyclopédique, une aisance et une maîtrise des sujets débattus et même un brin de perfectionnisme dans la manière dont il dirige les débats. On ne compte pas ses prestigieux invités, notamment le Général Mark Kimmit, porte parole des forces d'occupation en Irak, qui en ont fait les frais.


Ce même Général, qui ne s'est pas gêné de s'étaler sur « les allégations mensongères et le parti pris » du reporter d'Al Jazeera, et exigé même sa sortie et celle de son équipe de Fallouja, pour ordonner un cesse-le- feu, sera en effet l'invité de Ahmed Mansour dans son émission Bila Houdoud du 26 avril 2006, soit deux ans après la première bataille de Fallouja. Le face à face, souhaité par le Général et ses services de propagande et destiné à rehausser le prestige des forces d'occupation et celui de leur porte-parole, tourna au net avantage du journaliste. Avant de passer au studio le général Kimmit tint à rendre hommage à son adversaire dans ces termes « Je voudrais vous dire quelque chose avant de commencer l'entretien. Je suis toujours en désaccord avec vous et je l'étais toujours avec tous les reportages que vous faisiez lors de la bataille de Fallouja, mais je vous prie de me permettre de vous exprimer mon profond respect et ma considération pour votre personne et pour votre courage, surtout lors de votre présence à Fallouja ».


« La bataille de Fallouja » est avant tout le récit empoignant de la tragédie, vécue à chaque instant des semaines qu'ont duré les deux batailles de Fallouja, par une population civile, soumise aux horreurs qui lui furent infligées par la plus puissante armée du monde mais si dédaigneuse et méprisante des simples lois de la guerre. C'est aussi le récit, non moins saisissant, du courage, du mépris de la mort et de la bravoure de quelques centaines de résistants, légèrement armés, qui ont arrêté net l'avancée des divisions blindées américaines lors de la première bataille et leur ont interdit l'accès et l'occupation de leur ville. La deuxième bataille de Fallouja, au mois de novembre 2004, ne fut en fait qu'une revanche des vaincus de la première et où tout leur semblait permis. Les chapitres du livre relatant les faits d'armes de ces deux batailles et la volonté de l'occupant d'écraser la ville, mériteraient de s'intituler « Delenda Fallouja », pour reprendre le leitmotiv de Caton le censeur (234 av.J.C.) à propos de Carthage, ou aussi, « il faut brûler Fallouja », tant les militaires américains en « brûlaient » de désir.


N'avaient-ils pas d'ailleurs bombardé la ville au phosphore blanc, prétendant que cela leur servait surtout à éclairer le champ de bataille, alors que dans un magazine militaire interne, ils parlent de "shake and bake missions": « secouer et rôtir »! Le livre, « La bataille de Fallouja » est aussi l'histoire de la destruction systématique d'un pays, de sa société, de son Etat national, de son histoire, de son patrimoine culturel qui se trouve être aussi celui de l'humanité, mais aussi de son industrie et des moyens matériels de sa reconstruction. On a beaucoup parlé et écrit sur le pillage du pétrole et du patrimoine culturel de l'Irak, tant cela avait commencé dès les premières heures de l'occupation et sous l'œil des caméras de télévision. Mais que savons-nous de la destruction méthodique et planifiée du tissu industriel de l'Irak, du démantèlement de ses usines et du pillage de ses équipements modernes, achetés à grands frais au cours des années qui ont précédé la guerre, stockés dans des magasins s'étalant sur des dizaines de milliers d'hectares et destinés à moderniser l'industrie et l'armée irakiennes ? Dès les premières heures de l'occupation, des équipes spécialisées, munies de moyens sophistiqués, s'en sont occupées. A l'aide de tronçonneuses géantes, elles ont réduit en amas de ferraille ce qui allait équiper l'Irak de demain.


Tout passait : des avions, aux équipements informatiques, aux pièces de rechange de l'industrie pétrolière, aux laboratoires dans tous les domaines de la recherche scientifique, vendu à 1, dollar $ la tonne, par des sergents de l'armée américaine à des clients inconnus et transportés hors du pays par une noria incessante de camions géants ! Ce livre est aussi le récit de la descente aux enfers de l'administration de la superpuissance américaine, imbue de son droit naturel à imposer sa loi au monde et à défier cette loi simple de la nature qui veut qu'un peuple agressé, si faible soit-il, trouvera toujours dans les profondeurs de son être, de son histoire et de sa volonté de survivre, les moyens de résister à un occupant, quelque soit la puissance de feu de son armée et la capacité de corruption de sa monnaie. Merci à Ahmed Mansour d'avoir écrit ce livre pour rappeler aux hommes, si souvent distraits ou oublieux, qu'en ce début de siècle, une armée américaine est venue mettre « A mort l'Irak (3) » au prétexte fallacieux de libérer son peuple !


1) L'auteur, prolifique, a écrit dix huit livres, en arabe, dont :


Sous le feu en Afghanistan

Une femme d'Afghanistan

L'infiltration israélienne dans le monde arabe

Sous le feu à Sarajevo

Le récit de la chute de Bagdad

2) La bataille de Fallouja, ou la défaite américaine en Irak (Arabe) 448 pages Editions: Dar Al Kitab Al Arabi, Beyrouth: Liban, 2007.

3)” A mort l'Irak” : titre du livre de Denis Gorteau, Evelinédition, Montigny, août 2006 et dont une interview de l'auteur paraîtra bientôt sur le site.


Par Ahmed Manai


http://www.tunisitri.net

2 comments:

tunisielibre said...
Extraits du livre: la bataille de Falouja ou la défaite américaine en Irak

(pages 80 et 81)

Le paparazzo, le Coran et l’américain

…Pour aller à Samarra, je m’étais fait accompagner du jeune Souheib Samarraï, un confrère originaire de cette ville, qui travaillait au siège d’Al- Jazeera, à Bagdad. Au bout de deux jours passés ensemble, nous avons sympathisé et il m’a raconté son histoire, que je relaterai ici brièvement.

Souheib s’était transformé, comme nombre de jeunes irakiens de son âge, en une sorte de « paparazzo » amateur, mais sans la notoriété, ni les avantages matériels liés à cette activité en Europe. En Irak, les paparazzi, à l’instar de Souheib ne disposent que d’un matériel très rudimentaire : tout au plus, une petite caméra vidéo ou un banal appareil photographique. Ils parcourent les rues de Bagdad, ou bien ils vont de ville en ville, à l’affût du scoop: des photos des forces d’occupation en position périlleuse ou d’une action armée miraculeuse coïncidant avec leur passage dans les parages. Puis ils courent proposer leurs photos aux rédactions des chaînes télévisées ou des agences de presse, qui pullulent, en Irak, mais qui ne disposent pas de suffisamment de personnel pour couvrir tous les événements survenant dans le pays.

Souheib a eu la chance, comme nombre de ses camarades, de vendre quelques photos à la chaîne Al Jazeera, à Bagdad et il s’était montré si entreprenant que des confrères lui ont proposé de travailler pour eux à la pièce. Alors, muni de sa petite caméra, il traînait dans les rues de Bagdad à longueur de journée. Puis il choisit, par la suite, de parcourir la route Bagdad- Samarra- Mossoul, devenue la « route des embuscades », à la recherche d’une opération militaire ou d’un accrochage des troupes américaines avec la résistance, susceptible d’être filmé, pour en vendre le produit à Al Jazzera. Les prix varient, généralement (selon la qualité du film, mais surtout selon l’importance de l’événement). C’était un chasseur à qui il arrivait parfois de ramener du gibier, mais surtout, de rentrer bredouille à la maison…

Un jour, il tomba nez-à-nez avec la fin d’une embuscade tendue par des éléments de la résistance irakienne aux troupes américaines. Ces dernières finissaient de ramasser leurs morts et leurs blessés au moment où Souheib arrivait sur les lieux : il se mit le plus naturellement du monde à filmer la scène. Il était tout heureux de pouvoir enfin vendre quelque chose de consistant à Al Jazeera, et il pensait peut-être au montant qu’il pourrait en escompter. Mais, à peine à l’œuvre, les soldats américains l’aperçurent et l’appréhendèrent, l’accusant de connivence avec la résistance. Sinon, comment pouvait-il être là au moment opportun, s’il n’avait pas été mis au courant de l’opération ? Quand il les informa qu’il travaillait pour la chaîne Al Jazzera, ils se convainquirent que cette chaîne télévisée était, elle aussi, de mèche avec la résistance, qu’elle était au courant à l’avance de ses opérations et qu’elle envoyait ses caméramans les filmer. De nombreux responsables militaires américains, tels que le Général Ricardo Sanchez et son chef, John Abizaïd, avaient déclaré plusieurs fois que les caméramans d’Al Jazzera étaient toujours présents sur les lieux des embuscades et que la chaîne savait à l’avance où et quand elles se produiraient. En réalité, c’était tout simplement le fait du hasard, comme dans le cas de Souheib, ou, le plus souvent, c’étaient les hommes de la résistance qui filmaient leurs actions et les passaient gratuitement à Al Jazzeera et à d’autres chaînes.

Le cas de Souheib, ainsi que de nombreux autres, du même genre, ont été utilisés à fond dans la propagande contre Al Jazeera.

Après son arrestation, Souheib fut conduit à la prison tristement célèbre d’Abu Ghraïb. Il fut soumis à de nombreux interrogatoires, mais aucune charge n’a été retenue contre lui. Il demeura néanmoins en prison, comme des milliers d’autres irakiens détenus sans le moindre chef d’accusation.

Du fond de sa cellule, Souheib psalmodiait tous les soirs le Coran à haute voix. Il avait une voix suave et généreuse, qui faisait le bonheur de ses codétenus et de ses voisins des autres cellules. Un matin, un haut responsable américain, chargé des interrogatoires, lui rend visite et lui dit : « Je t’ai entendu chanter quelque chose ; tu as une belle voix et je voudrais t’écouter chanter ». Souheib lui répondit que ce n’était pas des chansons, mais des versets du Saint Coran ! ». L’Américain garda le silence un instant puis lui demanda : « Alors, c’est ça, le Coran » ? « Oui ! », lui répondit Souheib. « Peux-tu m’en réciter quelques passages ? », lui demanda l’officier américain.

Souheib lui répondit que oui, et se mit à psalmodier quelques versets. Au bout d’un certain moment, l’américain, qui ne comprenait pas l’arabe et se faisait aider par l’interprète, était tellement ému qu’il se mit à sangloter. Souheib s’arrêta alors de psalmodier, mais l’Américain lui fit signe de continuer. Quand il s’arrêta enfin, au bout d’un certain moment, l’Américain cessa de pleurer, puis lui demanda pourquoi il était là. Souheib lui raconta son histoire. L’Américain lui dit alors qu’il allait tout faire afin de le sortir de là, quoique cela lui paraisse difficile et demande beaucoup de temps. Il lui demanda si, en attendant, il pouvait venir chaque jour l’écouter psalmodier quelques versets du Coran à son intention ?

Souheib raconte que cet Américain revint, à plusieurs reprises, auprès de lui et qu’à chaque fois, c’était la même scène : Souheib psalmodiait le Coran et l’Américain sanglotait, après quoi il s’en allait…

Un jour, il est venu me dire : « ça y est tu vas être libéré : j’ai réussi à régler ton dossier ! ». C’était au bout de soixante-dix-sept jours d’incarcération, à Abou Ghraïb…

Traduit de l’arabe par Ahmed Manai :
tunisielibre said...
salam et merci de rectifier l'URL du site:
www.tunisitri.net/ ET NON
www.tunisitri.com/ comme vous l'avez écrit
A.M.

Idriss Deby (DGSE) sera depose dans quelques jours. Les militaires francais seront-ils expulses du Tchad avec l'Eufor ?

NDLR : Plusieurs sources affirment que Deby serait depose 'dans quelques jours'.
Le Kurdistan tout comme le Darfour sont des objectifs prioritaires pour Tel Aviv, tout comme le Liban. Selon nos informations, l'Eufor de Sarkosy n'est rien d'autres que le bras arme d'yisrael dans la region qui veut s'approprier le gaz, l'eau du Nil et le petrole du Soudan.
Certains reseaux ne l'apprecient guere ni en France, ni en Afrique. Depuis que Deby est cite comme etant le fournisseur principal du general de la DST Tewfik dans le sud de l'Algerie, sa tete est 'mise a prix', et c'est toujours le plus faible qui quitte la scene.
Avec une destabilisation du Tchad, la France espere-t-elle renforcer son contingent colonial ou les 'rebelles' trouveront-ils le moyen d'expulser les militaires a la solde de projets israeliens ?

La France ne veut pas fâcher le Tchad


Le bazar provoqué par l’Arche de Zoé gêne les militaires français, qui sont en train de renforcer leur présence dans ce pays, décidément très central en Afrique

La controverse née de la malencontreuse opération humanitaire de L’Arche de Zoé au Tchad embarrasse les militaires français. Non seulement, ils ont prêté main forte, sur place, aux responsables de cette association, sans savoir, plaident-ils aujourd’hui, quels étaient les buts réels de leur séjour au Tchad. Mais l’utilisation politique de cet incident par le président tchadien Idriss Déby, très contesté dans son pays, a fait monter la pression. Et les enchères : son indispensable appui à la future opération militaire européenne « Eufor Tchad-Centrafrique », destinée à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire aux réfugiés du Darfour, lui vaut bien des attentions.

Nicolas Sarkozy et son ministre des affaires étrangères, Bernard Kouchner, se sont beaucoup démenés, ces dernières semaines, pour amadouer le président tchadien sur la nécessité de ce déploiement militaire européen. Les Français ont arraché, le 25 septembre, le vote à l’ONU de la résolution 1778 autorisant cette force multinationale, après avoir bataillé pour convaincre également les autres pays européens, très réticents a priori.

Depuis le 15 octobre, cette force militaire en cours de création (3000 soldats dont 1500 Français), dont le quartier général est situé à Paris, est dirigée par un irlandais, le général Patrick Nash, secondé par le général français Jean-Philippe Ganascia. Ensemble, les deux gradés ont effectué leur première visite au Tchad du 21 au 24 octobre. Occupés à ces intenses préparatifs diplomatico-militaires, les responsables Français n’ont peut-être pas suivi de très près tout ce que pouvait mijoter l’association L’Arche de Zoé. Le ministre de la défense, Hervé Morin, a d’ailleurs ordonné une enquête à ce sujet.

La courte visite éclair de Nicolas Sarkozy au Tchad dimanche avait donc une arrière-pensée militaire autant qu’un objectif humanitaire. Surtout ne pas froisser le président Déby. L’armée française est d’autant plus soucieuse de réussir cette opération « Eufor » au Tchad qu’elle permet de justifier la présence récurrente des soldats français dans ce pays, jugé stratégique. Un peu plus d’un millier de militaires tricolores y séjournent de manière permanente depuis 1986, date de déclenchement de l’Opération Epervier (destinée à contrer les intrusions libyennes), entre la base de N’Djamena, dite « sergent chef Adji Kosseï », le camp Croci d’Abéché et celui de Faya-Largeau.

Pour les état-majors français, la position centrale de N’Djamena sur le continent africain est particulièrement adaptée aux opérations militaires dans la région sub-saharienne. Mieux que la base de Djibouti et celle du Gabon. Les six avions de chasse, les trois avions de transport et le ravitailleur, parqués dans la capitale tchadienne, sont toujours prêts à décoller pour des missions aussi discrètes que variées : surveillance de la frontière Soudan-Tchad, envois de commandos lors des récentes attaques de rebelles en République Centrafricaine, appuis aux forces africaines et onusiennes dépêchées en République démocratique du Congo. Le chef d’état-major de l’armée de l’air, le général Abrial, a confié récemment à quelques parlementaires que cette base permettait d’offrir à la France une « capacité inégalable de rayonnement » dans la région. Voilà pourquoi il ne faut pas trop se fâcher avec le Tchad…

Al-Qassam dans une nouvelle position de force


Gaza- CPI:




Au cours du mois d’octobre, en faisant face à l’envahisseur israélien, les combattants du mouvement de la résistance islamique Hamas se sont montrés plus efficaces et plus audacieux.
Leurs opérations héroïques de qualité ont obligé l’armée sioniste à reconnaître la force ascendante des brigades du martyr Ezzidine Al-Qassam, branche militaire du mouvement de la résistance islamique Hamas. Elle a reconnu sa difficulté à avancer sur les territoires de la bande de Gaza.


La plus importante de ses opérations est « la chasse des reptiles ». En trois étapes, les brigades d’Al-Qassam ont montré que leurs opérations ne se limitent pas uniquement à faire face aux incursions de l’ennemi, mais également à faire des opérations offensives, précise leur porte-parole Abou Obeyda. « L’ennemi doit s’attendre à davantage de coups ».


Tendre des embuscades, avoir des accrochages directs avec les forces spéciales de l’armée de l’occupation, utiliser des armes lourdes pour chasser les hélicoptères Apache sont, entre autres, des procédés utilisés par Al-Qassam.


Les embuscades


Parmi les opérations de qualité, on peut compter l’attaque effectuée en Cisjordanie contre la colonie israélienne d’Ariel qui a visé un soldat et des colons. Il y a aussi l’attaque contre une embarcation sioniste, devant la plage de Rafah.


Des soldats de l’occupation israélienne ont été témoins de l’efficacité des brigades d’Al-Qassam. Le commentateur militaire sioniste René Daniel a rapporté le témoignage de ses soldats, qui disent qu’ils « confrontent des cellules bien organisées qui combattent de façon bien développée, ressemblant à celle de Hezbollah. Elles mettent en place des embuscades dangereuses. Et désormais, quand elles tirent, elles atteignent leurs objectifs ». Et désormais, les soldats de l’occupation « ne vont plus en incursions d’agréments dans la bande de Gaza ». « Ils confrontent à l'avenir une vraie armée régulière et bien entraînée ».


Dans le même contexte, les médias israéliens ont rapporté du général Tamir, chef de brigade à Gaza, sa confirmation que le Hamas installe dans la Bande une armée dont les capacités s’améliorent de jour en jour.


Le journal hébreu Maariv dit que le mouvement du Hamas n’a plus peur de l’entité sioniste.


Une défaillance catastrophique des renseignements


Le journal hébreu Yadiot Ahranot a rapporté de sources sécuritaires sionistes leur confirmation que l’opération d’attaque contre la colonie Ariel a été « la défaillance catastrophique des renseignements la plus grande de ce siècle. Jamais vue ailleurs », selon le journal.


La force balistique de la branche militaire du Hamas est aussi en constante progression. Pour la première fois, une fusée de moyenne portée a été récemment lancée contre la colonie de Ntifut au sud de la Palestine. Une escalade très dangereuse pour l’armée de l’occupation israélienne.
Tous ces développements montrent que ces brigades ont changé les règles du jeu dans leur conflit avec l’Entité sioniste. Désormais, l’occupant doit beaucoup donner, en hommes et en matériels, s’il pense envahir la bande de Gaza.


En effet, les récents rapports de l’armée de l'occupation israélienne avouent la difficulté de ces soldats à avancer plus d’un kilomètre dans la Bande.


Depuis que le Hamas y a mis fin à l’anarchie sécuritaire, le Hamas « devient plus fort, car il possède dorénavant des institutions sécuritaires, une armée et une résistance », selon le Dr. Mahmoud Al-Zahhar, leader dans le mouvement de la résistance islamique Hamas.

Algerie occupee: Relance des plaintes pour genocide contre Paris et Alger a Madrid

NDLR: Plusieurs plaintes ont ete deposees contre plusieurs generaux de la junte franco-algerienne ainsi que plusieurs membres du gouvernement francais a Madrid. Selon nos informations, d'autres plaintes seront deposees a Madrid, et aux Pays Bas tres prochainement. Certaines plaintes pourraient rapidement aboutir a des mandats d'arrets internationaux contre des hauts responsables politiques et militaires a Paris et Alger.
Liberation de Mohamed Samraoui a Madrid
M. Mohamed Samraoui a été libéré aujourd'hui suite à une décision prise par le juge Ismael Moreno de l'Audience Nationale espagnole.M. Samraoui restera cependant en Espagne à la disposition de la justice espagnole qui a demandé aux autorités d'Alger, avant de se prononcer définitivement, de lui faire parvenir dans les meilleurs délais les éléments qui corroborent leurs accusations.

Il est notoire que le régime d'Alger qui utilise Interpol pour harceler ses opposants ne donne jamais suite aux demandes des juges saisis des dossiers d'extradition pour la simple raison que les accusations relèvent systématiquement de la fabulation.A la veille de la commémoration de la glorieuse révolution algérienne, Rachad se félicite de cette libération et constate que les manoeuvres de la part du pouvoir d'Alger ne font en définitive que le discréditer encore plus.
Secrétariat de Rachad

Arrestation de Mohamed Samraoui : Sarkosy et le general de la DST Mohamed Mediene dit Tewfik font connaissance avec la justice internationale


NDLR: Qui veut la tete de Tewfik et ses relais parisiens ? Mohamed Samraoui est un offcier du DRS, il saurait decrypter les liens qui existent entre la creation du GIA, du GICM, du GSPC, les attentats de Casablanca, Madrid et Londres... Un jeu d'enfant pour lui. Maintenant la justice espagnole s'est dotee de la competence universelle et aujourd'hui, nous avons eu le 'verdict' des attentats de Madrid. Est ce que cela vous rappelle cela :




Ensuite nous avons la visite officielle de Abdallah d'Arabie Saoudite en Grande Bretagne, celui-ci a accuse le gouvernement britannique et d'autres (ndlr: yisrael) d'etre derriere les attentats de Londres. En effet, le 'protecteur d'Al Harameine', le prince Bandar bin Sultan, agent du MI6 a recu pas mal d'informations bien avant les frappes... C'est aussi dans le lien du dessus. Vous saisissez ?


Pas encore !!!


Aujourd'hui nous avons appris que le célèbre juge espagnol Baltazar Garzon vient de se déclarer compétent pour enquêter sur l’accusation de génocide formulée par des indépendantistes liés au Front Polisario qui milite pour un Sahara occidental indépendant. Déposée en septembre 2006 en Espagne, leur plainte cible la fine fleur de l’Etat-major de l’armée marocaine : le général Housni Benslimane, le général Abdelaziz Bennani, le général Abdelhak Kadiri, le général Hamidou Laanigri et tutti quanti. Cela fait beaucoup pour les sieurs Benslimane et Kadiri contre qui la justice française a délivré d’ores et déjà des mandats d’arrêts internationaux pour pouvoir les auditionner dans le cadre de la disparition de Mehdi Ben Barka.


Alors ? Vous faites le lien avec l'arrestation de Mohamed Samroui, quel timing !!!


Sale temps pour Sarkosy et le gouvernement francais, ainsi que le general de la DST Mohamed Mediene dit Tewfik ! Il sera bien difficle pour vous d'echapper a une juridiction internationale pour complicte d'actes de terrorisme, crimes de guerre, crimes contre l'humanite et genocide, car la troisieme guerre d'Algerie est un genocide organise... L'Espagne s'est dotee de la competence universelle en matiere de crimes de guerre et genocide.
Qui veut jouer aux Echecs ?


Voici un article publie par El sh'watan :


Samraoui. Une arrestation qui embarrasse l’Espagne

Voilà une affaire qui ne manquera pas de mettre davantage de piment dans les relations entre l’Algérie et l’Espagne.


L’ancien lieutenant-colonel de l’armée algérienne, Mohamed Samraoui, croupit depuis le 22 octobre dans une prison espagnole dans l’attente de son éventuelle extradition vers l’Algérie. Objet d’un mandat d’arrêt international émis depuis un mois par la justice algérienne, Samraoui a été arrêté dans la région de Malaga (dans le sud de l’Espagne) alors qu’il participait à une conférence organisée par la Fédération internationale de jeux d’échecs par correspondance (FIJEC). Bien que les accusations portées contre lui soient de nature grave - il est recherché pour « désertion, dénonciations calomnieuses contre l’armée et terrorisme » -, l’ex-officier du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) encourt peu de risques d’être livré à la justice de son pays. C’est que Mohamed Samraoui, auteur du livre Chroniques des années de sang (Paris, Denoël 2003), bénéficie depuis 1996 du statut de réfugié politique, délivré par les autorités allemandes. Si son extradition n’est pas donc envisageable dans l’immédiat, le moins que l’on puisse dire est que cette affaire tombe on ne peut plus mal. Alors que les relations entre Alger et Madrid n’ont jamais été aussi tendues en raison de profondes divergences sur des contrats énergétiques, ce dossier risque de les rendre encore plus exécrables. Comment cet homme dont on dit cultivé et avisé, comment ce pourfendeur des généraux algériens qu’il accuse d’avoir créé, manipulé et instrumentalisé les groupes islamiques armés (GIA) est-il tombé dans le panneau ? Amateur de jeux d’échecs, Mohamed Samraoui est un habitué des voyages à travers l’Europe pour le compte de la fédération dont il est président. Sa chambre à l’hôtel Alay, à Balmadena (sur la Costa Del Sol), un charmant quatre étoiles avec court de tennis, piscine et bar à tapas, étant réservée depuis plusieurs semaines, Mohamed Samraoui se rend donc au cours de la deuxième quinzaine d’octobre dans la région de Malaga où sa fédération avait convenu d’organiser un tournoi. Son séjour se déroule en toute quiétude jusqu’à ce lundi 22 octobre vers 11h30. Alors que Samraoui assistait à une conférence, deux officiers de la police judiciaire espagnole demandent à lui parler. Munis d’un mandat d’arrêt délivré par le juge d’instruction Ismael Moreno de l’Audience nationale (le tribunal compétent pour juger les crimes internationaux), ils procèdent à son arrestation en vertu d’un mandat d’arrêt international diffusé via Interpol.


Un dossier compliqué


L’intéressé n’oppose aucune résistance, c’est juste s’il demande aux policiers qu’on lui permette de remettre un cadeau à un ami. Aussitôt conduit vers le commissariat de Torremolinos (une petite commune située à 18 km de la ville de Malaga), il sera placé en garde à vue. Tandis qu’un avocat lui est commis d’office, Samraoui est autorisé à entrer en contact avec sa femme, restée en Allemagne. Une fois la garde à vue légale (en Espagne elle dure 3 jours) achevée, le prévenu sera transféré vers le centre de détention de Soto Del Real, près de Madrid. Il faudra attendre le 27 octobre pour que l’information soit rendue publique. La presse espagnole, un quotidien algérien (Le Jour d’Algérie) ainsi que le site internet « rue89 » évoquent l’arrestation et l’incarcération. On s’en doute, cette affaire met les autorités espagnoles dans l’embarras. Aux organisations de défense des droits de l’homme qui s’émeuvent du sort réservé à l’ex-dissident, le ministère espagnol des Affaires étrangères assure que l’Espagne est un Etat de droit. Alerté, le ministre de l’Intérieur, Alfredo Pérez Rubalcaba, jusque-là tenu dans l’ignorance des faits, entreprend les démarches nécessaires pour améliorer les conditions de détention de Samraoui. Celui-ci sera alors transféré vers le quartier VIP (Very Important Person) alors qu’un nouvel avocat, maître Manuel Ollé Sesé, sera chargé d’assurer sa défense. Juriste spécialisé en droit pénal, avocat au barreau de Madrid, celui-ci est connu dans le milieu associatif en tant que président de l’Association de défense des droits de l’homme d’Espagne (APDHE). Selon une source proche de l’affaire, Manuel Ollé Sesé devrait incessamment introduire une demande de remise en liberté provisoire au bénéfice de Mohamed Samraoui. Bien que le dossier de ce dernier soit compliqué en raison de ses implications politiques, les proches de Samraoui ont bon espoir que celui-ci bénéficie, au moins, d’un contrôle judiciaire. Mais en cas de refus, l’ancien officier devrait s’armer de patience, car les démarches relatives à son extradition prendront du temps avant que le dossier n’atterrisse sur le bureau du juge d’instruction. Le département algérien de la justice n’ayant pas une bonne réputation en ce qui concerne le traitement et le suivi des dossiers d’extradition (voir Les ratés d’une extradition, El Watan du 20 septembre), l’attente risque ainsi d’être longue. Alger, Berlin, Paris puis Madrid, le parcours de Mohamed Samraoui, 54 ans, aura été celui d’un officier supérieur (il aurait été n°2 du contre-espionnage) dont la carrière, plutôt brillante du reste, finira par se disloquer sur l’autel de la « sale guerre ». Ancien haut responsable du DRS, le contre-espionnage algérien, entre mars 1990 et juillet 1992, cet ingénieur en biochimie fut au cœur de cette tumultueuse époque qui a vu la montée du mouvement intégriste, la rupture du processus électoral, l’assassinat du président Mohamed Boudiaf ainsi que le début du terrorisme islamiste. Responsable du service de recherches et d’analyses à la direction du contre-espionnage, il prendra une large part dans la lutte contre les réseaux terroristes avant qu’il ne décide de s’éloigner du pays. Muté à l’étranger, il est désigné attaché militaire et chef du bureau de la sécurité à l’ambassade en Allemagne, avec le grade de commandant, puis de lieutenant-colonel. En Allemagne, l’officier ne chôme guère dans la mesure où cette contrée d’Europe avait la réputation d’être une terre d’asile pour les islamistes de tout acabit. N’est-ce pas à Bonn que Rabah Kebir avait trouvé refuge avant de devenir l’un des principaux dirigeants et pourvoyeurs en armes, en munitions et en argent des maquis terroristes en Algérie ? Le séjour de Samraoui en Allemagne se déroule sans encombre jusqu’au mois de septembre 1995, date à laquelle un grave différend l’oppose à ses supérieurs. Numéro deux du DRS, le défunt Smaïn Lamari lui aurait ainsi demandé de liquider deux responsables du FIS à Bonn, Rabah Kebir et Abdelkader Sahraoui, mais Samraoui refuse d’exécuter la décision. Info ou intox, toujours est-il que notre lieutenant-colonel est rappelé à Alger. Ayant consommé définitivement sa rupture avec les services secrets, il quitte l’Algérie en février 1996 pour la Belgique avant de regagner, peu de temps après, l’Allemagne où il obtient le statut de réfugié politique.


Octobre, mois du déballage


Jusqu’à l’année 2003, seuls les services algériens, les services allemands de l’immigration ainsi que quelques voisins de palier connaissaient le nom de Mohamed Samraoui. La mode étant au déballage médiatique sur les affres de la guerre civile en Algérie, l’homme défrayera la chronique dès l’été 2003 avec la sortie en France de son livre coup-de-poing Chronique des années de sang : Algérie, comment les services ont manipulé les groupes islamistes. Tout est dans le titre. Samraoui règle ses comptes avec les responsables militaires en racontant sa version de la guerre. Sa thèse ? Un poil identique à celle d’un autre ex-militaire, Habib Souaïdia, auteur du désormais classique La sale guerre. Pour Mohamed Samraoui, les groupes islamistes ont été instrumentalisés par les services secrets algériens bien avant et longtemps après l’interruption du processus électoral de janvier 1992 de manière à terroriser le peuple et présenter l’armée comme le seul recours pour sauver le pays. Fortement relayé par la presse occidentale ainsi que par la chaîne qatarie El Jazeera, l’ouvrage fera mal. D’autant plus mal que Samraoui n’est pas un bidasse lambda, un second couteau, un sous-fifre. Précédé d’une réputation d’intellectuel, il possède cette légitimité à laquelle un Habib Souaïdia ne peut prétendre : Mohamed Samraoui fut un officier du DRS, ce qui, aux yeux de beaucoup de personnes, confère à ses révélations un sens, du poids et de la crédibilité. Délire d’un officier désavoué par sa hiérarchie, affabulations d’un dissident de l’armée en mal de reconnaissance et d’argent ou vérité sur une guerre qui n’a pas encore livré tous ses secrets, le livre de Samraoui fait date. C’est de ce déballage jugé nauséabond dont il est aujourd’hui redevable aux yeux de la justice algérienne. Certes, Alger et Madrid sont liés par un accord d’extradition, mais le cas Samraoui est ardu. Pour l’heure, son statut de réfugié politique le met à l’abri d’un prochain retour vers l’Algérie. En attendant, cette affaire soulève des interrogations. Pourquoi la justice algérienne a-t-elle attendu octobre 2007 pour émettre un mandat d’arrêt contre un ex-officier dont la désertion date de février 1996 et dont les premières déclarations remontent à l’année 2003 ? Pourquoi a-t-on attendu qu’il séjourne précisément en Espagne pour saisir Interpol en vue de son extradition ? Certes, il n’est jamais trop tard pour la justice de demander des comptes, mais tout de même… Difficile de croire que l’incarcération de Mohamed Samraoui dans une prison espagnole relèverait de la pure coïncidence.



Purification ethnique et Genocide en Palestine


Refus international, européen et russe des sanctions sévères contre Gaza

Gaza – CPI


Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a condamné la décision des autorités de l'occupation d'imposer plus de sanctions sévères contre les habitants de la bande de Gaza.


Ban Ki-Moon a exprimé, lors de son communiqué publié par son porte-parole, son refus des sanctions sévères imposées par l'occupation israélienne contre Gaza en affirmant qu'elles vont augmenter la souffrance des habitants. Il a appelé le gouvernement de l'entité sioniste à revoir cette décision contre Gaza. Le porte-parole de l'ONU Michèle Montas a dit que Ban Ki-Moon a demandé à toutes les parties concernées de protéger les civils palestiniens.


De son côté, la commissaire européenne des relations étrangères Benita Ferrero-Waldner a fortement critiqué les sanctions en relation avec les besoins nécessaires des Palestiniens.Il a également averti des punitions collectives contre les habitants de la bande de Gaza en disant que les résultats des nouvelles punitions seront dangereuses.


Dans le même contexte, Moscou a condamné les punitions sionistes contre Gaza. Le ministère russe a dit dans un communiqué que les sanctions sionistes touchent les besoins nécessaires des civils.


De plus, l'organisation de la conférence islamique a fortement critiqué la politique de punition collective imposée par l'occupation israélienne contre la bande de Gaza.Son secrétaire général Ekmeleddin Ihsanoglu a averti, dans un communiqué, des conséquences dangereuses de cette décision sioniste en appelant la communauté internationale et l'ONU à intervenir, immédiatement, pour empêcher toute catastrophe humanitaire.


Le procureur général israélien Mini Mazrour a refusé la décison du gouvernement de l'occupation de couper l'électricité et de réduire les quantités de carburant de la bande de Gaza après que dix organisations juridiques ont appelé la cour suprême à suspendre cette décision et qu'elles ont appelé le gouvernement à discuter de ces mesures difficiles.


Des responsables palestiniens ont affirmé, hier, le lundi 29/10, que les Sionistes ont réduit la livraison de carburant de Gaza.

1 comment:

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Terrorisme d'Etat : La Direction Sioniste du Terrorisme (DST) en pleine guerre sainte contre l'Islaam en France

Les Lumières de l'Islam de France

Mohamed Sifaoui (né en 1387, ère de l'Hégire),
Abdennour Bidar (né en 1391, ère de l'Hégire),
Malek Chebel (né en 1372, ère de l'Hégire)
mardi 30 octobre 2007
Après un court moment où nos ancêtres musulmans furent civilisés, nous tombâmes, sans qu'on ne sache trop comment ni pourquoi, dans l'obscurité la plus noire, attirés alors frénétiquement et inexorablement par tous les mots qui finissent en « isme » : islamisme, terrorisme, intégrisme, fascisme, totalitarisme, nazisme ! nazisme ! nazisme ! Nous étions las d'attendre dans l'obscurité, honteux d'avoir autant de sang sur les mains, d'êtres aussi ignorants, cruels, avides et sexuellement frustrés. Dieu Tout Puissant, par Sa Grâce, fit un geste : Il nous envoya les Lumières de l'Islam.
Comme il sait à quel point nous sommes franchouillards, ils nous accorda même, dans sa Miséricorde, l'occasion d'être fiers comme des bars-tabac : les Lumières de l'Islam résident toutes en France ! Il est vrai aussi que Dieu a été cohérent avec Lui-même, puisqu'Il a choisi pour son divin Dessein, la France, qui est le producteur monopolistique de Lumières. Depuis quelques années, une bonne douzaine de Lumières nous sont envoyées à chaque rentrée audiovisuelle, mais les plus étincelantes se nomment Mohamed Sifaoui, Abdennour Bidar et Malek Chebel.
Les Lumières diffusent leur Message à la télévision, ce qui explique que les musulmans du monde entier grimpent sur les toits pour orienter leur parabole vers la France, tentant ainsi de capter Envoyé Spécial le jeudi soir, et Le Jour du Seigneur, diffusé juste après Salut les Zouzous, le dimanche matin. L'enjeu est de taille : le monde musulman dans son entier, d'Islamabad à Bamako, d'Istanbul à La Mecque, d'Al Quaraouiyine à Al Azhar, a le regard et les paraboles tournés vers nos trois Compères, attentif à leurs Enseignements, qui seuls peuvent nous sortir du chaos. Je me permets ici, non sans fierté, de donner ma contribution à la compréhension de
La Parole des Lumières de l'Islam ; ce n'est évidemment qu'une humble interprétation, là où il faudrait une exégèse de plusieurs années, pour saisir toute la richesse et la complexité des Propos, et ne rien perdre des subtilités du Verbe.
Avant de commencer le travail d'interprétation à proprement parler, j'aimerais souligner deux aspects très significatifs de la démarche des Lumières de l'Islam de France. Tout d'abord, les Lumières ne considèrent jamais les musulmans comme peuvent être français, ce qui permet de faire la comparaison entre les « musulmans » d'un côté et les « Français » de l'autre. C'est beaucoup plus pratique pour servir une argumentation telle que les Lumières nous la servent.
Ensuite, la catégorisation des individus est très innovante dans le sens où elle prend en compte les intentions et les sentiments des gens. Ainsi, les Français ne se contentent pas d'être français : ce sont plus précisément des Français-qui-ont-peur ; les musulmans étant eux des musulmans-qui-font-peur. Les Lumières de l'Islam de France nous enseignent que : Les musulmans sont un danger pour la société française Les musulmans se mettent à l'écart Pour résumer l'Enseignement des Lumières de l'Islam de France (toutes trois complémentaires dans la Démarche), on peut retenir le triptyque suivant : Nous, musulmans-qui-font-peur, sommes des barbares… Il faut donc laisser les Français-qui-ont-peur nous civiliser… Pour qu'ils se sentent rassurés, et qu'ils continuent à nous tolérer sur leur terre. Les Lumières de l'Islam de France nous montrent tout d'abord que les musulmans étaient bien plus civilisés, plus raffinés, plus instruits et plus gentils avant.
Et puis faut dire que nous savions nous y prendre à l'époque avec les femmes, rien à voir avec nos frustrations sexuelles perverses d'aujourd'hui. L'orientalisme colonial dans ses clichés les plus grossiers, avait bien raison d'y aller à fond dans les fantasmes liés au harem et au hammam. Petit bémol quand même, les Lumières de l'Islam de France se sont souvenues, il y a peu, que l'Islam et sa terre ont mis en esclavage.
Mais Malek Chebel a surtout voulu par là faire plaisir à son ami l'homme blanc, qui se plaignait, dans une récente publication, que le fardeau de la repentance liée à l'esclavage était trop lourd. Elles sont comme ça les Lumières de l'Islam de France, elles aiment rendre service à leurs amis et alléger leur fardeau. A part ça, avant, on était beaucoup mieux : on savait vivre dans le contexte social et politique de notre époque. Aujourd'hui, on ne sait plus le faire : on s'obstine à vivre en dehors du contexte social et politique de notre époque ; nous sommes les seuls à réussir un truc pareil, ce qui pourrait passer pour super fortiche, si cela ne causait, hélas, notre perte.
Les Lumières de l'Islam nous aident à comprendre à quel point nous sommes des merdes ; nous sommes même des sous-merdes dans la mesure où nous sommes descendants d'immigrés musulmans, déchets du Maghreb et d'Afrique noire, complètement analphabètes, indignes de pratiquer une religion aussi sublime que l'Islam éclairé, et qui ne connaissent la religion que sur le « mode réflexe », un peu comme des chiens de Pavlov, ou des chiens tout court. Nous avons donc beaucoup de choses à apprendre des Français.
Les Lumières de l'Islam nous demandent de ne pas faire les têtes de mule, et de reconnaître que nous ne sommes rien, moins que rien, que nous avons la chance de côtoyer et de vivre chez les Français qui nous accueillent, nous tolèrent, et qu'il faut profiter de leur contact pour nous civiliser. La tâche civilisatrice est d'ailleurs beaucoup plus facile maintenant que l'on est chez eux, par rapport au temps où les Français essayaient d'honorer leur mission lorsqu'ils étaient chez nous. Notre problème principal, c'est qu'on se croit tout permis, qu'on se la pète grave et qu'on se croit chez nous : on décide de se mettre un voile sur la tête comme si en France on pouvait s'habiller comme on voulait ; on veut manger halal comme si en France on pouvait manger ce qu'on voulait ; on se laisse pousser les poils de barbe comme si en France on pouvait faire ce qu'on voulait avec ses poils.
Tout ça fait que l'on se met volontairement à part. Alors comment devenir un musulman modéré ? C'est super dur. Mais Abdennour Bidar nous propose des équations simples qui peuvent nous y aider : Ceux qui prient cinq fois par jour, soit ! mais alors il faut qu'ils mangent du porc cinq fois par semaine (varier les plaisirs entre jambon, côtelettes, bacon...) Celles qui portent le foulard islamique, d'accord ! mais alors il faut également qu'elles portent une minijupe (de la même couleur, pour signifier la cohérence). Ceux qui font le ramadan, c'est ok ! mais alors il faut qu'ils se lèvent et récitent « Je vous salue, Marie », à chaque fois que le pape, François Bayrou ou le père Noël passent à la télé. …. Et ainsi de suite. Le précepte à retenir est simple, celui de l'ÉQUILIBRE : rééquilibrer une pratique musulmane arriérée par une pratique républicaine moderne. Que devons-nous assimiler en France pour être des musulmans éclairés et modérés ? Là commence mon travail d'interprétation, car les Lumières de l'islam surestiment quelque peu notre degré de compréhension : elles ne précisent pas ce qu'elles entendent par « l'Esprit des Lumières », « la République », « l'Esprit républicain », les « Principes républicains », « l'Egalité entre les Hommes et les Femmes en Occident », « l'Esprit européen », « le Pays des Droits de l'Homme »… Mais peut-être que dans leur grande bonté d'âme, elles nous font confiance pour que l'on sélectionne nous-mêmes, dans leur fourre-tout, ce qui irait dans le sens de notre modération et de notre éclairement.
Je me permets donc des propositions qui combinent quelques références républicaines du 18ème siècle à nos jours, liées à des textes de loi ou liées à des réalités sociales et politiques. Ainsi, dans mon imaginaire d'immigrée musulmane issue de la colonisation, les références à la République et au pays-des-droits-de-l'homme renvoient pêle-mêle aux morts de la colonisation sous la 3ème République, à la criminalisation actuelle des migrants, au racisme anti-juif à tous les niveaux de l'Etat sous la 4ème République, au Code de l'indigénat, à l'assassinat de Ben Barka, aux actuelles discriminations raciales institutionnalisées, à la torture institutionnalisée pendant la guerre d'indépendance de l'Algérie, aux actuels contrôles policiers ouvertement racistes et au Code noir. J'espère que j'ai bon dans les références que j'ai sélectionnées. Encore une fois, ce n'est que mon humble interprétation. Force est de constater en tout cas qu'on a de sacrées leçons à prendre en terme d'ouverture, de tolérance et de vivre-ensemble.
Pourquoi les Lumières de l'islam nous invitent à mépriser nos parents, à faire ce travail d'assimilation forcée et de haine de soi ? Réponse : parce que les Français, qui sont ici chez eux, nous craignent. Il y a en effet parmi nous une génération spontanée d'intégristes-frustrés sexuels-nazis ! nazis ! nazis ! qui veut islamiser la France, violer dans les caves les filles des Français-qui-ont-peur, couper la main aux voleurs, passer des versets du Coran en boîte de nuit, et obliger les Français-qui-ont-peur à manger du hachis parmentier halal… Comme ils sont très rusés, quand ils commettent des crimes et des délits, ils réussissent à déjouer les 13213 services de police qui leur sont entièrement consacrés, et la Justice, terrorisée, ne parvient pas à les condamner ; ce ne sont donc pas des hors-la-loi comme les autres ; et comme nous ne sommes pas des citoyens comme les autres, il nous faut apporter la preuve qu'on n'est pas comme eux et qu'on rase les murs, pour ne pas se rappeler au mauvais souvenir des Français-qui-ont-peur.
Ainsi lorsqu'elles sont invitées sur les plateaux télé pour débattre de « la menace de l'Islam sur la Laïcité », du « danger que fait courir l'Islam à la Démocratie » ou « des musulmans non-intégristes, est-ce possible ? », les Lumières de l'Islam de France deviennent des hommes en colère qui expliquent que, des comme eux, aussi modérés, il y en a plein parmi les musulmans, qu'ils ne sont pas des exceptions.
Mais qui est capable de leur expliquer, sans leur cracher à la gueule, qu'ils sont trop modestes ?! Qu'ils sont bien des exceptions ! Qu'il n'y en a pas beaucoup des musulmans qui iraient sur les plateaux télé pour prêcher un Islam-qui-baisse-la-tête-quand-il-croise-le-Môsieur-dans-la rue. Qui peut leur expliquer, toujours sans leur cracher à la gueule, que c'est une question de dignité ?! Si je ne peux pas répondre aux injonctions des Français-qui-ont-peur quant aux attentats, aux lapidations et aux tournantes, c'est parce que j'en ai rien foutre de la peur des Français-qui-ont-peur. S'ils veulent vraiment se soigner, qu'ils guérissent du dogmatisme, de l'arrogance et de la bêtise haineuse qui les poussent aux amalgames les plus grotesques. Hep ! les Français-qui-ont-peur !, Si l'objet de vos tourments est que les musulman-e-s, les Arabes et les Noir-e-s résistent et se battent pour prendre leur place de citoyen-ne-s à part entière, Alors vous avez raison de vous inquiéter sec ! Laissons-là les Lumières de l'Islam de France, qui ne sont intéressantes finalement que dans la mesure où elle reflètent le type d'individus et de discours que les médias dominants invitent exclusivement dans l'espace public.
C'est pas la première fois qu'on met en avant des experts « autochtones » zélés pour servir de caution et d'instrument de propagande raciste, tout comme, traditionnellement, on instrumentalise la cause des femmes musulmanes. La conscience de ce qu'on se prend dans la tronche, nous fait dire que : Les musulmans sont en danger dans la société française Les musulmans sont mis à l'écart Revenons donc au cadre plus général de la société française. Elle aurait peur car une partie des musulmans vivant en France représente une menace pour elle ? Si les terroristes-islamistes-nazis !nazis !nazis ! qui habitent dans les reportages de Mohamed Sifaoui lisent cet article (ce qui est fort probable, puisque le Mouvement des Indigènes de la République partage les mêmes réseaux, tous plus ou moins proches d'Al Qaïda), j'en profite pour leur faire un petit clin d'œil, et leur dire que, pour ce qui est de leur ambitieux projet d'islamiser la France et les infidèles-mangeurs de lardons, c'est pas pour tout de suite, tout de suite… On n'est pas vraiment, comme qui dirait, en position de force. Car quelle est la situation des musulmans aujourd'hui en France ?
On a fait comme Abdennour Bidar nous a dit qu'il fallait faire : on s'est intéressé aux Droits de l'homme ; on a donc lu un rapport du Conseil des Droits de l'homme de l'ONU, présenté en septembre 2007, qui montre que l'islamophobie représente la forme la plus courante de discrimination religieuse. Et que de plus en plus de médias, de dirigeants politiques, d'intellectuels assimilent l'islam à la violence et au terrorisme. Au-delà de ce rapport, tout musulman vivant en France pleure de rire ou de rage quand il entend dire que les musulmans sont un danger pour la société française.
Quel est le musulman qui n'a pas envie dix fois par jour de casser sa télévision, d'arracher les journaux, y compris les gratuits qu'il ne peut éviter dans le métro, tant il y est systématiquement stigmatisé et insulté lors de pseudo-débats sur la laïcité, l'égalité entre hommes et femmes, les banlieues, l'antisémitisme… ? Quel est le musulman qui n'a pas pété les plombs pendant la dernière campagne présidentielle ? Quel est le musulman qui ne frémit pas dès qu'il entend un homme ou une femme politique, un journaliste ou un collègue commencer une phrase par « Même s'il ne faut surtout pas faire d'amalgame entre musulmans et islamistes,… » ? Reprenons point par point les grands principes d'un Etat de droit, et la menace islamique qui pèserait sur eux, en n'étant pas dupes du fait que ce sont surtout les musulmans issus de la colonisation qui sont visés : les musulmans noirs et arabes ; et en sachant bien que les lois et politiques racistes ne visent pas que les musulmans. Les musulmans sont un danger pour la démocratie ? Qu'en est-il de la représentation nationale ? Combien de musulmans au Parlement ? Au Conseil Constitutionnel ? Dans les Etats-majors de l'armée ? Dans les Conseils d'administration des grands groupes de presse ? Dans la haute fonction publique ?... Les musulmans sont un danger pour les principes d'égalité ?
Toutes les études financées par des fonds publics montrent que les musulmans subissent des discriminations raciales liées à leur patronyme dans l'accès à l'emploi et au logement, dans le milieu du travail, à l'école, dans l'accès aux grandes écoles et aux formations universitaires… Les musulmans remettent en question les principes d'intégration républicaine, ils sont communautaristes ? Les musulmans sont, politiques de rénovation urbaine après politiques de développement urbain, chassés des centres villes et même des quartiers dits populaires, pour être déplacés dans des cités périphériques, où règne la pauvreté des services publics et des transports en commun, où les écoles sont de seconde zone… Les musulmans remettent en question les libertés individuelles ? Harcelés par la police par des contrôles d'identité incessants, ils ne jouissent pas du droit de circuler librement, y compris dans les quartiers où ils sont nés…
Les musulmans remettent en question la laïcité ? Le droit de construire des lieux de culte (ça veut dire quoi « liberté de culte » s'il n'y a pas d'espaces pour l'exercer ?) est régulièrement violé par les collectivités territoriales qui détournent le droit de préemption urbain ou le droit du permis de construire pour empêcher la construction de mosquées sur leurs territoires. Les musulmans remettent en question la tradition républicaine de l'ouverture et de la tolérance ? Brice Hortefeux et son ministère se seraient convertis à l'Islam ? Code du travail bafoué par le « principe de précaution » qui rend tout travailleur musulman potentiellement terroriste dans les « zones à risque »… Droits de la famille bafoués par les projets de loi sur le regroupement familial… Lois d'exception notamment la loi sur le foulard à l'école… …
La liste est longue La vérité, c'est que les musulmans sont mis à l'écart du débat et des décisions politiques ; c'est que la société française dominante est une menace pour les musulmans qui vivent en France dans une insécurité croissante ; c'est que la société française dominante capitaliste, fortement racialisée, fermée sur ses privilèges de classe et de race ne tolère aucune prise de risque, aucune ouverture, aucune remise en question de ses privilèges, et qu'elle utilise l'hypocrisie des grands concepts pour dominer symboliquement, et donc racialement et socialement. La société dominante gère les affaires de la cité sur la base des lois et du droit commun ; pour ces-musulmans-qui-font-peur, sont produites des lois d'exception, des politiques publiques d'exception, une police et une justice d'exception. Le jeu de dupes consiste à inverser les rapports de crainte et de domination : faire que les dominés/discriminés soient vus comme menaçants. Les classes opprimées, noirs, arabes, musulmans, deviennent les classes dangereuses. Les classes dominantes, privilégiées, opprimantes deviennent les Français-qui-ont-peur. Pour exclure les musulmans en dehors du débat public et des décisions politiques, on les disqualifie, comme on les disqualifierait parce qu'ils sont noirs ou arabes.
On décrète que les musulmans ne sont pas assez ou sont trop. Ils sont mis hors-jeu car pas assez civilisés, pas assez démocrates, pas assez laïcs… ils sont trop antisémites, trop violents, trop polygames, trop sexistes… Les musulmanes sont, elles, disqualifiées parce qu'elles leur sont soumises. Les musulmans ne sont donc pas considérés comme des citoyens qui pourraient, au-delà de leur appartenance raciale et religieuse, revendiquer une plus grande justice sociale, la liberté d'expression, de circulation, un accès égal à l'emploi, à l'éducation… ils sont au contraire construits dans l'espace public comme un groupe extérieur qui doit d'abord s'intégrer. Les musulmans sont tolérés, mais à condition qu'ils ne se fatiguent pas trop leur conscience politique et leur esprit critique. Si on n'est pas contents ? Personne ne nous empêche de retourner vivre dans nos pays sous-développés de musulmans barbares où on aura tout le loisir d'appliquer la charia si ça nous chante.
Lutter contre les discriminations et le racisme anti-musulmans Pour rompre avec le traitement colonial réservé aux musulmans, il ne faut pas reproduire et se laisser enfermer dans un champ lexical bougnoulesque, du type « les musulmans ont besoin d'être aimés par la république », « cette république qui a du mépris pour les musulmans », « il y a un fort besoin de reconnaissance parmi les jeunes musulmans »… Comme si ça pouvait vouloir dire quelque chose d'en avoir quelque chose à foutre de la reconnaissance, du mépris, de la confiance ou de l'amour d'un système politique basé sur des rapports de domination, dans lequel on fait partie des groupes dominés.
Sortir de ce bla bla colonial qui enferme dans une dimension paternaliste et affective les rapports de force, et qui transforme et personnifie la république en vigile de boîte de nuit, qui mettrait une porte devant nous, ausculterait notre façon de nous habiller, de parler, notre accent avant de, peut-être, nous laisser entrer. Nous sommes déjà à l'intérieur. Ce n'est pas un rapport intérieur/extérieur, c'est un rapport dominant/dominé. Rompre avec les injonctions coloniales ne signifie pas laisser l'espace vide, notamment parce qu'on continuerait à y inviter de nouvelles Lumières de l'Islam de France, qui seraient encore plus à plat ventre, si c'est possible.
Cela signifie imposer dans le débat public la lutte contre les discriminations raciales à l'encontre des musulmans, comme celles à l'encontre des Noirs et des Arabes. Imposer cette question dans le débat public, pour ne pas se contenter d'un vague débat sur le sentiment islamophobe croissant, qui nous enferme généralement dans un débat sur l'islamophobie, justifiée implicitement ou explicitement dans les médias par la peur normale en réaction à une menace islamique… cela tourne souvent au débat d'opinions. La question du racisme et des discriminations contre les Noirs et les Arabes, même si c'est loin d'être gagné, est un peu mieux acceptée dans le débat public, alors que le racisme contre les musulmans, est considéré comme faisant partie de la liberté d'expression ou de la liberté de blasphémer. Peut-être aussi que certains d'entre nous ont intériorisé que c'était une lutte qui était moins légitime… Il nous faut dénoncer le racisme anti-musulman d'Etat, comme étant structurellement présent dans tous les lieux de pouvoir, y compris médiatiques, et qui se traduit par des lois, des politiques publiques et des discriminations racistes.
Notre lutte n'est pas de prouver, de l'extérieur, qu'on mérite la reconnaissance et la confiance de la république, mais de lutter, de l'intérieur, pour l'égalité des droits, l'égalité de traitement, pour le respect des libertés individuelles et de la dignité de chacun ; lutter contre les privilèges de race, de classe et de genre ; lutter en tant que citoyen-ne-s, et non en tant que potentialité de citoyen-ne qui attend dans les couloirs que le Môsieur lui dise qu'elle/il est assez propre sur elle/lui pour pouvoir entrer dans le débat démocratique et participer à la prise de décision..
Post Scriptum : Cet article est extrait (à titre exceptionnel) du numéro 9 (oct.07) de notre journal "L'Indigène de la République".

http://www.indigenes-republique.org/spip.php?article1078
Mardi 30 Octobre 2007

Arrestation du Lt-Colonel Samraoui, qui veut la tete de Tewfik ?

NDLR: Quand on sait que Tewfik use de ses liens priviliegies a Paris pour organiser la chasse aux opposants algeriens a travers l'Europe depuis 1990. C'est la DST qui se charge du 'sale boulot'. Demandez donc a Abdelkader Tigha ou a Ahmed Zaoui en Nouvelle Zelande.
Selon une source, une plainte a ete deposee a Madrid en Avril 2004, quelques semaines apres les attentats. Cette plainte concernait directement le general Mohamed Mediene dit Tewfik, Smail Lamari, Larbi Belkheir, Jean Pierre Raffarin, Nicolas Sarkosy et Michele Alliot Marie pour ne citer que ceux-la selon la source.
Le plaignant affirmait vouloir demande une saisie des autorites internationales pour genocide et crimes de guerre. La plainte n'a jamais ete classee, bien au contraire, la source accusait plusieurs personnes d'etre lie avec le terrorisme international. Ceci est une affaire d'etat qui depasse l'entendement !
Est ce que l'arrestation de Samraoui est liee aux graves disfonctionnement de la justice espagnole, et l'enquete qui a suivi les attentats de Madrid ?
Est ce que cette source a identifiee et confirmee l'implication des personnes citees plus haut dans les attentats ?
Nous attendons plus d'information pour infirmer ou confirmer, la source affirme avoir livre des documents classes 'secrets en Algerie'.
En attendant d'avoir plus d'information nous publions ce que nous pensons etre lie a l'affaire Samraoui, il se pourrait que cette affaire soit un vaste reglement de compte entre l'Algerie, l'Espagne et la France... Juste apres la condamnation de Rachid Ramda, il y a des personnes qui veulent demontrer qu'ils ont encore du pouvoir a Paris et a Alger... Tewfik est bel et bien dans le viseur de plusieurs clans !
Sur intervention du ministre de l'intérieur espagnol, M. Alfredo Pérez Rubalcaba, M. Samraoui a été transféré vers un "quartier plus convenable" du centre de détention de Soto del Real (Madrid). C'est le juge Ismael Moreno de l'Audience Nationale qui est chargé d'examiner le dossier juridique.

Le secrétariat de Rachad a continué ses contacts durant le week-end pour garantir les droits de M. Samraoui. Un nouvel avocat a été mandaté pour défendre les intérêts de M. Samraoui. Il s'agit de Maitre Manuel Ollé Sesé.

Pour rappel, M. Samraoui a été arrêté en Espagne le 22 octobre 2007 ou il s'était rendu pour participer à une réunion de la fédération internationale de jeux d'échecs par correspondance (ICCF), organisation dont il est le président. Cette arrestation fait suite à un mandat d'arrêt émis par le pouvoir algérien et relayé par Interpol. Le mouvement Rachad estime regrettable qu'Interpol donne suite à de tels mandats en flagrante violation de l'article 3 de ses statuts qui fixe le cadre juridique de ses activités en matière d’affaires présentant un caractère politique, disposition qui lui interdit notamment de donner suite à de tels mandats.Nous tenons aussi à attirer l'attention de nos chers lecteurs que les articles de presse que nous reprenons ne signifient nullement que nous adhérons aux thèses qu'ils véhiculent. Le fait que nous les publions découle simplement de notre souci de transparence et d'information. En fait, certains de ces articles ont un caractère manifestement diffamatoire et sortent directement des officines de la presse aux ordres des "services". Bien évidemment, nous rejetons totalement les accusations et graves insultes proférées par cette presse – qui reste heureusement minoritaire - à l'encontre de M. Samraoui qui a toujours honorablement servi son pays. Ce que lui reprochent les dictateurs n’est plus ni moins le fait qu’il ait refusé de cautionner leurs crimes et qu’il a été de ceux qui ont eu le courage et la dignité de les dénoncer.Rachad réitère une fois de plus son attachement aux valeurs qu'il défend et ne se laissera nullement intimider par de telles manœuvres qui ne feront en définitive que le renforcer dans sa lutte pour ramener la justice et l'Etat de droit en Algérie.Enfin, Rachad tient à remercier tous les citoyens et citoyennes, les personnalités, les partis politiques ainsi que les ONGs de défense des droits de l'homme pour leur solidarité et leur témoignage de sympathie.Secrétariat de Rachad.


Le sheykh Ussama Ibn Laden accuse le 'noyau juif' du gouvernement americain d'avoir organise les attaques du 11 Septembre 2001


NDLR: Voici la biographie du sheykh Oussama Ibn Laden qui se rapproche le plus de la realite. Tres interessant pour ceux qui connaissent la verite sur le 11 Septembre 2001. Le sheykh accuse le lobby juif sioniste americain, le 'noyau juif' (ndlr: les neo-cons), d'etre derriere les frappes du 11 Septembre 2001. Une biographie a lire pour les arabophones, vous devez vous enregistrer sur le forum pour avoir acces a la biographie, comme cela vous est demande ci-dessous. Bonne lecture !



بسم الله الرحمن الرحيم

وبه نستعين ... وندعوا الله أن يعين



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