DJIHAD TOTAL : LES MARTYRS DE GAZA OUVRENT LA VOIE D'AL QUDS
Sanaa - CPI
L'une des plus grandes tribus au Yémen a annoncé que 10 mille combattants Yéménites sont prêts pour combatte aux cotés de leurs frères dans la Bande de Gaza , tout en condamnant le silence ferme des gouverneurs arabes et musulmans, notamment la complicité des dirigeants internationaux pour couvrir les crimes des nouveaux nazis sionistes qui ont massacré sauvagement plus de 380 martyrs et blessé grièvement plus de 1750 civils innocents après la 4ème journée de guerre ouverte contre les palestiniens innocents.
Le Conseil Yéménite de "Bakil" a indiqué, dans un communiqué de presse publié, que cette initiative vient après que les armées arabes ont délaissé leur devoir et responsabilité pour défendre un peuple arabe désarmé à Gaza, sauf de sa foi en Dieu, de sa question légitime".
Le Conseil a appelé les régimes arabes à trouver une solution et presser à travers leur relations, au niveau régional et international, pour mettre fin à ces attaques et cette guerre inégale contre les innocents, et surtout de lever totalement le blocus imposé sur les habitants de la Bande de Gaza.
Les Yéménites ont accusé les états arabes de participer à la couverture de ces crimes et de comploter honteusement à travers leur silence très ferme face aux agressions très sauvages perpétrées par les néo-nazis qui violent toute les lois internationales et les droits de l'homme.
Ils ont appelé la nation arabo-islamique, ainsi que les chrétiens, les hommes libres au monde entier, la communauté internationale et l'ONU de prendre leurs responsabilités en arrêtant ces crimes affreux des forces sionistes, protégeant les habitants innocents de la Bande de Gaza, et envoyant immédiatement des convois d'aides humanitaires et des équipes de secours médicales pour leurs vies.
1 comment:
QITAL TOTAL CONTRE L’ENTITÉ SIONISTE ET TOUS CEUX ET CELLES QUI LA SOUTIENNENT !
Aux amis et aux ennemis !
Depuis un moment, je n’écris pratiquement plus car je suis trop lasse et usée pour continuer à répéter les mêmes conseils et les mêmes avertissements sans que les Musulmans (en général) ne donnent l’impression d’avoir enfin compris la gravité de leur situation À TOUTES ET À TOUS ! Ce que je vois par contre, ce n’est que des collaborations honteuses avec le Diable à tous les niveaux.
L’article « Au nom des Palestiniens » du Dr Tariq Ramadan en date du 31 courant est un nouvel exemple de la langue fourchue du docteur dont je retiens deux éléments pour prouver à ceux et celles qui savent réfléchir qu’il a ainsi confirmé son appartenance au Sionisme israélien, et qu’il est de nouveau en train d’essayer de tromper le monde et les Musulmans en particulier.
1. « Alors que la conscience juive appelle, avec juste raison, tous les pouvoirs et tous les citoyens du monde à un constant travail de mémoire pour ne pas oublier les atrocités, les massacres et les génocides du passé, voilà que nous sommes invités à des évaluations instantanées et sans perspectives quand il s’agit de la politique de l’Etat d’Israël. »
Tariq Ramadan commence son article par faire l’éloge de la « mémoire » juive en rappelant « les «atrocités, les massacres et les génocides du passé » des Juifs, mais il n’informe pas les lecteurs et lectrices de quels massacres, atrocités et génocides (des Juifs) du passé dont il s’agit ! Cette « mémoire juive » tant acclamée par les médias que les Juifs et les Sionistes contrôlent ainsi que par les régimes politiques de l’occident, c’est en fait l’Holocauste des Six Millions de Juifs dont la véracité historique est constamment remise en question (et, à raison) par de nombreux historiens, intellectuels, homme et femmes politiques, y compris des chefs d’État.
Son introduction est très lourde de conséquence et de signification. Tariq ne dit pas QUI « nous » a invité «à des évaluations instantanées et sans perspectives quand il s’agit de la politique de l’Etat d’Israël » ! Il intitule son article « Au nom des Palestiniens », mais le contenu laisse beaucoup à désirer. Son grand-père Hassan Al Banna fut nettement plus claire et clairvoyant concernant cette entité illégitime et illégale de l’Apartheid moderne appelée ISRAËL ! Il ne s’agit nullement de « la politique de l’État d’Israël » que le docteur semble implicitement reconnaître (l’État), mais tout simplement d’une bande de mercenaires nazis-sionistes recrutés par l’occident impérialiste et colonialiste au nom d’une religion raciste des Juifs ashkénazes de l’occident (et non de la religion juive palestinienne !) pour dépeupler, exterminer et expulser (nettoyer « ethniquement » les Palestiniens de leurs terres à 90% musulmanes ou « arabes ».
Gazza n’est pas toute la Palestine, et, en tant que Musulmane, je ne reconnaitrai JAMAIS, AU GRAND JAMAIS, les voleurs-assassins et leur entité bâtarde (terme biblique !)! Aucun Musulman digne de ce nom ne devra et n’aura raison de reconnaître l’envahisseur ashkénaze ! Même si les Survivants de l’Holocauste palestinien arrive un jour à reconnaître les envahisseurs d’habiter leurs terres, un droit tout à fait légitime des victimes abandonnées par leurs Sœurs et Frères, car ils y seraient forcés grâce à la complicité des Musulmans du monde entier, et surtout des pays arabes, aucun Musulman authentique ne les reconnaîtra jusqu’à la fin des temps ! Alors, au nom de qui parle-t-il, ce docteur sioniste ? Il parle de « l’État d’Israël » comme si c’était un fait accompli et un État légitime et légal. L’occident ne reconnaît pas la Shari’ah musulmane, alors pourquoi devrons-nous reconnaitre leurs lois sataniques ?
2. « Il est l’heure d’engager un mouvement international, global, de résistance non violente à la politique violente, et extrémiste, de l’Etat d’Israël. »
Il est bien en retard, le Frère Ramadan ! Je ne sais pas avec quelle partie de son cerveau arrive-t-il à penser que les Musulmans peuvent ou doivent engager une résistance « non violente à la politique violente, et extrémiste, de l’État d’Israël » ! Mais, il ne nous dit pas non plus sur quelle autorité du Saint Qur’ân et de la Sunnah s’appuie-t-il pour nous proposer une telle solution (befitting only cowards and traitors !)! Ma parole, le Dr Tariq Ramadan se prend pour plus grand que Jésus des Évangiles (qui apporta au monde l’épée et non la paix !) ou Mohundas Karamchand Gandhi qui était en faveur de la résistance violente si la résistance non violente ne marchait pas !
Je lui adresse cette réponse aussi sur son propre site.
Ghyslaine ROC
Serviteur de Dieu et d’aucun homme ou régime
Ce mercredi 31 décembre 6008
P.S. À cause de l’Holocauste palestinien en cours, je ne salue et ne souhaite une bonne année à personne ! Et, si l’on pouvait s’abstenir de toujours parler de « la bande » de Gazza ! La guerre génocidaire sioniste est contre la Palestine tout entière ! Et, concernant la complicité incontestable des pays arabes, cela fait plus de dix ans que le Dr Kalim Siddiqui rahimahu’llâh nous avait informés que la toute première ligne de défense des Juifs et des Sionistes contre l’Islam et les Musulmans c’était les pays arabes eux-mêmes !
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نداء هام وعاجل للأمة
بسم الله الرحمن الرحيم
وَعَلَى اللّهِ فَلْيَتَوَكِّلِ الْمُؤْمِنُونَ))
في هذه الأيام الحرجة وجب على الأمة المسلمة
- الإنابة إلى الله تعالى جماعات وفرادى والتوبة الشاملة
من جميع الذنوب والمعاصي والتناصح بذلك فيما بينها.
- العمل على رفع قدر هذه الأمة بإستفراغ الوسع
في العمل الجاد الهادف في كافة الميادين كل حسب ميدانه وطاقته
مع استصحاب النية على رفع قدر هذه الأمة والنهوض بها.
- التضرع التضرع التضرع إلى الله تعالى والالتجاء إليه لرفع
هذا الغبن والظلم على إخواننا في غزة و فلسطين، فإن الدعاء
سلاح المؤمن ودعوة المظلوم لا ترد والمداومة على القنوت
في صلواتكم حتى يرفع الله تعالى هذا البلاء والظلم.
الإكثار من صيام التطوع كصيام يومي الإثنين والخميس والإكثارمن القيام
والدعاء خاصة في الأسحار أن ينصر الله إخواننا المرابطين المحتسبين
في غزة وفلسطين.
مضاعفة الجهاد بالمال والتبرع لفائدة فلسطين لأن الحاجة
لا شك أنها تضاعفت مع الاعتداءات الأخيرة وما لحقها
من عدوان خاشم متواصل.
أنشرها لكل من تعرف عسى الله أن يكتبك في سجل المرابطين.
Gaza est victime de la complicité internationale et de la guerre ouverte des néo-nazis sionistes
Min erhabi? Qui est le terroriste?
envoyé par Ali_liban
Les avions, les hélicoptères et les navires de guerre sionistes continuent de bombarder, d'une manière très sauvage et sans précédent les infrastructures et les habitations dans la Bande de Gaza, en tuant les habitants civils, avec son froid, alors que la communauté internationale garde toujours le silence, chose qui montre sa complicité avec les néo-nazis sionistes pour couvrir leurs crimes de guerre.
"Le bilan des agressions sauvages des avions et des navires de guerre de l'occupation, est devenu très lourd et très sanglant, où plus de 365 palestiniens sont tombés en martyrs et plus de 1700 ont été grièvement blessés dont des familles qui ont été ciblés collectivement, dont des dizaines d'enfants innocents", ont révélé aujourd'hui matin des sources bien informées à Gaza.
Des sources locales ont affirmé que l'ampleur des destructions est très horrible et très désastreuse.
"On dirait que Gaza a été frappée par des bombes nucléaires, où les mosquées, les habitations résidentielles, les établissements civils, notamment l'université islamique, ont été ciblés d'une manière très sauvage", ont ajouté les sources au centre palestinien d'information. Le ministère de la Santé à Gaza a affirmé qu’environ 5% des morts étaient des enfants, alors que des centaines d'autres victimes étaient des civils innocents.Il est à noter que les forces sionistes ont ciblé, d'une manière collective, plusieurs familles en tuant 5 enfants d'une même (la famille Alouchi), et que le reste de cette famille (4 enfants) a été sauvé des décombres.
"Qu'attendent les dirigeants arabes, musulmans, ainsi que les responsables de la communauté internationale pour sauver les habitants innocents de Gaza ? Où est l'Union Européenne ? Et où sont les institutions et organisations internationales qui s'occupent des droits de l'homme ? S’interrogent des sources palestiniennes après les crimes sauvages et horribles perpétrés par les néo-nazis sionistes occupants contre les innocents et les civils dont un grand nombre d'enfants dans la Bande de Gaza.
"Ce silence ferme représente une grande complicité très honteuse et très basse de la communauté internationale en faveur des terroristes et criminels occupants sionistes", ont ajouté ces sources.
Manifestation de solidarité avec les populations de Ghaza
Pour avoir participé à une manifestation de solidarité avec les victimes du massacre de Ghaza, le cheikh Ali Benhadj a été arrêté cet après-midi (du 28/12/2008) à Alger, devant le siège de l’APN à 15h30 avant qu’il ne soit relâché à 19h30.
Comble du paradoxe, c’est le siège de l’assemblée nationale populaire qui a servi de lieu de détention du cheikh après avoir été arrêté et humilié par les policiers de Ali Tounsi l’ancien goumier de l’armée française.
Alors qu’il a été permis aux chefs de l’AIS et du GIA de faire des déclarations de presse publiées dans les quotidiens algériens, Ali Benhadj continue de subir l’arbitraire en se voyant privé de son droit d’exprimer sa solidarité avec une cause sacrée pour tous les Algériens, à savoir la cause palestinienne. Et ce dans l’indifférence totale des partis politiques dits de l’opposition et de la diaspora installée à l’étranger dont un grand nombre a obtenu le droit à l’asile politique sous prétexte d’avoir appartenu au Front Islamique du Salut. A ce jour, aucune action sérieuse n’a été menée par ceux qui se disaient militants du FIS et installées à l’étranger, pour que cesse l’arbitraire dont est victime le numéro 2 du parti dissous administrativement par les autorités algériennes après la large victoire obtenue aux législatives de 1991.
Une fois de plus, le pouvoir d’Alger vient de prouver que la politique de réconciliation tant prônée ne concerne que les généraux responsables des crimes contre l’humanité et leurs complices chefs des groupes terroristes qui ont endeuillé des milliers de familles algériennes.
Il est à rappeler que le cheikh Ali Benhadj qui a purgé une peine de 12 années de prison prononcée bien avant que ne sombre l’Algérie dans la violence et bien avant le coup d’état du 12 janvier 1992 est privé de ses droits politiques et civiques sans que ne soit connue avec précision la raison de cette décision prise par une administration judiciaire inféodée au pouvoir exécutif.
A noter que le cheikh Ali Benhadj a publié la veille un communiqué de solidarité avec les populations palestiniennes de Ghaza dans lequel il fustige les chefs des régimes arabes.
Hichem ABOUD
http://www.racinesdoutremed.com/ali-benhadj%20arrete.html
Genocide de la bande de Gaza : Israël a entamé la «solution finale»
Avant de s'écoeurer devant l'attitude des Occidentaux qui discourent à n'en plus finir sur les phénoménales «roquettes» du Hamas et sur les Palestiniens qui auraient «commencé les premiers», il faut établir le constat froid d'une innommable complicité, passive pour ne pas dire plus, des dirigeants arabes. Mahmoud Abbas et sa cour ont depuis des mois considéré le Hamas comme l'ennemi et l'organisation terroriste de Tel-Aviv comme un allié. Les régimes arabes ont plus ou moins suivi cette spécieuse approche. Il ne faut pas être un grand stratège pour le comprendre. Ce sont les Palestiniens libres, ceux qui se refusent à l'indignité de devenir des supplétifs, qui sont les ennemis. C'était le cas du Fatah hier, c'est le cas du Hamas d'aujourd'hui. Par une terrible perversion, la caste corrompue du Fatah qui entoure Mahmoud Abbas a abandonné la ligne nationale et elle est, au moins moralement, responsable du carnage d'hier. Nabil Abou Roudeina, porte-parole de l'Autorité palestinienne, a indiqué que Mahmoud Abbas condamnait les attaques et qu'il a pris des « contacts urgents avec plusieurs pays arabes et autres pour faire cesser l'agression lâche et les massacres dans la bande de Ghaza ».
Discours creux
Le discours du chef de l'Autorité palestinienne sonne creux. Les jeux politiciens des « négociateurs » palestiniens dans un contexte aussi dramatique entérinent le désastre politique, social et économique. La Ligue arabe qui avait pourtant décidé, sans passer aux actes, de ne plus accepter l'embargo sur Ghaza, partage cette responsabilité. De manière quasi rituelle après chaque massacre, elle va tenir, aujourd'hui, une « réunion d'urgence » pour examiner les raids israéliens contre Ghaza. On évoque aussi un sommet. L'attitude des officiels arabes est veule. Un responsable du Hezbollah libanais, Hachem Saffieddine, a résumé la chose de manière concise et forte. « Les Américains ont pris la décision, les Israéliens l'ont exécutée et les Arabes ont été complices ».
Les Occidentaux ont multiplié les déclarations cyniques en insistant gravement sur les pauvres «roquettes» du Hamas. Bush a fait mine de prier Israël d'éviter de faire des victimes civiles en prenant Hamas pour cible. Comme l'administration américaine connaît parfaitement la configuration de Ghaza, cela correspond à donner carte blanche aux dommages collatéraux. Ce ne sont là que de regrettables péripéties, la vie d'un pauvre arabe n'ayant aux yeux de ce monde strictement aucune valeur. Les déclarations européennes sont du même tonneau. Un discours très « civilisé » qui sert de justification à la barbarie.
La région de Ghaza est le territoire le plus densément peuplé de la planète. Ce territoire est sous embargo depuis plus de dix-huit mois. Il ne reçoit pas le minimum vital nécessaire pour assurer le fonctionnement de base des services de santé.
Le siège de Ghaza n'est qu'un développement dans ce qu'endurent les Palestiniens depuis soixante ans. Ce peuple arabe, victime d'un vol en bonne et due et forme, est nié dans son existence au nom d'une idéologie aussi mensongère - un mythique Etat biblique - que purement raciste, fondée sur la suprématie d'une population allogène au nom d'une appartenance religieuse. En toile de fond omniprésente, l'extermination des juifs d'Europe par des Occidentaux justifiant l'éviction et la dépossession des Palestiniens. De fait, les sionistes ont été à la meilleure école : le bantoustan de Ghaza est clairement une stratégie des ghettos revisitée. A la différence de leurs maîtres nazis, les sionistes volent et tuent avec la bénédiction des puissances dominantes, dans l'indifférence glacée de leur Civilisation et l'indignation de pure forme de la plupart des régimes arabes.
Hier dans les médias occidentaux, les bombardements aériens sont présentés comme la réplique logique aux fameux missiles palestiniens. Encore une fois, le bourreau et la victime sont logés à la même enseigne. Que Ghaza, et son million et demi d'habitants, soit étranglée par un siège inhumain paraît aller de soi, les donneurs de leçons l'évoquent du bout des lèvres. Que les pseudo-négociations de paix ne couvrent que la prolifération des colonies est rapidement mentionné au détour d'une chronique. Il s'agit pourtant d'une violence insupportable. Mais, à l'évidence, pour les porte-parole de la désinformation civilisée, le carnage n'est qu'une opération de maintien de l'ordre et de démantèlement d'une organisation « terroriste ».
La Voix du Bled
On croirait entendre la « Voix du Bled » avec cinquante ans de retard, le discours est identique et les justifications pro-sionistes procèdent directement du registre de l'argumentaire colonial. Qui parmi les anciens ne se souvient des slogans coloniaux entre « paix des braves » et « la seule négociation c'est la guerre », le tout dans une logique de fuite en avant et de négation du fait national. Et ce qui reste sous-jacent est toujours la volonté obsessionnelle des colonies de peuplement qui consiste à nier purement et simplement l'histoire de la terre volée. La force des armes étant l'argument unique pour justifier la domination.
Mais en dépit de l'asymétrie des forces militaires en présence (« Donnez-nous vos avions, nous vous donnerons nos couffins», disait Ben M'hidi), on sait aussi comment cela finit. La domination sioniste connaîtra le même sort. Rien ne peut être construit sur l'injustice car la résistance des peuples est une force infiniment supérieure.
Le prix est certes élevé, la supériorité matérielle de la «Civilisation» est telle que le coût humain de la libération est exorbitant. Les parallèles avec l'histoire des luttes anticoloniales avec ses avancées et ses reculs - et parfois ses trahisons - sont lisibles. Il reste que le Fatah de Yasser Arafat n'est pas condamné à errer, pour complaire à Bush ou pour la fausse respectabilité conférée par les gouvernements occidentaux, sur la voie sans issue du MNA algérien ou de l'Inkatha d'Afrique du Sud.
Sur Al-Jazira, Mustapha Barghouti a appelé Mahmoud Abbas à cesser de participer à la farce des négociations. Face à ce qui apparaît comme l'alibi des Israéliens, ce serait l'option la plus flagrante. Comment discuter avec ceux qui massacrent vos populations ?
Les colonialistes israéliens ont raison de dire qu'il ne s'agit que du début. Leur déclaration qui se veut menaçante est l'expression d'une vérité que les voleurs et assassins sionistes reconnaissent en leur for intérieur. L'apartheid religieux et le vol des terres ne peuvent constituer une base viable pour la pérennité d'un Etat de fait fondé sur la force. Ce n'est effectivement qu'un début, le combat pour la justice, le droit et la liberté du peuple palestinien ne sera achevé que lorsqu'une paix juste sera enfin atteinte. Les martyrs du 27 décembre font partie de la liste interminable de ceux qui par leur sacrifice pavent le chemin de la Libération.
3 comments:
le parallèle entre la guerre d'Algérie et la guerre de Palestine est en effet frappant :
- prétexte religieux : la terre de saint augustain / la terre sacrée des juifs
- spolliation, nettoyage ethnique et apartheid
- dissymétrie énorme de moyens et de morts entre les deux adversaires (colonisés et colons)
- stigmatisation des "terroristes" pour justifier les pires horreurs.
- Se sont les colons français comme les sionistes qui ont commencéle cycle des attentats à la bombe
les sionsites ont pris le contrôle politique de la France comme les pieds noirs l'avaient fait
etc etc
Sans parler des crémieux et des pieds noirs d'Algérie qui vont soit continuer leur petite guéguerre d'Akgérie en Palestine soit qui soutiennent les sioniste juste pour faire chier les arabes.
l'alignement total des partis politiques français (de la gauche à la droite) sur les sionistes remontant lui aussi à la guerre d'algérie... (guy mollet, mitterand etc)
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Les occupants israéliens déclarent la guerre contre Gaza, mais la peur de l’échec hante leur esprit
Les chefs de l’occupation israélienne déclarent la guerre contre la bande de Gaza. Néanmoins, ils ne parlent pas sur la même longueur d’onde. Il y a ceux qui veulent une guerre totale. D’autres veulent des assassinats ciblés. D’autres des bombardements intenses. L’échec hante cependant l’esprit de tout le monde.
Les menaces d’une vaste escalade contre la bande de Gaza, d’assassinats, d’un blocus renforcé deviennent les menus préférés des discours des chefs de l’occupation israélienne. Mais leur désaccord sur la manière de pratiquer l’agression, les bombardements aériens ou une vaste guerre ouverte, montre leur appréhension d’un nouvel échec, semblable à celui du Liban.
Dimanche dernier, le 21 décembre, le gouvernement israélien a eu une réunion hebdomadaire. Avant la rencontre, plusieurs ministres avaient donné des déclarations enflammées critiquant le ministre de la guerre Barak pour sa politique de retenue. Ils lui demandaient une escalade sans retenue, sans considération des critères humanitaires ni des pressions internationales.
Le ministre israélien de la sécurité intérieure Dikhter, un extrémiste du parti Kadima au pouvoir, a été précis. "Israël" doit préparer « la première guerre de Gaza ».
Opération militaire
Des rapports médiatiques israéliens disent que la séance hebdomadaire du gouvernement israélien a adopté l’attaque militaire contre la bande de Gaza. Ashkanazi, le chef de l’état-major, a déjà reçu l’ordre de se préparer pour envahir la bande de Gaza pour anéantir l’autorité du Hamas. Mais d’autres rapportent que le ministère de la défense Barak est contre ce choix, trop cher dit-il.
L’analyste militaire de la deuxième chaîne israélienne affirme que la décision de frapper la bande de Gaza a été prise. Même les rendez-vous ont déjà été donnés. Cependant, cela ne veut dire pas que le combat sera obligatoirement terrestre.
Le site internet du journal hébreu Yediot Ahronot dit que l’Etat hébreu a décidé d’entamer une campagne diplomatique afin de convaincre la communauté internationale de lui donner une couverture légale à une opération militaire dans la bande de Gaza.
Le premier vice-premier ministre israélien Ramoun appelle de son côté à attaquer Gaza, pas spécialement pour l’occuper, mais pour faire tomber le mouvement du Hamas. C’est une décision stratégique qui doit être prise tôt ou tard. Pour lui, l’accalmie a consolidé le Hamas, mais a affaibli "Israël" militairement comme diplomatiquement.
Raisons électorales
Les ministres de Kadima et la chef de Chass qualifient le ministre de la guerre Barak de faible : les roquettes continuent de tomber sur les colonies israéliennes.
Pour sa part, Mofaz, ministre du transport, appelle Barak à descendre de sa tour pour ressentir ce que les habitants des villages du Sud ressentent. Barak doit se réveiller. Attend-il de voir des enfants tués pour qu’il bouge ?
La guerre psychologique
Le ministre travailliste Hertsough dit que la frappe militaire viendra sûrement. Son rendez-vous sera donné par les spécialistes. Le Hamas, croit-il, dirige une guerre psychologique afin d’attirer les Israéliens dans de difficiles labyrinthes.
Alex Fishman, analyste militaire pour le journal hébreu Yediot Ahronot, croit que le choc de la défaite du Liban est encore palpable. C’est lui qui est le principal élément de l’hésitation israélienne d’attaquer Gaza.
En effet, les Israéliens savent comment entrer dans de telles opérations, mais ils ne savent pas comment en sortir. Ils ont aussi peur de tout faire sans pouvoir en fin de compte arrêter les roquettes d’Al-Qassam.
Les raisons
Le même analyste croit que les souffrances des villages avoisinant la bande de Gaza et la nécessité que l’armée israélienne trouve le respect perdu sont des raisons pour un mouvement militaire.
Dr. Fayez Abou Chimala remarque que les données du terrain expriment l’impossibilité pour les Israéliens de réaliser une victoire réelle sur le terrain. Les Israéliens doivent reconnaître la nouvelle force des Palestiniens. Leurs leaders la reconnaissent implicitement dans leurs déclarations. Ils tentent de justifier leur faiblesse face aux roquettes de la résistance palestinienne qui sont devenues si fortes.
La résistance
Notons enfin que les factions de la résistance palestinienne, les brigades d’Al-Qassam en tête, affirment qu’elles sont prêtes à toutes les possibilités. L’invasion de Gaza ne sera pas une incursion de gala, mais un cimetière pour les envahisseurs, avertit Abou Obayda, porte-parole des brigades d’Al-Qassam.
The last war of Yisrael : waiting for the India-Pakistan conflict to start militarily, Israel is conducting her last war...
L'aviation de guerre de l'occupation sioniste a bombardé aujourd'hui, samedi, le 27/12, à 12 heures 30 locales, la ville de Gaza par plus de 20 missiles, en ciblant des logements et agglomérations résidentielles, en violant toutes les lois, règles et chartes internationales.
"L'occupation perpètre des crimes de guerre très flagrants, par des armes interdites au niveau international, des dizaines de citoyens palestiniens sont tombés martyrs et plusieurs autres ont été blessés , sauf dans un lieu ciblé par l'aviation de guerre de l'occupation qui ignorant l'existence de tout ce qui s'appelle internationale, ni la communauté internationale, ni l'Onu, ni le Qartète, ni les pays arabes ou musulmans peuvent condamner la barbarie de l'occupation sioniste, c'est une sauvagerie criminelle de suprême échelle", ont protesté des sources palestiniennes qui a témoigné la forte barbarie sur le lieu du crime et massacre perpétré par l'aviation de guerre sioniste.
"C'est un crime de guerre causé par les néo-nazis, par la coopération des Etats-Unis et certains dirigeants arabes et palestiniens, les peuples arabes et musulmans et les hommes libres au monde entier ne pardonnent jamais la barbarie de l'occupation et la complicité très honteuse des dirigeants mondiaux", ont contesté les palestiniens qui ont eu la chance d'échapper des crimes de nettoyage ethniques au sein des habitants de Gaza. "Des de victimes massacrées se sont jetées accumulées l'une sur l'autre, à cause des fortes explosions dues aux missiles plus chargés de grandes qualités et quantités explosives pour perpétrer beaucoup d'ampleur destructive", ont souligné au centre palestinien d'information des médias et des sources qui ont diffusé les nouvelles sur le terrain du massacre.
"L'image du massacre est tellement insupportable, c'est un holocauste, sans précédent soutenu par la communauté internationale et certains dirigeants de l'autorité palestinienne et arabe contre des innocents de la bande de Gaza, étouffés arbitrairement, plus de deux ans, par une blocus sauvage et sans précédent, dans l'histoire humanitaire et aujourd'hui, l'occupation nazie est entrain de les massacrer au su et vue du monde entier", ont contesté des sources et des journalistes à Gaza contre la sauvagerie des nazis sionistes.
Il est à noter que Tzipi Livni avait menacé de cette barbarie lors de sa récente visite au Caire et devant les dirigeants égyptiens qui n'ont l'attention de dire aucune chose, les palestiniens ont qualifié une culpabilité officielle arabe, dans ce crime très flagrant, "sinon où sont ils maintenant au moment ils regardent les chaînes et se rassurent de leur politique qui résolve tous les problèmes des peuples arabes et leurs sauve dans les batailles et les agressions continuelles de l'ennemi!!!", ont ajouté des palestiniens dans la bande.
http://www.palestine-info.info/
President Ahmadinejad’s Christmas message
The Christmas message of President Mahmoud Ahmadinejad of the Islamic Republic of Iran was shown on British Channel 4 television at the prime-time of 7.15 p.m. on 25th December 2008. Because the substance of the message is known in advance, in an attempt to force Channel 4 to suppress the President’s message, islamophobics attacked Channel 4 television for allowing the broadcast, although it was shown at a different time to the Queen’s Christmas message, shown at the earlier time of 3.00 pm. Let us look at the substance of the President’s message and consider what the hullabaloo of the islamophobics is all about.
Jesus, son of Mary
The Qur’an recognises Jesus as the son of Mary and as a Prophet of God in line with the prophethood starting with Adam and ending with Muhammad (saw). Muslims refer to Jesus as Hazrat Issa, alayhi salaam (Prophet Jesus, peace be upon him). On the other hand, the New Testament considers Jesus as the Son of God. As far as Jesus is concerned, this is an irreconcilable difference between the two great faiths. However, although Jesus is an extremely important figure in Islam as one of the Prophets, the Qur’an devotes a whole chapter to his Mother, Mary (Mariam), (Chapter 19, called MARIAM), and elevates her as a perfected woman. This article is intended to look at the Christmas message of President Ahmadinejad, and put it in perspective of other reports and debates and not intended to be a debate on the two great religions.
Christmas messagePresident Mahmoud Ahmadinejad delivered his Christmas message in Farsi with English subtitles. He wishes peace in the world and makes a case for greater spirituality among governments, leaders and society as a whole. He said :
« Jesus, the Son of Mary, is the standard bearer of justice, of love for our fellow human beings, of the fight against tyranny, discrimination and injustice. »
« If Christ were on earth today, undoubtedly He would stand with the people in opposition to bullying, ill-tempered and expansionist powers. »
« If Christ were on earth today, undoubtedly He would hoist the banner of justice and love for humanity to oppose warmongers, occupiers, terrorists and bullies the world over. »
« If Christ were on earth today, undoubtedly He would fight against the tyrannical policies of prevailing global economic and political systems, as He did in His lifetime. »
The President says that God selected the most excellent amongst humans « as His Prophets to guide humanity » and « for the establishment of justice and for love in human society ». Referring to Jesus as the « Messenger of mercy », he says that, in line with Islam, Jesus will return to guide and lead the human race.
The objectionsAs expected, the UK Israeli Ambassador Ron Prosor objected to the showing of his message on Channel 4 television. He argued that Channel 4 was « in search for ratings » and alleged that « In Iran, converts to Christianity face the death penalty » without any supporting evidence. For his part, Stephen Smith, director of the Holocaust Centre, complained that the President « openly denies the Holocaust ». It is to be noted that the President also stands accused of wanting to « wipe Israel off the map ». His message also allegedly « angered human rights campaigners ». All those allegations do not form part of the President Christmas message, but imported by detractors. In fact, Jewish Iranians have rejected Israeli invitations to settle in Israel because they say they are happy in Iran, their motherland.
The truth
The factual truth is that President Ahmadinejad never said Israel ‘should be wiped off the map’, nor did he ‘deny the holocaust’ as alleged. Those are merely Zionist propaganda repeated ad nauseum. However, the President did object to the creation of Israel in 1948 in Palestine, a sovereign country, involving the displacement and killings of Palestinians men, women, children and babies in favour of mainly imported Ashkenazi Europeans. The original idea was to create Israel in Uganda; at some point even Madagascar was considered.
On the subject of the « Jewish Holocaust », because historical accounts differ, President Ahmadinejad argued « that history should be researched properly and that there will be new things to discover about it » [ref. Interview with Channel 4, Sept 07]. There are many historians, such as David Irving, who dispute the Zionist version of events. The problem is that Zionist-controlled European countries such as France, Austria, do not want people to research the matter and they even passed fascist and dictatorial laws to force people to accept the Zionist hotly disputed version under pain of imprisonment. They call people who question the holocaust ‘holocaust deniers’ and ‘revisionists’, while, according to many international researchers, the truth appears to point in the opposite direction. It is argued that statistical records show that the number of Jewish Europeans in pre and post World War II years has not significantly changed. Adolph Hitler’s Third Reich was financed by the Jewish Bank Rothschild, and many Jewish Europeans even collaborated with Hitler. Also refer to the Havara Agreement, 24 October 1933, between Adolph Hitler and the Zionist Jews of Germany. Hence, the six million Jewish Europeans said to have been killed by the Nazis have been put in question, although the President accepted that many Jewish Europeans were indeed found among the 60 million people, including around 25 million Russians, who were killed during World War II.
In his interview given to ITN (Channel 4) interviewer Jon Snow at the President’s palace on 12 September 2007, the President stated that, if there had been such a Holocaust, it must also be established where it took place and what the Palestinians have got to do with it. He also said « Israel is an invader and is cruel, and it hasn't got a united public [..]. We do not recognize them. They are attackers and illegal ». He added that Israel « cannot continue its life » and argued for all Palestinians to be allowed to vote on their fate. He argued that Israel should have been created in a European country, such as Germany or Austria where the ‘alleged’ holocaust took place. In a separate speech, the President had also suggested to move Israel to North America or Alaska so that Palestine can be freed. He said that Europeans should shoulder the burden of Israel on their own lands and not in the Middle East.
The President also argued that in many European countries the Holocaust is placed above God whose existence can be questioned. To add insult to injury, in the Channel 4 programme « THE NATIVITY DECODED » shown at 7.30 pm on 25th December 2008 just after the President’s Christmas message, Professor Israel Knohl of the Hebrew University of Jerusalem even went to the extent of questioning Mary’s virginity and argued that she was probably raped by the Roman occupiers. It is well known that Jews (Hebrews) who were given hospitality in Palestine never accepted Jesus as the Messiah and demanded his death.
ConclusionGiven this background, one can therefore clearly see why President Ahmadinejad’s Christmas message, however true it may be, has not gone down well with Israel and her supporters. It does seem strange that human rights campaigners sould object to the President’s message rather than to the human rights abuses in occupied Palestine. However, Rabbi Aaron Goldstein of Liberal Judaism finds no problem « with Channel 4 dealing with difficult issues ». Dorothy Byrne, Channel 4’s Head of News and Current Affairs, defended the television’s decision to broadcast President Ahmadinejad’s Christmas message, and said « As the leader of one of the most powerful states in the Middle East, President Ahmadinejad's views are enormously influential. As we approach a critical time in international relations, we are offering our viewers an insight into an alternative world view. Channel 4 has devoted more airtime to examining Iran than any other broadcaster and this message continues a long tradition of offering a different perspective on the world around us. »
M Rafic Soormally
London
25 December 2008
Sarkosy, Merkel and Brown, first collateral victims of the Gaza genocide
Preface
It was decided to compile a relatively comprehensive account of the Zionist Mafia's crimes, ranging from the spinning of wartime propaganda into a new religion for political and business purposes, to the 9/11 World Trade Center demolition and the London bombings. The narrative is essentially in chronological order, so readers may scroll down to the period of their choice. Some consideration of the reality behind government and press distortions of previous events is necessary in order to fully appreciate the current global power structure and motive behind 21st century atrocities. This synthesis is clearly a mix of facts, conjecture and opinion, and is best regarded as a hypothesis. To complement it, another briefer version exists in timeline format. Although the following description will contain errors, it is certainly a much more accurate rendition of history than versions provided by governments and mainstream media. The material is subject to revision.
Prologue
As governments continue their relentless drive towards global dictatorship, emasculation of national sovereignties and wilful refusal to govern for the benefit of their own citizens, it is clear that an international cabal or Mafia exerts great influence upon the obsequious flunkies and traitors who pose as 'leaders'. A measure of the cabal's power is provided by the fact that the armed forces of several nations are deployed on phony pretexts such as "WMDs", or "al Qaeda" conspiracy theories based on faked videos and planted 'evidence'. The military's legitimate defensive role has been superseded by the new mission: that of mercenaries employed to enrich the cabal by providing opportunities for private profit, from looting of oil wealth to heroin trafficking. Presidents and prime ministers receive a relatively small share of the proceeds, yet must pay a heavy price in unpopularity and the tarnishing of their legacy. In contrast, the cabal reaps almost all of the loot and benefits, and gains power to boot. The cabal's overriding objective is the pursuit of absolute political power; money is important to them, but a proportion is regularly reinvested in exchange for power. Their interests are not restricted to a single nation, but extend to the entire world.
It is logical to refer to this global power elite as a "Zionist" Mafia or cabal, since Zionism has been an essential feature of their strategy over the last 110 years. Zionism was officially supposed to be about establishing a national homeland for the Jewish people. Back in 1946, Jewish terrorists dressed as Arabs bombed the King David Hotel in Palestine. These bombers, part of the Irgun group who were officially classed as "radical Zionists", were directed by future Israeli Prime Minister Menachem Begin. In the same year the Irgun also plotted to kill British Foreign Secretary Ernest Bevin, although the assassination attempt was foiled by British Intelligence. But Zionism did not stop with the creation of Israel in 1948.
In 1954, Israel was caught red-handed in a false-flag terrorist operation in Egypt. This involved attempts to frame "Moslem militants" for a series of bombings, and the Israeli Defense Minister Pinhas Lavon was forced to resign in the ensuing scandal. In 1963, Israel's Mossad (motto: "By Way of Deception, thou shalt do War", although their deception includes attempting to deny that!) and the Meyer Lansky (Majer Suchowliński) Zionist crime syndicate were implicated in the JFK assassination. (It was Lansky who pioneered the use of Swiss bank accounts for laundering the proceeds of international crime. Switzerland is a guaranteed war-free zone; the crooks would have too much to lose.) In 1967 Israel launched a sustained, unprovoked attack on the USS Liberty, hoping to pin the blame on Egypt. Unfortunately for Israel, they failed to sink the vessel, and had to fall back on the claim that it was a "mistake". In 1986, Israel's "Operation Trojan" involved the installation of a transmitter in Tripoli, and was successful in tricking Reagan into bombing Libya.
More recently, the roles of Ariel Sharon (Scheinermann) and Ehud Olmert have been primarily as war criminals who tended to focus on the immediate Middle-Eastern theater. Their overt activities included terrorising and oppressing Palestinians, invading neighboring Arab states, and generally carrying out as much ethnic cleansing - and doing as much to sabotage peace - as they could conceivably get away with. In contrast, Binyamin / Benjamin "Bibi" Netanyahu was charged with a crucially important covert role. Bibi's father Ben-Zion Milikowsky was secretary to Ze'ev "Vladimir" Jabotinsky, who founded the Zionist terrorist movement that played an important part in the creation of Israel. Binyamin Netanyahu was a unit team leader in Sayeret Matkal, an elite special forces unit of the Israel Defense Forces. Bibi, a close friend of Larry Silverstein, was in New York City in the morning of 9/11 and in London on the morning of the 7/7 bombings where he exhibited foreknowledge of the attacks. Netanyahu's job is to supply "new Pearl Harbors".
Although it turns out that the world wars and major terrorist events such as skyscraper demolitions, train and restaurant bombings and ferry sinkings are the handiwork of a Jewish Zionist Mafia, it would not be fair to blame "Jews" in general and assume that they are all part of a conspiracy. It would be too far-fetched to imagine the likes of Barry Manilow, for example, as part of a conspiracy for world domination; a conspiracy to send people to sleep would be more credible. A week after 9/11, Manilow was not calling for revenge or saying "Muslims did it". And attempts to downplay Albert Einstein's genius and paint him as a "warmonger" are either motivated by envy or even an incipient racism. The best indications are that the world's arch-villains are part of the Khazar tribe. There is a partial correlation between "Jews" and the Khazars, but this is hard to quantify. It is also quite possible that the plotters of murder and mayhem are the descendants of a small association of Khazar families. It is therefore reasonable to conclude that just as Gentiles have been abused and cheated, the vast majority of the Jewish people have been cruelly exploited and deceived by the crooked cabal who lead them.
Read the entire article here :
Az-Zahhar : Le Hamas a réussi à associer le pouvoir à la résistance
Mahmoud Az-Zahhar, leader distingué du Hamas, affirme que le mouvement de la résistance islamique Hamas, qui vit son vingtième anniversaire, devient l’espoir de toute la Nation. Il a beaucoup développé ses principes et a beaucoup donné.
Dans une interview exclusive donnée à notre centre Centre Palestinien d’Information (CPI), Az-Zahhar affirme que le mouvement du Hamas a vu le jour pour exprimer la réalité du peuple palestinien. Depuis sa naissance, le mouvement est le sujet de beaucoup de défis. Les défis étaient encore plus grands lorsqu’il s’est mis en avant pour conduire la résistance et pour participer aux élections législatives. Des défis locaux, régionaux et internationaux.
Le mouvement du Hamas a bien réussi à associer la résistance au pouvoir, dit Az-Zahhar. Il attire l’attention sur l’arme de la résistance palestinienne qui est passe de la pierre, au couteau, au fusil puis aux roquettes.
Az-Zahhar, l’ancien ministre palestinien des affaires étrangères, a ironisé sur le sort de ceux qui prétendent que les cadres du mouvement du Hamas recherchent le pouvoir. Nous sommes venus pour servir notre peuple, dit-il.
Il se montre confiant pour le projet islamique dont le mouvement du Hamas fait partie.
Mahmoud Az-Zahhar, leader éminent du Hamas, évoque ces sujets et d’autres encore, dans l'interview ci-après, traduite de l'arabe et résumée par nos soins.Vers le sommet
CPI : Pourriez-vous résumer la vie du mouvement du Hamas ?
Dr. Az-Zahhar : Le mouvement du Hamas ne comportait qu’un millier de partisans. Aujourd’hui, 60% des Palestiniens soutiennent le Hamas. Au départ, personne ne connaissait le mouvement, maintenant tous les médias en parlent. Aujourd’hui, on étudie la pensée du Hamas. Il n’était que résistance. Il est maintenant l’espoir de toute la nation. Le Hamas reste le même, il ne laisse tomber aucun de ses principes et de ses sacrifices.
Le pouvoir
CPI : La participation du Hamas aux élections législatives et au pouvoir, avec tous les échecs et toutes les réussites, reste l’étape la plus importante dans la vie du mouvement. Quelques-uns disent qu’il a été attiré vers son destin, un suicide. Quel est votre avis ?
Dr. Az-Zahhar : Le mouvement du Hamas est né pour exprimer la réalité de notre peuple palestinien. Il devient une grande école, une université, une géante institution. C’est une évolution des plus naturelles.
Toutefois, cette évolution a poussé les autres mouvements à envier le Hamas, voyant leur influence diminuer. Alors, ils l’ont harcelé et lui infligé des arrestations, des déportations, de la torture… En dépit de tout cela, le mouvement a participé aux élections pour servir notre peuple palestinien. Pour servir sa cause et ses intérêts.
CPI : L’expérience, qu’a pu en tirer le Hamas ?
Dr. Az-Zahhar : Le mouvement du Hamas en a beaucoup appris. Auparavant, nous ne connaissions rien des institutions du gouvernement, rien des ministres. Actuellement, nous dirigeons tout. Nous avons acquis beaucoup d’expériences.
CPI : L'alliance que vous faites entre la résistance et la construction est un grand défi. A quel point le mouvement y a-t-il réussi ?
Dr. Az-Zahhar : Les chiffres peuvent confirmer notre réussite, pour ce qui est de l’administration, de la transparence et de la résistance. A savoir que la résistance n’est pas toujours une action armée. Cette dernière n’en est qu’une partie. Le mouvement est maintenant une université, une école, une institution, une radio, une télévision. La résistance reste une grande idée. Son arme est passée de la pierre, au couteau, au fusil et jusqu’aux roquettes. La résistance ne s’est pas arrêtée. Même durant l’accalmie, 77 roquettes et plus de 170 obus ont été tirés sur l’occupation israélienne pour répliquer à ses violations.
Le Hamas et son programme
CPI : Le Hamas a-t-il laissé tomber certaines de ses idées ?
Dr. Az-Zahhar : Le Hamas n’a pas changé, mais s’est développé comme toute chose. Si le Hamas a utilisé l’Internet, cela veut-il dire qu’il a changé ?
CPI : Pourquoi travaillez-vous sous une autorité venant après Oslo ? Pourquoi ne vous occupez-vous pas de la résistance exclusivement ?
Dr. Az-Zahhar : Nous travaillons pour servir le peuple palestinien. Nous apportons de l’argent pour tout le monde, dont les membres du mouvement du Fatah. Ce sont les autres qui ne font que profiter du pouvoir. Ils veulent notre mort, la mort du Hamas.
Nous sommes venus pour briser Oslo. Regardez maintenant, où est Oslo ?
CPI : Parmi les mouvements islamiques, le Hamas, où peut-il être placé ?
Dr. Az-Zahhar : Dieu merci ! Tout le monde admire notre expérience. Le Hamas a guidé le peuple palestinien dans des conditions difficiles, en effectuant beaucoup de réalisations.
Les pouvoirs
CPI : La séparation entre le pouvoir, « le gouvernement », et le mouvement n’est-elle pas un défi difficile à appliquer ?
Dr. Az-Zahhar : Nous l’avons appliquée avec succès, sans qu’une partie n’affecte l’autre.
CPI : Le mouvement a perdu sa popularité, dit-on ?
Dr. Az-Zahhar : Qu’on attende que nous participions dans de nouvelles élections ! Ils verront combien notre victoire sera écrasante. La raison en est simple, nous avons un nouveau programme.
Le dialogue
CPI : Le dialogue du Caire a connu l’échec. Y a-t-il une chance qu’il reprenne de nouveau ?
Dr. Az-Zahhar : Le dialogue, nous ne pouvons nous en dépasser. Mais cela ne veut pas dire laisser la terre palestinienne être vendue à ceux dont le rôle est de signer ce que veulent les Américains et les Israéliens.
Les Arabes
CPI : Dans leur dernière rencontre, les ministères des affaires étrangères se sont divisés en deux axes. Où en êtes vous ?
Dr. Az-Zahhar : Les axes ne nous intéressent pas. La cause palestinienne reste la cause arabe la plus grande. Nous voulons reprendre notre territoire, tout notre territoire, et que tous les pays nous aident.
Nous réaffirmons que nous ne sommes pas une carte à jouer par quiconque. C’est celui qui s’est habitué à cette politique des axes qui veut jouer le même jeu avec nous. C’est un jeu impossible.
CPI : Quel est le niveau des relations du mouvement du Hamas avec les pays arabes, musulmans et européens ?
Dr. Az-Zahhar : Notre relation, la plus forte, est avec notre terre. Nous faisons partie de la nation arabo-islamique. Nous croyons que la plupart des peuples arabo-islamiques soutiennent le Hamas.
Et pour ce qui est des pays européens, plusieurs d’entre eux nous contactent loin des médias. Ils nous écoutent et nous estiment.
CPI : Et pour le nouveau président américain Obama ?
Dr. Az-Zahhar : Nous attendons l’avenir, avec beaucoup de précaution.
Avec les factions
CPI : Quelques factions palestiniennes faisaient objection à l’accord d’Oslo et au programme du Fatah. Mais maintenant, elles font avec. Qu’est-ce qui s’est passé ?
Dr. Az-Zahhar : Celles-là étaient déjà de mèche avec le Fatah. Et certaines factions sont crées par lui. C’est seulement la méthode de travail qui est différente.
CPI : Et vos relations avec le Djihad Islamique ?
Dr. Az-Zahhar : Une relation de respect réciproque, plus que chaleureuse. Qui veut nous rejoindre dans le chemin de la résistance est le bienvenu.
CPI : De petites factions ont récemment vu le jour. Le Hamas est accusé de les mettre dans la poche ?
Dr. Az-Zahhar : La franchise est notre devise. Ces nouvelles factions, si elles veulent profiter de l’expérience du Hamas, le Hamas ne dira pas non. C’est la patrie de tout le monde.
CPI : Les négociations entre l’autorité de Ramallah et l’Entité sioniste, où en sont-elles ?
Dr. Az-Zahhar : Les négociations deviennent une stratégie à Ramallah, un objectif en soi. L’objectif doit être un moyen. Si elles n’amènent nulle part, comme c’est le cas actuellement, on devrait pouvoir les quitter.
La Cisjordanie
CPI : Comment le Hamas vit-il en Cisjordanie ?
Dr. Az-Zahhar : C’est vrai que la situation y est difficile. Elle reste cependant positive. Les gens commencent à faire la distinction entre les résistants et ceux qui laissent le résistant, même s’il est membre du Fatah et des Martyrs d’Al-Aqsa, être massacré par les forces israéliennes d'occupation, dans les rues de la Cisjordanie. Les gens voient comment on te laisse sans arme et on laisse les colons mettre à feu et à sang ta maison. Ce qui s’est récemment produit dans la ville d’Al-Khalil (Hébron) en reste le meilleur témoin.
CPI : Comment était l’an 2008 pour le Hamas ? Et comment voyez-vous l’avenir ?
Dr. Az-Zahhar : 2008 s’affichera dans la chronique de l’histoire du Hamas comme une année de grande endurance, une dure expérience pour le mouvement, mais une expérience riche de sens.
Enfin et en ce qui concerne l’avenir, il est au profit de l’Islam, le grand Islam, non du Hamas exclusivement. Les Musulmans représentent le tiers du monde en nombre et en géographie. Le capitalisme pourra tomber du jour au lendemain. L’Islam jamais.
L'agent Thierry Meyssan obligé de confirmer notre version du 11 Septembre 2001 : Israel et les neo-cons responsables
L’ex-chef des services secrets pakistanais apelle à ouvrir l’enquête sur le 11-Septembre
Les États-Unis accusent le général Gul d’avoir maintenu jusqu’à présent des liens avec Al Qaïda, tandis que l’Inde l’accuse d’être impliqué dans les attentats de Mumbaï. Il a mis au défi Washington et New Delhi d’apporter la preuve de leurs allégations et a appelé le président élu Barack Obama à ouvrir l’enquête sur les réels commanditaires des attentats du 11 septembre.
Le général Hamid Gul fut le principal maître d’œuvre, aux côtés de la CIA et du MI6, de la lutte contre les Soviétiques en Afghanistan autour d’Oussama Ben Laden. Il fut directeur des services secrets pakistanais (ISI) de 1987 à 1989. Cependant, il se retourna contre les États-Unis lorsque ceux-ci appuyèrent en sous-main le coup d’État du général Pervez Musharraf, puis placèrent le Pakistan sous sanctions internationales. Principale personnalité militaire opposée à la dictature de Musharraf, il fut emprisonné par lui et joua un rôle déterminant dans son renversement.
Le 11 septembre 2008, de hautes personnalités politiques et militaires pakistanaises ont participé à Karachi au colloque « Terrorisme et paix globale », en présence du consul de Russie (au même moment, la première chaîne de télévision russe programmait une soirée sur le 11-Septembre autour du film du député européen Giulietto Chiesa). Les nombreux orateurs se sont livrés à une vigoureuse charge contre l’impérialisme anglo-saxon. L’ancien président de l’Assemblée nationale Elahi Bux Soomro exposa les travaux de Thierry Meyssan sur les attentats du 11 septembre 2001. Le sénateur Nisar Memon, président de la Commission de la défense, analysa comment les États-Unis actionnent eux-mêmes le terrorisme pour justifier de leurs interventions militaires, y compris au Pakistan. Le juge de la Cour suprême Wajihuddin Ahmed (qui refusa de prêter serment au dictateur et fut candidat à la présidence contre lui) accusa la CIA d’avoir corrompu des personnalités pakistanaises (qu’il désigna nommément) et de manipuler les derniers événements tragiques qui ont endeuillé le pays.
Dans son ouvrage, L’Effroyable imposture 1, Thierry Meyssan révèle les négociations entre les États-Unis et les talibans ainsi que la préparation de l’invasion de l’Afghanistan antérieurement aux attentats du 11 septembre. Il s’appuie notamment sur le témoignage de l’ancien ministre des Affaires étrangères pakistanais Niaz Naik.
Né en Inde, Fareed Zacharia est un des experts états-uniens les plus réputés en matière de politique internationale. Il est rédacteur en chef de Foreign Affairs et de Newsweek. Il est administrateur du Council on Foreign Relations et un des piliers du Bilderberg Group. Soutien de Barack Obama, il avait été cité comme possible secrétaire d’État jusqu’à ce que Mme Clinton soit désignée.
CNN a décidé de procéder à plusieurs rediffusions de l’entretien avec le général Gul.
http://www.voltairenet.org/article158707.html
7 comments:
mythomanes : tu veux dire que sont histoire sur le fait que ce n'est pas un avion qui a percuté le pentagone est bidon et sert d'écran de fumée ?
Ou simplement qu'il dédouane systématiquement les sionistes et va jusqu'à en faire les marionnettes des yankee et des satanatiste protestants ?
Je veux dire que Meyssan est manipule par une partie de la DGSE qui l'a utilise pour ce dedouaner du 11 Septembre, maintenant je comprend qu'il dedouane systematiquement les israeliens ... ce n'est definitevement pas un avion de ligne qui a frappe le pentagone, mais Meyssan frappe les pantins pas les organisateurs et commanditaires, je constate que depuis qu'il est a Beyrouth, son discours s'est islamise, melanger le vrai et le faux n'est pas bon pour la recherche de ce qui s'est reellement passe...
mais il s'ameliore, il a peut etre compris loin de l'influence de la DGSE qui l'a utilise et abandonne, il le dit clairement maintenant ... enfin il dit que le pouvoir en France l'a aide... c'est possible, enfin ils se sotn entre aides, je dis cela car Henri Bunel est un terr de l'armee frnacaise, islamophobe de premiere... ca m'a paru louche de le voir sur le bouquin de Meyssan
AS
Il y a sûrement une faction patriote et même antisioniste dans les services français, le problème c'est de savoir si elle est aussi marginalisée que le sont les gaullistes en politique et si les sionards ne contrôlent pas entièrement ces services comme ils contrôlent la gouvernement ou les médias...
J'ai l'impression que les services français sont infestés de rdescendants de) pieds noirs (alliés aux sionistes contre les arabes) qui continuent leur petite guéguerre d'Algérie comme le font aussi les crémieux en France et en Palestine.
Pour revenir à Meyssan c'est vrai que son discours est parfois "troublant" qui ressemble à du "damage controll". Mais si j'ai bien compris ton point de vue tu ne le considères pas comme un agent sioniste mais comme une marionnette des services français qui l'utilisent pour faire passer leur messages.
Sur le fait qu'il épargne la colonie sioniste çà pourrait aussi venir de la présence de juifs (apparemment non sinistes) auprès de lui.
Le fait qu'il detourne l'attention des israeliens et sionistes vient surement du fait qu'il a beaucoup de juifs autour de lui et dans sa famille... et de ses souvenir de franc mac
il y a dans les services plusieurs factions, je peux te dire qu'il y a des nationalistes qui n'ont pas de sang sur les mains et qui ont des postes strategiques en France... c'est leur droit de defendre leur pays et leur peuple contre n'importe quel autre faction ou belligerant, ils ont enfin compris qui etait l'ennemi, mais ca se joue maintenant a un niveau plsu haut, europeen et international... les soutiens anti-sionistes ne se comptent plus sur le bout des doigts, c'est un signe qui ne trompe pas, Meyssan est un outil de propagande pour des factions qui ont gouverne, une faction gaullisteen particulier entre autres...
A partir du moment ou nous minoritaires trouvons une plateforme d'entente avec des nationalistes ou autres n'ayant pas de sang sur les mains, y a pas de souci, les sioniste ne dorment pas de la nuit, je peux te le dire et quand les coups viennent de l'interieur du gouvernement francais, les sionistes se sentent rapidement en minorite, Sarkosy sent la pression actuellement..
Ce qui me degoute chez Meyssan, c'est son manque d'independance, sa ligne editorial plait a ceux qui le renseignent, on a quand meme reduit sa version des faits et ridiculiser 911 reopen qui ont ete cree pour nous saboter... je met au defi Meyssan de me prouver que les sionistes ne sont pas derriere le 11 Septembre et qu'il n'a pas servi de troll a des factions gouvernementales qui l'ont laché...
Son melange de vrai et de faux ne peut tenir la route et de l'autre cote les sionistes l'attaque sur ses points la... je me suis fait dire par des americains, 'patriotes' que la seule version qui tienne la route est la notre, des militaires et anciens militaires US... et ca coute rien de l'expliquer au gens...
Apres il ya le fait que Meyssan se situe dans la 'resistance'... mais la aussi c'est une autre histoire... je pense qu'on va changer la face de la France, tres rapidement, au grand malheur de Sarkosy et du lobby israelien, ce qui l'a fou mal pour les plans israeliens
Qu'il m'explique alors pourquoi Chirac a laissé son ami Hariri se faire massacrer par les israeliens, Chirac savait 36 heures avant, puisque le prostitué Shalom, l'avait preveni lors de sa visite le samedi, le lundi d'apres Harir etait assassiné par les israeliens... la DGSE, un clan de la DGSE a participer a l'assassinat comme je l'avais expliqué... De meme que la DGSE et Madelin ont executé le 'commandant Massoud'... Ce sont les russes et les chinois qui ont aidé le Hizb Allah pas la France...
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La France-Israel vaincue au Maghreb, reste a la defaire dans les rues de Paris
Après avoir séjourné dans un hôpital parisien durant le mois de novembre dernier il a été transféré vers Alger où il a poursuivi ses soins à l’hôpital de Aïn-Naadja, il avait rejoint son domicile familial pour une convalescence qui semblait bien se dérouler.
Du fond du cœur, je souhaite un prompt rétablissement au général Larbi Belkheir que je ne voudrai pas voir finir ses jours comme les généraux Smaïn Lamari et Fodhil Cherif. Je prie Dieu qu’il lui prête une longue vie pour que soit couronnée de succès l’entreprise que je mène avec des amis sincères pour la traduction des responsables du drame algérien devant une juridiction internationale.
Pas plus tard que la semaine dernière, avec mon ami Brahim Younessi nous avons passé quatre jours à Genève pour établir des contacts avec des ONG de défense des droits de l’homme et avec la commission des droits de l’homme de l’ONU, pour trouver la procédure idoine qui accélèrera la traduction des criminles devant la justice des hommes avant de passer dvant la justice divine.
Alors, Si Larbi patience. Ce n’est qu’une question de quelques mois et vous donnerez au peuple algérien le plaisir de vous voir au box des accusés pour répondre de vos crimes.
Hichem ABOUD
Le 19/12/2008
L'appel que ne veulent pas entendre
les "opposants" amis du général
Ministre de l’intérieur de 1991 à 1992, le général Larbi Belkheir est directement responsable de l’enlèvement, la séquestration, la torture, le viol, la déportation dans des camps de concentration dans le sud du pays, d’arrestations arbitraires, de liquidation extrajudiciaires, de massacres commis sur des citoyens sans défense, par les forces de sécurité alors sous sa coupe, de centaines d’algériens et d’algériennes, durant cette période.
En 1992, Larbi Belkheir était coresponsable avec le général Smaïl Lamari du centre de torture de Châteauneuf dont la gestion était confiée conjointement au commissaire Mohamed Issouli du côté de la police et le commandant Mohamed Samraoui du côté du DRS. Ce centre était une véritable usine de torture. Des centaines d’Algériens sont morts sous la torture dans ce centre. Des centaines d’autres ont été assassinés pour ne pas témoigner de ce qu’ils ont subi.
Durant la période de janvier à juin 1992 où les arrestations étaient massives, et la torture pratiquée à une échelle industrielle, le général Larbi Belkheir de par sa qualité de ministre de l’intérieur assume la responsabilité des crimes commis contre l’humanité par les forces de police.
Aujourd’hui, le général Larbi Belkheir est hospitalisé à Paris. C’est l’occasion propice pour ses victimes exilées en France de déposer plainte contre lui pour crime contre l’humanité.
Les plaignants peuvent s’adresser directtement à l’ONG de défense des droits de l’homme dans le monde arabe Al-Karam en écrivant à l’adresse suivant ou en écrivant à redaction@agirpourlalgerie.com qui transmettra.
Vous trouverez ci-dessus une base juridique qui vous permettra d’argumenter et de renforcer vos témoignages dans vos plaintes. Pour les poursuites entamées par les citoyens algériens résidants en France :
La France est signataire de l'ensemble de ces résolutions dont la répétitivité tant de la proclamation des mêmes principes que de l'adhésion qu’elle en a faite doit être source d’obligation pour elle, puisque constituant une source du droit au titre de la coutume.
1-Les crimes contre l'humanité sont imprescriptibles :
2-Les dispositions applicables aux plaintes déposées en France contre les présumés coupables de crime contre l’humanité sont les suivantes :
A ‑ Sur les dispositions du Code de Procédure Pénale Français
A‑1. Il résulte de l’article 689‑1 du Code de Procédure Pénale que :
« En application des conventions internationales visées aux articles suivants, peut être poursuivie et jugée par les juridictions françaises, si elle se trouve en France, toute personne qui s’est rendue coupable hors du territoire de la République , de l’une des infractions énumérées par ces articles. Les dispositions du présent article sont applicables à la tentative de ces infractions, chaque fois que celle-ci est punissable. »
A‑2. Il résulte de l’article 689‑2 du même code que :
« Pour l’application de la convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, adoptée à New York le 10 décembre 1984, peut être poursuivie et jugée dans les conditions prévues à l’article 689‑1 toute personne coupable de tortures au sens de l’article 1er de la convention ».
Il convient de rappeler que les dispositions précitées ont été prises après qu’ait été ratifiée par la France la convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels inhumains ou dégradants adoptée par l’assemblée générale de l’ONU dans sa résolution 39/46 du 10 décembre 1984, ladite convention étant entrée en vigueur le 26 juin 1987.
B ‑ Sur les dispositions de la Convention du 10 décembre 1984
B‑1. Il est nécessaire de rappeler les dispositions de l’article premier définissant la notion de torture, rédigé comme suit :
1. Aux fins de la présente convention, le terme « torture » désigne tout acte par lequel une douleur ou des souffrances aiguës, physiques ou mentales, sont intentionnellement infligées à une personne aux fins notamment d’obtenir d’elle ou d’une tierce personne des renseignements ou des aveux, de la punir d’un acte qu’elle ou une tierce personne a commis ou est soupçonnée d’avoir commis, de l’intimider ou de faire pression sur elle ou d’intimider ou de faire pression sur une tierce personne, ou pour tout autre motif fondé sur une forme de discrimination quelle qu’elle soit, lorsqu’une telle douleur ou de telles souffrances sont infligées par un agent de la fonction publique ou toute autre personne agissant à titre officiel ou à son instigation ou avec son consentement exprès ou tacite. Ce terme ne s’étend pas à la douleur ou aux souffrances résultant uniquement de sanctions légitimes, inhérentes à ces sanctions ou occasionnées par elles.
2. Cet article est sans préjudice de tout instrument international ou de toute loi nationale qui contient ou peut contenir des dispositions de portée plus large.
B‑2. Sur les dispositions de l’article 6 de la même convention
Il résulte de l’article 6 de cette même convention que :
1. S’il estime que les circonstances le justifient, après avoir examiné les renseignements dont il dispose, tout Etat partie sur le territoire duquel se trouve une personne soupçonnée d’avoir commis une infraction visée à l’article 4 assure la détention de cette personne ou prend toutes autres mesures juridiques nécessaires pour assurer sa présence. Cette détention et ces mesures doivent être conformes à la législation dudit Etat; elles ne peuvent être maintenues que pendant le délai nécessaire à l’engagement de poursuites pénales ou d’une procédure d’extradition.
2. Ledit Etat procède immédiatement à une enquête préliminaire en vue d’établir les faits ».
Les rédacteurs de la convention précitée ont estimé que les pays signataires de cette convention devaient poursuivre parmi les personnes responsables celles susceptibles d’être considérées comme des agents de la fonction publique d’une part, et d’autre part, plus généralement, toute personne agissant à titre officiel ou à son instigation ou avec son consentement exprès ou tacite.
C- Sur l’imprescriptibilité des crimes contre l’humanité
L'article unique de la loi n' 63-1326 c 26 décembre 1964 tendant à constater l'imprescriptibilité des crimes contre l'humanité dispose :
« Les crimes contre l'humanité, tels qu'ils sont définis par la résolution des Nations unies du 13 février 1946 prenant acte de la définition des crimes contre l'humanité, telle qu’elle figure dans la charte du Tribunal international du 8 août 1945 sont imprescriptibles par leur nature. »
Il s'agit de crimes contre l'humanité en général, sans caractère limitatif, comme le démontre la référence à la résolution des Nations unies du 13 février 1946 qui vise les crimes.
Il existe plusieurs autres résolutions postérieures de l'Assemblée générale des Nations unies faisant obligation aux États de poursuivre les auteurs de faits constitutifs de crimes contre l'humanité sans avoir à tenir compte de leur nationalité, de celle de la victime et du lieu du crime. Ainsi notamment la résolution n° 3074 (XXVIII) du 3 décembre 1973 intitulée « Principes de la coopération internationale en ce qui concerne le dépistage, l’arrestation, l'extradition, le châtiment des individus coupables de crimes contre l'humanité » énonce comme premier principe :
« Les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité, où qu'ils aient été commis et quel que soit le moment où ils ont été commis, doivent faire l'objet d'une enquête, et les individus contre lesquels il existe des preuves établissant qu'ils ont commis de tels crimes doivent être recherchés, arrêtés et traduits en justice, et s'ils sont reconnus coupables, châtiés. »
NB: Cet appel a dérangé beaucoup plus certains milieux qui se disent opposants au régime, que le général Belkheir lui-même. Autre temps, autres moeurs !
http://www.agirpourlalgerie.com/belkheir-grave
Rapport: Le Hamas et la bande de Gaza, une force incassable
Le départ
Le mouvement de la résistance islamique Hamas a vu le jour le 14 décembre 1987. C’était une initiative de six cadres du groupe des Frères Musulmans qui se sont réunis dans la bande de Gaza. Cette naissance exprimait la volonté de défendre la cause palestinienne, surtout après l’échec de tous les projets nationaux.
Peu temps après sa naissance, le mouvement du Hamas a été adopté par les masses palestiniennes. Il a commencé petit, mais il devient le mouvement le plus grand sur la scène palestinienne. Dix-huit ans après sa naissance, le peuple palestinien l’a amené, à travers les urnes, au Conseil Législatif Palestinien et au gouvernement, après avoir conduit la résistance contre l’occupation israélienne.
L’espoir de toute une nation
Les médias faisaient exprès d’ignorer les activités du mouvement du Hamas : manifestations et confrontations avec l’occupant, dit Samer Ahmed. Et lorsque les activités étaient fortes et intéressantes, les médias les attribuaient à d’autres mouvements.
Dr. Mahmoud Az-Zahhar, leader éminent du mouvement du Hamas, affirme qu’à l’époque de la Première Intifada, mille personnes étaient seulement derrière le mouvement. Maintenant, 60% des Palestiniens le soutiennent.
Si le mouvement du Hamas n’était pas connu à l’époque, il devient actuellement un espoir de toute une nation. Il est maintenant connu dans le monde entier, surtout là où il y a des Palestiniens. Cependant, la bande de Gaza reste la base réelle du mouvement. La naissance du mouvement par le cheikh Yassine, Dr. Ar-Rantissi et d’autres personnalités a beaucoup contribué à la force du mouvement.
Ce premier noyau avait la confiance des gens, étant connu pour leur croyance, leur fidélité, leur sacrifice. Autant la bande de Gaza a donné au Hamas, autant le Hamas a donné à la Bande. Cette étreinte entre les deux a rendu Gaza incassable face à toutes les tentatives.
Gaza a embrassé le mouvement du Hamas, et le Hamas lui a donné les meilleurs de ses enfants, leaders comme membres, l’imam Yassine, Ar-Rantissi, Abou Shanab, Al-Moqadima et Shahada et beaucoup d’autres.
Un front de résistance
Le journaliste Mohammed Yassine dit que la bande de Gaza, sur la Méditerranée, a vu la naissance du Hamas. Le mouvement a constitué un front de résistance face aux projets qui veulent liquider la cause palestinienne et la résistance palestinienne. C’est pour cette raison que le Hamas n’arrête de s’agrandir ; il devient l’espoir de la nation, dit Az-Zahhar.
Le Hamas a réussi à faire de l’Intifada d’Al-Aqsa un cauchemar pour les occupants et les colons israéliens. Ils se sont retrouvés enfin obligés de quitter la bande de Gaza, en septembre 2005. C’est cette même Bande que l’ancien premier ministre israélien Sharon disait qu’elle est comme Tel-Aviv.
Al-Qassam
Quelques années après l’Intifada d’Al-Aqsa, les brigades d’Al-Qassam, branche militaire du mouvement du Hamas, ont pu se transformer en une vraie armée : brigades, escadrons, ingénieries, unités anti-ariennes. Cette armée a montré son efficacité sur le terrain et non seulement sur le papier.
Le Hamas est un cas difficile pour les occupants israéliens, et il reste un rempart dans la route de ces quelques Palestiniens qui veulent vendre la cause palestinienne.
Toutes les tentatives prises pour éloigner les gens du Hamas, pour les pousser à se révolter contre lui, ont non seulement connu un échec cuisant, mais ont de plus rendu le mouvement plus fort.
Le Hamas a été encerclé à Gaza, Olmert et Barak y ont jeté leurs feux, mais en fin de compte, ils ont accepté une faible accalmie. Ils savent cependant que les brigades d’Al-Qassam, cette petite armée, en profiteront pour se consolider, dit l’écrivain Sari Samour.
Comme il est de son habitude, le Hamas surprendra tout le monde, si le blocus et les agressions continuent, dit-il.
En tout cas, dans son vingtième anniversaire, le Hamas prend de plus en plus racines dans la terre de la bande de Gaza, sans que les menaces de l’occupant israélien puissent y faire quelque chose.
Mercredi 17 Décembre 2008
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Le Mossadnik Sarkosy fait dans son pantalon
Terrorisme francais en Algérie : Sarkosy, Israel, Bajolet, l'UPM, Mohamed Ziane Hasseni, l'Affaire Mecili....
Wa Allah 'Alam
Abu Suleyman
http://islamic-intelligence.blogspot.com/
Gitmo Trials Are More 9-11 Deception
The face of the dim-witted scapegoat said to be Khalid Sheikh Mohammed, "the mastermind of 9-11. "I spoke with David E. Klett, a retired professor of thermodynamics, who taught the real Khalid Sheikh Mohammed in several of his classes at North Carolina Agricultural and Technical University. Asked about the photos of the person said to be the terror mastermind, Klett said, "I did not recognize that person. I never saw that face before."
According to the local media, Khalid (KSM) was seized while in the house of one Ahmed Abdul Qudoos, who, it turns out, is a mentally feeble person - he is also being held in custody as an al-Qaeda member - and as such receives a regular stipend from a United Nations organization.
- Pakistani journalist Syed Saleem Shahzad, March 2003
SANTA COMES EARLY TO GITMO
"Let's wrap this 9-11 business up, shall we?" "KSM," wearing sunglasses and looking very much like Santa, asks the judge, "They're closing this theatre." The well-disguised "mastermind of 9-11" has plead guilty, with others, in the U.S. military gulag in Cuba and all hope to be executed as soon as possible. How convenient; let's move on. Who is that masked man? Is it Dick Cheney?
Khalid Sheikh Mohammed (KSM), the alleged "mastermind of 9-11" and many other crimes of terror has reportedly confessed to organizing the September 11 terror attacks.
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تكبيرات العيد - عيد الأضحى المبارك
أبارك لكم عيد الأضحى راجيا من الله أن يتقبل منكم طاعاتكم و كل عام و أنتم إلى الله أقرب
Assalam aleykum
Aid Moubarak
تكبيرات العيد - عيد الأضحى المبارك eid mubarak
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Génocide en Algérie : Plaintes contre le gouvernement francais et les agents francais Belkheir et consorts...
Le général Larbi Belkheir vient souvent à Paris pour se faie soigner,
La France est signataire de l'ensemble de ces résolutions dont la répétitivité tant de la proclamation des mêmes principes que de l'adhésion qu’elle en a faite doit être source d’obligation pour elle, puisque constituant une source du droit au titre de la coutume.
1-Les crimes contre l'humanité sont imprescriptibles :
2-Les dispositions applicables aux plaintes déposées en France contre les présumés coupables de crime contre l’humanité sont les suivantes :
A ‑ Sur les dispositions du Code de Procédure Pénale Français
A‑1. Il résulte de l’article 689‑1 du Code de Procédure Pénale que :
« En application des conventions internationales visées aux articles suivants, peut être poursuivie et jugée par les juridictions françaises, si elle se trouve en France, toute personne qui s’est rendue coupable hors du territoire de la République , de l’une des infractions énumérées par ces articles. Les dispositions du présent article sont applicables à la tentative de ces infractions, chaque fois que celle-ci est punissable. »
A‑2. Il résulte de l’article 689‑2 du même code que :
« Pour l’application de la convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, adoptée à New York le 10 décembre 1984, peut être poursuivie et jugée dans les conditions prévues à l’article 689‑1 toute personne coupable de tortures au sens de l’article 1er de la convention ».
Il convient de rappeler que les dispositions précitées ont été prises après qu’ait été ratifiée par la France la convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels inhumains ou dégradants adoptée par l’assemblée générale de l’ONU dans sa résolution 39/46 du 10 décembre 1984, ladite convention étant entrée en vigueur le 26 juin 1987.
B ‑ Sur les dispositions de la Convention du 10 décembre 1984
B‑1. Il est nécessaire de rappeler les dispositions de l’article premier définissant la notion de torture, rédigé comme suit :
1. Aux fins de la présente convention, le terme « torture » désigne tout acte par lequel une douleur ou des souffrances aiguës, physiques ou mentales, sont intentionnellement infligées à une personne aux fins notamment d’obtenir d’elle ou d’une tierce personne des renseignements ou des aveux, de la punir d’un acte qu’elle ou une tierce personne a commis ou est soupçonnée d’avoir commis, de l’intimider ou de faire pression sur elle ou d’intimider ou de faire pression sur une tierce personne, ou pour tout autre motif fondé sur une forme de discrimination quelle qu’elle soit, lorsqu’une telle douleur ou de telles souffrances sont infligées par un agent de la fonction publique ou toute autre personne agissant à titre officiel ou à son instigation ou avec son consentement exprès ou tacite. Ce terme ne s’étend pas à la douleur ou aux souffrances résultant uniquement de sanctions légitimes, inhérentes à ces sanctions ou occasionnées par elles.
2. Cet article est sans préjudice de tout instrument international ou de toute loi nationale qui contient ou peut contenir des dispositions de portée plus large.
B‑2. Sur les dispositions de l’article 6 de la même convention
Il résulte de l’article 6 de cette même convention que :
1. S’il estime que les circonstances le justifient, après avoir examiné les renseignements dont il dispose, tout Etat partie sur le territoire duquel se trouve une personne soupçonnée d’avoir commis une infraction visée à l’article 4 assure la détention de cette personne ou prend toutes autres mesures juridiques nécessaires pour assurer sa présence. Cette détention et ces mesures doivent être conformes à la législation dudit Etat; elles ne peuvent être maintenues que pendant le délai nécessaire à l’engagement de poursuites pénales ou d’une procédure d’extradition.
2. Ledit Etat procède immédiatement à une enquête préliminaire en vue d’établir les faits ».
Les rédacteurs de la convention précitée ont estimé que les pays signataires de cette convention devaient poursuivre parmi les personnes responsables celles susceptibles d’être considérées comme des agents de la fonction publique d’une part, et d’autre part, plus généralement, toute personne agissant à titre officiel ou à son instigation ou avec son consentement exprès ou tacite.
C- Sur l’imprescriptibilité des crimes contre l’humanité
L'article unique de la loi n' 63-1326 c 26 décembre 1964 tendant à constater l'imprescriptibilité des crimes contre l'humanité dispose :
« Les crimes contre l'humanité, tels qu'ils sont définis par la résolution des Nations unies du 13 février 1946 prenant acte de la définition des crimes contre l'humanité, telle qu’elle figure dans la charte du Tribunal international du 8 août 1945 sont imprescriptibles par leur nature. »
Il s'agit de crimes contre l'humanité en général, sans caractère limitatif, comme le démontre la référence à la résolution des Nations unies du 13 février 1946 qui vise les crimes.
Il existe plusieurs autres résolutions postérieures de l'Assemblée générale des Nations unies faisant obligation aux États de poursuivre les auteurs de faits constitutifs de crimes contre l'humanité sans avoir à tenir compte de leur nationalité, de celle de la victime et du lieu du crime. Ainsi notamment la résolution n° 3074 (XXVIII) du 3 décembre 1973 intitulée « Principes de la coopération internationale en ce qui concerne le dépistage, l’arrestation, l'extradition, le châtiment des individus coupables de crimes contre l'humanité » énonce comme premier principe :
« Les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité, où qu'ils aient été commis et quel que soit le moment où ils ont été commis, doivent faire l'objet d'une enquête, et les individus contre lesquels il existe des preuves établissant qu'ils ont commis de tels crimes doivent être recherchés, arrêtés et traduits en justice, et s'ils sont reconnus coupables, châtiés. »
http://www.agirpourlalgerie.com/
'Ultra-gauche' : Squarcini, Alliot Marie, au centre de toutes les investigations : Sarkozy cherche a declarer l'etat d'urgence en France
Nous venons d’apprendre que des neuf personnes mises en examen dans ce dossier, seuls Julien Coupat et sa compagne ont été maintenus en détention par la chambre de l’instruction de la cour d’appel.
On doit s’interroger sur l’incohérence révélée par ce traitement inégal. On voit mal pourquoi Julien Coupat et sa compagne n’ont pas eux aussi bénéficié d’une mesure de libération.--------------------------------------------------------------------------------
Par Karel Vereycken
31 novembre 2008 (Nouvelle Solidarité) — A l’aube du 11 novembre, quelque 150 policiers, opérant sur l’ensemble du territoire français, procèdent à l’arrestation de neuf personnes soupçonnées d’être à l’origine du sabotage des lignes TGV, en particulier lors du week-end du 8-9 novembre 2008, provoquant le retard d’une bonne centaine de trains.
La « cellule invisible » avait installé son quartier général dans une ferme à Tarnac (Corrèze), servant de lieu de vie, de passage et de réunion. On affirme que « le cerveau » bicéphale du groupe était le « philosophe » illuminé Julien Coupat (34 ans) et son ami Benjamin Rosoux (30 ans), ancien président de la Fédération des jeunes écolos européens (FJEE).
S’agit-il réellement de « jeunes élèves brillants, dégoûtés par notre société de surconsommation et cherchant à fonder une société nouvelle », de simples militants égarés de la mouvance « anarcho autonome ultra gauche » ayant pété un câble, ou d’un véritable « groupuscule à vocation terroriste » visant à renverser l’Etat ?
Personne ne le sait actuellement. L’anarchisme violent et le terrorisme ont toujours été des instruments de la guerre sournoise menée par l’oligarchie financière internationale contre les Républiques et les Etats-nations. Il est établi aujourd’hui que le terrorisme des années 1970 faisait partie de la « stratégie de la tension » manipulée par certains réseaux de l’OTAN (Gladio) pour imposer des régimes fascistes en Europe. S’agit-il alors des derniers rejetons de ceux qui cherchent à provoquer le retour des « années de plomb » ? Rien ne serait plus dangereux dans cette période de crise globale du système.
Né en 1974, Julien Coupat est le fils unique d’un médecin, dont l’épouse occupe un poste élevé dans un grand groupe pharmaceutique français. Si la presse l’a idéalisé comme un jeune élève brillant, d’abord d’une école huppée de commerce, puis d’une école de sciences sociales non moins prestigieuse, Coupat mène plusieurs vies.
Selon Le Figaro du 21 novembre, « J.C. » est à la tête d’une SARL, domiciliée chez son père, qui s’occupe de la « location de terrains et autres biens immobiliers », une activité qui « lui a rapporté plus de 60000 euros en 2007 ». Son « bras droit », Benjamin Rosoux, en est le gérant. De quoi faire tourner, par ailleurs, même à perte, la ferme-épicerie de Tarnac qui leur a permis de se rendre populaires auprès des élus locaux convaincus d’accueillir des jeunes sympathiques, désireux d’apporter un peu d’animation dans la vie locale. Si papa annonce aujourd’hui au Figaro qu’il « aimerait comprendre ce qu’il y a dans la tête de cette génération », c’est, d’après Le Monde, ce même papa « qui a découvert Tarnac il y a un an, a acheté la maison jouxtant l’épicerie. Il a également acquis pour son fils, dans le 20e arrondissement de Paris, un ancien atelier d’artisan de 50m2 qui devait héberger un futur projet de journal militant ».
D’autres soutiens bien plus troublants apparaissent dans cette histoire. Car avant de s’installer à Tarnac, Julien Coupat fréquente les milieux intellectuels parisiens, ceux qu’Erasme appelait de son temps, avec raison, les « folie-sophes ». A Paris, Coupat tisse de « vrais liens avec le philosophe italien Giorgio Agamben, rencontré lors d’un séminaire. Ils jouent de temps à autre au football, le philosophe l’a aidé au moment du lancement de la revue Tiqqun en lui trouvant un imprimeur [la prestigieuse maison Einaudi de Turin] en Italie. » Coupat sera le principal rédacteur de cette revue d’inspiration post-situationniste dont le premier numéro sort en 1999 à Venise, où Agamben enseigne. Tiqqun se définit comme « l’organe conscient du parti imaginaire » et Coupat y écrit que « la période historique dans laquelle nous entrons doit être un temps d’une extrême violence et des grands désordres ».
Qui est Giorgio Agamben ?
Mentor et véritable maître à penser de Julien, Giorgio Agamben est un « philosophe-mutin » italien de 66 ans, réputé grand expert d’Aristote, de Marx, de Walter Benjamin (un proche d’Adorno, de l’Ecole de Francfort) et du philosophe Martin Heidegger, un ancien membre du parti nazi, dont il a suivi, en 1968, les séminaires sur Héraclite et Hégel. En 1974, il est un « fellow » de l’Institut Warburg de Londres, sur invitation de Mme Francis Yates, une spécialiste de l’occultisme néo-platonicien et membre de l’ordre de l’Empire britannique. Agamben enseigne dans plusieurs grandes universités américaines, allemandes, suisses et au Collège international de Philosophie de Paris.
D’après Wikipedia, il noue alors des relations avec des « figures importantes » de son époque, parmi lesquelles Pier Paolo Pasolini en Italie, mais aussi Guy Debord, Jean-Luc Nancy, Jacques Derrida, Jean-François Lyotard et l’idéologue proche des Brigades Rouges, Antonio Negri, enseignant en France.
Il serait prétentieux et malhonnête de résumer ici sa pensée en quelques lignes, surtout vu l’emprise qu’elle a pu prendre sur l’esprit et la vitalité de ceux qui, sous le charme « magique » de ce maître, se sont agglomérés dans la mouvance de la « cellule invisible ». Il est cependant permis d’en décrire les traits saillants qui ont inspiré les révoltés.
Contre le « bio-pouvoir » de l’Etat-nation
Agamben se sert des dangers bien réels qu’un contexte de crise systémique financière, économique et politique fait courir à la démocratie, pour attirer des jeunes ahuris par l’état de la société. Dans ce contexte, dit-il, certains Etats seront tentés de faire appel à l’état d’exception décrit par le juriste nazi Carl Schmitt. Agamben dénonce aussi, à juste titre, la politique de guerre permanente de Dick Cheney conduisant à la « suspension » de l’Etat de droit, comme on le voit avec le traitement scandaleux administré aux prisonniers à Guantanamo.
Cependant, différentes acrobaties nominalistes permettent à Agamben de conclure qu’en pratique, très peu de différence existe entre la gouvernance dite « démocratique » de nos Etats et les dictatures ouvertement fascistes. La souveraineté n’est alors pour lui rien d’autre que le droit du souverain à déclarer l’Etat d’exception. L’Etat-nation, « état d’exception devenu la règle », apparaît alors comme l’ennemi de tout être humain.
Le flicage croissant de notre société, ahurissant il est vrai, devient prétexte à la lutte violente. Dans la lignée de Michel Foucault, Agamben dénonce la « biopolitique » pratiquée par le « biopouvoir » des Etats, qui réduit l’homme à ce que les Grecs appelaient la « vie nue » (zôè), une existence réduite au simple « fait de vivre ». La souveraineté, selon Agamben, devient ainsi l’instrument non pas pour défendre la vie du citoyen bavard et bardé de droits, mais pour imposer la vie nue et réduite au silence des réfugiés, des déportés ou des bannis. Agamben dénonce le flicage croissant de nos sociétés « modernes », incapables de vraies relations entre hommes, mais suréquipées de caméras de surveillance, de passeports biométriques, de téléphones cellulaires géolocalisables et de fichiers d’ADN.
Cependant, au lieu de prôner l’avènement de véritables républiques et d’engager l’action non violente permettant de les fonder politiquement, il se prononce en faveur d’une « autre politique » qui doit s’abstraire de toute souveraineté, et plutôt l’affronter ou la subvertir. D’où l’attrait qu’il exerce sur les autonomistes de tout poil. Pour résister, les victimes du biopouvoir doivent pratiquer un « biopouvoir mineur » en contrepoint à celui de l’adversaire. Cela peut être la grève de la faim, mais aussi le refus de la biométrie. Agamben a refusé, par exemple, de retourner aux Etats-Unis depuis que le passeport biométrique conditionne l’entrée sur ce territoire. En revendiquant de quoi vivre, des traitements anti-rétroviraux, un revenu minimum garanti, des drogues légales et sûres, etc., les victimes doivent affronter le pouvoir là où il s’exerce : au guichet des administrations, dans les bureaucraties sanitaires, dans les tribunaux ordinaires, etc. Mais son message appelle plus à la révolte qu’à la révolution. Pour lui il ne faut plus affronter l’Etat car « il va se détruire lui-même. Il suffit donc de se soustraire ».
Lors de sa garde à vue, confirmant sa fidélité à Agamben, Coupat refuse tout élément permettant de dresser son profil génétique (le biopouvoir), notamment les prélèvements de sang. Il lave par exemple ses sous-vêtements avant saisie et mange sans porter à sa bouche les couverts afin d’éviter tout dépôt de trace biologique sur ceux-ci, qu’il jetait d’ailleurs dans les toilettes de sa cellule…
Intéressons-nous maintenant un instant à son « bras droit », Benjamin Rosoux, dont le cas est probablement plus révélateur.
Rosoux arrive à Rennes vers 2001 après avoir étudié la sociologie du développement et la responsabilité environnementale à l’université d’Edimbourg, en Angleterre. Comme nous l’avons dit, il sera pour une brève période président des Jeunes Verts européens, ce qui lui permet de se constituer un carnet d’adresses international. Après 2005, il deviendra le gérant de la Société civile immobilière de Coupat, qui est propriétaire de la ferme-épicerie de Tarnac où vivait le noyau dur du groupe.
D’après Ouest-France, Rosoux est connu pour avoir participé à la création de deux squats rennais. Deux expériences initiées par des étudiants de l’Institut d’études politiques (IEP), école dont il est diplômé. « Le premier, La Marmite, était un squat artistique », raconte un ancien résident. Après l’expulsion, il fonde un autre squat, plus politique, l’Ekluserie. « Ils vivaient du RMI et de la récupération de nourriture à la sortie des supermarchés ou des fins de marchés », dit un ancien. Jusqu’au sommet du G8 à Gênes, « temps fort qui a marqué toute une génération ». Plusieurs membres de L’Ekluserie font alors le voyage en Italie, où ils assistent aux affrontements entre manifestants et forces de l’ordre. « Ils en sont revenus choqués, persuadés d’avoir été confrontés au fascisme moderne. L’action des Black Blocks, adeptes de la confrontation violente avec la police, les a fascinés. »
Le phénomène du « bloc noir » est apparu dans les années 1980 avec le mouvement autonome allemand Swarzer Block, notamment à travers la lutte contre la centrale nucléaire de Brokdorf, la défense des Freiräume (lieux autogérés) et les manifestations de solidarité avec la Bande à Baader (RAF).
Les blocs noirs se forment généralement en marge de manifestations normales dont ils se servent comme bouclier. A un moment donné, les Black Block, vêtus de noir et masqués, entrent en action. D’après Wikipedia, « ils procèdent de la doctrine d’action directe : destructions de banques, de bâtiments d’institutions officielles ou de sociétés multinationales, magasins, caméras de vidéo-surveillance, etc. Ces actions ne visent pas à s’attaquer aux personnes mais aux biens du capital. Le but est de faire perdre un maximum d’argent aux entreprises visées. Les activistes n’hésitent pas à affronter directement les forces de l’ordre qu’ils considèrent comme le bras armé du capitalisme ». Après une longue absence, les Black Blocks réapparaissent surtout lors de la guerre d’Irak en 1991. S’ils n’étaient que 200 à protester contre l’OMC à Seattle en 1999, où ils avaient créé une « zone autonome temporaire », leur mouvance s’élevait à 5000 lors du G8 à Heiligendamm, début juin 2007.
Un ami de Rosoux confesse : « Non-violent, altermondialiste, je l’ai vu s’éloigner progressivement vers l’écologie libertaire et l’action radicale. Vers la fin, je me souviens même de militants allemands venus au squat pour expliquer comment ils bloquaient les trains de transport de déchets nucléaires... »
La piste allemande trouve toute sa cohérence lorsque l’on constate que la date du 8 novembre, date des actions contre les lignes TGV en France, correspond à la date d’un convoi « Castor » transportant des déchets nucléaires de Cherbourg au centre nucléaire de Gorleben en Allemagne. Il fallut à ce convoi 80 heures pour parvenir à destination, où un bon millier de manifestations bloquaient l’accès au site.
Le 10 novembre, une revendication parvenait au quotidien allemand Berliner Zeitung, précisant que les actions visant à perturber le trafic ferroviaire en France et en Allemagne visaient l’ordre capitaliste et qu’ils « ont agi cette nuit au moyen de crochets métalliques ». La revendication était signée « en souvenir de Sébastien », en référence à Sébastien Briat, activiste mort lors du passage d’un train Castor en 2004. La police allemande a fait savoir que l’emploi de crochets métalliques identiques à ceux trouvés en France est pratique courante parmi certains verts ultras et que le dernier incident de ce type avait eu lieu le 12 octobre 2008 à Bischoffsheim. Une amie allemande de Julien Coupat apparaît d’ailleurs dans une procédure judiciaire pour des faits similaires commis en 1996.
On peut donc penser que la conjonction entre l’agembeniste Coupat et l’écolo radical Rosoux a pu fournir la matière intellectuelle d’un cocktail explosif, la matrice situationniste initiale tendant, avec l’aggravation de la crise financière mondiale, à muter en « violence régénératrice » et « déshumanisante » à la Georges Sorel.
Les provocations, de Gênes à Vichy
C’est lors du sommet du G8 en juillet 2001 à Gênes que Coupat et Rosoux, les deux meneurs de la « cellule invisible » soupçonnés d’avoir commis les actes de sabotage contre les lignes TGV lors du week-end du 8 novembre 2008, feront l’expérience directe des techniques du Black Block.
Dans l’Appel, un pamphlet des autonomes qui circule dans les squats et vante les qualités de cette « action directe » par rapport au militantisme ou au bougisme impuissant, on peut lire l’anecdote suivante : « Nous nous souvenons de cette scène, à Gênes : une cinquantaine de militants de la LCR brandissent leurs drapeaux rouges labellisés « 100% à gauche ». Ils sont immobiles, intemporels. Ils vocifèrent leurs slogans calibrés, entourés d’un service d’ordre. Pendant ce temps, à quelques mètres de là, certains d’entre nous affrontent les lignes de carabiniers, renvoyant les lacrymos, défonçant le dallage des trottoirs pour en faire des projectiles, préparant des cocktails Molotov à partir de bouteilles trouvées dans les poubelles et d’essence tirée des Vespa renversées. A ce propos, les militants parlent d’aventurisme, d’inconscience. Ils prétextent que les conditions ne sont pas réunies. Nous disons que rien ne manquait, que tout était là, sauf eux. »
À partir de là, l’Ekluzerie, le squat rennais animé par Rosoux lorsqu’il étudiait à Science-Po, serait devenu « le rendez-vous de toutes les radicalités ». Ceux qui le fréquentent y rejettent « les citoyennistes », terme désignant « tous ceux qui acceptent la démocratie, José Bové ou LCR compris ». L’expérience a pris fin le 24février 2005, avec la démolition des bâtiments qui l’abritaient. Ses fondateurs se seraient dispersés, quittant Rennes « pour aller fonder d’autres squats, urbains ou ruraux », comme celui de Tarnac.
En France, ce sont les manifestations contre le CPE de 2006 qui furent le laboratoire pour expérimenter les nouvelles techniques de guérilla urbaine. Dans L’insurrection qui vient, le livre écrit par Coupat et Rosoux, on peut lire : « Le mouvement contre le CPE n’a pas hésité à bloquer gares, périphériques, usines, autoroutes, supermarchés et même aéroports. Il ne fallait pas plus de trois cents personnes, à Rennes, pour immobiliser la rocade pendant des heures et provoquer quarante kilomètres de bouchons. Tout bloquer, voilà désormais le premier réflexe de tout ce qui se dresse contre l’ordre présent. Dans une économie délocalisée, où les entreprises fonctionnent à flux tendu, où la valeur dérive de la connexion au réseau, où les autoroutes sont des maillons de la chaîne de production dématérialisée qui va de sous-traitant en sous-traitant et de là, à l’usine de montage, bloquer la production, c’est aussi bien bloquer la circulation. »
Plus récemment, du 2 au 4 novembre, lors du sommet de l’UE sur l’immigration à Vichy, Coupat et son groupe se déploient pour transformer en émeute violente le contre-sommet pacifique, contestation juste et légitime de la politique anti-immigration. Rosoux y était et on y voyait Coupat, à la tête d’une cinquantaine d’individus masqués, ordonnant à ses troupes l’assaut d’une barrière de CRS. Une jeune adepte de Coupat à Vichy a reconnu son activisme au sein des Black Blocks en Allemagne et sa participation aux blocages des gares SNCF lors des manifestations contre le CPE en France.
Dans l’Appel, on lit également : « Nous ne contestons rien, nous ne revendiquons rien. Nous nous constituons en force matérielle autonome au sein de la guerre civile mondiale. L’urgence de la situation nous libère de toute considération de légalité ou de légitimité. La perspective de former des gangs n’est pas pour nous effrayer ; celle de passer pour une mafia nous amuse plutôt. D’un côté, nous voulons vivre le communisme, de l’autre, nous voulons répandre l’anarchie. »
Néanmoins, si le document appelle à l’action, il précise que ses partisans ne veulent tuer ni blesser personne. Non pour des raisons morales, mais pour une question de stratégie : « Il paraîtra judicieux de s’attaquer plutôt aux dispositifs matériels qu’aux hommes qui leur donnent un visage. C’est vers les formes d’opérations propres à toutes les guérillas qu’il nous faut nous tourner : sabotages anonymes, actions non revendiquées. »
Qui soutient Coupat ?
A peine quelques jours après leur arrestation, dans la rubrique Rebonds de Libération, Agamben monte au créneau pour défendre ses adeptes : « Il s’agit de Julien Coupat, un jeune philosophe qui a animé naguère, avec quelques-uns de ses amis, Tiqqun, une revue responsable d’analyses politiques sans doute discutables, mais qui compte aujourd’hui encore parmi les plus intelligentes de cette période. J’ai connu Julien Coupat à cette époque et je lui garde, d’un point de vue intellectuel, une estime durable. Passons donc à l’examen du seul fait concret de toute cette histoire. L’activité des interpellés serait à mettre en liaison avec les actes de malveillance contre la SNCF qui ont causé le 8 novembre le retard de certains TGV sur la ligne Paris-Lille. Ces dispositifs, si l’on en croit les déclarations de la police et des agents de la SNCF eux-mêmes, ne peuvent en aucun cas provoquer des dommages aux personnes : ils peuvent tout au plus, en entravant l’alimentation des pantographes des trains, causer le retard de ces derniers. En Italie, les trains sont souvent en retard, mais personne n’a encore songé à accuser de terrorisme la société nationale des chemins de fer. Il s’agit de délits mineurs même si personne n’entend les cautionner… »
Interrogé par Le Monde, il a également déclaré : « On ne va pas les traiter comme les Brigades rouges, ça n’a rien à voir ! On cherche le terrorisme et on finit par le construire, tout ça pour répandre la peur chez les jeunes gens ».
Autre appui étonnant en faveur de Julien Coupat, celui de Guillaume Dasquié, proche de certains services de renseignements et sévissant actuellement Libération. Dans un article publié le 24 novembre dans ce journal, il dénonce un vaste complot contre l’ultra-gauche animé par la ministre de l’Intérieur, Michelle Alliot-Marie.
La DST, « allumée » par l’ultra sécuritaire Alain Bauer, se serait fortement intéressée, dès sa parution, au livre L’insurrection qui vient, écrit par Julien Coupat et Benjamin Rosoux et publié aux Editions La Fabrique par Eric Hazan, lui-même auteur de Changement de propriétaire, la guerre civile continue.
Or les auteurs du livre signent non pas en leur nom mais au nom d’un « Comité invisible » et s’expriment dans un langage politico-poético-dépressif inspiré de Guy Debord. Ils y décrivent avec délectation leurs tentations de se livrer à des actes de sabotage contre des lignes du TGV et d’autres « flux » capables d’accélérer la fin d’une « civilisation en état de mort clinique ».
Ancien rédacteur en chef d’Intelligence Online, lettre professionnelle consacrée à l’actualité du risque politique et de l’intelligence économique, Dasquié est le co-auteur de L’effoyable mensonge (La Découverte, 2002, avec Jean Guisnel), un livre qui prétend que les interrogations de Thierry Meyssan sur le 11 septembre sont inspirées par les « élucubrations » de Lyndon LaRouche et de Jacques Cheminade. Son imagination paraît donc tout aussi délirante qu’opportunément orientée. Bien accueilli par le New York Times et le Financial Times de Londres, ses écrits sont fortement appréciés par les néo-conservateurs américains outre-Atlantique, toujours prêts à traiter de conspirationnistes ceux qui ne se soumettent pas à leur pouvoir.
Que conclure de cette affaire ? Quelles que soient les responsabilités et les intentions des uns et des autres, elle manifeste un climat de révolte impuissante dégénérant en provocation à la violence. Ceux qui créent le climat intellectuel pour qu’elle se produise visent à déstabiliser l’Etat-nation et servent ainsi, volontairement ou pas, les desseins de cette « nouvelle gouvernance mondiale » que souhaitent les banquiers de la City et le directeur général du FMI. Les « autonomistes » qui portent atteinte aux équipements publics ne sont sans doute qu’un maillon inconscient dans la chaîne, victimes, plus que responsables, des actes qu’on leur impute, en vue de desseins qui leur échappent. Il est, en tout cas, aujourd’hui reconnu, si l’on se penche sur un passé récent, que les Brigades Rouges étaient manipulées par un « Ordre noir » cherchant à provoquer un coup d’état fasciste en Italie.
Pour creuser le sujet : Manipulation par la terreur : non à la mise en place de régimes d’exception (mars 2004)
Mercredi 03 Décembre 2008
http://www.solidariteetprogres.org/
Bravant les interdictions Ali Benhadj organise une quête à la mosquée de Kouba
Sera-t-il poursuivi en justice pour avoir organisé une quête en faveur des populations palestiniennes de Ghaza ? C’est la question que se sont posée beaucoup de fidèles, vendredi, en voyant le cheikh Ali Benhadj prendre la parole en invitant l’assistance à faire de don de ce qui est en la possibilité de chacun, pour leurs frères palestiniens de la bande de Ghaza.
Encore, une fois, le numéro deux du Front Islamique du Salut brave le pouvoir en place, en faisant fi des interdictions qui lui sont imposées. Cette fois-ci, c’est à la mosquée Haï El Badr de Kouba que le cheikh Ali Benhadj s’est distingué en prenant la parole à la fin de la prière du vendredi dont le prêche était consacré à la nécessité du soutien aux populations de Ghaza.
Qu’on soit pro ou anti-Benhadj, on doit reconnaître que le cheikh n’est pas du genre à faire dans les discours creux et le verbiage. Joignant l’acte à la parole, il commença par rappeler aux présents que les musulmans doivent s’entraider tout en dénonçant les voix qui accusent les peuples arabes d’ignorer ce qui se passe à Ghaza pour n’avoir pas manifester leur colère dans les reus. « Dieu merci, les peuples sont prêts au sacrifice à tout moment et l’histoire témoigne de multiples évènements qui ont vu la nation soutenir chaque peuple traversant une période difficile. » a déclaré le cheikh Ali Benhadj.
« Mais, ce sont les gouvernants, ajoute-t-il, qui empêchent les peuples de manifester leur soutien. Ces gouvernants assument toute la responsabilité devant Dieu et devant l’histoire, pour leur passivité. » L’orateur a fait porter la responsabilité, aussi, aux oulémas qui gardent le silence devant l’oppression et le siège dont sont victimes les populations palestiniennes.
« En abandonnant Ghaza, les gouvernants ont enfreint la loi divine et ont fait fi de la bravoure connue chez les arabes et n’ont même pas fait montre d’humanisme » a dit le cheikh Ali Benhadj qui n’a pas manqué d’observer que si l’Algérie était à la frontière de la Palestine rien n’aurait changé.
Dans une attaque en règle contre les régimes arabes, le cheikh Ali Benhadj a accusé l’Arabie saoudite, l’Egypte et la Syrie, en premier lieu, de contribuer au siège imposé aux populations de Ghaza.
Le numéro 2 du FIS a conclu son intervention en faisant un premier don qui sera massivement suivi par les fidèles. Il chargea l’imam et le comité de la mosquée de transmettre le fruit de la quête aux populations palestiniennes de Ghaza.
Par cet acte courageux, le cheikh Ali Benhadj vient de donner une cinglante leçon à ces poltrons tapis dans le confort des capitales occidentales et qui n’osent pas agir pour braver un régime essoufflé. Des poltrons qui s’agitent dans les espaces virtuels pour accuser les hommes courageux de rouler pour le régime pour l’avoir dénoncé. Autre temps, autre mœurs !
Hichem ABOUD
le 29/11/08
MOSSAD HAND BEHIND SANGH PARIVAR'S EXTREMISTS! - Rashtriya Sahara, Urdu Daily, Mumbai
The timing is interesting. Pakistan’s new president has been making peace overtures to India lately; Zardari stated he rejected a first nuclear strike policy against India. This statement was received warmly in India.
It is in the interests of the Zionists to keep things stirred up in that region. If they can keep the quarrel between India and Pakistan going, they can keep that region divided and weak. Also, they can create an excuse for the US and its allies to be present in that region, ostensibly to keep ‘law and order’, but to really allow the Israelis and the West to control those countries.
ViaMedia.MumbaiNews
http://www.viamedianews.com/
FRONT-PAGE AND EDIT PAGE NEWS AND ANALYSIS FROM MUMBAI'S URDU NEWSPAPERS TRANSLATION FROM URDU FREE SERVICE FOR WORLD MEDIA
Wednesday, November 26, 2008
Rashtriya Sahara, Urdu Daily, Mumbai
Wednesday, November 26, 2008
New Delhi, November 25: The way ATS has arrested Hindutva extremists belonging to Sangh Parivar, in connection with Malegaon bomb blast, facts have emerged of international networking and support to Hindutva radicals. This has alarmed national intelligence community. India's internal and external intelligence agencies and RAW have got busy trying to figure out if there is some big international conspiracy is being hatched behind the activities of hardline extremists of Sangh Parivar. According to secret sources, back in February 2007, an Israeli delegation headed by Israel's Chief Rabbi, Yonah Metzger, and accompanied by several high ranking Jewish religious leaders, had visited India. This Jewish Religious delegation held meetings with many Sadhus, Sanths and Dharam gurus. The delegation also met some Muslim leaders. Now intelligence agencies have started investigations of the meetings of the Israeli delegation and local Sadhus, Sanths and dharam gurus. It is mentioned that the delegation of Israeli Jewish religious leaders has met leaders and dharam gurus from RSS, Sangh Parivar, VHP and BJP. Lal Krishna Advani had arranged a dinner for the visiting Israeli Jewish religious leaders' delegation and others included in the delegation, at his own residence. According to high official, though the meeting of Sangh Parivar's leaders to Israeli delegation is not of undue importance, but the way America's secret service, CIA and Israel's secret agency, Mossad, are infiltrating in Central Asian and South Asian countries, it is giving strength to the suspicions that in such delegations, members of foreign intelligence get included and through interaction and infiltration, secret operations are carried out. Those organisations that organise and support such visits and meetings, may or may not be aware of the secret mission of foreign agencies, the truth can come out only on investigations. For this reason, the national agencies are now concentrating on investigation of Sangh Parivar and its connections with Israeli lobby and Mossad.
(Translated from Urdu)
Front Page News
CIA, MOSSAD HAND BEHIND SANGH PARIVAR'S EXTREMISTS!
Central Intelligence Agencies vigilant investigating in the aftermath of Malegaon blast; Enquiry being held into the February 2007 visit of prominent Israeli religious delegation and meetings with Hindutvadi Sadhu, Sanths and political leaders; Mossad infiltration a cause of deep concern for Intelligence officials
New Delhi, November 25: (Agencies) – According to an exposé in a national daily published from Madhya Pradesh and several other cities, in the aftermath of the arrests of Sadhu, Sadhvi, and other extremist Hindutvadis as involved in the Malegaon bomb blast, Intelligence agencies are now concentrating on foreign connections of the radical Hindutvadis.
In an special report published by the national daily, it has exposed this sensational news that in central intelligence agencies are to be believed, extremist Hindutvadis have got support and motivation from Israeli secret agency, Mossad's operations against the Arab and Muslim countries in the past.
The newspaper writes that relations between Mossad and CIA are world known. Report mentions that intelligence agencies are worried about the infiltration of Mossad and CIA in the country. According to undisclosed sources, Indian intelligence agencies are now examining the full details of the visit of Israel's religious leaders to India and their meetings withSadhu, Sanths. Intelligence agencies are investigating all those Hindu and Muslim leaders that the Israeli religious delegation had met.
According to the newspaper, it was during the rule of BJP's Atul Behari Vajpayee; a beginning was made for the visits of Hindutvadis, and especially Sadhus anddharam gurus of the Sangh Parivar to Israel. These visits have been on the increase. It was during Vajpayee's time, that the visits to Israel and consequently the relations and contacts of Sangh Parivar Dharam gurus and Hindutva leaders with Israelincreased manifold.
According to the newspaper, for last ten years, the central intelligence agencies have been closely studying and analyzing the growing strength of Hindutvadi and Sangh Parivar organisations and the increasing violence through these organisations against Muslims, Christians, and minorities in Gujarat,Orissa, Karnataka and other states. Intelligence agencies have disclosed that the visits of Jews and Israeli rabbis was not very frequent in the past, but it has increased to worrisome proportions, during last few years. Of all, the most studied is the February 2007 visit to Delhi of the delegation of Israeli Jewish religious leaders. The delegation was headed byIsrael's Chief Rabbi, Yonah Metzger.
In this delegation, Jewish religious leaders from Israelas well as others rabbis from Belgium and Spain too were included. In India, the Israel Jewish religious delegation met important Hindutva leaders, which included especially the RSS Chief K. S. Sudharshan, President of VHP, Ashok Singhal, VHP leader Vishnu Hari Dalmia.
After the meeting of the Sadhu Sanths and Jewish leaders, both delegations had issued a common manifesto.
In this meeting, Jewish Rabbis expressed grave concern over the details of the terrorist attacks allegedly carried out by Muslims, as narrated by Hindu dharam gurus. Secret Service sources disclosed that at the invitation of Israeli Jewish religious leaders, a delegation of Hindutva leaders had visited Israel this year. In this, some leaders of Sangh Parivar too were included.
The national daily, published from Madhya Pradesh and other places, in its report has exposed that the officials of the national intelligence agencies have categorically stated that American secret service agency, CIA together with Israel's secret organisation Mossad, has carried out several secret operation all over Asia.
And now that the bomb blast of Malegaon and Modasa had involved the names of the fake Shankaracharya Amaranand alias Dayanand Pande, Sadhvi Pragya Thakur, enquiries and investigation of relations between Jewish and Hindutva religious leaders from Israel and India are being severely felt and is being analyzed. This was disclosed by the newspaper report.
(Translation from Urdu)
Rashtriya Sahara, Urdu Daily, Mumbai
http://ghulammuhammed.blogspot.com/2008/11/cia-mossad-hand-behind-sangh-parivars.html
MUMBAI UNDER ZIONIST ATTACK : HEAD OF INDIAN RAW MET WITH ISRAELI CHIEF CABINET LAST MONTH, HERE IS THE RESULT OF THE MEETING
India Seeking to Bolster Ties with Iran
TEHRAN (FNA)- India is seeking to boost relations with Iran in all fields, including energy, the country's Ambassador to Iran Manbir Singh said.
India says it considers its own national interests and wants to develop relations with Iran without being intimidated by political pressure.
"Iran and India could develop relations not only in the field of energy but also in new industries, mineral products and banking activities," press tv quoted Indian Ambassador to Iran Manbir Singh as saying Sunday in a meeting at Tehran's chamber of commerce.
The minister stressed that India would not let outside political pressure distract the developing relations between the two countries.
Iran and India have recently approved several memorandums of understanding including the declaration of Bandar-e Shahid Rajaei and Jawaharlal Nehru port as sister cities and cooperating in agriculture and trade.
Tehran and New Delhi are have also expressed commitment to continue talks on the huge 2,775-kilometer pipeline project that will transfer 60 million cubic meters of natural gas per day from Iran to Pakistan and India.
This is while some media outlets had speculated that New Delhi is being influenced by US pressure to quit the project. According to the speculations, the country is not willing to carry out the gas pipeline project, as New Delhi is now a nuclear nation.
The Indian Ambassador to Iran rejected the speculations, and said, "India is a big energy consumer and we are interested to see the Iran-Pakistan-India (IPI) gas pipeline built."
Indian Foreign Minister Pranab Mukherjee had said earlier in November that the US-Indo nuclear deal would have no impact on energy ties with Iran.
Nuclear power "is one source of energy, the other important source is the IPI gas pipeline. One is not exclusive to the other," Mukherjee said.
Iran and Pakistan initiated a Gas Sales Purchase Agreement earlier this year while Indian and Pakistani officials announced they had resolved almost all bilateral issues, including transit fee which saw New Delhi boycotting IPI pipeline talks for about a year.
India has more or less agreed to give Pakistan a transit fee of $200 million per year, which is equivalent to $0.60 per million British thermal unit for allowing passage of the pipeline through that country.
India and Pakistan finally agreed in February 2007 to pay Iran $4.93 per million British thermal units ($4.67/GJ) but some details relating to price adjustment remained open to further negotiation. There was a breakthrough in the talks in April 2008 when Iranian President Mahmoud Ahmadinejad visited Pakistan and India.
According to the project proposal, the pipeline will begin from Iran's Assalouyeh Energy Zone in the south and stretch over 1,100 km through Iran. In Pakistan, it will pass through Baluchistan and Sindh but officials now say the route may be changed if China agrees to the project.
The gas will be supplied from the South Pars field. The initial capacity of the pipeline will be 22 billion cubic meter of natural gas per annum, which is expected to be later raised to 55 billion cubic meter. It is expected to cost $7.4 billion.
According to Indian ministry sources, the IPI gas pipeline is quite crucial for New Delhi as after signing of the agreement, 60 million standard cubic meters per day (mmscmd) of gas is expected to be supplied in phase-I, which will be shared equally between India and Pakistan.
In phase-II, 90 mmscmd of gas will be supplied to India and Pakistan. So far six meetings of the trilateral joint working group (JWG) of the participating countries have been held with the last meeting being held in New Delhi on June 28-29, 2007.
India, Asia's third-largest economy, can produce only half the gas it needs to generate electricity, causing blackouts and curbing economic growth. Demand may more than double to 400 million cubic meters a day by 2025 if the economy grows at the projected rate of 7 to 8 percent a year, according to the Indian oil ministry.
Iran plans to start exporting gas to Pakistan in 2011. Iran has completed half the pipeline, which can carry 110 million cubic meters of gas a day, National Iranian Gas Company (NIOC) said in April. India uses about 108 million cubic meters of gas a day, according to a BP Plc report.
http://english.farsnews.com/newstext.php?nn=8709051198
Mechaal : Le silence face au crime du blocus est une honte
En effet, dans le Forum arabo-internationale tenu pour discuter du droit au retour, dans la capitale syrienne, sur une période de deux jours, Mechaal s’est adressé aux Arabes, à tous les Arabes : « Ne laissez pas la mer pour les étrangers. Chaque pays arabe pourra envoyer un bateau vers Gaza ». Il a particulièrement critiqué l’autorité égyptienne pour son obstination à laisser le point de passage de Rafah fermé, sans faire attention aux souffrances des habitants de la bande de Gaza.
Quelles négociations !
Et pour ce qui est des négociations menées par l’autorité palestinienne de Ramallah et les autorités d’occupation israélienne, Mechaal les condamne également, surtout en ce temps de division qui déchire la scène palestinienne, surtout aussi parce que les négociateurs palestiniens ne sont pas capables et n’ont pas le droit de mener ces négociations.
Puis Mechaal a posé plusieurs questions. Pourquoi les négociations se sont arrêtées pendant cinq ans à l’époque du président palestinien défunt Yasser Arafat ? Pourquoi les négociations se sont arrêtées après la victoire du Hamas ? Cependant, pourquoi ont-elles repris après la division ? Pourquoi continuent-elles encore, en dépit de tous les obstacles israéliens ? Tout cela ne sème-t-il pas le doute que la division a été provoquée pour cacher ce qui se trame dans les coulisses des négociations ?
Ces négociations pourraient-elles continuer, si les Palestiniens insistent sur le droit au retour des réfugiés palestiniens ? continue Mechaal. Que signifie la continuation de ces négociations au moment où la bande de Gaza est sous blocus et où les arrestations n’ont pas l’air de s’arrêter ?
Pas de compensation financière
Tous les peuples ont le droit de vivre en paix et de résister lorsqu’ils sont sous une occupation. Et lorsqu’ils sont déportés de leurs territoires, ils gardent le droit d’y retourner. C’est un droit qui ne s’efface pas avec le temps. Le retour signifie le retour du réfugié palestinien dans sa ville, dans son village. La compensation n’annule en aucun cas ce droit. Puis les Palestiniens refusent l’idée d’une patrie remplaçante.
Toute personne qui marchande le droit au retour sera certainement de mèche avec tous ces projets destinés à installer les réfugiés palestiniens hors de leur patrie.
Ne laissez ce peuple palestinien se réfugier dans les pays scandinaves, comme c’est le cas pour le peuple iraqien, dit Mechaal.
Le dialogue
Le mouvement du Hamas avait salué l’effort égyptien destiné à réaliser et à faire réussir un dialogue palestino-palestinien. Cependant, nous avons appelé à la libération de nos détenus en Cisjordanie ; mais la Cisjordanie a connu une escalade des arrestations menées contre les membres du mouvement du Hamas, dit-il.
Le mouvement du Hamas a refusé de donner au négociateur palestinien un chèque blanc et le droit de prolonger l’accalmie dans la bande de Gaza. Il a également appelé à ce que tout le monde soit traité sur le même niveau. La Cisjordanie et la bande de Gaza doivent être réunies sur la stratégie de la résistance et non des négociations, confirme Mechaal.
Le mouvement du Fatah
« Je jure que le Hamas n’a aucun problème avec vous. Nous sommes en contradiction avec cette tendance qui avait laissé tomber le fusil, l’acte de l’OLP, les territoires et la ville d’Al-Quds, qui avait encerclé Arafat, en pratiquant contre lui un coup d’Etat, qui pourchasse la résistance », a dit Khaled Mechaal, président du bureau politique du mouvement du Hamas, s’adressant aux membres du mouvement du Fatah.
Les Arabes doivent bien étudier les nouveaux changements, sans se précipiter à offrir de nouvelles initiatives.
« Les nôtres, à l’intérieur de la patrie, ont leur béni projet, le projet de la résistance et de l’endurance ; et nous, à l’extérieur, nous travaillons pour que le monde entier connaisse notre droit au retour », a-t-il enfin dit.
Notons aussi que des milliers de personnalités sont arrivées de partout dans le monde dans la capitale syrienne Damas pour participer au Forum arabo-international pour soutenir le droit au retour. Plusieurs parlementaires européens font partie de ces participants.
Ce forum est tenu dans des jours qui s’approchent du 29 novembre, le jour mondial de solidarité avec le peuple palestinien. Il est également organisé soixante ans après la publication de la décision de l’Assemblée Générale n°194, assurant aux réfugiés palestiniens le droit au retour avec toutes les compensations qui vont avec.
Mercredi 26 Novembre 2008
http://www.palestine-info.cc
Après les appels faits à Benyelles et Zeroual
L’Algérie face à l'endogamie des généraux
Après l’annonce de la candidature du général Rachid Benyelles, voilà le général Liamine Zeroual se dit prêt à se porter candidat à la magistrature suprême alors qu’il l’avait désertée sans avoir fini son mandat pour laisser place à Bouteflika.
De faiseurs de rois les généraux retraités n'hésitent pas, maintenant, à draguer au vu et au su de tout le monde le petit peuple, avec pour seul argument « faire face à Bouteflika ». Comme s’il y avait pénurie d’hommes en Algérie. Et comme si l’Algérie ne devait être dirigée que par des militaires directement ou indirectement.
Quarante cinq ans après la reconquête de l’indépendance on continue à nous proposer de vieux schnocks au bord de la sénilité pour imposer à l’Algérie ce dont elle n’a guère besoin: une gérontocratie en retard d'une guerre. L'invitation est lancée par de pseudo intellectuels en manque de parrains.
Appeler de vieux retraités à la barre d’un pays dont plus de 75% de ses habitants n’ont pas 30 ans, est une insulte à un peuple capable de miracles mais ligoté et bâillonné par des cireurs de rangers qui ont toujours besoin de vivre à l’ombre d’une baïonnette.
N’y aurait-il pas parmi les 35 millions d’Algériens un homme, jeune cultivé, politisé de la génération de l’indépendance capable de diriger l’Algérie et la sortir du marasme dans lequel l’ont plongée les marionnettes du cabinet noir ? Des hommes qui répondent à ce profil se comptent par milliers pour ne pas dire par millions. Et aucun d'eux ne pourrait faire pire que tous ces vieillardsréunis.
Ceux qui appellent des vieux schnocks à présider aux affaires de l’Algérie vivent-ils sur une autre planète que celle où se trouve la puissant Fédération de Russie dirigée par un jeune homme âgé de 43 ans ? Faut-il rappeler que la Russie est dirigée par un président né bien après l'indépendance de l'Algérie?
Juste en face de ceux qui nous proposent des hommes au bord de la sénilité, il y a la France qu’ils copient en tout sauf en matière de démocratie.Ce pays a, à sa tête, un président fils d’un immigré hongrois, âgé à peine de 53 ans.
Pas plus tard qu’il y a quelques semaines les Américains ont élu à la tête de la première puissance mondiale un jeune président de 48 ans. A nos frontières le Maroc est dirigé par un jeune monarque qui n’a pas 40 ans. Au Royaume Uni, Tony Blair a été nommé premier ministre à l’âge de 43 ans et a quitté ses fonctions alors qu’il venait à peine d’avoir 53 ans. L’Allemagne est dirigée par une femme âgée de 54 ans et les exemples sont encore plus nombreux dans le monde.
Alors, qu’est-ce qui fait que l’Algérie doit faire exception à la règle et se laisse gouverner par une gerontocratie issue des casernes et qui ne sort pas des limites de l’endogamie imposée par des hommes de l’ombre sous les applaudissements nourris d’une caste de cireurs de rangers incapables de s’assumer ni d’assumer la moindre responsabilité.
Que pourraient bien apporter Benyelles ou Zeroual à une Algérie meurtrie et saignée par les affairistes qui ont profité des largesses de leurs pairs tapis dans le noir d’un pouvoir occulte porteur de tous les maux dont souffre le pays ?
Non, ces messieurs ne sont pas plus jeunes que Bouteflika et pas plus intelligents que lui. L’un (Benyelles) n’a pas songé se porter candidat et braver les Khaled Nezzar, Mohamed Lamari et Larbi Belkheir ces promus de Lacoste, alors qu’il était encore jeune et jouissait du soutien d’une bonne partie de la grande muette qui attendait un signe de l’un de ses enfants les plus intègres. Malheureusement, ce signe est venu dix ans plus tard. C'est-à-dire à un âge où il serait plus sage de passer la main à la nouvelle génération.
L’autre (Zeroual), il a été utilisé et manipulé par le cabinet noir au plus fort de la crise provoquée par ce même cabinet en se laissant nommer ministre de la défense, ensuite, président du conseil de l’état pour finir président de la république. A mi-chemin, il a quitté le navire quand il s’était aperçu que le gouvernail qu’il tenait ne servait à rien. C’est à son grand honneur d’avoir démissionné et il s’est, ainsi, payé une sortie que lui retiendra l’histoire. Il ferait mieux de s’arrêter là et de ne pas se laisser encenser par des opportunistes qui ne rêvent que de venir ramasser, à l’ombre du général retraité, ce qui reste de la tarte Algérie.
Mais à bien y réfléchir, doit-on en vouloir à ces généraux retraités ou à ce vieillard de Bouteflika de convoiter un pouvoir que semblent lui tourner le dos des hommes politiques jeunes qui ont juste besoin d’avoir une petite dose de courage pour appeler à une union sacrée pour le renouvellement de la classe politique algérienne.
Hichem ABOUD
24/11/2008
http://www.racinesdoutremed.com/zeroual-benyelles.html
The Judeo-Russian Mafia: From the Gulag to Brooklyn to World Dominion
Semion Mogilevitch
While the FBI and major media obsess about the Sicilian Mafia (the “Cosa Nostra”) a far more powerful and sinister force is in existence that has controlled most of the globe’s organized crime for at least two decades—the Jewish mafia from Russia (a “Kosher Nostra”). Yet there is not even a desk at the FBI for their crimes, which dwarf those of the Italian gangsters in scope, violence and depth.
Alexander Lebed
On April 28, 2002, a military helicopter went down in the southern part of the Krasnoyarsk region of Siberia. On board was a major Russian dignitary, Gen. Alexander Lebed, governor of the region. Lebed was pronounced dead at the scene. Almost immediately, the international press blamed “heavy fog” for the incident. However, at the time, every member of the Russian military was convinced the death of Lebed was no accident, but rather another hit by the international Jewish mafia, an organization that had long since taken control over much of Russia’s economy. Lebed, likely the most popular man in Russia at the time, was going to build a national socialist empire—possibly with Chinese assistance—based on the massive oil and mineral wealth of the region.
Had he succeeded, world history could have changed, and the 21st century would look very different. Prior to that, dozens of anti-Zionists in Russia had been murdered by car bombs or other devices, while none of the cases was ever solved. Only a handful was even investigated.
The very fact that the Jewish mafia (often misnamed the “Russian” mafia) was capable of completely covering its tracks, being completely left out of all news reports surrounding the incident, while the common people (in Russia) were utterly convinced of their complicity, proves the immense strength of this rather new movement of organized crime. The Jewish mafia is nothing like their Irish or Italian predecessors in its American or European operations. They are richer, more international in scope and far more violent and ruthless. They kill children. They kill policemen and their families. They kill whomever they like.
There has been nothing like it before in the history of the globe. And they are just getting started.
The investigative stories of Robert I. Friedman (1951-2002) appeared from the early 1980s. Allegedly, he died of a tropical blood disease. But many had their doubts and believed he was poisoned. The daring Jewish journalist made headlines exposing politicians, bankers and mobsters who preyed on the powerless. The ADL maligned him, death threats poured in, and he was badly beaten by West Bank thugs. Friedman warned the FBI of the threat posed by the first World Trade Center bombers and delivered vital reports on the long arms of the Russian Jewish mafia, which offered $100,000 to have him killed.
The major figure in uncovering the web of secrecy that surrounds the Jewish mafia was a journalist named Robert I. Friedman, who died at an early age from a “tropical disease.” He has interviewed the major figures in this underground and has uncovered their hiding spots and plans. After his book on the subject was published, major mafia leaders put a bounty on his head. The “Russian” mafia knows that it can kill with impunity, and, given their cozy relationship with European and American intelligence agencies, their immunity from real prosecution will only get more pronounced.
Friedman’s work is breathtaking in scope, and this essay will cite him extensively, especially his book Red Mafiya: How the Russian Mob Has Invaded America. Friedman is not afraid to state the obvious, namely, that the entire “Russian” mafia is Jewish, without exception, and that they have used this as a shield to deflect criticism. This shield has permitted them to grow and prosper. Further, Friedman is also not afraid to admit that Jewish organizations throughout the world, led by the Anti-Defamation League, are the beneficiaries of largesse coming from organized crime, and that the organizations in question are aware of it. In other words, Jewish organized crime is considered an acceptable part of Jewish life, and that Jewish organizations have actually lobbied law enforcement to stop investigations into this phenomenon, almost always with success. The confirmation of Zionist Michael Chertoff, to the post as chief of Homeland Security guarantees that Jewish organized crime in America will not be at the receiving end of the many stings that have targeted the Italian Mafia.
The roots of Jewish organized crime, it is said, go far back into tsarist times. Organized crime syndicates assisted Lenin’s gangs in bank robberies and the creation of general mayhem. During the so-called revolution, it was difficult, sometimes impossible, to distinguish between Bolshevik ideologues and Jewish organized crime syndicates. They acted in nearly an identical manner.
However, in more modern times, they seem to have had their roots in the waning days of the stagnant USSR under Leonid Brezhnev. By the late 1970s, the Russian economy was driven by the black market, and the early stages of the Jewish mafia were involved in this black underground. In fact, the Russian socialist economy would have collapsed much sooner if it had not been propped up by the extensive black economy. Soon, the rulers of the black market became so powerful they were able to form their own “people’s courts,” which dispensed “justice” completely apart from the Soviet state, and away from its control. Many of these black marketeers had been recently released from the gulag system of prison camps in an earlier era for their black market activities, and the toughness that was required to survive these dungeons served this new criminal elite very well (Friedman, 9).
The black market acted as a safety valve for the Soviet state for decades, making all estimations of the strength of the Soviet economy subject to speculation. The black market provided many goods and services the overextended Soviet system could not provide. In the gulag, they had formed brotherhoods, much like blacks and Hispanics currently do today in prison. They formed Jewish bunds that, upon release, served to create deep bonds that exist today, maintaining a highly secretive organization almost impossible to deal with or penetrate.
Sen. Henry “Scoop” Jackson’s famous bill, the JacksonVanick law, linked Soviet trade privileges to the treatment of Soviet Jews. It was a bill lobbied heavily for by American Jewish organizations. And while non-Jews could not emigrate from Russia, Jews could. Quickly, the KGB took this opportunity to dump its hardcore criminals into the United States, many who were Jewish, as conservatives cheered, believing, naively as usual, to have scored a major victory against the USSR. Much of the Jewish mafia’s penetration into the United States came as a result of these Soviet “boatlifts,” which were partially financed by groups such as the ADL or the Hebrew Aid Society. Given the substantial nature of the black market and the Soviet criminal underground, and its exclusively Jewish character, it is difficult to believe that the Jewish groups who were financing the immigration of Russian Jews to America were unaware of the connections of many of the new arrivals. Regardless, much of the money earmarked for immigration to Israel was pocketed by the mafia and redirected to settling Jews in New York—the New Promised Land.
Marat Balagula was one of these. A major Jewish crime figure, he bought a restaurant in Brighton Beach, Brooklyn, named it the Odessa (a major port city in Ukraine), and quickly converted it into a central recruiting base for mobsters. It was also closely linked with Zionist agencies in the area, including the women’s group Hadassah, who used the establishment for meetings and fund raising dinners (Friedman, 17). This restaurant also became the seat of real political power in Brooklyn, for in the upstairs part of the establishment, Balagula and other Jewish mobsters would convene the “People’s Courts,” and their word was (and is) law. Ordinary courts in the area could not hope to compete with the mobsters, well protected by powerful Jewish groups within the city and the municipal government itself.
“These courts, controlled by the Jewish mob, were more powerful and acted more quickly than the regular municipal courts of New York City. Balagula had created a state within a state.”
These courts, controlled by the Jewish mob, were more powerful and acted more quickly than the regular municipal courts of New York City. Balagula had created a state within a state. The Italian gangs in New York didn’t know what hit them. Public executions and torturings were common in Brooklyn, and in broad daylight. Often, public murders would happen for the tiniest offenses, or to prove one’s toughness. While the Italians were very cautious and deliberate, the Jewish mob was flamboyant and gratuitously violent.
Yuri Brokhin, another Jewish mobster who had already made a name for himself in America, and Balagula were heavily into stealing diamonds from jewelry stores and replacing them with cheap fakes. At one incident, narrated by Friedman, the pair pulled such a scam in Chicago, and was caught at the airport with $175,000. As it turns out, the duo was seen by a Jewish security guard in Chicago’s O’Hare Airport wearing their phony Hassidic garb on the eve of Yom Kippur, when Jews are strictly forbidden to travel. This sloppiness got them caught. The duo was convicted, but as proof of the power of the Jewish mafia, they both got off without a jail sentence, having committed major grand larceny, among other crimes. Of course, Friedman does not speculate as to why this would be, since a major felony such as this often carried sentences over 20 years. Both Brokhin and Balagula were criminals in the USSR, and were able to transfer their wealth to America via Zionist and “charitable” organizations of Jewry.
A major connection between the halls of American political power and the Jewish mafia is the rabbi Ronald Greenwald. He knowingly did business with con artists and mafia figures, and used his major political connections to shield them. Greenwald was a major player in CREEP, the re-election campaign for Richard Nixon in 1972. Greenwald was used heavily by Nixon and other Republicans to gain the Jewish vote, which he doubled for Nixon during that election (Friedman, 31) in the state of New York. Soon, the rabbi was given a post as an “advisor” to Nixon on “Jewish poverty programs,” a post which certainly made some snicker at the time, though it was clear that Nixon owed Greenwald, and the rabbi made quick use of his newfound powers. He used his power to protect the mafia’s bilking of Medicaid programs and other crimes that were never investigated by the authorities.
His post as head of the “Jewish poverty” initiative permitted him to shield those involved with such financial scams, as well as call off any and all FBI investigations of his friends. Part of the rise of Jewish mafia groups was the protection afforded it by Greenwald’s political connections.
Greenwald was also instrumental in protecting Marc Rich, a billionaire Jewish investor with mob ties. Rich, a major player in the Clinton administration, swindled investors out of billions. Nothing was done, again, though negative media treatment against Rich was permitted largely because he did do business with Iran, and thus was considered a traitor by his fellow Jews. Eventually, Clinton pardoned Rich in a much-publicized case, and Rich is now free.
Jewish mafia investors all but took over Las Vegas, also with the political protection and patronage of Greenwald. Some years back, a movie was released called Casino, starring Robert DeNiro and Joe Pesci. Concerning itself with the takeover of Las Vegas, the film depicted Mr. Rothstein (played by the Jewish DeNiro) as the suave and successful entrepreneur, and Pesci as the typical Italian wiseguy, brash and insolent. Of course, the purpose of the movie was to absolve Jewish organized crime and transfer all blame to Italian mobsters. The opposite was true.
Balagula, before taking over Jewish mafia interests in the United States, acted as a mob functionary for the KGB. In his very own words, Balagula said that the “KGB gave him visas, no problem” (Friedman, 44) and was instrumental in sending him stolen art and jewels, which he sold to foreign tourists. The KGB also set him up as head of the largest food co-op in Ukraine, a position he quickly turned into a major black market operation with the blessings of the KGB. Near the end of the Cold War, members of the KGB viewed the Jewish crime syndicate as a source of possible new jobs for them after the old system was destroyed. So, not only did they have the patronage of the American political establishment under Greenwald, but also the decaying intelligence apparatus of the USSR as well.
BOOTLEGGING
What needs to be kept in mind about the bootlegging operation is that it was never small time. Nothing the Jewish mob did was ever small. This operation was multinational in scope. They had a fleet of massive oil tankers, tanker trucks and hundreds of gasoline stations and distributorships, all owned by Jews loyal to the mob. Balagula had created a massive mafia empire leading from North Africa to Saudi Arabia to Venezuela to Brooklyn. The Jewish mobsters developed an infrastructure within the oil trade that made them invincible. Mafia influence is substantial in the price of oil, as well as acting as the occasional go-between between the Mossad and Arab oil-producing sheikdoms. No one of substance was ever brought to justice.
***
With all the power that the Jewish mob has amassed, they are merely a pimple on the back of the master of them all, and a man who truly controls much of the globe. There is no one on Earth more powerful than he, and, as per usual, he remains unknown, left out of all press and television reports on the subject. The CIA considers him a “grave threat” to global security and the “world’s most dangerous man” (Friedman). The fact that he remains almost unknown shows the power of the Zionist-controlled media and their relentless drive to suppress all investigation into Jewish crime. He has created a massive, global communications network and employs hundreds of Ph.D.s in computer science, physics and economics to run his massive financial empire. He has penetrated every stock exchange in the world and controls much of the trading therein.
He was also the mastermind of the largest money-laundering scheme in U.S. history, “washing” $7 billion through the Bank of New York, which is a major branch of the Federal Reserve and his bank of choice. His name is Semion Mogilevich, born in 1946.
Basing his first operations in Israel, where he fleeced Jewish refugees from Russia, Mogilevich acquired Hungarian citizenship after making the comment that the biggest problem with Israel is that there are “too many Jews there.” However, he single-handedly controls the brothels in Israel, where Ukrainian and Russian girls are forced into sexual slavery. This is legal in Israel if the girls are non-Jews. The name of Mogilevich has been left out of every report on the phenomenon in Israel, Ukraine or the United States.
Mogilevich also controls the vodka trade in Russia and Central Europe.
Most ominously, Mogilevich has bought Hungary’s armaments industry. In other words, he controls the military equipment being manufactured in Hungary. He has his own army, artillery, mechanized infantry, antiaircraft guns and missiles of all types. NATO has said that he is a “threat to the stability of Europe,” though his name remains little known. This mobster is militarily more powerful than many European countries. He has nuclear weapons from the former Warsaw Pact countries and is presently trading with various governments and providing them with nuclear technology. He has agents in the intelligence agencies of all European countries, which means that he may never be prosecuted, for he is made aware of any pending investigation into his activities, which quickly gets quashed.
German television reported that the German intelligence service, the BND, had entered into secret negotiations with Mogilevich whereby the latter would supply information on his rivals in Russia. He has a similar arrangement with French intelligence. He has close connections to the Mossad, which destroyed his criminal file (Friedman, 245-247). Therefore he is immune to prosecution and travels freely. He controls the black market from Central Europe to Russia. He has a Rockefeller connection as well, as his main economics advisor, Igor Fisherman was a consultant to Chase Manhattan Bank. Friedman writes, concerning the Fed and its relations to Mogilevich: “While the bank has not been charged with any wrongdoing, some investigators believe that the money laundering could not have taken place unless senior bank officials were bought off or otherwise involved” (259). When the Justice Department began a criminal investigation into Mogilevich (which went nowhere), he accused the Department of an “antiSemitic conspiracy.”
George W. Bush’s professed mentor, Natan Sharansky, has long and deep ties to organized crime. The Congress, State Department and the CIA all have lengthy dossiers on Sharansky, who acted as a bridge between the Republican Party and Jewish thugs in a similar manner to Rabbi Greenwald. Sharansky, knowing his power, simply refused to sever his ties with organized crime, infusing the Jewish mafia into the highest echelons of the Bush administration. A pattern emerges in relation to the Republican Party: Russian Jews usually pose as “anti-Communists.” They did this partially because they had been arrested by security services for their black market activities, but also because this posture would make them valuable to Republican operatives and the Beltway “conservative movement.” Their reputations as “dissidents” protected them almost as much as their religion.
George W.’s father refused to cooperate with several investigations into Russian mob activities in Switzerland. The CIA has commented that there is no “major Russian mob figure that does not carry an Israeli passport.”
Because of this, George W.’s father also refused to cooperate with several investigations into Russian mob activities in Switzerland. The CIA has commented that there is no “major Russian mob figure that does not carry an Israeli passport,” but the Israeli state refuses to take any action against the gangsters. Yitzhak Rabin was the one exception, and met with Mossad figures, as well as Shin Bet and Israel’s FBI, to combat organized crime, believing that it could destabilize Israel. Within a few days, he was murdered. His successor, Shimon Peres, shelved the recommendations formulated under Rabin, where they collect dust to this day.
CAUSES
It might be worthwhile to delve into some of the causes of this phenomenon. Why the Jews? It is true that many culture groups have engaged in ethnic based organized crime, but it seems only the Italians get frequently mentioned. Today, Chechen, Hispanic and Albanian gangs are growing in power, but none has come close to being even a footnote to the Jewish clans. Few people in the FBI, CIA or DEA speak Hebrew or Yiddish. Some Jewish mobsters go back and forth between languages, including Russian, so as to make themselves more indecipherable. The power of the Jewish gangs is wielded more ruthlessly than any other criminal gang. Jewish mobsters enjoy inflicting pain, they murder children as well as unarmed men and women. The old code of honor among Irish and Italian gangsters is nonexistent. These old-time mobsters would only kill another mobster. The Jewish gangs have no regard for these rules, and thus are more feared. The sheer arrogance of the Jewish gangsters and their outrageous self-assurance have allowed their “competition” among the Italian gangs to take a very cautious stance toward their Jewish counterparts.
The state of Israel is a major factor in the rise and power of the Jewish mafia. Jewish drug dealers, child porn pushers and slave traders are free from prosecution in Israel.
The state of Israel is a major factor in the rise and power of the Jewish mafia. Jewish drug dealers, child porn pushers and slave traders are free from prosecution in Israel. Israel does not consider these to be crimes, again, so long as the victims are non-Jews. The mafia proved its power in the murder of Yitzhak Rabin. The Israeli state will not extradite its citizens to nonJewish countries, and, therefore, Jewish murderers can quite easily escape punishment in Israel.
The unique situation in the former USSR, and the fact that Jews predominated in the Soviet bureaucracy, provides another link in the rise of the mafia. Jews predominated in the earlier and more primitive black market in Russia, and thus these groups were physically more ready to take advantage of the crisis in Russia beginning in the mid-1980s.
Jewish organized crime, connected to both the KGB and Mossad, automatically had the skids greased to remain off the radar screen for allied intelligence agencies.
WHATCANBEDONE?
There is very little that can be done at this time. There is every reason to believe that soon, nationalists and Revisionists will be targeted by Jewish criminals with strong ties to the Mossad. The fate of the west is being decided in Moscow, not in Washington, D.C. or New York. Russian President Vladimir Putin needs to continue to centralize power in his own person. His elimination of provincial governors was meant primarily as a crime fighting campaign, as local governors were making peace with the crime bosses. Putin also needs to continue to reform the military and security services, making them more and more loyal to the new Russian order. Putin should begin publicly drawing attention to the global power of the bosses and the connivance of western powers in their rise and present prosperity.
The ruble should be made non-convertible (so as to prevent its manipulation by crime bosses in the currency markets), and a strong Sino-Slavic trading bloc needs to be solidified. Police work in Russia is now a rough business. Poorly paid policemen need to be supplemented by local militias to begin direct and militant confrontations with organized crime and corruption wherever it might arise. Putin has the popularity and the power to create a major security bloc against organized crime, as well as capitalist imperialism. Russian banks need to come under state control, and be purged of all criminal elements. Furthermore, the church, currently the second most popular institution in Russia after Putin, needs to place its powerful seal on the development of a mob-free Russia, and call on all Russians to repent and begin building a nationalist and communitarian system. Agriculture and the village commune should receive government support to repopulate the countryside, making Russia self-sufficient in food.
And, of course, Russia’s extremely important and strategic oil and natural gas reserves need to be protected by interior ministry troops and placed under government control if need be. Putin, the nationalists and the church have tremendous popularity and influence. This capital should be spent on developing a nationalist system dedicated to purging Russia of Jewish-inspired crime, imperialism, depopulation and liberalism. He is already moving in this direction, and Russian economic growth and a low inflation and unemployment rate are its fruits.
ENDNOTE: This article is based chiefly on: Robert I. Friedman, Red Mafiya: How the Russian Mob Has Invaded America, 288 pages, hardcover, Little, Brown; May 1, 2000; mass market paperback publisher: Berkley Publishing Group (2002). Other books of similar interest: Russian Mafia in America: Immigration, Culture, and Crime by James O. Finckenauer; Comrade Criminal: Russia’s New Mafiya, by Stephen Handelman; Godfather of the Kremlin: The Decline of Russia in the Age of Gangster Capitalismby Paul Klebnikov; Darkness at Dawn: The Rise of the Russian Criminal State, by David Satter.
Dr. M. RAPHAEL JOHNSON received his Ph.D. in political science at the University of Nebraska. He is widely published in both peerreviewed journals as well as popular journals of opinion. He is presently a college professor in Pennsylvania. He lives with his family in Chambersburg.
Source: ZioPedia.org
2 comments:
as
GLOBAL MONEY MATRIX SELF DESTRUCTS
Now that the genie is out of the bottle, worldwide economic, financial and political events will proceed with the inexorable force of destiny. The forthcoming changes, shifts and breaks with the past that are delineated below do concern the unsavory business of WHAT, positively, will not be brought into the future. This is of critical importance. Why? Because those who do not know, and understand, and heed history, are always, always forced to repeat it.
I. As we all sat back and waited for this year’s October Surprise, please know that it came a little bit early this year on September 15th which will forever be known as PITCH BLACK MONDAY. Actually, the entire month of October was set up to be a series of Black Monday’s, as well as every other day of the week shaped up to be. It’s really a good time to brace your self since this year’s election cycle, and beyond, will bring with it a whole new season of surprises. Things like the beginning of the end of FIAT money – the real root cause of all our financial problems and economic ills. This foundational flaw, together with all of the multi-layered financial/economic/accounting mechanisms and schemes that have insidiously crept into the system, are the ‘not talked about’ institutionalized culprits and structural deformities that really need to go. Without them, the perps wouldn’t be so tempted to stack the deck against us all the time.
The only legitimate currency is that which is backed by GOLD, or some other precious commodity that is universally valued, and issued directly by the US Government, not a privately owned, organized crime syndicate like the FED. Debt driven, fractional-reserve banking – the real bane of global finance – will then be banished from the planet forever, along with the overlords of disaster capitalism, institutionalized usury & loan-sharking (e.g. World Bank & International Monetary Fund), as well as their economic hitmen. Finally, the central organizing principle of modern society, and especially Western Civilization, will no longer be: maximizing shareholders’ wealth.
The writing is on the wall: THE FED IS DEAD. And so is the Fed’s collection agency – the IRS. The FED has obviously been on extreme life support since September ’08, and the only compassionate response is to let it go peacefully into the sunset. Perhaps we should organize a simple taxpayers’ revolt, not too unlike those that occurred prior to the American Revolution, to bury this beast forever. When the people do wake up, and realize that the Federal Reserve Note that they carry in their pocket is exactly that – a note (i.e. debt, obligation, debit, commitment, instrument of indebtedness), things will start to get REEEEAL interesting !
II. Another little surprise will come in the form of an announcement that goes something like this: The USA was conceived to be a CONSTITUTIONAL REPUBLIC, not a democracy by plutocracy. Or corpocacy, or oligarchy/synarchy, or crony capitalism or any other ism/cracy/archy they have tried to foist upon US. The founding fathers would be absolutely horrified to see the “mob rule by the privileged elites” into which this once great nation has degenerated. Every political philosopher knows that democracy, when sufficiently dumbed down and unduly influenced by the moneyed ruling class, will always devolve into a despotic tyranny. Therefore, the wholesale exportation of our fraudulent notion of democracy, and its supposed freedoms (to buy, buy, buy after watching the boob tube hucksters), by the political and corporate classes must be reconsidered. And it will be soon, on a new channel during this “Fall” season’s new lineup! Stay tuned ---
The recent presidential election, incidentally, is perhaps the most flagrant example of how the US constitutional republic has been suspended (at the very least, once every 4 years, right?). Just as much as the voting populace has been suspended in the state of perpetual ignorance is bliss for generations. Can you imagine – the winner having raised close to $700 MILLION in campaign contributions – just how many debts the president-select* has incurred?! How, pray tell, do you think these debts will be paid back in light of the trillions that are already owed across the world by the US Treasury, US corporations, US citizens, etc. They won’t be paid, because they can’t be paid. The US Corporation is, and has been, bankrupt for quite some time now. It’s stone cold broke and plum busted. And We The People should be thoroughly disgusted. Therefore, this fraudulent corporate entity – US Inc. – can now be trotted off the global stage, so that the REAL Constitutional Republic can be resurrected to its proper place in the nation’s governmental and political life.
*Demoplican or Republocrat – either way, they are still two sides of the exact same coin. The coin of the realm that excludes We The People.
III. Another announcement will be made, in the not too distant future, about the business entity commonly known as the CORPORATION – the main huckster of this ‘brand’ of faux democracy. Surely, if the devil were to ever choose the perfect form in which to enter in order to carry out his nefarious designs, Inc. is it. Is there any other entity on earth – person or party, organization or association, government or institution, jurisdiction or bureaucracy, club or group, fraternity or sorority, etc. that can function with such impunity, as it hides behind the shield of LIMITED LIABILITY. Those two words have given complete cover for the flagrant and wanton destruction of planet Earth.
You name it – oil slicked coastlines, razed rainforests, beaches strewn with dead dolphins and whales. Not to mention the complete erosion of human, civil and national rights, wherever INC decides to set up shop.
Let’s pick a country. Let’s go to India and visit Bhopal of Union Carbide fame. Close to 8000 people died within two weeks of that December day in 1984 in what is known as the worst industrial disaster of the last century. Now that Dow Chemical owns Union Carbide, you can only imagine the veritable phalanx of attorneys who are paid unconscionable fees to ensure proper responsibility and accountability will never be assumed by their master.
Or let’s visit the Punjab and talk to the thousands of widows of farmers who committed suicide because of Monsanto’s “seedless seeds”. Or go to just about anywhere on that subcontinent where a Walmart is being protested for land theft, encroachment and despoilation. Let’s not forget about all the Coca Cola bottling plants that have become notorious for stealing the most precious commodity that every Indian cherishes and covets – WATER. Well, that takes care of land, water, air … and blood. What else in heaven’s name do these stakeholders want?!
We all know the deal. It’s the one where the individual, and his/her environment, is always trampled in favor of the corporate interest. Isn’t it time to really take stock of what our current predicament has left us with? Perhaps it’s also time to seriously think about actually re-ordering the ORDER, instead of once again rearranging the deck chairs on the titanic. Like we’ve said, “optimizing stockholder profit” will soon be history, as the cease and desist orders are not far from being issued to Corporate America. Might as well get a head start on dissolving (or re-chartering) that corporation.
IV. Termination of Globalization: The dominating and predatory form, that is. No other global initiative has been more unsuccessful at creating a framework for a more efficient transfer of goods and services around the planet. Truly, every aspect of this corporate inspired policy has failed miserably. Wherever it promoters trumpet its stated intention to make markets more streamlined, effective and resilient, it has done quite the opposite.
One only needs to look at the current debacle within the European Union concerning the banking, credit, and stock market breakdowns. Never has a response from the appropriate governing bodies been more disorganized, full of mixed messages and working at cross purposes with the member states. It was like watching The Three Stooges (France, Germany & Italy) play musical chairs blindfolded with no clothes on. What an unprecedented spectacle, and in plain view for the entire world to watch! This will undoubtedly put the brakes on the concretizing of a North American Union and their planned currency – the Amero. Praise the Lord!
As a matter of fact, all of the financial unions and economic superstates (e.g. European Union; Southeast Asian Association for Regional Cooperation; Union of South American Nations) that have been created over the past many years will, by sheer necessity and desperation, be forced to re–organize themselves in the coming months and years. Even South America, which has two distinct camps that are constantly gummin’ up the works for each other, will abandon their current emerging model in favor of one that enjoys complete freedom from its North American taskmaster. To their credit, they have set the bar higher than it has ever been set concerning their strongly stated desire to be free of IMF and World Bank control. Only Russia has exceeded their standards, as they had already been fleeced by the Oligarchs in what may very well be the grandest larceny of national wealth/resources in history. This, of course, was preceded by a 75 year scourge of incessant rape, pillaging and plundering by the Bolsheviks and their Western financiers & handlers. Clearly Mr. Putin will not allow a repeat of any such conduct within his borders, and the international persecution that he has suffered certainly reflects their displeasure and frustration with him. No wonder Vladimir Putin is now considered a “reincarnation” of Peter the Great by his own people.
The ruinous influence of these two globalization thugs (IMF & WB) can be instantly assessed by looking at the economic calamities they caused in Argentina (1999-2002), as well as in Thailand, South Korea & Indonesia during the 1997 Asian currency crisis. Likewise, every nation in Africa that has chosen to take on their monetary yoke has only misery and war and financial oppression to show for it. Wherever these 2 scrooges show their faces, it’s quite like Ebenezer himself showing up to make a house call. You know the patient will soon find himself in a pine box after all the gold fillings and rings have been removed.
We have seen this globalization scam unfold in country after country, as a ruse to steal a nation’s resources, always taking from those who have, and giving to those who want it. In fact, an objective assessment of all the world’s current conflicts would reveal that the vast majority are directly the result of this geo-political/commercial dynamic. The privatization of water sources/bodies/supplies/rights is perhaps the most provocative and glaring, and can be found at the root of a number of these resource wars.
Clearly the verdict has been delivered: Economies are much less vulnerable, the more locally they are positioned and the less centralized their decision-making process. This arrangement affords much greater resiliency when dealing with the vicissitudes of the marketplace. And it takes the power away from those who are insulated in ivory towers, and far from the plight of the common man. It is time for everyone on the planet to “think globally; act locally”.
V. Stock market will become extinct. There is no greater tool at the disposal of those who can, and do, manipulate the various markets than the charade of “setting up” a formal system of trading, buying and selling of anything, as exemplified by the NYSE. This is where it all happens. From devastating whole national (and regional) economies, to toppling uncooperative corporate execs, to bringing 150 year old multi-billion $$$ companies to their knees within a week’s time. From triggering stockholder revolts, to propping up corporate raiders, to extorting billions from national and/or corporate treasuries. They can, and do, do it all right there on the floor.
Really, the very best example of what occurs in these speculative market exchanges is the gambling casino. In Vegas, everyone knows that the house ALWAYS wins. It never loses. Even when there is the appearance of losing, it still wins. Go figure, but it’s true. Your stockbroker is not too unlike the blackjack dealer. And your financial planner is often a croupier in disguise. So, the question remains, do you honestly know what your hard earned retirement money is invested in? If not, this is a very good time to find out!!!
For those of us who have been there, we know that whether you call it an oil bourse, a commodity exchange, or a bond market, you’re still playing in a game that can go against you at any time. Wipe out your earnings in a heartbeat; devour your principal in a flash. It’s often been said that when he comes, “he comes like a thief in the night”. Do you still feel you know where your entire life savings is currently residing?
The derivatives market represents the single greatest threat to worldwide economic stability and financial security. It poses such great potential for financial abuse and economic devastation that the current institutional arrangements of this commercial realm have become completely unacceptable. The alarming proliferation of hedge funds, as well as the growing number and variety of derivative instruments, has reached a critical mass that is incompatible with living a financially sound life on planet Earth. Simply put, some of these instruments are so far from the street – economic reality – that they put into jeopardy all the hard work, which appears in the form of real goods and services, that is produced by any economy at any given time. This predicament signifies a CLEAR AND PRESENT DANGER to us all.
Remember – DERIVATIVES are the real megilla. Derivatives, by their very nature, can be highly radioactive, and can go nuclear any time circumstances conspire in just the right, or wrong, way. Those who control their destiny can, likewise, utilize their inherent threat as a means of conducting financial and economic terrorism anytime, anywhere completely under the radar screen. It’s time for them to go. And we trust it’s just a matter of execution at this point.
VI. Mass Consumerism & Perpetual Economic Growth – the Fric & Frac of our Age – are history. One need not look any further than the inside of one’s own home to see the ravages of these adopted twins. They own the bedroom, the living room, the family room and all the closets. They’ve taken over the kitchen, the den and the garage, as well. Since their middle names are Amass and Accumulate, we can only imagine what might lay hidden in the attic, the basement and the shed.
Ever since they became the twin pillars of Kali Yuga’s overarching philosophy of life, things started to really go to hell in a handbasket … or rather gilded cage. How so? What else could one expect from a political economy that demands growth, necessitates growth and extols the virtues of growth at every turn (and on every other commercial and newscast). Growth, at the expense of WHAT!! We’ll tell you what – Life!
One of the most tragic parts of this ever-unfolding tragedy has been the dramatic change in the spirit of the people with whom these twins associate. The very society loses its refinement, as the culture becomes debased. Aren’t so many things associated with Americana experienced as coarse, and crude, and crass? Likewise, the nation, which was once known as the “land of the free; home of the brave”, morphs into a country reviled for its unkindness, lack of compassion and cruelty. Before anyone realizes, the citizenry is easily being herded, and then stampeded, into wars and conflict of every sort and kind.
What else could be expected when the meme of consumerism is subliminally implanted at such a young and tender age, and relentlessly reinforced from cradle to grave? And, what does it really say about a society when all who belong to it are known as consumers. Kind of like little pac-men (and pac-women) gobbling up everything in sight. Starts out with BIG Macs and 24 oz cokes, then super-sized HUMMERS, then oil fields and gold mines and precious rainforests, and then whole countries.
Likewise, in the corporate realm, any board director, company officer, division president, regional director, department manager, production supervisor, etc. will candidly speak to the greatest pressure in their lives. More income, more sales, more profit, more production, more revenue – anything that will show an increase in year over year growth. Always gotta GROW, even though yuv been out of puberty for 20 or 30 years!?
Well, you can imagine that this state of affairs can only go on for so long. As a matter of fact, this party’s now over. And the hangover is about to begin. Perhaps it’s time to send these twins on a permanent vacation to the waterless region.
VII. War, as a means of wealth creation, is now bankrupt. War, as a means of conflict resolution, is over. As a means to any end whatsoever, war is finished. You get the picture, don’t you? War has outlived its usefulness, and has become as obsolete as the derivatives hawker. There is simply no more place for it in civil society. It’s time for the curtain to fall on this show for the last time, and for all of its bad actors to hit the stage exit.
It never was a legitimate policy for conflict resolution, as we know. Virtually all conflicts and wars were manufactured in the boardrooms of the world. And impeccably stage managed by the directors of the war studios. Isn’t the Iraq war a perfect example of this kind of terrible and awful-to-watch “B” movie?
Any deliberate, probing and unprejudiced analysis of all the major wars going back to the French Revolution will reveal an extraordinary degree of carefully calculated and coordinated events leading up to the actual conflagrations we call war. Just read the actual history that is only now beginning to surface, and you will reach this very same conclusion.
War has consistently served its masters in three ways which no longer have relevance in an enlightened civilization: (i) population control (ii) artificial creation of wealth for the plutocracy (iii) imposition of a tyrannical order in the wake of the chaos that always results from war. Population control in this context has different meanings. The number of people who are systematically genocided, wantonly annihilated and deliberately infected with disease agents serve the purpose of population reduction. Then there is the sheer terror of war and its effects on whole populations (see how easily controlled both the Germans and Japanese were after WWII). “Order out of chaos” is made easy when all concerned parties have been faced with the extraordinary distraction, mayhem and pandemonium that war always brings.
There are, of course, many other declared wars whose battlegrounds are far from the traditional battlefields of armed conflict. The WAR on Drugs. The WAR on Poverty. The WAR on Crime. The WAR on AIDS. Just like the WAR on TERROR, all of these so called wars are entirely bogus and fabricated, as they all have consistently produced outcomes that are completely contrary to their stated purposes. How so? Because each of them has been designed, and engineered, to perpetuate and expand the status quo. The War on Drugs, for instance, was designed in part to ensure that the opium (and all of its profitable derivatives) flows freely and efficiently from the poppy fields of Afghanistan to the targeted markets in America and elsewhere. In this way, all clandestine US and foreign intelligence agencies/secrets services are able to fund their innumerable black operations without any congressional oversight or public scrutiny from the massive revenues generated that this perfectly controlled black market provides. Oh, yes, did we forget to mention that most of these black ops are actually wars as well. What a Racket?! As Major General Smedley Butler once proclaimed to the world in his book: “WAR IS A RACKET.”
May the shadow governments of the warmongering and real “Axis of Evil” – the USA, the UK and Israel – truly imbibe the message contained in this ongoing proclamation: WAR is no longer an option. For each of these nations is facing an economic armegeddon of staggering and unprecedented proportions. When confronted with such an incapacitating monetary meltdown, the impulse and subsequent orchestrated plan, historically, has been to provoke wars through false flag attacks/operations. This knee-jerk, yet carefully calculated, reaction will no longer work. The consequential global financial apocalypse, this time around will simply be too demanding and debilitating, especially for those who would attempt to plunge the planet into a WWIII scenario. Why? The global money matrix, that supports and keeps their war machine well-oiled, has been in a slow motion collapse for many years, and is now in an epoch crashing free-fall. It’s disintegrating before our eyes, and will soon be unable to fund not so much as a dustup in the neighborhood sandlot.
The 4th Reich has completely run its course. This last covert phase of the “Holy Roman Empire” is finally over. And it’s now imperative that the maestro, and his orchestra, in ‘Rome’ get over it. Let us once again proclaim, here and now, that: WAR HAS COME TO AN END.
VIII. There is a very profound and significant connection between the US Government sponsored and staged terrorist attacks of 9/11/01 and the PRE-PLANNED Financial & Economic 9/11 of 2008 that may be difficult for many to fully embrace. But here it goes:
The OMEN that 911 truly was, looks a little bit like THE LORD OF THE RINGS.
Remember the Twin Towers? When they came down in NYC, it was a message to humankind that the reign of the Almighty Dollar was coming to an end. As a nation’s currency goes, so goes its destiny. Her financial strength and economic prowess were on the wane, and soon to be greatly diminished. Just as the WTC (financial capital of the world) was pulverized into dust, the US Dollar would be swept into the ash heap of history. Just as we see it collapsing all around us, exactly 7 years after the original 911 apocalyptic events.
When the Ring of Power was finally destroyed, like the Pentagon (ring-shaped command center of the military-industrial complex) was mortally wounded and damaged, the message was equally clear. Her military might and superior force would be reduced to rubble in the twinkling of an eye. She would, likewise, soon see the demise of Her all-pervasive state sponsored terrorism. This, because She had lost all moral ascendancy. Besides, the empire could no longer be sustained politically, financially, practically or ethically, as the seeds of its own destruction had fully sprouted. The most fatal seed grew into that extremely corrupt and predatory form of corporate, crony capitalism which was so socially unconscious, and so environmentally unaware, it was quite doomed from the very beginning.
The GOOD NEWS is that the nation – its people – will now be compelled to beat their “swords into plowshares” and their “spears into pruning hooks”.
Just as the Phoenix rose from its ashes, so too will America ascend to even greater heights. As long as She ascends with the guidance of the highest of ideals, loftiest of principles and noblest of intentions. And She reforms, and transforms Herself, in good faith, in earnest and with haste.
As a modern day prophet said in the days immediately following September 11, 2001:
“America, Wake up ! ! ! Seize this God-given opportunity. There is no more time to dally in fear and ignorance and greed. For yours is a destiny that must serve as a beacon of Light and Hope and Peace to the world. Make haste, the time is drawing nigh!”
T. Anthony Michael
11/22/08
Publication, posting and printing of this article is expressly authorized.
Special Message to the Market Oracles and Money Masters of the Universe
Our “PRE-PLANNED FIN/ECO 911 of ’08” scenario in no way ignores the true state of the national economy, international finance or global economic picture. In fact we are, and have been, fully cognizant of the fact that the true state of every market – real estate, equity, bond, commodities, currency, derivative, etc. has been in shambles for many years, just waiting for the Perfect Storm to come around and blow it all away.
It has been obvious to many of us that each of these markets have operated according to the whim of a very few individuals with extremely concentrated power to manipulate. Therefore, all markets can be artificially inflated, as we have seen time and time again. Likewise, they can be artificially deflated, sometimes rather quickly for effect, as we have seen. “The Invisible Hand” of the market is just that – a very carefully hidden(1) hand that makes a complete and total mockery of every economic and financial theory ever advanced. Time for a lot of us to accept this fact of modern economic life.
Perhaps we should now take off our blinders and admit that while, yes, all of the indicators are, and have been, there for a catastrophic economic meltdown & financial cataclysm, these events are still completely controllable. All of us have seen bubble after bubble grow and balloon, and merge and overlap, and inextricably interpenetrate each other, until all we have is one massive bubble ready to pop. But, when will it pop?! It will pop when the confidence level is sufficiently undermined by the very same MEDIA that controls the flow of the relevant information. And who, pray tell, controls the media, if not The Invisible Hand? Clearly, the real Market Oracles are not a part of that MSM juggernaut. Therefore, it is incumbent upon each oracle to get it right, since they are the very best sources of pertinent financial and economic data/information available.
The inevitability of self destructive capitalism does not preclude the process of controlled destruction. As the system eats itself, there are those who are eaten, and those who eat. We are witnessing this devolution in living color, as we both write and read these words. The “strong” at the top of the pyramid have always done the eating, as the “weak” at the bottom provide the bone for the stew. The only major difference at this particular, and final, feast is that the internet has allowed for an unprecedented explosion of true and accurate information in real time. Therefore, the playing field has been leveled like never before. The little guy or gal, for the first time ever, has the opportunity to take back a little, or a lot, of his/her power (WEALTH), should he/she so choose.
Even as the Wall Street gangs team up with the opportunistic political class, as well as the numerous corporate/legal jackals and lobby parasites, to effectuate the most massive redistribution of wealth (aka in your face THEFT) in recorded history, something has profoundly and fundamentally changed. There is a dynamic at work which can alter the game just enough to potentially turn the pyramid upside down. This, however, requires a no nonsense, “look in the mirror with raw honesty” approach. Then we (the oracles) will not deign to render a judgment that is not fully baked. And the recommendations we make are more likely to be issued in the best interest of ALL, especially for those who are in a position of class disadvantage, financial ignorance or structured powerlessness.
So, we have made it clear that all the forces have been put into place for the upcoming monetary apocalypse. But even these forces are controlled, each and every one of them, all the way up to the top. It’s probably a very good time to contemplate just who it is that resides at the peak of the global financial decision-making process. And, their agenda?!?
How Jewish Mobsters Got Their Hooks Into Michael Jackson
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'Bombe Sale': Les revelations d''Operation November 1950' sement le chaos et la panique au sein des gouvernements europeens et americains
Menace terroriste avant l’investiture d’Obama ?
17 novembre 2008 (Nouvelle Solidarité) – C’est en période d’effondrement économique que ressurgit la « menace terroriste ». Alors qu’en Europe semble réémerger une « stratégie de tension » animée par le terrorisme d’ultragauche, Barack Obama « reçoit de nombreux avis inquiétants, émanant de dirigeants des deux côtés de l’Atlantique, de se préparer à une agression terroriste prochaine », écrit le Times de Londres du 15 novembre.
Le Times cite les déclarations récentes du ministre de la Sécurité intérieure britannique, Lord West of Spithead, qui a mis en garde contre « la grande menace » d’Al-Qaida, expliquant qu’« à nouveau, il y a un grand complot qui se prépare, et nous suivons cela de près ». L’article cite aussi un responsable du contre-terrorisme avertissant que le niveau d’alerte terroriste est actuellement au même niveau qu’en juillet 2007 lorsque des bombes avaient explosé dans les transports londoniens. Pour un responsable de la sécurité britannique, Al-Qaida tentera un coup « spectaculaire » pendant la période de transition de l’administration américaine. Et le quotidien britannique écrit qu’« à cause du risque élevé de complot impliquant les vols transatlantiques, la Grande Bretagne et les Etats-Unis partagent tous leurs renseignements sur les activités terroristes soupçonnées ».
Le Times cite également le directeur de la CIA, Michael Hayden, qui lors d’un discours à Washington la semaine dernière, a expliqué qu’« aujourd’hui, les principales menaces terroristes dont mon agence est au courant, sont liées à la zone tribale [de la région frontalière pakistano-afghane, ndlr]. Que ce soit le commandement, le contrôle, l’entraînement, la direction, l’argent, les compétences, tout est lié aux FATA [Federally administered tribal areas, la région tribale pakistanaise, ndlr] (…) s’il y a une attaque majeure sur ce pays, elle portera l’empreinte d’Al Qaeda ».
L’article reprend également les propos d’un expert sur la sécurité au Center for strategic and international studies de Washington (CSIS), expliquant qu’Al Qaeda « pourrait attendre l’investiture d’Obama » avant de frapper, car « pour l’instant les effectifs de police redoublent sur les cibles potentiels, mais ça ne sera plus le cas trois mois après la passation de pouvoir ».
« Quelqu’un prépare une attaque », a dit Lyndon LaRouche en réaction à ces informations, « mais l’idée que ce soit spontané est folle. Ces choses là ne sont pas spontanées. C’est ridicule de penser que s’il y a une attaque ce sera spontané. Ce sera orchestré, et c’est ce que nous voyons ici à l’oeuvre. « Il n’y a rien de plus approprié pour essayer de cacher l’effondrement financier, que de démobiliser l’opinion populaire en déclenchant une vague de terrorisme. Je dirais qu’en ce moment, l’Empire britannique, avec ses différents pions dans diverses régions du monde, se prépare à déclencher une vague de terrorisme international. Nous sommes dans le genre de période où l’Empire britannique le ferait. On peut donc dire que ces menaces sont réelles, mais reste à savoir d’où elles viennent ? « Il y a actuellement beaucoup d’idiots dans le monde et si vous les contrôlez, comme le font de nombreux services de renseignement, vous pouvez les amener à perpétrer ces attaques. A mon avis, cette période est propice à ce qu’ils le fassent. »
http://www.solidariteetprogres.org/article4823.html
Israelis Signaling US Attack ‘Far Bigger Than 911′
” DEBKA = Israeli media disinfo/intox” it means False flags in on the way
The ‘warning’ below is another indication of a major false flag attack…like 9-11, the 7-7 London bombings, the Spain train massacre, the Bali slaughter, etc.
The Israelis often seem to warn about such attacks…
and years later wind up being prime suspects or are somehow alleged to be involved in them.
In this case, a nice clear warning would give them a post-attack blanket of insulation and plausible deniability.
Here is the Zion Hype West propaganda for brainwashed west people(also called sheep), Debka “zion-news” :
DEBKAfile’s counter-terror sources report that US president-elect Barack Obama, European and Russian heads of state in Washington for the G20 conference over the weekend were briefed about a probable early al Qaeda attack.
Obama and his team have been advised that a new al Qaeda strike is highly probable in the United States or against a key US target in Europe, North Africa or the Middle East.
DEBKA disclosed that al Qaeda’s Yemen base, a reliable barometer for Osama bin Laden’s schemes, issued a Directive to All Fighters in Arabia on Nov. 9 presaging a major operation in the United States that will “change the political and economic world” and be “far bigger than 9/11.”
Debka Know how to lie to US dumb citizens
Now it’s clear for every people with a little brain to understand that’s Zion-west prepare a Big false flags.
The West are under pressure (financial crisis) and under Zion chiefs (Sarkozy, Obama…)
The same who robed you money and economy, who break your works
Operation November 1950 : Sarkosy zionist services under microscope
We inform our readers that following revelations on preparations for operations’ dirty bombs’ under false banner in Europe, several countries have put France and Germany under very close surveillance satellite. According to several sources, french clans within the national army police and army have set up an ultra secret cell to investigate, identify and neutralize the elements within the police, domestic intelligence services, diplomacy involved in these very large operations.
Russians have asked for full support and collaboration seamless services under Sarkosy control in investigations, on the basis of information corroborated. Sarkozy, panicked, had denied being involved in operations, his second Bernard Squarcini, head of French FBI, ordered the release of Austrian hostages in the hands of the DST (French FBI) in Algeria, fearing Russian threats to unveil the operation. German services were also solicited and the head of Germany Intelligence services was obliged to provide official denial that his servies manufactured 'dirty bombs' with Russian nuclear material provided by Berezovsky networks in Eastern Europe. Sarkozy and his Zionist puppets team are directly threatened by the French special cell …
Several countries have threatened French, German and British governments of severe reprisals in case of false flag attacks blamed on Muslim countries. In the same time Squarcini, head of the new DCRI, old DST (New Sarkosy Zionist Secret Police) tries to dismantle any opposition in France, after the failure of ‘Islamists Riots’ planned in the suburbs in October 2008, and ’ Operation Hassani ‘ following the latest revelations of’Operation November 1950.
Squaricini framed ultra left political youth parties by organising the sabotage of TGVs in order to neutralize and reduce any opposition of youth political movements, consequences of the most serious economic crisis that France and Europe face for nearly half a century. A crisis which will cause riots and chaos across all Europe as the continent’s peoples have been abused by their Zionist elites to the extreme, who thought that launching new crusades in the Middle East will resolve their systemic economic problems.
Information will be released in the coming weeks detailing the involvement of Sarkozy and his government in terrorist false flag operations intended to support the policy of Israel.
Traduction eldib
Source in french: http://islamic-intelligence.blogspot.com/2008/11/la-france-sous-tres-haute-surveillance.html
La France sous tres haute surveillance satellitaire suite aux dernieres revelations d''Operation November 1950'
Ce n’est pas être paranoiaque que de prédire que cette nouvelle police secrète va devenir une officine au service des machinations du pouvoir en place… il suffit de se pencher sur l’histoire de France pour voir que, ces 150 dernières années, il n’y a jamais eu de police “secrète” en France qui n’ait été avant tout un outil pour éliminer les menaces “politiques” au pouvoir en place. Le terrorisme n’est qu’un épouvantail… ce qui est visé derrière lui, c’est la démocratie, la libre expression, l’état de Droit
Et comme par hasard, ce développement est pensé et initié par des gens comme Bauer, Raufer ou Knobel, dont le parcours politique et intellectuel montre qu’ils n’ont jamais été des partisans de la liberté d’expression.
Quand on est un autocrate donneur de leçon, sûr de son bon droit, ancien élève de l’école des cadres trotskiste passé au néo-conservatisme, on n’aime pas avoir à se soumettre à une opinion démocratique.
La naissance d’une police «secret défense», dans l’indifférence[ Erich Inciyan -Mediapart.fr - 07/11/2008]
Il y a peu, les «carnets noirs» d’Yves Bertrand et le fichier Edvige ravivaient le spectre de la police secrète. Dans le même temps, un service policier totalement couvert par le «secret défense» était créé, fin juin, au ministère de l’intérieur. Cette Direction centrale du renseignement intérieur concentre les dossiers jusqu’alors divisés entre les RG et la DST. Elle s’intéresse notamment aux «phénomènes de société susceptibles, par leur caractère radical, leur inspiration ou leurs modes d’action, de porter atteinte à la sécurité nationale». Mais ses premiers pas n’ont suscité aucun débat.
Pareille absence de curiosité tient sans doute à l’extrême opacité dans laquelle évolue cette DCRI voulue par Nicolas Sarkozy. Tout y est couvert par le «secret de la défense nationale»: ses activités, ses moyens d’action interdits au commun des administrations, son mystérieux fichier Cristina, ses personnels et son organigramme, etc. Faut-il préciser que cette police de l’ombre travaille ainsi, très largement, à l’abri des investigations parlementaires, judiciaires et journalistiques?
D’un décret, d’un seul, le champ de la police secrète à la française a été considérablement élargi. Physiquement, pour commencer. La DCRI a accueilli le gros des effectifs des Renseignements généraux et de la Direction de la surveillance du territoire (tous deux disparus dans l’opération). Combien sont les agents du nouveau service? 3.300 fonctionnaires, comme l’affirme une source interne, ou 4.000, selon un communiqué du ministère de l’intérieur?
La question n’a rien d’anodin. Jusqu’alors, seul le «vrai» service secret de la police française (la DST et ses 1.700 agents) fonctionnait en effet sous le sceau du «secret défense», au nom de ses missions de contre-espionnage. Les fonctionnaires des RG n’étaient soumis, eux, qu’au devoir de réserve ordinairement imposé aux policiers. Au bas mot, les troupes de la police de l’ombre ont donc doublé. On se souvient alors des mots du fondateur de la DST, Roger Wybot, qui avait imposé le «secret défense» afin de mettre ses agents «à l’abri de toutes les indiscrétions et inquisitions administratives, parlementaires et autres».
Autre nouveauté, et de taille, de la présente réforme: la DCRI centralise l’intégralité des dossiers du renseignement policier. Du jamais vu en France! Les concepteurs de la réforme ont braqué les projecteurs sur la nécessité de supprimer les «doublons» et les missions qui, entre RG et DST, se chevauchaient. Mais la «modernisation» va beaucoup plus loin! La simple lecture du décret fondateur de la DCRI en donne une première idée: le nouveau service est chargé de «lutter, sur le territoire de la République, contre toutes les activités susceptibles de constituer une atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation».
Dans sa corbeille, la nouvelle police a reçu quatre types de missions d’une ampleur et d’une variété assez phénoménales. Primo, le contre-espionnage (surveiller les espions venus des pays étrangers). Secundo, la lutte contre le terrorisme et la protection du patrimoine économique. Tertio, le contrôle des communications pouvant porter atteinte «à la sûreté de l’Etat» et la surveillance de la cybercriminalité. Grosso modo, la DST assurait déjà ces trois missions. Mais le quarto constitue l’avancée la plus marquante: la DCRI surveille «les individus, groupes, organisations [ainsi que les] phénomènes de société, susceptibles, par leur caractère radical, leur inspiration ou leurs modes d’action, de porter atteinte à la sécurité nationale».
La violence en ligne rouge, que les «phénomènes de société» soient légitimes ou pas
Du côté de la DCRI, on se montre évidemment rassurant. La lutte antiterroriste constitue «le cœur de cible» du nouveau service, avec la «menace radicale islamiste» (sunnite, chiite, ou par zones géographiques) en priorité des priorités. «Il ne s’agit pas de s’intéresser aux cinq millions de musulmans qui vivent en France, mais au petit noyau qui va se radicaliser et porter préjudice à l’immense majorité de la communauté», ajoute-t-on de même source. Seront prioritairement ciblés les islamistes radicaux partant faire le Jihad armé à l’étranger (Afghanistan ou Irak) puis revenant en France. D’autres mouvements étrangers potentiellement violents, comme les Tigres tamouls sri-lankais, sont maintenus sous surveillance, tout comme ceux relevant de risques terroristes «internes» ou «séparatistes». A savoir les Basques (français ou espagnols), ou les Corses, qui seront visés dans la mesure où ils en viennent à utiliser la violence pour se faire entendre.
Dans sa ligne de mire, le nouveau service a aussi une nébuleuse plus problématique: les individus, mouvements et «phénomènes de société» pouvant recourir à la violence pour soutenir leurs revendications. Mais encore? Quels types de mouvements seront visés ? A partir de quel degré de menace éventuelle ? Il peut s’agir d’«anarcho-autonomes», qui se muent en «casseurs», ou de militants «anti-vivisection» prévoyant le saccage de laboratoires, répond-on de même source. (Lire la suite…)
Dimanche 16 Novembre 2008
http://libertesinternets.wordpress.com/
1 comment:
chapeau bas quant à la pertinence de vos informations "sensibles",
cordialement
richard pellegrin (administrateur du blog à connotation géopolitique : http://revelations4.blogs.fr, adresse courriel : r.pellegrin@yahoo.fr)
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Ali Benhadj : "Une mauvaise réalisation théâtrale et un coup d’état contre la volonté populaire"
Comme à ses habitudes, le cheikh Ali Benhadj entame son communiqué par « Louange à Allah qui a dit dans son livre, au sujet de Feraoun, « Ainsi chercha-t-il à étourdir son peuple et ainsi lui obéirent-ils car ils étaient des gens pervers. », prière et salut sur le plus saint des envoyés qui a prévenu de l’aide aux gouvernants menteurs et despotiques en disant « … Celui qui a cru en leurs mensonges et les a aidés dans leur oppression n’est pas des miens et je ne suis pas des siens » et sur ses proches et ses compagnons.
Il résume sa position sur la version officielle de la révision partielle de la constitution en sept points à travers lesquels il dit « vouloir d’éclairer l’opinion publique »
1/ « Il s’est avéré en toute clarté que l’objectif recherché par la révision partielle de la constitution n’est pas la protection des symboles de la révolution qui relève du code pénal, ni la promotion des droits politiques de la femme reconnus constitutionnellement, mais l’objectif réel et inavoué est la consécration du pouvoir personnel constitutionnellement et la neutralisation du reste des institutions qui serviront d’outils d’exécution des désirs du président de ceux qui sont derrière lui du pouvoir occulte qui ont porté sa candidature à la magistrature suprême en 1999.
En acceptant d’être le candidat de ceux qui s’étaient retournés contre la volonté du peuple il leur avait octroyé en contrepartie une immunité qui ne se donne qu’aux criminels et aux fauteurs. Par cette révision de la constitution le président est devenu à la fois le législatif, l’exécutif, le contrôleur, le comptable et la référence première. Sa volonté et ses désirs sont incarnés par la loi » écrit le numéro 2 du FIS.
2/ Dans le deuxième point, le cheikh Ali Benhadj estime que « ce que vient d’accomplir le président le classe au rang des despotes qui se jouent de la volonté populaire. » Il le compare à Napoléon avec la constitution de 1802. Tout comme il souligne que le président semble appliquer ce que dit le juriste britannique Barclay « la loi est faite pour servir les gouvernants ». Il n’hésite pas à rappeler le leader du fascisme italien Mussolini tout en rappelant que ceux qui ont participé à la révision de la constitution sous Zeroual sont les mêmes qui ont applaudi la révision sous Bouteflika.
3/ Comme dans le précédent point, Ali Benhadj cite un grand nombre de philosophes et penseurs occidentaux dont Thomas Bean qui avait écrit « la constitution est l’œuvre des peuple et non pas des gouvernants » pour dire que « Bouteflika penche pour une constitution qui affaiblit les prérogatives du peuple pour renforcer celles du gouvernant.
4/ « la manière sournoise dont a usé Bouteflika pour réviser la constitution prouve de manière éclatante le degré de son mépris de la volonté populaire et de son libre choix. La révision de l’article 74 qu’il visait constitue l’essentiel de la révision pour s’accorder un troisième mandat. Quant au reste ce n’est que de la poudre aux yeux. Il n’échappe pas aux plus naïfs ni aux plus incrédules que ce que vient de faire Bouteflika est un grand pas en arrière. Ainsi du parti unique nous passons à l’homme unique. Cela constitue un véritable danger pour la nation et sa stabilité. C’est un viol et un second renversement contre la volonté populaire » écrit le deuxième homme du Front Islamique du Salut.
5/ «Comme il était attendu le conseil constitutionnel a approuvé la révision. N’étant pas élu et son président désigné par le chef de l’état, ce conseil ne pouvait faire autrement. Pourtant, ailleurs dans le monde, le rôle des conseils constitutionnels est de mettre un terme penchants despotiques et la résolution des conflits entre les différents pouvoirs » ne manque pas d’observer le cheikh Ali Benhadj.
6/ « Quant au parlement, le peuple sait très bien qu’il n’a aucune légitimité et représente un véritable danger pour la nation. Ses membres sont au service du pouvoir réel qui les a propulsés au parlement pour trahir le peuple » ajoute le numéro 2 du FIS qui souligne plus loin « même Bouteflika ne respecte pas ce parlement. La réalité montre que 50% des lois sont promulguées par le président entre deux sessions »
7/ Avant de conclure, le cheikh Ali Benhadj relève que « la révision de la constitution s’est faite à huis clos » et d’ajouter « le régime pourri monopolise les deniers du peule pour lui et pour le cercle de ses serviteurs. Tout comme il monopolise la force pour réprimer le peuple au cas où il protesterait pacifiquement. Il monopolise, également, les média lourds dont la télévision du pouvoir. Aucune voix ne peut s’élever au dessus de la sienne. »
Par la même occasion, le vice-président du FIS lance une pique aux titres de la presse privée dont les dettes sont importantes et du coup elles se trouvent otages d’un pouvoir qui les menaces de fermeture ou de suspension au cas où ils ouvrent leurs colonnes à l’opposition. Il souligne que ces titres de la presse privée donnent l’impression d’avoir un seul et unique directeur de la rédaction » et de conclure ce dernier point en écrivant « Voilà où nous a menés la politique de Bouteflika et celle de ceux qui se tiennent derrière lui de la mafia militaire, financière et politique »
En conclusion, le cheikh Ali Benhadj rappelle que la force de la constitution d’un état réside dans sa légitimité. « Pour qu’elle soit légitime, la constitution doit être l’émanation d’une assemblée constitutive élue et dont la seule mission est de proposer au peuple un projet auquel auraient participé tous les courants politiques sans exclusive aucune » écrit-il.
Le cheikh termine son communiqué en exprimant la position du Front Islamique du salut qui rejette la révision de la constitution de 2008 comme il a refusé celle de 1996 pour ce qu’elle consacre le despotisme et le pouvoir absolu.
Synthèse et traduction de Hichem ABOUD
Le 12/11/2008
GENOCIDE IN PALESTINE : GAZA EMERGENCY APPEAL.
Communiqué du sheykh Ali Benhadj
Dans ce communiqué, dont nous publions l’intégralité du texte original, le cheikh Ali Benhadj estime que « les arguments avancés par le président de la république, pour justifier le retard accusé pour la révision de la constitution de manière approfondie et par voie référendaire, ne sont guère convaincantes pour tout observateur de la scène politique algérienne. La raison essentielle de ce retard réside dans les lignes rouges imposées par les détenteurs du pouvoir réel qui l’ont amené au pouvoir et qui ont fait de lui l’homme du consensus.
Preuve, s’il en faut, la déclaration du produit des services de renseignements, Ahmed Ouyahia, faite dans le hall du siège de la haute cour de justice à Benknoun en disant que « la décision de réviser la constitution a été tranchée en haut lieu et il ne reste plus aucun différend entre les différents centre de décision au sommet du pouvoir. » D’où la question « qui sont-ils ces décisionnaires qui se trouvent au sommet de l’état ? » sans doute, ces paroles sont graves et prouvent que le président ne jouit pas de toutes ses prérogatives. Ce dont ne cessa de se plaindre le président depuis 1999. »
Le numéro 2 conclut « Par conséquent, le retard mis pour réviser la constitution est le fait des décideurs qui détiennent le pouvoir réel. Ce sont, sans doute, les chefs militaires qui sont aux Tagarins et à Benaknoun. Quant au président, il ne possède que les apparences trompeuses. L’ex chef du gouvernement Belaïd Abdessalem n’a-t-il pas déclaré « Le président Ali Kafi et moi nous n’étions qu’une légume sur le plateau » ? Rappelle le numéro 2 du FIS
Le cheikh Ali Belhadj dit se souvenir que « lorsque le président avait reconnu en 2001 que ce qui se passait en Algérie était une guerre civile, Ahmed Ouyahia a vite fait de lui rappele les lignes rouges. »
Le vice-président du FIS poursuit en déclarant dans son communiqué « Devant ces graves développements de la situation, il ne nous reste plus que de dire en toute franchise et en toute clarté pour que l’opinion publique, à l’intérieur comme à l’extérieur, soit témoin
1/ L’ensemble du peuple algérien, outre les leaders d’opinion et de pensée, est bien conscient que toutes les constitutions du pays depuis 1962 n’ont jamais été respectées ni appliquées. Elles ont été, plutôt, déviées selon les désirs des gouvernants. Comme cela était le cas de la constitution de 1996 qualifiée de constitution de crise.
Par ailleurs, l’ancien président du conseil constitutionnel, M. Benhabylès, avait dit que le problème ne réside pas dans la révision de la constitution mais dans son application.
2/ Le président s’est efforcé d’occulter l’objectif principal de la révision partielle de la constitution qui concerne l’article 74 qui lui ouvre la voie pour briguer un troisième mandat. Certes, il ne l’a pas annoncé. Mais tout indique qu’il souhaite se présenter pour la prochaine présidentielle.
Quant à évoquer la protection des symboles de la révolution, la clarification des prérogatives et la consécration des droits politiques de la femme à travers un article supplémentaire, tout cela n’est que de la poudre aux yeux. La protection des symboles de la révolution est suffisamment assurée à travers des articles contenus dans le code pénal, sauf si on voudrait leur attribuer des qualités divines pour exercer leur tutelle sur le peuple et privilégier la légitimité révolutionnaire sur la légitimité populaire comme cela a eu lieu en 1992 avec l’arrivée de Boudiaf sous prétexte qu’il fait partie des hommes qui ont déclenché la révolution du 1er novembre. Sinon, qu’entend-on par protection des symboles de la révolution ?...
Quant à la clarification des prérogatives, c'est du verbiage et cela n’a aucun sens, parce que le pouvoir réel qui fabrique les présidents, les partis et les associations est le seul qui fixe les limites de chaque partie. Et c’est ainsi que sera adoptée la révision de la constitution par le conseil du gouvernement, le conseil constitutionnel, le parlement avec ses deux chambres et par les partis « mangeurs d’Alfa ». Ces derniers ne sont que de simples fonctionnaires.
Quant à parler de la femme et de ses droits politiques, c’est une manière insidieuse pour duper la femme. En Algérie, la femme jouit de tous ses droits. Mieux encore, sur le terrain on constate qu’elle a conquis beaucoup plus de droits que certains hommes sont interdits d’exercer leurs droits civiques et politiques.
En réalité, c’est l’article 74 qui est visé par la révision de la constitution et le reste n’est que malice, trahison et violation de la volonté populaire par une main de fer dans un gant de velours. Une violation qui n’est pas moins grave que celle de 1992. L’une par la force, la répression et la violence et l’autre par la malice, la sournoiserie et la perfidie. Le prophète (Prière et salut d’Allah sur lui) a dit « la perfidie et la trahison en enfer », c'est-à-dire leur auteur.
L’article 74 ne peut être révisé que par un référendum populaire, car elle concerne le fond de la constitution que n’englobe pas l’article 176.
3/ Nous refusons de manière catégorique la révision de la constitution pour prolonger le mandat d’une personne quelle qu’elle soit parce que les constitutions sont nées au profit des peuples et non pas pour permettre à une personne qui veut s’emparer du pouvoir, s’imposer aux autres pouvoirs et renforcer le pouvoir exécutif au détriment des autres.
4/ L’observateur de la scène politique algérienne relève que depuis 1999 le président actuel a un penchant pour le pouvoir personnel. Il veut faire de toutes les composantes de l’Etat et de ses hommes de simples fonctionnaires à son service. Et gare à celui qui manifeste une quelconque ambition politique légitime.
C’est ce qui est arrivé à Benflis qui a déclaré « le président m’a dépossédé de toutes mes prérogatives tout en marchandant avec moi sur la présidentielle.
C’est ce qui a, aussi, amené, le 7 janvier 2004, Boualem Benhammouda à dire «Bouteflika veut plonger le pays dans l’anarchie pour se pérenniser au pouvoir.» C’est, aussi, pour la même raison que le chef de gouvernement Benbitour a été contraint de présenter sa démission en déclarant « le président a violé la constitution.»
Aprés avoir énuméré les épisodes de Karim Younes, l’ancien président De l’APN, Bachir Boumaaza, l’ancien président du sénat et d’autres cadres supérieurs de l’Etat, tous limogés pour n’avoir pas apporté leur soutien à Bouteflika pour la conquête du deuxième mandat, le cheikh Ali Belhadj poursuit :
« 5/ Sans aucun doute, la révision de la constitution par le parlement sera frappée de nullité car c’est un parlement qui n’a aucune légitimité populaire en plus du fait qu’il soit corrompu et qui s’est consacré à servir un régime pourri à l’exception de quelques voix sérieuses mais qui constituent une minorité qui ne peut qu’exprimer son opposition.
6/ Il faut dire que la manière sournoise par laquelle sera révisée la constitution, dont l’objectif est la violation de la volonté populaire qui sera privée de son droit au libre choix, aura des conséquences désastreuses. La fermeture des portes du changement politique pacifique est une incitation à une révolution générale qui ferait tomber les symboles du despotisme et de la corruption sous toutes leurs formes. D’autant que nous sommes au mois de la révolution.
La révolution de novembre a besoin d’un président fort, sincère, en bonne santé et qui ne se soumet pas aux clans du pouvoir en prenant des décisions révolutionnaires, radicales pour redresser le pays et qui ne craint pas de tomber sur la mort ou que la mort lui tombe dessus comme le dit l’imam Ali.
7/ Sans doute aucun, nous reviendrons sur le sujet avec plus de clarté dès que sera faite l’annonce de la candidature du président pour un troisième mandat et dès que nous prendrons connaissance de la version définitive de la révision partielle de la constitution.
C’est, donc, en donnant rendez-vous à ses partisans pour s’exprimer sur les innovations que connaîtra la constitution, que Ali Benhadj conclut son communiqué.
Le Sheikh Ali Benhadj se présente face au pantin de la France Boutef lors de la prochaine mascarade electorale sioniste en Algérie
"La preuve de ce que sont redevables le citoyen et le gouvernant envers le Coran"
Achevé il y a à peine quelques jours, précisément le 10 octobre, ce livre reflète la fiélité du cheikh Ali Benhadj à ses principes et son attachement à un projet islamique qu’il considère comme étant la seule voie du salut pour le peuple algérien et pour l’humanité. En attendant sa traduction en français, nous vous livrons le texte original en langue arabe. Bonne lecture.
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The Israeli Who Will Run the Obama White House
Although the Israeli Emanuel has been named as Obama's chief of staff, none of the Zionist-controlled media outlets in the United States seem as open as Ha'aretz to discuss Emanuel's family roots with the Nazi-linked Zionist terror gangs in Palestine in the 1930s and 40s. Naftali Bendavid of the Zionist-owned Chicago Tribune, for example, has written a book about Emanuel and spent a great deal of time with him but completely avoids his Israeli roots in the Tribune article he wrote on November 6.
Bendavid wrote that Emanuel "is best known as something of a Democratic political assassin" who "might not appear to be the obvious choice for White House chief of staff for a president-elect who speaks eloquently of setting aside partisan differences and bringing the country together."
Don't expect the controlled media to tell you the whole truth about Emanuel's family ties to real assassins. To get an idea of who Emanuel really is, I recommend my 2006 article, "Son of a Zionist Terrorist -- Rahm Emanuel's Dirty Secret."
Emanuel even left the United States to serve in the Israeli army in 1991. A person from any other nation would automatically lose his U.S. citizenship for serving in a foreign military. Why do we let Israelis run our government? What will it take to remove people like Emanuel and Michael Chertoff to prevent them from damaging our American republic even more? The Zionist agents in our government are clearly in the process of accumulating power and not at all afraid of showing it. This is a very dangerous development.
Rahm Emanuel, an Israeli soldier and the son of a real Zionist terrorist,
will be the next White House chief of staff.
Americans should note that this means a foreigner, an Israeli, i.e. a person with loyalties to Israel, will be running the White House under Barack Obama. The chief of staff effectively controls the people around the president -- he decides who sees him, what he hears, and what he knows. The people surrounding the president report to the chief of staff. Emanuel will be the intellectual handler of President Obama (a continuation of the role he has played for years) and the controller of the White House. How do you think having an Israeli with terrorist roots will affect U.S. relations with Iran, Russia, the Palestinians -- and the rest of the world?
NAMED AFTER LEHI TERRORIST
Emanuel's father said Rahm is "the namesake of Rahamim, a Lehi combatant." Lehi, a.k.a. the Stern Gang, was the most radical Zionist terrorist group in the 1940s. The Stern Gang killed scores of British soldiers and assassinated Lord Moyne and Count Folke Bernadotte, the United Nations envoy from Sweden, as well as hundreds of innocent Palestinians such as the civilian population of Deir Yassin. This Zionist terror group was allied with the Nazis in their war against the British. Both of Emanuel's parents, Benjamin Emanuel (formerly Auerbach) and Marsha Smulevitz, lived in Israel and both are related to Lehi fighters. This is to say that Emanuel's father, a Jew, fought with the Nazis.
Rahm Emanuel is the same Israeli who ran the White House under Bill Clinton, although he did not have the chief of staff position. He is the person who pushed through the disastrous NAFTA legislation. It should be remembered that it was during the Clinton administration, while the president dallied with his chunky Jewish girlfriend, that the foundation of the Zionist terror network that pulled off 9-11 was laid. Now, Emanuel, the son of a terrorist and assassin, will be back in the Oval Office.
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Emanuel has controlled Obama for years.
His brother is the agent for Michael Moore, who joked about
Emanuel's appointment on the Larry King Show. Moore is a Zionist shill.
Emanuel, the son of an Israeli terrorist (Irgun and Lehi) is part of the Chicago-based Zionist political team with David Axelrod, Obama's chief campaign strategist. Obama thanked David Axelrod by name during his victory speech in Chicago's Grant Park. Axelrod's father, Joseph, a Jewish immigrant from someplace near the Black Sea, hanged himself in 1974 when David was a 19-year-old student at the University of Chicago. His mother was a communist journalist in New York.
David Axelrod ran the Obama campaign.
Rahm Emanuel, who is named after a Lehi (Stern Gang) terrorist named Rahamim Cohen, and David Axelrod have been working together since 1984 when they teamed up to help Paul Simon (Mr. Bowtie) defeat Sen. Charles Percy (R-Ill.)
These two Zionist extremists were not working for reform in Illinois; their only agenda was to defeat the incumbent Sen. Percy because of his senior position on the Foreign Relations Committee and his outspoken criticism of Israel. These Zionist gangsters went on to support the Chicago mayoral campaign of Richard M. Daley, the son of Richard J. Daley. These are the two Zionist punks who put Barack Obama into the White House.
CHANGE?
In October I warned readers that the Obama ticket was really a hard-core Israeli ticket in disguise. In my article "Colin Powell: Liar & War Criminal Endorses Obama" I advised my readers of the Israeli gangsters behind Obama:
Powell's endorsement of Obama, a puppet of the Israeli Rahm Emanuel, has less to do with Obama's African roots than it does with getting Emanuel and his Zionist gangsters back into control of the Oval Office. Emanuel, the real boss of the Democratic party is the son of a real Israeli terrorist (Irgun and Lehi) and thug-in-chief of the party.
The Israeli Emanuel will manage the Obama White House.
AN ISRAELI CHIEF OF STAFF?
What can we expect from the Obama presidency? Elected on a platform of "Change" after 8 years of an unpopular and dictatorial regime, we would expect to see changes of the disastrous policies of the Bush administration.
What changes will we see? Will we see an end to the costly and illegal wars in Iraq and Afghanistan? Will the senior officials of the Bush administration who willfully lied to start these wars of aggression be held accountable for their war crimes? Will we finally have a proper and independent investigation of 9-11? Will the ghoulish Israeli Michael Chertoff be fired and his oppressive Department of Homeland Security dismantled?
If the war criminals are not held accountable and the most egregious criminal policies of the Bush administration are not changed and reversed – what exactly does the Obama "Change" slogan mean? Changing the curtains? Changing the Israelis in the White House?
The appointment of Rahm Emanuel, Clinton's senior advisor, to run the Obama White House does not look like a positive change. I was hoping for someone like Michael Jordan to be the next secretary of state. Rather than Israelis like Emanuel, we need people like Jordan in power to turn our national game around.
Michael Jordan would be an ideal U.S. Secretary of State.
Jordan is impressive, has a strong strategic mind, and knows how to win against incredible odds. We've seen him do it many times. He is articulate, greatly admired around the globe -- and he can fly. Under Barack Obama and old foreign policy hand Sen. Joe Biden, who could possibly be a better representative for the new administration than Michael Jordan? (Of course, Jordan would probably refuse to work with a nasty fellow like Emanuel, but he could stuff the Israeli.)
Michael Jordan with the Chicago Bulls
But the announcement that Obama has chosen an Israeli to run the White House staff has dashed any hopes we might have of a American "Dream Team," with Michael Jordan or not, in the next administration. Rather than having a team of strong, smart, and patriotic Americans who can restore the American dream and soar, we will probably wind up with a bunch of nasty Zionist Jews who can't even jump and couldn't care less about America. Emanuel's staff will probably be more of an Israeli dream team of radical Zionists -- but what consequences will that have for America -- and the Middle East?
Here is the complete text of the Ha'aretz article:
'Dirty Bomb' : Israeli Puppets Brown-Berezovsky, Sarkosy, Berlusconi and Merkel to Blow Up Major European Cities and Blame Muslims
Moscow denies Pentagon claims of 'stolen' Russian nuclear weapons
31/ 10/ 2008
MOSCOW, October 31 (RIA Novosti) - Russia's Foreign Ministry denied on Friday claims by the U.S. defense secretary that large amounts of Russian nuclear weapons had been stolen or misplaced.
Speaking in Washington on Tuesday at the Carnegie Endowment for International Peace, Robert Gates expressed concern that some Russian nuclear weapons from the former Soviet arsenal may not be fully accounted for.
"I have fairly high confidence that no strategic or modern tactical nuclear weapons have leaked beyond Russian borders," Gates said.
"What worries me are the tens of thousands of old nuclear mines, nuclear artillery shells and so on, because the reality is the Russians themselves probably don't have any idea how many of those they have or, potentially, where they are," he added.
"Such allegations are entirely groundless," the ministry's press and information department said in a statement.
"Despite all the difficulties that our country faced in the early 1990s, Russia maintained very high standards of ensuring the safety and physical protection of its nuclear arsenals," the statement said.
"In this respect, we would like to reiterate that in a joint statement on nuclear security signed by the Russian and U.S. leaders in Bratislava in 2005 both sides acknowledged that the protection of nuclear facilities in both countries meets modern norms and requirements," it said.
In his remarks, Gates also supported the necessity of new talks with Moscow on further strategic arms reductions, which have been advocated by both current U.S. presidential candidates, Republican John McCain and Democrat Barack Obama.
Negotiated and signed in 1991, the Strategic Arms Reduction Treaty (START) is scheduled to expire on December 5, 2009. Under that accord, the United States and Russia have significantly reduced their number of nuclear warheads and delivery vehicles.
Many experts believe that if START expires without replacement verification measures, the two countries will be "flying blind" in their nuclear relations.
2 comments:
This is not speculation as usual but pure PROPAGANDA in order to prepare world opinion for a strike on Muslim countries.
Why does the Zionist scum Robert Gates not feel concerned about all the weapons of mass destruction that were/are stolen in the USA and ended/end up in Apartheid Israel?
"nuclear weapons from the former Soviet arsenal may not be fully accounted for" - HOW DOES THE LIAR KNOW? "MAY NOT BE FULLY", this is their usual rhetoric!
Is not the CARNEGIE a terrorist cell working for the Iluminati - with the WAR Rockefeller, Rothschild and Rhodes Foundations?
Ghyslaine ROC
Sunday 2nd of November 6008
The dirty bombs are long since ready to be released in Europe. Europe has managed to recruit many kids born of Muslim parents, apostates, and fake reverts (converts) to Islam and criminals who have no religion and work for the Police.
The aim is to terrorise Muslims living in Europe, put the activists behind bars, and prevent anyone of them to ever even think of rushing to the Muslims being slaughtered by Western (Indian, Chines, Russian...) and Israeli armies and death squads all over the Muslim world.
OPERATION NOVEMBER 1950 SHOULD NOT BE IGNORED!
Muslim News: Issue 234, Friday 31 October 2008 - 4 Dhu al-Qa'dah 1423
"Teachers told to spy on five year old Muslim pupils"
By Hamed Chapman
http://www.muslimnews.co.uk/paper/index.php?article=3739
Ghyslaine ROC
Sunday 2nd of November 6008
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BY ANY MEANS NECESSARY, WE WILL FIGHT AND DESTROY ZIONISM IN THE WEST
1 comment:
Assalamu 'alaykum wa rahmatullahi ta'ala wa barakatuhu and Jumu'a Mubarak!
El-Hajj Malik El-Shabazz (ex Malcom X)was one of the most beautiful human beings this world has produced.
Unlike Zionist and plagiarist Dr Martin Luther King Jr, he was not a boot-licker of the tyrants that oppressed the Black people in the USA.
He preached self-defence and was a strict observer of Islamic principles although he was misguided (although not deliberately) by his leader Brother Minister Elijah Muhammad who learned his Islam from a sect, the Qadiani Muslims of occupied Hindustan also called the Ahmadiya Sect.
The Qur'an that the Nation of Islam uses is the one translated by the Qadianis and not by the mainstream Muslim scholars.
Alhamdulillah, Brother Shabazz left that Black racist or racialist movement (through no fault of theirs, and in reaction to white racism and institutionalised murder and boycott of the Black people). Today a small group still remains faithful to the religion of Elijah Muhammad under the leadership of the dynamic and wonderful Brother Minister Louis Farrakhan.
It is a pity that the Nation of Islam instead of leading the decadent Muslim community of the world is propounding a brand of Islam totally unacceptable to orthodox Islam.
For example, I have heard one of their leaders/teachers, Minister Abdul Alim Muhammad, MD, say (13 July 1998, London Mosque No.1) that Brother Elijah Muhammad and Brother Minister Louis Farrakhan Minister were both "greater than Moses, Jesus and Muhammad". He was also talking a lot of nonsense about a certain YACOOB who "created mankind but made the white man as devils"
Brother Minister Alim Muhammad is a wonderful person, but he has to be shown where he is going astray, not by fanatics but by knowledgeaable and wise Muslims, insha'Allah.
We need to inform the Muslim Ummah about that great Muslim Community and Movement known as THE NATION OF ISLAM. We must show them their mistakes and not condemn them outright, and not reject them as not part of the Ummah of Muhammad, peace and blessings be upon him and his family.
Every Muslim on earth should be an active part of THE NATION OF ISLAM, that is the UMMAH OF MUHAMMAD, before we try to invite others to the Diin!
Ghyslaine ROC
Friday 31st of October 6008
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Obsession : Radical West's War Against Islam
Islamic Holy War? Muslims Killing Jews & Christians?http://www.themovieobsession.com/
That is what we are told - by the western media. But what is the real truth behind this word JIHAD? - by Dr. Amir Ali, Ph.D. (May Allah have Mercy on him)
In the linguistic sense, the Arabic word "jihad" means struggling or striving and applies to any effort exerted by anyone. In this sense, a student struggles and strives to get an education and pass course work; an employee strives to fulfill his/her job and maintain good relations with his/her employer; a politician strives to maintain or increase his [1] popularity with his constituents and so on. The term strive or struggle may be used for/by Muslims as well as non-Muslims; for example, Allah, the One and Only True God says in the Quran:
"We have enjoined on people kindness to parents; but if they STRIVE (JAHAD-AKA) to make you ascribe partners with Me that of which you have no knowledge, then obey them not..."
[Noble Quran 29:8 also see 31:15]
In the above two verses of the Quran , it is non-Muslim parents who strive (jahad-aka) to convert their Muslim child back to their religion.
In the West, "jihad" is generally translated as "holy war," a usage the media has popularized. According to Islamic teachings, it is UNHOLY to instigate or start war; however, some wars are inevitable and justifiable. If we translate the words "holy war" back into Arabic, we find "harbun muqaddasatu," or for "the holy war," "al-harbu al-muqaddasatu." WE CHALLENGE any researcher or scholar to find the meaning of "jihad" as holy war in the Quran or authentic Hadith collections or in early Islamic literature. Unfortunately, some Muslim writers and translators of the Quran, the Hadith and other Islamic literature translate the term "jihad" as "holy war," due to the influence of centuries-old Western propaganda. This could be a reflection of the Christian use of the term "Holy War" to refer to the Crusades of a thousand years ago. However, the Arabic words for "war" are "harb" or "qital," which are found in the Quran and Hadith.
For Muslims the term JIHAD is applied to all forms of STRIVING and has developed some special meanings over time. The sources of this development are the Quran (the Word of God revealed to Prophet Muhammad (S) [(S) denotes Sall-Allahu 'alayhi wa sallam, meaning peace and blessings of Allah be upon him]. The Quran and the Hadith use the word "jihad" in several different contexts which are given below:
RECOGNIZING THE CREATOR AND LOVING HIM MOST:
It is human nature to love what is seen with the eyes and felt with the senses more than the UNSEEN REALITY. The Creator of the Universe and the One God is Allah. He is the Unseen Reality which we tend to ignore and not recognize. The Quran addresses those who claim to be believers:
"O you who believe! Choose not your fathers nor your brethren for protectors if they love disbelief over belief; whoever of you takes them for protectors, such are wrong-doers. Say: if your fathers, and your children, and your brethren, and your spouses, and your tribe, and the wealth you have acquired, and business for which you fear shrinkage, and houses you are pleased with are dearer to you than Allah and His Messenger and STRIVING in His way: then wait till Allah brings His command to pass. Allah does not guide disobedient folk."
[Noble Quran 9:23-24]
It is indeed a struggle to put Allah ahead of our loved ones, our wealth, our worldly ambitions and our own lives. Especially for a non-Muslim who embraces Islam, it may be a tough struggle due to the opposition of his family, peers and society.
RESISTING PRESSURE OF PARENTS, PEERS, AND SOCIETY:
Once a person has made up his mind to put the Creator of the Universe above all else, he often comes under intense pressures. It is not easy to resist such pressures and STRIVE to maintain dedication and love of Allah over all else. A person who has turned to Islam from another religion may be subjected to pressures designed to turn him back to the religion of the family. We read in the Quran:
"So obey not the rejecters of faith, but strive (jahidhum) against them by it (the Quran) with a great endeavor."
[Noble Quran 25:52]
STAYING ON THE STRAIGHT PATH STEADFASTLY:
Allah says in the Quran:
"And STRIVE (JADIHU) for Allah with the endeavor (JIHADIHI) which is His right. He has chosen you and has not laid upon you in the DEEN (religion) any hardship..."
[Noble Quran 22:78]
"And whosoever STRIVES (JAHADA), STRIVES (YUJAHIDU) only for himself, for lo! Allah is altogether independent of the universe."
[Noble Quran 29:6]
As for those who strive and struggle to live as true Muslims whose lives are made difficult due to persecution by their opponents, they are advised to migrate to a more peaceful and tolerant land and continue with their struggle in the cause of Allah. Allah says in the Quran:
"Lo! As for those whom the angels take (in death) while they wronged themselves, (the angels) will ask: 'In what you were engaged?' They will way: 'We were oppressed in the land.' (The angels) will say: 'Was not Allah's earth spacious that you could have migrated therein?'"
[Noble Quran 4:97]
"Lo! Those who believe, and those who emigrate (to escape persecution) and STRIVE (JAHADU) in the way of Allah, these have hope of Allah's mercy..."
[Noble Quran 2:218]
Allah tests the believers in their faith and their steadfastness:
"Or did you think that you would enter Paradise while yet Allah knows not those of you who really STRIVE (JAHADU), nor knows those (of you) who are steadfast."
[Noble Quran 3:142]
"And surely We shall try you with something of fear and hunger, and loss of wealth and lives and fruits; but give tidings to the steadfast."
[Noble Quran 2:155]
We find that the Prophet Muhammad (S) and his clan were boycotted socially and economically for three years to force him to stop his message and compromise with the pagans but he resisted and realized a moral victory [2].
STRIVING FOR RIGHTEOUS DEEDS:
Allah declares in the Quran:
"As for those who STRIVE (JAHADU) in Us (the cause of Allah), We surely guide them to Our paths, and lo! Allah is with the good doers."
[Noble Quran 29:69]
When we are faceD with two competing interests, it becomes jihad to choose the right one, as the following Hadith exemplify:
"Aisha, wife of the Prophet (S) asked, 'O Messenger of Allah, we see jihad as the best of deeds, so shouldn't we join it?' He replied, 'But the best of jihad is a perfect Hajj (pilgrimage to Makkah).'"
[Sahih Al-Bukhari #2784]
At another occasion, a man asked the Prophet Muhammad (S):
"'Should I join the jihad?' He asked, 'Do you have parents?' The man said, 'Yes!' The Prophet (S) said, 'Then strive by serving them!'"
[Sahih Al-Bukhari #5972]
Yet another man asked the Messenger of Allah (S):
"'What kind of jihad is better?' He replied, 'A word of truth in front of an oppressive ruler!'"
[Sunan Al-Nasa'i #4209]
The Messenger of Allah (S) said: "...the MUJAHID (one who carries out jihad) is he who STRIVES against himself for the sake of Allah, and the MUHAJIR (one who emigrates) is he who abandons evil deeds and sin."
[Sahih Ibn Hibban #4862]
HAVING COURAGE AND STEADFASTNESS TO CONVEY THE MESSAGE OF ISLAM:
The Quran narrates the experiences of a large number of Prophets and good people who suffered a great deal trying to convey the message of Allah to mankind. For examples, see the Quran 26:1-190, 36:13-32. In the Quran, Allah specifically praises those who strive to convey His message:
"Who is better in speech than one who calls (other people) to Allah, works righteous, and declares that he is from the Muslims."
[Noble Quran 41:33]
Under adverse conditions it takes great courage to remain a Muslim, declare oneself to be a Muslim and call others to Islam. We read in the Quran:
"The (true) believers are only those who believe in Allah and his messenger and afterward doubt not, but STRIVE with their wealth and their selves for the cause of Allah. Such are the truthful."
[Noble Quran 49:15]
DEFENDING ISLAM AND THE COMMUNITY:
Allah declares in the Quran:
"To those against whom war is made, permission is given (to defend themselves), because they are wronged - and verily, Allah is Most Powerful to give them victory - (they are) those who have been expelled from their homes in defiance of right - (for no cause) except that they say, 'Our Lord is Allah'..."
[Noble Quran 22:39-40]
The Quran permits fighting to defend the religion of Islam and the Muslims. This permission includes fighting in self-defense and for the protection of family and property. The early Muslims fought many battles against their enemies under the leadership of the Prophet Muhammad (S) or his representatives. For example, when the pagans of Quraysh brought armies against Prophet Muhammad (S), the Muslims fought to defend their faith and community [3]. The Quran adds:
"Fight in the cause of Allah against those who fight against you, but do not transgress limits. Lo! Allah loves not aggressors. ...And fight them until persecution is no more, and religion is for Allah. But if they desist, then let there be no hostility except against transgressors."
[Noble Quran 2:190-193]
HELPING ALLIED PEOPLE WHO MAY NOT BE MUSLIM:
In the late period of the Prophet Muhammad's (S) life, the tribe of Banu Khuza'ah became his ally. They were living near Makkah which was under the rule of the pagan Quraysh, Prophet Muhammad's (S) own tribe. The tribe of Banu Bakr, an ally of Quraysh, with the help of some elements of Quraysh, attacked Banu Khuza'ah invoked the treaty and demanded Prophet Muhammad (S) to come to their help and punish Quraysh. The Prophet Muhammad (S) organized a campaign against Quraysh of Makkah which resulted in the conquest of Makkah which occurred without any battle [4].
BANISHING THOSE WHO ACT TREACHEROUSLY:
Allah orders the Muslims in the Quran:
"If you fear treachery from any group, throw back (their treaty) to them, (so as to be) on equal terms. Lo! Allah loves not the treacherous."
[Noble Quran 8:58]
Prophet Muhammad (S) undertook a number of armed campaigns to remove treacherous people from power and their lodgings. He had entered into pacts with several Jewish tribes, however, some of them proved themselves treacherous. Prophet Muhammad (S) launched armed campaigns against these tribes, defeated and exiled them from Medina and its surroundings [5].
DEFENDING THROUGH PREEMPTIVE STRIKES:
Indeed, it is difficult to mobilize people to fight when they see no invaders in their territory; however, those who are charged with responsibility see dangers ahead of time and must provide leadership. The Messenger of Allah, Muhammad (S), had the responsibility to protect his people and the religion he established in Arabia. Whenever he received intelligence reports about enemies gathering near his borders he carried out preemptive strikes, broke their power and dispersed them [6]. Allah ordered Muslims in the Quran:
"Fighting is prescribed upon you, and you dislike it. But it may happen that you dislike a thing which is good for you, and it may happen that you love a thing which is bad for you. And Allah knows and you know not."
[Noble Quran 2:216]
GAINING FREEDOM TO INFORM, EDUCATE AND CONVEY THE MESSAGE OF ISLAM IN AN OPEN AND FREE ENVIRONMENT:
Allah declares in the Quran:
"They ask you (Muhammad) concerning fighting in the Sacred Month. Say, 'Fighting therein is a grave (offense) but graver is it in the sight of Allah to prevent access to the path of Allah, to deny Him, to prevent access to the Sacred Mosque, and drive out its inhabitants. Persecution is worse than killing. Nor will they cease fighting you until they turn you back from your faith, if they can..."
[Noble Quran 2:217]
"And those who, when an oppressive wrong is inflicted on them, (are not cowed but) fight back."
[Noble Quran 42:39]
To gain this freedom, Prophet Muhammad (S) said:
"STRIVE (JAHIDU) against the disbelievers with your hands and tongues."
[Sahih Ibn Hibban #4708]
The life of the Prophet Muhammad (S) was full of STRIVING to gain the freedom to inform and convey the message of Islam. During his stay in Makkah he used non-violent methods and after the establishment of his government in Madinah, by the permission of Allah, he used armed struggle against his enemies whenever he found it inevitable.
FREEING PEOPLE FROM TYRANNY:
Allah admonishes Muslims in the Quran:
"And why should you not fight in the cause of Allah and of those who, being weak, are ill-treated (and oppressed)? - Men, women, and children, whose cry is: 'Our Lord! Rescue us from this town, whose people are oppressors; and raise for us from You, one who will protect; and raise for us from You, one who will help.'" (4:75)
The mission of the Prophet Muhammad (S) was to free people from tyranny and exploitation by oppressive systems. Once free, individuals in the society were then free to chose Islam or not. Prophet Muhammad's (S) successors continued in his footsteps and went to help oppressed people. For example, after the repeated call by the oppressed people of Spain to the Muslims for help, Spain was liberated by Muslim forces and the tyrant rulers removed. After the conquest of Syria and Iraq by the Muslims, the Christian population of Hims reportedly said to the Muslims:
"We like your rule and justice far better than the state of oppression and tyranny under which we have been living." [7]
The defeated rulers of Syria were Roman Christians, and Iraq was ruled by Zoarastrian Persians.
WHAT SHOULD MUSLIMS DO WHEN THEY ARE VICTORIOUS?
Muslims should remove tyranny, treachery, bigotry, and ignorance and replace them with justice and equity. We should provide truthful knowledge and free people from the bondage of 'associationism' (SHIRK, or multiple gods), prejudice, superstition and mythology. Muslims remove immorality, fear, crime, exploitation and replace them with divine morality, peace and education. The Quran declares:
"Lo! Allah commands you that you restore deposits to their owners, and if you judge between mankind that you judge justly. Lo! It is proper that Allah admonishes you. Lo! Allah is ever Hearer, Seer."
[Noble Quran 4:58]
"O you who believe! Stand out firmly for Allah's witnesses to fair dealing, and let not the hatred of others to you make you swerve to wrong and depart from justice. Be just: that is next to Piety and fear Allah. And Allah is well acquainted with all that you do."
[Noble Quran 5:8]
"And of those whom We have created there is a nation who guides with the Truth and establishes justice with it."
[Noble Quran 7:181]
"Lo! Allah enjoins justice and kindness, and giving to kinsfolk, and forbids lewdness and abomination and wickedness. He exhorts you in order that you may take heed."
[Noble Quran 16:90]
"Those who, if We give them power in the land, establish prescribed prayers (SALAH) and pay the poor-due (ZAKAH) and enjoin right conduct and forbid evil. And with Allah rests the end (and decision) of (all) affairs."
[Noble Quran 22:41]
DID ISLAM SPREAD BY FORCE, SWORDS OR GUNS?
The unequivocal and emphatic answer is NO! The Quran declares:
""Let there be no compulsion (or coercion) in the religion (Islam). The right direction is distinctly clear from error."
[Noble Quran 2:256]
Here is a good study of the question of the spread of Islam by a Christian missionary, T. W. Arnold:
"...of any organized attempt to force the acceptance of Islam on the non-Muslim population, or of any systematic persecution intended to stamp out the Christian religion, we hear nothing. Had the caliphs chosen to adopt either course of action, they might have swept away Christianity as easily as Ferdinand and Isabella drove Islam out of Spain, or Louis XIV made Protestantism penal in France, or the Jews were kept out of England for 350 years. The Eastern Churches in Asia were entirely cut off from communion with the rest of Christiandom throughout which no one would have been found to lift a finger on their behalf, as heretical communions. So that the very survival of these Churches to the present day is a strong proof of the generally tolerant attitude of Mohammedan [sic] governments towards them" [8].
Islam does not teach, nor do Muslims desire, conversion of any people for fear, greed, marriage or any other form of coercion.
In conclusion, jihad in Islam is STRIVING IN THE WAY OF ALLAH by pen, tongue, hand, media and, if inevitable, with arms. However, jihad in Islam does not include striving for individual or national power, dominance, glory, wealth, prestige or pride.
1 comment:
A very nice work......
Just keep it going............
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Mafia juive sioniste de France : Strauss Khan est un mythomane, voleur, usurpateur
Christian Basano déclare que "Monsieur Dominique Strauss Kahn est un voleur et un usurpateur !"
"Monsieur Dominique Strauss Kahn est un voleur et un usurpateur :
En sa qualité de ministre délégué à l'Industrie et au Commerce Extérieur dans le gouvernement d'Édith Cresson en 1991 :
- il a volé les brevets sur l’extinction des puits de pétrole en feu sans utilisation de la dynamite de Monsieur Joseph Ferrayé déposés à l’INPI les 11.04.91, 16.04.91 et
02.05.91. DSK est un spécialiste du vol de brevets.
- Il écrit à Monsieur Hammoud Abdallah AL RAQBAH, Ministre du pétrole Emirat du Koweït : « Monsieur le Ministre, J’ai été informé de l’intention de la Kuwait Petroleum Company de conclure un contrat avec le consortium français conduit par HORWELL en vue d’éteindre des puits en feu sur certains champs pétroliers de votre pays.
Le gouvernement français est très sensible à cette intention.
Il souhaite vous confirmer toute la confiance qu’il a dans les capacités de ce consortium à mener à bien une telle mission.
En espérant que les négociations en cours pourront aboutir aussi vite que possible, et en vous remerciant par avance pour votre aide, je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, à l’expression de mes sentiments les meilleurs.. »
En sa qualité de ministre de l'Économie et des Finances dans le gouvernement de Lionel Jospin en 1999, il est intervenu pour déstabiliser Christian Basano en ordonnant sa radiation du Tableau de l’Ordre des Experts-Comptables d’une part, et d’autre part un contrôle fiscal !
En sa qualité de mari d’Anne Saint Claire (TF1), il a fait annuler le reportage sur l’extinction des puits de pétrole en feu au Koweït pré-enregistré dans l’émission Sans Aucun Doute du 12 mai 2000.
Extrait du livre Le Rapport OMERTA 2002, Sophie Coignard interroge Bernard NICOLAS (journaliste qui était présent sur le plateau de l'émission du 12 mai 2000), page 261 : - Vous avez déjà été victime de censure dans l'exercice de votre métier ?
Plusieurs fois. Dès lors qu'il était question de personnage politique de premier plan, les ennuis commençaient à TF1……
Une fois, j'avais fait un reportage sur une histoire politico-financière compliquée qui devait passer dans l'émission de Julien Courbet Tout est possible.
Dans la journée, une autopublicité annonce le thème de mon enquête. La direction de TF1 s'inquiète : cette affaire peut-elle être gênante pour Dominique Strauss-Khan ?…..J'étais interloqué : rien n'indiquait dans mon enquête que DSK fût mêlé en quoi que ce soit à cette affaire. Soit on se trompait en haut lieu, soit on en savait plus long que moi…..
Les téléspectateurs qui ont vu la bande-annonce n'ont jamais vu la suite…
Ils peuvent le voir sur : http://leweb2zero.tv/search/basano
Quel est le montant des rétro-commissions encaissées par DSK sur le détournements des sommes payées par le Koweït pour l’utilisation des brevets Ferraye ?
Etienne TILLIE :
- Banca dei Gottardo (Etats-Unis) N°191.974 5.263.000.000 US $
François COLONA :
- UBS (Genève) N° 248.466.71 710.000.000 US $
- VOLKSBANK (Fribourg) N° 240.075.7739 1.280.500.000 US $
- Bank America International(N-York)N°393.72139 1.750.000.000 US $
________________
TOTAL 3.740.500.000 US $
Serge REBOUR :
- BNP (Luxembourg) N° 63.114.887 1.320.000.000 US $
- BNP (Luxembourg) N° 52.195.582 50.000.000 US $
- BNP (Luxembourg) N° 165.964 3.363.600 US $
- UBS (Genève) N° 564.911.DF 380.000.000 US $
- UBS (Genève) N° 20.087 Sulliman 410.000.000 US $
- BANKGESELLSCHAFT (Buelach) N° 80.5696.7 300.000.000 US $
________________
TOTAL 2.463.363.600 US $
Fouad HOBEICH
- LLOYDS BANK ( Genève ) N° 952.655 563.200.000 US $
- KREDDIETBANK ( Genève ) N° 195.583 109.000.000 US $
- UBS ( Genève ) N° non indiqué 690.000.000 US $
- CITIBANK ( Londres ) N° 400.515.018 130.500.000 US $
________________
TOTAL 1.492.700.000 US $
Victor GEBRANE
- ABN AMRO BANK (Rotterdam) N° 18.157 29.500.000 US $
- SBS ( Genève ) N° 15.018 / C.3.112.957 650.000.000 US $
- SBS ( Genève ) N° 16.287 / C.3.112.957 715.000.000 US $
- SBS ( Genève ) N° 15.018 / C.3.112.957 9.000.000 US $
- DANER HENTSEH & Cie ( Genève ) N°10.465 13.000.000 US $
________________
TOTAL 1.416.500.000 US $
Il est important de faire savoir que concernant la somme de 22 milliards US $ (correspondant au devis envoyé le 14 juin 1991 au Directeur de la Kuwait Bank), Christian BASANO, malgré les pressions et les menaces, n’a pas voulu signer ses lettres d’instruction bancaire préparées par les notaires car il avait compris (de par son expérience d’auditeur de banques notamment à Monaco) : la manipulation et le piège pour déposséder totalement les Ayant Droit Economique Réel (clients « effectifs ») de la possibilité de regard, par rapport aux sommes versées sur chacun desdits comptes (…).
Ce que n’ont pas compris à temps les autres ADER qui furent malheureusement à l’époque, tous manipulés par leurs avocats respectifs.
Christian BASANO
- ABN AMRO (Basel) N° 1.068.635 1.420.000.000 US $
- BMB (Genève) N° 7915 2.485.000.000 US $
- ROYAL TRUST (Toronto) N° 436.543 1.811.000.000 US $
- FIRST INTERSTATE Bank (New York) N°477.925 1.200.000.000 US $
- FIRST HOME Bank (Grand Cayman) N° 392.857 1.122.000.000 US $
- UBS (Genève) N° 231.215 381.987.200 US $
________________
TOTAL 8.419.987.200 US $
Le montant total des comptes légalisés par les notaires s’élève à : 23.005.341.300 US $
l’eurobarometer de la Commission Européenne Mars – Avril 1993 ( http://issda.ucd.ie/documentation/eb/s2346cdb.pdf ).
A la page 349, il est très intéressant de lire :
V312 - Q46, PERSONALITY 17
FRANCE: DOMINIQUE STRAUSS-KAHN
BELGIUM: JEAN-PIERRE VAN ROSSEM
The 1992 CIA World Factbook, Belgium Government, Political parties and leaders : ......... Jean Pierre VAN ROSSEM, National Front (FN)…….
A titre d’exemple, il très intéressant d’analyser le fonctionnement de certains de ces
comptes avec Jean Pierre VAN ROSSEM (position relevée au 20 mars 1996) :
U.B.S :
1° N° 713.298.329, détenteur PARCIFAL, montant 51.765.833 USD, Account of PARCIFAL was transferred from UBS Agency Zürich to UBS Agency MONTHLEY (suburb of Genève). Proxy holder unknown. (Monthley ou Monthey ?)
2° N° 903.762.61 H, détenteur PARCIFAL, montant 63.225.686 USD
3° N° 24.B.466.71.H, détenteur Jean Pierre VAN ROSSEM, BMB statement of account with transfer of 133.000.000,-BEF to account 248.466.71 A. Or the 2 accounts exist, or the number is wrong, or there has been a falsification at BMB. The 8 became a B & the A became a H. ???
4° N° 382.521.2 détenteurs Roland VANDEN AVENNE, André VANDEN AVENNE, Christian VANDE VYVERE, Philippe VANDE VYVERE, Bernard VANDE VYVERE –
Transfer of 500.000.000,-BEF on 11.01.89 from Bank van Roeselaere
5° N° 231215, détenteurs Jean Pierre VAN ROSSEM, Roland VANDEN AVENNE, Christian VANDE VYVERE, montant 47.987.345,12 USD
ROYAL TRUST BANK :
N° 436543, détenteur Jean Pierre VAN ROSSEM, montant 14.267.091 USD. 03/10/94 –
Blocked – Acces Code 841 – Desk 811.
FIRST HOME BANK Gran Cayman :
N° 392.857, détenteur Jean Pierre VAN ROSSEM, montant 23.245.532 USD
03/10/94 – Blocked –
FIRST INTERSTATE BANK Ltd – New York :
N° 477.925, détenteur Jean Pierre VAN ROSSEM, montant 31.487.243 USD
03/10/94 – Blocked – Acces Code LT 811 – Desk 228.
BANCA DEL GOTTARDO Etats-Unis :
N° 191.974, détenteurs Jean Pierre VAN ROSSEM, Roland VANDEN AVENNE, Christian VANDE VYVERE, montant 69.123.456,27 USD Blocked. At the start, of JPVR only. Became a special JOINT ACCOUNT in october 1989. The 3
SIGNATURES TOGETHER ARE COMPULSORY.
B.N.P. – Banque Nationale de Paris Etats-Unis :
N° 62.195.582 / 76, détenteurs Jean Pierre VAN ROSSEM, Roland VANDEN AVENNE, Christian VANDE VYVERE, montant 48.192.837,12 USD Blocked. At the start, opened in Oct. 1981 by RVDA alone. Became a special JOINT ACCOUNT in october 1989. The 3 SIGNATURES TOGETHER ARE COMPULSORY.
KREDIETBANK S.A. Luxembourg :
N°552-195.583, détenteurs Christian VANDE VYVERE c/o his father Herman VANDE VYVERE, montant 109.991.349,70 USD Code MAZABUCA. Official Account holder is Herman VANDE VYVERE, the father of Christian VANDE VYVERE.
CITIBANK INTERNATIONAL plc London :
N° 400.515.018, détenteur Christian VANDE VYVERE c/o MATEXI N.V. montant 19,539,882 USD Previously Citicorp Investment Bank Ltd. Proxy holder is Sheikh Omar SHAMS.
In fact exact amount is 13.010.900 GBP (converted at the indicated rates). Bank Agency :
Square Barclay’s 41.
ABN AMRO Bank N.V. Rotterdam :
N° 50.53.30.660, détenteur Christian VANDE VYVERE c/o ZARF TRUST CORPORATION montant 19,000,000 USD, Blocked le 20/12/1994. Controlled by Christian VANDE VYVERE &/of Roland VANDEN AVENNE through ABN-Amro & Ned. Antilles
N° 18.154, détenteur Roland VANDEN AVENNE c/o TUSCANY EQUITIES CORPORATION montant 29,778,656 USD, Blocked le 20/12/1994. Controlled by Roland VANDEN AVENNE through Rutledge, Taberly & Wilson. Previously 2.756.000 US $.Transactions with ABN New York & Christian VDV. Last transaction 22.11.1990.
DARIER, HENTSCH & Cie Genève :
N° 10.465, détenteur Roland VANDEN AVENNE, montant 81,900,150 USD, Darier & Cie merged with Hentch & Cie the 15.01.1991.The account was held by Darier & Cie.
à voir aussi : http://www.basocode.blogspot.com/ et http://leweb2zero.tv/search/basano
1 comment:
http://www.youtube.com/watch?v=eETqXlhAwcA&feature=related
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'Dirty bomb' israeli false flag pending in Europe : Be prepared !
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OBAMA : AN NEW ISRAELI TOOL FOR NEW GENOCIDES ? BARAKH HUSSEIN OBAMA, YOU ARE FIRED !
https://www.youtube.com/watch?v=AF8ixLlMHEU
https://www.youtube.com/watch?v=uxJQfxh5kcI
ASSALAAMU ALAYKUM WA RAHMATULLAHI TA’ALA WA BARAKATUHUA’UZU BILAAHI MINASH SHAYTAANIR RAJIMBISMILLAHI RAHMAN NIR RAHIMAL HAMDU LILAHI RABBIL ALAMINASH HADU AN LA ILLAHA ILLALA WAHDAHU LA SHARIKALAHUASH-HADU ANNA MUHAMMAD ABDUHU WA RASULUHUWASSALAATU WAS SALAAMU ALA MUHAMMAD, WA UMATUHU
PEACE AND BLESSINGS OF THE ALMIGHTY GOD BE UPON ALL OF YOUI SEEK REFUGE IN ALLAH, THE MOST EXALTED FROM EVIL AND PEVERSITYIN THE NAME OF ALLAH, THE MOST GRACIOUS, THE MOST MERCIFULALL PRAISE IS DUE TO THE CREATOR, THE LORD OF THE WORLDSI BEAR WITNESS THAT THERE IS NO DEITY EXCEPT THE ONE TRUE GOD WHO IS UNIQUE AND HAS NO ASSOCIATE OR PARTNERI BEAR TESTIMONY THAT MUHAMMAD IS GOD’S SERVANT AND MESSENGERPEACE & SALUTATION TO MUHAMMAD AND TO HIS COMMUNITY
I leave it to others to see into the matter of Barakh Hussein Obama’s Zionicity or homosexuality, or to his Muslim father and Jewish mother, and I have no intention whatsoever to comment what indoctrinated people and addicts call “the news” (les actualités in French). I do not read “the news” or watch television, which to me is rather THE DISINFOS and BIG BROTHER, war propaganda by those who rule the world, the usurious bankers, big corporations and their King Satan! According to my experience and analysis, the rulers of the world do not include head of states, Presidents, Kings, Queens, Prime Ministers or even Dictators, but only and exclusively Banksters, that is, Bank or Money Gangsters, the modern Pharisees, the likes who have not hesitated to sentence even God to death, that is all spirituality and all morality, the way they did sentence one of His Sons, Jesus Christ, to imprisonment, torture, humiliation and death! There were no habeas corpus, no Geneva Convention and no Human Rights in those days. We only heard of these wonderful western inventions when we were kids, that is, donkeys being indoctrinated in the Citadels of Slavery by barbaric occupying armies of killers and brainwashers both at home and in the Imperial colonies. (Barakh means to bless in Hebrew. Barak means blessed in Arabic and Swahili. Obama means inflamed spear in Swahili. )
People who do not want to stop paying for a licence to watch DISINFOS and to allow BIG BROTHER to spy on them, who do not stop buying daily or weekly DISINFO papers are unable to think properly. Like some are glued to idols like Lady Madonna (soon!) or Sir Elton John (they both have something in common!), they are glued to and distracted by other idols like Barakh Hussein Obama or Nicolas Kemal Mustapha Sarkozy, but pay little attention to the real gods that rule the world, that is, the Banksters who obey the Commandments of a far greater god than God, that is, Baal, Beelzebub, Jehovah, Adonis, Moloch, Satan, Diabolos or whatever his (its) name! Modern Jews, Christians and Muslims are mostly worshippers of the Devil and have sworn allegiance first to Satan and second supposedly to God (AL-LAH THE GOD) at the same time.
It is well documented that all the Presidents of the USA (and for that matter the entire western world) have served Satan and nobody else. Some of them who tried to warn the world about this sad state of affairs or attempted to do something about it have either been shot at or murdered at the behest of the Banksters from the European Central Banks (Rothschild and Co), and the criminal private Jewish Federal Reserve Bank that has swindled the wealth of the normal American citizen as well as the National wealth. Whatever or whoever the President of the United Zionist States is, all the orders would still come from the Banksters. We can put a computerised robot at the White House as President of the Americans and of the whole world; it would make no difference at all!
Liar and mass murderer Collin Powell is prophesising a crisis in January 2009 (another Pearl Harbour!) after the supposed election (with Jewish stolen money and support) of his colt Hussein Obama. Why? Because the Banksters told him so, but he is not allowed to say more as he is just the petty mouth piece of the Devil! But, what difference does it make? Islamic Intelligence already pointed out in one of its articles how the US nuked Iraq during the first Gulf War with the approval of all the powerful nations of the world and their slave client states (like tiny winy Mauritius, the western paradise of vice!). Muslims and others should watch the first two Jewish (Zionist) atomic explosions in Hiroshima and Nagasaki and see their devastating effects on both population and infrastructure and compare them with the recent devastations wrecked by the Satanic Forces of Kufr in Afghanistan and in Iraq! The Jewish (Larry Silverstein’s) Trade Centre buildings were not demolished by conventional demolition explosives, but more of a nuclear kind! So, who really cares if Hussein Obama is elected or not? It has already been proven that there has never been any free elections in the entire history of the USA (or in the whole of the western world!), and how is it that some still speak of the ‘election’ of that Jewish Zionist puppet? The world, especially the Arab and Muslim world, is facing devastation by modern weapons of mass destruction, and the extermination of its inhabitants on such a scale that the world will never ever recover from it! Those crimes are and will continue to be committed by the same Jewish/Zionist entities which claim a monopoly on those weapons and of their use on mainly Arabs and Muslims!
When THE GOD (AL-LAH) orders, commands the world to fast in the Holy Furqân or Qur’ân (whether it is man-made, man-inspired or God-revealed!) - Kutiba 'alaykum as-siyam (Surah Al-Baqarah 2:183), millions of Muslims (whole armies) gather and say YES and pretend to obey God’s Commandment TO FAST, while in real fact most of them feast and do not fast at all! But, when THE SAME GOD ORDERS them, COMMANDS them TO FIGHT, only a few listen and obey! How can GOD ever listen to their prayers when they refuse to listen to and obey God?
Kutiba `alaykum ul-Qitālu wa huwa kurhun lakum, Wa `asá 'an takrahū shay'āan, Wa huwa khayrun lakum, wa `asaá 'an tuĥibbū shay'āan, wa huwa sharrun lakum, Wa Allāhu ya`lamu, Wa 'antum lā ta`lamūna (Al-Baqarah: 216).
Holy Furqân (Qur’ân) Verse 2:177
Yusuf Ali:
It is not righteousness that ye turn your faces Towards east or West; but it is righteousness to believe in God and the Last Day, and the Angels, and the Book, and the Messengers; to spend of your substance, out of love for Him, for your kin, for orphans, for the needy, for the wayfarer, for those who ask, and for the ransom of slaves; to be steadfast in prayer, and practice regular charity; to fulfil the contracts which ye have made; and to be firm and patient, in pain (or suffering) and adversity, and throughout all periods of panic. Such are the people of truth, the God-fearing.
So, my dear Brothers and Sisters, Hussein Obama is not the CRISIS, but Muslims’ disobedience is! Our weaknesses are. We are digging our own graves by aping the way of life of the Kuffar - democracy, secularism, laïcité, fashion, human rights, and so on! So, let us stop blaming the Jews, the Zionists, and the enemy from outside! We should, of course, point to their crimes, but only blame ourselves!
It is all in the above Verses, regarded holy by some. But, if we cannot or refuse to understand and listen to GOD Almighty, ALLAH subhanahu wa ta’ala, will we still not listen to the voice of experience and wisdom?
So, finally, Neo-Cohen CIA-MOSSAD Hussein Obama (Barak, Barack or Barakh!) is already fired, and is already past history for those who know how to use just a little bit of their brain! When Pakistan will be balkanised, it will not be because of the Jewish Zionist puppet, but because of the Banksters, and also because we would have let it happen! Let the world stop consuming Jewish/Zionist poisons (in all their forms) on a daily basis, and then, only then can we make a difference by escaping their mind control programming and genocidal plan. Jews pretend to like Hussein Obama (a scum like Rahm Emanuel), but do white people really like him? Hiroshima and Nagasaki are things of the past, but Afghanistan, Iraq, Pakistan, Arabia, Syria, Egypt, Algeria, Al Quds, and Iran (all Muslim countries) are the present targets of those destroyers of the world, joined by the Indian, Japanese, Russian and Chinese armies of WMD assassins! Will you heed?
Barak'Allahu fikum
Che Dio ti benedica
Ghyslaine ROC
Sunday 26th of October 2008
AméricanoSionisme Collaborations: Comment 36 Juifs Membres De La Tribu Ont Façonné l'Election Présidentielle US De 2008
Dans la course à la présidence entre John McCain et Barak Obama ce qui a dominé ce sont les problèmes de Wall Street et la capacité de chacun des présidentiables à pouvoir remplir la fonction présidentielle, la question d' Israël est restée dans l'ombre. Mais le vote juif reste un élément clé dans des états disputés, et, les juifs jouent divers rôles pour façonner les campagnes des candidats. Parmi eux 36 sont mentionnés dans une liste ci dessous. Cette liste est loin d'être exhaustive, par manque de place, un grand nombre de juifs qui ont joué une part active dans les campagnes n'y figurent pas - parmi eux le sénateur US du Maryland, Ben Cardin, substitut d'Obama, et le conseiller d'Obama, l'ex membre du Congrès pour la Californie, Mel Levine.
Il manque de même un certain nombre de juifs qui ont joué des rôles mineurs, mais méritent d'être mentionnés pour l'interêt qu'ils ont suscité - en particulier Sandra Froman, la premiere présidente juive de la National Rifle Association (2005-2007 un puissant lobby des armes ndlt) et membre du Comité de Direction de Sportmen for McCain, et Linda Lingle, premiere gouverneur juive d'Hawaii, qui avait auparavant défendu Sarah Palin ( co listière de McCain ndlt)
On doit noté que le nom le plus significatif c'est peut être celui d'un homme mort depuis 153 ans.
Ci dessous la liste par ordre alphabétique.
Sheldon Adelson ; Républicain, néoconservateur et un mega donateur, bien que des déboires financiers et des disputes internes aient altéré sa contribution à l'effort de campagne de McCain.
David Axelrod : chef stratégiste et conseiller en médias dans la campagne d'Obama, il a construit des soutiens de base via une campagne "virale" médiatique, les nouvelles technologies et en insistant sur le thème du changement.
Steven Bob et Sam Gordon : les deux rabbins du mouvement reformé du district de Chicago ont crée Rabbis for Obama, persuadant des centaines de collègues rabbiniques de soutenir publiquement le candidat. L'influence du groupe sur l'electorat juif est difficile a cerner.
Matt Brooks : directeur exécutif de la Coalition Républicaine Juive est tête de liste dans les médias pour répondre sur des problèmes juifs.
Max Broxmeyer : un homme d'affaires qui préside le Jewish Institute for National Sécurity Affairs, une boîte à penser conservatrice, il sert comme président dans la campagne de Mc Cain de la Jewish Advisory Coalition, et est membre du comité national de financement de la campagne du candidat.
Eric Cantor : membre du Congrés pour l'état de Virginie, il y est le seul Républicain juif, a émergé comme principal substitut de Mc Cain pour tenter d'obtenir les voix de la Floride et celles de son propre état.
Laurie David : activiste sur la question du réchauffement climatique qui a produit le film dans lequel Al Gore tient la vedette, "An Inconvenient Truth", ancienne épouse de Larry David créateur de " Seinfeld" et de "Curb Your enthousiasm", l'une des plus prestigieuses collectrices juives de fonds d'Hollywood.
Ira Forman : directeur exécutif du National Jewish Democratic Council, il est la contre partie de Matt Brook.
Barney Frank: membre Démocrate du Congres pour le Massachusett, est l'un des libéraux des plus visibles, et de franc parler au Congres. il est ouvertement gay et une cible fréquente des commentateurs pro McCain, particulièrement sur Fox News, où, parce qu'il tient la présidence du Comité sur les Services Financiers du Congres, on a dit qu'il portait une responsabilité première dans la crise des prêts immobiliers. Il a joué un rôle préponderant dans la négociation du paquet de subventions pour Wall Street.
Malcolm Hoenlien : en principe neutre en tant que directeur de la Conference of Présidents of Major American Jewish Organisations, il a invité Sarah Palin à s'exprimer lors d'une manifestation anti Ahmadinejad à l'ONU, puis a cédé aux pressions et s'est rétracté. On considère qu'il a aidé la campagne de Mc Cain dans le choix fait par les électeurs juifs indécis.
Cheryl Jacobs : il co préside la campagne de Mc Cain dans le County de Broward en Floride, rabbin conservateur, pendant longtemps Démocrate a soutenu la campgne d' Hillary Clinton puis est passé du côté de McCain.
Henri Kissinger : le New York Times a appelé l'ancien secrétaire d'état un " proche conseiller de l'extérieur" de la campagne de McCain. Le candidat l'appelle régulièrement pour avoir des conseils de politique étrangère et avant le débat des vices présidents il a organisé une cession de briefing de haut niveau avec Palin.
Ed Koch: l'ancien maire de New York City reste le symbole en or pour des juifs d'un certain âge. il a soutenu Bush en 2004, et Hillary Clinton pendant les primaires maintenant il soutient Obama.
William Kristol : comme éditeur du magazine hebdomadaire de Rupert Murdoch, le Weekly Standard, journaliste au New York Times et commentateur sur Fox News, c'est une voix néoconservatrice extrèmement influente.
Sherry Lansing : la premiere femme à diriger l'un des plus importants studios d'Hollywood (Paramount) elle est l'une des principales donatrices pour le candidat Démocrate et l'une des principales collectrices de fonds.
Ed Lasky : par le bais du site internet American Thinker, ses articles ont aidé à répandre la campagne de rumeurs largement diffusées sur la soit disant position anti Israël d'Obama.
Henri Lehman : immigrant de bavière, qui s'est installé en Alabama en 1844, à l'âge de 23 ans, et a crée H. Lehman, un établissement qui en acceptant du coton brut au lieu de paiements en liquide l'a amené plus tard au commerce du coton. En 1850, lui et ses frères Emanuel et Mayer ont crée Lehman's Brothers, qui est devenu l'une des premières et l'une des plus puissantes banques d'investissement à Wall Street. L'effondrement spéctaculaire de Lehman Brother's mi Septembre, la plus grande banqueroute de l'histoire de l'Amérique, a provoqué une panique financière mondiale, qui, plus que tout autre facteur, pourrait déterminer les résultats de l'élection présidentielle de 2008.
Joe Leberman Senateur du Connecticut, qui était le co listier d'Al Gore en 2000 pour le parti Démocrate; il est actuellement l'homme clé de McCain pour les électeurs juifs indécis.
Mike Moore : il a lancé Jewsvote.org, en utilisant des méthodes high tech pour contrer des sites web attaquant Obama. Le groupe soutien également The Great Schlep - une campagne pour que les petits enfants aillent rendre visite à leurs grands parents en Floride pour les persuader de voter pour Obama.
Eli Pariser: il est à la tête de MoveOn.org,un groupe liberal ayant un site internet qui a récolté d'importantes sommes pour les candidats démocrates.
Martin Peretz : l'éditeur de New Republic, il a écrit un article ayant eu de l'influence intitulé " Can Friends of Israël - and Jews - trust Obama . In a word Yes" ( les amis d'Israël - et les juifs - peuvent-ils faire confiance à Obama ? En un mot, Oui)
Dennis Prager : ll intervient dans des émissions sur la radio nationale, sans mâcher ses mots avec vivacité, a de l'influence, et malgré quelques reserves sur la campagne de McCain il a jeté tout son poids derrière lui.
Penny Pritzker : elle préside la campagne financière nationale d'Obama. Milliardaire, héritière d'une famille de juifs bien connus comme donateurs, et pionnière dans son soutien à Obama, elle a été critiqué pour son implication dans l'effondrement d'une banque liée aux hypothèques sur prêts immobiliers.
Ed Rendell: le gouverneuer de l'état clé de Pensylvannie, il est ancien dirigeant du Comité National Democrate, et un porte parole à la tête de la campagne Démocrate.
Denise Rich : ex épouse du milliardaire Marc Rich, mondaine, elle est une méga collectrice de fonds pour les Démocrates.
Robert Rubin: le conseiller principal sur l'économie d'Obama, a une connaissance incontestée du fonctionnement de Wall Street, et a été Secrétaire au Trésor dans l'Administration Clinton.
Dan Shapiro : un ancien responsable du National Security Council dans l'Administration Clinton, c'est un conseiller expérimenté sur la politique au Moyen Orient, et un coordinateur du vote juif dans la campagne d'Obama. On dit qu'il a co écrit le discours prononcé par Obama devant AIPAC ( le lobby pro Israël) dans lequel le candidat déclarait : " Jerusalem restera la capitale d'Israël et elle doit restée indivisée" - une déclaration qu'Obama a plus tard partiellement modifiée.
Sarah Silverman :" comédienne de choc" elle était porte parole dans une vidéo du Great Schlep ( voir Mi Moore ci dessus). Son monologue a provoqué un contre clip d'un vétéran comique Jackie Mason.
Alan Solow : juriste de Chicago actif au sein de la communauté juive et dans la Conference Of Présidents. Il est depuis une douzaine d'années supporter d'Obama.
Jon Stewart : animateur d'une émission satyrique de TV " The Daily Show" il est probablement devenu le plus écouté du vote libéral de la nation. Le New York Times a nommé l 'émission de Steward "une authentique force culturelle et politique".
Barbra Streisand : la chanteuse super star, une célébrité libérale juive et une mega collectrice de fonds. Elle avait soutenu Hillary Clnton lors des primaires et soutient Obama depuis la Convention Démocrate. Elle a aussi organsé une collecte de fonds à Hollywood en Septembre, incluant un dîner à 25 800 dollars l'assiette.
Robert Wexler : un substitut clé d'Obama, le membre du Congrès pour la Floride a mené une campagne intensive pour attirer vers Obama le riche électorat du Sunshine State et le détourner de McCain
Fred Zeidman : stratégiste juif de tête pour McCain, il est président du Holocaust Memorial Council des US, et un poids lourd parmi les Républicains juifs.
Bradley Burston et JJ Golberg - 17/10/08 www.haaretz.com
Information complémentaire (source www.haaretz.com )
Sur le groupe de rabins qui ont décidé de soutenir Barak Obama leur motivation, selon ce qu'ils ont écrit : " nous avons mis en jeu notre crédibilité en tant que rabins aimant Israël en endorsant publiquement le Sénateur Obama comme Président à cause des dénigrements et mensonges qui viennent de la partie adverse". ..." Jamais auparavant dans l'histoire des US un groupe de rabins d'une telle importance ne s'est crée pour soutenir activement un candidat comme président."
Sur le vote juif aux US : une étude annuelle a été publiée le mois dernier par le Américan Jewish Committee révélant que selon des estimations les electeurs juifs américains voteront à 57% pour Obama contre 30% pour McCain. Alors même qu'il y a 2% de juifs aux US, 4% des votes lors des élections présidentielles sont des votes d'électeurs américains juifs. Dans certains états, comme la Floride, le vote juif est considéré comme crutial. Plus de 40% des juifs américains participent financièrement aux campagnes présidentielles, ce qui représente 1/5 des donations pour les campagnes.
Introduction, Traduction, complément d'information Myriam Abraham
source: http://www.planetenonviolence.org/Comment-36-Juifs-Membres-De-La-Tribu-Ont-Faconne-l-Election-Presidentielle-US-De-2008_a1703.html
Islamic banking escapes fallout
‘In the current financial turmoil, it is interesting to note that Islamic financing may have prevented a majority of the mess created by the conventional banking and financial institutions,’ Kuwait Finance House said in a report.
‘The outlook for Islamic financing is bright and will likely take the lead in terms of providing funding for major projects as the conventional banking system reevaluates its business model.’
The rules of Islamic banking and finance - which incorporate principles of sharia or Islamic law - read like a how-to guide on avoiding the kind of disaster that is currently gripping world markets.
Islamic law prohibits the payment and collection of interest, which is seen as a form of gambling, so highly complex instruments such as derivatives and other creative accounting practices are banned.
Transactions must be backed by real assets - not shady repackaged subprime mortgages - and because risk is shared between the bank and the depositor there is an incentive for the institutions to ensure the deal is sound.
Investors have a right to know how their funds are being used, and the sector is overseen by dedicated supervisory boards as well as the usual national regulatory authorities.
‘Islamic banking has, thus far, remained positive, despite the current challenging global financial environment,’ said Mr Zeti Akhtar Aziz, the central bank governor of Malaysia, which is Southeast Asia’s leader in Islamic banking.
Mr Zeti said this month that because of the slowing global economy, plans for Islamic ’sukuk’ bonds had been postponed or scrapped by companies including Kuwait’s Abyaar Real Estate Development and Malaysia’s Perisai Petroleum.
And Ms Jennifer Chang, a partner at Pricewaterhouse Coopers in the Malaysian capital Kuala Lumpur, said that given the extent of the global crisis, Islamic banks may suffer damage despite their strong position.
‘Islamic banks, especially in the Middle East, got heavily into private equity and real estate investments, and a lot of loans may be backed by properties. So if the property market goes down, there will be an impact,’ she said.
‘If a borrower is not able to pay then the bank will foreclose and the question is - can you sell the property in the market and at what value? These are issues which all banks can face.’
There have been calls for the conventional banking industry to take a leaf out of the book of Islamic finance, which also shuns investments in gaming, alcohol and pornography in favour of ethical investments.
Influential Sunni cleric Sheikh Yusuf al-Qaradawi earlier this month called on Muslims to take advantage of the turmoil to build an economic system compatible with Islamic principles.
‘The collapse of the capitalist system based on usury and paper and not on goods traded on the market is proof that it is in crisis and shows that Islamic economic philosophy is holding up,’ said the Egyptian-born, Qatar-based cleric.
In recent years the sector has broken out of its niche and been embraced by mainstream banks. As well as basic bank deposits and investment accounts, it has expanded into areas including equity funds, bonds and Islamic hedge funds.
Mr Abhishek Kumar, a senior research analyst at Financial Insights, a company under market research and analysis firm International Data Corp (IDC), said recent events may further boost the sector.
‘More and more institutions will be interested in providing Islamic services to diversify their risk portfolio,’ he said, while warning that in the current financial storm there were no absolutely safe harbours.
‘We’re not really sure what the real extent of the impact is, and whether we’ve passed the worst of it or not, But the extent is not going to be as bad as in the mainstream sector,’ he said.
http://www.straitstimes.com/Breaking+News/Money/Story/STIStory_292658.html
More on Islamic Economy, a MUST read
http://www.scribd.com/doc/6522084/Islamic-Economics
Shlomo Sand : Comment le peuple juif fut inventé : De la Bible au sionisme
Par Jonathan Cook, The National, 6 octobre 2008
Le professeur d’histoire Shlomo Sand est le premier surpris par le succès remporté par son dernier ouvrage, présent durant 19 semaines sur la liste des best-sellers en Israël, en dépit du fait que ses thèses remettent en cause le plus grand tabou israélien.
M. Sand affirme que l’idée d’une nation juive - pour laquelle la nécessité de disposer d’un havre de paix a été utilisé depuis l’origine pour justifier la création de l’État d’Israël - est un mythe inventé il y a de cela un peu plus d’un siècle.
Spécialiste de l’histoire Européenne à l’université de Tel Aviv, le Dr Sand s’appuie sur des recherches archéologiques et historiques pour soutenir cette thèse ainsi que plusieurs autres tout aussi controversées.
En outre, il affirme que les Juifs n’ont jamais été exilés de la Terre Sainte, que la plupart des Juifs d’aujourd’hui n’ont pas de lien historique à la terre nommée Israël et que la seule solution politique au conflit avec les Palestiniens est d’abolir l’État juif.
Le succès de « Quand et comment le peuple juif a été inventé ? » pourrait se répéter dans le monde entier. Une édition française publiée le mois dernier a déjà donné lieu à trois tirages supplémentaires, tant les ventes ont été rapides.
Les traductions sont en cours dans une douzaine de langues, y compris en arabe et en anglais. M. Sand s’attend à une réaction musclée du lobby pro Israélien lorsque le livre sera publié aux États-Unis l’an prochain. En revanche, le public Israélien, peu favorable à sa thèse, s’est montré au moins curieux à son sujet. Tom Segev, l’un des grands journalistes du pays, a qualifié son livre de « fascinant et stimulant ».
Étonnamment, constate M. Sand, la plupart de ses collègues universitaires en Israël ont hésité à s’attaquer à ses arguments. Israël Bartal est une exception. Ce professeur d’histoire juive à l’Université hébraïque de Jérusalem a publié un article dans le quotidien israélien Haaretz, dans lequel il ne fait pourtant que peu d’efforts pour réfuter le Dr Sand. Paradoxalement, il consacre une grande partie de son article à la défense de sa profession, suggérant que les historiens israéliens ne sont pas aussi ignorants au sujet de l’invention de l’histoire juive que ne l’affirme le Dr Sand.
L’idée de ce livre lui est venue il y a de nombreuses années, se souvient le Dr Sand, mais il a attendu jusqu’à récemment pour commencer à y travailler. « Je ne peux pas prétendre faire preuve d’un courage particulier en publiant ce livre aujourd’hui », constate-t-il. « J’ai attendu d’obtenir un poste de professeur. Il y a un prix à payer dans les universités israéliennes pour avoir exprimé des opinions de ce genre. »
Le principal argument du Dr Sand est que, il y a de cela un peu plus d’un siècle, les Juifs eux-mêmes ne se pensaient en tant que juifs que parce qu’ils partageaient une religion commune. Au tournant du 20e siècle, note-t-il, les Juifs sionistes ont contesté cette idée et ont commencé à construire une histoire nationale en inventant l’idée que les Juifs existent en tant que peuple distinct de leur religion.
De même, l’idée sioniste moderne selon laquelle les Juifs doivent retourner d’exil vers la Terre promise a été totalement étrangère au judaïsme, précise-t-il.
« Le sionisme a transformé la représentation de Jérusalem. Avant, les lieux saints étaient considérés comme des lieux que l’on espérait, mais où il ne s’agissait pas de vivre. Depuis 2000 ans les Juifs étaient restés loin de Jérusalem, non pas parce qu’ils ne pouvaient pas y retourner, mais parce que leur religion leur interdisait de revenir jusqu’à ce que le Messie soit venu. »
La plus grande surprise au cours de ses recherches s’est produite lorsqu’il a commencé à étudier les preuves archéologiques de l’époque biblique.
« Je n’ai pas été élevé comme un sioniste, mais comme tous les autres Israéliens, je tenais pour acquis que les Juifs étaient un peuple qui vivait en Judée et en qui en avait été exilé par les Romains en 70 après Jésus-Christ.
« Mais lorsque j’ai commencé à chercher des éléments de preuve, j’ai découvert que les royaumes de David et Salomon étaient des légendes, » indique M. Sand. « Concernant l’exil, les choses sont semblables. En fait, vous ne pouvez pas expliquer la judéité sans l’exil. Mais lorsque j’ai commencé à rechercher des livres d’histoire décrivant les événements de cet exil, je n’ai pu en trouver aucun. Pas un seul. »
« C’est parce que les Romains n’ont pas exilé le peuple juif. En fait, les Juifs en Palestine étaient en leur écrasante majorité des paysans et tous les éléments de preuve indiquent qu’ils sont restés sur leurs terres. »
Il croit au contraire plus plausible une autre théorie : l’exil était un mythe promu par les premiers chrétiens pour recruter les Juifs à leur nouvelle foi. « Les chrétiens voulaient que les descendants de Juifs croient que leurs ancêtres avaient été exilés par une punition de Dieu ».
Mais s’il n’y a pas eu d’exil, comment se fait-il qu’un si grand nombre de Juifs ait été dispersés dans le monde entier avant que l’État moderne d’Israël commence à encourager leur « retour » ?
Le Dr Sand indique que durant les siècles qui ont précédé et suivi le début de l’ère chrétienne, le judaïsme était une religion prosélyte, tentant à tout prix de convertir. « Ceci est mentionné dans la littérature romaine de l’époque. »
Les Juifs se sont rendus dans d’autres régions, cherchant à convertir, en particulier au Yémen et parmi les tribus berbères de l’Afrique du Nord. Des siècles plus tard, le peuple du royaume Khazar, dans ce qui est aujourd’hui la Russie du Sud, s’est converti en masse au judaïsme, donnant naissance aux Juifs Ashkénazes d’Europe centrale et orientale.
Le Dr Sand insiste sur l’étrange état de déni dans lequel vivent la plupart des Israéliens. La découverte récente de la capitale du royaume Khazar, proche de la mer Caspienne a donné lieu à une importante couverture médiatique. YNet, le site Web de Yedioth Ahronoth, le plus populaire des journaux israélien, a publié un article intitulé : « Des archéologues russes retrouvent une capitale juive oubliée. » Et pourtant, aucun de ces articles, ajoute-t-il, n’a examiné l’importance de cette découverte en regard des conceptions habituelles de l’histoire juive.
L’autre question soulevée par le travail du Dr Sand, comme il le note lui-même est celle-ci : si la plupart des Juifs n’ont jamais quitté la Terre Sainte, que sont-ils devenus ?
« Ce n’est pas enseigné dans les écoles israéliennes, mais la plupart des premiers dirigeants sionistes, dont David Ben Gourion, qui le premier occupa le poste de Premier ministre, estimaient que les Palestiniens sont les descendants des premiers juifs de la région. Ils pensaient que les Juifs s’étaient par la suite converti à l’islam. »
Le Dr Sand attribue la réticence de ses collègues à discuter ses thèses à la reconnaissance implicite par de nombreux historiens que l’ensemble de l’édifice de « l’histoire juive » enseigné dans les universités israéliennes est construit comme un château de cartes.
Le problème avec l’enseignement de l’histoire en Israël, déclare le Dr Sand, remonte à une décision prise dans les années 1930 pour séparer l’histoire en deux disciplines : l’histoire générale et l’histoire juive. L’histoire juive a été considérée comme nécessitant un domaine d’étude distinct car l’expérience juive était considérée comme unique.
« Il n’y a pas de département de politique ou de sociologie juive dans les universités. Seule l’histoire est enseignée de cette façon, et cela a permis à des spécialistes de l’histoire juive de vivre dans un monde très conservateur et insulaire où ils se tiennent à l’écart de l’évolution moderne dans la recherche historique.
« J’ai été critiqué en Israël pour avoir écrit sur l’histoire juive alors ma spécialité est l’histoire de l’Europe. Mais un livre comme celui-ci requerrait un historien qui soit familier avec les concepts standard de la recherche historique utilisés par les universités dans le reste du monde. »
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2258
End of Yisrael : CIA warned Syria and Lebanon about next israeli attack
CIA Director Michael Hayden sparks controversy by holding covert meetings with top Lebanese officials in a secret visit to the country.
Michael Hayden arrived in Beirut on Thursday in a visit that gained little but controversial media attention. Hayden arrived in the Lebanese capital for talks with top Lebanese officials on security cooperation against regional and international terror, reported As-Safir daily, a local media outlet. "Over the past few years prominent security officials, including the heads of Interpol and FBI, have visited the country on propaganda trips meant to enhance cooperation in security matters," claims Elnashra.com, a local website. "Hayden's trip, however, does not fall under the security and intelligence category," it continues. "According to informed sources Hayden's trip to the region is aimed at gathering the most possible amount of intelligence in the least possible amount of time, as most foreign intelligence services have an established presence in the county," the website adds. "Lebanon's geographic position between Syria and Israel is an important factor as the US seeks to defend the security of Israel at any cost."
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Provocations racistes du gouvernment d'extreme droite israelien de France, emeutes en banlieues, guerre civile et etat d'urgence...
Vingt-trois associations, partis et syndicats réclament à nouveau "vérité et justice" à l’occasion de la commémoration du massacre de plusieurs dizaines d’Algériens par les forces de l’ordre dans la nuit du 17 octobre 1961.
Elles exigent notamment "la reconnaissance officielle du crime commis par l’Etat français" et la liberté d’accès "effective" aux archives. Un rassemblement sera organisé vendredi à 18h30 au pont Saint-Michel à Paris, où une plaque officielle apposée en 2001 commémore l’événement.
Parmi les signataires figurent le MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples), la Ligue des droits de l’Homme, le GISTI (Groupe d’information et de soutien des immigrés), le Parti communiste, les Verts, la Ligue communiste révolutionnaire et Lutte ouvrière.
"La recherche de la vérité s’impose pour cette période sombre de notre histoire comme elle s’est imposée pour la collaboration vichyste avec l’Allemagne nazie", souligne le communiqué, évoquant la loi du 15 juillet 2008, qui régit l’accès aux archives.
"Il y a des dispositions problématiques" dans la nouvelle loi "qui entravent un peu les recherches sur la période 1961-1962", déplore Gilles Manceron, historien et membre du comité central de la LDH, dans un entretien à l’Associated Press.
"Les délais ont été prolongés notamment pour les affaires judiciaires concernant l’OAS (Organisation armée secrète, NDLR), dans laquelle des hommes jeunes avaient été impliqués", affirme-t-il. La loi spécifie en effet qu’un délai de 75 ans s’applique pour les documents relatifs aux enquêtes réalisées par la police judiciaire, ou un délai de 25 ans à compter de la date du décès de l’intéressé.
"C’est une manière, à mon avis, de faire en sorte qu’on ne soulève pas certains actes politiques", affirme M. Manceron, ajoutant qu’"il y a des choses à éclaircir qui concernent les responsabilités particulières de Maurice Papon (alors préfet de police de Paris, NDLR) dans cette période". Henri Pouillot, chargé des questions de mémoire au sein du MRAP, regrette que "le 17 octobre 1961 n’ait toujours pas été reconnu comme crime d’Etat et condamné officiellement".
Samia Messaoudi, cofondatrice de l’association Au nom de la Mémoire, dont le père a participé à la manifestation du 17-Octobre, souligne "l’importance de célébrer de manière collective" cette date, dans le cadre d’un "travail de légitimité" visant à "la reconnaissance officielle du bilan et du responsable de ce massacre".
De son côté, l’association 93 au coeur de la République exige elle aussi dans un communiqué "l’ouverture de l’accessibilité aux Archives nationales", ainsi que "l’inscription dans les manuels d’histoire de cette tragédie".
Le 17 octobre 1961, le FLN (Front de libération nationale) algérien avait organisé une manifestation pacifique à laquelle 30.000 personnes participèrent pour protester contre le couvre-feu imposé aux Français musulmans d’Algérie.
La répression sera violente, les forces de l’ordre parisiennes ouvrant le feu sur des manifestants sans armes. Plus de 10.000 Algériens seront arrêtés, des dizaines d’autres étant portés disparus ou encore expulsés. Dans les jours suivants, on verra la Seine charrier des cadavres.
La préfecture de police n’a recensé officiellement que deux morts au lendemain de la manifestation. Le bilan définitif exact n’a pas été établi, mais il serait compris entre plusieurs dizaines et plusieurs centaines, selon les estimations. L’historien Jean-Luc Einaudi, auteur de "Octobre 1961, un massacre à Paris" (2001) estime qu’il y a eu au moins 200 morts lors des journées des 17 et 18 octobre et plusieurs centaines durant les mois de septembre et d’octobre. AP
http://tempsreel.nouvelobs.com/depe...
Un cheval de Troie… israélien
par Christopher Ketcham *
on Counterpunch.org, 27-28 septembre 2008
traduit de l’américain par Marcel Charbonnier
Depuis la fin des années 1990, des agents fédéraux ont fait état de violations de la sécurité des communications systémiques auprès du Department (ministère) de la Justice, du FBI, du DEA, du Département d’Etat (Affaires étrangères) et de la Maison-Blanche. Plusieurs de ces violations alléguées de correspondances, disent ces agents, peuvent être attribuées, en remontant les filières, à deux sociétés de high-tech, spécialisées dans le domaine des télécoms, Verint Inc. (anciennement Comverse Infosys) et Amdocs Ltd, qui fournissent, respectivement, les principaux contrats d’écoutes téléphoniques (wiretap) et les logiciels de sauvegarde des enregistrements/facturations de conversations téléphoniques au gouvernement américain. Ensemble, Verint et Amdocs constituent une partie importante de la colonne vertébrale de la technologie d’espionnage interne du gouvernement américain.
Ces deux firmes sont israéliennes et elles ont leur siège social en Israël – cela est dû au fait qu’elles ont percé, jusqu’à parvenir à l’excellence, dans le marché des technologies de l’information que ce pays s’efforce de dominer – et aussi au fait qu’elles sont fortement financées par le gouvernement israélien, en relation avec l’armée et les services de renseignement israéliens (les deux firmes ont une longue histoire de conseils d’administration dominés par des militaires et des officiers du renseignement israéliens encore en fonction, ou déjà à la retraite).
Verint est considérée comme le leader mondial en matière d’« interceptions électroniques », et elle est, par conséquent, une candidate idéale du secteur privé pour l’externalisation [du Tsahal boulot] des écoutes téléphoniques par divers gouvernements. Amdocs, quant à elle, est le plus important prestataire de facturation des télécommunications au monde (avec un chiffre d’affaire de quelque 2,8 milliards de dollars au titre de 2007, des bureaux dans le monde entier et des clients incluant les 25 premières compagnies de téléphonie des Etats-Unis, qui, mises ensemble, traitent plus de 90% du trafic téléphonique entre les résidents aux Etats-Unis). Les opérations de cette compagnie, suggèrent des sources spécialisées, ont été infiltrées par des espions « free lance » (indépendants, à leur compte, ndt), qui exploitent les filtres encryptés propres aux technologies mises au point par Verint et Amdocs, et qui récoltent des données sur certains Américains (jugés intéressants), afin de les transmettre aux services du renseignement israéliens, ainsi qu’à d’autres clients intéressés (en particulier, le crime organisé).
« La réalité de la vulnérabilité de notre épine dorsale de télécommunications est indéniable », dit un officier supérieur du renseignement américain qui a évalué les craintes à ce sujet parmi les agents fédéraux. « Comment cela a pu advenir, sans que rien n’ait été fait, qui a fait quoi – telles sont les questions qui tuent ». Si les allégations sont avérées, les communications électroniques rassemblées par le NSA et d’autres agences de renseignement américaines risqueraient de tomber entre les mains de gouvernements étrangers. Après avoir passé en revue les preuves matérielles disponibles, Robert David Steele, un ancien chargé de mission de la CIA, qui est aujourd’hui un des principaux fournisseurs internationaux de « renseignements publics dans l’intérêt général » me dit que « la pénétration par Israël de la totalité du système des télécommunications américaines signifie que les écoutes sans garanties effectuées par le NSA aux Etats-Unis sont tout simplement, en réalité, des écoutes illégales effectuées (aux Etats-Unis) par Israël ».
Dès 1999, la National Security Agency avait publié une mise en garde sur le fait que des écoutes de conversations téléphoniques diligentées par le gouvernement américain finissaient entre les mains de certains gouvernements étrangers – en particulier israélien. En 2002, le vice-procureur général (Attorney General) américain, Robert F. Diegelman, publia un mémo confidentiel (uniquement à être lu, et en aucun cas photocopié) sur ce problème, à l’intention des officiers des technologies de l’information stratégiques [chief information technology (IT)] près le ministère de la Justice. Les officiers IT supervisent tous les équipements, dont les plus basiques sont les types de téléphones cellulaires utilisés par les agents des télécoms jusqu’aux appareils d’enregistrement des écoutes téléphoniques qu’ils utilisent sur le terrain ; leur mission expresse est d’assurer la sécurité des communications. Le memo de Diegelman était un rappel, sur un ton de réprimande, d’une nouvelle politique en matière d’IT instituée une année auparavant, en juillet 2001, par un ordre interne au ministère de la Justice intitulé « 2640.2D Information Technology Security ». L’Ordre 2640.2D stipulait que des « ressortissants étrangers ne sauraient être autorisés à accéder, ou à assister, à la mise au point, au fonctionnement, au management ou à la maintenance des systèmes de technologies de l’information (IT) spécifiques au ministère (de la Justice) ». Cela ne semblerait pas particulièrement de nature à faire froncer les sourcils, dans le contexte de la réorganisation totale du renseignement et de la sécurité, à la suite des attentats du 11 septembre 2001… Mais cet ordre 2640.2D a été publié bien deux mois AVANT les fameux attentats ! Quel groupe, ou quels groupes de ressortissants étrangers avaient donc un accès privilégié aux systèmes de technologies de l’information du ministère de la Justice américain ? Des Israéliens, disent de hauts responsables spécialisés dans la mise en application des lois [am. : law enforcement]. Un ancien procureur spécialisé dans les crimes informatiques au ministère de la Justice me confie, au détour d’une conversation : « J’ai entendu dire que les Israéliens sont en mesure d’écouter nos conversations téléphoniques… »
L’officier du contre-terrorisme et du contre-espionnage (à la retraite) Philip Girardi que cela correspond au cours de l’histoire des intrusions israéliennes aux Etats-Unis. Il relève qu’Israël occupe avec une régularité lassante une place prééminente dans le rapport annuel du FBI (intitulé « Foreign Economic Collection and Industrial Espionage » - Recueil de renseignements et espionnage industriel commis par des pays étrangers) : Israël arrive immédiatement en deuxième position, après la Chine, en matière de vol de secrets économiques américains. Le rapport 2005 du FBI indique, par exemple : « Israël a un programme actif de recueil d’information classée aux Etats-Unis. Ces activités d’espionnage visent en priorité à obtenir de l’information sur des systèmes militaires et des applications informatiques avancées, susceptibles d’être utilisées dans les industries militaires israéliennes, extrêmement développées. » Une méthode favorite des Israéliens, met en garde le rapport du FBI, consiste en des intrusions (de hackers) dans certains ordinateurs.
Dans le cadre général de l’affaire du gouvernement américain espionnant les citoyens américains, cela nous ramène à la législation adoptée en 1994, appelée Communications Assistance for Law Enforcement Act (ou CALEA)(Assistance des services de communications en vue de l’Acte de mise en application de la loi), qui a introduit un virage à 180° dans les méthodes de surveillance électronique (des citoyens, ndt). Les jours où les écoutes téléphoniques étaient effectuées à partir de bricolages in situ avec des pinces crocodiles en cuivre sont définitivement derrière nous. Le Calea a mis en place de nouveaux pouvoirs de surveillance généralisés, adaptés à l’ère du digital, une surveillance effectuée en reliant des ordinateurs éloignés des sites aux routeurs et aux hubs des firmes de télécom – il s’agit d’un réseau fixe d’espionnage, relié en temps réel et en permanence aux téléphones et aux modems des citoyens américains. Le décret Calea a fait des installations d’espionnage un accessoire indissociable de notre vie hautement ‘téléphonique’. De hauts responsables du FBI ont poussé à l’adoption de cette législation, affirmant qu’elle améliorerait la sécurité, mais de nombreux agents du terrain ont élevé la voix afin de protester contre Calea, au motif qu’il a eu le résultat exactement opposé… Les techniques de sape de données employées par la NSA [National Security Agency] au cours de ses exploits de mise sous écoute téléphonique ne pouvaient de toutes les manières pas réussir sans la technologie imposée par le Calea. On pourrait avancer l’idée que Calea est le cœur, caché, du scandale des écoutes téléphoniques diligentées par la NSA.
La Verint Connection
D’après un ex-officier de la CIA, du nom de Giraldi, et d’autres sources sur les services de renseignement américains, c’et du software produit et entretenu par la Verint Incorporation qui gère la plupart des écoutes téléphoniques diligentées par les services américain de répression des fraudes. Giraldi déclare : « Les appels téléphoniques sont interceptés, enregistrés et transmis à des enquêteurs de la CIA par Verint, qui affirme qu’il doit surveiller en permanence ses équipements afin d’assurer la permanence du fonctionnement du système ». Giraldi relève également que Verint est remboursé à hauteur des 50 % de ses dépenses de recherche et développement par le ministère israélien de l’Industrie et du Commerce. D’après Giraldi, l’importance de l’utilisation des technologies Verint est considéré « classifié défense », mais certaines sources ont lâché le morceau, et elles ont fait part à Giraldi de leurs inquiétudes au sujet de la sécurité des systèmes d’enregistrement des écoutes téléphoniques produits par la firme Verint. Le principal souci, dit Giraldi, c’est le risque qu’un « troyen » n’ait été implanté dans le software…
Un ‘troyen’, implanté dans un hardware ou un software de sécurité de l’information, c’est une porte de derrière, à laquelle peuvent avoir accès, à distance, des parties qui, normalement, ne devraient en aucun cas avoir accès à un quelconque système sécurisé. Des allégations d’espionnage massif au moyen de troyens ont secoué le milieu israélien des affaires, ces dernières années. Un article d’Associated Press, en 2005, indiquait que des « entreprises israéliennes high tech produisant des ‘blue chips’ (il s’agit des tranches de silicium servant à confectionner les circuits électroniques, ndt)… sont soupçonnées d’utiliser du software de surveillance illicite afin de voler de l’information à leurs sociétés rivales, et ennemies. » Plus de quarante entreprises ont fait l’objet d’enquêtes, à ce sujet. « C’est la plus grosse affaire de criminalité électronique de toute l’histoire d’Israël », m’a dit Boaz Guttmann, un enquêteur vétéran en matière de crimes cybernétiques de la police nationale israélienne. « L’espionnage au moyen de chevaux de Troie fait partie de la vie ordinaire des firmes israéliennes. C’est une culture de l’espionnage… »
C’est bien entendu de cette ‘culture’ que dépendent les Etats-Unis en ce qui concerne le plus gros de leurs softwares sécurisés pour l’encodage des données et la sécurité des transmissions téléphoniques. « Il y a eu un tas de débats sur la question de savoir à quel point nous devrions faire confiance aux appareils de sécurité produits par les firmes israéliennes de téléphonie », explique Philip Zimmerman, un des pionniers légendaires de la technologie du cryptage (Zimmerman a inventé l’authentification cryptographique personnalisée connu sous le nom de Pretty Good Privacy [privauté vraiment excellente, ndt], ou PGP, qui est aujourd’hui un des standards fondamentaux de l’encryptage des communications.) « De manière générale, je ne ferais pas confiance, personnellement, à du matos fabriqué à l’étranger, dès lors qu’il s’agit de sécurité des données », explique Zimmerman. « Un type de NSA InfoSec – la division de la sécurité informatique de la National Security Agency américaine – « m’a dit un jour : « La crypto fabriquée à l’étranger : voilà notre cauchemar ! ». Mais, soyons juste : notre industrie électronique nationale devenant de plus en plus faible, l’importation de matos étranger est inévitable. » Zimmerman poursuit : « Visez un peu où se trouve l’expertise : au sein de l’International Association for Cryptological Research [Association internationale de la recherche en cryptologie], qui tient un congrès annuellement, il y a un pourcentage d’Israéliens bien supérieur à ceux de toutes les autres nationalités. La firme à capital majoritaire et à direction israéliens Verint est, aujourd’hui, le fournisseur de tous les systèmes d’interception de télécommunications déployés dans plus de cinquante pays ! »
Carl Cameron, correspondant politique en chef de la Fox News, est un des rares journalistes à mettre son nez dans le désarroi qui va s’approfondissant des agents fédéraux, au sujet de la possibilité que des chevaux de Troie aient été inclus de manière subreptice [am. ‘embedded’] dans la technologie Verint. Au cours d’une vaste investigation (diffusée en quatre épisodes au mois de décembre 2001) sur l’espionnage lié à Israël, Cameron a fait un certain nombre de découvertes époustouflantes sur le compte de la firme Verint, connue alors sous la raison sociale de Comverse Infosys. Certaines sources ont indiqué à Cameron que « bien que diverses enquêtes sur la firme Comverse Infosys aient été diligentées par le FBI, durant plusieurs années, ces enquêtes ont été stoppées, avant même que les appareils de cette firme en service eussent été soumis à des tests exhaustifs, afin d’en rechercher les « fuites » éventuelles. Cameron a également relevé un document interne du FCC, daté 1999, indiquant que « plusieurs agences gouvernementales [américaines] avaient exprimé leur profonde préoccupation au sujet du fait que de trop nombreux personnels non habilités, et n’appartenant pas à la police judiciaire, pussent accéder au système d’enregistrement des écoutes téléphoniques. » Pour l’essentiel, ces accès indus étaient facilités par le système de « maintenance sans fil » [am. ‘remote maintenance’].
Immédiatement après la diffusion du reportage de Cameron, la société israélienne Comverse Infosys changeait de nom, devenant Verint, au motif que la compagnie était en train d’accéder à « sa maturité ». (La firme n’a publié aucune réponse aux allégations de Cameron, et elle ne l’a pas non plus menacé de poursuites judiciaires). Pendant ce temps, des officiers de sécurité au DEA, un service rattaché au Département de la Justice, commençaient à examiner les relations de cette agence avec Comverse/Verint. En 1997, le DEA transforma son infrastructure d’écoutes téléphoniques grâce à la fourniture, pour 25 millions de dollars, par Comverse/Verint, d’une technologie appelée « T2S2 » - cet acronyme signifie « translation and transcription support services », c’est-à-dire, en français : « services d’aide à la traduction et à la transcription » - Comverse/Verint devant, d’après le contrat, fournir le hardware [= les machines] et le software
[= les programmes informatiques], plus « des services de soutien, de formation, des mises à jour, des versions supérieures et des options durant toute la durée de validité du contrat », d’après la notice « contrats et acquisitions » affichée sur le site ouèbe du DEA. C’était sans aucun précédent. Avant 1997, le personnel du DEA avait toujours utilisé des équipements mis au point et entretenus strictement en interne.
Mais désormais le reportage de Cameron avait soulevé d’horribles questions de vulnérabilité en matière de T2S2. Le directeur des programmes de sécurité du DEA, Heidi Raffanello, fut suffisamment ébranlé pour publier un communiqué interne à ce sujet, en date du 18 décembre 2008, soit quatre jours après le début de la programmation de la série documentaire de Cameron. Faisant référence au reportage de la chaîne Fox News, elle manifestait son inquiétude liée au fait que « la maintenance en ligne assurée par Comverse n’était pas traitée dans le procès-verbal relatif aux contrats et acquisitions de C&A ». Elle faisait également allusion à des inquiétudes au sujet de l’ordre 2640.2D du Département de la Justice, et elle relevait que l’ « Administrateur », c’est-à-dire le chef du DEA, à l’époque, Asa Hutchinson – avait été mis au courant. Et puis, il y avait cette phrase stupéfiante : « La question demeure peu claire de savoir si le personnel de Comverse est habilité en matière de sécurité, et si tel est effectivement le cas, de qui s’agit-il, et quelles sont les garanties dont on dispose à ce sujet ?... Résultat des courses : on aurait dû découvrir le truc… » Pour dire les choses crûment : le mémo Raffanello est un aperçu effrayant d’une bureaucratie surprise avec ses pantalons baissés…
La police judiciaire ne fut pas la seule à suspecter l’équipement T2S2 acquis chez Comverse/Verint. En novembre 2002, des sources du milieu du contre-espionnage bataves commencèrent à diffuser ce qu’elles affirmaient être « la preuve irréfutable du fait que les services secrets israéliens disposaient d’un accès incontrôlé aux données ultraconfidentielles d’écoutes téléphoniques diligentées et collectées par la police et par les services secrets danois », d’après la radio hollandaise Evangelische Omroep (EO). En janvier 2003, une revue hollandaise de technologie et d’informatique réputée, intitulée « c’t », publia le scoop de la radio EO, qu’elle intitula « La chambre des écoutes téléphoniques hollandaise n’est pas cachère ». L’article commençait ainsi : « Tout l’équipement d’écoutes téléphoniques des services de renseignement hollandais et la moitié de l’équipement d’écoutes téléphoniques de la police nationale… ne sont pas sûrs, et sont en train de refiler des infos à Israël. » Paul Wouters, l’auteur de l’article en question, examine ensuite le matériel d’écoutes T2S2 « livré au gouvernement, ces toutes dernières années, par la compagnie israélienne Verint », et il cite plusieurs experts ès cryptographie, à propos de la viabilité d’un contrôle à distance de la « boîte noire » qui renferme les données encryptées. Wouters utilise d’ailleurs cette expression de « cryptographie de la boîte noire. »
… un aspect très important d’une cryptographie ‘costaud’, c’est une bonne source de randomisation. A défaut d’un générateur de randomisation approprié, ou pire, avec un générateur de randomisation intentionnellement saboté, le décodage et l’interprétation du texte encrypté (ciphertext) qui en résulte deviennent d’une facilité triviale. S’il y a ne serait-ce qu’une seule puce inconnue qui soit impliquée dans la génération de la randomisation, tout devient possible… Si vous pouvez faire confiance au hardware et si vous avez accès au code-source, alors il devient en théorie possible de vérifier le système. Cela, toutefois, ne peut tout simplement pas être fait si l’on ne connaît pas le code-source.
Reste que, comme Wouters a pris soin de l’ajouter, « quand l’équipement a été acheté aux Israéliens, il avait été convenu que personne, mis à part le personnel de chez Verint, sauf une, ne serait autorisée à toucher aux systèmes… Le code source n’aurait jamais dû être accessible, pour personne. »
Le pionnier de la crypto, Philip Zimmerman, met en garde sur le fait qu’ « il est impossible de faire confiance à la crypto, dès lors que le code source n’est pas publié. Un code ‘open source’, cela signifie deux choses : s’il y a des « portes de derrière » délibérément ménagées dans le crypto, un examen par des pairs les révèleront. S’il y a des bugs par inadvertance dans le crypto, ces bugs, eux aussi, seront découverts. Que les faiblesses soient délibérées ou accidentelles, elles seront découvertes. Si la faiblesse est délibérée, ils ne voudront pas publier le code source. Certains des meilleurs produits que nous connaissions ont été soumis à un examen en open source : Linux et Apache, notamment. Les produits crypto les plus respectés ont été testés en open source. Vous avez vu cette petite icône en forme de bloc-notes, dans le coin de votre écran, quand vous visitez un browser ? Il veut dire que vous passez par un protocole, appelé Secure Socket Layer. Firefox, qui a été testé en open source et qui est un standard Internet, vous savez, ce browser très populaire et hautement sécurisé ? Il est entièrement open source. »
La Calea Connection
Aucun des problèmes de la police judiciaire américaine avec Amdocs et Verint n’aurait pu se produire sans les changements apportés par le Communication Assistance for Law Enforcement Act [dont l’acronyme est CALEA] de 1994 [décret relatif à l’assistance en matière de communications à l’usage de la police judiciaire], lequel, comme cela a été relevé, visait à installer des logiciels d’espionnage dans les réseaux de télécommunications. Le Calea, pour citer la littérature, requiert que les transports terrestres, les services de téléphonie mobile et d’autres entités de télécommunications permettent au gouvernement d’intercepter « toutes les communications filaires et orales acheminées par le routeur, en même temps qu’il les transmet ». La technologie T2S2 remplit parfaitement ce contrat : branché sur le réseau, le T2S2 dérive la ligne sans interrompre le moins du monde le flux de données (une bifurcation T2S2 est considérée virtuellement indétectable). Une moitié de la ligne ainsi dédoublée est enregistrée et stockée dans un centre d’écoutes éloigné ; l’autre moitié continue son petit bonhomme de chemin, depuis votre bouche ou votre clavier jusqu’à ceux de votre copain. (Qu’est-ce donc que ce « T2S2 » ? Pour simplifier : un ordinateur, S2, collecte les données et il les encrypte ; quant à l’ordinateur T2, il les reçoit, et il les décrypte.)
Calea fut salué comme un triomphe de la légalité, comme l’œuvre de décennies de lobbying du FBI. Son directeur, Louis Freeh, alla jusqu’à le qualifier de « plus haute priorité législative » du « bureau ». De fait, Calea était l’expansion la plus étendue des pouvoirs de surveillance électronique du gouvernement depuis le Crime Control and Safe Streets Act de 1968 [Décret sur le contrôle des armes et la sécurité urbaine], qui imposait des conditions définies avec un soin extrême aux écoutes téléphoniques. Aujourd’hui, le gouvernement pourrait user de pouvoirs coercitifs pour ordonner aux opérateurs téléphoniques d’ « inventer des solutions » aux « problèmes générés par les technologies émergentes » auxquels la police judiciaire pourrait être confrontée (en imposant notamment une pénalité de 10 000 dollars par jour aux opérateurs récalcitrants). La main du gouvernement serait en permanence insérée dans le réseau de l’infrastructure des télécommunications du pays. Le professeur de droit Lillian BeVier, de l’Université de la Virginie, écrit des analyses très développées sur les problèmes inhérents à ce décret Calea.
« Le scénario idyllique imaginé par les législateurs ne sauraient survivre à un instant de réflexion », observe Mme BeVier. « Bien qu’il soit présenté de manière conventionnelle comme rien d’autre que « le dernier chapitre dans l’histoire longue de trente ans de la législation fédérale des écoutes téléphoniques », Calea n’est pas simplement la banale installation d’une évolution statutaire motivée technologiquement. Non, en termes de nature et d’ampleur des intérêts que ce décret a tendance à « servir » et de l’industrie qu’il vise à réguler, en termes de degré avec lequel il a tendance à imposer des solutions du secteur privé à des problèmes du secteur public, et en termes de l’emprise qu’il donne au gouvernement, qui lui permet de contrôler le tracé des réseaux de télécommunications, cet Acte représente un glissement paradigmatique. De plus, si on l’examine de près et de manière objectivement désintéressée, le décret Calea apparaît comporter des sacrifices potentiellement abusifs des principes de la vie privée, ainsi que des conceptions viciées et incomplètes des fins et des moyens de la police judiciaire, ainsi qu’une appréciation imparfaite des intéressements incompatibles des acteurs dans le jeu qui serait inévitablement joué dès lors qu’on le mettrait en œuvre ».
La réelle innovation – et le danger – de Calea réside dans le fait que les réseaux de télécommunications, de nos jours, sont configurés de telle manière qu’ils sont vulnérables à l’espionnage ou au flicage. « Nous avons délibérément affaibli les réseaux téléphoniques et internet, les rendant bien moins sûrs, bien plus vulnérables à la fois à la surveillance légale et aux intrusions (hacking) illégales », dit le procureur spécialisé dans les crimes cybernétiques du DOJ [Department of Justice] Mark Rasch.
« Tout le monde est plus ou moins sûr, dans ses communications, depuis l’adoption du décret Calea. Alors, comment allez-vous faire pour avoir des communications sécurisées ? Vous devrez sécuriser les communications elles-mêmes, puisque vous ne pouvez pas sécuriser le réseau. Pour ce faire, vous avez besoin de la technologie d’encodage (encryptage). Ce que Calea force désormais les boîtes et les individus à faire, c’est d’aller chez des tierces-parties pour acheter de la technologie d’encryptage. Quel est le principal pays outre-océan auquel les Etats-Unis achètent de l’encryptage high-tech ? J’aurais tendance à vous aider en vous disant que c’est une petite démocratie du Moyen-Orient. Ce que nous avons fabriqué, c’est le pire de tous les mondes possibles. Nous nous sommes arrangés pour que la plupart de nos communications soient soumises à des immixtions (hacking) et à des interceptions de sales types. En même temps, les méchants – le crime organisé, les opérations terroristes – peuvent très facilement encrypter leurs communications »… Il est notable que les premiers systèmes de télécom conformes au décret Calea à avoir été installés aux Etats-Unis aient été offerts, au titre d’échantillons, par la firme (israélienne) Verint Incorporation…
L’Amdocs Connection
Dès que vous composez un numéro de téléphone aux Etats-Unis, il y a de fortes chances qu’Amdocs Limited ait un enregistrement de ce numéro, qui comporte l’identité de qui vous avez appelé, et combien de temps vous avez parlé. Cela est connu sous le nom de « donnée d’appel transactionnel ». Les plus grands clients d’Amdocs, aux Etats-Unis, sont AT&T et Verizon, qui ont collaboré dans une large mesure avec les programmes d’écoutes téléphoniques sans garantie de l’administration Bush. Les données d’appels transactionnels ont été identifiées comme étant un élément clé de la pêche aux données pratiquée par la NSA [National Security Agency], à la recherche de « séquences suspectes» dans les communications.
Durant la décennie écoulée, Amdocs a été visée par plusieurs enquêtes pour savoir si des individus, appartenant à cette compagnie, avaient ou non partagé des données sensibles du gouvernement américain avec des éléments du crime organisé et/ou avec les services de renseignement israéliens. A partir de 1997, le FBI a mené une enquête de grande envergure sur l’espionnage allégué qu’aurait pratiqué un employé israélien d’Amdocs, qui travaillait sur un programme de facturation téléphonique acheté par la CIA. D’après Paul Rodriguez et J. Michael Waller, du magazine Insight, qui a révélé cette histoire en mai 2000, l’Israélien visé par l’enquête avait également facilité la mise sur écoute de lignes téléphoniques à la Maison-Blanche, sous Clinton (vous vous rappelez, ce témoignage de Monica Lewinsky, devant Ken Starr : le président, affirmait-elle, l’avait avertie qu’une « ambassade étrangère » écoutait leurs conversations téléphoniques torrides, bien que Clinton ait démenti avoir dit cela, par la suite, sous serment). Plus de deux douzaines de responsables du renseignement, du contre-renseignement, de la police judiciaire et d’autres instances ont déclaré à la revue Insight qu’une « opération audacieuse », effectuée par le renseignement israélien, avait « permis d’intercepter des conversations téléphoniques ainsi que des communications plus modernes (électroniques), sur certaines des lignes les plus sensibles du gouvernement américain, et ce, de manière assidue. »
Le principal journaliste d’investigation de la revue Insight, Paul Rodriguez, m’a dit, dans un mél, que l’histoire de mise en examen d’un espion, en mai 2000, « était (et reste, à ce jour) une des plus étranges sur lesquelles j’ai eu à travailler, étant donné l’état d’alarme, de préoccupation et de sidération » parmi les agents fédéraux. D’après le reportage d’Insight, les enquêteurs du FBI étaient particulièrement ulcérés de découvrir que le sous-traitant israélien visé (par l’enquête) avait, en quelque sorte, mis la main sur les numéros de téléphones du FBI les plus sensibles, y compris les lignes « noires » du célèbre Bureau, utilisées à des fins d’écoutes téléphoniques. « Certains des numéros énumérés », ajoutait l’article d’Insight, « correspondaient à des lignes que le contre-espionnage du FBI utilisait afin de remonter la piste de l’opération de l’espion israélien suspecté. Dans cette affaire, c’est le gibier qui suivait le chasseur à la trace ! » Rodriguez a confirmé la panique que cela avait provoqué dans les milieux américains du renseignement. « C’est un énorme cauchemar, du point de vue de la sécurité », lui a dit un haut responsable américain. « Les implications sont très graves », a dit un autre haut responsable. « Tout ce que je puis vous dire, c’est que nous pensons savoir, désormais, comment cela a été fait », a déclaré un troisième responsable à Rodriguez. « C’est déjà en soi extrêmement grave, mais c’est ce que nous ne savons toujours pas qui a des conséquences terriblement profondes. » Aucune charge, toutefois, n’a été rendue publique, dans cette affaire. (Ce qui s’est produit, en coulisses, dépend de la personne à qui vous parlez, dans les services de la police judiciaire : le service de contre-espionnage du FBI ayant cherché à obtenir une garantie de la part du sous-traitant israélien, le Département de la Justice, étrangement, refusa de coopérer et, en fin de compte, aucune garantie ne fut émise. Les enquêteurs du FBI, découvrant cela, étaient sciés.)
Le reporter du Sunday Times (de Londres) Uzi Mahnaimi cite des sources, à Tel Aviv, disant que durant cette période, des méls du président Clinton avaient également été interceptés par les services israéliens du renseignement. Un article de Mahnaimi publié en mai 2000 révèle que l’opération avait comporté un « hacking à l’intérieur des systèmes informatiques de la Maison-Blanche, durant une période d’intense spéculation autour de la direction qu’allait prendre le processus de paix [au Moyen-Orient] ». Les services israéliens auraient infiltré une entreprise appelée Telrad, soumissionnée par Nortel pour développer un système de communications pour la Maison-Blanche. D’après le Sunday Times, « les managers de cette compagnie n’étaient pas au courant du fait que des puces virtuellement indétectables, installées durant la fabrication des appareils, permettaient à des agents extérieurs de s’immiscer dans le flux des données provenant de la Maison Blanche ».
En 1997, des détectives de la police de Los Angeles, travaillant en tandem avec les services secrets FBI et DEA, furent confrontés à un effondrement comparable et inexplicable de la sécurité de leurs communications. La police de Los Angeles était en train de mener une enquête sur le crime organisé israélien : trafiquants de drogues et escrocs aux cartes de crédit, basés en Israël et à Los Angeles, avec des tentacules à New York, à Miami, à Las Vegas et en Egypte. Le nom de ce groupe mafieux et ceux de ses membres restent non-communicables et classifiés dans des documents d’ « évaluation de la menace » que ce reporter a obtenu de la police de Los Angeles, mais ces documents déclinent, avec quelque détail, l’ampleur et le caractère varié des opérations de ce groupe : 1,4 millions de dollars volés à Fidelity Investments, à Boston, au moyen d’une fraude informatique sophistiquée, extorsions de fonds et kidnapping d’Israéliens à Los Angeles et à New York, deal de cocaïne en coordination avec les crimes organisés italien, russe, arménien et mexicain, blanchiment d’argent et assassinats.
Le groupe avait, par ailleurs, accès à des technologies et à des données extrêmement sophistiquées en matière de technologie de la contre-surveillance, ce qui était un véritable désastre, pour le LAPD [Los Angeles Police Departement]. D’après des documents internes dudit LAPD, le groupe du crime organisé israélien avait obtenu numéros de téléphone fixe, de téléphone cellulaire et de pagers totalement secrets de non moins de cinq-cents enquêteurs de la brigade des stup’ de Los Angeles, ainsi que les informations fournies par des indics à des dizaines d’agents fédéraux – informations au noir, numéros de téléphone inconnus y compris des enquêteurs les plus proches. Les Israéliens avaient même installé des écoutes sur les lignes des enquêteurs du LAPD, espionnant leurs conversations par téléphones cellulaires et par téléphones fixes avec d’autres agents – essentiellement du FBI et du DEA – dont les noms et les numéros de téléphones furent également recherchés, et trouvés.
Le LAPD était horrifié, et tandis que l’on commençait à parler de plus en plus de ce qui était apparemment un effondrement total de la sécurité, le choc se propagea à des agents du DEA, du FBI et même de la CIA, qui, ensemble, décidèrent de lancer une investigation. Il s’avéra que la source de l’essentiel de cet espionnage clandestin pouvait être attribué à une compagnie, appelée J&J Beepers, qui obtenait ses [nouveaux] numéros de téléphone d’un service de facturation qui s’avéra être une filiale d’Amdocs…
Une source très au fait des enquêtes menées à l’encontre d’Amdocs m’a fait part de plusieurs théories, en ce qui concerne les allégations d’espionnage formulées contre cette firme. « Déjà, au début des années 1970, quand il devint évident qu’AT&T allait être dissoute et qu’il allait y avoir une révolution informationnelle et technologique imminente, Israël comprit qu’il disposait d’une population hautement éduquée et hautement cosmopolite, et il fait un certain nombre de découvertes économiques et diplomatiques calculées », dit cette source. « L’une d’entre elles, c’était que les télécommunications étaient à leur portée : elles ne requièrent pas de ressources naturelles, mais seulement de l’intelligence, de la formation et du cash. Les Israéliens furent donc, très vite, impliqués dans les télécommunications. Per capita, Israël est probablement le pays le plus avancé et puissant au monde, en matière de télécom. L’éclatement d’AT&T se produisit en 1984 ; la technologie Internet explose, et Israël voit toutes ces compagnies acheter de manière agressive des contrats, sous la forme de filiales telles Amdocs. Amdocs a commencé comme une minuscule PME et aujourd’hui, c’est la plus importante firme de facturation des télécommunications au monde. Ils commencent à mettre sur pied leur réseau massif de télécommunications. Comme pratiquement tout, en Israël, il s’agit d’une entreprise sponsorisée par le gouvernement.
« Ainsi, il a été dit qu’Amdocs utilisait ses listes de facturations comme un exercice de collecte de renseignement, parce que son conseil d’administration, au fil des années, avait été lourdement peuplé par des membres actifs et à la retraite du gouvernement israélien et de l’armée israélienne. Ils utilisaient ces fonctions comme une opportunité de collecter de l’information sur les conversations téléphoniques du monde entier. Tant qu’à faire, en matière de phénomène de collecte du renseignement, un analyste diplômé du MIT aurait préféré disposer d’une liste de cinquante pages de noms de qui a appelé qui, plutôt que cinquante heures de conversations téléphoniques effectives. Pensez à toutes ces conversations téléphoniques échangées avec des amis, avec des maris, avec des épouses… Cette information brute ne saurait servir à grand-chose. Mais s’il y a un pattern de trente conversations téléphoniques passées durant une journée, cela peut signifier énormément de choses. C’est un algorithme infiniment plus simple. »
Une autre source – un ancien agent de la CIA – me dit que les agents du renseignement américain qui ont diffusé les soupçons pesant sur Verint et Amdocs ont été attaqués de toutes parts. « Une fois qu’il a été connu qu’un individu est en train d’investiguer là-dessus [l’affaire Verint/Amdocs], il ou elle est typiquement identifiée peu ou prou à un(e) fouteur/se de merde, à un enquêteur, et il (elle) est roué(e) de coups sans pitié », dit l’ancien agent de la CIA. « De manière typique, ce qui arrive, c’est que l’individu se trouve dans un scenario où sa retraite est menacée – voire pire. Le fait que, simplement parce que vous avez jeté un coup d’œil à cette question, tout soudain vous devenez un arabisant ou un antisémite – c’est de la pure connerie, parce que je vais vous dire, de première main, que ces gens, dont l’héritage est enraciné dans ce pays, ont travaillé très dur, à ce sujet. C’est un genre de vocation qui ne s’achète pas. » L’ancien agent de la CIA ajoute : « Il n’y a pas de politique définie, à ce jour, quant à la manière de traiter ce genre de choses [les questions de sécurité aux Etats-Unis impliquant Israël], mis à part celle consistant à les endiguer, à les maintenir à distance, à les contrôler. Mais ça ne marche plus ! Pas après les attentats du 11 septembre 2001 : impossible ! Le bûcher funéraire qui a continué à brûler durant des mois au fond du tas de décombres [du Ground Zero] ont appris à des millions de personnes qu’elles n’avaient plus à être « politiquement correctes ».
Les immixtions en matière de communications [du type Amdocs/Verint] ne datent pas d’hier ; elles ont commencé il y a bien des années. Et c’est là une cause d’embarras majeure pour des organisations qui aimeraient bien pouvoir dire qu’elles dominent la situation et qu’elles ne sont ni cooptées, ni compromises. Dès que vous commencez à bosser sur cette question, vous découvrez très vite que beaucoup de gens ont soit détourné pudiquement le regard, soit ont été cooptés en chemin. Certains, quand ils se rendent compte de ce qu’il s’est produit, prennent conscience à leur grande honte qu’ils se sont fait avoir. Beaucoup parmi eux étant des bureaucrates, ils ne veulent pas qu’on les fasse paraître aussi stupides qu’ils le sont dans la réalité. Alors, ils font comme si de rien n’était. Parfois, c’est aussi simple que cela… »
[* Christopher Ketcham écrit dans Vanity Fair, GQ, Harper’s, Salon et beaucoup d’autres revues et sites ouèbe. Vous pouvez le contacter à l’adresse mél suivante :
cketcham99@mindspring.com ].
An Israeli Trojan Horse
By CHRISTOPHER KETCHAM
September 27 / 28, 2008
http://www.counterpunch.org/ketcham09272008.html
Le général Larbi Belkheir est à Paris,
Ses victimes peuvent déposer plainte contre lui,
Ministre de l’intérieur de 1991 à 1992, le général Larbi Belkheir est directement responsable de l’enlèvement, la séquestration, la torture, le viol, la déportation dans des camps de concentration dans le sud du pays, d’arrestations arbitraires, de liquidation extrajudiciaires, de massacres commis sur des citoyens sans défense, par les forces de sécurité alors sous sa coupe, de centaines d’algériens et d’algériennes, durant cette période.
En 1992, Larbi Belkheir était co-responsable avec le général Smaïl Lamari du centre de torture de Châteauneuf dont la gestion était confiée conjointement au commissaire Mohamed Issouli du côté de la police et le commandant Mohamed Samraoui du côté du DRS. Ce centre était une véritable usine de torture. Des centaines d’Algériens sont morts sous la torture dans ce centre. Des centaines d’autres ont été assassinés pour ne pas témoigner de ce qu’ils ont subi.
Durant la période de janvier à juin 1992 où les arrestations étaient massives, et la torture pratiquée à une échelle industrielle, le général Larbi Belkheir de par sa qualité de ministre de l’intérieur assume la responsabilité des crimes commis contre l’humanité par les forces de police.
Aujourd’hui, le général Larbi Belkheir est hospitalisé à Paris. C’est l’occasion propice pour ses victimes exilées en France de déposer plainte contre lui pour crime contre l’humanité.
Les plaignants peuvent s’adresser directement à l’ONG de défense des droits de l’homme dans le monde arabe Al-Karama en écrivant à l’adresse suivante http://fr.alkarama.org/ ou en écrivant à redaction@agirpourlalgerie.com qui transmettra.
Vous trouverez ci-dessus une base juridique qui vous permettra d’argumenter et de renforcer vos témoignages dans vos plaintes. Pour les poursuites entamées par les citoyens algériens résidants en France :
La France est signataire de l'ensemble de ces résolutions dont la répétitivité tant de la proclamation des mêmes principes que de l'adhésion qu’elle en a faite doit être source d’obligation pour elle, puisque constituant une source du droit au titre de la coutume.
1-Les crimes contre l'humanité sont imprescriptibles :
2-Les dispositions applicables aux plaintes déposées en France contre les présumés coupables de crime contre l’humanité sont les suivantes :
A ‑ Sur les dispositions du Code de Procédure Pénale Français
A‑1. Il résulte de l’article 689‑1 du Code de Procédure Pénale que :
« En application des conventions internationales visées aux articles suivants, peut être poursuivie et jugée par les juridictions françaises, si elle se trouve en France, toute personne qui s’est rendue coupable hors du territoire de la République , de l’une des infractions énumérées par ces articles. Les dispositions du présent article sont applicables à la tentative de ces infractions, chaque fois que celle-ci est punissable. »
A‑2. Il résulte de l’article 689‑2 du même code que :
« Pour l’application de la convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, adoptée à New York le 10 décembre 1984, peut être poursuivie et jugée dans les conditions prévues à l’article 689‑1 toute personne coupable de tortures au sens de l’article 1er de la convention ».
Il convient de rappeler que les dispositions précitées ont été prises après qu’ait été ratifiée par la France la convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels inhumains ou dégradants adoptée par l’assemblée générale de l’ONU dans sa résolution 39/46 du 10 décembre 1984, ladite convention étant entrée en vigueur le 26 juin 1987.
B ‑ Sur les dispositions de la Convention du 10 décembre 1984
B‑1. Il est nécessaire de rappeler les dispositions de l’article premier définissant la notion de torture, rédigé comme suit :
1. Aux fins de la présente convention, le terme « torture » désigne tout acte par lequel une douleur ou des souffrances aiguës, physiques ou mentales, sont intentionnellement infligées à une personne aux fins notamment d’obtenir d’elle ou d’une tierce personne des renseignements ou des aveux, de la punir d’un acte qu’elle ou une tierce personne a commis ou est soupçonnée d’avoir commis, de l’intimider ou de faire pression sur elle ou d’intimider ou de faire pression sur une tierce personne, ou pour tout autre motif fondé sur une forme de discrimination quelle qu’elle soit, lorsqu’une telle douleur ou de telles souffrances sont infligées par un agent de la fonction publique ou toute autre personne agissant à titre officiel ou à son instigation ou avec son consentement exprès ou tacite. Ce terme ne s’étend pas à la douleur ou aux souffrances résultant uniquement de sanctions légitimes, inhérentes à ces sanctions ou occasionnées par elles.
2. Cet article est sans préjudice de tout instrument international ou de toute loi nationale qui contient ou peut contenir des dispositions de portée plus large.
B‑2. Sur les dispositions de l’article 6 de la même convention
Il résulte de l’article 6 de cette même convention que :
1. S’il estime que les circonstances le justifient, après avoir examiné les renseignements dont il dispose, tout Etat partie sur le territoire duquel se trouve une personne soupçonnée d’avoir commis une infraction visée à l’article 4 assure la détention de cette personne ou prend toutes autres mesures juridiques nécessaires pour assurer sa présence. Cette détention et ces mesures doivent être conformes à la législation dudit Etat; elles ne peuvent être maintenues que pendant le délai nécessaire à l’engagement de poursuites pénales ou d’une procédure d’extradition.
2. Ledit Etat procède immédiatement à une enquête préliminaire en vue d’établir les faits ».
Les rédacteurs de la convention précitée ont estimé que les pays signataires de cette convention devaient poursuivre parmi les personnes responsables celles susceptibles d’être considérées comme des agents de la fonction publique d’une part, et d’autre part, plus généralement, toute personne agissant à titre officiel ou à son instigation ou avec son consentement exprès ou tacite.
C- Sur l’imprescriptibilité des crimes contre l’humanité
L'article unique de la loi n' 63-1326 c 26 décembre 1964 tendant à constater l'imprescriptibilité des crimes contre l'humanité dispose :
« Les crimes contre l'humanité, tels qu'ils sont définis par la résolution des Nations unies du 13 février 1946 prenant acte de la définition des crimes contre l'humanité, telle qu’elle figure dans la charte du Tribunal international du 8 août 1945 sont imprescriptibles par leur nature. »
Il s'agit de crimes contre l'humanité en général, sans caractère limitatif, comme le démontre la référence à la résolution des Nations unies du 13 février 1946 qui vise les crimes.
Il existe plusieurs autres résolutions postérieures de l'Assemblée générale des Nations unies faisant obligation aux États de poursuivre les auteurs de faits constitutifs de crimes contre l'humanité sans avoir à tenir compte de leur nationalité, de celle de la victime et du lieu du crime. Ainsi notamment la résolution n° 3074 (XXVIII) du 3 décembre 1973 intitulée « Principes de la coopération internationale en ce qui concerne le dépistage, l’arrestation, l'extradition, le châtiment des individus coupables de crimes contre l'humanité » énonce comme premier principe :
« Les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité, où qu'ils aient été commis et quel que soit le moment où ils ont été commis, doivent faire l'objet d'une enquête, et les individus contre lesquels il existe des preuves établissant qu'ils ont commis de tels crimes doivent être recherchés, arrêtés et traduits en justice, et s'ils sont reconnus coupables, châtiés. »
Sarkosy, Merkel, Brown, Berlusconi, Israel preparent une guerre totale : Crise financière : 'Lobby Juif' Responsable (Hamas)
La mafia juive sioniste de l'Elysée protege le Larbin Aboulkher, createur des GIAs
Ancien directeur de cabinet du président Chadli Bendjedid et ministre de l’intérieur en 1991 quelques mois avant le déroulement du premier tour des législatives avortées de décembre de la même année, le général Larbi Belkheir participera au coup d’état de janvier 1992 qui destitue Chadli Bendjedid et annule les élections législatives remportées par le Front Islamique du Salut dès le premier tour.
Quelques années plus tard, il sponsorise la candidature de Abdelaziz Bouteflika pour la présidence de la république (1999) avant qu’il ne prenne les commandes du cabinet présidentiel en remplacement de Ali Benflis nommé premier ministre.
Considéré comme l’architecte du système algérien, Larbi Belkheir s’en défend. Il se présente comme commis de l’état. Pour d’autres observateurs il est le modérateur d’un système vulnérables aux soubresauts des luttes claniques animées par des hommes incultes et n’ayant aucun sens de l’état.
Sa nomination au poste d’ambassadeur d’Algérie à rabat en 2005 ne l’a nullement éloigné des affaires du pays tant ses hommes sont nombreux dans tous les rouages de l’appareil de l’état algérien.
Accusé par Hichem ABOUD d’avoir commandité l’assassinat de Ali André Mecili dans une interview publié par le Nouvel Observateur en juin 2001, et bien qu’il a été débouté par la justice française après avoir déposé plainte contre son accusateur pour « diffamation publique contre particulier », le général Larbi Belkheir n’a jamais fait l’objet d’une plante de la part de la famille Mecili ni des proches de l’avocat parisien assassiné en avril 1987.
La partie civile profitera-t-elle de la présence du général Larbi Belkheir pour le conronter à la justice ?
Ceux qui se sont acharnés sur un diplomate qui n’a rien à voir avec l’assassinat de Ali André Mecili profiteraient-ils de la présence du général Larbi Belkheir à Paris pour ne serait-ce que demander à la justice française de l’auditionner en qualité de témoin assisté ?
Faut-il rappeler que l’assassinat de l’ancien avocat parisien qui était un cadre de la sécurité Militaire algérienne dans les années soixante, ne relève pas des faits divers mais bel et bien d’un assassinat politique.Ce qui implique, de facto, les plus hautes autorités algériennes à commencer par le président de la république de l’époque, Chadli Bendjedid.
Le général Larbi Belkheir, alors, directeur de cabinet du président Chadli ne pouvait ignorer les préparatifs de l’assassinat de Mecli.
Accusé nommément d’avoir commandité le crime, il n’a jamais été cité par la partie civile. Pourquoi ce silence de la part de ceux qui s’acharnent à accuser un petit larbin qui profite des largesses d’un système corrupteur. S’appuyant sur un ancien tortionnaire qui a passé toute sa vie dans l’anonymat des services opérationnels, les proches de Mecili qui prétendent défendre la mémoire du défunt n’ont rien fait jusqu’ici pour inquiéter le général Larbi Belkheir .
Tout ce qui leur est demandé est de saisir le juge d’instruction pour auditionner le général en qualité de témoin assissté. Il n’y arien de gênant n’est-ce pas ?Le feront-ils ?
http://www.agirpourlalgerie.com/
1 comment:
Lire à ce sujet le livre "La mafia juive" dont les affiches ont été placardées dans Paris, Boulogne... reporté par France Inter, France 3...
Le livre est censuré par les grands diffuseurs !
Mais on peut le trouver ici :
http://www.propagandes.info/ryssen/index.php
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L'action doit toujours suivre les paroles : Crimes contre l’Humanité en Algérie
Le texte que nous vous proposons à lire a été élaboré par Hichem Aboud avec la collaboration de Brahim Younessi, Mourad Dehina, Ahmed Simozrag et Anwar Haddam
Préambule
1/ Adhésion et objectif
2/ Structuration du collectif
3/ Quelle juridiction le collectif devrait-il saisir ?
4/Quel dossier présenter à la justice ?
5/ Financement de l'action du collectif
6/ Médiatisation de l’action du collectif
7/ Organisations et associations à solliciter
8/ Transparence et légalité
9/ Dissolution
Préambule:
La commission des crimes les plus abominables - tels les crimes de guerre, les crimes de torture, les crimes de disparitions et les génocides, qualifiés de crimes contre l’humanité – continue à se pratiquer dans le monde.
L’impunité contribue plus ou moins à favoriser la commission de ces crimes. Ces crimes qualifiés aussi de crimes internationaux sont à l’origine, dans une large mesure, du phénomène du terrorisme particulier, c’est-à-dire le terrorisme des individus par opposition à celui des Etats.
Ces crimes qui se répètent en raison de l'impunité, produisent le terrorisme qui, lui-même, se veut être une réponse aux mêmes crimes et ainsi s'est formé un cercle vicieux dont l'impunité est la principale cause.
Ces crimes qualifiés aussi de crimes internationaux sont à l’origine, dans une large mesure, du phénomène du terrorisme particulier, c’est-à-dire le terrorisme des individus par opposition à celui des Etats. Ce terrorisme est considéré par ses auteurs comme étant le seul moyen de répondre et de faire face au terrorisme des Etats.
Il en est même des cas où le terrorisme particulier est lui aussi le fait de l’Etat par l’intermédiaire de ses services secrets. Ce qui est regrettable et dramatique est le fait qu’il existe dans chaque crime international deux, voire trois victimes : la victime directe, sa famille et la société.
Les victimes directes et leurs ayant droits sont en grande majorité des personnes démunies et sans protections. Ce sont en majorité des personnes de condition modeste, sans ressources, assumant le rôle d’opposants politiques ou de simples contestataires.
La plupart des victimes constituaient de leur vivant l’unique soutien de leur famille. Or, la tragédie de leur disparition se double d’une tragédie de perte de soutien et de ressources pour la famille.
Si dans le monde certains crimes sont en passe d’être jugés grâce à la mise en place de juridictions pénales spéciales et à la Cour pénale internationale, il n’en est malheureusement pas le cas pour les crimes internationaux commis en Algérie de 1988 à ce jour.
En Algérie, il existe deux catégories d’infractions :
1) Les infractions commises par les milices et les agents de l’Etat : armée, police, gendarmerie, DRS (ex-sécurité militaire).
2) Les infractions commises par les particuliers, à savoir : opposition armée, banditisme, terrorisme.
En ce qui concerne la première catégorie d’infractions, l’Etat n’a jamais reconnu les crimes et délits commis par ses agents et ses milices. Quant aux infractions imputables aux particuliers, elles ont été pour la plupart amnistiées.
Les crimes et délits commis depuis le 1er avril 1980 (printemps berbère) jusqu’au 29 septembre 2005, date de promulgation de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, ont été amnistiés.
Les autorités algériennes ont pris une série de mesures - entre autres la loi 90-19 du 15 août 1990, la loi sur la rahma (Ordonnance n°95-12 du 25 février 1995), la loi sur la concorde civile ( loi n°99-08 du 13 juillet 1999, adoptée par référendum le 16 septembre 1999), la grâce amnistiante (décret législatif n° 2000-03 du 10 janvier 2000 ), la réconciliation nationale- qui ont conféré à l’impunité un caractère légal et quasi-permanent.
Cette situation d’impunité créée d’une part par la non reconnaissance des cimes et délits commis au nom de l’Etat et par ses agents et ses milices, et d’autre part, par l’amnistie des crimes commis par les particuliers et la grâce des criminels, rend impossible le procès des crimes les plus graves, y compris les crimes contre l’humanité commis en Algérie depuis l’indépendance.
L’ordonnance n° 06-01 du 27 février 2006, art 45, dispose qu’aucune poursuite ne peut être engagée à titre individuel ou collectif, à l’encontre des forces de défense et de sécurité de la République, toutes composantes confondues, pour des actions menées en vue de la protection des personnes et des biens, de la sauvegarde de la nation et de la préservation des institutions. Toute dénonciation ou plainte à l’encontre des concernés est irrecevable.
Pire, toute déclaration, plainte ou écrit faisant référence aux « blessures de la tragédie nationale » exposerait son auteur à une peine de trois à cinq ans d’emprisonnement et à une amende 250.000 à 500.000 DA.
Néanmoins, l’amnistie de ces crimes n’a ni endigué le phénomène du terrorisme ni fait disparaître la douleur des familles victimes.
Il est donc bien temps de mettre en place une instance ayant pour rôle de mettre fin à cette impunité par les moyens d’information et de sensibilisation de l’opinion internationale, en vue de la mise en place d’une juridiction pénale spéciale, ainsi que par le recours à la justice internationale sur la base de la compétence universelle. Cette instance est appelée « collectif contre l’impunité », CCI par abréviation.
Collectif Contre l'Impunité
sincères souhaitant mettre un terme à l’impunité d’un système
maffieux. Dans ce collectif, il n’y a guère de place au clanisme,
au sectarisme ni au clivage politique ou idéologique. Il est ouvert
aux Algériennes et Algériens là où ils se trouvent dans le monde.
Le collectif est, également, ouvert à recevoir directement les témoignages
même de ceux qui d'une manière ou d'une autre ontété responsables
des crimes contre l’humanité que ce soit du côté des forces de sécurité
ou des groupes armés s’ils se montrent disposés à fournir au collectif des renseignements des informations précises sur les tortionnaires (identité,fonction et degré de responsabilité).
Adhésion et objectif
L’adhésion au collectif ne constitue en aucun cas l’adhésion à un parti ou mouvement politique de quelque tendance que ce soit.
Le collectif a pour seul objectif la traduction des responsables et auteurs des crimes contre l’humanité commis en Algérie devant une juridiction spéciale. Une fois son objectif atteint, le collectif sera dissout.
Afin de préserver sa cohésion et éviter tout malentendu entre ses membres, le collectif n’aura pas à se prononcer publiquement ou prendre position sur des sujets d’actualité.
Toutefois, il lui est permis de rendre publique toute déclaration se rapportant à la répression et aux violations des droits de l’homme en Algérie (répression de manifestations publiques, interdiction de meeting, privation de passeport, interdiction de sortie du territoire national, violation des droits de l’homme sous toutes ses formes, violation des libertés publiques, interpellation, arrestation, enlèvements, disparition forcée etc.)
Structuration du collectif
Le collectif sera dirigé par un bureau directeur qui se composera d’une dizaine de personnes avec une attribution précise pour chacun de ses membres.
Les membres du bureau directeur désigneront :
Un président
Un vice-président
Un porte-parole
Un secrétaire général
Un trésorier
Un coordinateur chargé du dossier juridique
Un coordinateur chargé de la presse et de l’information
Un coordinateur chargé des relations avec les instances parlementaires
Un coordinateur chargé des relations avec les ONG
Un coordinateur chargé des relations avec les personnalités politiques, intellectuelles et culturelles.
Les membres du bureau directeur s’engageront lors d’une cérémonie officielle, qu’ils œuvreront à faire tout leur possible pour la réussite de la mission qui leur est dévolue et qu’ils n’épargneront aucun effort pour faire appel au témoignage des personnes susceptibles de faire avancer la plainte, ou dénoncer une personne susceptible d’avoir commis des crimes contre l’humanité.
Les membres du bureau directeur ont la possibilité, s’ils le souhaitent, d’arrêter un règlement fixant les prérogatives de chacun d’entre eux et les règles à respecter dans l’accomplissement de leurs missions.
Le bureau directeur du collectif aura à :
- Arrêter la stratégie à mettre en œuvre pour la réalisation du projet pour lequel il a été créé.
Définir avec précision les voies et moyens de mener à bien le projet de traduire devant la justice les responsables des crimes contre l’humanité.
Arrêter la liste des accusés à présenter dans un premier temps devant la justice.
Veiller sur le respect de l’agenda de réalisation des différentes opérations qui seront menées sur la voie de la concrétisation du projet.
Prendre toute initiative allant dans le sens de l’accélération du processus de réalisation du projet.
Chaque adhérent aura une tâche précise à assumer. La tâche sera désignée par le comité directeur du collectif en fonction des possibilités et des souhaits de l’adhérent.
L’action du collectif sera menée dans la transparence totale pour éviter toute contre-action nocive.
Quelle juridiction le collectif devrait-il saisir ?
Il aurait été souhaitable que la première juridiction à saisir soit la justice algérienne. Malheureusement, cette dernière étant instrumentalisée par le pouvoir politique est disqualifiée par l’ordonnance n° 06-01 du 27 février 2006, dont l’article 45, dispose « qu’aucune poursuite ne peut être engagée à titre individuel ou collectif, à l’encontre des forces de défense et de sécurité de la République. Toute dénonciation ou plainte à l’encontre des concernés est irrecevable.
Par conséquent, la justice algérienne ne peut être saisie pour des crimes amnistiés. Les plaintes seront certainement irrecevables. Les plaignants risquent des poursuites judiciaires comme souligné dans le préambule.
Il ne reste plus, donc, qu’à se tourner vers les juridictions internationales.
Déposer une plainte devant un tribunal d’un état européen où il est possible de faire fonctionner la compétence universelle risque de traîner en longueur et faire avorter le projet en raison de nombreuses considérations dont celle de la raison d’état qui profiterait au régime politique d’Alger.
La Cour Pénale Internationale ne pouvant juger des crimes antérieurs à juillet 2002, date de sa création n’est pas la juridiction idoine pour juger les crimes commis en octobre 1988, 2001 en Kabylie, 2004 dans les Aurès et de 1992 à 2002.
Sauf autre alternative plus efficace, le mieux c’est de s’adresser au Conseil des Droits de l’homme pour demander la création d’une juridiction spéciale pour juger les crimes contre l’humanité en Algérie à l’instar de celles qui ont été créées pour juger les crimes commis en Serbie et au Rwanda.
Tout comme il est envisageable qu’un tribunal pénal international soit créé par le conseil de sécurité de l’ONU. Ce qui nécessite un travail de grande envergure pour s’assurer le soutien des membres de cette instance.
Il est à rappeler que le Conseil de sécurité de l’ONU a déjà été saisi d’un projet particulier de création d’un tribunal pénal international pour juger les crimes contre l’humanité perpétrés en Algérie depuis octobre 1988, mais à ce jour le Conseil n’a donné aucune suite. Il n’est pas inopportun d’en renouveler la demande.
Il ne fait aucun doute que cette demande a de fortes chances d’aboutir positivement tant les crimes commis en Algérie dépassent de loin ce qui a été dénoncé en Serbie, au Rwanda ou à Darfour.
Outre la demande de la constitution d’une juridiction internationale spéciale, le bureau directeur du collectif peut aider une victime membre du collectif à saisir la justice d’un pays abritant toute personne reconnue comme ayant commis des crimes contre l’humanité. Il lui est également possible de saisir la justice d’un pays où séjournerait ou serait de passage toute personne ayant participé ou assumé des responsabilités dans des crimes contre l’humanité en Algérie.
Quel dossier présenter à la justice ?
La traduction des responsables et auteurs des crimes contre l’humanité passe nécessairement par la constitution d’un dossier contenant :
1 - Un mémorandum sur les violations des droits de l’homme et les crimes contre l’humanité commis en Algérie depuis les évènements sanglants du 5 octobre 1988 à ce jour.
2 - Les plaintes des victimes des crimes contre l’humanité (personnes torturées, enlevées, membres des familles de disparus, déportés dans les camps du sud, exilés reconnus comme réfugiés statutaires dans les pays d’accueils.)
3 – Documents de témoignage sur les crimes contre l’humanité (livres, lettres ou tout autre document prouvant l’implication ou la complicité de l’état algérien dans les crimes contre l’humanité)
4 – Tout document ou témoignage attestant l’implication des autorités algériennes dans la création de groupes armées notamment le GIA.
Financement de l'action du collectif
La réalisation du projet de traduire devant la justice les responsables des crimes contre l’humanité nécessite un financement qui permet la prise en charge entre autres les frais de déplacement de ses membres.
Pour cela, le collectif doit s’assurer de la légalité de l’origine des fonds dont il bénéficiera pour éviter tout parasitisme ou discrédit de son action.
Pour son financement, il sollicitera les ONG en mesure de lui apporter aide et assistance avec engagement de rendre compte des dépenses à tout organisme qui contribuera au financement du collectif. D’autre part, les membres du collectif sont tenus de verser une cotisation mensuelle d’un minimum de 20 € et un maximum illimité. Toute personne ayant cotisé a le droit de réclamer un relevé des recettes et dépenses afin d’éviter toute rumeur malveillante.
Médiatisation de l’action du collectif
1/ Organisation d’une conférence de presse
L’annonce de la création du collectif se fera lors d’une conférence de presse qui sera organisée au CAPE (Centre de la Presse Etrangère) à Paris.
2/ Création d’un site d’Internet d’information
L’action médiatique du collectif se fera à travers un site d’information en ligne. Le site sera créé avant la tenue de la conférence de presse et son adresse communiquée le jour même de la conférence.
Le site Internet diffusera toutes les informations relatives au collectif, l’état d’avancement des actions entamées et l’annonce des actions à engager.
Une partie vidéo sera incluse avec si possible une édition d’information quotidienne relative à l’actualité algérienne et aux violations des droits de l’homme en Algérie.
Le site sera diffusé en plusieurs langues (arabe, français, anglais, espagnol et italien).
3/ Création d’une revue ou un bulletin périodique
Un bulletin mensuel, papier, sera publié régulièrement englobant tout ce qui a trait à l’actualité algérienne et aux violations des droits de l’homme en Algérie. Ce bulletin est destiné aux ONG, institutions internationales et personnalités politiques, culturelles, et intellectuelles appelées à soutenir l’action du collectif.
Dans la mesure du possible, création d’un magazine indépendant d’informations générales destiné à sensibiliser l’opinion publique algérienne et internationale par un message indirecte sur la nécessité de mettre un terme à l’impunité du système politique algérien.
4/ Mise en place d’une cellule de communication
Une cellule de presse et d’information sera mise en place pour veiller sur le bon déroulement de la médiatisation de l’action du collectif.
Elle aura pour première mission la coordination entre l’actualisation du site Internet et la réalisation du bulletin périodique d’information.
Elle assurera l’organisation des conférences et rencontres de presse.
Elle assurera un contact permanent avec les différents organes de la presse nationale et internationale par la diffusion d’informations relatives aux activités du collectif et le suivi des actions entreprises.
Organisations et associations à solliciter :
Pour mener à bien sa mission dans les meilleurs délais et afin de recueillir les dossiers qui sont en leur possession ou qu’ils ont eu à étudier, le collectif aura à solliciter la collaboration des deux ligues algériennes des droits de l’homme, Les Associations de disparus (en Algérie et à l’étranger) Al-Karama (ONG de défense des droits de l’homme dans le monde arabe), Justitia Internationale, la Fédération Internationale des Droits de l’Homme, Amnesty international, Human-Rights Watch.
Pour le soutien de son action sur le plan médiatique, le bureau du collectif aura, également, à solliciter les organisations internationales de la presse dont Reporter Sans Frontières, la Fédération Internationale des Journalistes, l’association de la liberté d’expression « Article 19 » etc.
Il sera fait, également, appel aux organisations algériennes de défense des droits de l’homme sans préjugé aucun de la relation des membres de ces organisations avec le pouvoir en place. Libre à ces membres ou ces organisations de refuser de s’associer à l’initiative du collectif.
Pétitions pour juger les crimes contre l’humanité en Algérie
1ère pétition
Outre les associations et organisations internationales de défense des droits de l’homme, le collectif organisera la signature d’une pétition internationale pour le jugement des responsables des crimes contre l’humanité en Algérie.
Seront sollicités :
Les responsables des partis politiques algériens
Les personnalités politiques et culturelles algériennes
Les parlementaires et sénateurs algériens
Les personnalités politiques et culturelles de tous les pays du monde.
Les parlementaires et sénateurs de tous les pays du monde avec une insistance sur ceux de France, de Suisse, de Belgique, d’Angleterre soit les pays qui comptent le plus d’exilés politiques algériens.
Les membres du parlement européen.
2ème pétition
A la pétition recueillant les signatures de membres d’institutions officielles et de personnalités connues, il sera mis en circulation une pétition populaire pour recueillir les signatures de citoyens de toutes nationalités.
Cette pétition circulera par internet et sur les places publiques dans toutes les villes du monde où le collectif trouvera des volontaires.
Les signataires de la pétition populaire doivent signer de leurs véritables nom et prénom et pays de résidence (et éventuellement profession.) Les pseudonymes ne seront pas acceptés et toute signature avec pseudo sur le net sera effacée.
Transparence et légalité
L’action du collectif sera menée dans la transparence totale et en toute légalité. Le bureau directeur du collectif veillera à ce que l’action et les activités de ses membres s’effectueront dans le respect des lois des pays étrangers d’accueil et en toute légalité.
Toutes les actions seront dans la transparence totale pour mettre hors d’état de nuire tout candidat à l’infiltration et/ou à la délation, tous les sceptiques, les paranoïaques et les agents d’influence qui entretiennent le mythe des services de renseignements algériens (DRS, DGSN etc.) pour démobiliser les bonnes volontés en semant le doute sous le couvert de la lâcheté de l’anonymat.
Toute personne qui tentera d’entretenir des clivages entre les membres du collectif pour des raisons idéologiques, partisanes ou régionalistes ou autres sera dénoncée publiquement et considérée comme complice des criminels qui seront appelés à répondre de leurs crimes.
Toute personne qui jettera le discrédit sur l’action du collectif ou sur l’un de ses membres en vue de faire avorter le projet sera dénoncée publiquement et considérée comme complice des criminels qui seront appelés à répondre de leurs crimes.
Dissolution :
Il appartient au comité directeur de prononcer la dissolution officielle du collectif à l’issue de la réalisation du projet.
Ce document est ouvert à toute contribution allant dans le sens de son enrichissement jusqu'à son adoption finale par le bureau directeur du collectif.
Le 05 octobre 2008
NB: Ce texte est ouvert à toute contribution allant dans le sens de son enrichissement en attendant la création du collectif qui se fera avant le 1er novembre 2008.http://www.agirpourlalgerie.com/
La récente visite de Bouteflika à Téhéran a porté ses fruits
Coup dur pour la presse et pour la liberté d’expression.
Alors que d’un côté les Iraniens sollicitaient le soutien de l’Algérie à leur politique nucléaire, la délégation algérienne accompagnant Bouteflika à Téhéran, comble de la bassesse, mettait sur le tapis la présence sur une chaîne satellitaire du journaliste algérien Yahia Abou Zakaria.
Quand les autres parlent technologie et de nucléaire, les officiels algériens, toute honte bue, parlent censure et limitation du champ de l’expression libre et des voix qui refusent l’insoumission.
On se souvient qu’au mois de juillet dernier alors que devait être diffusée une émission consacrée mouvement Al-Qaéda au Maghreb, à la simple annonce du débat auquel participaient Mourad DEHINA et Hichem ABOUD, le ministère algérien des affaires étrangères a vite dépêché son ambassadeur à Téhéran pour demander l’annulation de l’émission sous prétexte que les deux participants portaient atteinte à l’image de l’Algérie.
Une accusation sans fondement aucun puisque les censeurs n’avaient même pas pris connaissance du contenu de l’émission ni des propos tenus par les deux participants. C’est dire que la simple évocation des noms de ces deux personnes a fait trembler Alger qui avait prétexté que le fait de ne pas avoir invité, au débat, un représentant du pouvoir algérien faisait de cette émission une tribune ouverte aux forces de l’opposition.
Pourquoi un représentant du pouvoir algérien pour débattre d’un sujet qui ne concerne pas seulement l’Algérie ? Le représentant du pouvoir algérien devait-il prendre la défense du mouvement Al-Qaeda ? Ou tout simplement avait-on peur à Alger de voir les tenants du pouvoir occulte accusés de connivence avec ce mouvement terroriste après que l’opinion publique ait découvert que les groupes terroristes ne sont que l’émanation d’un système monstrueux qui ne vit que de violence et de répression.
En subissant la censure, Yahia Abou Zakaria, ce courageux journaliste algérien vient de prouver une fois de plus qu’il demeure la bête noire du pouvoir algérien en faisant montre d’un professionnalisme rarement égalé et d’un sens du respect de l’éthique journalistique jamais pris à défaut. Il a toujours veillé à inviter dans ses émissions des personnalités représentants différents courants politiques et ayant diverses visions. Il a toujours veillé à ce que les représentants officiels des régimes en place soient présents lors des débats.
Pour l’émission consacrée à Al-Qaeda et à laquelle avaient participé Mourad Dehina et Hichem Aboud, il s’agissait d’un sujet qui ne pouvait faire l’objet de divergence ni de débat contradictoire. Ses deux invités devaient débattre d’un phénomène qui concerne la scène politique internationale de manière générale. Ils n’ont pas été invités pour débattre de la politique algérienne. D’autant plus, qu'ils étaient intervenus en qualité d’analystes politiques. Mais les dictateurs ne savent rien de l’analyse politique. Ils ne savent qu’imposer leur volonté par la force du fer et du feu si ce n’est pas par le chantage.
Journaliste courage
Parce que Yahia Abou Zakaria est algérien pur sang, enfant de Bab-El-Oued, un quartier populaire d’Alger, élevé sur les valeurs de l’honnêteté et de la fidélité aux principes, les autorités de son pays, après l’avoir forcé à l’exil, lui font la chasse à l’étranger pour l’empêcher d’exercer son métier de journaliste parce qu’il refuse, tout simplement, de courber l’échine et de faire dans le journalisme du lèche botte spécialité de la chaîne unique algérienne.
Bouteflika, ses marionettistes et ses larbins réunis sont contents. La visite effectuée au mois d’août à Téhéran a porté ses fruits. Yahia Abou Zakaria est out. Il ne dérangera plus. Ses invités algériens qui ne prennent pas de gants avec le pouvoir d’Alger et qui ont pour nom, Ali Benhadj, Anwar Malek, Hichem Aboud, Mourad Dehina et Brahim Younessi n’auront plus le droit à l’expression.
Malheureusement pour ces dictateurs spoliateurs de la volonté populaire, leur joie ne sera que de courte durée et leur souhait de voir Yahia Abou Zakaria disparaître du champs de l’audiovisuel ne sera pas exaucé.
Comme à son habitude, ce rebelle de la presse rebondira bientôt, au grand dam de ses censeurs, sur une chaîne de télévision à plus grande audience. Sacré Yahia. Il ne finit pas d’étonner et de surprendre ses adversaires qui feraient mieux de jeter l’éponge face à un homme qui possède une arme redoutable. Cette arme a pour nom : le professionnalisme et l’honnêteté.
A bientôt Yahia pour d’autres émissions.
Hichem ABOUD
Pour ceux qui ne connaissent pas encore Yahya Abou Zakariya
En vous invitant à lire ces extraits d'un débat sur la chaîne Al-Djazeera auquel a participé Yahya Abou Zakariya en qualité d'invité et à suivre un extrait vidéo d'une autre émission, je suis sûr que vous découvrirez ce signifie le mot courage chez un journaliste.
Des propositions pour combattre les polices (sionistes) de la pensée...
Chers Soeurs,
Chers Compagnons,
Chers Camarades,
Chers Amis,
N'attendons pas d'en être victimes pour AGIR et REAGIR !
1) Il est FONDAMENTAL DE SAVOIR ET DE FAIRE SAVOIR QUE CE SONT DES OFFICINES RACISTES et que LEURS LOIS SONT ANTICONSTITUTIONNELLES !
2). Leur porter contradiction à chaque occasion.
3).Constituer un Fonds de Solidarité pour faire face à leurs persécutions judiciaires et autres.
4).Constituer un Collectif d'avocats.
5). Organiser un Réseau d'Alerte pour informer nos Compagnons et venir en aide aux victimes.
6).Faire circuler un logo contre les polices de la pensée pour alerter l'opinion sur ce qu'elles font et sur ce qu'elles sont. (Nous pouvons vous suggérer indicativement quelques idées : Nous contacter de préférence par SMS au 0621543225.
7).Mettre en lien Le Portail anti-totalitaire : http://uneparolevraie.unblog.fr/2008/08/20/portail-anti-totalitaire/
Ce portail composé de 42 rubriques, à parfaire, certes, constitue une véritable banque de données !
Vos propositions sont les bienvenues.
Merci à toutes et à tous.
Fraternellement.
Daniel Milan
http://journaldesvivants.centerblog.net
Contact : 0621543225
Merci de faire circuler également, le présent message.
Israel bombed shia alawi Al Assad intel center in Damascus and try to blame it on the Muslim parties
By Sami Moubayed,
Damascus: In a rare but deadly attack, a car bomb exploded on Saturday, near a Shiite shrine in southern Damascus, killing 17 people and wounding 14 others, state media said.
Saturday's blast occurred during the morning rush-hour in the teeming neighbourhood of Sayeda Zeinab, the state-run Sana news agency said.
The district is popular among Shiite pilgrims from Iran, Lebanon and Iraq who pray at the tomb of Zeinab. "This is a cowardly terrorist attack," Syrian Interior Minister Bassam Abdul Majid told Gulf News.
The blast, which contained 200kg of explosives, killed 17 civilians.
Syria, usually known for its iron-fisted security, has witnessed some recent cracks in its apparatus, especially after the car bomb assassination of Emad Moughniya, military commander of the Lebanese group Hezbollah, in February.
Speculation was ripe in Arab and international media, some claiming that it targeted a nearby intelligence complex, others claiming it was aimed at the Shiite shrine.
While the site was immediately sealed off, Gulf News spoke with people near the scene.
"I saw a thick cloud of smoke rising into the air, followed by many ambulance cars rushing towards the scene," Ziad, a local cabdriver, explained.
"We haven't seen anything like this since the days of the Muslim Brotherhood," he added, in reference to militant attacks by the radical group in the late 1970s and early 1980s.
Another observer, who declined to give his name, had a different theory.
"This is either Israel, or a certain Arab country that has had nothing but scorn for Syria since 2005. I don't want to mention names; everybody knows who I am taking about," he said.
Fingers pointed
Mustafa Al Sayyed, a journalist and analyst, said, "the explosion in Damascus was terrorism par excellence, because it targeted innocent civilians. I blame Israel, given all the terrorist attacks and assassinations we witnessed in Syria over the last year, which I believe, were conducted by the Mossad."
Russian President Dmitry Medvedev, King Abdullah II of Jordan, and French President Nicolas Sarkozy were first to condemn the bombing. Medvedev described it as a "cruel and inhumane crime", while Sarkozy said it was, "barbarian and blind" expressing "solidarity with Syria in its fight against terrorism."
Attack: Snap analysis
The car bomb exploded less than 100 metres away from a major security base on a highway leading to Damascus's international airport, raising speculation that the base was the attackers' target. If confirmed, it would be the most brazen attack on Syrian security forces for several years.
No group claimed responsibility for the attack but the interior minister's remarks indicated that Syrian investigators suspect hardliners were involved.
The attack, in which a suicide bomber has not been ruled out, was reminiscent of attacks by the Muslim Brotherhood in the early 1980s.
Implications
The attack is the latest blow to Syrian security as it follows the assassination of the military commander of Lebanon's Hezbollah in Damascus and a senior military aide to President Bashar Al Assad in northern Syria earlier this year. It comes also a year after Israeli warplanes destroyed what was a suspected nuclear facility deep in Syrian territories.
The Syrian authorities have for long boasted that Syria was a haven of stability in a troubled area, with volatile Iraq, Lebanon and Israel on its borders. A rise in attacks is sure to change all that and make officials nervous over long-term stability in the country.
What's next
Syrian authorities are expected to crack down on hardliners and other dissident groups. Syria's ties with militants including Al Qaida-linked groups is complex and complicated. The United States and other countries have long accused Damascus of allowing Al Qaida to use its territory to transfer fighters to Iraq and even Lebanon - charges Syria denies. But Damascus has a track record of cracking down on Syrian hardliners since the 1970s. Over the past two years its forces have killed several militants and arrested hundreds.
The attack is unlikely to change Syrian policies, especially in pursuing indirect peace talks with Israel in Turkey and diplomatic detente with Europe after years of international isolation. But it might harden Syria's position on Lebanon and what it sees as the rise of militancy in the north of its smaller neighbour.
1 comment:
Affaire Mecili : Le gouvernement francais a ordonné la liquidation de Mecili au travers de son agent 'juif' sioniste Larbi Belkheir
France Inter rouvre le dossier Mecili.
Les Maîtres de la Défaite : un Empire américain en déconfiture
Où que l’on porte son regard, la politique impériale des Etats-Unis subit des défaites militaires et diplomatiques de grande ampleur. Avec le soutien du Congrès Démocrate des Etats-Unis, la poursuite par une Maison-Blanche républicaine d’une approche militaire du meccano de l’Empire a conduit à un déclin d’ampleur mondiale de l’influence américaine, au réalignement d’anciens régimes-clients sur des adversaires de l’Empire (américain), à l’émergence d’hégémons concurrents et à la perte de sources vitales de matières premières stratégiques. Les défaites et les pertes n’ont (pourtant) en rien douché l’enthousiasme des stratèges, ni mis un terme à une frénésie d’édification d’un empire.
Au contraire : tant la Maison-Blanche que les membres actuels du Congrès ont adopté un durcissement des positions militaires, réitéré un style agressif de politique et une dépendance accrue vis-à-vis de l’outremer, ainsi qu’une posture belliqueuse visant à distraire le peuple américaine de la dégradation de ses conditions de vie. Tandis que le coût économique et politique d’entretien de l’Empire ne fait que s’accroître, tandis que le gouvernement fédéral alloue des centaines de milliards de dollars à un secteur financier mité par les crises et opère des coupes de plusieurs dizaines de milliards dans les taxes sur les profits des entreprises, afin d’essayer d’éviter les faillites et la récession, c’est l’ensemble du fardeau économique qui est supporté par les salariés, sous la forme d’un niveau de vie déclinant, tandis que douze millions d’ouvriers immigrés sont en butte à une sauvage répression de l’Etat.
Les échecs outre-mer et les crises à l’intérieur, toutefois, n’ont abouti à l’apparition d’aucune alternative progressiste : les bénéficiaires en sont les concurrents des Etats-Unis, outre-océan, et l’élite américaine. Dans une large mesure, là où des majorités de l’opinion publique ont exprimé un désir (voire, ont réclamé à cor et à cris) des alternatives progressistes, elles ont été rembarrées par des représentants politiques liés à des idéologues militaristes et aux élites entrepreneuriales.
Paradoxalement, les défaites et le déclin du meccano d’empire américain sous emprise militaire se sont accompagnés du reflux des mouvements anti-guerre en Amérique du Nord et en Europe occidentale, ainsi que du déclin vertigineux des partis et des régimes politiques opposés à l’impérialisme US dans les capitales de tous les pays capitalistes avancés. Autrement dit, les défaites subies par l’Empire états-unien n’ont pas été produites par la gauche occidentale, et elles n’ont par conséquent produit aucun « dividende de la paix », ni même des conditions de vie améliorées, pour les classes laborieuses ou pour les paysans. Pour autant qu’elles aient bénéficié à quelqu’un, c’est essentiellement à des pays aspirant depuis peu à l’impérialisme économique, comme la Chine, la Russie ou l’Inde, ou encore à de riches pays pétroliers du Moyen-Orient, mais surtout parmi à un vaste ensemble de pays exportateurs de ressources agro-minérales, comme le Brésil, l’Afrique du Sud et l’Iran, qui se sont taillé de confortables « niches » économiques dans leurs régions respectives.
La croissance et l’expansion outre-mer des nouveaux pays bâtisseurs d’empire(s) économique(s), ainsi que leurs classes dirigeantes agro-minéralo-financières (à la possible exception du Venezuela) ont grandement bénéficié à une minuscule élite ne comprenant jamais plus d’un cinquième de leur population générale.
Le déclin relatif de l’impérialisme militaire états-unien et l’ascension de nouvelles puissances impérialistes économiques ont redistribué la richesse et les parts de marché entre pays, mais non pas entre classes, au sein des puissances montantes. Si ce sont les spéculateurs militaristes-sionistes-financiers qui dirigent l’Empire américain, c’est, en revanche, les industriels nouveaux milliardaires, les spéculateurs de l’immobilier et les exportateurs de matières premières agro-minérales qui dirigent les nouveaux empires économiques en cours d’émergence.
Relevons un deuxième paradoxe dans le fait que les forces politiques qui sont en train de dézinguer l’empire américain militaro-centré ne sont pas les mêmes que celles qui bénéficient de la guerre…
Si les résistances irakienne et afghane ayant imposé un coût s’élevant au minimum à trois milliards de dollars au Trésor américain et cloué au sol plus de deux millions de militaires américains en rotation dans ces contrées durant les six années écoulées, ce sont les Chinois, les Indiens, les Russes, les Européens, les classes dirigeantes et financières du pétrole du Golfe qui ont récolté les bénéfices d’énormes dépenses américaines improductives. Si les nouveaux bénéficiaires sur le plan économique sont, dans une large mesure, laïcs, impérialistes et élitistes, les forces politico-militaires qui sont en train de saper et de battre l’Empire militaire américain sont des forces religieuses (islamiques), nationalistes et fondées sur l’adhésion des masses.
Les défaites actuelles du meccano de l’Empire militaire américain ne sont pas le produit de mouvements occidentaux, laïcs, de gauche, de masse. Elles ne se traduisent pas non plus dans une société progressiste ou égalitaire.
Non : en lieu et place, nous assistons à des inégalités économiques criantes se développant à très grande vitesse, dictées par des classes dirigeantes qui font la promo de leurs propres versions « nationales » des stratégies néolibérales à base de liberté des marchés et de stratégies maximisant les profits, à travers l’exploitation économique du travail, de l’extraction jusqu’à l’épuisement des ressources naturelles et du pillage de l’environnement. Tant que les mouvements de masses, les intellectuels et les militants de l’Occident ne se départiront pas de leur passivité et de leur allégeance aveugle vis-à-vis des plus grands partis politiques existants, la défaite du militarisme US restera un fardeau coûteux, assumé par les masses du Tiers-Monde, tandis que les bénéfices afflueront vers les nouveaux impérialistes économiques nouveaux milliardaires, en pleine expansion.
Géographie des défaites et de la Berezina de l’Empire
Le Moyen-Orient : l’Irak et l’Iran
L’ascension du meccano d’Empire à direction militaire aux Etats-Unis a, une fois de plus, mis en évidence son incapacité absolue d’imposer un nouvel ordre impérial. Après six ans et demi de guerre et d’occupation en Irak, les Etats-Unis ont subi des pertes militaires effroyables et des pertes économiques s’élevant à plus d’un demi-milliard de dollars sans avoir pu, pour autant, s’assurer un quelconque gain, ni en matière politique, ni en matière militaire, ni prosaïquement en termes de ressources naturelles. Les pertes entraînées par la guerre ont généré une opposition domestique à l’intervention militaire américaine qui ne cesse de saper la capacité militaire actuelle et future de l’Empire. Il n’est pas jusqu’au chef de pacotille installé par les Etats-Unis à la tête de l’Irak, Al-Maliki qui n’ait osé exiger une date ferme pour le retrait des Etats-Unis.
L’autre client des Etats-Unis, en Afghanistan, cette fois, le président Kharzai, a réclamé un droit de regard accru sur les opérations militaires américaines, qui ont tué des dizaines de non-combattants et de civils, ne faisant, de ce fait, qu’approfondir et étendre le soutien de la population afghane à la résistance nationale, qui opère désormais absolument partout en Afghanistan.
Pour ceux, aux Etats-Unis (et en particulier à « gôche ») qui arguaient erronément du fait que l’invasion de l’Irak aurait été « une guerre pour le pétrole » (et non ce qu’elle était en réalité, à savoir une guerre visant à soutenir les ambitions hégémoniques d’Israël), la signature par l’Irak d’un contrat de fourniture de pétrole, pour un montant de 3 milliards de dollars avec la China National Petroleum Corporation, fin août [1], démontre le contraire, à moins que les tenants du « Pas de sang pour du pétrole ! » soient prêts à revoir leur slogan, pour en faire : « Non à une guerre américaine pour le pétrole chinois ! »… Tout au long des six années consécutives à l’invasion de l’Irak par les Etats-Unis, les compagnies pétrolières américaines n’ont jusqu’ici jamais réussi à obtenir le moindre marché pétrolier qui fût digne d’être mentionné.
Les 4 et 5 octobre, la Shell, une des plus grandes multinationales pétrolières du monde, et OMV, une firme énergétique australienne vont parrainer une conférence, à Téhéran, sous les auspices de la National Iranian Gaz Export Company, afin de promouvoir « les opportunités d’exportations de gaz et les potentialités gazières de la République Islamique d’Iran ». Cette conférence n’est qu’un exemple de plus du rôle joué par les majors du pétrole, qui s’efforcent, par des moyens pacifiques, de bâtir leurs holdings transocéaniques (l’ « empire économique »). La plus importante opposition à cette initiative « pétrole contre la paix » de la Shell Oil est venue du principal promoteur judéo-sioniste de l’engagement américain dans les guerres moyen-orientales pour les beaux yeux d’Israël, j’ai nommé l’Anti-Defamation League, qui a fustigé « Big Oil », les « grossiums du pétrole »…
Selon ses deux principaux dirigeants, Glen Lewy et Abe Foxman,
« … ces deux firmes sont en train de sponsoriser une conférence avec la compagnie d’Etat du principal pays encourageant le terrorisme et grand violateur des droits humains devant l’Eternel. Mais en sponsorisant comme elles le font une des industries stratégiques de l’Iran - le gaz naturel -, OMV et Shell portent atteinte aux efforts déployés par les Etats responsables (sic) et par de nombreuses entreprises, afin d’isoler l’Iran ».
Le conflit entre Shell/OMV et la principale organisation siono-juive américaine met en évidence le conflit fondamental opposant le meccano de l’Empire économique et celui de l’Empire militaire. Le fait que Shell et OMV aient poursuivi leur préparation de la conférence en Iran démontre que certains secteurs, tout au moins, de l’industrie pétrolière, commencent, enfin, à défier la mainmise des siono-militaristes sur la politique moyen-orientale des Etats-Unis. Après avoir perdu des dizaines de milliards de dollars en contrats pétroliers lucratifs, « grâce » aux politiques dictées par les sionistes, les compagnies pétrolières sont tout juste en train (enfin !) d’ébaucher de premiers pas en direction de la formulation d’une nouvelle politique.
En poursuivant l’agenda israélo/siono-américain de guerres séquentielles et de sanctions contre de riches pays pétroliers musulmans, Washington a perdu l’accès, le contrôle et les profits qui en découlent, à l’avantage de concurrents économiques de taille mondiale, d’une une région particulièrement stratégique.
Afrique
En Somalie, Washington a opté pour l’intervention militaire via le régime éthiopien dictatorial comparse de Meles Zenawi, afin de soutenir le régime fantoche failli et pro-américain d’Abdullah Yusuf.
Après près de deux ans, l’Ethiopie et le régime fantoche ne contrôlent qu’à grand-peine que deux pâtés de maisons de la capitale Mogadishu, tandis que le reste du pays est aux mains de la résistance somalie. D’après le Financial Times [2], le régime éthiopien a « exprimé un désir de réduire, voire de cesser, son engagement militaire en Somalie ». Le vassal des Etats-Unis a été défait tant militairement que politiquement, les Etats-Unis ont échoué à garantir un soutien de l’Union Africaine à son occupation par délégation.
Dans l’ensemble de l’Afrique, la Chine, l’Union européenne, le Japon, la Russie, ainsi (dans une moindre mesure) que l’Inde et le Brésil ont, tous, réalisé de grandes percées vers la certitude d’obtenir des joint ventures dans le pétrole, les matières premières, les marchés d’exportation et des investissements de grande ampleur (et de très long-terme, dans les infrastructures), tandis que les Etats-Unis soutenaient des commandos séparatistes au Soudan et finançaient le régime corrompu de Moubarak en Egypte, pour un montant annuel de plus d’un milliard de dollars. Non seulement l’empire américain a cédé le terrain, sur le plan économique, à ses concurrents mondiaux, mais il a subi une défaite militaro-diplomatique majeure en Somalie et il a très gravement affaibli son vassal éthiopien, tant politiquement que financièrement.
Asie du Sud
En Asie du Sud, le gouvernant fantoche stratégique des Etats-Unis, le dictateur pakistanais Musharraf a été contraint à la démission - et la coalition électorale, faible et divisée, qui le remplace, n’a pas été capable d’être au niveau de soutien militaire, diplomatique et informationnel qu’assurait Musharraf à la guerre américaine en Afghanistan. La frontière pakistano-afghane est virtuellement un territoire ouvert pour des attaques transfrontalières, pour le recrutement et pour la fourniture en armes des organisations résistantes afghanes. La perte de Musharraf par l’Empire américain ne fait que saper davantage les efforts des Etats-Unis visant à imposer leur avant-poste en Afghanistan.
A travers de fréquentes attaques terrestres et aériennes contre des régions pakistanaises frontalières de l’Afghanistan, la « coalition » Etats-Unis-Otan a multiplié, approfondi et rendue massive l’opposition civile, politique, et aussi l’opposition armée et ce, dans l’ensemble du pays. La soi-disant « élection » du vassal des Etats-Unis, ci-devant seigneur de la guerre et malfrat Asif Ali Zadari, au poste de président du Pakistan, ne contribuera pas, quoi qu’il en soit, à la récupération par les Etats-Unis de leur influence, au-delà d’une élite politique extrêmement restreinte et de cercles militaires extrêmement limités. La recherche et l’extension de leur impérialisme militaire de l’Afghanistan vers le Pakistan par les Etats-Unis les a conduits à une défaite politique d’autant plus sévère dans la population de la quasi-totalité de l’Asie du Sud.
Des généraux et des officiers supérieurs de l’Otan ont reconnu que les ainsi dits « Taliban » ont réorganisé et étendu leur influence dans l’ensemble de l’Afghanistan, qu’ils contrôlent désormais la plupart des voies d’accès aux grandes villes et qu’ils opèrent y compris autour et à l’intérieur de la capitale Kaboul. Des bombardements et des frappes par missiles américains répétés ont généré une opposition quasi-unanime envers le gouverneur de pacotille Karzai. Les engagements de l’un comme de l’autre candidat à la présidence américaine de renforcer considérablement les forces d’occupation en Afghanistan dès qu’il se sera installé aux manettes du pouvoir ne font que prolonger la guerre et approfondir l’affaiblissement de l’empire et économique, ainsi que ses fondations internes.
Le Caucase
La tentative de Washington d’étendre sa sphère d’influence au Caucase, au moyen d’un larcin territorial par son vassal géorgien autoritaire, le président Mikheil Saakashvili, a abouti, en lieu et place, à une profonde défaite des ambitions régionales de ce satrape régional. La sécession politique et l’intégration à la Russie de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie représentent la fin de l’expansion illimitée des Etats-Unis et de l’Union européenne dans cette région du monde - ainsi qu’un recul considérable de ce terrain contesté. L’aventurisme dément de Saakashvili et la destruction de l’économie géorgienne qui en a découlé ont provoqué un désordre interne généralisé (en Géorgie).
Pire encore : la Géorgie, les Etats-Unis et ses clients est-européens en appellent à des « sanctions » contre la Russie, menacent de saper les pipelines stratégiques approvisionnant en énergie l’Europe de l’Ouest, et de mettre un terme à la collaboration de Moscou à la politique militaire des Etats-Unis en Afghanistan, en Iran et au Moyen-Orient. Si Washington poursuit son escalade dans ses menaces militaires et économiques contre la Russie, celle-ci pourrait fournir à l’Iran, à la Syrie et à d’autres ennemis des Etats-Unis de puissants missiles anti-aériens ultramodernes de moyenne portée. Tout aussi grave : la Russie peut très rapidement se débarrasser de 200 milliards de dollars qu’elle détient sous la forme de bons du Trésor américain, affaiblissant d’autant le dollar et initiant ainsi une débandade mondiale de cette devise.
En Géorgie, comme ailleurs, le meccano de l’empire économique américain accorde la priorité à des larcins faillis d’avance de territoires par un pays vassal de troisième catégorie, au détriment de relations stratégiques, économiques et militaires fructueuses avec la principale puissance énergétique mondiale, qui est aussi son collaborateur crucial dans ses opérations en cours au Moyen-Orient. Tandis que les relations économiques des Etats-Unis avec la Russie s’effritent, en conséquence de leur politique militaire agressive d’encerclement de Moscou - avec des bases militaires américaines en République tchèque, en Pologne, en Géorgie, en Bulgarie, en Roumanie - les bâtisseurs de l’Empire ouest-européen s’abstiennent de proférer des menaces militaires, s’en tenant à une rhétorique virile et au « dialogue », en vue de renforcer leurs relations énergétiques stratégiques avec la Russie…
Moyen-Orient / monde arabe
Au Moyen-Orient, le soutien inconditionnel des Etats-Unis à l’agression militaire israélienne au Liban, en Palestine et en Syrie, ainsi que le soutien américain apporté à des vassaux arabes faibles et ineptes, ont entraîné un déclin vertical de l’influence américaine. Au Liban, depuis la défaite de l’invasion israélienne de 2006, le Hezbollah gouverne littéralement la moitié Sud du pays - et il détient un véto sur le gouvernement libanais, ce qui revient à dire qu’il est en mesure de renverser le gouvernement libanais actuel, vassal des Américains.
A Gaza, les tentatives américaines et israéliennes de s’emparer du pouvoir et d’évincer le Hamas, via leur féal Abbas et leur marionnette Dahlan, ont été déjouées et elles ont fait long-feu, tandis que le mouvement indépendantiste nationaliste palestinien, sous la direction du Hamas, a renforcé son pouvoir.
La velléité de Washington de recouvrer son influence et d’améliorer son image de marque auprès des gouvernants conservateurs et modérés en assurant la « médiation » d’un accord de paix entre Israël et la ‘Palestine’, à Annapolis, en novembre 2007, a été totalement foutue en l’air par la répudiation effrontée et totale par Tel Aviv de toutes les conditions fondamentales mises en avant par l’administration Bush. Washington n’a strictement aucune influence sur l’expansion coloniale sioniste.
Au contraire, la politique moyen-orientale des Etats-Unis est totalement soumise à l’Etat israélien, à travers la Configuration du Pouvoir Sioniste et son contrôle sur le Congrès, sur le choix des candidats à la présidence, sur les mass médias et sur les principaux ‘think tanks’ de la propagande.
Les sionistes ont apporté la démonstration du pouvoir qui est le leur en édictant qui pouvait, et qui ne pouvait pas, ne serait-ce que prendre la parole à la Convention Nationale Démocrate, qui a connu - cerise sur le gâteau - une censure sans aucun précédent à l’encontre du président James Carter en raison de ses critiques humanitaires contre la politique israélienne à l’encontre des Palestiniens. L’usurpation siono-israélienne de la politique moyen-orientale des Etats-Unis a entraîné la perte d’investissements, de marchés, de profits potentiels et de partenariats stratégiques pour l’ensemble de l’industrie multinationale du pétrole et du gaz. La fusion politique entre militaristes impérialistes confrontés à la Russie, au prix de relations économiques stratégiques et la poursuite par les militaristes sionistes de l’hégémonie régionale israélienne ont conduit à de multiples aventures militaires pitoyables et, ce, au prix de pertes économiques mondiales terrifiantes.
Le monde occidental
La mise en œuvre de cette stratégie militariste, ainsi que le déclin relatif de l’hégémonie économique ont conduit à des défaites stratégiques et à des échecs, dans le monde occidental. A la fin 2001, Washington défia et menaça de représailles le président vénézuélien Chavez qui refusait de se soumettre à la guerre de Bush contre « la terreur ». Chavez, à l’époque, fit savoir à un représentant particulièrement hargneux des Etats-Unis (Grossman) ceci : « Nous ne combattrons pas la terreur au moyen de la terreur ! ». Moins de six mois après, en avril 2003, Washington soutenait un coup d’Etat militaire foireux contre Chavez et, entre décembre 2002 et février 2003, un lockout économique (qui fit un flop total), à l’initiative des patrons vénézuéliens.
L’échec de la stratégie militariste américaine a dévasté l’armée et les clients de Washington au sein de la classe dirigeante vénézuélienne, et il n’a fait que radicaliser davantage le gouvernement Chavez. En conséquence, le dirigeant du Venezuela a nationalisé le pétrole et le gaz, et il a développé des relations stratégiques avec des pays en compétition, voire totalement opposés à l’Empire américain, tels que Cuba, l’Iran, la Chine et la Russie. En Amérique latine, le Venezuela a conclu des accords économiques stratégiques avec l’Argentine, la Bolivie, l’Equateur, Cuba et le Nicaragua. Tandis que Washington déversait plus de 6 milliards de dollars d’aide militaire sur la Colombie, le Venezuela signait des investissements pétroliers et gaziers, ainsi que des accords commerciaux, avec la plupart des pays d’Amérique centrale et de la Caraïbe, remettant sérieusement en question l’influence de Washington dans ces régions du monde.
Des prix des matières premières exorbitants, des marchés asiatiques en plein boom, des taxes et des subventions américaines inacceptables ont conduit à une relative indépendance des régimes « capitalistes nationaux » de l’Amérique latine, qui ont adopté le « néolibéralisme » sans les contraintes du FMI et sans les diktats de Washington. Dans ces circonstances, les Etats-Unis ont perdu le plus gros de leur influence - mis à part les menaces militaires du régime colombien - dont ils auraient besoin pour inciter l’Amérique latine à isoler Chavez - voire même Cuba. C’est la stratégie militaire adoptée par Washington qui est la cause de son propre auto-isolement.
Les conséquences, outre-mer, de stratégies militaires condamnées à l’échec
L’isolement américain en Amérique latine ne saurait être solutionné, car la poursuite de l’Empire par Washington, via son agression militaire incessante - dans le reste du monde, et en particulier en Amérique latine - ne saurait rivaliser avec les profits, la richesse, les opportunités d’investir et de faire du commerce offerts aux classes dirigeantes d’Amérique latine par les nouveaux marchés en Russie, au Moyen-Orient, en Asie, ainsi que par le Venezuela, un pays riche, grâce à son pétrole.
La stratégie impériale militariste de Washington apparaît très clairement dans sa politique duplice : mise en priorité de la dépense de 6 milliards de dollars en aide à la répression colombienne, tout en sacrifiant pour plus de 10 milliards de dollars en échanges commerciaux, en investissements et profits avec le riche pays pétrolier qu’est le Venezuela. Washington a gaspillé plus de 500 milliards de dollars dans ses agressions contre l’Afghanistan et l’Irak ; des milliards de dollars sont consacrés aux préparatifs d’agression contre l’Iran ; plus de 3 milliards de dollars sont gaspillés annuellement au profit de la soldatesque israélienne ; le tout, sans cesser un seul instant de perdre des centaines de milliards de dollars de commerce et d’investissements croisés avec l’Amérique latine.
L’aspect le plus frappant de cette contradiction historique réside dans le fait que les dépenses militaires inhérentes à un meccano d’empire centré sur l’armée ont échoué, y compris dans leur objectif minimaliste d’acquisition de contrôle politique, d’avant-postes militaires et de matières premières stratégiques du point de vue militaire. Par contraste, les concurrents des Etats-Unis sur le marché globalisé se sont assurés de l’accès à (suivi du contrôle sur) les ressources naturelles stratégiques, et ils ont signés de lucratifs accords de coopération politique sans aucun engagement militaire coûteux…
Les conséquences intérieures d’un meccano d’empire à dominante militaire
Le coût du meccano d’empire sous la houlette siono-militaire, pour l’économie américaine, a été dévastateur : la compétitivité a décliné, l’inflation ronge le niveau de vie, l’emploi en contrepartie de salaires stables et décents est en train de disparaître, le chômage et les licenciements suivent une courbe asymptotique, le système financier est totalement déconnecté de l’économie réelle, et il est sur le point de s’effondrer, les saisies de maisons atteignent des niveaux catastrophiques et les contribuables sont saignés à blanc afin de combler la dette des spéculateurs gagée sur les prêts immobiliers, qui atteint le millier de milliards de dollars. Le malaise politique est général.
Au milieu d’une crise d’ampleur mondiale, un Etat policier a étendu son emprise : des milliers de travailleurs migrants, légaux et sans papiers ont été arrêtés sur leurs chantiers et dans leurs usines et détenus dans des camps militaires, loin de leurs enfants. Des associations musulmanes et des associations arabes font l’objet de perquisitions violentes ; elles sont poursuivies en justice sur le témoignage d’informateurs stipendiés, dont des « témoins » israéliens dûment cagoulés.
La police fédérale (étatique, sur l’ensemble des Etats-Unis) et la police locale (particulière à chaque Etat) pratiquent la « détention préventive » de militants et de journalistes avant les conventions en vue du choix des candidats à l’élection présidentielle, arrêtant des protestataires avant qu’ils aient pu exercer leurs droits constitutionnels et détruisant systématiquement les caméras, les appareils photo et les films réalisés par des citoyens essayant d’enregistrer les passages à tabac. L’impérialisme militaire failli amène lentement mais sûrement un Etat policier pléthorique - soutenu tant par les démocrates que par les républicains - afin de tenter de faire face à des crises économiques qui menacent les fondations politiques et sociales d’un empire aux pieds d’argile.
Conclusion
La crise économique, à quelques semaines des élections américaines, n’a pas abouti à l’émergence d’un candidat alternatif progressiste qui fût susceptible de s’appuyer sur les masses. Les compétiteurs, tant démocrate que républicain, promettent de prolonger et d’étendre les guerres impérialistes, et ils se soumettent à un dictat militaire israélo-sioniste sans aucun précédent, en ce qui concerne le contentieux avec l’Iran.
Les crises gigognes et les multiples défaites militaires n’ont entraîné aucune reprise en considération des engagements globaux des Etats-Unis, tant économiques que militaires. En lieu et place, nous assistons à une radicalisation de la droite américaine, qui cherche à aggraver les confrontations avec la Chine, avec la Russie et avec l’Iran. Les Etats-Unis entraînent derrière eux les régimes qui leur sont liges en Europe orientale, au Caucase et dans les pays baltes afin de contrer l’accent mis par l’Europe occidentale sur la dominante « économique » de son propre meccano d’empire.
La réalité, qui est celle d’un monde économique multipolaire, toutefois, sape les efforts américains visant à imposer une confrontation militaire bipolaire. La Chine détient 1,2 milliers de milliards de dollars de la dette extérieure américaine. L’Europe occidentale, de manière générale, dépend de la Russie pour plus d’un tiers de son énergie, pour ses foyers, ses bureaux et ses usines. L’Allemagne en dépend pour près de 60 % en matière de gaz naturel. Les économies asiatiques : Japon, Inde, Chine, Vietnam et Corée du Sud dépendent, toutes, du pétrole du Moyen-Orient et en aucun cas elles ne dépendent des projets guerriers des militaristes israélo-américains au Moyen-Orient… Le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine, l’Afrique du Sud, le Venezuela et l’Iran sont des pays absolument essentiels pour le fonctionnement de l’économie mondiale.
Au moins autant que l’axe Etats-Unis-Israël-Royaume-Uni est tout-à-fait incapable de maintenir son empire sur les bases de stratégies militaires foireuses à l’extérieur et d’un désastre économique accompagné d’un état policier chez eux.
James Petras pour Dissident Voice
Traduction : Michel Charbonnier, ISM-France
Notes :
[1] Financial Times, 28.08.2008
[2] 28.08.2008
1 comment:
La fin de sion approche à grands pas, on en verra la fin de notre vivant.
Merci AS pour ta ténacité, ta perspicacité et ton endurance.
al akl
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Hamas : La résistance a détruit la théorie de "la grande Israël"
Le mouvement du Hamas a affirmé que les déclarations du premier ministre sioniste Ehud Olmert à propos de la fin de l'idée de "la grande Israël" représentent une reconnaissance que les bases de l'occupation sont détériorées et affirment l'échec total de l'entité sioniste. Pendant ce temps, le peuple palestinien s'attache davantage à ses territoires et ses droits.
Le porte-parole du mouvement du Hamas Dr. Sami Abou Zouhri a dit, aujourd'hui lundi 15/9, dans une déclaration spéciale au Centre Palestinien d'Information, que la résistance palestinienne a détruit la théorie de "la grande Israël" et a obligé les leaders de l'occupation à renoncer à ce rêve sioniste après qu'ils sont devenus incapables de défendre les colonies sionistes.
Il a précisé que les déclarations d'Olmert disant que le temps ne sert pas l'occupation représentent une reconnaissance de la part des dirigeants sionistes que l'occupation n'est pas un destin.
Olmert avait affirmé, hier samedi 14/9, lors d'une réunion hebdomadaire du gouvernement sioniste, la fin de la théorie de "la grande Israël", qui est devenue une illusion, et que le temps ne sert pas l'Etat de l'occupation.
Les Néo-conservateurs et les Sionistes veulent utiliser le Soufisme pour détruire l'Islam
[...]En Octobre 24, 2003, le Programme de la sécurité internationale du Nixon Center a accueilli une conférence à Washington pour étudier comment le soufisme peut jouer un rôle dans la politique étrangère américaine. Le but de cette réunion était de mettre en place des décideurs américains et la communauté politique dans ce courant plutôt négligé de l'islam, souvent dénommé "la culture islamique.", le soufisme est pratiqué par des millions de personnes dans le monde, y compris aux États-Unis.[...]
Dans cette réunion sur le soufisme il y avait:
-Richard Perle
-Paul Wolfowitz
-Dick Cheney
-Daniel Pearl
-Jebb Bush
-Madeleine Albright
-Zalmay Khalilzad
-Elliott Abrams
-Donald Rumsfeld
-Bernard Lewis (celui qui a inventé le terme choc des civilisations)
etc... (j'ai citer que les noms les plus connus)
Le Centre Nixon est un groupe de néo-conservateurs qui a pour membre tous les grands ennemis de l'Islam, et ce n'est pas pour rien qu'ils ont choisi le soufisme pour le détruire de l'intérieur.
Dans le lien PDF, les néo-conservateurs ont défini plusieurs étapes pour propager le soufisme dans le monde musulman :
- se concentrer d'abord dans les zones ou le soufisme est bien implanté: l'Eurasie - choisir une voie du soufisme qui peut influencer une majorité de musulmans : les néo-conservateur ont choisi la Naqshbandia.
- choisir un chef spirituel : les neo-conservateurs ont choisi Sheikh Hisham Kabbani.
http://photos1.blogger.com/blogger/7.../320/news2.png
Sheikh Kabbani et george bush
http://photos1.blogger.com/blogger/7...320/hisham.jpg
Sheikh Kabbani et dickcheney
http://photos1.blogger.com/blogger/7...kabbani234.jpg
- inciter les musulmans à combattre les "Wahabites": les néo-conservateurs ont décidé de soutenir financièrement des programmes d'éducation spécialisé dans la lutte contre le "wahabisme" dans tous le monde musulman.
- créer une organisation des musulmans aux Etats-unis dont le but serait de combattre les "Wahabites" et les membres du Hiz ut tahrir :
Les neo-conservateurs ont créé le SMC (Sufi Muslim Council):
(je mets directement le lien qui met en garde contre les wahabites):
http://www.sufimuslimcouncil.org/
http://www.sufimuslimcouncil.org/extremism.php
Comme vous pouvez le constater celle qui écrit sur le site SMC est la même qui écrit au Centre Nixon : Zeyno Baran (soufi néo-conservateur).
- organiser des rencontres entre les néo-conservateurs et le chef spirituel de l'organisation (sheikh Hisham Kabbani) :
Bernard Lewis à rencontrer sheikh Hisham Kabbani et ils ont parlé de Ben Laden, de l'extrémisme, etc.., à la fin de la réunion Sheikh Kabbani a dit à Bernard Lewis, qu'il va promouvoir l'islam modérer contre l'islam radical. Nixoncenter p.3 http://www.nixoncenter.org/publicati...phs/Sufism.pdf
Bernard Lewis a était conseiller de Benjamin Netanyaou, conseiller des services secret britannique et aujourd'hui il est professeur des études sur le Moyen-Orient à l'Université de Princeton.
source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Lewis
Sheikh Kabbani est le leader des Naqshbandi et le site Aslama en a fait une référence : http://aslama.com/forums/showthread.php?t=15236
Qui est Zeyno Baran? Photo de Zeyno Baran : http://photos1.blogger.com/blogger/7940/3582/320/2608_048Zeyno_Baran.jpg
http://en.wikipedia.org/wiki/Zeyno_Baran
Zeyno Baran (né le 31 janvier, 1972) est une universitaire turc américaine en vue sur des questions allant des États-Unis à la Turquie, les relations idéologiques islamistes à la sécurité énergétique en Europe et en Asie. Elle est le Directeur du Centre de politique et eurasienne Senior Fellow à l'Hudson Institute, un groupe de réflexion situé à Washington DC.
De Janvier 2003 jusqu'à l'adhésion à l'Hudson Institute en avril 2006, elle a travaillé comme directeur de la sécurité internationale et de l'énergie pour les programmes internationaux.
Barana aussi travaillé comme Directrice du Caucase au Centre d'études stratégiques et internationales de 1999 à Décembre 2002. Elle est mariée à un non musulman : Matthew Bryza, qui est actuellement aux États-Unis sous-secrétaire adjoint d'Etat pour l'Europe et l'Eurasie.
Institut Hudson
Domaine d'activité : suprématie américaine, atlantisme, anti-islamisme
Création : 1961
Personnes-clés : Herbert London, président Siège : Washington, DC
Chercheurs : Kenneth Weinstein (Moyen-Orient), Hillel Fradkin.
Site Web : http://www.hudson.org
Cette femme a rencontré plusieurs fois sheikh Kabbani pour parler de la lutte contre le "Wahabisme".
source http://www.islamicsupremecouncil.org...xon102403.html
Dans la 1ère photo on voit de gauche à droite:
-Bernard Lewis
-Zeyno Baran
-sheikh Kabbani
Extrait de la conférence:
Le point culminant de cet évènement était un groupe principal avec Cheikh Kabbani et le professeur Bernard Lewis de l'Université de Princeton.
Cheikh Kabbani a déclaré à l'Assemblée que l'Amérique devrait aider les Soufis si elle veut améliorer les relations avec le monde musulman.
Cependant l'ouverture d'esprit qu'ils soient, Cheikh Kabbani a souligné que les Soufis sont fermement ancrés dans l'islam.
«Il n'y avait pas un savant - jusqu'à une date récente - qui interdisait les "tasawwuf (soufi)"", a-t-il dit. Ce qui est faux (la preuve ici : http://manhajulhaqq.com/spip.php?article27).
Le professeur Lewis a également parlé sur le caractère inclusif du soufisme, qui transcende la simple tolérance. Selon lui, les Soufis peuvent encore jouer un grand rôle dans la mise en place plus positive et constructive des relations entre l'Occident et le monde musulman et l'élimination de la mauvaise communication entre les cultures qui a caractérisé le passé de plusieurs siècles.
Lorsqu'on leur a demandé que le gouvernement américain devrait en parler dans le monde musulman, le professeur Lewis a répondu simplement: «Je dirais qu'ils parlent à Cheikh Kabbani."
Bernard Lewis a était conseiller de Benjamin Netanyaou, conseiller des services secret britannique et aujourd'hui il est professeur des études sur le Moyen-Orient à l'Université de Princeton.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Lewis
M. Mirahmadi dit que, contrairement aux islamistes radicaux, les soufis ne sont pas en collision avec l'Occident.
"Il devient évident alors, pour nos perspectives à long terme la paix et la sécurité, de favoriser et d'encourager un monde musulman que la doctrine peuvent co-exister dans une société pluraliste», a-t-elle dit. «Je ne suis pas la pour demander à la politique étrangère américaine d'inventer un islam qui existe de cette manière, il existe de cette manière depuis 1400 ans."
Alex Alexiev, Senior Fellow au Centre de la politique de sécurité, a déclaré que le conflit entre le soufisme et le wahhabisme est "une lutte pour l'âme de l'islam." Il a dit que, depuis les années 1970, le gouvernement de l'Arabie saoudite a été une dépense moyenne de 2,5 milliards de dollars par an, afin de répandre la doctrine wahhabite dans le monde entier.
Dr Charles Fairbanks, directeur du Central Asia-Caucasus Institute, John Hopkins University, a déclaré que la propagation du wahhabisme a grandement contribué à la montée de l'islamisme militant à travers le monde.
"Ce ne sont pas tous les wahhabites qui sont des terroristes", a t-il dit, "mais tous les terroristes sont, au moins, influencés par le wahhabisme. L' administration Bush est-elle donc "wahhabite" ??
Zeyno baran a déclaré :
"Il devient évident alors, pour nos perspectives à long terme pour la paix et la sécurité, de favoriser et d'encourager un monde musulman ou cette doctrine peut co-exister dans une société pluraliste», at-elle dit. «Je ne suis pas pour demander à la politique étrangère américaine d'inventer un Islam qui existe de cette manière, il existe de cette manière depuis 1400 ans."
Fin de citation.
FOX NEWS à fait un reportage spécial pour propager l'idéologie corrompue naqashbandi [1] de "sheikh" Kabbani où il appelle a combattre les "wahhabits" : http://fr.youtube.com/watch?v=E2pty6W0tLE
"Ni les Juifs, ni les Chrétiens ne seront jamais satisfaits de toi, jusqu'à ce que tu suives leur religion. - Dis: "Certes, c'est la direction d'Allah qui est la vraie direction". Mais si tu suis leurs passions après ce que tu as reçu de science, tu n'auras contre Allah ni protecteur ni secoureur." [2 : 120]
L'égarement des Soufis : « le cancer de la communauté » (Sheikh Al-‘Uthaymin)
En espérant vous avoir ouvert les yeux, salutations fraternelles.
Abd Allah.
[1] Qui sont les Naqshbandis ? : http://sd-1.archive-host.com/membres/up/426241470/sectes/aslama.pdf
Sarkosy, Belkheir et Tewfik ont organisé le montage de l'arrestation du présumé coupable dans l'affaire Mecili
Cet homme a bien été à l'ambassade d'Allemagne entre 1997 et 2004 et cette personne pour le compte du gouvernment algerien a surement cherché à nuir au colonel Samraoui...
Cette arrestation est le fruit de l'Elysée et elle lie le general Larbi Belkheir et plusieurs ministres francais aux plaintes deposées contre devant des juridictions européenes et internationales.
Des plaintes pour enlevements et sequestrations, tortures, crimes de guerre, crimes contre l'humanité, génocide dans certains cas visant plusieurs des generaux algeriens, dont Mohamed Mediene, dit Tewfik, ou général de la DST pour les intimes, actuel patron du DRS, des ministres francais actuels et anciens (Sarkosy est visé alors qu'il était ministre de l'interieur, il a organise l'enlevement de plusieurs algeriens, marocains, leurs sequestrations, leurs tortures avec des regimes locaux), les responsables des services de renseignements, de l'ambassade France à Alger et Rabat.
Une plainte d'Amnestie internationale aurait meme été deposée contre le colonel Samraoui, ceci est à confirmer car je n'ai pu le vérifier, une plainte pour enlevements, sequestrations et tortures.
Ceux qui cherchent à discréditer, diviser et détruire l'opposition algerienne, ainsi que ceux qui ont deposé les plaintes ne s'y prendrait pas autrement... L'Elysée a organisé ce montage, Sarkosy, et Larbi Belkheir sont en premiere ligne dans cette affaire.
wa Allah alam
Abu Suleyman
Warning : Mossad to kill Robert Gates and blame Pakistanis militant
America's Plan to Break Up Pakistan
Le Pakistan est-il la nouvelle cible des US pour une fragmentation et une « balkanisation » ? Une analyse géostratégique, politique et économique détaillée de la situation de ce pays par le Professeur Michel Chossudovsky répond par l'affirmative.
La Destabilisation Du Pakistan
Note éditoriale
Le Pakistan est situé dans la même zone d'interférence américaine que l'Afghanistan. Quelque soit le nouveau Président US élu avant la fin de l'année, les Etats Unis ont décidé depuis un certain temps déjà de déstabiliser le Pakistan et de le morceler pour assurer leur domination dans cette région. Le Pakistan possède à l'Ouest une frontière commune avec l'Iran et au Nord avec l'Afghanistan où devrait s'intensifier les opérations militaires des US/OTAN dans les mois à venir. Le Professeur Michel Chossudovsky, Directeur du Centre de Recherche sur la Mondialisation au Canada, Global Research www.globalresearch.ca, a publié le 30 décembre 2007 sous l'intitulé « The Destabilisation of Pakistan » une analyse géostratégique politique et économique détaillée, solidement argumentée, des interférences ouvertes et clandestines US au Pakistan et les objectifs visés. Ci dessous la traduction de l'article.
« La Déstabilisation du Pakistan. » Professeur Michel Chossudovsky – 30 décembre 2007 Global Research
L'assassinat de Benazir Bhutto a créé des conditions qui contribuent à la déstabilisation en cours et à la fragmentation du Pakistan en tant que nation.
Le processus de « changement de régime » sponsorisé par les US, qui normalement consiste en la formation d'un gouvernement de proxy renouvelé avec de nouveaux dirigeants, a été brisé. Le Général Pervez Musharaf, discrédité aux yeux de l'opinion publique pakistanaise, ne peut rester dans le fauteuil du pouvoir politique. Mais, en même temps, les élections truquées soutenues par la « communauté internationale » prévue pour janvier 2008, même si elles ont lieu, ne seront pas acceptées comme légitimes créant par conséquent une impasse politique.
Il existe des indications que l'assassinat de Benazir Bhutto a été anticipé par les responsables US :
« On sait depuis des mois que l'Administration Bush-Cheney et ses alliés ont manœuvré pour renforcer leur contrôle politique du Pakistan pavant le chemin à l'expansion et l'enracinement de la « guerre contre le terrorisme » à travers la région.
Différents plans de déstabilisation US, connus depuis des mois par des responsables et analystes ont proposé le renversement du pouvoir militaire au Pakistan…
L'assassinat de Bhutto semble avoir été anticipé. On a rapporté l'existence de « bavardages » parmi les responsables US sur les possibles assassinats soit de Pervez Musharraf soit de Benazir Bhutto bien avant que les tentatives actuelles n'aient lieu. ( Larry Chin Global Research 29/12/07).
Impasse Politique
Le « changement de régime » visant à assurer la continuité sous contrôle militaire n'est plus à la pointe de la politique étrangère US. Le régime de Pervez Musharraf n'est plus prédominant. La voie choisie par Washington pour sa politique étrangère c'est de promouvoir activement la fragmentation politique et la balkanisation du Pakistan en tant que nation.
On anticipe déjà une nouvelle direction politique mais en tout état de cause, elle aura une forme différente des régimes antérieurement sponsorisés par les US. On peut s'attendre à ce que Washington appuie une direction politique obéissante, n'ayant aucun engagement à défendre les intérêts nationaux, une direction qui servira les intérêts impériaux des US, tout en contribuant simultanément sous le prétexte de « décentralisation » à l'affaiblissement du gouvernement central et à la fracture de la structure fédérale fragile du Pakistan.
L'impasse politique est voulue. Elle fait partie d'un agenda de politique étrangère US qui a évolué et qui favorise la perturbation et la confusion dans les structures de l'état pakistanais. La gouvernance indirecte par l'armée pakistanaise et l'appareil des renseignements va être remplacée par des formes plus directes d'interférence US dont une présence accrue de l'armée US à l'intérieur du Pakistan.
Cette présence militaire accrue est également dictée par la situation géopolitique Moyen Orient-Asie Centrale et les plans en cours de Washington d'étendre la guerre du Moyen Orient à une zone bien plus large.
Les US ont plusieurs bases militaires au Pakistan. Ils contrôlent l'espace aérien du Pakistan. Selon un récent rapport :
« On s'attend à ce que des Forces Spéciales US étendent largement leur présence au Pakistan, dans le cadre d'un effort pour former et soutenir des forces de contre insurrection et des unités de contre terrorisme clandestines. (William Arkin, Washington Post Décembre 2007).
La Balkanisation du Pakistan
En 2005 déjà, un rapport du National Intelligence Council US et de la CIA prévoyait un « sort semblable à celui de la Yougoslavie pour le Pakistan dans une décennie avec le pays en proie à la guerre civile, au bain de sang, et aux rivalités entre provinces, comme on l'a vu récemment au Balochistan » (Energy Compass 2 mars 2005). Selon le NIC-CIA, le Pakistan est destiné à devenir un « état en faillite » aux alentours de 2015, car « il sera en proie à la guerre civile, une totale Talibanisation et une lutte pour le contrôle de ses armes nucléaires ». Citations de l'ancien haut commissaire pour le Pakistan en Grande Bretagne, Wajid Shamsul Hasan, Times de l'Inde, 13 février 2005 :
« Des réformes démocratiques naissantes ne produiront que peu de changement face à l'opposition d'une élite politique figée et des parties islamistes radicaux. Dans cette atmosphère de continuel tumulte interne, le contrôle du gouvernement central sera probablement réduit à la région centrale de Punjabi et au carrefour économique de Karachi » a dit l'ancien diplomate citant le rapport de la NIC-CIA.
Exprimant son inquiétude, Hasan s'est interrogé : « nos dirigeants militaires travaillent-ils sur le même agenda, ou sur quelque chose conçu pour eux dans les différents rapports d'estimation établis depuis des années par le National Intelligence Council conjointement en collaboration avec la CIA » (Idem)
La continuité, se caractérisant par le rôle dominant de l'armée pakistanaise et des renseignements a été abandonnée au profit d'un démembrement politique et d'une balkanisation.
Selon le scénario du NIC-CIA, que Washington à l'intention de mener à bien : « le Pakistan ne se remettra pas facilement de décennies de mauvaise gestion politique et économique, absence de loi, corruption et friction ethnique. « (Idem)
La voie choisie par les US consiste à fomenter des divisions sociales, ethniques et entre factions, et une fragmentation politique, dont le démembrement territorial du Pakistan. La nature de cette action est également dictée par des plans de guerre US en relation à la fois avec l'Afghanistan et l'Iran.
L'agenda US pour le Pakistan est identique à celui appliqué partout dans une région plus vaste comprenant le Moyen Orient et l'Asie Centrale. La stratégie US soutenue par des opérations clandestines des services de renseignement, consiste à provoquer des luttes ethniques et religieuses, se rendre complice et financer des mouvements séparatistes tout en affaiblissant également les institutions du gouvernement central.
L'objectif plus large c'est de provoquer une fracture de l'Etat Nation et de redessiner les frontières de l'Irak, l'Iran, la Syrie, l'Afghanistan et le Pakistan.
Les réserves de pétrole et de gaz du Pakistan
Les vastes réserves de pétrole et de gaz du Pakistan, sont principalement situées dans la province du Balochistan, de même que ses corridors d'acheminement par pipelines sont considérés comme stratégiques par l'alliance Anglo-Américaine, nécessitant en même temps la militarisation du territoire pakistanais.
Le Balochistan représente plus de 40% du territoire du Pakistan, possède d'importantes réserves de pétrole et de gaz naturel de même que des ressources minières étendues.
Il est prévu que le corridor du pipeline Iran-Inde transite par le Balochistan. Le Balochistan possède également un port de mer en eau profonde principalement financé par la Chine et situé à Gwadar, sur la mer d'Arabie, pas très loin du Détroit d'Hormuz où 30% de l'approvisionnement mondial quotidien en pétrole se fait par bateau ou pipeline. (Asia News.it, 29 décembre 2007).
Le Pakistan a environ 25.1 trillions de m3 de réserve en gaz dont 19 trillions sont situés au Balochistan. Parmi les entreprises pétrolières et gazières étrangères présentes au Balochistan on trouve BP, l'ENI d'Italie, OMV d'Autriche et BHP d'Australie. C'est important de noter que les entreprises de pétrole et de gaz publiques du Pakistan dont PPL qui détient la part la plus importante dans les champs pétroliers de Sui au Balochistan sont en voie de privatisation sous la supervision du FMI et de la Banque Mondiale.
Selon le Oil and Gas Journal (OGJ) le Pakistan a des réserves sûres de pétrole de 300 millions de barils, la plupart se situant au Balochistan. D'autres estimations placent les réserves de pétrole à 6 trillions de barils à la fois on shore et off shore (Environnement News Service, 27 octobre 2006).
Soutien clandestin aux séparatistes du Balochistan
Les réserves énergétiques stratégiques du Balochistan ont un lien avec l'agenda séparatiste. Suivant un procédé habituel, il existe des indications comme quoi le soulèvement Baloch est soutenu et bénéficie de la complicité de la Grande Bretagne et des US.
Le mouvement de résistance nationale Baloch remonte à fin 1940, quand le Balochistan a été envahi par le Pakistan. Dans l'actuel contexte géopolitique, l e mouvement séparatiste est entrain d'être détourné par des puissances étrangères.
Les renseignements britanniques fourniraient un soutien clandestin aux séparatistes du Balochistan (qui depuis le début subissent la répression de l'armée pakistanaise). En juin 2006, le Comité de Défense du Sénat pakistanais a accusé les serves secrets britanniques d'être « complices de l'insurrection dans la province bordant l'Iran » (Balochistan)…(Press Trust of India 9 août 2006. 10 députés britanniques ont été mis en cause dans une session à huit clos du Comité de Défense du Sénat portant sur des allégations de soutien des services secrets britanniques aux séparatistes Baloch (Idem). Sont de même pertinents des informations faisant état de soutien de la CIA et du Mossad aux rebelles Baloch en Iran et dans le Sud de l'Afghanistan.
Il semblerait que la Grande Bretagne et les US soutiennent les deux parties en conflit. Les US fournissent des avions de combat F-15 américains à l'armée pakistanaise, qui sont utilisés pour bombarder des villages au Balochistan. Pendant ce temps, le présumé soutien clandestin britannique au mouvement séparatiste (selon le Comité du Sénat pakistanais) contribue à affaiblir le gouvernement central.
Le but déclaré du contre terrorisme US c'est de fournir un soutien clandestin de même qu'un entraînement à des « armées de libération » avec finalement comme but de déstabiliser des gouvernements souverains. Au Kosovo, la formation de l'Armée de Libération du Kosovo ( KLA) dans les années 90 avait été confiée à une entreprise privée de mercenaires, MPRI (Military Professionnal Resources Inc) sous contrat avec le Pentagone.
Le BLA ressemble à s'y méprendre au KLA du Kosovo qui a été financé par le commerce de la drogue et soutenu par la CIA et la BND allemande (Bundes Nachrichten Dienst – services secrets allemands). Le BLA est apparu peu après le coup militaire de 1999. Il n'a pas de lien tangible avec le mouvement de résistance Baloch, qui s'est développé depuis la fin des années 40. Une aura de mystère entoure la direction du BLA.
Washington est favorable à la création d'un « Grand Balochistan » qui comprendrait les zones Baloch du Pakistan, celles de l'Iran et éventuellement le pointe sud de l'Afghanistan (Voir la carte ci-dessous) conduisant ainsi à un processus de démembrement politique à la fois de l'Iran et du Pakistan.
« Les US utilise le nationalisme Balochi pour monter une insurrection à l'intérieur de la province Sistan-Balochistan en Iran. La « guerre contre le terrorisme » en Afghanistan fournit une toile de fond utile pour l'ascendant pris par la militance Balochi ( Voir Global Research du 6 mars 2007).
Ce qu'à écrit Le lieutenant colonel Ralph Peters chercheur militaire dans l'édition de juin 2006 de « The Armed Forces Journal » suggère, dans des termes sans équivoque, que le Pakistan devrait être fragmenté, ce qui mènerait à la formation d'un pays séparé «le Grand Balochistan» ou « Balochistan libre « (voir carte ci-dessous). Celui-ci incorporerait les provinces pakistanaises et iraniennes Baloch au sein d'une seule entité politique.
A son tour, la province frontalière Nord Ouest du Pakistan (NWFP) devrait être incorporée dans l'Afghanistan « à cause des affinités linguistique et ethnique» . Cette fragmentation proposée, qui reflète largement la politique étrangère des US, réduirait le territoire pakistanais d'approximativement 50% (Voir carte). Le Pakistan perdrait aussi une grande partie de sa côte sur la mer d'Arabie.
Bien que la carte ne reflète pas officiellement la doctrine du Pentagone, elle a été utilisée lors d'un programme de formation au collège de défense de l'OTAN pour les hauts gradés militaires. Cette carte, de même que des cartes identiques, ont probablement été utilisées par l'Académie Nationale de Guerre de même que dans les cercles de planification militaires (Voir Malidi D. Nazemroaya Global Research 18 novembre 2006).
« Le dernier poste occupé par le lieutenant colonel Peters avant qu'il ne parte à la retraite se trouvait être au sein du bureau du sous chef du personnel des services secrets, dans le département de la défense US, et il a été l'un des auteurs du Pentagone les plus prolifiques ayant écrit de nombreux essais sur la stratégie pour des journaux militaires et sur la politique étrangère US » (Idem).
C'est important de noter que les tendances cessessionnistes ne se limitent pas au Balochistan. Il y a des groupes séparatistes dans la province de Sindh, s'appuyant principalement sur le régime militaire dominé par Punjabi du général Pervez Musharraf (Pour plus de détails voir Selig Harrisson, Le Monde Diplomatique octobre 2006).
« Remède Economique Fort » : Affaiblir le Gouvernement Central du Pakistan
Le Pakistan a une structure fédérale qui repose sur des transferts aux provinces fédérées. Dans le cadre d'une structure fiscale fédérale, le gouvernement central transfère des ressources financières aux provinces, dans le but de soutenir leurs programmes. Quand ces transferts sont gelés, comme cela est arrivé en Yougoslavie en janvier 1990, sur ordre du FMI, la structure fiscale fédérale s'effondre :
« les revenus de l'état qui auraient du aller aux Républiques dans le cadre de transferts de paiement (de la Fédération de Yougoslavie) ont été utilisés au lieu de cela pour payer la dette de Belgrade… Les Républiques ont été pour une grande part livrées à elles –mêmes financièrement…Les coupes dans le budget nécessitant une redirection des revenus fédéraux pour servir la dette, ont mené à la suspension du transfert par Belgrade des paiements aux gouvernements des Républiques et Régions Autonomes.
Les réformateurs avaient conçu l'effondrement final de la structure fiscale fédérale de la Yougoslavie et blessé mortellement les institutions politiques fédérales, le tout dans un seul plongeon. En coupant les artères financières entre Belgrade et les Républiques, les réformes ont alimenté des tendances cessessionnistes se nourrissant de facteurs économiques en même temps que de divisions ethniques, assurant en fait une cessession de facto des Républiques. (Michel Chossudovsky, The Globalization of Poverty and the New World Order, Second Edition, Global Research, Montreal, 2003, Chapter 17.)
Ce n'est pas du tout par hasard si le rapport du National Intelligence Council – CIA de 2005 avait prédit un « sort semblable à celui de la Yougoslavie » pour le Pakistan mettant en avant les conséquences d'une « mauvaise gestion économique » comme l'une des causes de la fragmentation et de la balkanisation.
« Mauvaise gestion économique » est un terme utilisé par des institutions financières internationales basées à Washington pour décrire le chaos résultant du fait de ne pas suivre totalement le programme d'ajustement structurel du FMI. En fait, c'est réellement « la mauvaise gestion économique » et le chaos qui sont les conséquences des directives du FMI-Banque Mondiale, qui invariablement déclenchent une hyperinflation et précipitent des pays endettés dans l'extrême pauvreté.
Le Pakistan s'est vu prescrit le même « remède économique « mortel du FMI comme la Yougoslavie : en 1999, juste après le coup d'état militaire qui a porté au sommet du gouvernement militaire le général Pervez Musharraf, un paquet économique du FMI, incluant une dévaluation de la monnaie et des mesures drastiques d'austérité, a été imposé au Pakistan. La dette extérieure du Pakistan est de l'ordre de 40 billions de dollars US. La « réduction de la dette » du FMI dans le cadre du paquet avait comme condition la vente au capital étranger des entreprises d'état les plus profitables (dont les installations de pétrole et de gaz au Balochistan) à des prix cassés.
Le ministre des finances de Musharraf a été choisi par Wall Street, une pratique qui n'est pas inhabituelle. Les dirigeants militaires ont nommé à la demande de Wall Street, un vice président de Citigroup, Shaukat Aziz, qui à l'époque était à la tête d'une banque privée mondiale appartenant à Citigroup ((See WSWS.org, 30 October 1999). Citigroup fait partie des plus grandes institutions bancaires commerciales étrangères présentes au Pakistan.
Il existe des similitudes évidentes dans la nature des opérations clandestines des services secrets US pratiquées pays après pays dans différentes parties de ce que l'on appelle « le Monde en Développement ». Ces opérations clandestines, dont l'organisation de coups militaires, sont souvent synchronisées avec des réformes macro- économiques imposées par le FMI-Banque Mondiale. C'est dans ce cadre là que la structure fiscale fédérale de la Yougoslavie s'est effondrée en 1990 conduisant à une pauvreté de masse et des divisions ethniques et sociales accrues. Les US et l'OTAN ont soutenu une « guerre civile» déclenchée mi 91 qui consistait à couvrir des groupes islamiques de même qu'à faire passer un soutien clandestin aux groupes armés paramilitaires séparatistes en Bosnie, au Kosovo et en Macédoine.
Un scénario de « guerre civile » identique a été envisagé pour le Pakistan par le National Intelligence Council et la CIA : du point de vue des services secrets US, qui a une longue expérience dans le soutien aux « armées de libération » séparatistes, la « Grande Albanie » est au Kosovo ce qu'est le «Grand Balochistan» à la province du Balochistan au Sud Est du Pakistan. De même, le KLA est le modèle choisi par Washington pour être dupliqué dans la province du Balochistan.
L'Assassinat de Benazir Bhutto
Benazir Bhutto a été assassinée à Rawalpindi, une ville qui n'est pas ordinaire. Rawalpindi est une ville militaire qui héberge les quartiers généraux des forces Armées pakistanaises et le renseignement militaire (ISI). Ironiquement, Bhutto a été assassinée dans une zone urbaine étroitement contrôlée et gardée par la police militaire qui infiltre tout le temps les manifestations politiques. Son assassinat n'est par un évènement du au hasard.
Sans preuve, citant des sources gouvernementales pakistanaises, les médias occidentaux en chœur ont souligné le rôle d'Al Qaeda, tout en se concentrant également sur une possible implication du ISI.
Ce que ne mentionnent pas ces interprétations, c'est que l'ISI continue de jouer un rôle clé dans la supervision d'Al Qaeda pour le compte des services secrets US. Les articles de presse ont omis de mentionner deux faits importants et bien documentés :
1) L'ISI maintient des liens étroits avec la CIA. L'ISI est pratiquement une succursale de la SIA.
2) Al Qaeda est une création de la CIA. L'ISI fournit un soutien clandestin à Al Qaeda, agissant pour le compte des services secrets US.
L'implication soit d'Al Qaeda et /ou l'ISI suggère que les services secrets US étaient au courant et/ou impliqué dans le complot pour l'assassiner.
Article en anglais
Introduction, note éditoriale et traduction Mireille Delamarre pour www.planetenonviolence.org
Ramadan Mubarak
https://www.youtube.com/watch?v=iWyfGK0pLAE
Nasheed Ramadan Ahmed Bukhathir
Uploaded by Abd_Al_Halim
https://www.youtube.com/watch?v=riW4W66ptqI
L'Elysée prise a son propre piege : la mafia israelienne couvre Belkheir
Affaire Mecili : la France couvre l'officiel algérien mis en cause
A trois jours de son audition, lundi, par le juge Baudoin Thouvenot, l’étau s’est singulièrement resserré autour de Mohamed Ziane Hasseni, l’organisateur présumé de l’assassinat en avril 1987 à Paris de Ali Mécili, le porte parole de l’opposition algérienne. Mais, vingt et un ans après ce crime, la détermination du parquet français à empêcher toute avancée dans cette affaire reste patente, selon les informations obtenues par Rue89.
Objet d’un mandat d’arrêt international émis en décembre 2007 par le juge Thouvenot et arrêté le 14 août à l’aéroport de Marseille à son arrivée d’Alger, Mohamed Ziane Hasseni a été formellement reconnu par un ex-colonel des services secrets algériens, Mohamed Samraoui, comme l’homme qui, en sa présence, avait versé à Amellou, le tueur de Ali Mécili, une partie de l’argent de son «contrat» dans un hôtel algérien à l’été 1987.
Le site Mediapart [1] [accès payant] a en effet présenté deux photos de Mohamed Ziane Hasseni, à cet ex-officier algérien, aujourd’hui réfugié en Allemagne et qui au moment des faits était un responsable des services secrets algériens: l’une prise en novembre 2006, l’autre en juillet 2008 alors que Hassani accueillait des dirigeants européens à Alger. «C’est lui, sans le moindre doute possible», a affirmé Mohamed Samraoui à Mediapart au vu de cet homme arborant lunettes et petites moustaches.
LIRE AUSSI
► La fin de l’impunité ? [2]
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► Affaire Mécili: vingt ans après, un commanditaire algérien arrêté
Simplement, celui qui fut l’organisateur de l’assassinat de Ali Mécili s’appelait à l’époque « le capitaine Hassani ", avant de devenir, au début des années 1990, le diplomate Mohamed Ziane Hasseni. Un " diplomate » qui fut notamment en poste en Allemagne entre 1997 et 2004, et qui est aujourd’hui « directeur du cérémonial des visites officielles à la direction du protocole du ministère algérien des Affaires étrangères ».
Dès son arrestation à Marseille et sa première audition, Hassani/Hasseni a joué sur cette homonymie pour nier tout en bloc. Selon les informations de Rue89, il a d’emblée déclaré :
« La fiche dont vous me donnez lecture s’applique bien à mon identité, mais je ne comprends pas pourquoi. Je ne suis concerné ni de loin ni de près par une quelconque complicité d’assassinat. »
Transféré dès le lendemain 15 août à Paris et entendu par la juge Goetzmann, il a aussi affirmé « n’avoir jamais été dans l’armée » et « ne connaître » ni Amellou ni Ali Mécili.
La surprise de la juge
Reste à comprendre comment un responsable du protocole des Affaires étrangères en Algérie peut ignorer, surtout quand il y est mis en cause, une affaire tellement « sensible » que la France et l’Algérie ont tout fait, dès le début, pour l’étouffer? Sans sourciller, il a répondu au magistrat:
« J’ai lu récemment des articles de journaux évoquant son assassinat. Récemment, cela veut dire il y a quelques mois. Mais j’ai lu ces articles comme d’autres traitant de faits divers ».
Reste le mandat d’arrêt lancé contre lui et qui, note la juge Goetzmann, « a été médiatisé ». Hassani « s’en souvient » effectivement.
«Des collègues m’ont montré des articles avec mon nom et plus précisément celui de Rachid Hassani ou Mohamed Ziane Hasseni (…) Et puis j’ai oublié très vite cette histoire ».
Surprise de la juge :
«C’est une affaire d’assassinat avec des recherches contre une personne au même nom et mêmes fonctions que vous et vous n’êtes pas inquiet » ?
« Pas du tout, car l’article citait Rachid Hassani et j’ai pensé, comme c’est souvent le cas, que le journaliste avait écrit n’importe quoi », a répondu l’intéressé toujours selon nos informations.
Tout indique qu’une telle tranquillité vient plutôt de la certitude que l’impunité voulue et organisée par la France depuis vingt et un ans – gouvernements de droite et de gauche confondus- empêcherait de toute façon la manifestation de la vérité dans l’assassinat de l’opposant algérien.
La poursuite de l’Omerta?
Aujourd’hui, tout l’enjeu est de savoir si la France - par Parquet interposé - va continuer à assumer l’omerta qui a toujours entouré cette affaire en faisant semblant de croire à une homonymie mise en avant par la presse algérienne, les avocats de Hassani et Me Vergès qui a aussi volé à son secours. L’attitude du parquet n’incite guère à l’optimisme.
Une première fois, en novembre 2007, il s’était opposé aux mandats d’arrêts internationaux lancés par le juge Thouvenot contre Hassani et Amellou , arguant «que leur délivrance ne s’imposait pas ». Et ce alors même que le magistrat les avait décidé après avoir entendu le témoignage de Mohamed Samraoui concernant la remise du prix de son forfait par Hassani au tueur…
Les choses n’ont visiblement pas changé depuis l’arrestation de Hassani à Marseille. Selon les informations de Rue89, le parquet, considère en effet que :
« Les éléments nouveaux sont tardifs et contradictoires, qu’ils proviennent d’opposants au régime algérien, et qu’il n’est pas possible d’affirmer que Mohamed Ziane Hassani est effectivement le capitaine Rachid Hassani. »
Du coup, le parquet est à nouveau intervenu à deux reprises : une première fois en faveur d’un non lieu, une seconde fois pour que Hassani ne soit pas mis en détention, mais placé sous contrôle judiciaire, c’est-à-dire laissé en liberté en attendant son audition par le juge Thouvenot lundi prochain.
Si on peut comprendre que les autorités algériennes n’aient pas d’autres moyens pour se sortir de cette sale affaire que de jouer sur une homonymie supposée et sur une sombre histoire de lieu de naissance, il est en revanche difficile de penser que la justice française soit assez ingénue pour prendre pour argent comptant les extraits de naissances communiqués par les avocats de Hassani après son arrestation et dont Rue 89 a eu connaissance. Des documents que les puissants services secrets algériens ont eu toute latitude de concocter. Comme d’ailleurs le curriculum vitae sur mesure de Hassani qui circulerait déjà…
Il est tout aussi difficile de croire que le parquet ignore que les agents des services de renseignements du monde entier utilisent des noms différents ou des pseudonymes. Une tradition si banale en Algérie que, pendant des années, on connaissait le « patron » actuel des « services » sous le seul nom de « Toufic » et qu’il a fallu beaucoup de temps pour savoir qu’il s’agissait du général Médiène.
Autre exemple tout aussi édifiant : mort en 1997, Mahmoud Souamès, le premier secrétaire de l’ambassade d’Algérie à Paris et le colonel Habib, chef de l’antenne des «services» de cette même chancellerie, étaient un seul et même homme…
Confrontation par vidéo conférence?
Autant dire que l’audition de Hassani/Hasseni le 1er septembre par le juge Thouvenot constitue un enjeu décisif. Mohamed Samraoui s’est déjà dit prêt à venir pour être confronté à Hassani. Une confrontation qui, selon nos informations, pourrait d’ailleurs avoir lieu par vidéo conférence.
Encore faudrait-il, pour que le processus judiciaire puisse s’enclencher, que le Parquet ne s’obstine pas à tout faire, comme chaque fois qu’il s’agit du gouvernement algérien, pour empêcher la justice française de faire son travail. Un comportement en droite ligne de celui du pouvoir politique qui, en la personne de Charles Pasqua, ministre de l’intérieur au moment des faits en 1987, avait renvoyé l’assassin à Alger en procédure « d’urgence absolue » et sans même qu’il ait été présenté devant un juge d’instruction.
Attitudes d’autant plus choquantes que Ali Mécili était certes le porte parole de l’opposition algérienne, mais également un avocat français inscrit au barreau de Paris et assassiné sur le territoire français.
ISRAEL AND 9/11 : Nouvel indice concernant le 11 Septembre 2001
Jerry Mazza, 27 août 2008
Voir en anglais :http://www.911missinglinks.com/
Récemment est arrivé un courriel au sujet d'un article que j'ai écrit, What were the Mossad with fraudulent New Zealand Passports doing in Iraq? (Que fait le Mossad en Iraq avec des passeports néo-zélandais ?) L'auteur disait :
Je sais depuis un certain temps que le Mossad est impliqué dans diverses méthodes d'assassinat de nos soldats, pour les maintenir là-bas afin de pouvoir finir le boulot en détruisant la Syrie et l'Iran. Depuis des années maintenant, je soupçonne, et sais aujourd'hui avec certitude, que le Mossad était pour beaucoup dans les attentats contre le World Trade Center le 11/9. La pièce jointe, au format MP3, est l'enregistrement d'une transmission de la police de New York le 11/9. Écoutez à partir du repère des trois minutes, presque à la fin. Cela n'a jamais été rapporté dans les médias.
L'enregistrement s'intitule The WTC-10-5-the-message-about-the-remote-controlled-plane (WTC-10-5 Message sur le contrôle d'avion à distance). Dans la friture mélangée de voix tantôt audibles tantôt inaudibles, aux alentours de la troisième minute, les paroles « contrôle d'avion à distance » s'élèvent distinctement, sont interrompues, et finalement il est affirmé assez clairement à nouveau : « il y a un gros camion sur King Street avec, peinte sur lui, une grande image d'avion plongeant dans la ville de New York et explosant. » Il a été noté plus tard « King Street entre la 6ème et la 7ème Avenue, » à environ un mille au nord du World Trade Center, qui était en ligne de vue directe de King Street et de la 6ème Avenue.
De plus, comme elle s'arrêtait pour jeter un coup d'œil au camion, la police a appréhendé deux hommes vus s'enfuyant. À notre connaissance, personne n'a jamais signalé ce curieux événement. Quand j'ai répondu à l'auteur du courriel, lui demandant s'il savait quelque chose de plus sur les deux hommes, et comment la police savait qu'il s'agissait d'un avion « contrôlé à distance » peint sur le gros camion, il m'a répondu. . .
Malheureusement, je n'ai pas d'autre détail sur l'incident de King Street, mais les transmissions radio ne mentent pas. Si l'on considère les affaires des cinq Israéliens dansants et du camion chargé d'explosifs saisi près du George Washington Bridge, il devient évident que cet incident a aussi été dissimulé. D'ailleurs, selon moi, c'est la police, pas les pompiers, qui a pris ces deux suspects.
Le George Washington Bridge entre New York et le New Jersey
Plus tôt dans la transmission, vous pouvez les entendre parler des agents de l'ATF (une agence chargée de l'application de la loi), le sergent et l'inspecteur untel, et le fait qu'ils ont sollicité la venue de la Bomb Squad et de l'UDE (l'escouade anti-bombe et l'Unité des services d'urgence) sur la scène. Il apparaît que deux agents sont devenu soupçonneux à propos d'un camion, parce qu'il était peint avec « un avion plongeant dans la ville de New York et explosant. » Il devait être évidente pour ces agents que cet avion était du type contrôlé à distance, ce qui pouvait aussi être un indice sur la manière dont cette opération sous fausse bannière avait été réussie.
Ces agents du Mossad israélien capturés (se référant aux cinq Israéliens dansants dont j'ai parlé dans Happy 2001) ont reçu des formations sur l'interception électronique, le renseignement militaire et les munitions explosives.
Quatre reportages explosifs de Fox News
L'auteur du courriel a aussi proposé ce lien, sur une série de reportages en quatre épisodes, réalisés de manière peu banale par l'organe de droite Fox News, de Rupert Murdoch, sur l'espionnage israélien aux États-Unis avant et après le 11 septembre 2001. Ces rapports sont apparus à la mi-août 2006, il y a environ deux ans. À un moment, ces vidéos ont été ôtées d'Internet avec la mention « Cette histoire n'existe plus. » Je vous suggère donc de les regarder maintenant, environ cinq minutes chacune, toutes sont époustouflantes. . .
Les reportages de Fox incluent la célèbre ou infâme Amdocs Ltd, appartenant aux Israéliens, signalée espionner pour Israël grâce à des articles de télécommunications qu'elle vend en plus de systèmes et de services qu'elle exploite et propose. Ses produits sont largement utilisés dans les services de télécommunication et par des organismes gouvernementaux comme la NSA et la DEA, pour n'en citer que quelques-uns. En fait, Amdocs stocke tout message téléphonique ou demande de renseignement. Comverse Infosys (encore une société israélienne) est l'une des sociétés associées officiellement à Amdocs Ltd en Juin 2002, qui propose des services d'espionnage pour l'aide au maintien de l'ordre aux fournisseurs d'accès Internet et sans fil étasuniens, grâce à l'usage de produits de Verint.
Comverse est soupçonnée d'avoir monté un « accès dérobé » dans un équipement permanent du système téléphonique, qui permet aux forces de maintien de l'ordre d'écouter instantanément tout téléphone aux États-Unis. Cela avait été signalé par whatreallyhappened.com dans l'article, Is Israel Blackmailing America (Israël fait-il chanter les États-Unis ?).
L'article met en garde contre le danger de permettre à des sociétés israéliennes ce genre d'accès sensible dans les communications, dans le maintien de l'ordre et dans l'infrastructure politique, ce qui remonte en fait à plusieurs années. Amdocs a été impliquée dans la fuite de données téléphoniques de la police lors d'une grande perquisition à Los Angeles en 1997. Cette affaire impliquait la mafia israélienne qui s'occupait de vente de cocaïne et d'ecstasy ainsi que de fraude à la carte de crédit. La fuite des informations vers les criminels israéliens par l'« accès dérobé » de Comverse a donné lieu à l'effondrement de l'affaire.
Solde final, se présentant en ami, Israël espionne nos données les plus sensibles, et s'en sert contre nous comme ça lui chante. C'est au-dessus et ça dépasse les agents secrets comme Jonathan Pollard ou même les « petits réseaux » comme les 140 Israéliens arrêtés par le FBI avant le 11/9, ou les 60 arrêtés depuis, dont nos amis du New Jersey, les cinq Israéliens dansants, libérés ensuite par le FBI pour qu'ils retournent en Israël. Ces copains acclamaient la chute des tours, à la lueur vacillante des briquets, et se filmant eux-mêmes pour les leurs à la maison.
Israël écoute chaque téléphone des États-Unis depuis des années, et dispose des techniques de surveillance et d'enregistrement de toute personne qui appelle, n'importe où en Amérique. Les Israéliens sous-traite la facturation et le service d'annuaire des compagnies téléphoniques des quatre coins du monde, 90 pour cent de ces compagnies étasuniennes étant leurs clientes. Mais Amdocs appartient à 100 pour cent aux Israéliens. Lisez l'histoire entièrement liée et écoutez la vidéo connexe de Fox, et demandez-vous si cette petite nation ne remplirait pas ce contrat à la perfection, en tant que principal conspirateur de la tragédie du 11/9, avec les Arabes dans le rôle de simples jobards. La cerise sur le gâteau est que, même la NSA et le FBI se sont plaints depuis des années du pouvoir d'espionnage d'Israël sur eux sans résultat notable.
En dépit de toutes les révélations, notamment des reportages de Fox, que sort-il de tout ça, et des 5 milliards de dollars environ d'aide militaire que nous continuons à donner à Israël ? Si nous considérons sérieusement qui a bénéficié du 11/9, Israël remporte haut la main la coupe du froid savoir-faire. Et ça continue encore aujourd'hui, avec leur armement et conseillers militaires en Géorgie (au côté des États-Unis), dans leur stupide mais violente attaque contre l'Ossétie du Sud. Aucune sale besogne n'est trop avilissante pour eux, tant qu'ils profitent, se sentent encore protégés, et ont une longueur d'avance sur les États-Unis, lesquels semblent trop stupides pour savoir ce qui se passe ou comment faire leur propre sale travail ou construire des infrastructures.
Si ce n'est pas la prophétie qui se réalise dès qu'on en parle pour tout autre coup de pied dans le derrière sioniste, je ne sais pas ce que c'est, excepté une conflagration nucléaire totale contre le reste du monde si Israël est menacé. Ainsi, la façon de procéder d'Israël ne se réduit pas seulement chantage, mais en plus au terrorisme. Avez-vous écouté M. Chertoff, le tyran du Homeland Sécurity ? Ah, mais alors, vous avez vous aussi la double nationalité israélo-étasunienne. Quelle coïncidence.
Original : onlinejournal.com/.../article_3672.shtmlTraduction libre de Pétrus Lombard pour Alter Info
Vendredi 29 Août 2008
Source :
http://www.alterinfo.net
Bernard Bajolet a échoué à remplacer le General -Major Smain Lamari
Voici l'article en question :
http://www.bakchich.info/article4787.html?debut_forums=5#pagination_forums
Al-Qaïda au Maghreb islamique, la violence instrumentalisée par l’Elysée
http://islamic-intelligence.blogspot.com/2007/09/pourquoi-bouteflika-accuse-la-france.html
http://www.algeria-watch.org/farticle/tigha_moines/bagkok_cellule.htm
http://www.algeria-watch.org/fr/article/mil/annees_sang/samraoui_afp_1.htm
La manne pétrolière aiguise les appétits des puissants voisins Européens et tous les coups seraient permis. La France serait selon certains documents et témoignages (http://www.algerie-dz.com/forums/showthread.php?t=27192), le premier pays européen a instrumentaliser la violence islamiste avec la création du GIA, GSPC, dans les années 90^( http://perso.orange.fr/do/ag/402.htm ) en collaboration avec les services algériens,
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L’algérie a suspendue des contrats pétroliers avec l’Espagne :
Projet de Gassi Touil- Sonatrach résilie le contrat avec Repsol YPF et Gas Natural
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Des dissidents exilés en Europe, notamment en Suisse, se fédèrent pour tenter de renverser le régime en place à Alger. Parmi eux, d’anciens islamistes radicaux poursuivis par la justice de leur pays.
Des dissidents exilés en Europe, notamment en Suisse, se fédèrent pour tenter de renverser le régime en place à Alger. Parmi eux, d’anciens islamistes radicaux poursuivis par la justice de leur pays.
Al-Rachad (http://rachad.org/), «Le bon sens», mouvement politique fondé par des Algériens réfugiés en Suisse, au Royaume-Uni et en Allemagne, a été lancé le 18 avril depuis Londres. Le groupuscule veut renverser le président Abdelaziz Bouteflika et son régime. Pour parvenir à ses fins, il drague aussi bien des sympathisants islamistes (MSP, ex-Hamas algérien) que des membres du FLN (ex-parti unique) ou du FFS (socialiste). Et il s’adresse tant à la diaspora qui a jeté l’ancre en Europe qu’aux résidents cantonnés en Algérie.
Le mouvement - et non le parti - aspire à un «Etat de droit et à la bonne gouvernance», et propose «au peuple algérien une alternative pour un changement radical du système politique». Trois des cinq membres fondateurs vivent en Suisse: Abbas Aroua enseigne à la Faculté de médecine de Lausanne; Mourad Dhina est un ancien collaborateur du CERN et de l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich; Rachid Mesli travaille pour l’organisation arabe des droits de l’homme Al-Karama à Genève.
Leur charte dénonce «la façade civile» d’un gouvernement contrôlé par «l’oligarchie militaire» et fustige la dislocation sociale et la crise économique qui gangrènent l’Algérie. Les dissidents récusent la «dictature de Bouteflika»: le parlement est réduit à «une simple chambre d’enregistrement», et les institutions sont «asservies» à la Direction des renseignements et de la sécurité (DRS), service de l’armée nationale et colonne vertébrale du pouvoir.
Ces accusations virulentes se nourrissent de la réalité d’un pays en faillite: malgré des ressources naturelles extrêmement riches (50 milliards de dollars issus du seul pétrole dans les caisses de l’Etat en 2006), le taux de chômage est écrasant et plus de 40% des femmes sont encore analphabètes. Ces chiffres incarnent la paupérisation d’un peuple assommé par une décennie de violences: 150000 morts, 2 millions de déplacés et 20000 «disparus forcés».
Les ingrédients sont donc réunis pour battre le rappel des troupes. En deux mois d’existence, Al-Rachad affirme être fort d’un millier d’adhérents algériens, et d’une bonne poignée d’exilés de l’intelligentsia. Le mouvement politique mijote «une action civique symbolique», où il orchestrerait des grèves massives qui paralyseraient le pays et contraindraient le pouvoir à composer avec ses revendications. Voire à «abdiquer».
Dans un français irréprochable, l’ex-leader par intérim du FIS, Morad Dhina, se défend de relayer tout discours propagandiste. Mais il confesse volontiers entretenir des liens «quasi permanents» avec le leader historique du FIS, Abassi Madani, et son bras droit Ali Belhadj.
Quelle influence s’apprête à exercer Al-Rachad, et en tirant quelles ficelles? Une plateforme euro-atlantique chargée de surveiller les cellules islamistes dormantes ayant une vitrine sur Internet garde un œil attentif sur le mouvement.
En attendant, la campagne de recrutement bat son plein et Al-Rachad envisage de se doter de sa propre chaîne télévisée. Directeur du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (Cermam) à Genève, l’Algérien Hasni Abidi souligne: «C’est la première fois que des islamistes influents s’ouvrent autant. C’est bon pour leur image. C’est donc un moyen de recruter le plus possible.» A Londres, Mohamed Larbi Zitout, pilote du projet d’Al-Rachad, résume sans détour son objectif: «Nous pensons organiser une sorte d’Intifada, de manifestation nationale […]. Il y aura toujours un prix à payer. L’Algérie, ce n’est pas la Géorgie, on ne peut pas réussir une révolution qu’avec des fleurs.»
Quinze ans d’état d’urgence
A 70 ans, le chef de l’Etat est actuellement en passe de modifier la Constitution pour pouvoir briguer un troisième mandat en 2009, en dépit d’un état de santé affaibli. Abdelaziz Bouteflika a été élu président de la République démocratique et populaire d’Algérie en 1999, après le retrait de ses six adversaires qui dénonçaient un scrutin aux dés pipés. L’état d’urgence, décrété en 1992, est toujours en vigueur. Il permet, entre autres, d’étrangler la liberté d’association et de réunion.
Son cheval de bataille est la très controversée Réconciliation nationale (inspirée par la Concorde civile de son prédécesseur démissionnaire, Liamine Zeroual). Elle a offert l’immunité aux dissidents des années 1990 en échange de leur reddition. Le mois dernier, l’Assemblée issue des urnes des législatives est probablement lachambre la plus mal élue depuis l’indépendance du pays en 1962, avec un taux d’abstention record dépassant 65%, et des irrégularités électorales dénoncées notamment par la Commission politique nationale de surveillance des élections législatives.
Mourrir pour Yisrael en Afghanistan
20 août 2008 - 13:42
Par Jacques Cheminade
le 20 août 2008
Lors de la décision de déployer des troupes françaises en Afghanistan, j’ai fait connaître mon opposition à cette décision prise sans mesurer les dangers réels du terrain. C’est donc pour se faire bien voir des milieux actuellement dominants à Londres et Washington que cette décision a été prise.
A l’époque, les généraux Georgelin et Cuche avaient averti des dangers qu’il y avait à se jeter dans « ce merdier ». Nous en payons maintenant les conséquences. M. Sarkozy, qui pendant sa campagne avait dit que la présence française en Afghanistan ne représentait aucun intérêt national, devrait en revenir à ses convictions réelles et à celles de son état-major militaire.
Il en va de l’honneur et de la vie de nos soldats. Son intervention en Géorgie a été au départ un premier pas dans la direction d’une politique étrangère raisonnable. Nous devons continuer dans ce sens, en tenant compte des moyens réels dont nous disposons pour jouer un rôle actif dans le monde permettant de faire prévaloir une politique de paix par le développement mutuel.
La question géorgienne et afghane démontre que l’OTAN est incapable de défendre ses membres dans l’état actuel de l’économie internationale et des interventions en Irak et en Afghanistan. Ceci devrait nous inciter à reconsidérer notre position vis-à-vis de cette organisation qui paraît incertaine, inutile, voire dangereuse.
Echapper à la guerre, dans une situation de désintégration économique et financière internationale, suppose de sortir par le haut du dilemme en remettant l’argent au service des peuples et des nations et non d’aventures.
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A lire : Qui veut mourir pour les anglais en Afghanistan ?
Pour lire tous nos articles sur l’Afghanistan
http://solidariteetprogres.org/article-imprim.php3?id_article=4446
Algérie : l’Etat reprend le contrôle de l’économie, les idées de LaRouche trouvent un écho
Le président de la république Abdelaziz Bouteflika avait vivement critiqué l’attitude des investisseurs étrangers qui ont pu s’enrichir au détriment du pays grâce à de larges facilitations permettant de sortir d’énormes capitaux résultant de l’exemption des taxes et d’une fiscalité avantageuse.
En effet, la dernière note de conjoncture de la Banque d’Algérie datée de juillet indique que les banques étrangères en Algérie ont enregistré en 2007 un taux de rentabilité exceptionnellement élevé de 28,01%. Ce taux est en forte hausse par rapport à 2006 où il n’était que de 23,40%. Le document affirme également que les sociétés étrangères établies en Algérie ont transféré, durant la période allant de 2005 à 2007, 15,7 milliards de dollars, qui, ajoutés aux 6,5 milliards de dollars de 2001 et 2004, font un total de 22,2 milliards de dollars de 2001 à 2007.
Dans le même temps, l’Algérie a reçu des « intentions d’investissements » (des promesses) directs étrangers atteignant seulement 13,53 milliards de dollars de 2001 à 2007, dont 60% émanaient d’investisseurs arabes. Ce niveau est donc bien en deçà des gains transférés à l’étranger !
Mais c’est peut-être la cession des cimenteries de Mascara et de M’sila, dans une opération purement financière, au géant français Lafarge, puis l’annonce de la vente de la société de télecom Djezzy à France Télécom, qui ont provoqué la prise de conscience de l’état algérien qui a décidé le rachat des actifs de Djezzy. Car dans les deux cas, c’est le consortium égyptien Orascom qui s’est enrichi en vendant ses deux filiales sans aucun bénéfice pour la nation algérienne.
« La cession de ces cimenteries par le groupe égyptien à une autre entreprise étrangère a suscité le mécontentement des pouvoirs publics, qui ont décidé de mettre de l’ordre dans le domaine et de revoir la stratégie de privatisation et de partenariat », a lâché le porte-parole du gouvernement Abderrachid Boukerzaza au sortir du Conseil de gouvernement.
En réponse, le Premier ministre récemment nommé, Ahmed Ouyahia, a décidé début août un changement de cap. D’abord, il compte bloquer la vente de Djezzy à France Télecom, et il fait tout pour éviter d’autres « épisodes Lafarge et Djezzy ».
L’Etat algérien exige un droit de regard destiné à empêcher les ventes de filiales de groupes étrangers sans l’aval du gouvernement. Quant à la seconde mesure lourde, stratégique celle-là, elle consiste à tourner définitivement la page des privatisations sauvages par
L’arrêt définitif des privatisations des banques et des compagnies d’assurances.
L’Algérie entend à l’avenir détenir la majorité du capital dans les structures chargées de réaliser les projets, et cela « en concordance avec ses moyens et ses intérêts nationaux et en conformité avec les usages internationaux qui ne prohibent pas un tel choix ».
C’est donc dans le contexte d’une bataille plus vaste pour la survie des états-nations qu’il est intéressant de constater que la presse algérienne donne un écho aux écrits, tant sur le plan stratégique que sur le plan de l’analyse économique et financière, à l’économiste américain Lyndon H. LaRouche, Jr.
Le 14 août, le quotidien financier Le Maghreb, le quotidien de l’économie a repris des longs passages du commentaire de LaRouche sur le déni de réalité qui frappe nos élites. Le même jour, le professeur Chems Eddine Chitour de l’Ecole Polytechnique d’Algers, dans un article conséquent dans le quotidien algérien l’Expression, sous le titre « La troisième guerre mondiale a commencé » reprend les dénonciations particulièrement pointues de LaRouche sur le rôle des britanniques dans le conflit russo-géorgien : « Ce n’est pas juste une provocation pour tirer les moustaches des Russes ou les conduire dans un piège, c’est une tentative de démembrement de la Russie. En réalité, c’est une troisième guerre mondiale qui démarre. C’est la même chose que l’attaque sur l’Iran ! Exactement la même opération. Londres attise une troisième guerre mondiale, dénonçons-le ! »
A lire : Algérie : ces attentats qui cachent les guerres des matières premières
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Georgie : Un Pipeline (BTC) Trés Protégé par les USA Et Israel
Georgie : Un Pipeline (BTC) Trés Protégé par les USA Et Israel
Derrière le soutien politique et militaire américain et israélien à la Georgie se cachent des intérêts énergétiques et économiques énormes. Les deux pays, USA et Israël, ont des intérêts majeurs dans le pipeline BTC comme voie d'acheminement alternative pour s'approvisionner en pétrole de la Caspienne pour contourner et contrer l'influence de la Russie en matière énergétique.
Le BTC, un pipeline très protégé par les USA
Depuis son point de départ à Bakou, la capitale de l'Azerbaïdjan, jusqu'au terminal, dans le grand port du sud-est de la Turquie, Ceyhan, l'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan parcourt 1 765 kilomètres : 445 kilomètres en Azerbaïdjan, 245 kilomètres en Géorgie et 1 070 en Turquie. Opérationnel depuis 2005, il fournit un million de barils par jour, soit 50 millions de tonnes de pétrole par an aux marchés occidentaux. Une grande partie du pétrole de la mer Caspienne qui arrive dans le port turc de Ceyhan repart par tankers vers les Etats-Unis. Depuis les origines du projet BTC, Washington s'est constamment impliqué dans la réalisation de ce nouveau pipeline qui a diminué la dépendance des Etats-Unis vis-à-vis de leur approvisionnement en pétrole au Moyen-Orient.
Les grandes compagnies qui ont misé sur la réussite commerciale du BTC sont toutes occidentales, en dehors des compagnies azerbaïdjanaise, géorgienne et turque impliquées dans la réalisation de ce projet. Le britannique BP est l'actionnaire le plus important du consortium avec 30% des parts. BP a eu la responsabilité de la conception et de la réalisation du projet. Il a coûté 4 milliards de dollars au lieu des 3 milliards prévus à l'origine. Outre British Petroleum, le consortium regroupe dix autres sociétés : Socar (compagnie nationale d'Azerbaïdjan) ; TPAO (Turquie) ; Statoil (Norvège) ; Unocal, Amerada Hess, ConocoPhillips (Etats-Unis) ; Itochu, Inpex (Japon) ; Eni (Italie) et enfin la compagnie pétrolière française Total. Ces compagnies pétrolières se connaissent bien, elles sont déjà associées pour exploiter du pétrole dans d'autres régions du monde. Ces compagnies ont apporté le tiers du financement, les deux tiers restants ont été fournis par des banques gouvernementales américaine et japonaise, par la Banque mondiale et par la BERD.
Si pour les Américains, mais aussi pour les Européens, l'objectif est de limiter le monopole de Moscou sur l'approvisionnement énergétique des pays occidentaux en ce qui concerne les ressources en pétrole de la Caspienne, pour Israël, l'intérêt ne réside pas seulement dans son approvisionnement mais dans un plan beaucoup plus vaste visant à devenir la plaque tournante de l'acheminement et de l'approvisionnement en pétrole mais aussi en gaz de la Caspienne vers l'Asie et 'Extrème Orient.
Le BTC, un pipeline très protégé par Israël
« Israël fait maintenant partie de l'axe militaire anglo-américain, qui sert les intérêts des géants pétroliers occidentaux au Moyen-Orient et en Asie Centrale.
Israël est partenaire dans l'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC) qui amène du pétrole et du gaz à l'Est de la Méditerranée. Plus de 20 pour cent du pétrole des Israéliens est importé de l'Azerbaïdjan, une grande partie transitant par le pipeline BTC. Dirigé par la British Petroleum, le pipeline BTC a radicalement changé la géopolitique en Méditerranée orientale et au Caucase :
«Le pipeline BTC a considérablement change le statut des pays de la région et cimenté une nouvelle alliance pro-occidentale. Ayant influé pour la construction de l'oléoduc vers la Méditerranée, Washington a pratiquement mis en place un nouveau bloc avec l'Azerbaïdjan, la Géorgie, la Turquie et Israël.» ( Komerzant, Moscou, 14 juillet 2006)
Bien que les rapports officiels déclarent que l'oléoduc BTC « achemine le pétrole vers le marché occidental », ce qui est rarement reconnu, c'est qu'une partie du pétrole de la Mer Caspienne serait directement convoyé vers Israël, en passant par la Géorgie. À cet égard, un projet de pipeline israélo-turc a aussi été envisagé, ce qui permettrait de relier Ceyhan au port israélien d'Ashkelon et de là, à travers le principal pipeline d'Israël, vers la Mer Rouge.
L'objectif d'Israël n'est pas seulement de prendre le pétrole de la mer Caspienne pour ses propres besoins de consommation, mais aussi de jouer un rôle clef dans la réexportation de ce pétrole vers les marchés asiatiques depuis le port d'Eilat à travers la Mer Rouge. Les implications stratégiques de ce réacheminement du pétrole de la mer Caspienne sont d'une grande portée. (Pour plus de détails, voir de Michel Chossudovsky, La guerre contre le Liban et la bataille pour le pétrole, Global Research, juillet 2006.)
Ce qui est envisagé, c'est de relier le pipeline BTC au pipeline trans-israélien d'Eilat à Ashkelon, aussi connu sous le nom de Tipline d'Israël, depuis Ceyhan au port israélien d'Ashkelon.
Voir le site d'EAPC.
(Voir ci dessus et ci-dessous les cartes du site Eilat Askelon Pipeline Company EAPC - elles peuvent être visualisées en plus grand format sur le site d'EAPC)
«La Turquie et Israël sont en train de négocier la construction d'un projet de plusieurs millions de dollars sur l'énergie et l'eau, qui transportera de l'eau, de l'électricité, du gaz naturel et du pétrole à travers des pipelines vers Israël, avec renvoi du pétrole d'Israël vers l'Extrême-Orient.
La nouvelle proposition turco-israélienne en cours de discussion verrait le transfert d'eau, d'électricité, de gaz naturel et de pétrole vers Israël grâce à quatre pipelines sous-marins.» Citation article du Jpost
Voir l'article du Jpost
« Le pétrole de Bakou peut être transporté jusqu'à Ashkelon via ce nouveau pipeline et vers l'Inde et l'Extrême-Orient - via la Mer Rouge -.»
«Ceyhan et le port méditerranéen d'Ashkelon sont situés à seulement 400 km de distance. Le pétrole peut être transporté vers la ville en navires-citernes ou via un pipeline sous-marin spécialement construit. Depuis Ashkelon le pétrole peut être convoyé à travers des pipelines qui existent déjà vers le port d'Eilat sur la Mer Rouge, et de là il peut être transporté vers l'Inde et d'autres pays asiatiques sur des navires-citernes. » (REGNUM)
Israël est susceptible à cet égard de jouer un rôle stratégique majeur dans la « protection » du transport en Méditerranée orientale et des corridors sortant de Ceyhan…. »
url de l'article en français Traduction de l'anglais par Pétrus Lombard.
url de l'article en anglais
L'EAPC présente les avantages de son projet comme suit :
«l'une des raisons à l'origine de ce projet c'était l'estimation qu'une partie du pétrole brut produit en Russie, dans les Républiques d'Asie Centrale ou dans le Caucase et chargé dans les ports de la Mer Noire peut être vendu à des prix compétitifs pour distribution dans le Sud de l'Asie et l'Extrème Orient. La longue route contournant l'Afrique et les limites du Canal de Suez (en liées à la taille des tankers) donne à notre projet un avantage compétitif certain.
L'EAPC dispose de 3 pipelines distincts pour le pétrole brut et un pour les produits distillés :
Un pipeline de pétrole brut de 254 km reliant le port d'Eilat sur la Mer rouge au port d'Askelon sur la Méditerranée, un autre de 197 km reliant Askelon à Haifa, et un troisième de 36 km reliant Askelon à la raffinerie de pétrole d'Ashdod. Une partie du pipeline Askelon Haifa a été nettoyé et peut désormais transporter des produits distillés de la Méditerranée vers la Mer Rouge et vis versa.
Israël ambitionne donc, c'est clair, de devenir la plaque tournante de l'acheminement et l'approvisionnement en pétrole vers de gros marchés émergeants d'Asie et d'Extrême Orient, notamment l'Inde, la Chine et la Corée du Sud. Ce projet a bénéficié d'une étude de faisabilité sponsorisée par la Banque d'Investissement Européenne basée au Luxembourg.
C'est dans ce contexte de main mise sur les ressources énergétiques de la Caspienne qu'il faut considérer le développement intensif des relations Israël - Turquie. C'est aussi dans ce cadre qu'on peut situer les efforts récents de la Turquie pour servir de médiateur dans les négociations entre la Syrie et Israël. La sécurité de ce pipeline Ceyhan-Askelon ne peut être garantie que si un accord de paix Syrie-Israël est signé. Pour s'en convaincre il suffit de regarder la carte.
Carte EAPC de l'acheminement et approvisionnement vers l'Asie et l'Extrème Orient
Poutine a infligé une défaite décisive à l’Empire britannique
Ce qu’a fait Poutine était objectivement nécessaire, a-t-il poursuivi. Il a eu absolument raison. Lui et le Président Medvedev ont compris que l’Empire britannique, avec son appendice américain et son agent George Soros, cherchait à consolider son empire mondial. Les Britanniques, et Poutine, savaient que la Russie, avec sa capacité thermonucléaire, était le seul obstacle à leur plan. Si la Russie s’était soumise aux termes dictés par les britanniques, le monde serait parti pour une 3e Guerre mondiale.
Poutine a donc décidé qu’il devait mettre une limite. Il a agit de manière décisive et a fait reculer les Britanniques et les Etats-Unis. En conséquence, le gouvernement fantoche de Géorgie a été détruit et un message a été envoyé au monde.
Certains intellectuels britanniques ont bien reçu le message, a t-il dit, évoquant l’article de David Blair dans le Daily Telegraph de Londres du 12 août. « En saisissant l’occasion d’infliger à la Géorgie des frappes aériennes et des incursions militaires, le Premier ministre russe Vladimir Poutine envoie un message catégorique, de portée mondiale. Le rideau est tombé sur l’ère où l’OTAN s’étendait continuellement en Europe de l’Est jusqu’à englober les anciennes républiques soviétiques, et où la Russie ne pouvait répondre que par des postures (…) l’équilibre des puissances en Europe a fondamentalement changé (…) », écrit le rédacteur diplomatique du Telegraph.
La Russie faisait face à une attaque sournoise à la Pearl Harbor, menée par les pions de Soros, et avec l’idée d’un nettoyage ethnique à la Hitler, a dit LaRouche. Poutine a vu cette menace existentielle pour la Russie et où elle pouvait mener, et il a agit comme Roosevelt l’a fait après Pearl Harbor. Il savait que s’il ne le faisait pas, l’Empire britannique, qui fait face à la dissolution de son système financier mondial, aurait poussé jusqu’à l’affrontement mondial.
Les gesticulations stupides de l’administration Bush ne font que témoigner de l’efficacité de l’action de Poutine, a-t-il dit. En ce qui concerne les candidats présidentiels, rien ne sert d’espérer que Barack Obama revienne à la réalité puisqu’il est un laquais acheté et payé par George Soros. Quant à McCain, LaRouche a expliqué qu’il ferait mieux de s’asseoir, réfléchir et arrêter d’être bête, plutôt que de la ramener.
La réponse russe à la provocation géorgienne est un point tournant, a-t-il conclut. Elle met un terme à près de 20 années d’assaut par l’Empire britannique, via Soros et d’autres organismes, pour tirer profit de l’effondrement soviétique et consolider son empire mondial. Pendant ce temps là, les Américains, seul autre point de résistance réelle, ont capitulé tragiquement en négociant leur propre destruction, alors qu’ils refusaient de prendre en compte sérieusement la menace contre leur propre nation et le monde. Comment les américains peuvent-ils être aussi bête au point de tolérer George Bush ? Comment peuvent-ils laisser Soros choisir le candidat présidentiel démocrate ?
La clé de la victoire sur l’ennemi de l’humanité, l’Empire britannique, c’est de refuser la compromission sur les fondamentaux et de retourner les règles du jeu, a-t-il dit. C’est ce qu’a fait le Premier ministre Poutine, pour l’avantage du monde entier.
Certaines personnes en Grande-Bretagne ont reçu le message, a-t-il dit. Il est temps que les Américains fassent de même. Il est temps de détruire tout ce qui est associé avec l’Empire britannique, et particulièrement ses principaux agents, Al Gore et George Soros. Si ce n’est pas fait d’ici à l’élection de novembre, les Etats-Unis cesseront d’être.
http://www.solidariteetprogres.org/article4417.html
Immense victoire politique de Khadafi : L’Italie exprime sa repentance.
Les militaires et politiques de France, déjà sous le coup d'enquetes pour le génocide Rwandais, doivent sentir la corde se resserer autour de leurs cous... Sarkosy le colon sioniste a les oreilles qui sifflent, des genocides et des centaines de milliards d'euros de dedommagements dus aux pays africains, dont les pays du Maghreb...
Cette reconnaissance des méfaits de sa politique coloniale est un fait historique sans précedent qui ne manquera pas d’assombrir les relations algéro-françaises. La France, dont la présence coloniale en Algérie a duré beaucoup plus longtemps que celle de l’Italie en Lybie, et qui a fait infiniment plus de victimes, a catégoriquement refusé toute repentance, serait-elle purement formelle.
Or l’Italie, en plus de ce geste hautement symbolique, s’engage à verser des compensations financières très importantes à la Libye, en gage de ses regrets. L’Italie s’engage d’ores et déjà à financer plusieurs grands projets, dont celui de la construction d’une autoroute de plus de 1000 km qui traversera toute la Libye. On ne connaît pas encore le coût de ces grands projets que l’Italie offre au peuple libyen, mais il semble qu’il soit de l’ordre de plusieurs milliards de dollars.
Pour le leader libyen, c’est, sans conteste, son plus grand succès politique depuis son accession au pouvoir. Un évènement qui va le porter au pinacle de l’histoire contemporaine.
C’est aussi une immense reconnaissance à tous les combattants libyens contre le colonialisme italien. Une reconnaissance à la grande figure de la lutte pour la libération de son pays, le chef de l’insurrection libyenne, Omar El-Mokhtar
Les russes organisent le blocus energetique de l'Europe, l'Iran celui du Moyen Orient...
Les hostilités entre la Géorgie et la Russie pourraient menacer les oléoducs qui traversent Tbilissi et qui sont essentiels pour l'approvisionnement en énergie de l'Europe occidentale.
La société pétrolière d'état d'Azerbaïdjan, la SOCAR, a suspendu les exportations de pétrole via les ports géorgiens de Batoumi et de Kulevi en raison de l'escalade du conflit en l'Ossétie du Sud.
La capitale géorgienne Tbilissi est la première étape de cette route par laquelle est acheminé le pétrole par l'intermédiaire de deux grands oléoducs de la région azerbaïdjanaise de la mer Caspienne, pour se rendre ensuite en Turquie avant d'être acheminé en Europe.
Les analystes disent que le conflit en Géorgie a donné aux pays occidentaux une autre raison d'être préoccupé alors que les États-Unis et l'Europe ont poussé en faveur de l'imposition de lourdes sanctions contre l'Iran, le quatrième plus grand fournisseur de pétrole au monde.
Une autre menace à l'approvisionnement énergétique européen provient des rebelles kurdes qui ont saboté vendredi une conduite vitale de pétrole dans l'est de la Turquie. L'oléoduc devrait demeurer hors d'usage pour les deux prochaines semaines.
Les avions de combat russes ont largué des bombes samedi près de l'oléoduc qui parcourt la route Bakou-Tbilissi-Ceyhan, mais ils n'ont pas causé de dommages à l'oléoduc.
L'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan, qui est devenu opérationnel en mai 2005 et qui a été construit par la compagnie BP, pompe environ un million de barils de pétrole par jour de l'Azerbaïdjan au port turc de Ceyhan en transitant par la Géorgie.
Une autre ligne d'approvisionnement majeure, l'oléoduc Bakou-Tbilissi-Erzurum (également connu sous le nom d'oléoduc du Caucase du Sud), transporte du gaz naturel du gisement de gaz Shah Deniz dans le secteur azerbaïdjanais de la mer Caspienne jusqu'en Turquie.
Source : http://www.presstv.ir/
Guerre en Ossétie : la complicité de Javier Solana et Robert Cooper de l’UE
En dépit du rejet du Traité de Lisbonne par le Non irlandais de juin, les idéologues d’une intégration militaire totale entre l’OTAN et l’Union européenne diront avec satisfaction que cette guerre vient à point nommé, puisqu’elle semble démontrer le bien-fondé de leurs arguments.
Le 20 juin, Rachel Douglas, dans la revue internationale de Lyndon LaRouche, l’Executive Intelligence Review (EIR) observait que « les dirigeants de l’UE ont mis au pied du mur les intérêts russes, en affirmant leurs prérogatives d’action à l’intérieur même des frontières de l’ancienne Union soviétique. Avec ou sans le Traité de Lisbonne, les apôtres d’un empire libéral-impérial européen ambitionnent de faire de l’UE un arbitre en Europe centrale, outrepassant les Nations unies dans des endroits où l’ONU, ou la Russie sous mandat de l’ONU, a joué un rôle depuis les années 1990. »
« Le résultat est une aggravation des tensions qui menacent sur le sud-ouest des frontières russes d’embraser toute l’Eurasie dans des guerres », écrivait-elle alors.
Sous la direction de l’ancien secrétaire général de l’OTAN et membre du Club de Rome, Javier Solana, l’UE a mis sur pied un groupe de diplomates qui s’est fixé comme objectif de provoquer le « dégel » des « conflits gelés ».
Ses représentants se sont rendus dans les régions autonomes de Transnistrie (en Moldavie), en Ossétie du Sud, en Abkhazie, etc. Ainsi, ils ont fait venir des dirigeants de ces soi-disant « républiques non reconnues » pour des rencontres en haut lieu à Bruxelles.
Dans ce processus, l’Union européenne, tout comme les Etats-Unis, s’est associée avec le président géorgien Michael Saakashvili, un fanatique de la « Révolution des roses », qui n’a pas hésité à déclarer au mois de mai dernier : « Nous sommes la terre de bataille d’une nouvelle guerre mondiale ».
C’est de ce point de vue qu’il faut comprendre la proposition géorgienne d’offrir le statut d’autonomie à l’Ossétie du Sud, puisque cette autonomie lui sera offerte selon les « critères européens », et bénéficiera de garanties européennes…
Ce concept « d’autonomie à l’européenne » a été élaboré par un agent britannique notoire, Ivan Krastev, du Centre pour les stratégies libérales, très actif dans les Balkans et le Caucase.
Entièrement dans la ligne de Robert Cooper, Krastev estime que « l’ordre européen post-moderne », fondé sur la dissolution des Etats-nations entrera fatalement en conflit avec la Russie, parce que la Russie « incarne la nostalgie pour les anciens Etats-nations européens, ainsi que la nostalgie pour l’ordre européen organisé autour du concept de l’équilibre des pouvoirs et la non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats » *
Etait-ce donc une coïncidence du calendrier que l’ambassadeur britannique en Géorgie se trouve en Ossétie du Sud le 6 août pour entendre son Président affirmer que l’Ossétie du Sud disposait des preuves irréfutables que le régime de Saakashvili en Géorgie préparait une opération militaire de grande envergure contre le pays ?
Genocides de la France au Rwanda, en RD Congo, en Algerie
La France connaissait les préparatifs du génocide
Conclusion générale
La France connaissait les préparatifs du génocide
La France connaissait l’éventualité que le régime Habyarimana commette un génocide ou de massacres de très grandes ampleurs et ceci dés octobre 1990. Par la suite, elle ne pouvait ignorer que des préparatifs de massacres étaient en cours, plus importants que ceux qui avaient été commis entre octobre 1990 et février 1993. Or, s’il est question de massacres ethniques dépassant en ampleur les actes de génocide précédemment organisés par le régime, il y avait tout lieu d’évoquer, dès avant avril 1994, la préparation d’un génocide de grande ampleur. La conclusion selon laquelle la France devait savoir qu’un génocide était en cours de préparation découle de l’évolution du contexte politique et sécuritaire du pays ainsi que de la position privilégiée des agents français dans tous les rouages de l’appareil sécuritaire du
pays. Les éléments qui fondent cette conclusion sont les suivants.
Le contexte politique et sécuritaire depuis octobre 1990 a connu une évolution allant dans le sens d’une radicalisation du régime, menant à la formulation progressive d’une doctrine politique de nature ouvertement génocidaire. Dans le contexte d’un Etat fondé sur une discrimination ethnique officielle, le régime a réagi à l’attaque du FPR d’octobre 1990 en se retournant contre la population tutsi intérieure qui n’était pas partie prenante au conflit armé déclenché par le FPR. Le régime a répondu à l’attaque par des massacres de milliers de Tutsi et l’arrestation de dizaines de milliers d’autres. Au lendemain de l’attaque du 1er octobre 1990, des barrières ont été érigées–et maintenues jusqu’en1994-où l’on arrêtait de façon systématique les Tutsi dont un certain nombre étaient emmenés dans différents sites militaires où ils étaient torturés et exécutés.
Dans un télégramme diplomatique du 15 octobre 1990, le colonel Galiénié mentionne le risque de génocide. Dans une lettre, elle aussi datée du 15 octobre, l’ambassadeur Martres fait de même. Enfin, devant la MIP, l’ambassadeur Martres a reconnu que le génocide était prévisible dès octobre 1990, citant notamment le colonel Serubuga, chef d’Etat-major adjoint de l’armée rwandaise, qui s’était réjoui de l’attaque du FPR parce qu’elle servirait de justification aux massacres des Tutsi.
Durant cette première période du conflit, une presse extrémiste proche du régime a éclos, dont un des premiers actes saillants a été la publication le 6 décembre 1990 des « 10 commandements des Bahutu » par le journal Kangura qui désigna sans ambiguïté les Tutsi comme les ennemis des Hutu et de l’Etat. En janvier 1992, le directeur des Affaires africaines au ministère des affaires étrangère, Paul Dijoud, lors d’une rencontre à Paris avait donné à Paul Kagame, à l’époque commandant en chef de l’APR, l’avertissement suivant : « si vous n’arrêtez pas le combat, si vous vous emparez du pays, vous ne retrouverez pas vos frères et vos familles, parce que tous auront été massacrés1».
1 Témoignage de Jacques Bihozagara devant la Commission à Kigali le 24/10/2006;voir également l’interview donnée par le président Paul Kagame à Renaud Girard, Le Figaro, 22-23novembre 1997 :
« Quand la France jetait Kagamé enprison… ». Auditionné par laMIP, Paul Dijouda confirmél’existence de cet épisode, mais a curieusement rejeté la faute sur la délégation du FPR en arguant que « les
Au début de l’année 1992, se met en place un dispositif devant mener à des massacres de masse sur une base ethnique bien organisés. Il y a eu le démarrage effectif du programme de « défense civile » en février 1992 dans le nord et le nord-est du pays. Début 1992, démarre aussi la formation des Interahamwe dans les principaux camps militaires du pays. En mars 1992, ces Interahamwe jouent un rôle prépondérant et publiquement dénoncé dans les massacres du Bugesera, œuvrant de concert avec la garde présidentielle. Le 21 septembre 1992, le chef d’état-major de l’armée, Déogratias Nsabimana, envoyait un mémorandum secret à ses subordonnés dans lequel il définissait, entre autres, les réfugiés rwandais, les Tutsi de l’intérieur, les peuplades nilo-hamitiques de la région mais aussi les « Hutu mécontents » comme étant « l’ennemi». Le document avait été porté à la connaissance du public peu de temps après. Mi-octobre 1992, le fichier informatisé des personnes recherchées
et à surveiller (PRAS) est rendu opérationnel par le Centre de recherche criminelle et de documentation (CRCD). Il a pour but de faciliter le fichage, la recherche et la surveillance de Tutsi et d’opposants politiques.
Au début de l’année 1992, se met en place un dispositif devant mener à des massacres de masse sur une base ethnique bien organisés. Il y a eu le démarrage effectif du programme de « défense civile » en février 1992 dans le nord et le nord-est du pays. Début 1992, démarre aussi la formation des Interahamwe dans les principaux camps militaires du pays. En mars 1992, ces Interahamwe jouent un rôle prépondérant et publiquement dénoncé dans les massacres du Bugesera, œuvrant de concert avec la garde présidentielle. Le 21 septembre 1992, le chef d’état-major de l’armée, Déogratias Nsabimana, envoyait un mémorandum secret à ses subordonnés dans lequel il définissait, entre autres, les réfugiés rwandais, les Tutsi de l’intérieur, les peuplades nilo-hamitiques de la région mais aussi les « Hutu mécontents » comme étant « l’ennemi». Le document avait été porté à la connaissance du public peu de temps après. Mi-octobre 1992, le fichier informatisé des personnes recherchées
et à surveiller (PRAS) est rendu opérationnel par le Centre de recherche criminelle et de documentation (CRCD). Il a pour but de faciliter le fichage, la recherche et la surveillance de Tutsi et d’opposants politiques.
1, publie un rapport qualifiant de génocide les massacres qui ont émaillé la période d’octobre 1990 à janvier 1993.
Ce rapport confirmait celui publié en mars 1993 de la Commission internationale d’enquête sur les violations des droits de l’homme au Rwanda depuis le 1er octobre 1990, qui, lui aussi, avait invoqué la qualification de génocide de ces massacres.
Après la mort du président burundais Ndadaye, le 21 octobre 1993, la coalition Hutu-power devait formaliser son discours en prônant le massacre des Tutsi et des Hutu attachés au processus de paix. C’est aussi à cette époque que la Radio des Mille Collines débutait ses émissions faisant la promotion de la haine contre les Tutsi et les Hutu opposés au Hutu-power. Durant ce dernier trimestre 1993, la formation des Interahamwe s’accélère, le phénomène prend de plus en plus d’ampleur, du fait de leur nombre, à Kigali et dans le nord du pays surtout, mais aussi du fait de leur niveau d’organisation avec des véhicules, des armes blanches modernes et leur efficacité redoublée. Or, les Interahamwe n’avaient aucune autre vocation connue que la participation aux massacres des Tutsi et à d’autres actes de violence et d’intimidation contre les Tutsi et les partisans de l’opposition. En 1994, le 20 février, le même le chef d’état major des FAR Deogracias Nsabimana montre à son cousin,
Jean-Berchmans Birara, une autre liste de 1500 personnalités destinées à être assassinées. Ce dernier l’apporte aux chancelleries occidentales, y compris à l’ambassade de France.
accompagnateurs du major Kagame (…) circulaient avec des valises de billets » et qu’ils « s’étaient fait repérer par la police et ont été arrêtés » :(voirEnquête…, III, auditions, vol. 1, p.378).
1 M. Bacre Waly Ndiaye, Rapport sur les graves violations des droitsde l’homme au Rwanda(E/CN4/1994/7/add.1).
Or, durant toute la période d’octobre 1990 à avril 1994, des officiers français étaient présents dans presque tous les organes de sécurité rwandais. A partir de 1991, jusqu’au moins en décembre 1993, il y avait de nombreux conseillers français auprès des FAR, de la gendarmerie, des conseillers dans l’organe d’investigation de la gendarmerie, le CRCD, ainsi que dans presque toutes les unités spécialisées dont la garde présidentielle. Les conseillers militaires français se retrouvaient à tous les niveaux, dans les états-majors, dans les unités d’élite et sur chacun des secteurs opérationnels à la lisière de la ligne de front. Dans les états-majors, ils participaient et souvent prenaient la direction dans l’élaboration des stratégies, établissaient des plans de batailles et de sécurisation notamment de Kigali. Dans les secteurs opérationnels, ils dirigeaient les actions de combats des FAR. Jusqu’en avril 1994, il y avait
des conseillers français dans les états-majors de l’armée et de la gendarmerie ainsi que dans le bataillon paracommando, un de ceux qui ont été les plus impliqués dans le déclenchement du génocide. Ainsi, les officiers français non seulement se retrouvaient un peu partout dans les organes de sécurité du pays, mais ils y occupaient aussi des rôles très importants.
Or, durant toute la période d’octobre 1990 à avril 1994, des officiers français étaient présents dans presque tous les organes de sécurité rwandais. A partir de 1991, jusqu’au moins en décembre 1993, il y avait de nombreux conseillers français auprès des FAR, de la gendarmerie, des conseillers dans l’organe d’investigation de la gendarmerie, le CRCD, ainsi que dans presque toutes les unités spécialisées dont la garde présidentielle. Les conseillers militaires français se retrouvaient à tous les niveaux, dans les états-majors, dans les unités d’élite et sur chacun des secteurs opérationnels à la lisière de la ligne de front. Dans les états-majors, ils participaient et souvent prenaient la direction dans l’élaboration des stratégies, établissaient des plans de batailles et de sécurisation notamment de Kigali. Dans les secteurs opérationnels, ils dirigeaient les actions de combats des FAR. Jusqu’en avril 1994, il y avait des conseillers français dans les états-majors de l’armée et de la gendarmerie ainsi que dans le bataillon paracommando, un de ceux qui ont été les plus impliqués dans le déclenchement du génocide. Ainsi, les officiers français non seulement se retrouvaient un peu partout dans les organes de sécurité du pays, mais ils y occupaient aussi des rôles très importants.1 ». La MINUAR mit en place une petite cellule de collecte de renseignements en novembre 1993. Un mois après, son agent principal, le lieutenant Mark Nees, malgré son manque de formation pour cette tâche, et, semble-t-il, ses
erreurs, rédige grâce à un réseau d’informateurs des rapports révélant des réunions au sommet de l’Etat pour déstabiliser la MINUAR, tuer les opposants et les Tutsi. C’est dans ce cadre qu’en janvier 1994 la MINUAR entre en contact avec le chef Interahamwe « Jean-Pierre » qui révèle un plan d’extermination des Tutsi de Kigali. Si la MINUAR, avec ses moyens limités et son amateurisme confessé en matière de renseignement, a réussi à glaner ce type d’information, on peut imaginer la quantité et la qualité des informations que les agents français avaient en leur possession.
La France a participé aux initiatives les plus importantes de préparation du génocide
Au niveau politique et idéologique, la France a conforté le régime Habyarimana dans l’élaboration de sa doctrine génocidaire. Dans leur communication interne, télégrammes diplomatiques, notes de services et autres documents, les différents responsables du dossier rwandais entre 1990 et 1993 énoncent leur option radicalement ethnique du conflit rwandais.
Pour ces responsables, et en premier lieu le président Mitterrand, il s’agit d’abord et avant tout d’une guerre ethnique, régionalisée, opposants les Hutu majoritaires et les « nilo-hamitique », Tutsi minoritaires. Le présent rapport a fourni de nombreux exemples de cette vision française, chez les décideurs français comme chez les exécutants des différentes interventions militaires pendant toute la période du conflit rwandais. A titre d’exemple citons la déclaration du président Mitterrand faite en conseil des ministres, justifiant insidieusement le génocide en cours, le 22 juin 1994 : « Le Président de la République rappelle que le Rwanda, comme le Burundi, est essentiellement peuplé de Hutus. La majorité des habitants a donc soutenu naturellement le gouvernement du président Habyarimana. Si ce pays devait
passer sous la domination tutsie ethnie très minoritaire qui trouve sa base en Ouganda où certains sont favorables à la création d’un « Tutsiland » englobant non seulement ce dernier pays mais aussi le Rwanda et le Burundi, il est certain que le processus de démocratisation serait interrompu2 ». Or, l’appréhension essentiellement politique ou ethnique du conflit était
1Le Figaro, 6 avril 2004.
2 Déclaration de François Mitterrand au conseil des ministres, 22juin1994.
le principal point de discorde entre, d’un coté les opposants modérés, et de l’autre, le régime Habyarimana et la coalition Hutu-power.
1» avec le président
Habyarimana contre le FPR. Tant les acteurs politiques rwandais que les observateurs ont fait une interprétation très précise de cet appel de Debarge rapportée ici par l’historien français Gérard Prunier: « Même s’il est compréhensible que Paris désire exploiter le resserrage des rangs hutu contre le FPR tutsi, la déclaration, officielle, du ministre français est choquante.
Dans un tel climat de tension ethnique, après les massacres des dernières semaines, cet appel à un « front commun », forcément basé sur la race, est presque un appel à la guerre raciale »2. La journaliste belge Colette Braeckman, présente au Rwanda à l’époque, affirme que tout en faisant mine de soutenir le processus d’Arusha, « en privé, les diplomates français se vantent d’avoir divisé les partis d’opposition en encourageant la naissance du Hutu power. »3Or la création de la coalition Hutu-power était une condition nécessaire à la
Mise en œuvre réussie du génocide.
La France a soutenu à bout de bras en organisant, en formant, en armant les FAR. Elle s’est aussi battue à leurs côtés à différentes reprises, en octobre 1990, en janvier 1990, en juin 1992 et en février 1993. Or cette armée avait une doctrine militaire de type génocidaire, puisqu’elle désignait comme ennemi une partie de sa population civile et qu’elle a mis en pratique cette doctrine lorsque des membres de la gendarmerie et de la garde présidentielle participaient aux massacres de population civile comme en mars 1992 dans le Bugesera. Les militaires français ont participé à la tenue de barrières dans différentes régions du pays, mais tout particulièrement autour de Kigali, où ils faisaient des contrôles d’identité sur une base ethnique, arrêtant des Tutsi. Certains d’entre ces derniers étaient ensuite torturés et assassinés en connivence avec les militaires français.
Les officiers français au Rwanda ont contribué à la conceptualisation et à l’organisation du programme de « défense civile » qui devait servir comme instrument administratif de l’exécution du génocide. Pour rappel, il s’agit du programme de formation paramilitaire et de l’armement de la population de façon générale, sous la supervision des autorités locales.
C’est à travers ce programme qu’à partir de mai 1994 le génocide va se systématiser sur l’ensemble du territoire contrôlé par le gouvernement intérimaire. Ce programme est différent de la milice Interahamwe qui en a cependant constitué le fer de lance. Ainsi, le lieutenant-colonel Gilbert Canovas, suite à une tournée d’inspection de la ligne de front en février 1991,
1 Voir « La France tente une médiation entre le Président et l’opposition »,(AFP), Le Monde, 2 mars 1993.
2 G. Prunier, 1999, p.216-127.3 Témoignage recueilli par la Commission à Kigali, le 14/06/2007.
Rédige un rapport dans lequel il propose à l’armée rwandaise “ la mise en place de petits éléments en civil, déguisés en paysans, dans les zones sensibles, de manière à neutraliser les rebelles généralement isolés ”.Il s’agit de la conceptualisation de l’utilisation de soldats déguisés ou de civils dans des actions de guerre.
En février 1992, le programme de « défense civile » débute dans le nord-est du Rwanda.
Malgré les réserves émises dans un télégramme diplomatique par l’attaché militaire français à Kigali, le colonel Cussac, qui semble bien avoir eu le souci de se couvrir, au même moment ce sont des militaires français qui lancent ce programme. Celui-ci avait été en discussion entre Rwandais depuis des mois, mais n’avait jamais pu démarrer. C’est le soutien organisationnel et logistique de l’armée française qui lui permet d’être lancé. Les militaires français sont allés chercher des volontaires auprès de bourgmestres pour participer au programme de formation, ils ont offert les armes pour les premiers groupes de participants, ils ont assuré la logistique, supervisé la formation et assuré certains cours.
Les militaires français ont formé et contribué à former militairement les Interahamwe entre le début de l’année 1992 jusqu’au départ de l’opération Noroît en décembre 1993. Certains témoins, mais cela n’est pas systématique, disent aussi qu’il arrivait que des militaires français contribuent à la formation idéologique dont le point d’enseignement principal était de définir le Tutsi comme l’ennemi. Cette formation s’est faite dans cinq grands camps militaires où étaient établis les militaires français. Après le massacre du Bugesera de mars 1992, qu’a bien suivi le colonel Robardey, l’armée française savait que les Interahamwe qu’elle formait avaient pour principale mission le massacre des Tutsi, vocation qui n’a fait que se confirmer au fil du temps. Les militaires français ont pleinement participé à l’intensification de la formation des Interahamwe durant le dernier trimestre de 1993. Cette intensification faisait partie des préparatifs du génocide, et cela, l’armée française ne pouvait l’ignorer, pour les raisons synthétisées plus haut.
Les gendarmes français ont contribué au fichage des Tutsi et des opposants politiques. Les gendarmes français attachés à la CRCD ont introduit l’informatisation des banques de données du service, en particulier du fichier des personnes à rechercher et à surveiller (PRAS). Le 14 octobre 1992, le colonel Robardey écrivait au chef d’état-major de la gendarmerie nationale, le colonel Augustin Ndindiliyimana, l’informant que le PRAS était prêt à fonctionner, et qu’il n’attendait que son accord pour le rendre opérationnel. Le général Jean Varret, chef de la Mission militaire de coopération d’octobre 1990 à avril 1993, avait été l’initiateur du projet de coopération française au CRCD. Lors de son audition par la MIP, il a affirmé qu’il avait eu le sentiment que le travail des gendarmes français à la CRCD devait servir à ficher les Tutsi. Or, au tout début du génocide, les militaires qui se déplaçaient de maisons en maisons pour tuer des opposants politiques ou des notables tutsi étaient munis de listes imprimées. La gendarmerie avait la surface en effectif et en logistique nécessaire pour une bonne collecte de l’information, et elle avait le logiciel préparé par les gendarmes français. Un ancien cadre du Service central de renseignement a affirmé à la Commission que son institution n’avait jamais atteint ce niveau d’organisation. Il y a ainsi de fortes chances que ces listes utilisées au début du génocide aient été dressées avec la contribution du PRAS.
Dans les jours qui ont suivi l’attentat contre l’avion du président Habyarimana, l’ambassadeur Martres a enjoint le colonel Bagosora de prendre le pouvoir. Une année plus tôt, ce dernier avait publiquement annoncé qu’il allait « préparer l’apocalypse ». Ensuite,
1 MIP, Enquête…, t.1, version PDF, p. 156.
Martres a donné sa bénédiction à la formation du gouvernement intérimaire rassemblant presque exclusivement des membres de la coalition Hutu power. Or, tant le colonel Bagosora que la quasi-totalité des futurs membres du gouvernement intérimaire, étaient connus pour leur position défendant une solution violente contre ceux qu’ils taxaient d’être les complices intérieurs du FPR, les Tutsi de façon générale et les opposants hutu au Hutu power.
1 Réservons encore cependant l’évaluation du caractère volontaire ou non de ce soutien.
La France a participé à la mise en exécution du génocide
Durant toute la période du génocide, la France a soutenu diplomatiquement et militairement le gouvernement intérimaire qui, au su du monde entier, en temps réel, était en train d’organiser et d’exécuter un génocide. Le 27 avril 1994, soit trois semaines après le déclenchement du génocide, deux émissaires de ce gouvernement, Jérôme Bicamumpaka, ministre des Affaires étrangères, et Jean-Bosco Barayagwiza, un des chefs de la CDR, furent reçus à Paris à l’Elysée et à Matignon, alors que les Etats-Unis et la Belgique leur avaient refusé le visa2. Ils eurent des entretiens avec de hauts responsables français, notamment le premier ministre Edouard Balladur, le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé, et Bruno Delaye, chef de la cellule africaine de la présidence3.
Le 9 mai 1994, le général Huchon reçut le lieutenant-colonel Ephrem Rwabalinda, conseillé du chef d’état-major des FAR. Durant l’entretien, les deux officiers ont discuté en « priorité » : « - le soutien du Rwanda par la France sur le plan de la politique internationale ; - la présence physique des militaires Français au Rwanda[…] pour des coups de mains dans le cadre de la coopération ; - l’utilisation indirecte des troupes étrangères régulières ou non ; […] » 4 Le général Huchon s’est engagé à fournir des munitions de 105mm, des munitions pour armes individuelles, ainsi que du matériel de transmission pour faciliter le déroulement des communications secrètes entre lui et le général Augustin Bizimungu, commandant en chef des FAR. Ces communications devaient servir à préparer une intervention militaire directe de la France au Rwanda.
Pendant toute la période du génocide, des militaires français restés au Rwanda se battaient aux côtés des FAR. Durant cette période, la France a continué à approvisionner en munitions et en armes la partie gouvernementale en train de commettre le génocide. Différentes livraisons en provenance ou commanditées par la France sont bien documentées pour les mois d’avril, mai, juin et juillet 1994. En juin 1194, lorsque les FAR ont été sur le point
1 Gérard Prunier, 1999, p.417.2 HRW, FIDH, Aucun témoin ne doit survivre…, p.750
3Le Monde, 1er avril 1998.
4 Le Rapport peut être consulté sur le site de l’agence Voltaire : www.voltairenet.org/article5869.html
d’être défaites par le FPR, le président Mitterrand a décidé d’intervenir militairement au Rwanda en lançant l’opération Turquoise. L’objectif premier de cette intervention était de couper le pays en deux à partir de Kigali, d’arrêter l’avancée du FPR et l’obliger à négocier un partage du pouvoir avec le gouvernement génocidaire. Le Premier ministre Balladur s’est opposé à ce projet, mais surtout, lorsque Turquoise débarque au Rwanda, il est trop tard, le FPR a trop avancé.
A leur arrivée, les militaires français se sont empressés de sécuriser certaines enclaves
Comme les camps de survivants du génocide, Nyarushishi ou, plus tard, Murambi, à grand renfort de publicité. Par ailleurs, dans le reste de la région, ils ont collaboré avec les autorités préfectorales, communales et locales organisatrices de l’extermination de leur population tutsi. Ils ont laissé en place les infrastructures du genocide, à savoir les barrières tenues par les Interahamwe. Ils ont demandé de façon expresse que les Interahamwe continuent à contrôler ces barrières et continuent à tuer les Tutsi qui tenteraient de circuler. Ils ont demandé de façon tout aussi expresse qu’on leur apporte les Tutsi qui s’étaient faufilés dans les camps de déplacés, que les Interahamwe tuent au moins certains de ces Tutsi. Un peu partout dans les trois préfectures, ils ont laissé les Interahamwe tuer des Tutsi sous leurs yeux. Les militaires français ont commis de nombreux viols, forcé des relations sexuelles spécifiquement avec des rescapées tutsi. Ces abus sexuels visant particulièrement les rescapées tutsi étaient systémiques, c’est-à-dire, fréquents, tolérés et générés par les normes et pratiques de l’institution auxquels appartiennent les hommes qui les commettaient. Il s’agit dans le cas d’espèce d’une manifestation de l’agression des militaires français contre les rescapées tutsi dans un contexte de génocide. Les conditions déplorables, notamment nutritionnelles, dans lesquelles étaient maintenus les survivants du génocide secourus par les militaires français, que cela soit au camp finalement établi à Bisesero, à Nyurishishi ou à Murambi, obligeant une nouvelle fois les survivants à risquer leur vie en quittant les enclaves « protégées »pour chercher de quoi se nourrir, ont causé la mort de certains d’entre eux. Les refus de soins à des femmes et à des jeunes filles à Kibuye et à Cyangugu par certains médecins militaires français, ainsi que les amputations abusives à Goma, tout ceci dénote une claire hostilité des militaires français contre les survivants tutsi, du seul fait de leur ppartenance ethnique. Ces faits se sont déroulés durant toute la période de l’opération Turquoise, c'est-à-dire du 23 juin au 22 août. Enfin, que cela soit à Gikongoro, à Kibuye ou à Cyangugu, durant les derniers jours de leur présence, les militaires français ont pratiqué la politique de la terre brûlée. Ils ont ordonné aux autorités locales d’inciter la population hutu à fuir massivement au Zaïre. Des officiers supérieurs français en situation de commandement ont tenu des réunions publiques pour inciter directement la population à fuir. Enfin, durant ces derniers jours de leur mission, les militaires français ont encouragé le pillage et la destruction des infrastructures publiques, ils y ont aussi participé.
Depuis octobre 1990, la France a appuyé le régime Habyarimana dans ses dérives, notamment dans la commission d’actes de génocide avant avril 1994. Elle l’a soutenu dans ses préparatifs du génocide. A partir d’avril 1994, la France a cette fois-là soutenu le gouvernement intérimaire et les FAR qui étaient en train de commettre un génocide total à la face du monde. L’appuie de la France a été de toute nature, politique, militaire, diplomatique et logistique. Or depuis octobre 1990, le régime Habyarimana, et ensuite celui du gouvernement intérimaire, se sont illustrés dans des massacres de populations civiles tutsi, non belligérantes et le plus souvent loin du terrain des opérations de guerre. Depuis 1990, ces massacres n’ont aucune utilité stratégique, aucune justification pratique. Il s’agit d’épisodes d’une guerre ethnique menée contre une population civile, avant de passer en avril à une guerre d’extermination de cette population. A aucun moment la France n’a tenté de contraindre son allié à plus de retenue, alors que celui-ci lui devait tout dans sa guerre contre le FPR. Il n’existe aucun indice d’une quelconque tentative par les décideurs politiques et militaires français de mettre un terme à cette guerre contre les civils tutsi. La persistance et la détermination de ce soutien porte à se poser la question du véritable rôle de la France dans la préparation et la perpétration du génocide. Cette persistance montre que les décideurs politiques et militaires français avaient fait leur cette guerre contre les Tutsi. Les hommes qui ont géré cette intervention militaire au Rwanda depuis octobre à août 1994 sont presque les mêmes. Leur identification est aisée.
Depuis octobre 1990, la France a appuyé le régime Habyarimana dans ses dérives, notamment dans la commission d’actes de génocide avant avril 1994. Elle l’a soutenu dans ses préparatifs du génocide. A partir d’avril 1994, la France a cette fois-là soutenu le gouvernement intérimaire et les FAR qui étaient en train de commettre un génocide total à la face du monde. L’appuie de la France a été de toute nature, politique, militaire, diplomatique et logistique. Or depuis octobre 1990, le régime Habyarimana, et ensuite celui du gouvernement intérimaire, se sont illustrés dans des massacres de populations civiles tutsi, non belligérantes et le plus souvent loin du terrain des opérations de guerre. Depuis 1990, ces massacres n’ont aucune utilité stratégique, aucune justification pratique. Il s’agit d’épisodes d’une guerre ethnique menée contre une population civile, avant de passer en avril à une guerre d’extermination de cette population. A aucun moment la France n’a tenté de
contraindre son allié à plus de retenue, alors que celui-ci lui devait tout dans sa guerre contre le FPR. Il n’existe aucun indice d’une quelconque tentative par les décideurs politiques et militaires français de mettre un terme à cette guerre contre les civils tutsi. La persistance et la détermination de ce soutien porte à se poser la question du véritable rôle de la France dans la préparation et la perpétration du génocide. Cette persistance montre que les décideurs politiques et militaires français avaient fait leur cette guerre contre les Tutsi. Les hommes qui ont géré cette intervention militaire au Rwanda depuis octobre à août 1994 sont presque les mêmes. Leur identification est aisée.
personnes menacées ou à risque. »TP Ces zones de sécurité sont prévues par les Conventions de PT Genève de 1949 et leurs protocoles additionnels.
En créant la ZHS, l’armée française s’était arrogée le plein exercice de l’autorité, à l’exclusion de toute autre institution. En décidant de garder et de collaborer avec le personnel politique et administratif, avec les hommes de main et leurs infrastructures qui avaient perpétré le génocide durant les deux mois et demi précédents, en leur demandant et/ou les laissant continuer les assassinats de Tutsi qui dans le contexte étaient constitutifs du crime de génocide, souvent sous leur yeux, les militaires français de Turquoise et leurs commanditaires ont pleinement pris en charge le projet génocidaire.
TPPT
1 Antoine Mindua, « de la légalité de la ‘zone de sécurité française’ au Rwanda», Afrique 2000, n°12,1994, p.20.
RECOMMANDATIONS
La Commission demande au Gouvernement rwandais de se réserver le droit de porter plainte contre l’Etat français pour sa responsabilité dans la préparation et l’exécution du génocide de 1994 au Rwanda devant les instances judiciaires internationales habilitées.
La Commission recommande au Gouvernement rwandais de trouver un règlement diplomatique de la question avec l’Etat français dans la mesure où ce dernier est prêt à reconnaître l’entière étendue de sa responsabilité dans la préparation et l’exécution du génocide au Rwanda et de prendre les mesures de réparation conséquentes en accord avec le Gouvernement rwandais.
La Commission demande au Gouvernement rwandais de soutenir toute action individuelle ou collective de victimes qui souhaiteraient porter plainte devant les tribunaux pour le préjudice causé par les actions de l’Etat français et/ou ses agents au Rwanda.
La Commission recommande au Gouvernement rwandais de faire une large diffusion du présent rapport.
La Commission demande au Gouvernement rwandais de mettre en place une instance de suivi de la question.
La France devant la CPI pour le Génocide Rwandais
Dans ses recommandations, la commission d'enquête rwandaise propose à Kigali de "porter plainte contre l'Etat français pour sa responsabilité dans la préparation et l'exécution du génocide de 1994" devant une instance internationale. La Cour internationale de justice (CIJ), l'instance des Nations unies chargée de régler les différends entre Etats, pourrait se saisir d'une affaire de génocide et a aussi la possibilité de condamner un Etat à verser des réparations. Cependant, la France ne lui reconnaît pas une "compétence automatique". Il faudrait donc l'accord de Paris pour qu'une procédure puisse aboutir.
Kigali avait déjà déposé plainte devant la CIJ en 2007, pour contester la validité de l'enquête du juge Bruguière, après qu'il eut rendu ses conclusions dans l'enquête sur l'attentat contre le président rwandais Juvénal Habyarimana. Mais la France n'avait pas répondu, et la requête est restée lettre morte.
La commission recommande aussi au gouvernement rwandais de "soutenir des plaintes individuelles ou collectives de victimes pour préjudice causé par la France et/ou l'un de ses agents". La justice rwandaise pourrait donc engager des poursuites à l'encontre de responsables français et émettre des mandats d'arrêt, qui pourraient être relayés par Interpol. Ensuite, les Etats ont, en principe, l'obligation d'arrêter les personnes visées.
En théorie, rien n'empêche aussi des victimes ou des associations d'engager des procédures en France, dès lors que des ressortissants français sont mis en cause. Rien n'interdit non plus à une juridiction internationale de transmettre à la justice française, aux fins de poursuite, des pièces d'un dossier dont elle est saisie. Dès lors, il appartient à la justice française d'apprécier les possibilités de poursuivre en droit français.
Une loi d'adaptation à la Cour pénale internationale (CPI), chargée d'adapter le code pénal français aux crimes internationaux, est en cours de discussion à l'Assemblée nationale. Elle prévoit que seul le parquet peut initier des poursuites. Des plaintes pourraient aussi être déposées devant des Etats qui se sont donné compétence universelle (Belgique, Espagne).
Cheney est-il mêlé à une tentative de putsch en Turquie ?
Le nom de Dick Cheney apparaît pas moins de quatre fois dans l’inculpation. Un des rapports fait état d’une rencontre entre les plus proches conseillers de Cheney et les représentants à Washington du quotidien ultranationaliste Cumhuriyet. Or, l’un des directeurs de la fondation Cumhuriyet à laquelle appartient ce journal, n’est autre que le General de gendarmerie (cr) Mehmet Sener Eruygur, l’une des personnalités arrêtées dans le cadre de cette enquête. Le directeur de publication du journal, Ilhan Selcuk, ainsi que son rédacteur en chef, Ibrahim Yilgez, ont aussi été interrogés dans le cadre de cette enquête. Bien que ce dernier ne soit pas inculpé, il avait été arrêté et condamné il y a quelques années, pour avoir publié des calomnies contre le Premier ministre Erdogan.
A la page 1771 du document, figure un rapport sur une discussion entre Sulcuk et Yilgez, enregistrée à leur insu, le 20 février dernier, où a été évoqué une rencontre entre leur correspondant à Washington, Elcin Poyrazlar, et trois proches de Cheney, notamment son premier et son deuxième conseiller, ainsi qu’un troisième identifié comme un membre de la Commission politique, le 14 février 2008. Selon l’inculpation, la discussion entre Poyrazlar et les conseillers de Cheney a porté sur la situation politique turque, et des alternatives à l’AKP ont été évoquées, si la situation turque venait à être déstabilisée. Il a été question du CUP (Parti républicain du peuple), mais cette possibilité a été rejetée étant donné la marginalisation du CUP. Suite à ces enregistrements, Selcuk a été arrêté le 21 mars et interrogé sur le fait que son correspondant rencontre les conseillers de Cheney.
Ce rapport est important pour trois raisons.
D’abord, il révèle le réflexe salutaire de la police turque, qui semble soupçonner ceux qui rencontrent le Vice-président des Etats-Unis, de possible trahison. Il est bien connu en Turquie et aux Etats-Unis, que Cheney, comme ses maîtres à Londres, opposent de façon véhémente aux pourparlers de paix entreprises par la Turquie dans la région, notamment ceux qui ont lieu entre la Syrie et Israël.
Deuxièmement, parce que ce n’est certainement pas une coïncidence si le 14 mars, juste quelques semaines après cette rencontre, le procureur de la Cour constitutionnelle turque a traîné l’AKP devant cette Cour, l’accusant de vouloir violer le caractère laïc de l’Etat. Ce procès a été gagné par l’AKP il y a quelques jours.
Troisièmement, il y a le fait que le 24 mars, au cours de l’une des tournées au Proche-Orient qui l’avait amené en Turquie, Cheney a exercé des pressions sur ce pays pour qu’il envoie des troupes de combat en Afghanistan ; ce que le gouvernement a rejeté. Il y a des troupes turques en Afghanistan mais elles ne participent pas aux combats.
Beaucoup de commentateurs avaient dit à l’époque que Cheney avait sollicité le soutien de la Turquie à une guerre contre l’Iran, ce que les autorités turques ont refusé. Mais depuis l’éclatement de l’affaire Ergenekon, certains commentaires publiés par la presse turque évoquent la possibilité que les néo-conservateurs puissent être derrière une tentative de putsch contre le gouvernement, pour mettre à la place un gouvernement favorable au déclenchement d’une guerre contre l’Iran.
http://www.solidariteetprogres.org/article4385.html
Les stratégies d’Israël pour saborder la paix
L’histoire du conflit palestinien/israélien prouve que les dirigeants israéliens ont toujours utilisé les périodes de cessez-le-feu et de trêve pour renforcer leurs préparatifs en vue d’affrontements ultérieurs ; c’est à cela qu’Israël est occupé en ce moment.
Sous cessez-le-feu, mais à l’affût de l’affrontement !
Il y a quelques jours, devant chez lui à Qalqilya, une cité dans le nord de la Cisjordanie, un militant du Hamas de 29 ans, Ibrahim Nasser, pense ne pas être en danger, n’étant pas sur la liste des militants « recherchés » par les forces d’occupation israélienne. A sa grande surprise, un véhicule civil s’arrête pile devant lui, 4 hommes vêtus en civil en descendent, l’abattent à bout portant et s’enfuient. Ces hommes appartiennent à la Duvdevan (le mot hébreu pour cerise), l’escadron de la mort israélien bien connu, chargé de l’assassinat des militants palestiniens en Cisjordanie.
Les citoyens palestiniens du quartier sont sidérés, non seulement parce que Nasser n’était pas un militant et qu’il n’était pas listé par les forces d’occupation, mais encore parce l’opération s’est produite alors même qu’une trêve, conclue par le Hamas et Israël par la médiation des Egyptiens est en vigueur. La déception pour cette « accalmie » ne se limite plus aux Palestiniens de Cisjordanie, elle est maintenant passée dans la bande de Gaza.
Nabil Abu Samha, 29 ans, surveillant à l’hôpital Shuhadaa’ Al-Aqsa de Gaza, a le visage ruisselant de sueur et tente de se protéger de la chaleur accablante avec un journal à la main. Depuis plus d’une heure, il attend un taxi pour aller à Gaza toucher son salaire du mois, mais il n’a quasiment aucune chance d’en trouver un à cause de la pénurie d’essence dans la bande de Gaza ; c’est la conséquence directe de l’embargo sur Gaza, même après un mois de cessez-le-feu effectif. Abu Samha ne cache pas son mécontentement à cause de l’embargo qui se poursuit en dépit de la trêve en cours, tout en considérant en même temps qu’il faut donner sa chance à cet accord.
« Nous avons passé plus d’un an sous un blocus étouffant » dit Abu Samha, « aussi, il faut donner à cet accord une chance de réussir en dépit des obstacles à sa mise en application. » Comme Abu Samha, la grande majorité des Palestiniens continue de souffrir de toutes ces pénuries provoquées par le blocus et ce, malgré ledit accord.
Salem Awwad, 43 ans, a un atelier de forge dans le camp de réfugiés d’Al-Nusayrat, dans le centre de la Bande. Il est de ceux qui ont applaudi à l’annonce de la trêve Hamas/Israël. Il espérait que le cessez-le-feu lui permettrait de trouver les matières premières nécessaires pour son travail. « Mais mes espoirs sont tous brisés maintenant » déclare-t-il à IslamOnline.net, « Mes voisins propriétaires de l’atelier et moi passons notre temps entre la lecture des journaux et les bavardages. »
La bouée de sauvetage d’Olmert
Cette situation pleine de menaces pose un certain nombre de questions sur les objectifs qu’Israël cache derrière la trêve et s’il faut le prendre au sérieux quand il le met en oeuvre. Et quels sont les circonstances et les paris qui conduisent Israël à accepter cet accord ?
Pour Waleed Al-Modallal, professeur de science politique à l’Université islamique de Gaza, il y a un certain nombre de raisons qui ont conduit Olmert à la trêve. Olmert est parfaitement conscient que sans trêve, il lui faudrait déclancher une action armée contre Gaza pour mettre fin aux opérations de la résistance, particulièrement aux tirs de roquettes, dans le cadre d’une campagne militaire sans précédent ; auquel cas, Israël serait obligé de réoccuper Gaza, ou au moins une grande partie de la Bande. En même temps, Olmert pense que, d’un point de vue moral, il ne peut pas entraîner Israël dans un affrontement décisif à Gaza.
Al-Modallal ajoute qu’« après son échec désastreux dans la guerre du Liban, et avoir été tenu responsable de cet échec, Olmert ne peut plus se permettre d’envoyer une armée dans Gaza dans une opération qui conduirait à la mort des centaines de soldats. Il a compris que la majorité de l’opinion publique israélienne ne faisait plus confiance à sa direction et dès lors, il a préféré une trêve à un renforcement des hostilités. » Selon Al-Modallal, l’implication d’Olmert dans des allégations de fraude et de corruption lui laisse peu de marge pour négocier et le rend incapable d’assumer les conséquences d’un échec dans un nouvel affrontement armé dans la bande de Gaza.
Le cas du soldat israélien, Gilad Shalit, capturé par le Hamas, rentre aussi dans les premières considérations qui ont amené un nombre significatif de ministres et de chefs militaires à soutenir la trêve, explique Al-Modallal. Même si Israël était en mesure, grâce aux services de renseignements, de le localiser, donner l’ordre d’une opération militaire pour libérer Shalit n’était pas possible, surtout avec le consensus existant chez les dirigeants de la sécurité convaincus que Shalit ne sortirait pas vivant d’une telle opération, laquelle pourrait, en outre, coûter la vie à un grand nombre de soldats.
La réoccupation de Gaza
Al-Modallal pense qu’Israël n’est pas intéressé par une réoccupation de la bande de Gaza dans la crainte de récupérer la responsabilité de fournir les services humanitaires à plus d’un million et demi de Palestiniens. Et en même temps, il pense que la trêve restera instable tant que les Israéliens seront convaincus de pouvoir continuer leurs opérations répressives contre les Palestiniens en Cisjordanie, sur la base que les factions palestiniennes avaient accepté avec réserve de limiter la trêve à Gaza. Cette situation donne à certains groupes de la sécurité israélienne - qui s’étaient fortement opposés à la trêve - la possibilité d’essayer de la saboter en multipliant les assassinats des militants de la résistance dans le nord et le centre de la Cisjordanie.
Uyval Diskin, chef du service de renseignements intérieurs israélien (le Shabak), s’est montré le plus ouvertement opposé au cessez-le-feu et a mis en garde contre ses conséquences. « Diskin se sert du rôle clé et crucial de l’office de renseignements qu’il dirige pour mettre à mal la trêve. » déclare Al-Modallal. Cette méthode incite la résistance palestinienne à répondre à son tour aux opérations israéliennes de Cisjordanie en recommençant à bombarder les implantations juives depuis la bande de Gaza.
Une autre stratégie qu’Israël met en œuvre pour se soustraire à la trêve consiste à faire dépendre la réouverture du passage de Rafah de la libération de Shalit.
Le chercheur et écrivain palestinien Nehad Al-Shaikh Al-Khalil note que, « D’après l’accord, Israël est censé rouvrir tous les passages commerciaux et laisser les marchandises rentrer librement dans la bande de Gaza. » L’accalmie est en fait très fragile, dit Khalil, et il confirme qu’une attaque d’Israël sur la bande de Gaza est très possible aussitôt qu’il aura récupérer Shalit. Israël indique actuellement utiliser le cessez-le-feu pour préparer un futur affrontement armé décisif avec le Hamas.
Comme la voit Khalil, l’histoire du conflit palestinien/israélien prouve que les dirigeants israéliens ont toujours utilisé les périodes de cessez-le-feu et de trêve pour renforcer leurs préparatifs en vue d’affrontements armés ultérieurs ; c’est à cela qu’Israël est occupé en ce moment, croit fermement Khalil.
Néanmoins, Khalil dit que, à cet égard, l’objectivité lui commande de citer aussi l’autre coté. La capacité du Hamas à retenir les factions palestiniennes et à les persuader de s’en tenir au cessez-le-feu reste limitée étant donné que certaines factions ont un intérêt à donner à Israël le prétexte pour briser la trêve. Les membres du Fatah, en particulier, voient dans le succès de la trêve une énorme victoire du Hamas, victoire qui pourrait lui valoir une reconnaissance internationale, ce que les membres du Fatah ne voient pas à leur avantage et, par conséquent, le Fatah aimerait faire avorter le cessez-le-feu. Certaines entités régionales, ajoute Khalil, pourraient être aussi embarrassées si le Hamas parvenait à gérer la trêve, un point qui pourrait être retenu pour marquer le succès de la conduite des affaires par les mouvements islamiques.
Revenant sur cet argument, Nagy Sharab, professeur de science politique à l’Université Al-Azhar, s’interroge ci-après sur la nature de l’accord d’accalmie.
La stratégie du diviser pour régner
Le professeur Nagy Sharab, de Gaza, se rapporte au fait « que l’accalmie est non écrite, officiellement non contraignante et sans garantie, tout ce qui permet d’éviter de la respecter. » Il met en garde également contre l’exclusion de la Cisjordanie de l’accalmie, ce qui aura très certainement des répercussions négatives.
Dans le même temps, Israël, dit Sharab, va essayer de gérer la trêve pour en tirer avantage politiquement, aux dépens des Palestiniens et en jouant sur leurs conflits internes.
« Israël va essayer de réaliser deux choses importantes. La première sera de diviser la résistance et de rejeter le Hamas loin du camp de la résistance, en faisant valoir à celui-ci les mérites d’une accalmie politique et économique. La seconde sera de faire chanter Abu Mazen [Mahmoud Abbas] à travers des négociations et des compromis, en se servant de la crainte qu’il a de voir le Hamas profiter politiquement de la trêve. » Nagy avertit plus loin qu’Israël va œuvrer d’arrache-pied à utiliser la trêve dans le but de dépouiller la résistance de toute reconnaissance internationale dans le monde et dans l’opinion publique palestinienne, en montant les mouvements palestiniens les uns contre les autres.
Tout en lançant ces mises en garde, Sharab insiste bien, elles ne signifient pas qu’Israël sera automatiquement en mesure d’atteindre ses objectifs. Tout échec cependant, conduira Israël à utiliser, une fois de plus, la violence directe contre la bande de Gaza.
Sharab ne manque pas de faire le lien entre la trêve et les réelles intentions américano-israéliennes à l’égard de l’Iran. « Si Israël projette d’attaquer les complexes nucléaires iraniens, des enjeux directs seront liés au respect de la trêve jusqu’à ce que ses projets s’accomplissent. Israël est bien conscient qu’il ne sera pas très pratique pour lui d’attaquer l’Iran si Gaza est en ébullition. »
Le porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum, considère les risques d’un retrait de la résistance inexistants.
Israël n’a pas réussi à associer la trêve à la cause de Shalit et il a été contraint de renoncer à son exigence visant à faire s’engager le Hamas dans l’arrêt de toute opération de fabrication et de contrebande d’armes, ce que Barhoum présente comme un succès du Hamas, au moins à ce moment de la trêve. « Le Hamas n’a fait aucun compromis s’agissant de la Cisjordanie », laissant à la résistance le droit d’engager toute opération en Cisjordanie, sans violer la trêve.
Le premier jour de la mise en vigueur de la trêve, dit Barhoum, le mouvement a lancé une opération importante contre un groupe de soldats et de colons, en Cisjordanie. Ainsi, l’accalmie a une limite de trois mois, après laquelle le Hamas souligne que la trêve s’élargira à la Cisjordanie.
Relevant qu’Israël a accepté la trêve malgré la capture de Shalit, Barhoum insiste sur le fait que le Hamas ne le libérera pas avant qu’Israël ne libère lui-même tous les détenus palestiniens que le Hamas réclame, y compris tous les combattants de la résistance convaincus d’avoir tué des soldats et des colons.
La politique de sabotage de la paix
En règle générale, et sur une longue expérience, Israël a suivi une méthode limpide pour mettre en échec les précédents cessez-le-feu avec les Palestiniens. En juin 2003, le Premier ministre palestinien de l’époque - l’actuel président -, Mahmoud Abbas, a recherché un accord de cessez-le-feu entre les groupes de la résistance palestinienne et Israël ; pendant trois mois, les groupes palestiniens ont respecté le cessez-le-feu au grand dam des cercles de la sécurité israélienne qui ont alors décidé d’assassiner brusquement Ismail Abu Shanab, une personnalité honorée du Hamas, afin de forcer la résistance à réagir à cette opération.
En novembre 2005, Mahmoud Abbas, chef de l’Autorité palestinienne, a réussi à obtenir un autre cessez-le-feu. Une fois encore, Israël est intervenu pour le faire capoter en assassinant plusieurs militants de la résistance. Comme les Palestiniens gardaient leur sang-froid, Israël a intensifié ses provocations en assassinant cette fois un dirigeant du Jihad islamique, Ahmed Arhim, un aveugle ; des soldats ont laissé leurs chiens déchirer son corps et le dépecer sous les yeux d’un groupe de personnes. A ce niveau-là, la résistance palestinienne ne pouvait pas échapper à la vengeance.
Dans leur livre, La Septième Guerre - qui s’attaque à la façon dont Israël a géré la seconde Intifada, Al-Aqsa -, les journalistes israéliens Avi Yisachorov et Amos Harel affirment que l’armée israélienne suit une politique méthodologique afin de faire échec à tout effort international ou régional pour un cessez-le-feu en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Nombre d’observateurs, en Israël, voient un lien entre la révélation de corruption à l’encontre d’officiels israéliens d’une part, et le désir israélien de couper la route à tout règlement politique ou à tout effort pour une trêve, d’autre part. En outre, la chaîne nationale de télévision, Channel 10, a récemment révélé que l’extrême droite juive avait réussi à convaincre le financier américain juif, Morris Talansky, de témoigner contre le Premier ministre israélien, Ehud Olmert, en l’accusant d’avoir encaissé des pots-de-vin. Cela fait partie des manœuvres pour obliger Olmert à démissionner et laisser l’extrême droite gouverner sous la houlette de Netanyahu afin « d’avoir l’occasion de donner une leçon aux Arabes ».
* Saleh Al-Naami est chercheur et journaliste. Ses nombreuses publications notoires sont publiées par le journal Alhayat de Londres et le Centre d’études sur le Moyen-Orient de Jordanie. Al-Naami a publié également un livre, La Presse et l’Armée en Israël, Dar Al-Shorouk, Egypte. Pour plus d’informations, consulter son site : http://www.naamy.net (en arabe).
Israel helped by MI5 bombed London on the 7th July 2005
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This is just to remind you to see this video : How MI5 helped Israelis to bomb London :
http://islamic-intelligence.blogspot.com/2007/11/how-israel-bombed-london-7th-july-2005.html
We have now full evidence that the current head of MI5 is an israeli, like the former one !